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ÉVALUATION DES IMPACTS
ENVIRONNEMENTAUX (EIE)
Etude de cas 1 :
Centrale hydroélectrique
Rosa Galvez-Cloutier
Gaëlle Guesdon
Faculté des sciences et de génie
Université Laval
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La répartition de la puissance électrique disponible par type de producteurs au 31
décembre 2007
Hydraulique Thermique NucléaireÉnergie
éolienneTotal
Producteurs MW % MW % MW % MW % MW %
Hydro-Québec 33 304,8 1 78,11 1 665,0 67,29 675,0 100,00 2,3 0,52 35 647,0 77,12
Municipalités 29,9 0,07 29,9 0,06
Autoproducteurs 3 592,4 8,42 92,8 3,75 3 685,2 7,97
Producteurs indépendants 585,0 1,37 716,4 28,96 429,0 99,48 1 730,4 3,74
Chutes Churchill 5 128,0 12,03 5 128,0 11,09
Total 42 640,1 100,00 2 474,2 100,00 675,0 100,00 431,3 100,00 46 220,5 100,00
1. Correspond à la puissance des alternateurs dans des conditions d'exploitation hivernales (température de l'eau à 5o C).
Note : En raison de l'arrondissement des nombres, la somme des données ne correspond pas toujours au total.
Sources : Ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec et Hydro-Québec.
Les centrales électriques au Québec
Au 31 décembre 2009, le parc de production d'Hydro-Québec comptait
60 centrales hydroélectriques d’une puissance installée de 34 499 MW, 26 grands
réservoirs d'une capacité de stockage de 175 TWh ainsi que 571 barrages et
ouvrages régulateurs.
Etude de cas 1 : Aménagement de la Péribonka
http://www.hydroquebec.com/peribonka/projet_travaux/vue_ensemble.html
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Aménagement hydroélectrique de la Péribonka
Les aspects importants à connaitre sont:
1. Les composantes du projet
2. Les composantes du milieu
3. Les impacts les plus importants
4. Les mesures d’atténuation proposées.
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1. Composantes de l’aménagement
1. Campement pouvant accueillir jusqu’à 1 160 travailleurs à la pointe des travaux et
accès routier permanent d’environ 26 km de longueur et accès routier temporaire
2. Galerie de dérivation provisoire d’une capacité d’environ 2 005 m3/s
3. Barrage de 80 m de hauteur et de près de 700 m de longueur
4. Deux digues de fermeture
5. Évacuateur de crues d’une capacité maximale de l’ordre de 5 300 m3/s
6. Centrale souterraine d’une puissance totale installée d’environ 385 MW et d’énergie
annuelle moyenne d’environ 2,2 TWh
7. Réservoir d’environ 35 km de longueur, d’une superficie de près de 32 km2
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− Milieu Forestier
− Animaux terrestres
et semi-aquatiques
− L’avifaune
− La piscifaune
− La communauté Ilnus
− Villégiature et récréotourisme
− Archéologie
2. Le milieu: Bassin hydrologique de la Rivière Péribonka
Bassin versant hydrologique
de la rivière Péribonka
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Localisation de la centrale
hydroélectrique
Construction au point kilométrique
151,8 de la Péribonka, juste en amont
de sa confluence avec la rivière
Manouane
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1. LE PROJET DE CENTRALE
- barrage (80m H x 700 m L)
- digues de fermeture
- réservoir de dizaines km2 de superficie
- centrale électrique
- évacuateur de crues
- accès routier (permanent, temporaire)
- campement(s)
- installations temporaires de chantier.
2. LES EFFETS
-Changements de cours d’eau
-Changement bilan hydrique
-Excavation
-Coupe
-Rejets atmosphériques
-Rejets solides
3. LES IMPACTS
-Destruction des habitats
-Contamination des eaux superficielle/souterraine
-Contamination atmosphérique
-Changement du paysage
-Impacts sur l’économie/qualité de vie
3. Activité / Effets / Impacts de la centrale sur la rivière
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Description d’un impact :
La perte d’habitat i.e. au total, un peu plus de 1520 ha ont été déboisés.
Pour créer le réservoir, on a inondé environ 1916 ha de terrains forestiers productifs
accessibles.
Le problème du mercure :
La mise en eau des réservoirs hydroélectriques et la décomposition organique qui
s’ensuit favorisent la méthylation du mercure (mercure organique) et sa
bioaccumulation dans la chaîne alimentaire.
L’ampleur du phénomène dépend de l’importance de la décomposition organique.
Les teneurs maximales en mercure dans la chair des poissons de réservoir sont de
trois à six fois supérieures aux teneurs des poissons de lac naturel et elles sont
atteintes après une période variant entre cinq et dix ans selon que les espèces se
nourrissent ou non de poissons. Les teneurs reviennent à leur niveau initial après
une période de 20 à 30 ans.
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En conditions naturellesEn réservoir peu après la mise en eau
Cheminement du mercure dans l’environnement
En réservoir plusieurs années après la mise en eauMg2+ : Mercure
MeHg : Méthylmercure
MPS : Matière particulière en Suspension
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Mesures d’atténuation relatives au mercure :
En fonction des données existantes et des simulations, le promoteur du projet
estime qu’aucun impact n’est prévu pendant la période d’exploitation de la centrale
sur la qualité de l’eau potable > aucun suivi de l’eau de consommation durant la
phase d’exploitation.
> suivi de la qualité de l’eau après la 3ème et la 5ème année d’exploitation
Ce suivi du mercure dans la chair des poissons proposé par le promoteur ainsi que
la mise en œuvre, le cas échéant, d’un programme de gestion et de communication
du risque pour la santé des consommateurs de poisson réalisé conjointement avec
les autorités compétentes provinciales, répondent adéquatement aux interrogations
et aux recommandations de Santé Canada.