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URBANITY NO. 7 / novembre 2014

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La vie urbaine à Genève

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Le premier est l’auteur d’un album, « Be Quiet », et d’un EP avec le groupe The SugaZz. Le second a composé entièrement les deux derniers EP de Makala et prépare déjà le suivant. Ensemble, ils travaillent actuellement sur un projet prévu pour 2015. Tous deux finalistes du dernier Beatmaker Contest Suisse, ils ont décidé de proposer au public leurs compositions sous forme d’un live de pad et clavier. Un duo gagnant à ne pas manquer, le 21 novembre prochain à l’Undertown, en première partie de Blizt The Ambassador. Et c’est pas fini… Les deux acolytes ont été sélectionnés pour le Team Beatmaker Contest et affronteront des équipes made in France lors de la prochaine édition du concours, le 28 novembre 2014 à l'Undertown encore. TH

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, bien qu’on le connaissait déjà pour ses deux EP « Kyoto » et « Tokyo ». Rappeur nonchalant aux multiples facettes, Joke propose un rap egotrip accompagné de productions signées Blastar, Richie Beats, ou encore Ba Beat Freakz. Joke nous fait donc le plaisir de venir présenter cet album très abouti, lors d’un showcase, le 21 novembre prochain au Moa Club. Y. Bart Kasiku

| www.moaclub.com

UNDERTOWN

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Pour en savoir plus sur Luvanga (Classik Swiss Chocolat)

et Pink Flamingo : www.colorsrecords.ch

Présents sur la scène dancehall interna-tionale depuis 2001, lors de la sortie de leur album « My Crew My Dawg », T.O.K est connu pour ses musiques prenantes et son énergie exceptionnelle sur scène. Originaires de Kingston en Jamaïque, les membres du groupe se sont imposés par leur originalité et la plupart des Sounds de la planète ont passé leurs singles en boucle. Attention, T.O.K débarque à Genève, le 29 novembre au MàD. YBK

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www.mad-geneve.com

| www.gaelfaye.fr

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ikipédia, Tobias Klenze ©

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c’est que les artistes suisses sont sou-vent très locaux. C’est bien de repré-senter sa ville mais ça ne peut pas être ton seul discours. Du coup, il y a un côté un peu sectaire des fois.

Tu arrives aujourd’hui à vivre de la musique ? Alors c’est possible ? Je ne suis pas arrivé en me disant que j'allais être connu. J'ai juste acheté des plati-nes parce que j'écoutais des gars com-me Cut Killer et je voulais apprendre le scratch. Je ne me suis jamais dit que c'était un plan de carrière. J’ai fait ma maturité et ensuite une école d’ingé-nieur du son, tout en mixant en soirée. Et petit à petit, j’ai commencé à gagner de l’argent en tant que DJ. Ça fait 15 ans maintenant que je vis de la musi-que. Après, je ne sais pas combien de temps ça va durer mais c’est possible, c’est clair.

Le Californian Brunch au Funky Monkey Room, c’est un buffet à volonté et des menus théma-tiques avec entre autre nachos, tartare de saumon ou encore fried mozza. Ajoutez à cela le cadre agréable du FMR Bar Restaurant et vos dimanches matins en famille, entre amis ou en amoureux prennent une autre dimension.

www.fmrbar.ch

Situé au cœur de Carouge, il fait aujourd’hui partie des en-droits les plus fréquentés à Genève. Durant l’été 2014, le Chat Noir a fait peau neuve avec quelques travaux de réno-vation et d’agrandissement au sous-sol, notamment un bar tout neuf. Un relooking réussi, pour une salle qui aujour-d’hui propose la programmation la plus variée de la ville en matière de musique et spectacles.

image qui est véhiculée par nous-mêmes. Quand tu regardes certains clips ou quand tu écoutes certains lyrics, c’est pas toujours une image très positive qui est donnée. On doit donc aussi se remettre en question.

Que penses-tu de la nouvelle génération de DJ en Suisse ? Je ne les connais pas tous mais ces dernières années, ceux qui m’ont vraiment étonné en bien c’est la génération Klash, Luciano. J’aime bien aussi Big Daddy et Dreamz. Chez les jeunes, personne ne m’a vraiment impres-sionné. Mais je constate une baisse au niveau technique. Les nouvelles technologies ont ouvert ce monde a plein de gens. C’est cool, mais j'ai l'impression que les jeunes bossent moins. A mon époque, on s'enfermait des heures pour scratcher, mixer et faire des pass pass. Il n’y avait pas de serato, on était sur vinyle. Avec le vinyle, le rapport est direct. Si t'as pas un bon touché sur ton disque, il saute alors que sur serato, tu peux avoir la patte lourde. Le touché vinyle, je pense que c'était un plus pour toute cette ancienne génération avant de passer au numérique. Donc aujourd’hui, j'attends de voir un mec qui m'impressionne.

À ton avis, se faire un nom en tant que DJ Hip Hop était plus simple à tes débuts ou aujourd’hui ? Ça dépend. Il y a des aspects plus fa-

ciles aujourd’hui, comme la promo et la distribution. Tout peut se faire via les réseaux sociaux. A l'époque, il fa-llait vraiment se bouger pour distribuer sa mixtape. Par contre, il y avait aussi moins de DJ. Je suis arrivé à un moment superbe. En 1997, c’était le début club-bing vraiment Hip Hop en Suisse.

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» Penses-tu que nos divers artistes sont suffisamment présents sur la scène internationale ? C’est pas à moi de ju-ger. Le seul constat que je peux faire

www.vinczlee.com

Yoris

www.chatnoir.ch

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D’où t’es venu l’idée du projet « Los Scratchos » ? On est parti au Sénégal pour un festival avec Deejay Klash et Green Giant dans lequel on a animé des ateliers DJ à des jeunes. On devait leur expliquer le mix et différentes techniques. Klash a montré à un jeune comment scratcher et pour rire, il a dit « Tu vois c’est Los Scratchos ! ». Ça nous a fait vraiment délirer et on s’est dit qu’il fallait absolument faire quelque chose avec ce nom. Donc « Los Scratchos » est devenu un concept de soirée qui nous permet à tous les trois de jouer les styles de musiques qu’on kiffe – comme le Trap ou le Dubstep - mais qu'on peut pas forcement inclure dans nos sets en soirée Hip Hop. On a lancé ces soirées à l’Usine qui est un lieu vraiment propice à un projet musical aussi éclectique. Ça fait environ deux ans que ça dure ! On a fait le Montreux Jazz Festival, l’Electrosanne en première partie de Diplo et on va commencer des soirées Wild au D! Club à Lausanne, dès le mois de novembre.

La culture Hip Hop a souvent une image négative dans les médias, qu’en penses-tu ? Les médias aiment bien pointer le côté négatif du Hip Hop. Pourquoi ils ne parlent pas de la sortie d’un album de M.A.M ou du nouveau clip de Trapzik, par exemple ? C’est très difficile d’obtenir un article dans la presse. Après, il y a aussi une mauvaise

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Embarqué sur un bateau de plaisance au milieu du lac Léman, DJ Koba passe ses sélections mêlant musique africaine, dance-hall et RnB. Une cinquantaine de convives, tous sur leur trente-et-un, apprécient ce moment magique et exclusif. Evidemment, le buffet et les boissons sont à volonté, pour ne rien gâcher. Après la croisière, la fête ne s’arrête pas là. Direction Le Baron, à Annemasse pour y déguster le gâteau d’anniversaire et continuer la fête. De nouveaux visages ont rejoint le groupe et l’ambiance est à son comble. Le club était plein à craquer, on pouvait y apercevoir de nombreuses person-nalités de l’afro-clubbing en particulier et du milieu de la nuit en général.

RVD

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Informations générales | Publicité | Rédaction

[email protected]

URBANITY Ch. du Moulin 17, Sézenove CH-1233 Bernex Facebook.com/UrbanitySwiss

5 numéros CHF 10.- 10 numéros CHF 20.-

[email protected]

DIGITAL KALA c.kono | 022 510 19 80 - [email protected] - www.di-kala.ch

HÉBERGEMENT + NOM DE DOMAINE OFFERT LA PREMIERE ANNÉE !

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Tout d’abord, « Sunglassezz » c’est quoi ? Sunglassezz était à l’origine le nom des soirées que j’organisais ici et là. Très vite, j’ai compris que pour con-quérir le marché des nuits urbaines genevoises, il fallait que Sunglassezz devienne une véritable marque, un label de qualité. Et c’est ce que je me suis attelé à faire depuis son lancement en 2009. Aujourd’hui, je pense pouvoir dire que le pari est gagné même si rien n’est jamais acquis.

Pourquoi proposes-tu aujourd’hui ce concours Sunglassezz Charisma ? Comme je le disais, même si j’ai pu faire de Sunglassezz une référence, ce domaine d’activité est tellement mouvant qu’il est nécessaire d’évoluer vite, au rythme des nouvelles ten-dances. Il faut constamment avoir une longueur d’avance sur les envies du public. Le concours Sunglassezz Charisma a différents objectifs. Pre-mièrement, trouver une ambassadrice qui représentera la marque et les soi-rées. J’aime l’idée de trouver parmi les genevoises une jeune femme qui sera le visage féminin de Sunglassezz. Ce sera aussi un premier pas vers le dé-veloppement de mes activités. Et enfin, j’avais envie d’apporter quelque chose de vraiment nouveau au public.

Justement, en quoi ce concours est-il si novateur ? Avec mon équipe, cela fait plusieurs mois que nous planchons sur ce concept. Depuis le début, on souhaite faire de SunglassezzCharisma un événement nouvelle génération alliant réseaux sociaux et lifestyle urbain. Avec ce concours, nous allons expérimenter une nouvelle façon de faire de l’événementiel qui collera totalement à ce que ce que ce public veut voir et aime voir.

Alors concrètement, ça donnera quoi ? Pour commencer, nous allons sélection-ner 18 candidates à l’occasion d’un casting, le samedi 29 novembre.

Et dès mi-janvier, la compétition va commencer. Chaque mois, les candi-dates réaliseront des séances photos thématiques afin d’exprimer leur per-sonnalité. Elles seront aussi invitées à des événements, des activités, des soirées Sunglassezz Charisma, etc. Le public pourra suivre leurs parcours à travers les réseaux sociaux et sera régulièrement sollicité pour donner son avis. Il y aura aussi un jury com-posé de divers acteurs du monde urbain genevois qui m’aidera à tran-cher lors des sessions d’élimination mensuelles. Trois à six candidates quitteront le concours chaque mois, jusqu’à la grande finale, le 9 mai qui aura lieu dans un club genevois. Je prévois un gros show, une belle fête pour clore la compétition.

Parle-nous un peu de cette ambassadrice que tu recherches ? On voulait s’éloigner radicalement des élections de miss, des défilés en robe de soirée et en maillot de bain avec la couronne à la fin. On a donc décidé de partir à la recherche d’une personnalité forte qui représente la jeune femme urbaine moderne, avec pour critères principaux : un vrai charisme et du style.

Que gagneront les candidates ? Au-delà des séances photos et des invitations régulières entre janvier et

mai, nous offrirons des cadeaux d’une valeur totale de CHF 10'000.-, dont CHF 3’000.- d’argent cash et un voyage à Miami. Nous souhaitions proposer des lots attrayants car l’investissement attendu durant la compétition est tout de même im-portant. Les candidates devront montrer leur capacité à mobiliser leur réseau, à gérer leur image, à être rigoureuses, etc.

Le mot de la fin ? Sunglassezz Charisma sera un évé-nement nouvelle génération, alliant réseaux sociaux et lifestyle urbain. J’aimerais encourager les filles inté-ressées à participer et à ne surtout pas faire les timides. L’expérience en vaut vraiment la peine et les cadeaux aussi. Pour les personnes ou entre-prises intéressées par un partenariat ou du sponsoring, je les invite à nous contacter dès maintenant afin d’as-socier leur image à l’événement. C’est une occasion en or de toucher un public jeune, frais et urbain. Nous avons mis en place des formules de sponsoring vraiment intéressantes et adaptées à toutes les tailles de business.

www.facebook.com/SunglassezzCharisma

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