24
NEWS MAGAZINE GENEVOIS N°16 - NOVEMBRE 2015 - GRATUIT CHRISTOPHE DURAND LE BAL DES CREATEURS LA FORET DANITSA OU L’AUBE D’UNE BELLE CARRIERE FESTIVAL TOUS ECRANS LES CREATIVES L’ELEGANCE TOUT EN MUSIQUE LE RETOUR D’UNE GRANDE DAME ANNIE-MICHELE MODELS LE COURONNEMENT APPROCHE MISS & MISTER SUISSE ROMANDE LES FEMMES A L’HONNEUR 20 ANS DE CARRIÈRE & DE GENEROSITE LAURENCE SALLAZ EMMANUEL CUENOD

URBANITY 16 novembre 2015

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Le news magazine genevois

Citation preview

Page 1: URBANITY 16 novembre 2015

NEWS MAGAZINE GENEVOIS N°16 - NOVEMBRE 2015 - GRATUIT

CHRISTOPHEDURAND

LE BAL DES CREATEURS

LA FORET

DANITSAOU L’AUBE

D’UNE BELLE CARRIERE

FESTIVAL TOUS ECRANS

LES CREATIVES

L’ELEGANCE TOUT EN MUSIQUE

LE RETOUR D’UNE GRANDE DAMEANNIE-MICHELE MODELS

LE COURONNEMENT APPROCHE

MISS & MISTERSUISSE

ROMANDE

LES FEMMES A L’HONNEUR

20 ANS DE CARRIÈRE & DE GENEROSITE

LAURENCE SALLAZEMMANUEL CUENOD

Page 2: URBANITY 16 novembre 2015

Nous avons le plaisir de vous présenter votre magazine URBANITY plus riche que jamais, comme nous ne cessons de le dire : « un nouveau média pour une nouvelle génération ».

Dans cette édition, vous trouverez des personnalités rayon-nantes et diverses venues de tous les horizons. Danitsa, l’artiste talentueuse partagera avec nous ses ambitions. Le charismatique Jonathan La Forêt vous déconcertera par sa « cool » attitude. Le visionnaire Emmanuel Cuénod vous invi-tera à participer au Festival Tous Ecrans. Le très stylé Chris-tophe Durand, fondateur du Bal des Créateurs, vous convain-cra que tout est possible et qu’il faut savoir rebondir en toutes circonstances. Alors que Laurence Sallaz, figure bien connue du milieu de la mode, partagera avec vous sa soif d’apprendre sans limites et sa volonté de toujours évoluer dans le bon sens. Sans oublier le retour d’une grande dame qui après 6 ans d’absence revient avec la nouvelle agence de mannequins qui porte son nom : Annie-Michèle Models. Pour terminer, la fameuse élection de Miss & Mister Suisse romande 2016 aura lieu le 28 novembre à Palexpo et pour l’occasion, la rédaction vous présente les 32 finalistes.

Cette édition fut un véritable plaisir à élaborer et comme toujours un challenge pour les nerfs. C’est pourquoi, au risque de vous ennuyer, je me dois de le rappeler encore et encore : nous sommes totalement indépendants, nous faisons le rêve fou de proposer un nouveau média dans la cité de Calvin, notre équipe est constituée de personnes de bonne volonté. Je me dois donc de remercier toutes les belles âmes qui par leur générosité, leur patience, leur confiance, leur envie d’accomplir, et surtout leur amour de Genève, ont su contribuer et contribuent encore à la progression de votre magazine. Merci infiniment à tous ceux qui se reconnaîtront parce que je le leur dis également de vive voix !

Serge M. SAMBAResponsable d’édition

IMPRESSUM

Contact

URBANITYC/o BOXISRue Adrien Wyss 1CH - 1227 Les Acacias

+ 41 79 674 53 [email protected]

responsable d’edition

& redacteur en chef

Serge M. Samba

redaction

Laurence SallazSerge M. Samba Yoris Schmidt

photographie

Adriano Truscello

publicite

Raphaël Van Doornik

2’500 exemplaires

UrbanitySwiss

03 / En couverture

04 / Actus Défilé HEAD 2015, Marché sans puces, Le MOA Ultimate Club

05 / Actus Swiss Web Program Festival

06 / Communica6ème Salon de la Communication, Médias & Events

08 / Les CreativesLe festival dédié aux femmes

09 / DanitsaOù l’aube d’une belle carrière

10 / La ForetL’élégance tout en musique

12 / Festival Tous Ecrans Ou l’image sur tous ses supports

Éditorial SommaireURBANITY N°16Novembre 2015

16 / Laurence Sallaz20 ans de carrière et toujours aussi généreuse

18 / Annie-Michele Agence Models Révélatrice de joyaux Complice de vos succès

20 / Miss & Mister Suisse Romande 2016 L’heure du couronnement approche

22 / Les candidates de MSR 2016

23 / Les candidats de MSR 2016

DANS LE PROCHAIN NUMÉRO... Où et comment passer les fêtes de fin d’année à Genève

14 / Le Bal des CréateursChristophe Durand

EN COUVERTURE

modeleLa Foret

photoAdriano Truscello - Studio 420

2 URBANITY - NOVEMBRE 2015

Page 3: URBANITY 16 novembre 2015

en couverture

Modèle : La Foret Photographe : Adriano Truscello Studio : STUDIO 420

Page 4: URBANITY 16 novembre 2015

4 URBANITY - NOVEMBRE 2015

Le défilé de mode de la HEAD-Genève s’est tenu pour la première fois à l’Espace Hippomène le jeudi 8 octobre 2015. C’était l’occasion pour plus de 2000 personnes, dont des professionnels de la mode et des passionnés, de découvrir 15 collections Bachelor et 3 collections Master 2015, jugées par un jury international pour remettre deux prix importants. Le Prix HEAD Bachelor Bon-Génie d’une valeur de CHF 5’000.- a été décerné à Lucie Guiragossian. Le Prix HEAD Master Mercedes-Benz doté de CHF 10’000.- a été décerné à Lucille Clotilde Mosimann.

+ d’info : www.hesge.ch/head

Defile HEAD 2015 le defile de mode de la head-geneve, le

temps fort de la rentree 2015

Cet événement original a réuni plusieurs types de stands, allant de fripes superchics aux collections design, sans oublier les créations suisses et les solderies. Le tout dans une atmo-sphère festive et chaleureuse. Le Marché Sans Puces a su une nouvelle fois rencontrer son public avec une fréquentation de 4000 personnes. Le public a ainsi pu découvrir 55 stands plus réussis les uns que les autres avec une ambiance musicale assurée par les DJs C-RAY et Fucking Great Time. Selon les organisateurs la 10e édition restera dans les mémoires. Alors rendez-vous au moins de juin 2016. + d’info : www.marchesanspuces.ch

MARCHE SANS PUCES 9eme edition aureolee de succes

© D

avid

Nal

dini

© A

dria

no T

rusc

ello

© A

dria

no T

rusc

ello

Le MOA Ulimate Club a réouvert son club le 9.10.15 avec une toute nouvelle ambiance, Rendez-vous incontournable des reines de la nuit et des princes de la fête. Un lieu événementiel pour défilés, showcases et vernissages, Club de nuit pour soirées trendy, le MOA vous invite dans un univers industriel, chic et sans préten-tion, destiné à un public adulte. Un décor brut et contemporain où se côtoient béton, bois, métal et cuir Chesterfield. Découvrez différentes ambiances et plusieurs espaces VIP dans un des plus grands clubs de Genève. + d’info : www.moaclub.com

Le Moa ultimate clubcap sur un nouvel univers, chic et festif

Page 5: URBANITY 16 novembre 2015

Les organisateurs ont dépassé leurs objectifs avec plus de 900 personnes présentes durant les trois jours au MAD Club de Lausanne. Parmi eux : producteurs, diffuseurs, médias, com-munity managers et personnalités du web. À travers une programmation riche et qualitative en présence de professionnels reconnus, le festival s’inscrit cette année encore comme un événement incontournable du web en Suisse. Les conférences et tables rondes ont suscité un grand enthousiasme et ont créé une place pour de vifs débats sur les opportunités et les défis qu’apporte la production audiovisuelle aujourd’hui.

Extrait du communiqué de presse du 30/10/2015

+ d’info : www.swisswebprogramfestival.com

SWISS WEB PROGRAM FESTIVAL Confirme sa place d’événement incontournable du web en Suisse Le Swiss Web Program Festival clôture sa deuxième édition sur un succès grandissant.

PUBLICITE

© A

dria

no T

rusc

ello

Les youtubeurs genevois : le Grand JD et Dear Caroline

Page 6: URBANITY 16 novembre 2015

Les 7 et 8 octobre 2015, Communica a attiré 2180 visiteurs à Palexpo, le double des années précé-dentes. Tout l’univers de la communication était réuni sur 3000 m2. Unique en Suisse romande, COMMU-NICA permet de rencon-trer près de 80 exposants répartis dans divers secteurs : Médias (Presse, TV, Radio, Affichage, Web), Production audiovisuelle, Création et Web design, Impression et Publicité par l’objet, Agences de commu-nication, Événementiel et enfin la Formation. Un salon de la communi-cation, pourquoi ? L’entreprise est aujourd’hui particulièrement confron-tée à de fortes restrictions budgétaires pour gérer au mieux sa communica-tion interne et externe. Elle doit trouver des solutions

innovantes, adaptées aux nouvelles réalités et tendances du marché et bien sûr, à un coût acceptable. COMMUNICA s’efforce, pendant 2 jours, de réunir en un lieu ceux qui en matière de commu-nication peuvent proposer à l’entreprise d’aujourd’hui et aux consommateurs de nouveaux produits et tech-nologies. Il se veut aussi un indicateur des tendances actuelles sur le marché. Un trait d’union fédéra-teur. Il est opportun de fédérer ponctuellement l’univers de la communica-tion en présentant l’aspect commercial des médias, les créatifs, l’événementiel, la

COMMUNICA 6eme salon de la communication, medias & event Tout l’univers de la communication, sectorisé sur 3000 m2 du 7 et 8 octobre 2015 organisé par Godet Production

production audiovisuelle, le multimédia et bien sûr les prestataires techniques, ainsi que les écoles de formation pour les plus jeunes.

Les temps forts : Des tables rondes autour de thèmes majeurs et un déjeuner-débat organisé par Rézonance-Muse La communication est-elle indispensable au monde du spectacle ? Participants : Yves Boisset, metteur en scène français de cinéma (R.A.S., Le Prix du danger, Dupont Lajoie, etc.), Vincent Sager, pro-ducteur de spectacle et directeur Opus One, et Gé-

rard Tiffay, agent d’artistes et producteur (E.K.P.) qui sera accompagné de la chanteuse Mademoiselle Wook. Le modérateur de cette soirée sera Stéphane Santini, journaliste.

Quels sont les nouveaux modèles à succès pour les médias de demain ? Ont participé à cette table ronde : Romain Saillet, jeune entrepreneur et fondateur de la Medialab Session, une communauté d’entrepreneurs média, sera modérateur. Arthur Scheuer, directeur et fon-dateur d’Ulyces, Nicolas Prouillac, responsable éditorial chez Ulyces, Victoria Marchand, rédac-

EVENT

“L’entreprise est aujourd’hui particulierement

confrontee a de fortes restrictions budgetaires pour

gerer au mieux sa communication interne et externe”

6 URBANITY - NOVEMBRE 2015

© A

dria

no T

rusc

ello

Page 7: URBANITY 16 novembre 2015

Nicolas Prouillac, responsable éditorial chez Ulyces, Victoria Marchand, rédactrice en chef du magazine et du site Comin-mag.ch, un titre spécialisé dans la communication, le marketing et les médias, Patrick Vallélian, créateur de Sept.info, premier site d’information payant de Suisse qui privilégie le slow journalisme et la qualité, et Antoine Robin, président de Spicee.

Mon Opinion : Je suis convaincu que le passage à Palexpo et le nombre gran-dissant d’exposants sont des facteurs de développement et que 2016 permettra de consolider d’autres rendez-vous pour fédérer l’ensemble des professionnels de la communication. Pour garantir un succès sur du long terme, il faut également que chaque exposant joue le jeu d’inviter véritablement un cercle de clients déterminés afin que COMMUNICA devienne le lieu de rencontre de deux mondes représentant l’entreprise et la com-munication en Suisse romande.

LAURENCE SALLAZ

+ d’info : www. communica.ch

7URBANITY - NOVEMBRE 2015

“COMMUNICA devient

le lieu de rencontre de deux mondes

representant l’entreprise

et la communication

en Suisse romande”

© A

dria

no T

rusc

ello

Page 8: URBANITY 16 novembre 2015

Quelle est l’histoire de la création du festival « Les Créatives » ? La première édition a eu lieu en 2005. J’avais envie de créer un festival à Onex. Il me semblait que l’on ne voyait pas assez de femmes sur scène, même si on commençait à en entendre un peu plus à la radio. Mais très peu ap-paraissaient sur scène. Je trouvais qu’il y avait un retour en arrière en ce qui concernait les relations hommes-femmes. J’ai alors imaginé de mettre en avant les femmes qui créent. Pour moi, avec ce festival, c’était combattre le négatif par le positif. Pourquoi avoir axé ce festival sur des artistes féminines ? Souvent, ce qui est féminin a un

côté victime, les femmes à juste titre ne sont pas traitées comme les hom-mes. Mais ça c’est sur le terrain politique que ça doit être reglé. Pour ce festival c’était plutôt l’idée de regarder le positif, on montre des femmes qui créent, qui montrent ce qu’elles ont dans le ventre. Combien de personnes travaillent durant le festival ? Il y a à peu près une quarantaine de bénévoles, et une toute petite équipe pour l’organisation du festival.

Comment sélectionnez-vous les artistes qui se produiront ? Le choix se fait en fonction de l’actualité des artistes, après j’essaie de cons- truire une couleur par

LES CREATIVES le festival dedie aux femmes Né en 2005, le festival « Les créatives » n’a cessé de se développer et de devenir une référence dans le paysage musical genevois, par la diversité et l’authenticité des artistes proposés. Cyrille Schnyder-Masmejan, directrice du festival, nous a fait le plaisir de répondre à nos questions.

tsoirée, il n’y a que la première soirée avec Hindi Zahra et Coely qui sont dans une esthétique dif-férente, j’aime bien aussi amener les gens à décou-vrir d’autres choses. Que proposez-vous com-me activités en dehors des concerts ? Il y a de la danse, de l’humour, du théâtre, dans chaques salles il y a des choses différentes qui sont proposés, on a aussi des films de réalisatrices et ensuite des tables rondes. Il y a une table ronde sur la violence chez les femmes qui est un sujet très tabou et une autre table ronde sur l’excision.

Vos coups de cœur de cette année ? C’est toujours difficile,

les artistes qu’on a pro-grammé on les aime toutes bien, c’est un peu difficile de dire mais moi j’ai un gros coup de cœur pour Danitsa et pour Coely par ce que c’est des jeunes, elles ont entre 20 et 25 ans et je trouve qu’elles ont une person-nalité formidable, un culot formidable, elles sont dé-complexées. Ce sont des femmes de caractère.

En moyenne, combien de spectateurs accueillez-vous par année ? L’année dernière, le festival a compté 5000 participants.

Propos recueillis par

YORIS SCHMIDT

+ d’info : www.lescreatives.ch

MUSIQUE

8 URBANITY - NOVEMBRE 2015

© L

es C

réati

ves

Page 9: URBANITY 16 novembre 2015

Qu’est-ce qui t’a poussé à te lancer dans la musique pro-fessionnellement ? Les per-sonnes qui m’entourent m’ont poussées à aller jusqu’au bout de mes rêves. Le fait de travailler avec des profession-nels du monde de la musique comme Darryl Zeuja, Juxebox ou mon père Skankytone m’a donné l’envie de me consacrer à cent pour cent à la musique.

Quelles sont tes influences musicales ? Depuis mon plus jeune âge, des artistes comme Bob Marley, John Holt, Lauryn Hill, Erykah Badu, Michael Jackson, Prince et Beyoncé m’influencent beaucoup. Cela prendrait des heures à citer d’autres artistes aussi ta-lentueux, mais c’est princi-palement le reggae, la soul, la funk et le hip hop qui m’inspirent.

Tu as sorti ton EP Breakfast en avril. On remarque un mélange mu-sical très varié, avec des thèmes tout aussi variés. Quel est le message que tu souhaites faire passer avec ta musique ? C’est l’accomplissement de soi-même. Breakfast est un EP qui regroupe sept titres à la fois dynamiques et doux. Et c’est à travers ces morceaux que j’essaie de donner de la force à mes auditeurs pour les remplir d’énergie, éloigner les mauvaises ondes et réaliser leurs rêves. Je considère que la musique est le meilleur moyen théra-peutique pour se forger.

Danitsa ou l’aube d’une belle carrierePrésente sur la scène musicale genevoise depuis quelques années, Danitsa ne passe pas inaperçue. Son talent indiscutable et sa persévérance promettent une longue carrière à la jeune artiste. C’est à l’occasion du festival « Les Créatives » où elle sera sur scène le 14 novembre que Danitsa a eu la gentillesse de répondre à toutes nos questions.

A quand un album ?Je suis actuellement dans la préparation d’un deuxième projet, et on verra plus tard pour l’album. Je ne suis pas encore assez mûre musi-calement pour pouvoir en sortir un. Je suis encore à la recherche de moi-même et ce sont les différents projets sortis qui m’aideront à me guider vers l’album.

Quel regard portes-tu sur ton succès ? Le mot succès est un grand mot quand même. J’ai réussi à avoir un petit nom grâce au projet que j’ai sorti. Je suis donc reconnaissante d’être arrivée au stade où

je suis actuellement. Je n’ai que 20 ans, et j’ai pu faire plusieurs concerts en Suisse romande, en France et en Espagne. C’est magnifique! J’espère qu’un jour je pourrai faire une tournée mondiale, mais tout s’obtient avec la persévérance et le travail.

Propos recueillis par

YORIS SCHMIDT

+ d’info : DanitsaOfficiel

MUSIQUE

“le message que je souhaite faire passer par ma

musique est l’accomplissement de soi-meme”

DanitsaOfficiel

9URBANITY - NOVEMBRE 2015

© C

lotm

m

Page 10: URBANITY 16 novembre 2015

Qui es-tu ? Je suis passionné de tout, du coup j’aime créer des univers que ce soit dans la musi-que ou la déco (NDLR : il a entièrement décoré le bar le KRAKEN et l’ETABLI, rue de l’Ecole de Méde-cine). D’où te vient ce goût pour la musique ? Je pense que tout le monde aime la musique. C’est obligé, sinon on est mort. Comment en es-tu ar-rivé à mixer en public ? Quand on mixe, les gens se lâchent et je trouve ça cool. Et moi, j’aime donner du bonheur aux gens.

Tu produis aussi tes sons ? Je pense que c’est un parcours a priori obligatoire parce qu’en

passant tout le temps les tracks des autres, ça commence à nous titiller. Puis, au bout d’un moment, on se dit que l’on va peut-être s’y mettre aussi. Je pense qu’il n’y a rien de plus de jouissif de pouvoir jouer ses propres tracks et de voir les gens danser dessus. Depuis presque deux ans maintenant tu mixes seul. Comment ça se passe ? Très bien. Je n’aurais jamais imaginé que le fait d’être seul marche aussi bien. Je n’arrive pas à l’expliquer. J’ai des “fans” à mon niveau.

la foret un dj charismatique et petri de styleC’est une personnalité bien connue des nuits genevoises. Il parle peu et ne se prend pas la tête. C’est le premier surpris par son succès grandissant. Faute de pouvoir écouter sa musique, partageons avec lui un moment comme il les aime : « cool ».

Voilà pourquoi je me dis que ma musique ne doit pas être si mauvaise. Il doit y avoir un truc, mais je ne sais pas quoi. Une chose est sûre : mon booker Headfun/les Arts Minis contribue grande-ment à mon succès.

Qu’est-ce que tu en retires ? Je suis libre et je fais ce que je veux. C’est quand même plus agréable. Et je suis content d’avoir des « fans » réceptifs à ma musique.

Si je te disais que tu es quelqu’un d’humble, qui ne se prend pas la tête, tu répondrais quoi ?

J’ai toujours été comme ça. Je ne me prends pas la tête. Je pense que c’est mon caractère. Mon éducation ? Je ne pense pas, car mes parents se prennent la tête donc… (Rires).

Quelle est la ville qui t’inspire le plus, mis à part Genève ? Los Angeles évidemment, parce que les gens sont cool là-bas. Ils vivent au même rythme que moi.

Tes projets à venir ? J’ai un album qui se prépare. Il devrait sortir en février ou en mars.

LIFESTYLE

“Je ne me prends pas la tete. Je pense que c’est mon caractere”

10 URBANITY - NOVEMBRE 2015

© A

dria

no T

rusc

ello

Page 11: URBANITY 16 novembre 2015

Tu sors des mixtapes de temps en temps ou pas du tout ? Je n’aime pas sortir de mixtapes, parce que du coup je trouve qu’il n’y a plus de surprise en live. Le problème, c’est que si j’en joue une, ce sont les tracks qui me tiennent le plus à cœur sur le moment. Donc le gars qui va venir m’écouter va de nou-veau écouter ma mixtape.

Quels sont les DJ dont la carrière t’inspire le plus ? Je respecte et aime tous les parcours de DJ. Mais je pense que c’est Jay Kay (Jamiro-quai) qui m’inspire le plus.

Dans ta personnalité, le tatouage est assez présent, tu en portes sur une grande partie du corps, peux-tu nous en dire plus ? Ça rejoint un peu cette passion pour Los Angeles. Là-bas c’est quelque

chose que tout le monde a. Ce n’est pas pour ça que je l’ai fait. Mais je suis parti dans ces délires. Ici, je me sens un peu bizarre avec ces tatouages, mais là-bas je me sens moi-même. Comme je l’ai

déjà expliqué, je fais tout au feeling. Pour l’instant, je n’ai rien prévu, mais peut-être que dans une semaine j’aurai un nouveau tattoo sur moi.

Quel est ton plus grand souvenir en tant que DJ ? Je pense que cette année c’est le Paléo. J’y vais d’ailleurs depuis tout petit, mais jamais je n’aurais imaginé me retrouver là-bas, alors que je m’imaginais très bien me retrouver plus tard dans les plus grandes boîtes d’Ibiza.

Tu réagis comment si je te dis que tu es promis à un grand avenir et que ça va te dépasser ? Cool !

Propos recueillis par

SERGE M. SAMBA

+ d’info : La Forêt

11URBANITY - NOVEMBRE 2015

“je fais tout

au feeling. Pour

l’instant, je n’ai

rien prevu, mais

peut-etre que dans

une semaine j’en

aurai un nouveau

sur moi ” + d’info :

Phot

os: ©

Adr

iano

Tru

scel

lo

Page 12: URBANITY 16 novembre 2015

12 URBANITY - NOVEMBRE 2015

Que représente le cinéma suisse pour vous ? Toujours et continuel-lement un grand point d’interrogation, parce qu’il est mouvant, parce qu’il est multiple. Le cinéma suisse est plus riche que ce que l’on pense. Il faut aller cher-cher les auteurs qui parfois n’apparaissent pas d’eux-mêmes. Il faut vraiment avoir beaucoup de curiosité pour cette cinématogra-phie. C’est aussi une ciné-matographie qui est en lutte aujourd’hui, car dans un monde globalisé, avoir un cinéma national, c’est qua-siment un luxe. Les milieux de la culture sont souvent obligés - et particulière-ment dans le cinéma qui est un art qui coûte cher - de lutter encore et encore pour obtenir les moyens de pouvoir vivre et de mon-trer des œuvres suisses. Et c’est un des grands pro-blèmes du cinéma suisse

surtout après les votations de février. Il s’exporte moins facilement. Nos contrats avec l’Europe, les médias, etc., ont été cassés. Aujourd’hui, la diffusion de notre cinéma est devenue encore plus compliquée à cause notamment de la concurrence des Améri-cains et des Francais. La tâche du cinéma est donc complexe et puis c’est un point d’interrogation parce que son avenir demeure très incertain. Selon vous, quelle est la relation entre la ville de Genève et le cinéma ? Je pense qu’elle est assez fusionnelle. Genève est une ville de Cinéma. Elle a énormément d’écrans

FESTIVAL TOUS eCRANS ou l’image sous tous ses supportsEmmanuel Cuénod, directeur du Festival Tous Écrans qui aura lieu du 6 au 14 novembre à Genève, partage avec nous sa passion pour le cinéma, sa volonté de réunir tous les publics et la nécessité de s’adapter aux enjeux liés à l’ère numérique.

et de sièges par rapport à son nombre d’habitants. C’est donc une ville où les gens vont au cinéma, une ville où les gens aiment le cinéma. Et c’est aussi le centre de production audiovisuelle de la Suisse romande puisque la Radio télévision suisse romande a son centre principal à Ge-nève et que la plupart des sociétés de production qui travaillent avec la télévi-sion sont soit à Genève soit à Lausanne, mais plutôt à Genève. Elle reste donc pour le milieu profession-nel et pour le spectateur une ville de cinéma. Mais qu’est-ce que ça veut dire une ville de cinéma au 21ème siècle ? On peut se poser la question…

Quelle place occupe le festival au regard des nombreux festivals qui existent actuelle-ment ? Quel est le posi-tionnement du Festival Tous Ecrans ? C’est le festival où l’on montre à la fois le cinéma et le meilleur du cinéma, de la télévision et le meilleur de la télévision et toutes ces nouvelles manières de faire de l’image, de faire et de raconter des histoires à travers de la culture digi-tale. On peut appeler cela des transmedias, des films en réalité virtuelle. C’est le moment où on concentre l’ensemble de ces diffé-rentes activités et on essaie de vous montrer le meil-leur. Un espace pendant

CINEMA

“Geneve est une ville de Cinema. Elle a enormement d’ecrans

et de sieges par rapport a son nombre d’habitants”

12 URBANITY - NOVEMBRE 2015

© R

ebec

ca B

owri

ng

Page 13: URBANITY 16 novembre 2015

neuf jours de formidables panoramas du monde des images, en proposant aujourd’hui les nouvelles créations d’images comme les anciennes manières de faire des images.

Sous votre direction, quelles sont les orientations que vous avez voulu donner à ce festival ? Renforcer la série télévisée. On le voit très bien aujourd’hui en montrant des séries plus rares par exemple euro-péennes et pas uniquement des séries américaines. Avoir une programma-tion cinéma plus ample, plus ambi-tieuse. On a désormais de très grands noms du cinéma qui viennent au festival. Et puis conserver cette exper-tise que l’on a et que l’on a commencé à développer sur la culture digitale, la réalité virtuelle et les films immersifs et rajouter là-dessus un aspect un peu plus festif. Chaque soir, nous finissions en musique avec des DJ set. Nous souhaitons créer un espace urbain en proposant un festival de cinéma un peu à la façon d’un festival de mu-sique.

Selon vous, où sera le cinéma de de-main ? C’est bien la question que l’on se pose. On essaie de répondre avec cette nouvelle section que l’on appelle « territoire virtuel ». Sur le film tel que l’Oculus rift ou les lunettes Samsung qui nous permettent d’être vraiment au centre de l’action. Je ne dis pas que l’avenir est là, mais cela nous montre qu’il y a un avenir possible pour de nouvelles façons de raconter des his-toires avec de nouvelles images.

Par contre, quel sera l’avenir de la salle ? C’est une question que nous poserons dans notre Workflow cette année dans le programme profes-sionnel. Nous allons demander à des exploitants qu’ils nous disent com-ment ils voient leur avenir dans ce monde numérique où l’on a de plus en plus facilement accès aux films. Quelle va être la fonction de la salle demain ? Je me pose moi-même la question au point que j’ai eu besoin de la poser aux plus grands exploi-tants européens. Leurs représentants seront présents au festival et ils nous expliqueront leur vision pour l’avenir et leurs méthodes.

Vous souhaitez inclure les pro-fessionnels au sein du festival. Pouvez-vous nous en dire plus ? Un festival sans les professionnels, ce n’est pas un vrai festival à mon sens. Ils sont la chair de la création. Un festival doit être un peu comme

une église pour les professionnels, un lieu sanctifié. Pour nous, c’est extrêmement important de pouvoir retrouver ce contact très fort avec les gens qui font les films et ceux qui nous les confient, les gens qui font les séries et les gens qui nous confient ces séries, parce que sans eux nous n’avons pas d’activité.

Que comptez-vous faire découvrir au grand public ? Personnellement, j’ai tou-jours été déçu quand je suis allé dans les festivals qui se limitaient à être une série de projection. Je ne vois pas en effet en quoi il peut être intéressant d’aller dans un festival où il y aurait film après film dans la même salle. Un festival, cela doit être une expérience, des rencontres possibles avec des gens. Cela doit être des échanges, ça doit être de la culture ou peut-être aussi un endroit où l’on va rencontrer sa future femme. Je n’en sais rien (rires). Cela doit être un moment de fête et de joie autour de cette idée de l’image. On a vraiment envie que ce monde de l’image soit le monde le plus ouvert, le plus beau possible pour les gens qui viennent nous retrouver. Que puissent s’y croiser toutes les générations et les classes sociales confondues et que le temps d’un festival, à l’exemple d’un festival de musique comme le Paleo, elles puissent vivre et s’amuser ensemble. Cela me paraît déterminant.

Un mot de la fin ? The end.

Propos recueillis par

SERGE M. SAMBA

+ d’info : www.tous-ecrans.com

13URBANITY - NOVEMBRE 2015

“On a vraiment envie

que ce monde de

l’image soit le monde

le plus ouvert, le

plus beau possible

pour les gens qui

viennent nous

retrouver”

© R

ebec

ca B

owri

ng

Page 14: URBANITY 16 novembre 2015

Christophe Durand est un artiste de salon de coiffure et de maquillage de renom qui évolue dans le monde de la beauté et du luxe depuis près de 30 ans. En 2011, il fonde « Le Bal des Créa-teurs », un espace pluridisci-plinaire autour de la coiffure, l’art et la mode, au cœur du centre culturel de Genève. 18 personnes travaillent dans ce salon de coiffure pour exprimer leur passion, un espace pluriel ouvert aux tendances. Christophe Durand – hair designer et make-up artist de renom – nous ouvre les portes de ce lieu de rencontres et d’échanges entre les gens et les genres, avec comme moteur principal la décou-verte de talents dans le domaine de la photographie, du stylisme, de la vidéo, de la performance et de

la musique. En constante évolution, l’équipe puise sa force dans sa participation à des formations, des shoo-tings, ou encore des shows coiffure, pour être à l’écoute des tendances et acquérir de nouvelles compétences afin de répondre au mieux aux attentes de ses clients. Christophe Durand pourquoi ce retour aux sources aujourd’hui à Genève ? Pour revenir sur mon parcours et en essayant de faire court, durant 10 à 12 ans j’ai exercé à l’étranger en tant que directeur de créa-tion couleur tendance pour le groupe Chanel et plus

Le Bal des createurs

Interview de Christophe Durand, un mentor pour les createurs

spécialement pour Bour-geois. Je me suis également consacrer à des shootings et après différentes discus-sions avec mon agent, il m’avait conseillé de quitter Genève pour Paris pour plus de facilité dans mes activités professionnelles.

C’est en arrivant à nouveau ici que j’ai tout stoppé. Je voulais me consacrer, suite à toutes mes expériences professionnelles, à trans-mettre mon univers et mes expériences, c’est pour ça que ça s’appelle pas Chris-tophe Durand Towers mais le Bal des créateurs afin que le domaine artistique puisse

s’exprimer, apprendre, échanger et se peaufiner, entre les formations et le suivi de se métier.

Le bal des créateurs c’est quoi ? C’est un lieu tourné vers la beauté sur plusieurs axes, de l’intérieur avec le Bar ou on peut trouver des jus de fruits pres-sés, des bons vins, vers l’extérieur avec les mas-sages, l’esthétique, les soins, le maquillage, les cours, des formations de marque que nous ne trouvons pas par-tout, et un suivi personnalisé car nous avons une équipe spécialisée, Event, Mariage, Shooting.

FASHION

“Je voulais me consacrer a transmettre mon

univers et mes experiences professionnelles”

14 URBANITY - NOVEMBRE 2015

© D

roits

Rés

ervé

s

Page 15: URBANITY 16 novembre 2015

Notre point Fort : l ’écoute, le ser-vice, la technique, le suivi de la clientèle, et le Relooking avec une vision rapide de compréhension pour faire évoluer son image.

Pourquoi ouvrir sur Genève et pas une autre ville ? Car à Genève j’ai un noyau dur de connexions de gens que j’aime bien, j’ai une maison un petit cocon caché dans la montagne et j’aime Genève et surtout, je n’ai pas l’allemand. J’ai eu la chance de pouvoir casser 3 arcades et en faire un lieu qui me ressemble, et le coup de cœur est important dans un lieu il faut si sentir bien. Dans nos projets futurs nous avons de nombreux projets en évolution sur Genève et autres villes, que nous ne pouvons pas divulguer pour le moment.

Christophe Durant, 3 mots qui te décrivent ? Passion, intégrité, philanthropie

Que penses-tu de la mode en Suisse ? Elle est en super évolution, je trouve qu’il y a un manque de soutien financier, de structure, et qu’il faut faire attention à ce que tout ça ne s’évapore pas dans la nature, car il y a un vivier de talent qui est en train de se développer dans notre région, et nous, on le voit tous le temps car on est partenaire de mode suisse, donc je suis confiant. En Suisse, nous avons d’excellentes écoles Mode & Design pour tous ces créateurs.

Est-ce que pour toi un jeune créateur doit rester ou s’exporter ? Cela dépend de ce qu’il fait; si c’est de la création plutôt orientée vers la production il

faut obligatoirement pour cela qu’il s’exporte pour avoir un coût moins cher par rapport à la concurrence, par contre en tant que purement créateurs, ils peuvent très bien rester sur place et en vivre. J’en connais plein dans cette situation.

Tu te vois comment dans dix ans ou aimerais-tu être ? J’ai un égo calme et tranquille car j’ai déjà réalisé tout ce que je voulais faire, travailler pour des grands groupes, des stars, un magazine, monter une marque de cosmétique de A à Z et se fut une opportunité exceptionnelle, mais je préfère travailler avec des gens tintéressants, des no profile, for-mer et transmettre.

Créer une école j’adorerais avec un bon fond, pour moi ce serait un rêve.

Mais c’est trop loin par rapport à ce qui me reste à faire, par contre dans 5 ans j’aurai plus de facilité à parler; j’espère que mes petits auront fait leurs preuves et seront les jeunes prodiges de demain, et j’espère gérer plusieurs espaces en relation avec les projets que j’ai en ce moment.

Qu’est-ce que tu penses des personnes qui se plaignent de la conjoncture actuelle ? Je considère que la conjoncture est créative, ceux qui se plaignent sont des gens qui ne savent pas rebondir, il faut savoir sortir de sa zone de confort.

Avec ton emploi du temps de ministre est-ce que tu prends du temps pour toi ? Je fais beaucoup d’exercice physique, du sport dans la nature, et je prends du temps pour moi et les gens que j’aime, et mon couple, je prends aussi le temps de voyager pour moi. Et je consacre du temps à apprendre toujours car le jour où je n’apprends plus je vieillis.

Un conseil pour quelqu’un qui aime-erait se lancer ? S’accrocher. Ne pas écouter tout le monde. Structurer car je trouve que les jeunes sont déstructurés et partent dans tous les sens. Donner un axe et s’y tenir. TRAVAILLER je ne con-nais pas une personne qui réussisse sans travailler.

Qu’est-ce qui va se passer pour la fin d’année ? Nous approchons des fêtes de Noel et allons avoir un arbre géant sur le thème kitch avec différentes idées cadeaux tournées vers la beauté pour notre clientèle, des créateurs pour le marché de noël et quelques vernissages. Mais surtout c’est une période que nous consacrons à notre clientèle. Des événements divers, mais la rentrée janvier 2016 va être pleine de surprises, et on prépare également nos 5 ans d’anniversaire.

Propos recueillis par

LAURENCE SALLAZ

+ d’info : www.lebaldescreateurs.com

15URBANITY - NOVEMBRE 2015

“TRAVAILLER, je ne connais pas

une personne qui reussisse sans

travailler”

Phot

os: ©

Bal

des

Cré

ateu

rs

Page 16: URBANITY 16 novembre 2015

Après 20 ans de carrière à ton propre compte, toujours la même envie ? Oui, après toutes ces années, le maquil-lage et mon travail restent une passion. Je ne pourrais pas vivre sans pouvoir révéler la femme ou créer une image qui vende du rêve. Le ma-quillage peut transformer l’apparence d’une femme et augmenter sa confiance en elle. Avec quelques coups de pinceau et un peu de couleur, une femme peut rehausser sa beauté naturelle ou créer un look totalement nouveau. C’est véritablement magique ! Tu es une make up artist de renommée internatio-nale. Donnerais-tu un petit conseil pour celles et ceux qui veulent se lancer ? Je pense qu’il faut se remettre en question quotidiennement. Apprendre est une démarche indispen-

sable pour notre métier, de même que savoir ce qui se fait sur le marché, bien connaître son métier et les nouvelles techniques. Tenter des expériences, savoir se remettre en question sans jamais se prendre la tête et vivre de sa passion, ça n’a pas de prix. Travaillez et allez chercher vous-même votre bonheur, le travail ne viendra pas tout seul. Il faut oser aller de l’avant ! Tu as plusieurs cordes à ton arc. Tu es notamment manager de Dania GIO. Quelles sont les nouvelles à son sujet ? Nous sommes toujours sur son album pour les titres, elle vient de finir

LAURENCE SALLAZ 20 ans de carriere et toujours aussi genereuseMake up Artist, propriétaire d’un institut de beauté, agent artistique, RP ou encore journaliste, Laurence Sallaz est guidée par une conscience professionnelle qui la rend indispensable et incontournable à Genève ainsi qu’au niveau international.

une pub pour le passeport beauté, et va participer au Téléthon prochainement. Je suis fière de travailler avec cette personne, car c’est une bosseuse comme moi ! C’est important de croire en son artiste pour pouvoir veiller au mieux à ses intérêts.

Tu as la particularité de posséder aussi ta carte de presse. Peux-tu nous en dire plus ? J’écris des articles dans différents magazines. J’aime informer les gens dans le domaine de la mode et dans le domaine de la beauté. Je pense que l’information est impor-tante de nos jours, et si je peux aider à contribuer

un peu à faire connaître une marque ou un talent, j’aurai alors un sentiment d’accomplissement. Tes activités font de toi une observatrice privi-légiée du monde de la mode. Quelle place occupe Genève selon toi ? Je pense que Genève possède beaucoup de personnes de talent qui ne demandent qu’à éclore. Mais pour ça, il ne faudrait pas qu’on laisse échapper cette qualité, et qu’on les aide à avancer et à être fières d’être un créateur suisse. Il faudrait par exemple prendre du temps pour elles, en leur consacrant soit un article

LIFESTYLE

“Je pense que Geneve possede beaucoup de personnes

de talent qui ne demandent qu’a eclore”

16 URBANITY - NOVEMBRE 2015

© A

dria

no T

rusc

ello

Page 17: URBANITY 16 novembre 2015

soit en les mettant en avant de quelque façon que ce soit. Tout le monde sait que Genève n’est pas la capitale de la mode, mais grâce à notre diversité et à notre côté international, nous pouvons être des visionnaires.

Tu développes tes relations presse auprès de personnalités ou des entreprises. Comment es-tu arrivée à cette activité ? Depuis plusieurs années, j’aime rencontrer des gens, m’intéresser sincèrement à eux et essayer de faire passer leurs messages du mieux que je peux. En tout cas, les retours des personnalités ou des entreprises avec qui je travaille m’indiquent qu’elles aiment ma façon de communiquer. C’est cela qui me motive. On a tous besoin des uns et des autres pour avancer.

Quelle est ta motivation en fin de compte ? Une soif d’apprendre sans limites et une volonté de toujours essayer d’évoluer dans le bon sens. Je n’aime pas la routine, j’aime le challenge. La vie est un challenge chaque jour.

Tu es épouse, maman, make up art-ist, femme d’affaires, journaliste ... Quel est ton secret ? Où tires-tu ton énergie ? Ma famille, mes amies. J’essaie de m’entourer de personnes qui m’aident moralement et me soutiennent et ça, de nos jours, c’est très difficile. Avant tout mon leitmotive est ma passion. Le jour où je n’aurai plus de passion, il sera temps pour moi d’arrêter. Mais je suis humaine et parfois tout con-solider est très difficile..... Rien ne se fait tout seul : il faut essayer de provoquer sa chance.

Quand tu ne travailles pas, quels sont tes loisirs ? J’adore lire des livres de psychologie et les crimes véridiques en tous genres, et surtout j’adore sortir avec mes amis, ma famille, et danser. Ceci me permet d’évacuer le stress.

Quelle est ton actu pour les mois à venir ? Pour le début de l’année, je pense qu’il y aura pas mal d’actualités que je ne peux révéler pour le moment. Tout ce que je peux dire, c’est que ceci va faire du bruit.

Un mot de la fin pour nos lecteurs et nos lectrices ? ”La Mode n’est pas une obligation, elle est un art au service de chacun.”

Propos recueillis par

SERGE M. SAMBA

+ d’info : www.newsightevents.com

17URBANITY - NOVEMBRE 2015

“Une soif d’apprendre

sans limites et une

volonte de toujours

essayer d’evoluer

dans le bon sens.

Je n’aime pas la

routine, j’aime le

challenge”

Phot

os: ©

Dro

its R

éser

vés

Page 18: URBANITY 16 novembre 2015

Après 6 ans d’absence, Annie-Michèle et son agence reviennent sur la place de Genève avec une nouvelle philosophie et un programme de grande envergure basé sur le coaching et le manne-quinat.

Aujourd’hui, grâce à un médecin qui a cru en elle, elle a su rebondir et s’entourer de personnes qui l’aident à re-venir sur le devant de la scène.

Misant sur ses solides liens avec l’industrie, Annie-Michèle Dinga-Oté a mis sur pied une agence dont les maître mots sont maîtrise et professionnalisme. Avec passion et élégance, elle met aujourd’hui près de 20 ans de carrière au service de ses mannequins et clients : « Ce que j’aime le plus dans mon métier, c’est déceler des

joyaux du mannequinat et assister au succès des dif-férents projets de mes clients et partenaires. »

Régulièrement à la recherche de nouveaux visages, Annie-Michèle Models est une alliée essentielle pour les modèles en devenir. Après une fine analyse (potentiel, objectifs) et forte de sa parfaite connaissance de l’industrie, l’agence s’attèle à lancer judicieusement la carrière des mannequins débutants.

THE ACADEMY : 3 mois de formation pour maîtriser les bases théoriques et pratiques du métier avant de se lancer.

Annie-Michele Models Revelatrice de joyaux — Complice de vos succes

MODELES PRO : L’éthique professionnelle et le respect constituent les princi-pales valeurs de l’agence. Annie-Michèle Models accompagne la carrière de ses modèles de manière personnalisée, dans une perspective à long terme. Éditos mode, catalogues, campagnes publicitaires, défilés : Annie-Michèle Models s’engage à per-mettre à ses modèles de se réaliser pleinement.

SERVICES : Vous êtes designer, fabricant ou détaillant ? Vous êtes re-sponsable d’un magazine, d’une agence de publicité ou d’événementiel ? Vous êtes

producteur de vidéoclips ou de films ? L’agence s’engage à trouver les mannequins les mieux adaptés à cha-cun de vos projets. Annie-Michèle Models est un partenaire de travail fiable, proposant un haut niveau de services.

Quel est le petit plus de ton agence ?Une transmission de valeurs à travers la forma-tion. C’est une agence et une école. De plus, nous avons créé un atelier pour les ados, une mise en valeur de leur personne. J’ai toujours eu la vocation de prendre soin des ados et de transmettre.

BUSINESS

“L’ethique professionnelle et le respect

constituent les principales valeurs de l’agence”

18 URBANITY - NOVEMBRE 2015

© A

dria

no T

rusc

ello

© A

lain

Pas

ett o

Page 19: URBANITY 16 novembre 2015

5 départements au sein de notre agence:

Women Men Academy (école de mannequinat) Special Bookings (artistes, photographes, stylistes, maquilleurs, coiffeurs, etc.) Events

Que penses-tu des écoles et des agences en Suisse qui font payer ? Pour moi, on ne paie pas pour entrer dans une agence ou un casting. Quand on a un potentiel, on prend sur leurs premiers cachets. Mais j’ai 20 ans d’expérience et c’est une formation que je donne, ce n’est pas la même chose. J’ai actuellement une trentaine d’élèves, avec des groupes de maximum 6 personnes pour maintenir la qualité et pour les cours accélérés, 2 à 4 personnes.

Ça t’arrive de refuser des filles ou des garçons ou tu acceptes tous le monde ? Pour l’école de mannequin, je refuse des filles ou des garçons, car je dois être réaliste. Je ne peux prendre que des personnes qui cor-respondent aux critères que la mode recherche.

Par contre, pour les ateliers de l’image de soi et de mise en valeur des ados, ceux-ci sont ouverts à tout le monde, car énormément de ma-mans m’ont demandé de le faire.

Quel est le suivi après l’école de mannequin étant donné que la Suisse n’est pas une capitale de la mode ? J’ai 100 mannequins sur la Suisse qui sont dans l’école de man-nequins et qui sont automatiquement mis dans l’agence, en respectant les valeurs de l’agence, car c’est un travail à deux.

De plus, j’ouvre même un secteur pour les plus de 40 ans, pour mes anciennes mannequins de « Seven », car aujourd’hui il y a de plus en plus de demandes en Europe et pourquoi pas en Suisse.

Quels sont tes futurs projets ? Une succursale sur Monaco à partir du printemps 2016 et une sollicitation pour Dubaï où je vais aller en mars assister à une conférence et organiser un défilé.

La différence avec tes concurrents ? J’ai les autorisations légales de l’état, je connais bien le parcours des personnes et je suis très motivée. Je souhaite transmettre avant tout. En tant qu’ex-mannequin, je connais parfaitement le milieu, je sais de quoi je parle. Avec moi, les mannequins sont entre de bonnes mains. C’est important pour la suite.

Un dernier mot ? Je suis de retour et je compte bien montrer que je suis maintenant bien là. Et la mode pour moi, c’est une mission et une vocation qui va au-delà de la mode. J’ai un message à transmettre et non une recherche d’argent. Propos recueillis par

LAURENCE SALLAZ

+ d’info : www.anniemichelemodels.com

19URBANITY - NOVEMBRE 2015

“Je suis de retour et

je compte bien montrer

que je suis maintenant

bien la. Et la mode pour

moi, c’est une mission et

une vocation qui va

au-dela de la mode.

J’ai un message a

transmettre et non

une recherche d’argent”

© A

lain

Pas

etto

Phot

os: ©

Dro

its R

éser

vés

Page 20: URBANITY 16 novembre 2015

Miss et Mister suisse romande 2016 La grande finale approche le 28 novembre prochain a Palexpo

20 URBANITY - NOVEMBRE 2015

Ils sont actuellement 32 finalistes en lice pour les titres de Miss et Mister Suisse Romande 2016. Deux d’entres eux seront élus devant 1’200 personnes, et succèderont à Julie Aubry et Mattia Tondo, lors de la finale.

Phot

os: ©

Till

ate

Page 21: URBANITY 16 novembre 2015

Après une année de compétition, le samedi 28 novembre 2015, la finale de l’élection Miss et Mister Suisse Romande 2016 se déroulera à Palexpo. L’élection sera clôturée par une soirée dansante. Une soirée placée sur le chic, le glamour. Des mem-bres du jury dans le domaine des médias, la télévision et la mode éliront les nouveaux représentants.

Un concours de beauté est le canal le plus approprié pour avoir un impact ponctuel et régulier dans la vie des participants. Un événement qui se démarque des autres par la flexibilité de son programme, mais également par la mise en avant de la vie privée et professionnelle des candidats. Les grands gagnants ainsi que leurs dauphins/dauphines se devront de faire rayonner les valeurs et compétences acquises durant leur formation et de faire preuve d’initiative dans la promotion des bienfaits de l’événement. Les candidats devront se surpasser une dernière fois pour convaincre un jury trié sur le volet.

LAURENCE SALLAZ

+ d’info : www.missmister.ch

21URBANITY - NOVEMBRE 2015

Phot

os: ©

Till

ate

Page 22: URBANITY 16 novembre 2015

Küng Chelsea (JU-BE)

Boss Fatimé (VD)

Exquis Naomi (VD) Akrimi Ranya (VD)

Orlando Cinzia (NE) Capela Clarisse (GE) Völki Cristelle (GE)

Chioda Lara (VD) Michellod Mégane (VS) Perrin Melissa (VD)

Jornod Noémie (NE) Georges Pauline (FR)

Dunoyer Salomé (GE) Bürli Sarah (VD) Ulucinar Sibel (FR)

miss suisse romande candidates 2016

22 URBANITY - NOVEMBRE 2015

+ d’info : www.missmister.ch

Phot

os: ©

Jo S

imoe

s

Page 23: URBANITY 16 novembre 2015

Santos André (VD)

Meige Corentin (VD)

Hoyos Jose (VS)

Johner Sébastien (GE)

Kassongo Anthony (GE) Landry Bastien (VS) Kqiku Brilant (VS)

Pistocco David (VD) Fonseca Fabio (VD) Prencipe Hermes (GE)

Pahud Loïc (JU-BE) Filipe Nelson (FR) Villavicencio Omar (VD)

Sanchez Steve (GE) Vouardoux Thomas (VD) Mendes William (GE)

mister suisse romandecandidats 2016

23URBANITY - NOVEMBRE 2015

Personnic Yann (VD)

Phot

os: ©

Jo S

imoe

s

Page 24: URBANITY 16 novembre 2015