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URBANITY no.8 / décembre 2014 - janvier 2015

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Est-ce qu’on peut te qualifier de DJ Hip Hop ? Je suis un DJ, c'est tout, ça s'arrête là. Le Hip Hop, c'est d'où je viens, c'est ma base mais aujourd'hui, après 20 ans de carrière, je me consi-dère plus comme un DJ dans le vrai sens du terme : j’ai un style complet, universel, le plus large possible, techniquement comme musicalement.

Mais quel style musical préfères-tu manier ? Comme je l’ai dit, je viens du Hip Hop, c'est ce que je connais le mieux. Au fil des années, mes connais-sances musicales se sont élargies et maintenant je pense maîtriser une bonne partie des styles musicaux qui se jouent en club en ce moment.

Justement, que penses-tu de l'évo-lution du clubbing en Suisse ? Il y a quinze ou vingt ans, c'était vrai-ment : un DJ égale un style. Si tu vou-lais trois styles de musique différents dans une soirée, tu devais booker trois DJ. Aujourd’hui, un DJ peut se permet-tre de surfer sur trois ou quatre styles en une heure tout en gardant son pro-pre univers. C’est une évolution que je trouve vraiment intéressante.

Si tu avais une devise ou un slogan, ce serait quoi ? En tant qu’homme, je di-rais : « Reste toi-même ». En tant qu’ar-tiste : « La constance de ton travail t’a-mènera à la longévité ».

Tu as une réputation de DJ très « carré et sérieux »… c’est juste une image ou c’est la réalité ? J’essaie de faire mon travail du mieux que je peux. J’ai con-science de toute l’émotion que la mu-sique peut procurer et je pense que moi, je dois rester concentré pour que les gens puissent vraiment s’amuser. Il faut être sérieux quelque part, mais c’est vrai qu’il faut trouver un juste milieu. Au final, le plus important est d’être au service des gens.

« Il n’a pas tort. C'est vrai que c’est assez difficile de dépasser les frontières de sa propre ville. En ce qui concerne les DJ, je dirais que de nos jours, ils ont moins besoin de bouger parce qu’ils trouvent suffisamment de clubs et d’événements dans leur ville, ce qui n'était pas le cas avant. Quand j’ai commencé, s’il y avait une soirée Hip Hop à Lausanne, par exemple, tout le monde y allait ! La même chose avec la Suisse allemande : tout le monde allait à Zurich, dans les mêmes soirées. Maintenant, un DJ peut facilement avoir deux ou trois résidences dans sa ville. D’un côté, c’est bien, ça permet de jouer plus fréquemment. Mais c’est vrai que c’est un peu dommage. »

Comment gères-tu ta carrière de DJ professionnel ? Ça fait maintenant une quinzaine d'années que je ne fais que ça. La semaine je suis père de famille et le week-end je suis DJ. Et ça marche.

Tu as une playlist qui s’appelle « Be-hind the Groove » tu peux nous en dire plus ? Comme beaucoup de mor-ceaux Hip Hop ont été samplés, j’ai commencé à m’intéresser aux origi-naux et de fil en aiguille, je suis arrivé au Funk. Mes parents en écoutaient beaucoup à la maison et j’ai baigné dedans. Pour moi, c’est la base du mouvement. Aujourd’hui, toutes les prod sonnent un peu pareil et on sent bien l’influence funky, notamment grâce à des artistes comme Pharell Williams ou Timbaland.

Parle-nous de tes projets pour 2015. Avant tout, j’ai mes priorités en tant que père de famille qui sont pour moi les plus importantes. Donc, je travaille à mon rythme au niveau des booking, et si je sors des mixtapes, c’est pour me faire plaisir avant tout. Pour 2015, je dirais que j’envisage surtout me mettre sérieusement à la production.

Un message pour la future génération de DJ ? Pour tous les jeunes qui veulent devenir DJ, je dirais : faites-le avec le cœur et sérieusement, sans trop vous prendre la tête quand même.

www.djker.ch

Photos : Steve SC Contaldi/www.chok.ch

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Photos : Michael T. Nyembo/Eye Attraction Photography

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Safi Martin Yé est une artiste accomplie ! Formée au théâtre, à la danse et au chant, la belle a plus d’une corde à son arc. Comédienne de profession, elle sera le visage et la voix du concours. C’est elle qui ouvrira officiellement la compétition lors de la grande soirée de lance-ment, en janvier prochain, et qui dévoilera le nom de la gagnante à l’issue des quatre mois de compétition.

www.comedien.ch

Michael T. Nyembo, est un photographe free-lance, passionné et créatif, comme on les aime. L’art et la mode sont ses univers de prédi-lection. De janvier à mai, il mettra son talent et son inventivité au service des candidates du concours Sunglassezz Charisma, afin de mettre en lumière leurs personnalités charismatiques !

www.eyeattractionphotography.com ©

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Séduites par le concept « Charisma », près de 50 jeunes femmes provenant du Grand Genève,

du canton de Vaud, de Fribourg ou encore de Zurich se sont présentées au casting organisé par Sunglassezz.

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IPAC DESIGN GENEVE est une école de design et de communication qui applique un savoir-faire pédagogique associant apprentissage des fonda-mentaux et immersion professionnelle. Au plus juste des attentes du marché du travail et des besoins d’innovations, l’école se donne les moyens de réunir les meilleurs professionnels pour des étudiants ambitieux et volontaires. Sa philosophie de l’apprentissage quali-tatif et quantitatif qui préserve la dimension humaine permet à chacun de construire sa propre identité créa-tive, avec son histoire, ses besoins, ses émotions et ses rêves d’avenir. En sa qualité de partenaire principal du concours Sunglassezz Charisma, l’IPAC DESIGN GENEVE apportera aux candi-dates des conseils créatifs et novateurs en matière de communication.

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Parce que toutes les femmes sont uniques et exceptionnelles Lipstick Events élabore des événements qui leur sont entièrement dédiés. Anniversaire, enterrement de vie de jeune fille, baby shower… Lipstick Events a la réponse parfaite à toutes vos envies de fêtes et propose des rendez-vous réguliers sous la forme de brunchs ou d’after-work strictement réservés aux femmes. Ce concept aussi original que séduisant part d’une envie simple de se retrouver entre filles pour échanger, papoter ou gossiper tout en se faisant dorloter. Lors des différents évènements, Leila est entourée de professionnelles passionnées et acti-ves dans des domaines variés afin d’offrir aux participantes un large choix d’activités et de prestations lifestyle. Les Lipstick Brunch et After-work sont organisés tous les deux mois dans différents restaurants et bars genevois. A faire absolument !

www.ipac-design.ch

www.lipstickevents.ch

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Pourquoi « Gradur » ? J’aimais bien le sport à l’époque, donc on m’appelait Gradur. J’ai gardé ce surnom depuis, tout simplement.

Quel est le concept du Sheguey Squad ? Sheguey Squad c’était mon équipe à la base. C’est tous les mecs qui m’entourent. Maintenant c’est tout un concept, avec pour l’instant des t-shirts et bientôt un label.

Quand tu as commencé les freestyles Sheguey sur Youtube, tu t’attendais à un tel succès ? Non, c’était plus pour m’amuser avec mes potes. J’ai fait un son, j’ai pris du plaisir, j’en ai fait un deuxième, un troisième et ça a monté.

Ta dernière mixtape, « ShegueyVara », comprend 45 titres. Pourquoi l’avoir proposé gratuitement au public ? Par ce que je préparais l’album juste après et il ne faut pas être égoïste ! Les américains offrent des mixtapes gratuites tout le temps. Il n’y a pas que l’argent. C’est avant tout grâce à mon public que je suis là donc c’était une manière de le remercier. C’était aussi une manière de faire connaître les mecs du 59 et d’un peu partout. Je voulais leur donner une opportunité d’avoir une petite visibilité. Je veux faire profiter mes potes de mon buzz, entre guillemets.

Tu vas donc prochainement sortir ton premier album : « L’homme au bob ». As-tu prévu des featurings ? Oui, il y a Niro avec qui j’ai fait un gros son. Il y a aussi Lacrim, Alonzo, Chief Keef, et plein d’autres encore.

On a pu voir ton nouveau clip « Terrasser » sur Youtube que tu as tourné à Chicago. Pourquoi cette ville ? J’aime bien ce qui se fait à Chicago. Et j’avais envie d’y aller aussi parce que personne ne l’avait fait avant. Je me suis dit qu’au lieu d’aller là où tout le monde va on allait plutôt choisir Chicago, dans le ghetto. Ça c’est bien passé. Un bon clip et des bonnes connexions. D’ailleurs il y a un autre clip tourné à Chicago qui sortira bientôt.

Aujourd’hui tu es encore militaire, si le succès continue, comptes-tu arrêter ta carrière au sein de l’armée française ? Oui, je l’envisage, mais on va voir ce que ça va donner. Je pense que c’est un peu difficile de faire les deux, c’est deux trains de vie complètement différents.

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Yoris

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www.shegueysquaad.com www.facebook.com/Gradurog www.twitter.com/gradidur

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C’est mon troisième showcase en Suisse. Je trouve que c’est un public qui donne de l’amour, ça fait vraiment plaisir de venir ici. Ils aiment le rap et c’est un pays francophone donc c’est la maison ! Je sens que les gens sont contents de me voir donc moi aussi je suis content d’être là et j’espère revenir. Alors une grosse force au public Suisse qui me soutient. On est ensemble !

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www.modart-agency.com

Adil Bouarbi est chorégraphe et styliste. A la tête de l’agence Mod’Art, il mêle avec habileté et pertinence l’art et la mode.

Photos : Michael T. Nyembo/ EyeAttraction Photography

Informations générales | Publicité | Rédaction

[email protected]

URBANITY Ch. du Moulin 17, Sézenove CH-1233 Bernex

Facebook.com/UrbanitySwiss

Adil Bouarbi (Directeur artistique) et Philippe Houdebert (Agent & Project Manager)

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MIRR`ORMIRR`OR

EZGIEZGI

3 NEW SINGLEsDEC 2014

Disponible sur toutes les plateformes numériques

Christmas release

[email protected]

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