Les AmicalistesAlain Pelfrêne ont du Talent

05

L’Amicaleen balade

Assemblée Générale les 8 & 9 septembre 07 Normandie

Pour certains le nom de code était D day ( D pour DAIMLER) ; pour la plupart c’était le jour J ( J pour JAGUAR) . La cause était entendue et commune : il s’agissait de « débarquer » en XJ.Et comment ne pas le faire dans une région chargée d’une telle histoire en la matière ?

Toutefois il ne fallait pas se tromper sur l’objectif et surtout ne pas partir sans munition, c’est ainsi qu’une halte au vivier d’Asnelles avait été concoctée.

Cette première étape s’est révélée comme étant de la plus haute importance car les diverses unités participantes ont pu se présenter, se connaître, voire pour certaines apprécier des retrouvailles.

Cela s’est fait en toute simplicité et réelle convivialité autour d’une très agréable dégustation d’huîtres et de charcuteries, correctement arrosée de divers breuvages fortement « requinquants ».

La date n’était pas aussi secrète que certains pourraient le penser, même si la « mission » a pu être anticipée, préparée et reconnue par certains « éclaireurs » amicalistes. L’événement a débuté lors d’une matinée très ensoleillée (qui a prétendu que la Normandie n’avait pas un climat clément ?) durant laquelle l’on a vu poindre, peu à peu, de plus en plus d’XJ rutilantes. Provenant de diverses régions, elle se sont regroupées telle l’Invincible Armada fin prête à l’assaut. A l’assaut de quoi ?, de qui ??, me direz-vous ???

A l’assaut de cette manifestation tant attendue et redoutée qu’est l’Assemblée Générale de notre chère Amicale XJ. Pour ce faire, certains avaient regagné leur camp de base la veille, distance géographique oblige.

Ce fut aussi l’occasion de faire une revue de l’Armada qui se composait de l’ensemble des

modèles requis (de l’infiniment noble série I, l’esthétique série II, la

classieuse série III, à la nonmoins récente X308, Sans oublier

la très particulière XJC ou lacoquette XJ40 …)

L’essentiel étant d’être « on time » pour l’opération. Le Haut Commandement avait décidé que la première vague d’assaut se ferait à Arromanches , superbe ville côtière idéalement sélectionnée pour un premier raid Amicaliste.

06

L’Amicaleen balade

l’homme peut-il être aussi développé quand il s’agit de sa propre survie ?

Ce baptême du feu passé, non sans quelques pertes, nous devions confirmer notre avancée vers Bréville-les-Monts ou devait se tenir le Grand Briefing du jour d’après.

Grâce aux indications du précieux carnet de route, l’ Armada put regagner « Ma Normandie » sans heurt et sans souci . Le plan s’avérait parfaitement bien préparé… Une fois le camps investi, les dortoirs distribués, il se révélait nécessaire de réunir les unités pour un sympathique apéritif tant réparateur que fédérateur. Cela fut fait et le Haut Commandement put apprécier les bienfaits d’une telle décision sur le moral des troupes.

Le soir fut essentiellement dédié à la remise en forme de chacune et chacun en vue d’affronter la grande bataille du lendemain.

Le repas fut teinté d’une grande convivialité sans en oublier la discipline (quelques uns de nos éléments furent réprimandés, certains, de race canine, se virent même subir une interdiction au « mess » ! ).

Le plan de bataille a été diffusé via l’indispensable « carnet de route » parfaitement bien élaboré par notre Haut Commandement et complété de l’ingénieux système de reconnaissance qu’était la plaque de rallye.

Chaque unité s’apprêtant , il devenait nécessaire de passer à l’action… mais, pas n’importe comment !, cette mission devant requérir une préparation sans faille. C’est ainsi que l’Armada XJ a pu prendre la route vers un lieu que seules les unités connaissaient désormais : Saint Côme .

Le but : faire un premier « briefing » dont le nom de code était « Pique-Nique »…Ce fut une opération menée tambour battant : dès que les XJ furent parfaitement garées et alignées sur le terrain, les membres s’activèrent à dresser le matériel d’intendance nécessaire pour l’opération.

Ce fut un grand moment Amicalo-gastronomique où chacun a pu mettre en avant la qualité de ses armes -pardon ! spécialités - locales. Quel magnifique tour de table : certains ayant même appliqué la devise « A la guerre comme à la guerre ! » en faisant partager leur recette du « poulet au V12 », recette relevant à la fois de l’expérience, de l’instinct de survie de l’Amicaliste et du système D.

La bonne compagnie se devait de rester lucide et clairvoyante pour l’étape suivante, aussi le camp fut-il levé avec le même ordre qu’il fut installé et c’est dans une stricte discipline que nous gagnâmes le parking d’Arromanches. Cette manoeuvre fut parfaitement bien menée même si l’après pique-nique aurait mérité une sieste. Mais que diable, le débarquement n’attendait pas !!

La prise du Musée d’Arromanches fut fort intéressante et captivante, tant pour les « juniors » de la relève que pour les « engagés » de longue date. On pourrait résumer le contenu de ce musée par une phrase : comment le génie de

Que l’on se rassure, l’esprit de corps fonctionnât de manière à ce que chacun puisse profiter d’une excellente ambiance, condition essentielle à ce que l’attaque du lendemain soit un franc succès.L’extinction des feux se fit dans le calme et la bonne humeur, le ciel étoilé laissant présager une superbe journée à venir.

Le clairon sonna tôt pour les braves, et tout particulièrement pour les éclaireurs souhaitant se préparer au mieux pour cette mémorable journée.

Le grand rassemblement permit de compléter la revue, ainsi l’on put vérifier que de nouvelles unités avaient rejoint les rangs et c’est avec plaisir qu’elles furent accueillies, prouvant à quel

07

niveau s’élevait la passion et l’intérêt pour leurs félines montures.

Tout le monde fut fin prêt pour le Grand Briefing, et chacun d’entre nous se devait d’intégrer l’assemblée et de jouer son rôle, non sans quelque appréhension, mais avec toute la discipline et la rigueur requises pour la circonstance.

Cette victoire fut fêtée dignement et rien ne fut épargné : ni les breuvages, ni les victuailles, ni la ripaille.

L’heure H avait enfin sonné et la noble cause pouvait être plaidée.La grande bataille pour la défense et la sauvegarde de notre chère XJ allait être menée…

Ce fut tout d’abord très protocolaire (résultats des campagnes de l’année passée, éléments clés, stratégie de l’année à venir…) mais comment pouvait-il en être autrement ?

Le Haut commandement mena la Bataille de main de maître : malgré quelques incartades, quelques joutes délicates bien que qualifiées de « bonne guerre » en pareille circonstance, rien ni personne, aucune tentative ne permit de déstabiliser sa détermination à conduire l’Armada à son issue victorieuse.

Pour certaines unités, redéploiement géographie oblige, la mission se termina après un traditionnel repas (à croire que ce type d’événement se termine toujours de la même manière depuis nos ancêtres gaulois…Bon appétix !)

Les « au revoir » se tintèrent de quelques émotions, chacun promettant sur l’honneur de se retrouver pour les futures campagnes programmées pour 2008, année symbolique du 40 ème anniversaire de la naissance de notre icône : Miss XJ.

Les unités les plus vaillantes prolongèrent les « hostilités » vers DEAUVILLE, HONFLEUR , la « route de la Corniche » et terminèrent par une halte bienfaitrice à PENNEDEPIE Les unités pouvaient être rassurées, elles avaient toutes contribué à ce succès : Merci à chacune d’entre elles.

Citation spéciale « Honneur et Courage » aux membres du Haut Commandement dont Carole et Frédéric, à Toinou, entre autres, pour leur sympathie et leur indéfectible dévotion à la Noble Cause.

Ainsi est faite l’Histoire, et gageons qu’elle se renouvelle avec autant d’intérêt, de passion, de convivialité et de bonne humeur tels que rencontrés lors de ce fantastique DEBARQUEMENT !!!

Thierry DESPIS08