Var Eco News n°14

le magazine de la chambre de commerce et d’industrie du var

www.var.cci.frN°14Juil. 2015

ActuAlitésP5 // Parlement

varois des entreprises, "une première en France"

insertionP10 // Au Domaine du

Bercail, le vin change le regard sur le handicap

cci DécoDée P22 // Le Var plébiscité

par les croisiéristes et les compagnies

Où s'implanterdans le var ?

Foncier & parcs d'activités en mouvement

Dossier P.16

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Editeur : Chambre de commerce et d’industrie du Var Boulevard Général Leclerc – 83000 ToulonDirecteur de la publication : Jacques Bianchi, PrésidentDirectrice de la rédaction : Katia BizatRédaction en chef : Hélène Devillé - [email protected] : Declik. com / Sophie AntkowiakRégie publicitaire : Philippe Violier – AECP ConseilTél. : 03 82 886 886 – [email protected] : Trulli (06140 Vence)

sommAire4 entreprise à lA une

> Le Circuit Paul Ricard veut séduire tous les publics

En engageant une politique volontariste d’ouverture et de diversification, le Circuit Paul Ricard renoue avec ses fans et fait la part belle aux familles. Il poursuit aussi sa quête d’excellence pour conserver son statut de Circuit mythique.

5 ActuAlités

> Parlement varois des entreprises, « une première en France »

> La CCI du Var, pionnière, signe la Charte des ports de plaisance et de pêche de Paca

> En Cœur du Var, la Charte de partenariat porte ses fruits

8 Vie Des entreprises

> Le fonds régional 2C Invest entre au capital de Péchés Gourmands

> Au Domaine du Bercail, le vin change le regard sur le handicap

> Cap sur le PAM de Saint-Mandrier pour Gremco

14 retour en imAGes

> Le Var sous les projecteurs

16 Dossier

> Où s’implanter dans le Var ?

22 cci DécoDée

> Le Var plébiscité par les croisiéristes et les compagnies

24 portrAit

> François Demoulin, patron du site DCNS de Toulon et du Pôle Mer Méditerranée

25 interView

> Marc Giraud : « Je veux dessiner un visage dynamique, harmonieux et préservé du Var »

26 AGenDA

> De Juillet à Septembre, les rendez-vous à ne pas manquer !

le magazine de la cci du var n°14 juil. 2015

Tiré à 45.000 exemplairesISSN 2258-0212Dépôt légal à parutionLa reproduction, même par-tielle, de tout matériel publié dans ce magazine est interdite (loi du 11/03/1957)

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Jacques Bianchi, Président de la CCI du Var

«Les Chambres de commerce et d’indus-trie ont pour mission de contribuer au

développement économique, à l’attractivité et à l’aménagement des territoires.Vous le savez, c’est ma conviction depuis long-temps : le Var bénéficie d’atouts et d'un potentiel de développement économique considérables… Le Parlement Varois des Entreprises s’en est d’ailleurs saisi comme d’un sujet majeur pour notre territoire.Nous avons un beau foncier disponible, socle indispensable à l’accueil de nouveaux investisseurs et au développement d’entre-prises locales et régionales. Aménager durablement nos parcs et zones d’activités varois nous donnera des avantages concurrentiels déterminants en termes d’attractivité. Votre CCI du Var, avec ses partenaires sur tous les territoires varois, s’at-tache à créer une offre renou-velée, modernisée et adaptée. Une offre adaptée aux besoins nouveaux des entreprises notamment quant aux exigences environnementales, aux exigences de sécurité, de transports, de services et de mise en réseau pour favori-ser leurs relations d’affaires… Tout ceci en associant les entreprises présentes sur les parcs et zones d’activités.La CCI du Var, elle-même, gère plus direc-tement deux pépites, une pour accueillir des entreprises dans de bonnes conditions d’implantation et la deuxième qui constitue un Campus pour préparer les compétences de demain.

Parc d’activités du Plateau de Signes, un parc au cœur de la MéditerranéeLe Parc d’activités du Plateau de Signes, aménagé et commercialisé par la CCI du

Var, est, à bien des égards, représentatif de ce que doivent être les parcs d’activités du XXIe siècle. C’est un site de qualité pour l’implantation d’entreprises à forte valeur ajoutée dans des filières performantes.Il constitue une réserve foncière unique dans la région, au cœur du triangle d’or « Mar-seille-Aix-Toulon ». En tant qu’aménageur, votre CCI du Var a su apporter son savoir-faire dans les différentes évolutions du site, anticipant en temps utile l’aménagement des tranches à commercialiser ainsi que son expertise en matière de développement

du territoire. Pour préparer le Parc du Futur, nous avons lan-cé une étude prospective et collaborative visant à renfor-cer et accélérer le dévelop-pement du Parc d’Activités du Plateau de Signes. Nous vous dévoilerons prochaine-ment les résultats de cette étude. Nous avons d’ores et déjà la conviction que le Var

fait rêver l’Europe entière, que Signes est l’espace pour entreprendre dont l’agglo-mération toulonnaise a besoin. Il ne manque pas d’atouts et est déjà le lieu de belles réussites entrepreneuriales.

Créer de la vie pour donner envie Votre CCI du Var s’engage également à l’Est de Toulon, où nous avons un projet ambi-tieux de campus sur le site de la Grande Tourrache. Nous regroupons nos services et activités de formation, notamment Cap-forma et nous avons lancé la création d’un campus à la fois « futuriste et réaliste », un espace susceptible d’accueillir les entrepre-neurs, un espace où ils pourront apprendre, se connecter et finalement créer les entre-prises de demain ».

« La CCI du Var

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« Venezdans leVar ! »

Le CirCuit PauLriCardveutséduire tous Les PubLiCs

Au début du printemps, le Circuit Paul Ricard organisait une conférence de presse de grande

envergure pour présenter sa riche saison d’évé-nements et la modernisation du Circuit réalisée lors des travaux d’hiver. Son directeur général, Stéphane Clair a confirmé la stratégie engagée il y a quelques années, une stratégie autour de deux axes : l’ouverture et l’excellence.

L’ouverture au plus grand nombreFermé au public pendant plusieurs années, le Cir-cuit veut redevenir un lieu d’attraction ouvert à tous et permettre à tous de profiter d’un univers excep-tionnel. « Nous avons un tracé mythique, une belle histoire, plus de 300 hectares d’espaces. Nous avons un outil exceptionnel capable d’offrir du spectacle et des activités variées au plus grand nombre », sou-ligne Stéphane Clair. Désormais, le Circuit offre donc du sport mécanique mais pas que et l’ouverture de l’Xtrem Park, un parc d’activités extrêmes, le confirme. En accès libre du mercredi au dimanche, il est doté d’un parc aventure créé par Duprat concept avec des tyro-liennes, une tour de saut en chute libre, un mur d’escalade ou encore un parcours juniors. Objectif : « Renouveler notre public, redonner le goût des sports mécaniques aux nouvelles générations ». L’Xtrem Park offre des sensa-tions fortes et la possibilité de relever un défi person-nel ; le Circuit propose aussi de se mettre à l’épreuve à bord d’un karting, d’un buggy ou d’une mini moto ; il forme à la compétition automobile dès l’âge de 7 ans et offre l’opportunité de jouer dans la cour des plus grands champions en testant ses capacités sur des simulateurs professionnels. « Nous voulons que les familles viennent passer ensemble un bon moment au Circuit. Pour cela, nous avons cassé les codes et créé des activités variées pour que chaque membre de la famille y trouve un intérêt ». De grands spectacles sont d’ores et déjà annoncés pour 2015, avec notamment le grand retour du Bol d’Or moto à l’automne. De nouveaux événements ont également été imaginés pour plaire au plus grand nombre : une course d'obstacles déjà mythique, un bol d’or à vélo, des courses de camions… Le panel s’élargit chaque année ! Quant au spectacle de la course, proposé à des prix attractifs, il a également été repensé pour attirer de nouveaux spectateurs. « Nous proposons de vivre une expérience, d’être acteur du spectacle.

Entre amis ou en famille, les spectateurs pourront bientôt profiter d’un déjeuner ou d’un verre, ils pourront rencontrer les pilotes, découvrir les cou-lisses et vivre toute la course en temps réel grâce à de nouvelles applications ». Cette nouvelle politique a déjà permis au Circuit de fidéliser 4.000 personnes qui sont là sur tous les événements et d’accueillir 230.000 spectateurs sur l’année. « Le Circuit a retrou-vé ses fans. Il est une entreprise en bonne santé avec un chiffre d’affaires en croissance chaque année : nous avons atteint les 13M€ en 2014 et visons les 15M€ sous deux ans », se félicite Stéphane Clair.

Un cadre d’excellenceLe Circuit est un lieu de spectacle, mais aussi un lieu confidentiel qui a su fidéliser une clientèle Premium avec des services d’avant-garde. « Nous misons depuis longtemps sur l’excellence pour attirer les plus grandes marques automobiles, les entreprises

– pneumaticiens, constructeurs - et des personnalités à la recherche du meilleur pour tester, lancer leurs produits ou sim-plement passer du bon temps. Pour eux, nous sommes en veille permanente pour leur proposer les technologies et services les plus avancés et nous sommes fiers

que le Circuit Paul Ricard se classe au troisième rang mondial des circuits en termes de qualité et de ser-vices offerts », souligne Stéphane Clair.Cette excellence est technologique. Elle est aussi environnementale, sociétale et sociale. Parce que le Circuit est lové dans un cadre naturel exceptionnel, le directeur général et ses équipes mettent un point d’honneur à respecter la qualité de leur environne-ment. « Nos mesures, confirmées par les abeilles, montrent que notre site est respectueux en termes de qualité de l’air, nous limitons au maximum nos émissions sonores, nous avons investi dans des motos électriques et des kartings quasi silencieux. Nous voulons être un modèle à suivre. Nous travail-lons en priorité avec des entreprises locales – res-tauration, sécurité, nettoyage, etc – et nos retom-bées pour la région sont estimées à 50M€. Notre projet de développement est aussi partagé par l’ensemble des salariés. Finalement, nous essayons à notre niveau de faire bouger le système et l’une de nos plus belles récompenses, c’est que nos clients retiennent de leur passage au Circuit la compétence et le sourire de nos équipes ».

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sports mécaniques

Le Circuit Paul Ricard s’inscrit dans un cadre économique et attractif majeur : Destination Castellet, qui offre un panel de services et d’activités particulièrement large : le Circuit, un aéroport privé, un hôtel 5*****, un restaurant gastronomique, un hôtel 3***, cinq restaurants, des salles de séminaires et des espaces événementiels. Destination Castellet représente 212 emplois et des retombées économiques de l’ordre de 107M€ pour la région

DeStinAtionCASteLLet

CirCUit PAUL riCArD(Le Castellet)

• Chiffre d'affaires : 13M€

• Effectif total : 75 salariés permanents, 200 à 300 personnes supplémentaires les jours d’événements

Tél. 04 94 98 28 88www.circuitpaulricard.com

Préalablement fixée au 1er janvier 2015, l’échéance de la mise en accessibilité des établissements recevant du public et des Instal-lations ouvertes au public a été repoussée. Le gouvernement a complété la loi de 2005 (principe « d’accès à tout pour tous ») et proposé l’élaboration d’un agenda d’accessibilité programmé permettant à tout propriétaire et gestionnaire d’ERP de pour-suivre ou de réaliser l’accessibilité de son établissement après le 1er janvier 2015. Pour réussir ce tournant nécessaire et solidaire de l’accueil des personnes en situation de handicap, la CCI du Var propose aux commerçants, hôteliers, restaurateurs et gestionnaires de campings des fiches pratiques dans lesquelles ils trouveront les principaux éléments dont ils ont besoin pour mettre aux normes d’accessibilité leurs établissements : parking, escalier, entrée, sani-taire, cabine d’essayage, chambres... Ces fiches sont consultables sur www.var.cci.fr

Jacques Bianchi, président de la CCI du Var, Bruno Jonchier, délé-gué territorial de l’Association pour l’emploi des cadres (Apec) pour la région Paca Corse et Olivier Caire, président du Comité paritaire de l’Apec Paca Corse ont signé le 3 juin une charte de partenariat. Objectifs : établir un plan d’actions destiné à sécu-riser les parcours professionnels des cadres et jeunes diplômés dans les bassins d’emplois varois et renforcer l’accompagnement des entreprises. Cette convention conclue pour un an vise l’opti-misation des dispositifs de la CCI du Var et de l’Apec par la mise en complémentarité et en synergie de leurs offres.

Les principales actions de ce partenariat : • L’Apec assure une permanence de deux journées par mois au profit des cadres dans les locaux de l’antenne de développement territorial de l’Ouest Var – Plateau du Castellet. Rdv au 04 91 17 73 31.• Des matinales et ateliers thématiques sont organisés par l’Apec à destination des entreprises au siège de la CCI du Var et dans ses antennes. Par ailleurs, l’Apec met à disposition sa documentation.

Apec : www.apec.fr

commerces, établissements touristiques LA CCi DU VAr VoUS ACCoMPAgne en terMeS D’ACCeSSibiLité

partenariat LA CCi DU VAr et L’APeC trAnSforMent Le DéVeLoPPeMent éConoMiqUe en oPPortUnitéS D’eMPLoiS

événement PArLeMent VAroiS DeS entrePriSeS,« Une PreMière en frAnCe »

Plus de 300 chefs d’entreprises ont voté la création du Parlement va-rois des entreprises le 23 avril dernier, au Palais du Commerce et de la Mer. La création d’un parlement des entreprises est un concept inédit en France. Initié par la CCI du Var et le Centre des jeunes dirigeants, ce Parlement est soutenu par d’autres réseaux varois : les Décideurs économiques varois, la Jeune chambre économique, les Femmes chefs d’entreprises, l’Union patro-nale du Var, la Fédération du BTP et les Dirigeants commerciaux de France. Le fonctionnement de ce Parlement se veut « simple et souple » selon les mots du Président de la CCI du Var, Jacques Bianchi. C’est un lieu d’expres-sion et de partage, une tribune vers les pouvoirs publics afin de participer activement et efficacement aux projets du territoire varois. « Il s'agit d'une passerelle intelligente et efficace entre la sphère économique et publique », a expliqué Patrick Heintz, chargé de mission pour la Chambre de com-merce et d’industrie varoise. Il doit notamment permettre de lutter contre « la solitude du chef d’entreprise », mettre fin à « l’image négative de l’en-treprise véhiculée par les médias », il doit surtout être une solution face à « la difficulté des chefs d’entreprises à se faire entendre auprès des pouvoirs publics ». Des tables rondes et des commissions thématiques auxquelles les dirigeants sont invités à participer, seront organisées pour déterminer les premiers axes de réflexion. L’assemblée plénière, composée de chefs d’en-treprises validant les actions à mener, se réunira deux à trois fois par an. L’idée de ce Parlement est d’offrir aux chefs d’entreprises l’opportunité de « savoir construire ensemble pour ne pas subir individuellement ». Rendez-vous est d’ores et déjà pris avec tous les acteurs économiques le 1er octobre pro-chain pour la prochaine plénière du Parlement varois des entreprises.

parlement varois des [email protected]

Mission TourismeTél : 04 98 11 41 48 /49 • [email protected]

Mission commerceTél. 04 94 22 80 12 • [email protected]

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le magazine économique de la chambre de commerce et d’industrie du var

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Le 2 avril, la tournée régionale de présentation de la Charte des ports de plaisance et de pêche a fait escale à Toulon, au Palais du Commerce et de la Mer. Une centaine de décideurs, parmi lesquels les gestionnaires de ports, les professionnels du nautisme, les associations de commerçants et de plai-sanciers, les fédérations professionnelles intéressées ont participé à cet événement majeur, visant à repositionner l’outil portuaire en tant que véri-table outil stratégique d’aménagement et de développement économique.Dès le mois d’octobre 2014, le président de la CCI du Var Jacques Bianchi avait pris « l’engagement d’inscrire les ports de la CCI dans ce dispositif de qualité globale, intégrant toute la chaîne de valeur de la destination nautique que représente un port : son entretien, la qualité d’accueil, les équipements proposés mais aussi le tissu commercial et touristique à proximité », a rappelé Roland Caturegli, membre élu de la CCI du Var. Le 2 avril, la CCI du Var a donc signé la Charte de développement durable des ports de plaisance et de pêche de Paca et ainsi pris l’engagement auprès de l’UPACA (Union des Ports de Plaisance de Paca) et de la Ré-gion d’appliquer cette charte sur les ports de la rade de Toulon, qu’elle gère avec l’ensemble des parties prenantes intéressées. à travers cette signature, la CCI du Var confirme son implication pour renforcer l’at-tractivité de la destination Var, pour continuer à développer des syner-gies, pour contribuer à repositionner l’outil portuaire en véritable outil stratégique d’aménagement et de développement économique durable. La CCI du Var a déjà rappelé maintes et maintes fois son attachement au développement durable et économique des ports : elle est engagée dans le Contrat de Baie pour des ports propres, elle s’implique dans des manifestations nautiques internationales, elle a mené à l’automne 2014 une vaste campagne de communication « Ports d’attache »…

Des retombées économiques estimées à 6 M€La CCI du Var s’implique pour dynamiser la plaisance, dont les retom-bées économiques sont loin d’être négligeables. « Selon les études me-nées par l’UPACA, un bateau de plaisance inférieur à 24 mètres dépense en moyenne 80 euros par nuitée. Ce qui représente pour les ports de plaisance de la rade de Toulon et les 78.000 nuitées qu’ils génèrent chaque année, plus de 6 millions d’euros de retombées économiques pour le territoire », souligne Roland Caturegli. La signature de la Charte est un pas de plus pour satisfaire les plaisanciers et les attirer toujours plus nombreux dans les ports varois. D’autres ports varois ont signé la Charte : Port Fréjus, les ports de Sanary-sur-Mer et Bormes les Mimosas.

plaisance LA CCi DU VAr, Pionnière, Signe LA ChArte DeS PortS De PLAiSAnCe et De PêChe De PACA

Mission [email protected] • Tél. 04 94 22 88 39

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En mars dernier, l’assemblée nationale retenait l’amendement proposant d’imposer à tout plaisancier stationnant dans le péri-mètre d’une aire marine protégée, une taxe de mouillage. Contre cet impôt, qui menaçait l’attractivité de tout le littoral français, mais aussi l’économie de la filière nautisme et du tourisme, la CCI du Var, l’Union patronale du Var et la Fédération des Industries Nautiques ont exercé leur rôle de porte-parole des dirigeants vers la sphère publique et remporté une belle victoire.

La mer doit rester libre… En avril, la campagne « Pour que la mer reste libre » était lan-cée pour sensibiliser les professionnels du nautisme varois et azuréens. Cette campagne comprenait notamment une enquête pour mesurer les impacts du projet de loi. Elle a généré 31,5% de participation varoise et 22% de participation azuréenne sur un périmètre national.

… et le resteraL’ensemble des actions menées a permis d’aboutir au rejet de la taxe de mouillage le 2 juin dernier. « Nous avons su appuyer notre appel pour que la mer reste libre sur des données réelles et des projections. Nous avons su jouer collectif, nous avons su parler vrai, d’une seule voix, au bon moment. Notre mobilisation a été payante et nous pouvons aujourd’hui nous satisfaire du résultat, nous avons été entendus », se félicite Jacques Bianchi, président de la CCI du Var. Ensemble, les organisations représentatives du monde économique ont réussi à préserver la performance des PME, l’attractivité du territoire et surtout préserver l’emploi.

nautisme tAxe De MoUiLLAge : MobiLiSAtion PAyAnte De toUS LeS ACteUrS

René Gaudino, Président de l’Union des ports de plaisance de Paca (UPACA) et vice-président de la Fédération française des ports de plaisance (FFPP) ; Mireille Peirano, vice-présidente du Conseil régional ; Roland Caturegli, membre élu de la CCI du Var.

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juillet-septembre 2015• N°14 var eco news

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temps Forts !

ConCoUrS nAtionALDe LA CoMMerCiALiSAtionDepuis 1961, le Concours national de la com-mercialisation organisé par les DCF (Diri-geants commerciaux de France) en collabora-tion avec le Ministère de l'Education nationale et le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, permet à des étudiants en marketing et commerce de toute la France de concourir sur un cas concret d’entreprise. Sou-tenu cette année par le groupe ISS, le concours avait pour thème la vente croisée. Après une première épreuve écrite, trois étudiants ont été retenus en local et leurs noms dévoilés le 25 mai dernier à la CCI du Var : Mélanie Emery (3e prix), Melissa Natchi (2e prix), Morgan Allenbach (1er prix). Elles participeront à une sélection régionale et une sélection nationale avant de pouvoir participer à la finale natio-nale devant des centaines de dirigeants com-merciaux et chefs d’entreprises. www.reseau-dcf.fr

tribunaux de commerceLeS jUgeS ConSULAireS MobiLiSéS

Considérant que la compétitivité des entreprises et des terri-toires est un enjeu majeur pour le développement économique du département, la CCI du Var et le Pôle Mer Méditerranée ont signé le 13 avril une convention de partenariat. Ce nouveau par-tenariat permet d’étendre la diffusion et la connaissance des services et actions des deux structures auprès des entreprises

varoises ou des entreprises souhaitant s’implanter dans le département. Il doit aussi per-mettre de renforcer l’action de la CCI du Var et du Pôle Mer Méditerranée sur le terrain par l’échange d’information et la conduite d’interventions coordonnées auprès des entreprises. Enfin, cette charte de partenariat vise le développement d’actions et outils communs.

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partenariatLA CCi DU VAr et Le PôLe Mer MéDiterrAnée UniS PAr ConVention

Le 11 mai dernier, les 3.200 juges consulaires bénévoles français des 134 tribunaux de com-merce ont stoppé leur activité juridictionnelle. Cette mobilisation avait pour but de contes-ter la décision de Bercy de transférer vers 8 tribunaux de commerce seulement les dossiers d’entreprises employant au moins 150 personnes. La Conférence générale des juges consu-laires de France a souhaité rappeler qu’elle avait proposé que le seuil de déclenchement de ce transfert soit relevé afin de continuer à réserver à ces entreprises de taille moyenne une approche de proximité plus adaptée à leurs besoins. Elle avait aussi proposé que les mesures de prévention permettant d’éviter très vite l’aggravation d’une situation puisent continuer à être prises localement et ce, quelle que soit la taille de l’entreprise concernée. Enfin, elle avait exprimé la nécessité d’instaurer, à minima, un voire plusieurs tribunaux accessibles à ces entreprises, par ressort de Cour d’Appel. Les juges consulaires ont voulu rappeler que « ces entreprises et leurs dirigeants ont plus que d’autres besoin d’être entendus et compris alors qu’ils traversent une période difficile ». Ils ont aussi rappelé qu’ils se consacrent bénévole-ment à la recherche acharnée de solutions qui permettent de sauvegarder des emplois dans leurs régions. Attachés à leur territoire, ils s’appuient sur leur connaissance du tissu écono-mique local pour trouver une voie possible qui évite des catastrophes industrielles, écono-miques et humaines. Pour eux, « le Ministère de l’économie est resté sourd à cette réalité et a délibérément opté pour une justice indifférente et lointaine au détriment d’une approche attentive et volontariste au service des entreprises et de l’emploi ».

Mission commerce [email protected] • Tél. 04 94 22 80 12

commercesUn DiSPoSitif PoUr LA SéCUrité DeS CoMMerçAntS

Pour limiter les risques d’insécurité et/ou délinquance subis par les commerçants, la CCI du Var, les forces de l’ordre et la Préfecture du Var ont signé un partenariat et leur proposent un dispositif pour la sécurité des com-

merces « Sécurité Commerces 83 ». Ce dispositif, totalement gratuit, permet aux commerçants d’être prévenus rapidement par SMS d’un délit commis à proximité de leur établissement. Une diffusion rapide de l’alerte permet ainsi de prendre instantanément des mesures de précau-tion, de renforcer la vigilance et d’éviter la réitération des faits. En adhérant au dispositif, les commerçants reçoivent aussi un guide de la sécurité, différentes informations de prévention et une vitrophanie les identifiant au dispositif. à ce jour, ce dispositif est déployé sur l’ensemble du Var pour les professionnels du secteur de la Gendarmerie nationale et sur le centre-ville de Toulon pour les professionnels du secteur de la Police nationale.

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Pôle Mer Méditerranée www.polemermediterranee.com- Tél. 04 94 03 89 03

LA CCi DU VAr LAnCe LA SAiSon PortUAire

Le 26 juin dernier, la CCI du Var et la Préfec-ture maritime ont réuni pour la première fois les acteurs de la vie portuaire et les acteurs de l’animation des quais à l’occasion du lan-cement de la saison portuaire. La Chambre de commerce a rappelé qu’elle œuvre depuis 91 ans au développement du territoire via des ports résolument tournés vers l’irrigation de l’économie. Pour Jacques Bianchi, président de la CCI du Var, « La contribution et le poids du rôle des ports dans l’avenir économique de notre département n’auront jamais été aussi importants. L’activité de nos sites portuaires est incontestablement dynamique et affiche des perspectives de développement très pro-metteuses. Cette dynamique constitue le socle de notre ambition à 2025. Cette ambition, nous voulons la partager avec tous les acteurs qui vont jouer un rôle déterminant : la compa-gnie Corsica Ferries, les armateurs internatio-naux, les transporteurs de fret international, mais aussi les acteurs environnementaux, les associations de plaisanciers, les clubs nau-tiques, les chantiers navals, loueurs, accastil-leurs et les dirigeants d’entreprises. »

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Créée en 1993, la biscuiterie Péchés Gourmands a com-mencé par diffuser ses gourmandises Made In Provence

sur les plus importantes manifestations commerciales de France. Dès le milieu des années 90, les produits Péchés Gourmands sont présents sur tout le territoire pendant près de 300 jours d’expositions… Jusqu’au jour où Cyrille Valota, le dirigeant actuel, décide de sédentariser son acti-vité avec l‘ouverture d’une première boutique à Sanary-sur-Mer. Cyrille Valota a alors de grandes ambitions pour son projet et décide de pousser la porte de la CCI du Var. « Du haut de mes 24 ans et sans argent à investir, je dévoile mes ambitions à l’Espace entreprendre, à savoir ouvrir une cinquantaine de boutiques sur tout le territoire français ». Depuis, de nombreux services de la CCI du Var ont accom-pagné cette entreprise familiale : pour décrocher une avance remboursable auprès de la Région, pour obtenir des aides à l’embauche, pour afficher le label Qualité Tou-risme ou encore réaliser un bâtiment économe en énergie. « Péchés Gourmands a réussi à se développer grâce aux ins-titutions. Sans l’accompagnement structuré de la CCI du Var, nous n’y serions jamais arrivés », ajoute Cyrille Valota.

2C invest soutient le développement de l’enseigneEt, aujourd’hui, la CCI du Var est encore là ! Pour soutenir sa croissance et accompagner ses projets, la biscuiterie vient en effet de lever 400.000 euros auprès du fonds régional 2C Invest et de Paca émergence. « Les fondateurs restent au pilotage de l’entreprise, la structure familiale est conservée. Cette levée de fonds doit principalement nous permettre de renforcer notre communication en direction des candidats à la franchise et à terme avoir notre enseigne présente sur l’ensemble du territoire national », explique le dirigeant. L’équipe de Péchés Gourmands s’est donnée deux ans pour ouvrir 10 nouvelles franchises et compter 20 points de

vente à l’horizon 2017. à plus long terme, l’objectif est le même depuis la création : faire rayonner l’enseigne Péchés Gourmands sur tout le territoire français, distribuer la cin-quantaine de variétés de biscuits, fabriquées dans l’usine de l’entreprise, dans 50 boutiques. «Nous ciblons prioritai-rement des villes moyennes et touristiques. Nous étudions déjà des candidatures à Clermont-Ferrand, Albi, Toulon ou Menton. Au total, nous estimons à 100 le nombre de villes dans lesquelles installer notre enseigne», explique Anthony Schoffit, codirigeant. En développant le réseau au niveau national, en accélérant ce déploiement, l’équipe dirigeante souhaite ancrer l’enseigne auprès d’un large public et gagner en proximité.

Un univers enchanteurPour séduire les candidats à la franchise, l’entreprise a investi dans un nouveau site Web, en communication sur des sites spécialisés et participera prochainement au salon de la franchise. L’enseigne a également des arguments à faire valoir. Ses produits sentent bon la Provence et « répondent aux attentes des consommateurs qui réclamaient un retour aux valeurs et aux saveurs d’antan ». Son univers de marque est enchanteur, sa biscuiterie est devenue un lieu qui se visite. L’entreprise conserve un esprit familial et une importance toute particulière est accordée à la fidé-lisation de ses franchisés et la préservation d’un réseau à taille humaine. Enfin, Péchés Gourmands est la première biscuiterie de Provence à avoir obtenu le label Origine France Garantie pour ses fabrications artisanales.

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Vie Des entreprises8

Péchés Gourmandswww.peches-gourmands.fr - Tél. 04 94 10 11 11

2c InvestTél. 04 94 22 80 28 • www.2cinvest.fr

Le fonds régionaL 2C invest entreau CaPitaL de PéChés gourmands

Six-FourS lES PlagES agroalimentaire

La première franchise Péchés Gourmands a ouvert en 2005 à Nice. Au mois d’avril dernier, le onzième magasin sous franchise ouvrait ses portes à Hyères. Aujourd’hui, l’enseigne et ses franchisés emploient 40 personnes au total et réalisent un chiffre d’affaires de 4 millions d’euros.

Cyrille Valota a créé Péchés Gourmands en 1993 avec son père Gérard et son frère Christophe. Depuis près de 20 ans, ils mettent à l'honneur la Provence à travers leurs créations gourmandes.

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Lucille Yonet Julie Thoury

Leur projet se prénomme Suzanne aux yeux noirs. Il propose des créations tex-tiles haut de gamme à la croisée de l’art et de la mode. Les deux créatrices ont été finalistes du 9e concours « Talent de Mode », elles ont été invitées par le Sa-lon Who's Next à Paris et la Joyce Gallery également à Paris. à travers leurs créa-tions, elles proposent d’imaginer l’acte d’achat autrement, elles proposent de vivre une expérience sensorielle sem-blable à l’émotion ressentie devant une toile. Pour toutes les femmes singulières et sensuelles et pour tous les hommes amoureux des courbes féminines, elles imaginent des hauts en soie rehaussés d'illustrations velours comme des toiles vivantes. Leurs vêtements sont fabri-qués en France, leur entreprise a élu do-micile à Hyères et les deux créatrices ont enregistré leur projet sur la plateforme de crowdfunding Kisskissbankbank. Elles ont collecté 10.000 euros pour financer la production de leur première collection de hauts.

www.facebook.com/suzanneayn

Charlie Tribolletet Jean Herzel

Jeune couple du Sud de la France, Char-lie Tribollet, designer et Jean Herzel, entrepreneur, ont créé leur entreprise, baptisée Happy Souls garden. Ils ont imaginé une gamme de mobilier Pop up contemporaine, alliant modularité, origi-nalité et minimalisme pour une concep-tion et une production Made in France qui favorise l’insertion professionnelle locale. Pour des événements, la gamme de mobilier Happy Souls Garden se dé-cline en plusieurs variations et s’adapte à tous les besoins d’aménagements. éga-lement conçu pour constituer un support artistique et créatif idéal, il offre de nom-breuses possibilités de transformation : structure artistique, support Street-Art, décors. Conscients des enjeux actuels, ils étudient un projet social de revalori-sation de leur mobilier favorisant ainsi l’émergence d’une économie solidaire. Leur idée a déjà séduit le nouveau Roof-top des Terrasses du Port à Marseille pour lequel ils ont aménagé une tren-taine de modules.

http://happysoulsgarden.com

Philippe Louis a créé son entreprise en 2013. Bap-tisée Nex Composites, implantée au sein de la pé-

pinière d’entreprises de Nicopolis à Brignoles, elle produit escaliers, gardes corps, échelles et trappes en composites. « Un matériau extraordinaire que j’ai découvert il y a quelques années à l’occasion du salon Pollutec à Lyon. Particulièrement résistant, non conducteur électriquement, résistant aux UV et à la corrosion, perméable aux ondes élec-tromagnétiques, le composite est un matériau d’avenir », confie Philippe Louis. Il lui aura fallu un peu plus de 6 mois de développement pour mettre au point les premiers produits, mais seulement quelques jours pour décrocher un premier client… Et pas des moindres, puisqu’il s’agit de la SNCF, qui a commandé à l’entreprise brignolaise des gardes corps pour équiper la gare de Montpellier.

Un projet industriel à long termePasser à la vitesse supérieure devient dès lors une nécessité pour la jeune entreprise. Philippe Louis investit avec le soutien du Crédit Agricole 200.000 euros dans l’achat d’un banc d’usinage automa-tisé et il embauche trois personnes début mars. En même temps, le carnet de commandes se remplit et le dirigeant prévoit de multiplier par 6 le chiffre d’affaires réalisé la première année. « Le marché est colossal, j’en suis persuadé. La pultrusion, procédé de mise en œuvre en continu de tubes et profilés en

matériaux composites, est encore peu répandue et très peu d’acteurs s’y sont intéressés, alors que les applications sont infinies. Nous avons beaucoup d’idées et créons d’ailleurs des produits uniques et brevetés », explique Philippe Louis. Dès lors, Nex Composites bénéficie d’une belle longueur d’avance et son dirigeant nourrit de grandes ambitions. Après la phase de création, après la mise en route de son atelier, deux autres phases amèneront l’en-treprise à devenir un acteur industriel de premier plan. Nex Composites est amenée à grandir… D’ici à la fin de l’année, trois nouvelles personnes seront recrutées. « Nous commençons aujourd’hui une belle aventure ! ». Dès 2016, Philippe Louis prévoit ensuite d’internaliser la fabrication de caillebottis en polyester pour proposer un produit Made In France unique et dans un temps record. « Dès cet été, avec le concours d’un étudiant en BTS Plastur-gie, nous allons réaliser des tests et valider le pro-cess de fabrication ». à trois ans, le dirigeant prévoit de compter 20 personnes au sein de son entreprise et à plus long terme, Philippe Louis ne cache pas vouloir maitriser la totalité du circuit de fabrication et pour cela fabriquer ses propres profilés.

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BrignolES industrie

nex comPositeswww.nex-composites.com - Tél. 04 94 80 46 51

// CCi à L’APPUi« L'antenne de Brignoles de la CCI du var a mobilisé son carnet d’adresses pour faire connaître mon projet. Grâce à son concours, j’ai pu rencontrer les élus de la CCI du var, la sous-préfecture, des responsables de la Banque de France et de la Banque publique d’investissement et ainsi porter à leur connaissance mon projet d’entreprise, un projet structurant pour l’économie du territoire. Ces rencontres ont indéniablement permis de faciliter la mise en œuvre de mon projet d’entreprise. L’Espace entreprendre de la CCI du var m’a également accompagné dans la structuration de mon projet et de mon business plan ».

nexComPositesPose Lesbasesd'un ProjetindustrieL Créée en 2013 et installée au sein de la pépinière d’entreprises de Nicopolis à Brignoles, Nex Composites exploite les propriétés extraordinaires du matériau composite et séduit déjà de grands donneurs d’ordre

Flavien Garraud, ouvrier ; Éric Berton, directeur de production ; Philippe Louis, dirigeant fondateur de Nex Composites.

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Antenne de [email protected]

iLS Créent DAnS Le VAr...

il existe à Puget-sur-Argens un domaine viti-cole où la dimension sociale du vin contri-

bue au quotidien à changer le regard sur le handicap. Il s’agit du Domaine du Bercail, l’un des 25 établissements gérés par l’Adapei Var-Méditerranée. Il a vu le jour en 1984 et accueille aujourd’hui 76 travailleurs handi-capés. Quatorze d’entre eux, accompagnés par deux moniteurs d’ateliers spécialisés, exploitent les 14 hectares de vignes du Do-maine, produisent 40.000 bouteilles chaque année et sont devenus des vignerons à part entière et reconnus. L’histoire a commencé avec la signature d’un bail emphytéotique avec la commune de Puget-sur-Argens. à l’époque, le domaine cultive seulement 3 hectares de vigne. Au fil des ans, et grâce à la bienveillance de la com-mune de Puget-sur-Argens, le vignoble s’est étendu. La qualité du vin s’est également améliorée : le Bercail a obtenu la dénomina-tion Fréjus en 2005, il a décroché une mé-daille d’or au grand concours des vins Côtes de Provence en 2014 et ses vins sont label-lisés Ecocert depuis 2013. Indéniablement, le Domaine a accru sa notoriété auprès des amateurs de vins et du grand public. Ses vins ont même conquis de grandes tables : ils ont été commandés par les sommeliers de l’Hôtel de Matignon et ont été servis sur les tables du Ministère de la santé et des affaires sociales.

L’ouverture, challenge relevéEn choisissant la culture du vin, l’établisse-ment d’aide par le travail (ESAT) du Bercail et ses travailleurs souhaitaient s’ouvrir davan-tage sur leur environnement proche et par-ticiper au développement local. 30 ans plus tard, le challenge est relevé et d’autres projets sont désormais dans les tuyaux. Les deux mo-niteurs du Domaine souhaitent notamment renforcer les coopérations avec d’autres do-maines et ainsi poursuivre l’intégration des travailleurs qu’ils encadrent. « Le savoir-faire

de nos travailleurs est reconnu profession-nellement et socialement et a déjà conquis quelques domaines limitrophes, par exemple pour la taille des vignes. Demain, nous sou-haitons intensifier ce genre de partenariats », explique Frédéric Guibal, moniteur principal à l'ESAT du Bercail. La commune de Puget-sur-Argens a en outre récemment cédé 8 hec-tares supplémentaires à l’établissement du Bercail et 3,5 hectares ont d’ores et déjà été plantés de vignes. Il reste 4 hectares à planter.

handidot, fonds de dotation de l’Adapei Var-MéditerranéePour ces nouvelles plantations, mais aussi pour réaliser de grands projets dans les 25 établissements de l’Adapei Var-Méditerra-née, l’association a lancé Handidot, un fonds de dotation pour collecter des fonds complé-mentaires aux financements publics et lance un appel aux particuliers et entreprises. « Nous acceptons toutes les formes de sou-tien possibles : le mécénat de compétences, le produit partage, l’organisation d’un évé-nement solidaire, la mise à disposition d’es-paces de communication, etc. », détaille Patrick Debieuvre, directeur général de l'Adapei. Grâce à ces dons, l’association souhaite par exemple construire un complexe dédié à l’enfance à La Crau, ou encore acquérir des logements pour personnes handicapées autonomes, construire un moulin à l’ancienne, acquérir un véhicule ambulant de vente des produits fabriqués par ses établissements d’aide par le travail. L’ambition est triple : « Le bien-être et le préapprentissage des enfants et adolescents en situation de handicap, l’autonomie des per-sonnes handicapées et leur intégration sociale, la valorisation des compétences profession-nelles des travailleurs handicapés ».

L’Adapei Var-Méditerranée est une association de parents et d’amis de personnes handicapées mentales créée en 1961. Dans le département, elle est un acteur incontournable en matière d’insertion des personnes en situation de handicap. Elle gère 25 établissements et services et per-met à plus de 1.000 personnes d’être accueillies et accompagnées quoti-diennement dans un environnement adapté à leur âge, leur handicap et leurs capacités. Elle emploie plus de 600 professionnels médicaux, paramédicaux, éducatifs, sociaux et administratifs. Parmi ses 25 établis-sements, trois établissements d’aide par le travail et une entreprise adap-tée permettent à 400 travailleurs handicapés d’exercer des activités professionnelles valorisantes, de s’épanouir dans différents domaines d’activités : restauration, culture maraichère bio, menuiserie, espaces verts, conditionnement, blanchisse-rie, signalétique et viniculture.

L’ADAPeiVAr-MéDiterrAnée

PugEt-Sur-argEnS insertion

au domainedu berCaiL,Le vin ChangeLe regard surLe handiCaP

Quatorze travailleurs handicapés ont appris le métier de vigneron au Domaine du Bercail.

Le Domaine du Bercail produit chaque année 40.000 bouteilles dans les trois couleurs : rouge, rosé et blanc.

adaPei Var-méditerranéewww.adapei-varmed.fr - www.handidot.org Tél. 04 94 20 42 91


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olivier Cordoleani est un enfant du Web, un créateur et un avant-gardiste. Pendant 15

ans, il a créé des jeux vidéo pour de grands noms du secteur, il a travaillé sur la technologie des personnages virtuels, dont l’émergence était financée par l’Union européenne, il a démarré dès 2003 une activité liée au e-commerce et au e-marketing. Aujourd’hui, il veut prendre part à une nouvelle révolution : l’Internet des objets, qui « nous promet un monde parsemé de petits élé-ments électroniques, bon marché, interconnec-tés, autonomes, sensibles au contexte et ayant un certain degré d’intelligence, tout cela dans notre environnement quotidien. Leurs utilités seraient multiples : prévention, assistance, communica-tion, confort, gestion de l’énergie, etc. La planète compterait déjà plus de 12 milliards d’objets connectés. Selon Ericsson, le N°1 mondial des équipements télécoms, ils seront 50 milliards en 2020 », détaille Olivier Cordoleani.

Coup de cœur Dracinnove 2013Le dirigeant a ainsi développé la technologie WAMS, dont le concept final a été déposé à l’INPI en 2013. La même année, il décroche le Prix coup de cœur du jury du concours Dracinnove organisé par la Communauté d’agglomération dracénoise. « Ce prix m’a permis de bénéficier d’une année d’hébergement au sein de la pépinière d’entre-prises de l’Espace Chabran ; il m’a aussi per-mis de formaliser mon idée, de mettre au point les premiers produits et de nouer de précieux contacts », raconte Olivier Cordoleani. Couvé au sein de la Couveuse Interface 83 depuis le mois de janvier, il a développé ses premiers pro-duits pour chacun des deux marchés ciblés : le mobilier urbain et la communication par l’objet. « à chaque fois, nous cachons à l’intérieur d’objets d’usage ordinaire, des marqueurs digitaux per-mettant à l’objet de devenir communicant. Frôlé ou approché par un smartphone, l’objet transmet

au mobile des services Web ultra-ciblés et contextua-lisés, appelés WAMS », détaille Olivier Cordoleani.

Mobilier urbain et objet pubEn janvier 2014, WAMS.IO dévoilait à la presse du mobilier urbain intelligent, le Blocparc 3.0, conçu en partenariat avec la société varoise Récréation ur-baine. Le mois suivant, la jeune entreprise déployait 12 autocollants communicants sur les panneaux communaux de la Mairie des Arcs-sur-Argens. WAMS.IO a également mis au point une table d’orien-tation connectée, des totems, des mobiliers en alu ou en céramique de Salernes. Côté communication, Olivier Cordoleani adresse un marché colossal. « Le marché de l’objet publicitaire est estimé à plus d’1,3 milliard d’euros et 81% des consommateurs se souviennent mieux d’une marque lorsqu’elle est asso-ciée à un support, selon l’étude annuelle de l’Institut de recherches et d’études publicitaires et France Pub ». WAMS.IO a ainsi réinventé le jeton de chariot pour le centre Leclerc du Luc en le rendant communicant avec les smartphones des clients. Ce jeton inédit communique des promotions quotidiennes et exclu-sives aux consommateurs et leur permet de partici-per à la course aux points de fidélité en fonction du nombre de connexions. Le WAMS est un nouveau canal de communication pour les marques. Il leur permet, à travers un objet, moderne et utile, d’être plus audibles et plus visibles, d’être plus proches de leurs clients. « L’objet WAMS rend l’objet publicitaire encore plus attractif et son interactivité permet d’ob-tenir des informations précieuses sur les attitudes et centres d’intérêts des consommateurs ». Alors que les premiers essais ont été concluants pour le projet WAMS.IO, son fondateur Olivier Cordoleani lance désormais la phase de commercialisation. « Je vais créer un réseau d’apporteurs d’affaires locaux et nous avons entamé des négociations avec des distributeurs hors de France ». Objectifs : évan-géliser, engranger du chiffre d’affaires, valider le marché et valoriser la future entreprise.

Wams.iowww.wams.io - [email protected]

Wams.io offreune vieConneCtée aux objets

draguignan numérique

Olivier Cordoleani a développé

la technologie WAMs, capable

de rendre n’importe quel objet

communicant. Hébergé au sein

de la pépinière d’entreprises

de l’Espace Chabran à

Draguignan, il a notamment

développé des bancs connectés

avec une entreprise varoise,

Récréation urbaine, et un jeton

de chariot connecté pour le

Centre E-Leclerc du Luc.

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Rédacteur : Sylvie Vernier Jam consulting pour la CCI du Var

Équipe de direction de Gremco : de gauche à droite, Jules Chauvet, Gavin Hall, directeur commercial,Paul Chown, président de la société Fendequip, partenaire anglais de Gremco et Olivier smadja.

Gremcowww.gremco-sas.com - Tél. 04 93 64 19 19

Créée en 1978 à Antibes par Didier Chauvet, surnommé Jules, la société Gremco a deux

spécialités. La première est historique et tient à la passion de son dirigeant fondateur pour la voile : il s’agit de la confection et de la réfection de gréements, qui donnent équilibre, sécurité, efficacité et élégance aux voiliers. La seconde est venue d’une rencontre avec deux grands fabri-cants italiens de systèmes sanitaires et traitement des eaux à bord et a permis à Gremco de dévelop-per un vrai savoir-faire autour de l’amélioration du confort à bord des yachts. Aujourd’hui, Gremco est basée à Vallauris ; Didier Chauvet a été rejoint par un associé Olivier Smadja, en charge de la gestion et du développement stratégique ; l’entre-prise emploie 12 personnes et ses deux activités représentent chacune 50% du chiffre d’affaires.

implantation dans le VarDepuis 2015, Gremco a aussi étendu sa zone d’intervention géographique et mis un pied dans le Var au Parc d’activités marines de Saint-Man-drier. « Depuis 2008, on assiste à une rationa-lisation de la zone côtière. Les ports de la Côte d’Azur perdent leur fonction originelle d’abris pour bateaux et deviennent avec la présence de grands yachts de luxe des prolongements sur mer des belles propriétés de résidents fortunés. Le plaisancier, comme le résident du port azuréen tolèrent de moins en moins bien les nuisances so-nores, visuelles, ou olfactives des chantiers navals de proximité. Ces derniers se réduisent de plus en plus, devenant des Feu-Vert ou des Norautos de la Mer. Ils peuvent de moins en moins assurer les grosses réparations qui doivent donc se faire ailleurs », explique Didier Chauvet. Les Italiens

et les Espagnols l’ont compris depuis longtemps. En région Paca, « le nouveau PAM de Saint- Man-drier apporte enfin une vraie réponse ». Taille cri-tique, infrastructures, installations et moyens de levage ultra-modernes, respect strict des normes environnementales. Riche d’une quinzaine d’en-treprises totalement complémentaires, le PAM rassemble une offre complète de compétences et de savoir-faire, capable de prendre en charge la réparation de n’importe quel yacht (jusqu’à 70 mètres) de A à Z. « Nous rivalisons désormais avec ce qui se fait de mieux à l’étranger pour tout ce qui concerne les réparations de grands yachts », souligne Didier Chauvet. à Saint-Mandrier, Gremco dispose de 1.500 m² dont 540 m² couverts. « Au total, nous allons créer six emplois dans les 24 mois, certains sont déjà recrutés et déjà à l’œuvre sur la confection du grand filet de proue d’un Trois-Mâts de légende ». à l’avenir toutes les activités de refit et réparations lourdes confiées à Gremco se feront à Saint-Man-drier. L’entreprise qui prévoit de réaliser un chiffre d'affaires de 1,6 M€ cette année aura investi au to-tal 350.000€ pour son site varois. « Selon nous, le PAM ne vient pas en concurrence avec d’autres in-frastructures de la côte mais au contraire renforce l’offre en réparation navale lourde de notre région, contribuant à bâtir pour celle-ci un avantage com-pétitif international dans le domaine du yachting. Et quand on sait que plus de 90 % des yachts sont étrangers, c’est la France que des entreprises comme la nôtre (chacune à son humble place) vont vendre dans les salons internationaux ».


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AC CleanerCréée en 2004 à Saint-Martin aux An-tilles, AC Cleaner est spécialisée dans la maintenance microbiologique à savoir le nettoyage et la désinfection des sys-tèmes d’air conditionné. L’entreprise intervient sur tous les systèmes d’air conditionné et a mis au point un concept innovant, qui permet à la fois de net-toyer les climatiseurs, de les débacté-riser, d’optimiser leur fonctionnement et leur consommation énergétique. Après un développement dans les DOM TOM, elle a établi son siège social à Aix-en-Provence pour se déployer en Métropole. Une soixantaine d’agences franchisées ont ainsi été créées avec la volonté, depuis l’an dernier, d’ouvrir de nouvelles agences en propre. Celle qui s’est implantée dans le Var est la 1e du genre. « Nous nous sommes installés à Six-Fours de manière à pouvoir rayonner dans tout le département mais aussi au-delà (13 et 06) quand des opportunités se présentent », explique Steeven Clos, responsable de l’agence. Pour pour-suivre son développement, l’entreprise, éligible à la défiscalisation Impôt sur la fortune, recherche 400.000 euros et est inscrite sur la plateforme de crowdfun-ding régionale Kiosk to invest.

www.accleaner.eu

Le Mas des BartavellesDepuis février 2015, Marie Méhaye a repris la direction du Mas des Barta-velles, à Fréjus. Après plusieurs années dans la communication et l’événemen-tiel, elle met son expérience au profit du développement de ce lieu et de la création d’événements dans les meil-leures conditions. Situé face au Massif de l’Estérel, ce mas provençal propose dans un cadre verdoyant une véranda de 100 m², une grande salle de 200 m² et un jardin de 150 m² pour organiser mariages, baptêmes, séminaires, anniversaires, soirées de gala, déjeuners d’entreprise…Parce que de nos jours il faut aider son prochain, le Mas des Bartavelles a mis en place une action permanente « évé-nement solidaire » : pour chaque évé-nement privé organisé au Mas, 50€ sont reversés à une association choisie par le client sur une liste proposée par le Mas des Bartavelles.

www.mas-des-bartavelles.com

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Retrouvez d’autres portraits d’entreprises varoisesen ligne

Historiquement basé à Vallauris, Gremco, le spécialiste du gréement et du confort à bord, a choisi d’ouvrir un second site sur le Parc d’activités marines (PAM) de Saint-Mandrier

Direction Front Office - pôle prospective et développement territorial • [email protected]

CaP sur Le Pam deSaint-Mandrier pour GreMco

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ghislaine Moitry est revenue à ses premiers amours, le dessin de mode. « Ce projet me trottait depuis

longtemps dans la tête et puis je me suis lancée avec l’idée de créer une collection unique de jupes-paréos pour les femmes d’aujourd’hui, belles et libres, qui aiment se sentir à l’aise autour de la piscine, au bar ou au restaurant de plage, en croisière, à l’hôtel, au spa, ou pour recevoir simplement mais élégamment chez elles. J’ai créé ma propre marque, baptisée Tamana », raconte la créatrice. Après deux années de développe-ment, elle vient de sortir sa première collection, qui décline un maillot de bain une pièce ou deux pièces et sa jupe-paréo en cinq parures aux thèmes couleurs de l’été. « Ma sensibilité pour les belles matières m’a amenée à dessiner ce concept de jupe-paréo fluide et soyeux. L’idée est unique et déposée à l’INPI : la jupe-paréo met en valeur la silhouette et se transforme en allures, jupe longue, robe bustier, tunique ou châle. La jupe-paréo, permet à elle seule, 6 versions minimum de vêtement de plage, élégantes et originales ».

Une allure 100% Made in francePar conviction, la créatrice a choisi de proposer une allure 100% Made In France : tous les accessoires composants de la confection sont français (maille, gomme, armatures, attaches, médaillon etc…). Elle a aussi fait imprimer ses propres tissus italiens, d’excellente qualité pour rester fidèle à l’esprit de sa collection, Bohème chic. « C’est un parti pris de départ. La fabrication française est un gage de qualité incontestable. Tous les maillots sont doublés, les fini-tions couture sont irréprochables. C’était aussi pour moi une évidence de participer à l’économie de mon pays et de contribuer à perpétuer le savoir-faire fran-

çais dans le domaine de la confection de la lingerie et du balnéaire. Des pièces qui composent la collection à la communication, en passant par la réalisation de sa boutique en ligne ou des photographies, Tamana a déjà participé à la vie de nombreuses entreprises du territoire, une bonne dizaine ! », explique Ghislaine Moitry. Et, la dirigeante espère ne pas s’arrêter là !

Première saison !Depuis ce Printemps, les parures Tamana, haut-de-gamme et vendues à un prix abordable, sont disponibles en ligne et dans plusieurs boutiques de luxe de lingerie : quatre à Paris, une à Marseille, une à Nice et Les dessous de Tara à Toulon lui font confiance. Au mois de mai, Ghislaine Moitry a investi en publicité pour être présente dans les pages Côte d’Azur du magazine féminin Elle. Elle a aussi parti-cipé au showroom luxe éphémère à La Magnanerie à Hyères, elle a organisé un défilé lors du Gala des Femmes chefs d’entreprises de Toulon et lors de la soirée blanche organisée au Castellet et est de plus en plus sollicitée pour présenter Tamana, à l’occa-sion d’événements haut de gamme (soirées privées). « Créer sa marque, lancer une collection, particuliè-rement française est un pari audacieux. Le concept de la jupe-paréo est un réel succès et est sponta-nément adopté par les clientes. Le plus difficile, et long, est de se faire connaître, avec un budget com-munication restreint ».

tamanawww.tamanafrance.com - Tél. 04 94 35 14 32

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Direction Front Office - pôle prospective et développement territorial • [email protected]

tamana,L’éLéganCe made infranCe à La PLage

espace [email protected]

// CCi à L’APPUi

la FarlèdE textile

« Lorsque j’ai décidé de créer mon entreprise, je me suis naturellement orientée vers la CCI du var. J’ai rencontré une conseillère de l’Espace entreprendre, j’ai participé au stage 5 jours pour entreprendre avec des interlocuteurs de qualité, je me suis également rapprochée de l’agence d’Hyères, qui a échangé quelques-uns de ses bons tuyaux. J’ai été bluffée par cette chambre de commerce et je sais qu’elle sera là plus tard lorsque j’aurai besoin de conseils pour développer mon entreprise ».

Ghislaine Moitry a lancé sa première collection de parures de bain :« Le design des tissus est le fruit d’une inspiration entre chic à la française et originalité hippie folk méditerranéenne et océane ».

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Chaque tournage dans le Var produit un triple impact : économique, médiatique et touristique.

Ainsi, la Commission du film du Var a notamment pour mission de faciliter le travail des pro-

ducteurs et de leurs équipes de tournage et de promouvoir le département auprès des profes-

sionnels de l'industrie cinématographique et audiovisuelle au niveau national et international.

Son travail porte ses fruits. Depuis janvier 2015, 91demandes de productions ont été traitées

par la Commission du film du Var. Au premier semestre plusieurs productions de longs métrages

ou séries TV ont choisi le Var pour décor : la Provence Verte a accueilli l’équipe du film Eternité,

le Golfe de Saint-Tropez, celle de C’est l’Amour et Cavalaire la production franco-chinoise Transporter

Héritage. Côté séries, des scènes de la saison 2 des Revenants ont été tournées à Fréjus, la série

Les Disparues du Lac a choisi le Haut-Var Verdon et l’équipe du film TV Le Sang de la Vigne était

à Bandol. Enfin, une série TV chinoise, Family on the go a choisi de s’installer sur le secteur

Provence Méditerranée. Plusieurs tournages de longs métrages sont déjà prévus pour le second

semestre, dont Le Mal de Pierres de Nicole Garcia avec Marion Cotillard et L’odyssée de Jérôme

Salle avec Christophe Lambert, Pierre Niney, Ana Girardot.

LeS DiSPArUeS DU LACLe tournage de cette série s'est déroulé du 2 au 20 février à Bauduen puis du 23 mars au 3 avril 2015 sur le territoire du Haut-Var Verdon. Le budget total est de 7M € avec plus de 2M€ de dépenses régionales (une partie de cette série a également été tournée à Marseille et Aix-en-Provence).

CoMMission du filM du Varwww.filmvar.com

retour en images

Le var sousLes ProjeCteurs

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theLoVAgAnzA ConVoyLe concept de la trilogie The Lovaganza Convoy : 3 films, 3 équipes qui tournent en simultané à différents endroits dans le monde. Pour la seconde partie de cette trilogie, le Var a servi de décor.

LeS reVenAntSQuelques scènes de la saison 2 de la série Les Revenants (Canal+) ont été tournées au barrage de Malpasset à Fréjus.

Le SAng De LA Vignesérie de France 3, dans laquellel’actrice Lio incarne une viticultricede Bandol.

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Où s'implanterdans le var ?Foncier & parcs d'activités en mouvement

Que ce soit en termes de disponibilité foncière ou d’animation, les parcs d’activités varois sont de plus en plus nombreux à proposer des espaces à forte valeur ajoutée aux entreprises. Certains sortent du lot, parce qu’ils disposent encore de réserves foncières importantes, parce qu’ils ont été avant-gardistes, parce qu’ils sont emblématiques de l’économie du département. Coup de projecteur

6.500entreprises

60.500emplois

175parc d'activités

Dossier P.16

dossier

juillet - septembre 2015• N°14 var eco news

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Avec 175 parcs d’activités sur l’ensemble de son territoire, le Var dispose encore d’espaces

pour entreprendre. Des parcs s’étendent ou pour-suivent leurs aménagements, certains sortent encore de terre, d’autres sont en projet. Enfin, ils sont aussi nombreux à investir dans la qualité de leur animation. Sous l’impulsion des acteurs éco-nomiques du Var, CCI du Var et collectivités en tête, le département a su créer des parcs de nouvelle gé-nération, des parcs qui ont séduit les entreprises, qui ont dynamisé l’économie locale et la création d’emplois. Que ce soit le pôle agroalimentaire de la Farlède, le parc d’activités du plateau de Signes, Nicopolis à Brignoles, le pôle logistique des Bré-guières, le pôle BTP et le pôle Jean-Louis à Fréjus, tous ces parcs continuent d’accueillir des entre-prises. A Fréjus, le pôle production démarre. Quant au futur Technopôle de la mer, en cours d’aména-gement à Ollioules, il sera à terme un véritable élé-ment différenciant pour le département. D’autres projets majeurs pour le territoire varois sont en cours. Ainsi, le projet VarEcopôle au Cannet des Maures vise à mettre en œuvre un parc d’acti-vités à forte valeur ajoutée dans les domaines de l’environnement. Il prévoit l’implantation d’entre-prises, de centres de R&D, d’établissements de formation et la création d’un pôle multimodal. Du côté de Saint-Maximin et Ollières, la Communauté de communes veut répondre à une demande pres-sante des entreprises en développant le projet de Parc d’activités du Mont Aurélien avec l’objectif de préserver la richesse de la flore et de la faune en créant un véritable parc naturel à l’intérieur même de la zone. Par rapport à ses voisins, le Var a encore de belles années de disponibilité foncière devant lui. Toutefois, pour répondre durablement aux besoins des entreprises et donner des avan-tages concurrentiels déterminants aux parcs d’acti-vités du Var, la libération d’espace ne suffit plus. Les acteurs économiques du département et les asso-ciations de chefs d’entreprises de parcs d’activités l’ont bien compris. Ainsi, quatre parcs d'activités sont aujourd'hui certifiés ISO 14001 et trois parcs sont labellisés Qualité Eco Var sur l'ensemble des critères.

D²Parc : 7 parcs d’activités sur la voie de l’excellenceDepuis sa création en 2005, la certification envi-ronnementale ISO 14001 par étapes rencontre un vif succès auprès des entreprises. Pour développer ces bonnes pratiques et permettre aux entreprises de les initier collectivement, la CCI du Var a lancé, en 2012, le programme D²Parc (Développement durable des parcs d’activités). Cinq parcs d’activi-tés et leurs associations ont été sélectionnés pour la première phase : l’ADPACA à Saint-Maximin, l’Afuzi à Toulon-Est, l’AGP (Association du Grand

Pont) à Grimaud, Capitou industries à Fréjus et Nico-polis Avenir à Brignoles. La démarche D²Parc est sys-tématiquement portée par une association de chefs d’entreprises et les actions menées sont liées aux besoins exprimés collectivement. L’accompagnement D²Parc apporte aux associations des moyens pour se structurer et pour améliorer les performances écono-miques, sociales et environnementales de leurs parcs d'activités. La démarche permet également aux parcs d’activités de postuler au dispositif de labellisation du Conseil départemental, le Label Qualité Eco Var. Les 5 premiers parcs engagés dans l’opération D²Parc ont été certifiés ISO 14001 niveau 1 en 2014. Deux nouvelles associations ont récemment rejoint le dispositif : La Crau Pole, association des entre-prises des pôles d’activités de Gavarry, l’Estagnol et Chemin Long à La Crau, qui représentent 150 entreprises pour 1.000 emplois ; les associations des propriétaires et des exploitants du parc d’activités de la Laouve. Ce dernier représente 67 entreprises pour 340 emplois. Situé à proximité du centre-ville de Saint-Maximin, il est déjà labellisé Qualité Eco Var depuis 2013 par le Département du Var pour ses équipements et services.

Des parcs attractifs et animésDans cette démarche globale de qualité, les asso-ciations d’entreprises de ces parcs jouent un rôle moteur. Les démarches d’amélioration continue s’intéressent à l’intégration paysagère des parcs, mais aussi à des facteurs environnants de l’entre-prise : l’offre de services aux salariés, la gestion environnementale des établissements, l’offre d’ani-mation... L’attractivité d’un parc d’activités se me-sure désormais à l’aune de tous ces facteurs et les associations d’entreprises sont en première ligne, car c’est sous leur impulsion que les entreprises se regroupent, font entendre leur voix et bâtissent des projets communs, qui vont de l’installation d’une crèche à la réalisation d’aménagements de surveillance en passant par la mutualisation des achats ou la mise en place d’une gestion collective des déchets… Les associations peuvent devenir des rouages fondamentaux de l’attractivité d’un parc. à Toulon-Est et Ouest, Signes ou Saint-Raphaël, l’Afuzi, l’Adeto le Geps et Technoparc Epsilon sont souvent citées en exemple. Leur dynamisme et leurs résultats inspirent et poussent les chefs d’entre-prises à se regrouper. Très récemment, sous l’im-pulsion de la CCI du Var, les chefs d’entreprises de Valgora, à la Valette-du-Var, ont par exemple expri-mé une volonté forte de se fédérer. Car, ensemble, ils feront entendre plus facilement leur voix.

pôle prospective et développement [email protected] • 04 94 22 89 97

Direction Front Office • pôle prospective et développement [email protected]

8 parcs d’activitéslabellisés Qualité Eco Varpar le département du Varsur à minima 1 critère (sur 4)

2 associations lauréatesdes trophées RSE Paca"Parcs d'activités" en 2013 et 2014

12parcs d’activitésengagés dans un systèmede managementenvironnemental

LA CCi DU VAr,Un rôLe DéterMinAnt PoUr L’iMPLAntAtion D’entrePriSeS

Le Var dispose, par rapport à ses voisins d’une offre foncière riche. La CCI du Var est un parte-naire indispensable pour accom-pagner les investisseurs et aider les dirigeants d'entreprises en quête d'une implantation dans le Var. La CCI du Var, agence de développement économique du département, est d'ailleurs le correspodant pour le Var de l'ARII (Agence Régionale pour l'Innova-tion et l'Internationalisation des Entreprises) pour l'accueil des entreprises internationales. Elle connaît l'offre, travaille en amont des projets de parcs, analyse les demandes d'implantations. Grâce à sa connaissance fine de l'économie départementale et des filières et aux partenariats noués de longue date avec les collectivités et l'ensemble des acteurs économiques varois, la CCI du Var est en mesure de conseiller et aiguiller chaque projet d'implantation.


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Le Parc logistique des Bréguières a été inauguré en 2009. La société Lodrac, filiale du groupe Bar-jane, a été retenue dès février 2006 par la Communauté d’agglomération dracénoise pour amé-

nager ce parc, qui représente une nouvelle génération de parcs logistiques inscrits dans un dévelop-pement durable de leurs activités logistiques. Son objectif est d’allier la performance technique et économique, la création d’un espace de travail agréable et valorisant pour les utilisateurs, la maitrise des risques et le respect de l’environnement. Implanté au cœur d’une zone de consommation de près de 3 millions d’habitants, desservi par le train et les principaux axes routiers de la région, il a été créé pour répondre aux besoins des principaux opérateurs logistiques. En cohérence avec l’ambi-tion de la Communauté d’agglomération dracénoise, les entreprises candidates à une implantation sur ce site revendiquent un environnement de qualité. Le site accueille 20 hectares d’espaces verts provençaux, des centrales photovoltaïques en toiture des bâtiments. L’aménageur Barjane a déve-loppé une Charte « Chantier vert » et des outils visant à contrôler l’implantation des entreprises et le respect qu’elles auront de la qualité architecturale, environnementale et paysagère du parc. A ce jour, près de 65% du Parc sont déjà commercialisés. 13 grandes enseignes nationales et internatio-nales ont choisi les Bréguières, dont la dernière en date, ID Logistics, inaugurait le mois dernier une plateforme de 43.000 m² qui desservira les magasins Carrefour de la Région. Au total, près de 600 emplois ont déjà été créés et plus de 200 millions d’euros investis.

en créant le Technopole de la Mer, Toulon Provence Méditerranée souhaite faire

de son territoire le lieu d'implantation, de développement et de mise en synergie des entreprises de haute technologie spécialisée dans l’économie maritime. TPM veut offrir les conditions optimales de développement des activités technopolitaines en aménageant les sites d'ancrage du Pôle Mer Méditerranée et de ses adhérents, en créant un outil de for-mation d'ingénieurs de très haut niveau et en axant l'enseignement supérieur notamment vers les métiers de la mer. Il s’agit du premier Technopole en Europe centré sur les domaines de la sécurité et sûre-té maritime et du développement durable re-posant sur les hautes technologies marines et sous-marines. Une base terrestre à Ollioules comprendra 32 hectares dédiés au tertiaire et à l’innovation ; elle accueillera 210.000 m² de plancher d’activités technologiques, de recherche, d’enseignement et de services dé-diés qui constitue le Technopole de la Mer – Espace d’Ollioules. La communauté d’agglomé-ration vise la création de 5.000 à 6.000 emplois d’ici à 10 ans. Dès 2016, cette base terrestre accueillera sa première entreprise : le groupe DCNS, véritable locomotive du Technopole. Une base marine, à Brégaillon, à La Seyne-sur-Mer offrira un accès direct à la rade de Toulon et à la mer Méditerranée.

toulon Provence Méditerranéedirection du développement economique, de l’innovation et de la Compétitivité du [email protected]

PArC DeS brégUièreSUn parc logistique nouvelle génération

teChnoPoLe De LA Mer Future vitrinemaritime du territoire

Le parc de Nicopolis a vu le jour il y a trente ans, à l’initiative de la CCI du Var et de la ville de Brignoles. Dès 2000, poussée par l’embellie économique, la ville aménage, commercia-

lise et sélectionne les candidats à l’implantation. En 2001, Nicopolis atteint 202 hectares, il représente alors à cette époque plus de la moitié du foncier industriel disponible dans le Var, ses terrains sont abordables et situés à proximité de l’A8. En 2014, Nicopolis devient l’un des premiers pôles créateurs d’emplois et de services dans le département. Ses 130 entre-prises emploient 1.800 personnes. Nicopolis est aussi le 1er pôle d’énergie verte dans le Var : il accueille une centrale photovoltaïque de 8 hectares et abrite un projet majeur pour le départe-ment et la filière bois : la centrale biomasse Inova. L’animation et la représentation des chefs d’entreprises auprès des institutions sont assu-rées par l’association Nicopolis Avenir. Cette dernière a notamment participé à la planifica-tion des futurs travaux, qui prévoient une requalification de la voie principale, la création d’aménagements paysagers et la réalisation de l’extension du secteur 4, permettant ainsi au parc d’afficher un potentiel d’accueil de 3.000 emplois.

• 38 hectares

Les Arcs sur-argens

•70 hectares•13 entreprises• 600 emplois

☞ Label Qualité Eco Var

☞ Certification ISO 14001

☞ Trophée RSE Paca « Parc d’activités » 2013

• 207 hectares • 130 entreprises• 1.800 emplois

☞ Label Qualité Eco Var , 2 pétales sur 4

☞ Certification ISO 14001 niveau 1

PôLe D'ACtiVitéSDe niCoPoLiS1er pôle d’énergie verte dans le Var

Brignoles

Ollioules

association : nicopolis avenir [email protected]

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Des études menées en 2001-2002 ont conclu à la nécessité de réaliser une vaste

zone économique alternative à l’activité tou-ristique sur le Var-Est, dans un environne-ment privilégié, le secteur du Grand Capitou, à proximité de l'A8, à 20 minutes de l’aéroport d’affaires de Mandelieu et à 40 minutes de l’aéroport international de Nice. Depuis 1963, cet espace accueille le pôle Capitou sud, qui a bénéficié en 2003 d’importants travaux de réfection. Il héberge 65 entreprises pour 450 emplois. Des études plus affutées menées en 2004-2005 ont débouché sur la création de 4 pôles d’initiative publique dédiés :- Un pôle d’excellence (8 ha) sur le site de l’ancien hôpital des Armées Jean-Louis ac-cueille des entreprises innovantes et à haute valeur ajoutée. Sortie de terre en 2008, cette vitrine technologique totalisera d’ici à fin 2015 près de 80 entreprises pour 600 emplois. - Un pôle BTP (17,5 ha) dédié à l’accueil des entreprises et artisans du BTP. Ce Pôle, créé en 2010, est résolument futuriste : le cahier des charges du site, autant pour les travaux de voierie que pour la conception des bâtiments, a imposé la prise en compte de 83 critères en-vironnementaux obligatoires et 23 optionnels. Ce Pôle accueille une soixantaine d’entreprises et a permis la création de 200 à 300 emplois supplémentaires. - Un pôle production (20 ha), aujourd’hui en cours d’aménagement. La création et la mise en œuvre de ce pôle s’oriente vers une démarche de type Haute Qualité Environne-mentale. Il compte 31 lots dédiés aux PME, à la petite industrie et l’automobile et un pôle de vie avec 120 logements pour actifs, commerces et services de proximité.- Un pôle mixte (3 ha) aujourd’hui en cours de commercialisation. Il accueillera 19 lots desti-nés aux PME et artisans.

Premier Technoparc de la région Sud-Est, créé dès 1998, il est classé 7e des parcs

d’activités au niveau national. Il est aussi le premier parc du Var à avoir été certifié ISO 14001 en 2008. Le parc est destiné plus particulièrement à accueillir les entre-prises de production de haute technologie dans les domaines de la cosmétique, phar-macie, biologie moléculaire, mécanique de précision, ingénierie et systèmes, infor-matique industrielle. Souvent pionnier, le Technoparc propose de nombreux services aux entreprises : vidéo-surveillance et gar-diennage du parc 24h/24, très haut débit, crèche pour les salariés des entreprises, mise en service d’une ligne de transport en commun, un programme de 400 loge-ments pour actifs réalisés à l’initiative de la ville de 2007 à 2013.

Mailler les parcs d'activités du territoirePour les prochaines années, l’association Technoparc Epsilon et la ville de Saint-Raphaël se sont fixés plusieurs objectifs : maintenir et renforcer les atouts du Tech-noparc ; mettre en place une plateforme de mutualisation de services ; recruter du personnel pour le compte de plusieurs entreprises ; améliorer la communication du Technoparc ; entretenir et développer l’animation du parc ; intégrer le dévelop-pement du Technoparc dans une synergie avec les parcs d’activités voisins (Epsilon Il et Ill, ZAC du Cerceron). à terme, l’objectif est de développer un maillage de tous les parcs d’activités qui se situent sur le ter-ritoire de la Communauté d’Agglomération Var Estérel Méditerranée dans le but de créer une synergie et des échanges entre tous les parcs.

PArC D'ACtiVitéSDU CheMin D'AixUne association soucieuse de valoriser les compétences locales

Saint-Maximin-la Sainte-Baume

grAnD CAPitoU Un projet au service de ladiversification économique

• 85 hectares• 170 entreprises• 1.750 emplois

teChnoPArC ePSiLon iPremier Technoparcde la région Sud-Est

Saint-Raphaël

Fréjus

association syndicale : technoparc epsilonwww.technoparcepsilon.com

association Capitou [email protected]

association : adPaCahttp://adpaca-st-maximin.e-monsite.com

Le Parc d’activités du Chemin d’Aix a vu le jour en 1982 et accueille des activités

mixtes. Face aux problèmes d’aménagement de leur parc, une poignée de chefs d’entre-prises se rassemble dès 2007 pour faire bou-ger les choses et se constitue en association : l’ADPACA. Porte-parole des entreprises, l’as-sociation défend leurs intérêts, s’investit et mobilise ses adhérents autour de nombreux événements. Elle est notamment à l’origine de la signalétique du parc et du « printemps des quartiers », véritable moment de convi-vialité. Valoriser les compétences locales est le maitre mot de l’ADPACA. Son objectif : faire travailler en priorité les entreprises du parc, puis celles de Saint-Maximin et de sa région. Pour cela, elle a réalisé un plan du parc et un annuaire de ses adhérents distribué aux entreprises, leurs clients et fournisseurs et dans les lieux d’accueil au public, comme la CCI ou l’Union patronale. Partie prenante du projet D²Parc, l’ADPACA a fait bouger les lignes et obtenu la requalifi-cation du parc. La communication a aussi été améliorée. Pour le président de l’ADPACA, Gilbert Chiaroni, « Le projet D²Parc est une véritable spirale dynamique dans laquelle nous avons été entrainés et nous remercions la CCI du Var pour son accompagnement et son soutien ».

• 28 hectares • 129 entreprises• 670 emplois

☞ Label Qualité Eco Var, 3 pétales sur 4


• 18 hectares• 50 entreprises• 325 emplois



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à l’Ouest de Toulon, l’Adeto, association des entreprises de Toulon-Ouest est l’in-terlocuteur privilégié des institutions. Ses missions contribuent à entretenir des

relations permanentes et constructives avec les pouvoirs publics principalement en vue d’améliorer la vie des entreprises au quotidien. Ces actions ont notamment conduit à améliorer les voiries, leur traitement paysager, la signalétique, mais aussi à sensibiliser les entreprises à la responsabilité sociétale, à développer les relations interentreprises au sein du parc et à défendre leurs intérêts, et enfin, à accompa-gner les entreprises dans leur appropriation des outils de gestion des ressources humaines. La qualité de ces missions a été reconnue avec l’obtention de la certi-fication ISO 14001 niveau 2 et du label Qualité Eco Var sur les volets intégration environnementale, animation, équipements et services. Ces dernières années, l’Adeto a fait évoluer ses missions. Une grande partie de ses efforts a notamment été consacrée au développement de services mutualisés accessibles aux adhérents : mutualisation des contrôles périodiques obligatoires et des contrôles et de la main-tenance des dispositifs de lutte contre les incendies, mutualisation du ramassage des déchets industriels, des fournitures de bureau, de l’achat du gaz. L’association travaille également sur un Plan de Déplacements Interentreprises (PDIE) afin d’améliorer la circulation au sein du parc et ainsi aider les salariés à mieux se déplacer et à minimiser le coût lié à leur transport domicile/travail. Le projet a été décomposé en 4 phases : pré-diagnostic réalisé de 2011 à 2013 par la CCI du Var, diagnostic réalisé d'octobre 2013 à mai 2014 en collaboration avec le bureau d'étude MHC Conseil, plan d’action validé en juin 2014. L’année 2015 sera consacrée au déploiement des actions.

La communauté d’agglomération Toulon Provence Méditerranée a reconverti l’ex Base aéro-navale de Saint-Mandrier en un pôle d’activités consacré à l’entretien et

la réparation des yachts de grande plaisance, aux systèmes complexes et aux tech-nologies marines et sous-marines. TPM bénéficie d’une Autorisation d’occupation temporaire de 50 ans sur le Domaine public maritime pour les 10 hectares de la par-tie nord et a fait l’acquisition dès 2007 des 5 hectares de la partie sud. à ce jour, 10 entreprises ont élu domicile au Parc d’activités marines de Saint-Mandrier. Depuis le début de l’année, le parc accueille le plus grand chantier de réparation navale de Méditerranée, IMS 700, avec une capacité d’accueil de 100 yachts de 20 à 80 mètres et une capacité de levage de 670 tonnes.

à la fin des années 60, afin de structurer l’immense projet de création d’un parc d’activités sur le secteur

Toulon-Est, la CCI du Var crée le cahier des charges de ce nouveau territoire en y incluant une association syndi-cale libre. L’Association Foncière des usagers de la zone industrielle (Afuzi) est ainsi créée en 1975. Ses missions : fédérer et représenter les entreprises du parc autour d'actions communes dans le but de favoriser la promo-tion des activités et le développement tant économique que social de manière durable, dans un environnement favorable. Depuis, l’association a souvent été pionnière et propose de nombreux services : un service postal, une crèche interentreprises, la vidéo-surveillance, une gestion collective des déchets, des journées de commu-nication des « Afuziens », des rencontres régulières, etc. Aujourd’hui, la mise en œuvre d’un Plan de déplacement interentreprises est notamment en cours.

• 420 hectares• 1.455 entreprises• 15.000 emplois

☞ Label Qualité Eco Var, 3 pétales sur 4

☞ Certification ISO 14001, niveau 2

PArC D'ACtiVitéStoULon-oUeStLa mutualisation pour credo

PArC D'ACtiVitéS toULon-eStUne association souvent pionnière

• 197 hectares• 553 entreprises• 12.000 emplois

☞ Label Qualité Eco Var, 1 pétale sur 4



Saint-Mandrier-Sur-Mer

• 15 hectares• 10 entreprises • 150 emplois

PArC D'ACtiVitéS MArineS La renaissance des chantiers navals

Ollioules, La Seyne-Sur-Mer,Six-Fours Les Plages

Association syndicale AFUZI - www.afuzi.fr

Le parc d'activités de Toulon-Est représente un vivier économique important de l’agglo-mération toulonnaise et il pourrait demain accueillir un projet phare pour le département. Propriétaire des 8 hectares du campus de la Grande Tourrache, la CCI du Var réfléchit en effet à l’avenir de ce site. L’idée : créer un cam-pus à la fois « futuriste et réaliste », un espace susceptible d’accueillir les entrepreneurs, un espace où ils pourront apprendre, se connecter et finalement créer les entreprises de demain. Récemment elle a d’ores et déjà décidé d’y ins-taller l’ensemble de son service de formation Capforma, qui vient ainsi étoffer une offre de formation déjà reconnue, notamment dans les secteurs du BTP (Centre de formation du bâti-ment), des loisirs, du tourisme et du sport (IM-SAT), du commerce (Kedge business school) et du design (Lycée La Tourrache).

Le CAMPUS DU fUtUr

Un Projet CCi DU VAr

Association : ADeTO - www.adeto.fr

La Farlède, La Garde, La Crau

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Le Parc d’activités du plateau de Signes (PAPS) voit le jour en 1987 autour d’un enjeu : proposer une offre de reconversion à la main d’œuvre abondante issue

de la fermeture des chantiers navals de La Seyne-sur-Mer. Dès lors, le Parc est orienté vers l’accueil d’entreprises de production, à vocation industrielle et ter-tiaire. à la suite de Coca-Cola, Ipsen et Oreca, locomotives du PAPS, se sont instal-lées d'autres entreprises des secteurs agro-alimentaires, pharmaceutique, sports mécaniques. Aujourd’hui, les principaux secteurs d’activités représentés sur le parc sont les sports mécaniques, la santé/bien-être, l’agroalimentaire, l’aéronau-tique et la mode plus récemment. Depuis l’origine, missionnée par l’état, la CCI du Var est l’unique aménageur du site sur la base des 240 hectares acquis à l'origine. Elle est le maillon qui a permis de créer le parc et de développer l'attractivité.

Le gePS, vitrine du travail collectif des entreprisesL’exemplarité environnementale du site, sa situation géographique - au cœur du « triangle d’or Marseille-Aix-Toulon » - le prix de vente optimisé, la disponibilité de 80 hectares de terrains, la certification ISO 14001, le Label Qualité Eco Var pour les 4 volets et la présence d’entreprises phares sont autant d’atouts en termes d’at-tractivité et d’image. La présence d’une association dynamique – le Groupement des entreprises du Plateau de Signes – est aussi un gage de qualité et d’attractivité. Créé en septembre 1990 à l'initiative de la CCI du Var, constitué d’entreprises vo-lontaires et présidé par Stéphane Clair, directeur du Circuit Paul Ricard, le GEPS est un élément majeur du fonctionnement du parc : il a repris la gestion du restaurant interentreprises en 2012, il pilote un groupement d’employeurs et met à disposi-tion 4 salariés auprès d'une dizaine d'entreprises, il a créé une conciergerie, il est l’artisan, en partenariat avec la CCI du Var, de la labellisation ISO 14001 et de la distinction Trophée RSE Paca « parc d'activités 2014 ». Il nourrit les réflexions sur l’avenir du parc à l’horizon 2030 avec une vingtaine de partenaires dont la CCI du Var. Il est allé jusqu’à installer des ruches pour évaluer les impacts de l’activité des entreprises. Une crèche interentreprises a été ouverte en 2009 avec l'aide tech-nique de la CCI du Var et l'engagement de la commune de Signes ; la collecte et la gestion des déchets sont mutualisées ; les transports en commun desservent le parc. Enfin, la proximité directe du Circuit Paul Ricard et de l'aéroport du Castellet impactent positivement l'image du Parc d'activités du Plateau de Signes.

PArC D’ACtiVitéS DU PLAteAU De SigneSLe parc de la CCI du Var

téMoignAgeS

EMManuEl PErEiradirigeant associé de PKM Consulting, société spéciali-sée dans l'ingénierie des amortisseurs de compétition réglables ou non.

« à la création de l’entreprise en 2008, nous avons choisi le Parc d’activités du Plateau de signes en raison de la proximité du Circuit Paul Ricard et de la présence de nom-breuses entreprises des sports mécaniques. Ce choix, nous ne l’avons pas regretté. Il a servi le développement de notre entreprise : notre chiffre d’affaires est passé de 230k€ à 750k€, il nous a permis de bénéficier d’une cré-dibilité très rapidement et de régulièrement ouvrir nos portes à notre clientèle. Il y a quelques mois, nous avons quitté nos locaux en location pour acquérir un terrain, nous doter de locaux adaptés à notre métier et poser les bases d’un projet industriel, qui doit nous permettre, à long terme, d’être 100% acteurs de nos produits (amor-tisseur de compétition et butée de fin de course) ».

Bruno rEBiBoudirigeant de PBi - Probeautic institut, fournisseur des professionnels de l’esthétique, de la beauté, du bien-être et du spa.

« Pour poursuivre sa croissance, la PME PBI Probeautic institut a quitté les Bouches-du-Rhône pour s’implanter à signes en juillet 2014. son dirigeant, Bruno Rebibou, a investi 2,5M€ dans un nouveau siège social, qui accueille une soixantaine de collaborateurs. Cette implantation est stratégique : « Nous nous sommes énormément déve-loppés ces dernières années et avions besoin d’une plus grande surface pour mener à bien nos projets. Le PAPs a été le seul à nous présenter une offre qui réponde à nos besoins. Ces nouveaux locaux offrent des conditions idéales sur un site écoresponsable, en ligne avec notre politique environnementale ».

• 240 hectares • 180 entreprises• 2000 emplois



☞ Trophée RSE Paca « Parc d’activités » 2014

Une initiAtiVe CCi DU VAr

En facilitant l'implantation d'entreprises, en apportant conseils et accompagnement à l'installation, la CCI du Var a permis l'implan-tation de 20 entreprises de 2008 à 2013 sur le Plateau de Signes. Ces entreprises ont investi 5,3M€. En 2014, 8 nouveaux projets d’implantation (50% exogènes) se sont concrétisés, 5,1M€ ont été investis et 69 emplois ont été créés. Aujourd’hui, 65% des 240 hec-tares du PAPS sont occupés. Les terrains, viabilisés, sont immédiate-ment disponibles à la vente. Un agrandissement peut être envisagé et permettre au PAPS de devenir le plus grand parc de Méditerranée avec un total de 500 hectares, pour un potentiel de 600 entreprises représentant 8.000 emplois. La Chambre de Commerce et d’Indus-trie du Var a d’ailleurs lancé une étude visant à renforcer et accé-lérer le développement du Parc d’Activités du Plateau de Signes. Il s‘agit de définir un plan stratégique de développement commercial, associé à la définition d’un positionnement face à son marché for-tement concurrentiel. D'autres parcs en France ou à l'étranger ont été benchmarkés dans leur positionnement commercial et outils de communication. Des décideurs publics et/ou économiques, acteurs incontournables du territoire ont été interviewés afin de consolider les analyses et d’identifier des pistes d’actions à mener.

Antenne de développement territoriale Ouest-Var / plateau du castelletTél. 04 94 22 80 06 - [email protected] • [email protected]

Un noUVeAU PLAn StrAtégiqUe

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Le var PLébisCité Par Les Croisiéristes et Les ComPagnies

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juillet-septembre 2015 • N°14

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La saison croisière s’annonce prometteuse. Le coup d’envoi a été donné avec la première escale

de la saison le 6 janvier à Toulon, celle du Norwe-gian Jade. En 2015, les ports varois prévoient l’arri-vée de 335.306 croisiéristes pour 271 escales et une montée en gamme de la clientèle grâce à l’arri-vée à Toulon de nouveaux navires positionnés sur les créneaux Premium et Luxe. Si la rade toulon-naise concentre à elle seule plus de 74 % du volume total des passagers accueillis dans le département, les autres ports ne sont pas en reste ; ils se parta-

geront en 2015 une cen-taine d’escales pour 85.306 passagers annoncés. Ces résultats sont le fruit d’une volonté politique, de l’orientation stratégique et des efforts de communica-tion et de prospection dé-ployés par la CCI du Var et

le Var Provence Cruise Club. Cette année encore, la CCI du Var était ainsi présente au salon Cruise Ship-ping Miami, un incontournable. « Aujourd’hui, si nous voulons poursuivre l’expansion de la croisière dans notre département, il faut être à Miami, là où tous les acteurs mondiaux sont réunis », rappelle Laurence Cananzi, présidente de la Commission tourisme de la CCI du Var. D’ailleurs, c’est à cette occasion que le Port de Toulon / La Seyne a signé 28 escales en 2016 avec la Compagnie Pullmantur.

reconnaissance et résultatsCette politique volontariste, engagée dès 2008 avec la création du Var Provence Crusie Club, se traduit par des récompenses et des résultats tan-gibles. Ces dernières années, les ports varois sont régulièrement mis à l’honneur : le VPCC a été élu « Destination de l’année » en 2010 ; le Port de Toulon

était en finale du « Port de l’année 2013 » décerné par le Sea Trade Insider ; Sanary a décroché le prix de la « Meilleure expérience, Destination 2012 » et a été élue « Perle inattendue du Sud de la France » par le magazine Cruise Insight ; en 2015, Toulon s’est hissé dans le Top 5 des ports de croisière Français. Côté chiffres, l’activité croisière en rade de Toulon et plus largement dans le Var connaît aussi une progression constante et remarquable. Le nombre de passagers en escale dans le département a augmenté de 191% de 2008 à 2014, passant de 117.383 à 341.128 l’an-née dernière. Par ailleurs, l’activité s’étale chaque année un peu plus sur les ailes de saison et cette ten-dance se confirme encore en 2015. Enfin, l’arrivée depuis 2014 de nouvelles compagnies positionnées sur les segments luxe/haut de gamme au port de Toulon/La Seyne conforte la stratégie engagée par la CCI du Var, à savoir miser sur la qualité pour se différencier de la concurrence.

Des dépenses passagers estimées à 8 millions d’eurosEnfin, la CCI du Var a missionné en 2014 un ins-titut de sondage indépendant (BVA) et les résul-tats sont particulièrement gratifiants. 2.192 ques-tionnaires ont été collectés auprès des passagers et membres d’équipages de 24 paquebots, ayant accosté en 2014 . 96 % des personnes interrogées sont plutôt satisfaites, dont 52 % tout à fait satis-faites. L’amabilité des employés, les excursions et l’accueil recueillent les meilleurs taux de satisfac-tion. Pour 92 % des passagers, l’escale à Toulon a répondu aux attentes et 67 % ont l’intention de revenir en escale ou en séjour. 77 % des passagers en escale ont effectué des achats à terre, 28 % sur le lieu d’excursion, 72 % ailleurs et les retombées économiques sont estimées à plus de 8 millions d’euros par an.

Depuis la création en

2008 du Var Provence

Cruise Club, la CCI

du Var et le Conseil

général développent

avec succès le marché

de la croisière dans le

département et font

bénéficier l’ensemble

du territoire des

retombées de cette

activité, tant en termes

de dépenses que de

notoriété

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Une enveloppe de 18 millions d’euros pour les ports de la CCi du VarLa CCI du Var a ouvert différents chantiers sur ses sites portuaires pour les activités plaisance et croisière. Un certain nombre viennent de démarrer, d’autres sont à suivre. Tous servent un seul et unique dessein : « Nous donner les moyens de poursuivre notre stratégie et de consolider la courbe ascendante de nos différents trafics », selon les mots de Jacques Bianchi, président de la CCI du Var. Plus de 3 millions d’euros ont déjà été investis entre 2012 et 2014 et près de 15 millions d’euros seront encore investis d’ici à 2018 : 10 mil-lions d’euros pour les ports de plaisance, 5 millions d’euros pour la croisière. Ainsi, depuis le printemps, un nouveau terminal croisière est en cours d’édification à La Seyne pour un montant total d’1,5 million d’euros. Le terminal de Toulon a quant à lui droit à une cure de jouvence de 600.000 euros.

Ces dernières années, les ports varois ont investi ou continuent d’investir dans la modernisation de leurs équipements. tour d’horizon

zooM LeS inVeStiSSeMentS DeS PortS VAroiS

31 Compagniesde croisières

Evolution passagers de croisièresdu réseau VPCC de 2008 à 2015

+191%

VAr ProVenCebilan 2014

Passagers en escale341 128

27 800Passagersembarqués en tête de ligne àToulon/La Seyne

Saint-raphaël, 33 millions d’euros investisEn août 2014, après deux années de travaux, le nouveau port de Saint-Raphaël était inauguré. Plus de 37 millions d’euros ont été investis pour réaménager le Vieux-Port. Mise en sécurité du plan d’eau, réhabi-litation et mise aux normes des quais d’appontement, réalisation d’un môle et d’un épi d’amortisseurs, création d’anneaux pouvant accueillir des yachts allant jusqu’à 45 mètres, réalisation d’un nouveau par-king Kennedy de 170 places, d’un marché aux pêcheurs, ouverture de commerces sur le quai Nomy, d’une brasserie et d’un restaurant gastronomique, création d’équipements portuaires. Le Vieux-Port s’est trans-formé pour devenir une escale incontournable sur le pourtour méditerranéen. Il a d’ailleurs accueilli le 7 mai dernier deux paquebots de croisière : le Thomson Dream et ses 243 mètres de long, avec à son bord

1.626 passagers et le Sea Cloud II, un Trois-Mâts de 117 mètres de long avec 94 passagers. Cet été, le Zuiderdam, le Queen Elisabeth ou encore le Seabourn Odyssey feront également escale à Saint-Raphaël. www.portsdesaintraphael.com

extension de Port-fréjus ii Dès la création du Port de Fréjus en 1989, l’objectif de la municipalité était d’aménager et embellir la façade littorale de Fréjus-Plage, de remettre en eau le port romain et ainsi d’unir le Centre-Ville au bord de mer. La deuxième tranche du projet a permis de réaliser un canal de 92 postes de mouillage s’étendant du bassin principal vers la ville. Ces travaux ont désenclavé le port, désormais relié à la ville. Inauguré en janvier 2013, ce Canal a nécessité 7 millions d’euros d’investissement. D’autres travaux ont permis la

surélévation de la digue intérieure du port qui protège le chantier naval et le port des houles de Sud-Est. Ces travaux, d’un montant total d’1,5 million d’euros ont été réalisés par la société d’économie mixte de gestion dans le cadre du renouvellement du contrat d’affermage. www.portfrejus.fr

257Escales

KeDGe BUSINeSS ScHOOLwww.kedgebs.com


françois Demoulin connaît bien le groupe DCNS et son environnement. Diplômé de l’Ecole poly-

technique et de Sup’Aéro, il intègre en 1991 la Di-rection générale de l’armement au sein du Centre d’essais de la Méditerranée. En 2000, il rejoint DCNS comme chargé de projet du système de combat des premiers bâtiments de projection et de commandement pour la Marine nationale. En 2003, il est nommé directeur industriel de l’unité commerciale « Combat Management System » du Groupe ; en 2006, il en prend la direction, tout en étant nommé directeur du site DCNS du Mourillon à Toulon ; en 2007, il devient directeur industriel de la nouvelle division Systèmes d’Information et de Sécurité de DCNS ; en septembre 2009, il est nommé directeur du pilotage industriel de la division Services de DCNS à Toulon. Aujourd’hui à la tête du site DCNS de Toulon, il pilote 2.200 per-sonnes, missionnées pour entretenir les bâtiments de la Marine nationale et des marines étrangères, entretenir et exploiter des infrastructures, notam-ment nucléaires et marines, et entretenir ponc-tuellement des bateaux civils.

Productivité, réactivité, internationalisationAlors que le site DCNS de Toulon compte parmi les

sites du groupe les plus exposés à la concurrence, plusieurs enjeux majeurs attendent le nouveau directeur. Objectifs : gagner en productivité, en réactivité, s’adapter à de nouveaux marchés avec de nouvelles offres. Courant 2017, ses équipes, renforcées par 250 personnes, débuteront un chantier de taille : la maintenance du Porte-Avions Charles de Gaulle pour une durée de plusieurs mois. Les équipes doivent aussi se préparer à l’arrivée prochaine des sous-marins nucléaires d’attaque, issus du programme Barracuda. « Dès 2014, nous avons ainsi lancé d’importants travaux d’infrastruc-tures pour accueillir ces futurs navires ». Mais ce renouvellement des sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) aura aussi une autre consé-quence pour le site toulonnais : « L’activité de maintenance a toujours été stable et nous avons obtenu le renouvellement du contrat d’entretien jusqu’en 2020. Toutefois, de 2020 à 2026, pour des raisons de retrait progressif du service actif des anciens SNA nous devons nous attendre à un creux de charge ». Alors, pour ce nouveau contrat d’entretien, François Demoulin souhaite afficher une performance irréprochable : « Nous mettons en place une base industrielle dédiée, dite « base

avant », composée de 120 personnes. Il s’agira d’une structure légère au plus près des navires et connais-sant parfaitement chaque bâtiment ». Cette orga-nisation pourra servir de modèle pour d’autres contrats, notamment pour les premières frégates anti-sous-marines du programme FREMM, qui arriveront en entretien sur le site toulonnais dès 2016. Enfin, François Demoulin s’inscrit dans la stratégie du groupe DCNS : « Passer d’un modèle export vers un modèle international. Demain, nous allons créer des implantations industrielles auprès des marines pour lesquelles nous assu-rons des contrats de maintenance. En Malaisie, une filiale a ainsi été créée, en partage avec un chantier sur place, pour l’entretien de deux Scor-pènes 2000. Notre ambition est de dupliquer ce modèle », explique le directeur. DCNS souhaite aussi développer les contrats de formation et d’entrainement sur simulateurs à destination des marines étrangères.

Développer durablement l’industrie maritime littorale Du côté du Pôle Mer Méditerranée, qui fête ses 10 ans cette année, les enjeux ne sont pas moindres pour François Demoulin, qui découvre depuis un an un monde méconnu, un monde animé par des universitaires toulonnais et régionaux, par un tissu dynamique de PME, par des laboratoires de recherche, tel que l’Ifremer. Alors que le Pôle était imaginé au départ pour financer des projets de R&D, il doit désormais pouvoir accompagner ses 374 membres, dont 50% sont des PME, vers la mise sur le marché de nouveaux produits. « Le Pôle doit proposer à ses membres un accom-pagnement dans ce sens. Nous avons ainsi signé un partenariat avec la CCI du Var visant à déve-lopper des actions et outils communs » , détaille François Demoulin. Le Pôle Mer Méditerranée doit aussi renforcer son travail avec les pôles voi-sins pour mieux ancrer son développement en Région. « Au sein même du Pôle, au sein de nos entreprises, en partenariat avec les institutions qui nous soutiennent sans faille depuis le départ, nous devons travailler collectivement pour créer des emplois dans l’industrie maritime, faire bou-ger l’économie, mettre en valeur nos entreprises du territoire et revendiquer haut et fort que la Région Paca est industrielle ! »

françois demouLin, Patron du site dCns de touLon et du PôLe mer méditerranée

industrie

François Demoulin a pris la tête du site DCNS de Toulon en 2013. L’année suivante, il devenait Président du Pôle Mer Méditerranée. Dans les deux structures, les enjeux qui l’attendent sont de taille, ils visent à ancrer durablement l’industrie maritime dans le paysage économique varois

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Pôle Mer Méditerranéewww.polemermediterranee.com

François Demoulin, directeur du site DCNs de Toulon et du Pôle Mer Méditerranée.

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www.var.cci.frle magazine économique de la chambre de commerce et d’industrie du var

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quelles sont les priorités de votre présidence à la tête du département ?Dans le contexte budgétaire difficile qui est le nôtre, dû à une augmentation des dépenses sociales alors que dans le même temps nos recettes s’amenuisent, l’heure des grands investissements est passée. Je vais donc prin-cipalement m’attacher à mettre en œuvre une politique d’équité envers tous les territoires du Département et à défendre notre identité collective. Cela passera par des projets moins ambitieux mais tout autant porteurs de sens pour notre Département.

et en matière d’attractivité économique ?Le Var doit continuer de tirer parti de son attractivité résidentielle en tant que moteur économique, en travaillant sur la qualité et la commercialisation des offres touristiques, sur le rayonnement et la solidarité culturels, mais aussi en formalisant des filières innovantes : les technologies de la mer, l'éco-construction,

les énergies renouvelables, la Silver économie, la défense, le tourisme d'affaires, le muti-mé-dia, l'excellence agricole...

quel visage du Var voulez-vous dessiner au cours de cette présidence ?Un visage dynamique, harmonieux et préservé.Dynamique parce que le Département qui intervient dans tous les secteurs de la vie des Varois est véritablement acteur de leur quo-tidien. Je veux m'attacher non seulement à l'expliquer afin que toutes et tous en soient conscients mais aussi à le prouver en dévelop-pant encore les actions mises en œuvre.Harmonieux parce qu'il est indispensable de ne délaisser aucune partie de ce beau Dépar-tement composé d'aires littorales et rurales, de zones boisées et cultivées, de zones écono-miques et de territoires naturels magnifiques.Préserver son existence de collectivité territo-riale même si les plus gros dangers sont der-rière nous. Mais préserver aussi d'un point

de vue environnemental, c'est la marque de fabrique du Var dont les zones urbaines sont contenues laissant intacts des paysages patri-moniaux.

que retenez-vous des mandats de votre prédecesseur horace Lanfranchi ?Après 13 ans à la tête de l'institution, le pré-sident Horace Lanfranchi a su s'adapter à de grands bouleversements. Malgré la baisse des dotations de l'Etat, il a mis en œuvre avec succès l'Acte II de la Décentralisation qui a élargi le champ d'action du Département en lui confiant par exemple la gestion des per-sonnels techniciens, ouvriers de service des collèges en 2006. Il a aussi eu la volonté d'agir à l'échelle de proximité, celle des territoires, pour lesquels je souhaite instaurer un vrai ma-nagement territorial.

« je veux dessinerun visage dynamique, harmonieux et Préservé du var »Marc Giraud a succédé début avril à Horace Lanfranchi à la tête du Conseil départemental du Var. Rencontre…

conseil départemental du var

Marc GiraudPrésident du Conseil déPartemental du Var

1 000 cadres et dirigeants locaux qui se retrouvent sur une journée pour faire du business autrement

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Comprendre son bilanSt-Tropez : 12 oCt.

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Toulon,siège de la CCI du var : 8 SePt.

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Pour tous ces rendez-vous. Contact : [email protected]

Audité le 23 juin, l’Espace entreprendre de la CCI du Var a obtenu le renouvelle-ment de sa labellisation Qualité pour son offre « création». Il a également décroché le même label pour son offre «reprise».

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24 et 25 septembre / Conférence

Paperdotcon, la conférence sur le journalisme numérique Le réseau 43.117, la filière du numérique à Toulon, organise Paperdotcon, l’événe-ment du journalisme numérique et réunit des acteurs de tout horizon pour échanger autour de la presse en ligne. Journalistes, développeurs, designers, hackers, ergo-nomes, datalovers, porteurs de projets, startupers, passionnés se rencontrent pour discuter technique, modèle économique, sécurité, anonymat, gestion de projet, retours d'expérience, données…2 journées pour apprendre, discuter et échanger :> Le 24 septembre : 1 jour de conférences courtes, rythmées, variées.> Le 25 septembre : 1 jour de barcamps et ateliers, favorisant discussion et foison-nement d'idées

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19 septembre/ événement

régate des titansLa CCI du Var annonce la 6e édition de la Régate des Titans, à Hyères. Cette épreuve nautique désormais bien connue des acteurs économiques de la région

est également soutenue par Toulon Provence Méditerranée et la Ville d’Hyères.Une entreprise régionale, un ba-teau : tels sont les critères pour disputer la Régate des Titans. Pour certains, c'est l'occasion de remercier des fournisseurs, des collaborateurs, des clients fidèles. Pour d'autres, c'est un véritable moment de partage et de cohésion pour renforcer l'es-prit d'équipe et apprendre à se découvrir autrement. Les entre-prises Audi RS Prestige, Veolia ou Ponshop ont déjà manifesté leur désir de participer. A l’occa-

sion de son 40e anniversaire, l’association des entreprises de Toulon-Est, l’Afuzi, représentera ses 500 entreprises à bord d’un bateau. Enfin, l’Union Patronale du Var rejoindra aussi les rangs des concurrents pour sa première participation.La fête aura lieu sur l’eau, mais aussi lors de la soirée des équipages, au cours de laquelle des lots représentatifs de l'activité des participants seront tirés au sort permettant aux entreprises de se présenter.

Inscriptions auprès d’Anne au 04 94 57 00 07.

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APPeL à SPonSorS !

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Conférences, échanges, co-working…. le Forum Var Ecobiz, organisé par la CCi du Var, c’est jusqu’à 1.000 cadres et dirigeants qui se regroupent sur une journée pour faire du business autrement.

Sa 5ème édition se tiendra le jeudi 19 novembre 2015 au Palais Neptune à Toulon et pour la première fois, le Forum Var Ecobiz s’ouvre au sponsoring (financier, technologique et matériel).

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Var Eco News n°14