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« MUTIN ! » une exclamation pour dire combien le texte magnifique de Luc Tartar, mis en scène par Gil Bourasseau, porté avec force par cinq interprètes, est bouleversant. Les mots qui racontent le champ de bataille de la guerre 14–18 et ses peurs, résonnent cruellement au temps présent. Sur scène, un champ de bataille devenu lieu du souvenir, et des galeries de mine désaffectée dans lesquelles errent des fantôme aux histoires d’amour, d’amitié, de jeunesse, de liberté, foudroyées. L’auteur affronte le tabou des mutins et la tragédie de la guerre, que le metteur en scène a su mettre en émotions à l’aide d’images, de jeux de masques, de son… Le spectateur en sort ému jusqu’aux larmes. Vaucluse matin

Vaucluse - Luc Tartar · Tout commence par un film. Un aristocrate deretour d'unenterrement, recueille ... Le lexie de Luc Tarlar raconte ... amitiés, entre Guss, Toinou, Jacquot,

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Page 1: Vaucluse - Luc Tartar · Tout commence par un film. Un aristocrate deretour d'unenterrement, recueille ... Le lexie de Luc Tarlar raconte ... amitiés, entre Guss, Toinou, Jacquot,

« MUTIN ! » une exclamation pour dire combien le texte magnifique de Luc Tartar, mis en scène par Gil Bourasseau, porté avec force par cinq interprètes, est bouleversant. Les mots qui racontent le champ de bataille de la guerre 14–18 et ses peurs, résonnent cruellement au temps présent. Sur scène, un champ de bataille devenu lieu du souvenir, et des galeries de mine désaffectée dans lesquelles errent des fantôme aux histoires d’amour, d’amitié, de jeunesse, de liberté, foudroyées. L’auteur affronte le tabou des mutins et la tragédie de la guerre, que le metteur en scène a su mettre en émotions à l’aide d’images, de jeux de masques, de son… Le spectateur en sort ému jusqu’aux larmes.

Vaucluse matin•

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0'_..-__... à

NICOLAS DAMBRE

Avant de devenirThyladne, William Rezéétait saxophoni te dansdifférents groupe. Il décideen 2012 de passer auxinstruments électroniquesafin d'explorer de nou­velles contrées musicales.Thyladne est repérépar les Inouïs du Printempsde Bourges qui l'int grentà leur tournée, il e t ignépar le tourneur Uni-T.Programmé aux prochaine

li Trans Musicales à Rennes,ci cet Angevin de 21 ans

compte plusieurs maxiset singles à son actif.Sa musique conjugue depuis antes rythmiques àdes synthés mélancoJjques,évoquant John Talabot,Rone, Boards of Canadaou Moderat. Le ambiancestour à tour lumineuseou crépusculaire, souventportées par de voixféminines,concourentà rendre ses compositionsprenantes, voue enivrantes,Sur scène, Thyladne'entoure de ses machines,

de projections vi uelleset parfois de son axo­phone.•

C)ELECTRD

Thylacine

hommes qui partent aucombat la peur au ventreet qui, à un moment ou àun autre, sont tentés de emutiler ou de fuir. Mutin!s'adresse aux adolescentset aux adultes. One cacherien de la c.ruauté de laguerre, de ses outrances etde la détresse des homme .L'Art mobile joue à bonesdent des ressorts fanta ­tique que propose le texte.La mise en scène est sobreet efficace, les mots sontjustes. Seule la bande son,parfois trop présente outrop lyrique, peut parfoisnuire au propos.•

CYRILLE PLANSON

Le centenaire de la GrandeGuerre donne lieu à denombr uses productionssur ce thème, des lecturesde lettres de poilus auxmises en scène de piècesanciennes ou récentescomme autant de témoi-

0' gnage des horreurs de laci guerre. Luc Tartar a écrit

Mutin! void plusieursarmée . 0 a accepté de lareprendre tout récen1IDent àla demande de la compagniel'Art mobile, qui a présentéà Villeneuve-lès-Avignon,une belle interprétation dce texte plein d'humanité.TI est question id de ces

C)THÉÂTRE

utin 1L'Art mobile

Pour leur troi ième specta­de, Les Voilà Voilà ne sontplus deux, mai trois!Trois drôles d'énergumènesarborant queue-de-chevalet costume noir, creusantavec une belle évidenceet un sacré sens du swing,le (micro)sill n de leursprécédents spectacles:le jazz. Bien entouré deBertTand Dabo à la guitareet de Fabien Gillé à lacontrebasse, le chanteur­crooner Cédric Levaire,auteur-compo iteur et âmede cette formation, égrèneavec bonne humeur et voixcuivrée, une collectionde titres originaux, tendreset rigolo , aux thèmes légerset quotidien (I s poux,les embouteillage, le mar­chand de able .... ), qui em­barquent directement lesenfants au cœur de l'énergie,

~ des rythme et de l'âme decette musique ludique dontles gimmicks re tent en têteet qui donne envie de cla­quer de doigts! Entrecou­pant les chanson de mini­sketches impIes et efficacesd'impro musicales avecintervention du public,le Voilà Voilà 'en donnentà cœur joie et nous donnentavec généro ité un beaumoment de jazz et de plaisir.Rien de moins! •

GilLES AVISSE

e JEUNE PUBLIC

Jazzons-nousdans les BoisLes Voilà Voilà

pied sur le plateau, le ban­quetpeutcorrunence~

Entre-temps, enfermé daJ1Sune cage, on aura affrontéun troupeau de brebi , vudes Prés nu sur un chevalde trait entre deux lustrede cristal On partidpeà quelque chose de pluqu'une représentation,une expérience. C'est sirare, c'e t magnifique...•

ANNE QUENTIN

eTHÉÂTREL'EnnemidéclaréJean Genet trahipar Roger des PrésL'Ellnemi déclaré est unrecueil d'entretiens danslequel Genet confie auxmédias les raisons de cesengagements aux côtédes Black Panters, dePalestiniens ou de la Frac­tion armée rouge. Rogerdes Prés en propose uncollage/montage digr sifqui nous emmène au Liban,en Afrique, dans le Mor­van ... L'arti te a prévenu,Genet, «le traître, le pédéraste,le voleur,), chantre de toutesles trahisons, serait trahià son tour. L'agro-po tea créé ce spectacle en 1996et le réactive aujourd'huidans sa Ferme du bonheur,sur le campus de Nanterre.Tout commence par un film.Un aristocrate de retourd'un enterrement, recueilleun jeune va-nu-pied etl'emmene au château. Lefilm entre alors de plain

latermedubonheur-over­blog.net www.lesvoilavoila.com www.lartmobile.com thylacine.bandcamp.com

LA SCÈNE 1AUTOMNE 2014133

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EN ROUTE VERS AVIGNON

L'Art mobile se mutine!

Q u'est-œquej'aumisfaitdans œne siwation ?..Gil Boura.ssoeau, met­

tau m scène de Mwi" !, prendfi cœur la question pos~e parle nou\"eau spectacle dl.'sa compagnie l'An mobile'.Le lexie de Luc Tarlar raconte

une histoire d'amour et de fra­ternité au début de la guerre14·18, meHant aux prises unfantassin qui deviendra mutin,son amoureuse, le monde desIranchhs avec ses morls, el lesun"ol angélique de JennyRombai. tquilibriste sur cordesoupk [.(' spectacle a été crUen f(vritt" il Culture Commune,

sc~ne nationale du bassinminier. Il jouera aVilleneuve­

lès-Avignon du 3 au 23 juillet,

avant une tournée qui comptepour ]'instanI43 dates la saison

prochainc-o L'Art mobile est unthéâtre itinérant qui alterneentre grandes scènes publiques

el petites communes, avec son

théâtre ponatif. Dans cenainespelites villes, l~ thèm~ du mu­

tin est encore mal accepté.

~Le titre étaiEUlI clroix délibéré,je vorliais prem/re /e risque de /apoésie, de /11 complexité, sortirdu didacliqlle, insiste Gil Bou­rasscau. JI y a des slljl'lS qui res­lent ptrfliS comllle mbversifsdans certai,lS villages. Certainsmaires ont pellr - il tort - dtmanqrler de respect â l'll5SOCia­tion des anciens combattants.•La production de Mutin! a bé­néficié du label Grande Guerreet du soutien du fonds SACD.

La compagnie L'Art mobile, ba­sée à Saintt'-Geneviève-des-Bois

(91 l, poursuit sa longue histoire

d'amitié avec le festival \'ille­

neu\'e-en-scène dirigé par Fré­

déric Pot)', où les compagnies

bénéficient d'une structured'accu~î1et conSC'r....~nt leur re-

Mutm'

c~lt~ de bill~tterie. Avec 8pn-sonnes, cene periode de dif­

fusion en marg~ du Offd'A\;­

gnon représentera un ime-tis­sement ocraisonné_ d'en\"Îron

37000 euros pour l'Art mo­

bile.1 Y. P.

1) JUin l014 . La lettre tlI spectaŒo • 9

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VILLENEUVE EN SCÈNE

Mutin ! (****)

Le rideau se lève sur un champ de bataille d'où surgissent des morts, victimes de la Grande Guerre. Peut-être sont-ils tombés sous les combats, ou bien, comme Gus... fusillés pour avoir reculé devant l'ennemi. « Mutin ! » nous ramène forcément à l'exécution de ces mutins de 1917 après l'offensive du Chemin des Dames. Si la pièce fait resurgir les atrocités de la survie dans les tranchées, livrées par leurs soldats disparus sortant du fond de leurs catacombes comme pour échapper à l'enfer de la boue, elle nous aspire au fin fond de nos émotions. L'amour, la fraternité, mais aussi la peur, la douleur, le désir de vie s'imbriquent dans une mise en scène conjuguant le jeu puissant des comédiens de l'Art Mobile avec l'utilisation des masques, de la vidéo et du son. Les comédiens sont bouleversants par leur justesse et leur sobriété. Leur authenticité sert un texte de Luc Tartar, fort, direct et poignant ; un texte à travers lequel, son auteur a voulu aussi "questionner les notions de patrie, de responsabilité individuelle et collective, de courage, de sacrifice, de liberté et d'ennemi", un texte qui nous interpelle profondément.

Théâtre. A partir de 12 ans. Jusqu'au 23 juillet à 19h45 au Verger. 16/13/11 euros. 04 32 75 15 95. www.villeneuve-en-scene.com, www.lartmobile.com

Christine REYNIER  

La Provence

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L'ESTRÉPUBLICAI

Sortez vos mouClloirs à âenteTIe

• Jenny Rombai, à la corde souple, apporte un temps de pause, propice à la réflexion,

=Les états d'âmesdes soldatsdes tranchées reviventsur scènedans « Mutin ! ».

Troublantes pre­mières apparitionssur la scène de boisoù la silhouettevieillie de Rose. à la

recherche de Gus. son soldat« fusillé sur ordre de l'Etat »,tourne le dos à d'étrangesfaciès: ces têtes au ras du solmontrent pour moitié uncrâne humain et émergentde ce plancher comme ellessurgiraient d'une tranchée.La conversation de ces deuxêtres, encore en vie ou déjàmorts, fait déjà osciller lespectateur entre le réel etl'au-delà, de ce que fut la vieglauque de ces Poilus danscette guerre moderne, leursétats d'âme, leur sens du de­voir, la révolte et leur peur.

Au bout de près d'une heu­re et demie de spectacle, onreviendra, comme pour bou­cler la boucle, sur ces pre­mières images données aupublic, comprenant la quêtede Rose, qui identifiera sonamour de soldat à ce mou­choir à dentelle qu'elle luiavait confié. Cette histoired'amour éphémère entre le

soldat et la couturière n'estque l'un des aspects de« Mutin!» dont les bellesamitiés, entre Guss, Toinou,Jacquot, ces sacrifiés destroupes, amènent un soufflede désespoir ou de dérisionavec une facilité déconcer­tante. Même si le sujet estlourd et sérieux, il autorisequelques doses d'humour etde légèreté: on se surprendà sourire quand le soldat re-

belle part sur le champ debataille en égrainant sa re­cette de baba au rhum pourse donner du courage. Ouquand d'autres évoquentRosalie « la baïonnette aveclaquelle je me cure les on­gles ». La mise en scène con­fiée à Gil Bourasseau, alter­nant jeu, images projetées,danse et funambulisme per­met aussi à chacun de re­prendre sa respiration.

Presque indispensable pourdigérer et ne rien perdre dutexte dense de l'auteur, ma­gnifiquement restitué par lequatuor de comédiens de lacompagnie« L'art mobile ».

La force de «Mutin! ",c'est de sensibiliser la jeunegénération à cette tragédievécue par leurs aïeuls, cer­tes, mais de faire que chacunaussi puisse s'interroger:

Dans la salle~ La Halle à grains n'avait pasprêté son cadre à un spectacledepuis le printemps: « Dyna­mogène» et ses déambula­tions avaient joyeusementoccupé le lieu.

~ Il a fallu près d'une semainepour mettre en place le décor,les jeux de lumières et le sonqui font jaillir « Mutin! » surscène.

~ Gil Bourasseau, le metteuren scène, a accueilli les adoles­cents de Charles-Guérin, entreautres scolaires, premiersspectateurs. Il les a invités « àécrire une lettre à l'un despersonnages, le courrier res­tant le mode de communica­tion de cette époque ». Desécrits qui nourriront un blogque la compagnie basée enlIe-de-France va créer.

~ « Mutin! » séances pourtous, à 20 h 30 à la Halle àgrains. Également dimanche, à16 h. Tarifs: 8 et 10 €.

qu'aurions-nous fait à leurplace? Tous des « Mutins! "en puissance? La questionhante de longues heuresaprès avoir quitté la Halle àgrains.

RB.

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equatre jo pour profi erde ce festiyal am champ .où une vingtaine de spectaclenomade nous font vo agerau cœur du théâtre.

:le l i(Jù; on rtvero'lC le CI/fOCISe/de51l"O! etSC~,

on \/OI'2ge a_ LaJ""'duS...Tc.',o...n.on CIW!' aveç. c1;oa-o. on .'.me. •illeell:$ S ux.laInez--.s en-oba:querdana ~ poe$' etn'_pas cie 'u, une hall' •BëalJl)'Ma pour panaija< un""ml el cie $ fmc1ions..............

Midi Libre1

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La ~el:rasse

VllLENEUYE EH SCEHE.DELUCTARTM/YESIi 1 UlASSEAU

MUTIN!l'Art Mobile intelTOle la mémoire de la GrandeGuerre à travers le destin des mutins. Pourinterpeller notre époque et notre humanité.Voilà vingt ans que la bien nommée compagnieL'Art mobile met en œuvre un art populaire et

exigeant, provoquant La rencontre avec tou­tes sortes de publics. Le Théâtre portatif. une

structure itinérante, leur permet aussi de dif·

fuser leurs projets dans des lieux non dédiés.

"d•

En 2014, ils éclairent le destin plutôt méconnudes mutins de la Grande Guerre 6 travers Le

texte de luc larter,qui a grandi Acôté de Vimydans Le Pas-de-Calais. une terre meurtrie par

la guerre et marquée par ta mine. La mise enjeu de cette mémoire interroge les questionsde le responsabilité collective et individuelle,du courage et du sacrifice, de l'amitie et derameur.•Moi. qu'est-ce que j'aurais-je foit?se demandent les artistes. Une question sans

reponse que le theâtre eclaire et rend vivante.Dans un dispositif habite par quatre acteurset une fildeferiste, les fant6mes du passe

surgissent, des personnages d'une profendehumanite prennent corps et interpellent notre

epoque. A.Senti

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Les Mutinsde 14-18

"en sceneDans le cadre du Centenaire de la Grande

Guerre, le conseil général a invité la compagnieL'Art mobile à venir présenter «Mutin !".Avant Neuves-Maisons et Lunéville, la créationpassera ce matin par le centre culturel Picassod'Homécourt. Pour avoir mis les textesde Luc Tartar en scène, Gif Bourasseauévoque l'importance de faire passer le messagedu devoir de mémoire par le théâtre.

> L'article de Marie-Odile Chéryen page 10

GII80uI'OSJCOU : te Mutin 1, c"est une hirto;re d·omour. un ol1e~tour

entre le h~fOS et 10 peur. Il

Propos ",cuo/I/I. par Marl...odil. Chiry.

fait du millions de morts, de s'Idruser lU

jeun. public 1• [).ns les r.m,lI.. des ginirations prktdenles.

la Grande Gue~'rf: eUilt entoulie de Silence. Al'heureoù t'on raconte l'Histone PJII le biaiS de l'humlln.piradoxalement. ct conn.t est plus proche d'eux.Notle but est d'"lleurs d'aller à leur rencontle car leJt:une publK est le public de demain. Un publIC.souvtnt capbr qu'II raut saVOIr capuvu... Nousavons donné: nos deux premières repristtltatîonsdevant des ados et des prors DUS aVlons le"trOUillomètre- ~ zero et. au final. les retours ont étemJ8n1fiques. Au sem de notre compagnie, nousadorons travilller avte eux 1 O·ailleurs. pour cha­cune de mes m•.ses en set:nt. Je pense toujours auJeune publIC car.1 est unportant de ne pas st coupe'de ces genmbons.•

Commlnt d'cririez-yous votre mise lnsdnt:?

• Su, fond d,maeu rét:Ile:s. fts quatre comtchtns(Cécile Tournesol, [Ile Chantelauze. HueoHuymard 01 l>aVJd M.lld) sont onlour.. d'unofilddênste Uenny Rombal). Ses numêros d'équih·boste. entre les vivants et les mons, sont le fIlcondlKteur de ma mIse en scène.•

AU-dt'Jl des céllbr.Jbons et ,Iutles commemo­rations patriotiques. c'est aussi par le pnsmeculturel que le constll génèr11a voulu mir·

quer le centenant de la Grande Guerre Ce matin. ilIOh. au centlt culturel PIcasso il Homécourt. puisau centre culturel Jean-L'hôte de Ntuvt.s·Malsoos(le 7 octobre) et enfin lU chitau des lumières deluntvllle (les 10. Il et 12 octobre). sur que la pltctMuhn ! dol. Cto L'Art Mob,lo (110 do Franco) sédu,ratonllo grand ""010 Jwno public. Toleslon tout casle vœu de Cil Bour1ss~U qUI. sur fts textes • d'Iln~

slmpllclti bIblIque d "Mtlque • de luc Tartar. en a~&né la mist en scène Quand les rantOmes deschamps dt batalllt am~nentlt sptCtatt:ur à Int~r~

gtr la mémoirt dt la Grande Guent l lI1wrs If:dtstm des mutinS...

Commémort.r le centenlire de 14-11 en pu­sant par le théltl1:, cn quoi ccii est-il essentilJ !

(;11 BOU RASSEAU .• Il fut un tomps où Colu·che ou Renaud hurlaitnt "à bas les milItaires"Aulourd'hul, nous sommes dans une epoque mJr­qu~parlil pturetfeUlme que pour raire pustrdesrMS5aees d'espoir, il raut saVOir pusuplr l'humiltn.10 thiltro oll. PQt$'o, En coll, lu-doll do 1. mort otrace à des situations fOftes, les mots de luc Tamr,que Je compare. toutes proporttOns gardées. iJacques Prêveft. sont i mime d'amener le public i seposer des questions. Et mol. qu'est-ce que l'auraIsfatt. mOI? Serais·je monti à l'assaut? Aurals-Jt tiré «Murin 1~: ce matin.' IOh, au centredans ma main. piSse dans mon rroc L. .. culturel P&.bIo-PlcaJso <II. tout public,

[st·il flcile, sur Je thème de ce œnflit l)'IIot 1 f adhf:rent. S t: motos d. 16 ans).-~~~

Avant Neuves-Maisons et Lunéville, c'est à Homécourt, ce matin,que la compagnie L'Art Mobile propose «Mutin!»

• CULTURE centenaire de la grande guerre au centre piCassO d'homécourt

Le matin des mutins