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ommunauté ! Il m’arrive parfois de voir poindre un sourire moqueur sur le visage de mon interlocuteur - ou de mon interlocutrice - quand je leur dis que je me rends à la Communauté. C’est que, pour le commun des mortels, communauté évoque encore une société religieuse soumise à une règle commune... d’où le sourire. Et pourtant, consultez votre petit Larousse, communauté est un mot noble et riche de sens.... ; à la déjà ancienne communauté urbaine, le législateur n’a-t-il pas ajouté récemment communauté d’agglomération et communauté de communes ? Ces dernières ont succédé aux Districts esseulés dans le dictionnaire alors que Communauté peut profiter de la grande famille des dérivés de commun et en particulier de l’adjectif communautaire. Ainsi, nous sommes des élus communautaires, nous siégeons en Conseil Communautaire, la voirie peut être communautaire, une réalisation doit être d’intérêt communautaire et la Communauté dispose évidemment d’un budget communautaire. Mais la Communauté ne serait pas performante - terme très actuel - si elle n’était animée par ce qui est vital pour elle : l’esprit communautaire. Faire cohabiter l’esprit communal et l’intérêt communal pour lequel nous avons été élus en 2001 n’est pas chose aisée. Pourtant force est de constater et de s’en réjouir - que la confrontation aux difficultés qu’engendre l’exercice des compétences transférées fait progresser chez vos élus communautaires un équilibre appréciable entre le “communal” et le “communautaire”. Equilibre, complémentarité, indissociabilité qu’il faut préserver. Qu’advient-il de l’intercommunalité dans tout cela ? en particulier de la réunion en une seule des deux Communautés - les Deux Rives et Val d’Amboise - qui fractionnent de manière incohérente et irraisonnable notre territoire. Certes, les progrès sont lents, mais les réunions de travail en commun sur des sujets tels que les problèmes liés à la petite enfance, l’adoption, pour des raisons financières de la compétence OM (Ordures Ménagères), la réflexion sur ce que pourrait être le transfert ou la prise de compétence des équipements piscines ne peuvent qu’avoir des effets bénéfiques pour un rapprochement espéré. Pierre Bordier, Président MOT DU PRÉSIDENT M A I 2 0 0 4 - N U M É R O 6 ( 1 MAGAZINE DE LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES VAL D’AMBOISE Sommaire C Val d’Amboise au fil des Conseils ................ p.2 Dossier spécial “Paroles d’entreprises“ ..... p.4 Réalisations communautaires ................. p.7 Suppléments : A la découverte de nos communes Cangey et Pocé-sur-Cisse Budgets 2004 /Agenda

VAI_06_WEB

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ommunauté ! Il m’arrive parfois de voir poindre un sourire moqueur sur

le visage de mon interlocuteur - ou de mon interlocutrice - quand je leur

dis que je me rends à la Communauté.

C’est que, pour le commun des mortels, communauté évoque encore une société

religieuse soumise à une règle commune... d’où le sourire. Et pourtant, consultez

votre petit Larousse, communauté est un mot noble et riche de sens.... ; à la déjà

ancienne communauté urbaine, le législateur n’a-t-il pas ajouté récemment

communauté d’agglomération et communauté de communes ?

Ces dernières ont succédé aux Districts esseulés dans le dictionnaire alors que

Communauté peut profiter de la grande famille des dérivés de commun et en

particulier de l’adjectif communautaire.

Ainsi, nous sommes des élus communautaires, nous siégeons en Conseil

Communautaire, la voirie peut être communautaire, une réalisation doit être

d’intérêt communautaire et la Communauté dispose évidemment d’un budget

communautaire.

Mais la Communauté ne serait pas performante - terme très actuel - si elle

n’était animée par ce qui est vital pour elle : l’esprit communautaire. Faire

cohabiter l’esprit communal et l’intérêt communal pour lequel nous avons été

élus en 2001 n’est pas chose aisée.

Pourtant force est de constater et de s’en réjouir - que la confrontation aux

difficultés qu’engendre l’exercice des compétences transférées fait progresser chez

vos élus communautaires un équilibre appréciable entre le “communal” et le

“communautaire”. Equilibre, complémentarité, indissociabilité qu’il faut

préserver.

Qu’advient-il de l’intercommunalité dans tout cela ? en particulier de la réunion

en une seule des deux Communautés - les Deux Rives et Val d’Amboise - qui

fractionnent de manière incohérente et irraisonnable notre territoire. Certes, les

progrès sont lents, mais les réunions de travail en commun sur des sujets tels que

les problèmes liés à la petite enfance, l’adoption, pour des raisons financières de

la compétence OM (Ordures Ménagères), la réflexion sur ce que pourrait être le

transfert ou la prise de compétence des équipements piscines ne peuvent qu’avoir

des effets bénéfiques pour un rapprochement espéré.

Pierre Bordier, Président

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M A G A Z I N E D E L A C O M M U N A U T É D E C O M M U N E S V A L D ’ A M B O I S E

SommaireCVal d’Amboise au fil des Conseils ................ p.2

Dossier spécial “Paroles d’entreprises“ ..... p.4

Réalisations communautaires ................. p.7

Suppléments :

A la découverte de nos communes Cangey et Pocé-sur-Cisse

Budgets 2004 /Agenda

➲ Conseil du 18 décembre :

Assainissement - Actualisation des tarifs…

… DE RACCORDEMENT

AU RÉSEAU COLLECTIF :

Pour les particuliers, les branchementsen tranche et hors trancheseront désormais facturésau coût de revient réel. Lespromoteurs et lotisseursdemeurent soumis à unefacturation forfaitaire.

... DE LA REDEVANCE

D’ASSAINISSEMENT

COLLECTIF :

Le réseau de collecte necesse de s’étendre ; pourréaliser les investisse-ments indispensables aurespect de la réglementa-tion et du schéma direc-teur d’assainissement, letaux de la redevance 2004est fixé à 1,784 €/m3

d’eau potable consommée.

Le rapport annuel sur “le prix et laq u a l i t é d u s e r v i c e d e l ’ a s s a i -nissement” est consultable dans lesneuf mairies de la Communauté deCommunes.

La ville d’Amboise ayant modifié sareprésentation au sein du Conseil dela Communauté de Communes Vald’Amboise, de nouveaux déléguéscommunautaires sont désignéspour siéger :

AU SEIN DU CONSEIL D’ADMINISTRA-

TION DE L’OFFICE DE TOURISME VAL

D’AMBOISE : Cosette Cadiot, RenéCarreterro, Isabelle Gaudron, LouisGuingnier, Dany Tournier, ChristianVerseil.

AU SE IN DE L’ÉCOLE DE MUSIQUE

D’AMBOISE : Louis Guingnier et DanyTournier (délégués titulaires), CosetteCadiot et Daniel Duran (déléguéssuppléants).

Le Conseil vote l’acquisition d’unbâtiment à usage industriel et debureaux sur la ZA de la Boitardière(2 680 m2 d’ateliers et 835 m2 debureaux), pour répondre aux besoinslocatifs. Ce bâtiment est divisible enlots selon les demandes.

Pour installer le centre d’exploitationdu Service Territorial d’AménagementNord Est (ex DDE), Val d’Amboisevend au Conseil Général un terrainde 12 000 m2 sur la Boitardière, ruede la Musse.

2 )

au fil des conseilsau fil

des conseils

R A P P E L :

■ le compte rendu des séances duConseil Communautaire est affiché dans chacune de vos mairies ;

■ le Conseil siège au centre socio-culturel de Nazelles-Négron(avenue des Courvoyeurs), lesséances sont publiques.

■ Le prochain Conseil se tiendra lejeudi 13 mai 2004, à 18h00. L’ordre dujour sera affiché dans vos communes,et diffusé dans votre quotidien local.

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Cette rubrique vous

présente les principaux

sujets traités au cours

des Conseils.

➲ Conseil du 29 janvier :

Le débat d’orientation budgétaire adégagé les principaux projets com-munautaires.L’accent est mis sur l’économie : créa-tion de la ZAC Saint-Maurice, extensionde la Zone d’Activité de la Boitardière(cf. la lettre Val d’Amboise n°3, mars2004), soutien aux commerces.Un programme pluriannuel d’entretiendes voiries communautaires est établi.L’extension de la crèche est prévuepour les enfants.

Le réseau d’assainissement collectifd e N o i z a y va ê t re gé ré pa r l aCommunauté de Communes Vald’Amboise. Les Noizéens raccordés auréseau verront leur fac-ture d’eau diminuerde 0,92 €/m3.

Une étude diri-gée par leS A T E S Epermettrade faire undiagnosticde toutes

les installations d’assainissement indivi-duel sur la Communauté de Communes(1 440 foyers).

Les travaux de raccordement auréseau d’assainissement collectif

doivent être contrôlés parl e s t e c h n i c i e n s d e V a ld ’ A m b o i s e “ t r a n c h é eouverte”, avant autorisationde rejet des eaux usées. Si cecontrôle ne peut être effec-tué, le passage d’une caméravidéo sera facturé au péti-tionnaire.

➲ Conseil du 25 mars :

Le taux de la Taxe ProfessionnelleUnique sur Val d’Amboise demeurestable à 11,50 %. Il est rappelé queles entreprises déjà installées sur Vald’Amboise sont soumises au mécanis-me de lissage des taux qui s’étalerajusqu’en 2011.

Le Conseil alloue aux associations

EN MATIÈRE CULTURELLE :

- 60 € /disc ip l ine/élève de Vald’Amboise/trimestre pour les écoles demusique de Limeray, Nazelles-Négron,Pontlevoy, Reugny et Vernou ;- 88 700 € pour l’école de musiqued’Amboise ;- 1 000 € pour la mise en place declasses d’orchestre.

EN MATIÈRE ÉCONOMIQUE :

- 3 800 € à l ’Assoc ia t ion desCommerçants d’Amboise et de saRégion pour le lancement d’une cartede fidélité intercommunale ;- 380 € à la Mission Locale pour l’orga-

nisation des 3ième Rencontres Métiers-Formations d’Amboise.

Acquisitions immobilières en Zonesd’Activité :

- SUR LA BOITARDIÈRE, acquisitiond’une maison d’habitation située dansle périmètre Z2 de la société Arch(275 000 €). Cette réserve foncièrese trouve à proximité de l’éventueléchangeur à construire pour unemeilleure desserte de la Zone.

- SUR LA ZONE SAINT-MAURICE, acquisi-

tion d’une maison d’habitation à proxi-mité du passage sous la voie ferréepour un montant de 206 000 € .Cette opération est réalisée dans lecadre de la réhabilitation de cetteZone d’Activité.

L’entreprise de Maçonnerie MickaëlMarchand a été créée en 1999. Enconstant développement, forte aujour-d’hui de 8 emplois (plus 2 apprentis etle gérant), elle projette de s’installersur la Zone d’Activité de la Boitardièree n c o n s t r u i s a n t u n b â t i m e n t

(bureaux + stockage) de 800 m2. Cetteopération, d’un budget global de300 000 €, doit conduire en 3 ans à lacréation de 3 emplois temps plein. Vald’Amboise a décidé d’apporter une aideau crédit-bail d’un montant de 22 875 €.

A l ’ é t r o i t a u p i e d d u c h â t e a ud’Amboise, l’entreprise de plombe-rie - chauffage - électricité TLE (exentreprise Guillot) va s’installer sur laBoitardière. Ce déménagement per-mettra à l’entreprise de poursuivre sondéveloppement et de procéder à lacréation de 2 nouveaux emplois tempsplein. Le Conseil a approuvé la vented’un terrain d’environ 3 000 m2 chemindu Roi, ainsi qu’une aide au crédit-baild’un montant maximal de 22 875 €.

Ventes de terrains Zone d’Activité dela Boitadière :

- 4 700 m2 au groupe Bleu Blanc, spé-cialisé dans la location de matériels detravaux publics à des professionnels ;- 1 900 m2 environ à Monsieur Foulon,en vu de créer un garage automobile.

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Extension de la Zone d’Activité de la Boitardière Création de la ZAC Saint-Maurice

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“Paroles d’entreprises”

Historique et parcours de création de la société CBLS-BEAUFORT

CBLS - BEAUFORT a été constituée ennovembre 2001 pour reprendre C.E.B.A(fondée par André Cavaletto en 1987).La première année a été consacrée àrestructurer la société en revoyant lapolitique d’achats, les modes et coûtsde fabrication, et en mettant en placedes outils de contrôle de qualité.

La deuxième année a vu le début dudéveloppement de nouveaux produitstels que sacs et cabas en toile et cuir.L’amélioration du niveau de qualitécommande après commande a per-mis à l’entreprise d’accéder progressi-vement aux clients du marché du luxe.En ce début de troisième année, les

efforts ont plus particulièrement étéorientés vers la formation permanenteinterne de l’ensemble du personnel, etla réalisation de multiples prototypespour les principaux acteurs du mar-ché du luxe, seul segment de marchéjustifiant encore une production enFrance, dans notre secteur d’activité.Par ailleurs, notre propre collection,complètement refondue, bénéficied’un succès d’estime plus qu’encoura-geant, puisque nos ventes directesprogressent de façon constantedepuis leur mise en place.Au cours du dernier trimestre 2003, cetravail de fond de l’entreprise a étérécompensé à deux reprises : parMonsieur Dutreil, secrétaire d’Etat auxPME (prix “pour mieux entreprendre”remis à trois lauréats du département) ;en tant que lauréate du concours“Graine de Talent” organisé par laChambre de Métiers d’Indre-et-Loire.

2004 devrait voir l’accroissement d’aumoins 50% de nos parts de marchétant auprès de nos “clients marques”que de nos revendeurs, en fonction dudynamisme de la reprise économique.En effet, trois importants contratsremportés depuis la fin 2003 avecdes leaders de l’industrie du luxe, ontnécessité l’embauche, pour l’instanttemporaire, d’une douzaine de per-sonnes, soit l’équivalent de dix per-sonnes à temps plein.Une partie de ces personnes, for-mées par nos soins au cousu main,travaille à domicile.

Pour consolider ce développement, ilest nécessaire d’investir : dans denouveaux outils ; toujours plus dans

la formation afin de progresser ensavoir-faire ; à moyen terme, dans denouveaux locaux qui nous permet-tront d’augmenter nos capacités deproduction, d’améliorer nos condi-tions de travail et l’accueil de nosdonneurs d’ordre, et enfin de déve-lopper nos ventes àl’usine qui génèrentun complément dechiffre d’affaires trèssignificatif.En effet, le taux defréquentation aug-m e n t e d e f a ç o nimpor tante d’unev e n t e à l ’ a u t r e(chaque 1er samedide ju i l l e t e t dedécembre) en même temps quenotre voisin Lestra Sport.Environ deux mille personnes sontvenues bénéficier des prix exception-nels pratiqués lors de la dernière édition.

Renseignements complémentaires

Activité : l’entreprise emploie actuel-lement 24 salariés, dont 10 à domi-cile. Le Chiffre d’Affaires en 2004devrait avoisiner 1M€. CBLS exporteà ce jour directement environ 5 % desa production ; on peut néanmoinsestimer que ses donneurs d’ordresen exportent environ 30 %.

Initialement, la fabrication de cein-tures représentait la totalité de l’acti-vité ; aujourd’hui, elle ne représente(en pourcentage) que 50 % de celle-ci, l’activité s’étant diversifiée vers lafabrication d’articles de maroquinerie(sacs et différents accessoires).

Type de clientèle : maroquiniersdétaillants, marques de maroquinerie,créateurs et maison de couture.

CBLS-BeaufortLes Poujeaux - Nazelles-Négron

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La société Outillage Progress a étérachetée par Michel Brédif en mars2001.

Quelques chiffres clés :

Nombre de salariés : 48 ; Chiffre d’affaires 2003 : 3,1 M€.

Notre activité :

Notre société est spécialisée dans lafonderie sous pression des alliagesde zinc (zamak). Le principe de pro-duction est le suivant : ce métal nonferreux nommé “zamak” est porté en

fusion à 420°C, puis injecté dans desmoules à l’aide d’une presse à injec-tion hydraulique.

En interne, les activités de l’entrepri-se sont les suivantes : fonderie (injec-tion du zamak), ébavurage (polissagedes pièces à l’aide d’abrasifs), et usi-nage (reprise des pièces).

Nous sous-traitons d’autres opéra-tions, également nécessaires à notreactivité auprès de moulistes (réalisa-t ion des out i l lages : moules etempreintes), ou pour le traitement desurfaces (finition des pièces en nicke-lage, laitonnage, chromatation, ...).

Nos marchés :

Nous réalisons les 2/3 de notre acti-vité comme sous-traitant industrielpour les grands groupes dans denombreux domaines : marchés del’air, eau, gaz, transport, hydraulique,électricité... Dans ce domaine, ledéveloppement d’Outillage Progresspasse avant tout par la production depièces techniques, en peti te etmoyenne séries.

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Ets DumasNoizaySuite à la décentralisation, M. GeorgesDumas, fondateur de la société, a quit-té la région parisienne en 1968 pourvenir installer ses ateliers dans la Zoned’Activité de Noizay. L’actuel PDG,M. Pascal Plombin, préside aux desti-nées des Ets Dumas depuis 1985.Dumas s.a est une entreprise de souf-flage de verre de 18 personnes géné-rant un Chiffre d’Affaires de 1,1 M€. L’entreprise est spécialisée dans lafabrication de verrerie et de matérielpour les laboratoires. Divers appareils,qui vont du simple tube à essai jusqu’àl’appareil à distiller ultra sophistiqué,en passant par le tube laser et le ther-momètre, sont fabriqués dans les ate-liers par des professionnels qui met-tent en œuvre leurs compétencesdans des métiers variés : le soufflagedu verre, le rodage, le lestage, la gra-vure, la thermométrie.

La matière première est constituée pardes tubes de verre de différents dia-mètres (de 4 mm à 250 mm) que les

souffleurs transforment par la coupe,l’étirage, la soudure, le soufflage. Lafonte du verre s’effectue à l’aide dechalumeaux fonctionnant au gaz et àl’oxygène.Recruter des professionnels dans unmétier aussi peu répandu que le souf-flage de verre est un problème majeurpour l’entreprise qui, pour compenser,a mis en place une politiquede formation en interne.

L’activité couvre des domainesmultiples tels que :- l’agro-alimentaire, et plusspécialement la laiterie et l’œnologie,- l’industrie,- l’enseignement et la recherche,- le médical et le paramédical,- la décoration.

Le secteur laitier qui représente 40 %du C.A. est commercialisé par des dis-tributeurs spécialisés, leaders dansl’agro-alimentaire. Les autres secteursde production sont diffusés à la foispar des distributeurs répartis au niveaunational mais aussi par une distributiondirecte au niveau local. L’activité à l’ex-

port représente 3 % du C.A et se dirigeprincipalement vers l’Espagne, leMaroc, l’Angleterre et le Canada.

Des projets pour l’avenir ?

Bien sûr, l’entreprise en a :Le repositionnement dans l’œnologiepar l’intermédiaire de “BTB”, filiale à100% de Dumas ; l’accroissement de la

part export ; la participationaux salons professionnels.

Ces projets passent par une phased’agrandissement des locaux et del’entreprise, soumise aux contraintesliées à la zone inondable.

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Outillage ProgressLes Sables - Nazelles-Négron

6 )

Nos produits propres représentent1/3 de notre activité ; il s’agit d’ar-t ic les de quinca i l ler ie haut degamme. Ces différents articles sontachetés par des grossistes en quin-caillerie. Notre développement passeici par l’innovation technique appor-tée à ces produits.

Depuis mars 2003, l ’acquisit iond’une nouvelle activité nous permetd’être présent sur le marché destêtes de bouchons de Cognac etd’Armagnac en zamak.

Export :

Nous réalisons 20% de notre chiffred’affaires à l ’expor t . Ce marché

représente de grandesperspect ives d’avenirpour le développementde notre entreprise. Lesrégions concernées sont :l’Europe, le Canada et lesEtats-Unis d’Amérique.

Nos projets immobiliers :

Ils consistent en l’acquisi-tion d’un nouveau siteindustriel de 1 300 m2

ainsi que l’extension de 1 200 m2 denotre usine actuelle.

En terme de positionnement sur lemarché, Outillage Progress ambition-

ne de devenir un acteur incontour-nable de la fonderie zamak pour lapièce hautement technique, en pour-suivant le développement de sonactivité par une croissance de l’ordrede 15% par an.

Fondée en 1994, la société Yvelinoximplantée à l’origine dans les Yvelines,a délocalisé son unité de productionen Indre-et-Loire en août 1995.L’effectif de la société était alors de18 personnes.

La vocation de la société est de fabri-quer du matériel inox spécial et surmesure pour les cuisines profession-nelles. Le matériel est distribué pardes installateurs revendeurs et lagrande distribution : le groupe Agapes

(Auchan, Pizza Paï), legroupe Métro (sonprincipal client), etc.Son activité de tôleriepeinte l’a amené à tra-vailler avec la sociétéSepra pour laquelle Yvelinox réalisedes habillages de magasins tels queles Relais H.

L’année 2001 voit les projets de lasociété Yvelinox se concrétiser par laconstruction d’un nouvel atelier d’envi-

ron 2 000 m2. Cette opération était laréponse indispensable au manque deplace dû à l’accroissement de sonactivité ; elle permet à la société derépondre aux attentes de ses clients.En constante évolution, l’entreprises’est dotée d’une poinçonneuse àcommande numérique pour faire faceà la concurrence.L’année 2003 est marquée par uninvestissement de plus de 480 000 €

pour l’acquisition d’une machine àdécoupe laser automatisée.En 2004, ce nouvel équipement doitouvrir des perspectives d’évolutionsur un marché nouveau pour la socié-té : celui de la sous-traitance. En effet,

l a mach ine à découpelaser, outre l’inox, peut tra-vailler d’autres matièrestelles que l’acier ou le plexi,et offrir ainsi aux entre-prises de la région un servi-ce de qualité.

L’effectif global de la sociétéest aujourd’hui de 32 per-

sonnes, dont 4 en région parisienne,dans un établissement secondairesitué dans les Yvelines. Le Chiffred’Affaires de l’entreprise a dépassé l’andernier 2,8 M€.Cette entreprise familiale est dirigéedepuis l’origine par Yves Fournier.

Yvelinox La Boitardière - Amboise-Chargé

DossierspécialDossier

spécialM

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Réalisation communautaireRéalisation

communautaire

DEPENSESLOCAUX D’ACTIVITE

Quelles sont les incidences de la présence d’Arch sur la Boitardière ?

Parmi les produits stockés par Arch,deux sont classés potentiellement dan-gereux pour la santé et/ou l’environne-ment : l’hypochlorite de calcium (site 1)et le dichloroisocyanurate de sodium(site 2) ; ces produits induisent le “clas-sement Séveso” de l’entreprise Arch.

Dans le plan d’occupation des solsd’Amboise (20 octobre 2000), unepar t ie des te r ra ins de l a Zoned’Activité de la Boitardière était soumi-se à des restrictions en termes d’urba-nisme : les constructions ou exten-sions n’étaient autorisées que sous

condit ions, de manière à ne pasentraîner une augmentation de lapopulation exposée au risque.

Dans le cadre de la révision quin-quennale de son étude de dangers,Arch a communiqué de nouveaux résul-tats. Ces derniers, combinés à une cir-culaire ministérielle beaucoup plus dra-conienne suite aux événements deToulouse, ont abouti à la déterminationde nouveaux périmètres. Si la naturedes restrictions d’urbanisme n’était pasmodifiée, l’extension du périmètre tou-ché par ces restrictions gelait dans lesfaits tout projet de développementd’habitation ou d’entreprise sur unvaste secteur.

Comment les périmètres sont-ils déterminés ?

La délimitation des périmètresdépend de la nature des produits stoc-kés, de la quantité de produits et deleur mode de stockage d’une part ; etde la réglementation en cours.

Val d’Amboise et Arch ont engagéconjointement une réflexion. Il estapparu évident qu’une action ne pou-vait être menée que sur la quantité etle mode de stockage des produits.

La Communauté de Communes a ter-miné l’édification d’un bâtiment de216 m2, destiné à être loué à lasociété Arch Water Products France.Le coût de cette réalisation est de215 000 € HT, financé à hauteur de2 5 % p a r l a D o t a t i o n d eDéveloppement Rural (Etat), le soldepar la Communauté de Communes.

Cette construction est le fruit d’unecollaboration exemplaire entre Vald’Amboise, les communes d’Amboise,Chargé et Saint-Règle, les services del’Etat (la Préfecture, la Drire - DirectionRég iona le de l ’ Indus t r ie , de la

Recherche et de l’Environnement -, la DDE - Direction Départementale del’Equipement -), et l’entreprise.

L’entreprise Arch WaterProducts France se présente

La Société AWPF basée à Amboise est une filia-le du groupe américain Arch Chemicals Inc.,société de chimie fine bénéficiant de positionsde leadership sur des secteurs clé dans lemonde, notamment celui du traitement del’eau. Dans ce secteur d’activité, AWPF inter-vient en tant que plate-forme de distribution deproduits de traitement des eaux de piscines etde potabilisation sur l’ensemble de l’Europe,l’Afrique et le Moyen-Orient.

La gamme des produits de traitement de pis-cine commercialisée par AWPF comprend descorrecteurs de PH, des floculants, des net-toyants et des désinfectants à base, notam-ment, de produits chlorés, vendus sous formede poudre, granulés, tablettes ou liquides.Outre ces produits chimiques, AWPF distribueune gamme complète de matériels et acces-soires pour l’entretien des piscines résiden-tielles et commerciales.

Aucun traitement industriel ni aucune réactionchimique n’est réalisé sur le site. Les produitsreçus sont simplement re-mélangés, puis pas-tillés dans certains cas, conditionnés et stockésavant expédition chez les clients. La principaleprécaution à prendre est d’éviter le mélange deproduits incompatibles. Pour ce faire, la sociétéa mis en œuvre une gestion très rigoureuse desconditions de stockage et des procédures demanipulation de ces produits ; mesures renfor-cées par un programme de formation perma-nente de l’ensemble du personnel.

Les conséquences environnementales d’unéventuel accident sont de deux ordres :

- la première, liée au risque de mélanges for-tuits de produits incompatibles provoquantune inflammation, est le rejet de gaz dansl’atmosphère ;- la seconde est le déversement accidentel deproduits liquides ou de l’eau d’extinction d’unéventuel incendie.

Pour ces raisons, AWPF gère de manière trèsstricte l’ensemble de ses déchets, d’une partpar la mise en œuvre des moyens de préven-tions et de protection qui s’imposent (bacs derétention pour les liquides avec bassins derétention sur chacun des sites) et d’autre parten faisant appel de manière systématique à dessociétés spécialisées et certifiées pour l’élimi-nation des déchets industriels.

Construction d’un bâtiment de stockage

pour la société Arch

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Communauté de Communes Val d’AmboiseAmboise, Cangey, Chargé, Nazelles-Négron, Neuillé-le-Lierre, Noizay, Pocé-sur-Cisse, Saint-Règle, Souvigny-de-Touraine Adresse postale : B.P. 308 - 37403 AMBOISE CEDEX • Bureaux : 9 bis, rue d’Amboise - Nazelles-NégronTél : 0 247 234 744 - Télécopie : 0 247 234 750 • Courriel : [email protected] )

Pourquoi les périmètres ont-ils été réduits ?

- Arch a réduit à 120 tonnes la quanti-té maximale d’hypochlorite stockéesur le site ;- Val d’Amboise a édifié un bâtiment afind’améliorer le mode de stockage. Il secompose de deux parties, dans les-quelles sont aménagées des cellulesd’une contenance maximale de 1,6 tonnesde produit chacune (chaque cellule estisolée par des murs coupe feu).

Ainsi le calcul des périmètres se basedésormais sur les scénarii retenus dedécomposition de 1,6 tonnes d’hypo-chlorite de calcium (produit à durée dedécomposition lente) et d’1 tonne dedichloroisocyanurate de sodium.

Les directives préfectorales enmatière d’urbanisation à l’intérieur dupérimètre demeurent. Il est demandéaux collectivités d’interdire touteextension ou modification de l’existantayant pour conséquence l’augmenta-tion du nombre de personnes expo-sées au risque. En revanche, des amé-nagements d’entreprises existantes(salles de réunions, restaurant interneà l’entreprise, locaux de stockage dematériaux non dangereux) ne sont pasinterdits.Sur les terrains ainsi gelés, des équipe-ments publics du type bassin de réten-tion sont autorisés, pour rationaliserl’occupation de l’espace et éviter ainsile développement de friches. Une solution définitive ?

Tout a été mis en œuvre de part etd’autre pour trouver une solution satisfai-sante pour l’ensemble des parties, inté-grant au mieux les intérêts de chacun.Cependant, les périmètres ainsi obtenussont susceptibles d’évoluer dans letemps pour les raisons suivantes :- révision quinquennale de l’étude dedangers ;- modification de la règlementation.

Que faire en cas d’accident ?

Arch est tenu d’informer les riverainssur la conduite à tenir en cas d’incident.- Un document écrit est en préparation ;i l sera diffusé dans le courant dudeuxième semestre à l’ensemble des

personnes concernées (périmètre par-ticulier d’intervention).- Une Commission Locale d’Informationet de Concertation a été constituée,sous la présidence du préfet d’Indre-et-Loire ; el le est composée desmembres suivants : exploitant et sala-riés de l’entreprise ; collectivitéslocales ; associations ; administrations.Son objectif est l’information et laconcertation des différents acteurs surles risques technologiques, les moyensde les prévenir et de les réduire, lesprogrammes d’action et d’informationdes populations en cas d’accident.

Les communes élaborent un document(DICRIM : Document d’InformationCommunal des Risques d’IncidentsMajeurs) qui sera diffusé auprès deshabitants.

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Réalisation communautaireRéalisation

communautaire

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Les nouveaux périmètres soumis aux restrictions d’urbanisme