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Le Bonjour du «Soir» Relevons d'abord cette extraordinaire hypocrisie de certains médias marocains : à In Salah, tout était bon pour verser de l'huile sur le feu. Mais maintenant que le Maroc exploite ce même gaz — et dans des zones cent fois plus peuplées que le Sahara —, on découvre beaucoup de vertus à cette extraction par fracturation de la roche ! Rares sont ceux qui reviennent sur les fameux «dangers» ! Si je leur reproche leur acharnement contre l'Algérie, je n'en veux pas aux journalistes marocains de défendre les intérêts de leur pays. Et, sans aucune hypocrisie, je dis que tout ce qui fait du bien aux peuples maghrébins nous enchante. Et, à ce titre, je salue le cap pris par l'économie voisine pour bâtir une grande industrie. Alors qu'on continue ici de nous rebattre les oreilles avec la vieille chanson «faisons comme le Maroc et privilégions le tourisme et l'agriculture», nos voisins ont compris que, sans industrie, ils resteront éternellement à la périphérie du monde développé. Ni l'Allemagne, ni les Etats- Unis, ni la Chine, ni le Japon, ni la France, ni la Corée du Sud n'ont bati leur puissance sur l'agriculture et le tourisme... En Algérie, nous l'avions déjà compris en 1970 mais tout a été fait, depuis, pour détruire ou brader le formidable potentiel industriel bâti au prix de lourds sacrifices. Résultat des courses : industrie cassée, agriculture massacrée depuis la privatisation et l'effritement des grands domaines étatiques, tourisme inexistant ! Erreurs stratégiques, mais aussi trahisons diverses car, enfin, pourquoi importer ce qu'on peut produire ici ? Et pourquoi cet acharnement à privilégier l'industrie du tournevis dans une branche automobile recolonisée par les Français et tournant le dos aux autres grands constructeurs ? [email protected] Il n'est jamais trop tard... Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 VEND. 3 - SAM. 4 JUILLET 2015 - 16-17 RAMADHAN 1436 - N° 7527 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 l ALGER Saisie de 2,5 kg d'héroïne par la police l CONTRIBUTION L’être et l’avoir au temps des monarques arabes Par Abdelkader Leklek (P. 8 et 9) l UN POLICIER TUE UN JEUNE HOMME La ville d’Aïn Bessem a failli sombrer dans la violence l La ville d’Aïn Bessem, qui était jusque-là paisible en cette première moitié du mois de Ramadhan, a failli sombrer dans la violence durant la nuit de mercredi à jeudi. PAGE 3 l VÉHICULES BLOQUÉS DANS LES PORTS Bouchouareb minimise et rassure l Le nombre de véhicules bloqués dans certains ports est «insignifiant», considérait jeudi le ministre de l’Industrie et des Mines. l SELON LE MINISTRE DE LA SANTÉ : «Il n’y a pas de pénurie de médicaments» l C’est ce que le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière affirmait jeudi dernier lors d’une séance de questions orales au Conseil de la nation. PAGE 5 PAGE 7 PAGE 5 Photo : Samir Sid

VÉHICULES BLOQUÉS DANS LES PORTS Edition du … · Lorsqu’on consulte le CV de ce dernier, on constate qu’il a occupé ... Zoubir M. SOUISSI Mohamed BEDERINA GÉRANT-DIRECTEUR

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Le Bonjour du «Soir»

Relevons d'abord cetteextraordinaire hypocrisie de certainsmédias marocains : à In Salah, tout étaitbon pour verser de l'huile sur le feu.Mais maintenant que le Maroc exploitece même gaz — et dans des zones centfois plus peuplées que le Sahara —, ondécouvre beaucoup de vertus à cetteextraction par fracturation de la roche !Rares sont ceux qui reviennent sur lesfameux «dangers» ! Si je leur reprocheleur acharnement contre l'Algérie, jen'en veux pas aux journalistesmarocains de défendre les intérêts deleur pays. Et, sans aucune hypocrisie,je dis que tout ce qui fait du bien auxpeuples maghrébins nous enchante. Et,à ce titre, je salue le cap pris parl'économie voisine pour bâtir unegrande industrie.

Alors qu'on continue ici de nousrebattre les oreilles avec la vieillechanson «faisons comme le Maroc etprivilégions le tourisme etl'agriculture», nos voisins ont comprisque, sans industrie, ils resterontéternellement à la périphérie du mondedéveloppé. Ni l'Allemagne, ni les Etats-Unis, ni la Chine, ni le Japon, ni laFrance, ni la Corée du Sud n'ont batileur puissance sur l'agriculture et letourisme...

En Algérie, nous l'avions déjàcompris en 1970 mais tout a été fait,depuis, pour détruire ou brader leformidable potentiel industriel bâti auprix de lourds sacrifices. Résultat descourses : industrie cassée, agriculturemassacrée depuis la privatisation etl'effritement des grands domainesétatiques, tourisme inexistant ! Erreursstratégiques, mais aussi trahisonsdiverses car, enfin, pourquoi importerce qu'on peut produire ici ? Et pourquoicet acharnement à privilégier l'industriedu tournevis dans une brancheautomobile recolonisée par lesFrançais et tournant le dos aux autresgrands constructeurs ?

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Il n'est jamaistrop tard...

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VEND. 3 - SAM. 4 JUILLET 2015 - 16-17 RAMADHAN 1436 - N° 7527 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

l ALGERSaisie de 2,5 kg d'héroïne par la police

l CONTRIBUTION

L’être etl’avoir autemps desmonarquesarabes

Par Abdelkader Leklek (P. 8 et 9)

l UN POLICIER TUE UN JEUNE HOMME

La ville d’Aïn Bessema failli sombrerdans la violence

l La ville d’Aïn Bessem, qui était jusque-là paisible en cette première moitié du mois deRamadhan, a failli sombrer dans la violence durant la nuit de mercredi à jeudi.

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l VÉHICULES BLOQUÉS DANS LES PORTS

Bouchouareb minimiseet rassure

l Le nombre de véhicules bloqués dans certainsports est «insignifiant», considérait jeudi le

ministre de l’Industrie et des Mines.

l SELON LE MINISTRE DE LA SANTÉ :

«Il n’y a pasde pénurie demédicaments»

l C’est ce que le ministre de la Santé, de laPopulation et de la Réforme hospitalière

affirmait jeudi dernier lors d’une séance dequestions orales au Conseil de la nation.

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Alors que l’on s’attendait à une déclaration deAlors que l’on s’attendait à une déclaration del’ensemble du groupe parlementaire du RND parl’ensemble du groupe parlementaire du RND parrapport à l’obligation de l’utilisation du chèque commerapport à l’obligation de l’utilisation du chèque commemoyen de paiement pour certaines opérations, ce ne sontmoyen de paiement pour certaines opérations, ce ne sontque deux députés de Tizi-Ouzou qui ont oséque deux députés de Tizi-Ouzou qui ont osés’exprimer par le biais d’une déclaration rendues’exprimer par le biais d’une déclaration renduepublique.publique.

PPLe kebab

de HassibaHassiba, une Algérienne munie d’un

master en génétique, vend des kebabsdans un restaurant d’Edimbourg, enEcosse ! Au lieu de mener une carrièrescientifique peut-être brillante dans sonpays, la voilà réduite à débiter duchawarma à des clients à mille lieues des’imaginer d’où elle vient ! C’est lequotidien britannique The Independent quiévoque le cas de cette immigrée déclasséemalheureusement banal. Le journalreprend des extraits d’un livre d’EmilyDugan, The Real Stories of Migrant Britain(Trouver son «chez soi» : les vraieshistoires de l’immigration britannique).

Banal. Pourquoi banal ? Par la loi dunombre ! Par les logiques des dominationsdu Nord sur le Sud. Combiend’Algériennes et d’Algériens — mais ausside citoyens de tous les pays del'hémisphère maudit —préfèrent, au lieu defaire le boulot de haut niveau auquel ils ontété formés, vendre des sandwichs àLondres, du café à Rennes, être vigiles oucaissiers dans les grands magasins à Parisou Berlin, verser de l’essence dans le NewJersey ou tisser des contes à dormirdebout à Montréal ?

Quand on ne peut pas avoir unehomologation des compétences et unboulot à Air Algérie ou dans les consulatsalgériens, réservés à qui vous savez, on estbien obligé de gagner sa vie.

A. [email protected]

Un jour, un sondage

NON Sans opinion

Oui :65,38%

Non : 25,36%

Sans opinion :9,26%

Avez-vous étérassuré par lesmesures prisespar les autorités

tunisiennespour assurer lasécurité destouristes ?

Résultat sondage

Pensez-vous que l’ANP va finir paradopter le grade de maréchal ?

OUI

ERISCOOPERISCOOP

Pénurie de cadres Le ministre des Ressources en eau aLe ministre des Ressources en eau a

procédé ce jeudi à la nomination d’unprocédé ce jeudi à la nomination d’unnouveau directeur général à la tête denouveau directeur général à la tête del’Algérienne des eaux (ADE) en lal’Algérienne des eaux (ADE) en lapersonne de M. Zidane Merah.personne de M. Zidane Merah.Lorsqu’on consulte le CV de ce dernier,Lorsqu’on consulte le CV de ce dernier,

on constate qu’il a occupéon constate qu’il a occupéla très haute fonctionla très haute fonction

de secrétaire généralde secrétaire généraldu ministère desdu ministère desRessources en eau.Ressources en eau.

C’est un faitC’est un faitunique dans lesunique dans lesus deus del ’ a d m i n i s t r a t i o nl ’ a d m i n i s t r a t i o n

algérienne.algérienne.

DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan [email protected]

Vend. 3 - sam. 4 juillet 2015 - Page 2

Pas de consensus ?

DangerIl y a quelque temps, et dans ce même espace, on

évoquait cet entrepreneur qui n’hésite pas à creusersur un monticule pour agrandir la surface de sonentreprise. Sur ce monticule, existe un lycée qui estactuellement sérieusementmenacé dans sesfondements. Rappelonsque cette entreprise estsituée pas loin de la daïrade Bir-Mourad-Raïs etmitoyenne à la banqueBDL.

Dans le quartier, tout lemonde est convaincu quel ’ e n t r e p r e n e u rbénéficie dun solideappui au sein del’administration.

Edité par la SARLLE SOIR D’ALGERIE

SIÈGE :DIRECTION-RÉDACTION :

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CONSTANTINE9, rue Bouderbala

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Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pasrendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrèset les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la

corruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera auxclasses privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peurd’attaquer le mal, autant quand il provient de la

ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

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Le Soird’Algérie Vend. 3 - Sam. 4 juillet 2015 - PAGE 3Actualité

Le ministre de l’Intérieur et desCollectivités locales qui a présidél’installation de cette commissionà Ghardaïa hausse le ton.«Aucune complaisance ne seratolérée avec quiconque s'avised'attenter à la sécurité de nosenfants et nos frères àGhardaïa», a averti NouredineBedoui, selon des propos rappor-té par l’APS. L’Etat, poursuit-il,veillerait à l'application rigoureusede la loi contre tous ceux qui s'avi-sent de porter atteinte à l'ordrepublic ou compromettre l'avenirde cette wilaya. Menaçant, il diraque les pouvoirs publics vont agiravec rigueur, «dans le cadre deslois de la République, avec ceuxqui attisent la fitna et la discorde».

La commission qui se réuniraune fois par mois à Ghardaïa ou àAlger, «œuvrera dans le cadre

d'une approche inclusive visant àréaliser, en premier lieu, la sécuri-té et la stabilité et à imprimer unedynamique de développement àGhardaïa outre le suivi de l'appli-cation des décisions prises enfaveur de la wilaya», a soulignéBedoui qui était accompagné dugénéral major Abdelghani Hamel,d'un représentant duCommandement général de laGendarmerie nationale, ainsi quedes secrétaires généraux de plu-sieurs départements ministériels. Selon le ministre de l'Intérieur

et des Collectivités locales qui arencontré une délégation denotables de la région, lesmembres de la société civile etdes élus «les évènements tra-giques qui frappent sporadique-ment Ghardaïa sont le fait destenants de la fitna et de la discor-

de et de vils complots ourdis pardes parties tendancieuses quiveulent semer la division parmiles populations de cette wilaya». Cette situation, dit-il, qui ne

profite qu'aux détracteurs du paysa fortement perturbé la régionengendrant le recul des activités

commerciales, touristiques etéconomiques. Bedoui a appelé àprivilégier les voies du dialogue,de tolérance, d'entente ainsi queles principes de respect de l'autrepour que les deux communautéscohabitent ensemble.

Synthèse S. A.

GHARDAÏA

Installation d’une commission interministériellepour une sortie de crise

Ghardaïa connaîtra-t-elle une sortie de crise définiti-ve ? Une commission interministérielle, en charge detrouver des moyens en mesure de ramener la stabilitédans cette région, a été installée jeudi.

La ville d’Aïn Bessem, qui étaitjusque-là paisible en cette premièremoitié du mois de Ramadhan, a faillisombrer dans la violence durant lanuit de mercredi à jeudi. Et pourcause !Un jeune, le dénommé Abderraouf K., a été

mortellement blessé par balle par un policiermercredi peu avant le f’tour, au niveau de laplacette communément appelée, le Square.Les jeunes surexcités se sont dirigés durant lanuit au siège de la Sûreté de daïra et ontessayé de l’attaquer à coups de pierres, alorsqu’au niveau de la rue principale, des pneusont été brûlés en signe de protestation et decolère après ce qui venait d’arriver au jeuneAbderraouf qui a été touché par balle par unpolicier, et qui a succombé à ses blessuresdeux heures plus tard, aux environs de 22heures au niveau de l’hôpital Mohamed-Boudiaf où il a été transféré depuis l’hôpitald’Aïn Bessem. Les éléments de la police ontdû user de bombes lacrymogènes pour disper-ser les dizaines de jeunes qui étaient sur leslieux. Entre-temps, la visite du wali de Bouira à

la famille du défunt, durant la même nuit demercredi à jeudi, a tempéré les ardeurs desgens de la ville dont la colère et même la ver-sion qui a été relayée, commençait à changercarrément.

Que s’est-il passé au juste ? Peu avant le f’tour, des policiers en civil

étaient là près de la placette, et ont interpelléun chauffeur auquel, un des policiers auraitdemandé les papiers pour vérification d’usage.Au même moment, le frère du chauffeur quiétait par hasard sur les lieux, et apparemment,n’ayant pas apprécié l’attitude du policier vis-à-vis de son frère, aurait lâché ses chiens, desRottweilers, deux selon certains témoins, surces policiers. L’attaque des deux chiens a étéviolente et deux policiers auraient été victimesde plusieurs morsures. A un moment, l’un despoliciers a dû sortir son arme pour se défendre; il braqua son arme sur le chien et au momentde faire feu, un jeune qui assistait à la scène etqui venait d’intervenir pour aider le policierblessé, fut touché par une balle au niveau del’abdomen. D’après des informations concor-dantes, il y aurait même un policier qui serait

touché par une balle au niveau du bras. Celaétant, les choses se sont passées très vite : lespoliciers craignant apparemment la réactiondes citoyens, ont fui les lieux et ce furent lescitoyens présents sur place qui ont transportéle jeune Abderraouf vers l’hôpital de la ville. Le jeudi matin, après une nuit mouvemen-

tée, mais surtout après l’information faisantétat du déplacement du wali vers la famille dudéfunt pendant la nuit, la ville a retrouvé soncalme. Signalons que les deux chiens ont été

conduits vers la fourrière animale, alors queleur propriétaire a été arrêté et conduit aucommissariat en attendant sa traductiondevant le procureur près le tribunal d’AïnBessem. Cela étant, nous ignorons le sortréservé au policier qui a usé de son arme etqui a touché mortellement le jeune Abderraoufainsi que ses accompagnateurs. Rappelonsque dans une déclaration rendue publiqueavant-hier jeudi par la section locale de laLADDH et adressée au DSP de Bouira, il estdénoncé le manque de chirurgiens au sein del’hôpital d’Aïn Bessem, ainsi que le retard prisdans la prise en charge du défunt Abderraouf.

Y. Y.

UN POLICIER TUE ACCIDENTELLEMENT UN JEUNE

La ville d’Aïn Bessem a failli sombrer dans la violence

23e ANNIVERSAIREDE L’ASSASSINAT

DE MOHAMEDBOUDIAF

Commémoration dansl’intimité à El Alia

Oubliédes officiels,la 23e com-mémorationde l’assassi-nat deMohamedBoudiaf,survenu le29 juin1992, s’estdérouléehier vendre-

di sous un soleil de plomb au cimetièreEl-Alia à Alger. Seuls quelques amis etanciens compagnons du défunt étaientprésents munis de bouquets de fleurs.

En effet, à l’occasion de la commé-moration de la disparition du PrésidentMohamed Boudiaf, ses amis et compa-gnons de la guerre d’indépendance sesont retrouvés pour se recueillir à samémoire. La cérémonie démarrait par lechant révolutionnaire «Ya Chahid ElWatan !» chanté à l’unisson par les pré-sents, accompagné de youyous. Ensuite,une gerbe de fleurs a été déposée parquelques anciens moudjahidine.

A ce moment-là, une femme en hayeka longuement pleuré à la mémoire deMohamed Boudiaf, tout en déclamantdes poèmes populaires révolutionnairesanonymes. Par ce geste spontané, cettedame a marqué les gens présents à cettecérémonie à El-Alia et beaucoup étaienten larmes. Cette commémoration voulaitrappeler à la mémoire des Algériens l’undes symboles et fondateurs de laRévolution algérienne MohamedBoudiaf, «Tayeb El Watani» de son nomde guerre.

En effet, quelques personnes et à leurtête ses compagnons d’armes tenaient àdire quelques mots en sa mémoire afind’honorer et rappeler à la nouvelle géné-ration l’un des symboles de l’Algérie etde l’Etat algérien. «Dès son arrivée aupouvoir, l’homme n’a pas tardé à afficherson souhait de bâtir une Algérie démo-cratique nouvelle. Hélas, il est parti troptôt !», déclarait l’un de ses compagnonsEl Hadj Boubaker Mokrane.

Enfin, la commémoration a été orga-nisée pour que nul n’oublie l’un des plusgrands de l’Etat algérien, venu au mondeun mois de juin en Algérie et parti égale-ment un mois de juin de l’Algérie, pourrejoindre les autres martyrs morts pourl’Algérie indépendante.

Nadia Medjdoub

Les pouvoirs publics vont agir avec rigueur.

SELON AHMED BENBITOUR :

«Un embrasement généralisé est à craindre»M. Kebci - Alger (Le Soir) -

Mais un scénario qui se présentebeaucoup plus dangereusementqu’il y a près de trente ans. L’ancienchef du gouvernement et ex-ministre des Finances expliquait,jeudi en soirée, dans le sillaged’une conférence organisée par laLADDH (Ligue algérienne dedéfense des droits de l’Homme) surl’impact des mesures d’austérité envue sur les droits socio-écono-miques, culturels et politiques, quele pays n’a plus la possibilité de col-mater la baisse drastique des coursdu pétrole par une augmentation deproduction et d’exportation commeil l’a fait en 1986. Car, cette fois-ci,la chute vertigineuse des cours de

l’or noir a été précédée depuis2006 par une chute tout aussiimportante des capacités de pro-duction. Une baisse de productioncompensée temporairement parl’embellie des cours du pétrole deces dernières années avant leurchute brutale depuis près de deuxans maintenant. Parce que ne voyant pas le prix

du baril du pétrole rebondir au-delàdes 60 dollars, Benbitour dit queseul «un nouveau contrat social està même de réduire le fossé entreles gouvernants et les gouvernés»,plaidant dans la foulée, pour uninstitut de prospective et unedécentralisation économique avecnotamment des pôles de dévelop-

pement régional. Mais le candidat àla candidature à l’élection présiden-tielle du 17 avril 2014 ne se fait pastrop d’illusions quant à voir sonappel écouté en haut-lieu. Il dit

craindre que l’option de la rue pren-ne le dessus, le pouvoir s’entêtantà «ne se fier qu’à sa logique et refu-sant de prendre langue avec l’op-position» au moment où, pourtant,

selon lui, un dialogue le plus largepossible s’impose». Un point de vue que partage

Dr Mourad Ouchichi, enseignant àl’université pour qui «le rapport deforce est actuellement en safaveur». Et de prédire une «exas-pération de la lutte entre les diversclans du pouvoir du fait, explique-t-il, du rétrécissement de la renteinduite par la baisse des revenuspétroliers. Il y a aura aussi, ajoute-t-il, une «exaspération des discoursislamistes extrémistes faute d’alter-native rationnelle, une accentuationde la pauvreté, des inégalitéssociales et du marché informel».Et parce que, selon lui, le pou-

voir agit en roue libre en raisondonc, d’un rapport de force en safaveur. Dr Ouchichi invite à renver-ser ce dernier en travaillant «avecet au sein de la société civile».

M. K.

Ahmed Benbitour ne cache pas sa crainte d’un «embra-sement généralisé à la moindre étincelle», estimant queseul un «nouveau contrat social est à même d’éviter aupays un remake du scénario de 1986».

Ahmed Benbitour.

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Le Soird’Algérie Vend. 3 - Sam. 4 juillet 2015 - PAGE 4Actualité

Nawal Imés - Alger (Le Soir) -La rumeur commençait à enfler,relayée par certains médias et lesréseaux sociaux. Des informationsnon vérifiées faisaient état tout leweek-end de l’annonce imminentedes résultats du brevet d’ensei-gnement moyen. Parents et candi-dats se sont rués sur les établisse-ments scolaires et ont vainementtenté d’obtenir les résultats via lesite internet de l’Office desconcours et examens (Onec).

Une situation qui a pousséNouria Benghebrit à réagir, affir-mant que les dates de parution

des résultats du BEM et du bacseront respectées, à savoir aujour-d’hui pour le premier et le 9 juilletau lieu du 10 qui coïncidera avecun vendredi pour ceux du bac.

Les résultats seront comme detradition, simultanément mis enligne sur le site de l’Office nationaldes examens et concours et affi-chés respectivement au niveaudes lycées et collèges.

La ministre de l’Education affir-me que son département n’avaitnullement envie «d’embêter lescandidats et leurs parents» maisque les corrections et la validation

des résultats devaient prendre letemps qu’il fallait et qu’il lui étaitinimaginable de «mettre la pres-sion sur l’Onec».

Face aux multiples déclarationssur les supposés taux de réussite,la ministre de l’Education a déplo-ré le manque d’éthique de certains

correcteurs. Ces derniers seront,dit-elle, à l’avenir soumis à unecharte d’éthique les obligeant àobserver une obligation de réserveet de ne pas se lancer dans desestimations approximatives.

La ministre de l’Education elle-même s’est refusée à tout com-mentaire ou pronostic sur lesrésultats, se contentant de direqu’elle restait optimiste quant àune amélioration des résultats dubaccalauréat par rapport à ceux dela session 2014 au regard, dit-elle,«des efforts consentis cette annéepar toute la famille de l’éducationet les élèves».

Ses prédécesseurs s’étaientlivrés à cet exercice, donnant sou-vent leurs impressions avantmême la fin des corrections. Unehabitude avec laquelle a définitive-ment rompu Benghebrit.

N. I.

PUBLICATION DES RÉSULTATS DU BAC ET DU BEM

La mise au point de Benghebrit

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Benghebrit optimiste quant aux résultats du bac.

La ministre de l’Education a fini par réagir face auxinformations contradictoires au sujet des dates de publi-cation des résultats des examens nationaux. Les datesinitialement fixées par son département seront respec-tées : c’est aujourd’hui que seront rendus publics lesrésultats du BEM alors que ceux du baccalauréat leseront le 9 juillet.

Nouvelle organisation des entre-prises publiques relevant du sec-teur des travaux publics. Il estquestion de créer trois nouveauxcomplexes, selon le ministre desTravaux publics.

Abdelkader Ouali a fait savoir jeudi qu’unplan de restructuration des entreprisespubliques relevant de son secteur sera pro-chainement soumis au Conseil des partici-pations de l'Etat. Ce plan prévoit la mise enplace de trois complexes.

Le premier regroupera les entreprisesactives dans le domaine de l'ingénierie etdes études, le deuxième sera composé desentreprises portuaires et aéroportuaires tan-dis que le troisième renfermera les maîtresd'œuvre spécialisés dans la réalisation desroutes et infrastructures de base.

Le ministre des Travaux publics a faitcette annonce lors d’un déplacement qui l’amené au niveau des laboratoires de contrôleintervenant dans son secteur, l’occasion

pour lui de rappeler à leurs responsablesque «la stabilité du secteur et l'atteinte desobjectifs ne se mesurent pas à l'aune du

volume des dépenses, ni à la valeur desmarchés, mais plutôt à sa capacité organi-sationnelle et à l'harmonisation des actionsentre différentes parties concernées». Il aappelé les laboratoires et les bureauxd'études à recourir à des partenariats «fruc-tueux» avec les entreprises étrangères pourgarantir le transfert des expériences et laformation des formateurs comme clauseprincipale devant figurer dans les contrats.

Les laboratoires et bureaux d'études ontégalement été appelés à consolider leursrelations avec les universités en définissantleurs besoins en matière de formation afinqu'elle soit plus adaptée à la nature desmétiers.

Ces mêmes laboratoires ont été invités àse déployer à l'international en exportantleurs services comme le fait déjà le labora-toire des études maritimes qui a réalisé plu-sieurs études à l'étranger, notamment enFrance, au Liban, au Bénin, en NouvelleCalédonie, et la Société algérienne d'étudesd'infrastructures qui a déjà fait valoir son

savoir-faire dans plusieurs pays africains.Les travailleurs de l'Organisme national decontrôle technique des travaux publics ontété, quant à eux, sommés de remédier auxdysfonctionnements au sein de cet organis-me en faisant preuve de responsabilité etd'assiduité.

Synthèse N. I.

RESTRUCTURATION DES ENTREPRISES DES TRAVAUX PUBLICS

Vers la création de 3 nouveaux complexes

LE TOURISME D’AFFAIRES EN ALGÉRIE

Une alternative à soutenir

Salah Benreguia - Alger(Le Soir) - Plusieurs experts etprofessionnels du tourisme esti-ment que l’Algérie a tout àgagner en se dirigeant vers letourisme d’affaires au lieu deconcentrer le total de sa poli-tique sur le tourisme de masse.

Ce tourisme, à caractèresélectif, pourra en effet disposerde sa propre clientèle étantdonné que la démarche écono-mique du pays s’inscrit dansl’échange et l’ouverture à l’ex-pertise et aux capitaux étran-gers via les divers projets encours de réalisation.

Les projets en cours d’exé-cution dans le secteur touris-

tique sont, pour la plupart,implantés dans les zonesurbaines. Et cela va favoriser letourisme d’affaires, aux yeux decertains.

En plus des ressourcesfinancières, des rencontresregroupant des touristes étran-gers et nationaux sont à mêmede faire connaître la culture etles traditions algériennes et, parricochet, à étendre les modèlesde consommation algériens.

Ce segment, pour les spé-cialistes en la matière, désigneles déplacements à but profes-sionnel. Il combine les compo-santes classiques du tourisme(transport, hébergement, res-

tauration) avec une activité éco-nomique pour l'entreprise.

A l’inverse du tourisme demasse, il est plus exigeant etsuscite un investissement parti-culier et aussi conjugué dansplusieurs secteurs.

L’intérêt affiché ces der-nières années au tourisme d’af-faires s’est traduit sur le terrainpar l’édification de plusieursinfrastructures adaptées auxexigences des clients de cettebranche.

En effet, l’Algérie a eu droit àune panoplie de constructionsdont les chefs de projet sontsouvent des étrangers. A titred’exemple, Alger a vu, la semai-ne passée, la réception, lorsd’une visite d’inspection duministre de tutelle, de 5 nou-veaux hôtels disposant chacund’une capacité d’accueil allantde 26 à 140 chambres avec uneoffre de 600 nouveaux lits, per-mettant la création de 350emplois.

Toujours dans la capitale,cinq autres projets d’hôtels sonten cours de finalisation etseront inaugurés avant la fin del’année. De ce fait, la capitaledispose actuellement de 172hôtels avec une capacité deprès de 20 000 lits. Il est utiled’indiquer ici que ce segmentintéresse, depuis quelquesannées, la communauté d’af-faires en Algérie.

Aux Pins-Maritimes sur labaie d’Alger, l’homme d’affairesAbdelwahab Rahim s’est investidans la construction d’un quar-tier d’affaires (tours d’affaires),à côté de l’hôtel Hilton.

L’autre exemple à citer estcelui de Bab-Ezzouar, à moinsd’un kilomètre de l’aéroport, oùse trouvent plusieurs hôtels(Mercure, Ibis) en sus d’ungrand centre commercial, sansoublier des hauts buildings fai-sant office de siège de grandesentreprises nationales.

S. B.

BOTULISME

Deux patientsdécèdent auCHU de Batna Un homme de 66 ans, admis le 23

juin dernier au CHU de Batna en compa-gnie de 8 autres personnes suspectéesd’avoir contracté le botulisme, est décé-dé vendredi matin au service réanima-tion de l’hôpital,a-t-on appris auprèsdu directeur de la santé, Idriss-KhodjaEl Hadj.

L’homme a succombé à un arrêt car-dio-respiratoire, son organisme n’ayantpu résister à la maladie, a expliqué ceresponsable à l’APS.

Il s’agit du deuxième décès causé parle botulisme, un enfant de 11 ans, rési-dant dans la commune de Kaïs(Khenchela), ayant aussi perdu la vie,jeudi après-midi au CHU de Batna, victi-me de la même maladie.

Le directeur du CHU de Batna,Abdelghani Belkhedim, avait indiqué que6 parmi les patients hospitalisés étaientdans un état «préoccupant» et que 2allaient pouvoir quitter l’hôpital «dansdeux ou trois jours».

Une vaste campagne de préventionest menée dans les wilayas deKhenchela et de Batna pour inviter lescitoyens à éviter de consommer ducachir ou du pâté de volaille, ces deuxdenrées étant responsables, lorsqu’ellessont avariées, du botulisme.

Le botulisme (du latin botulinus signi-fiant «boudin») est une grave maladieparalytique due à une neurotoxine bac-térienne, dite toxine botulique, produitepar différentes espèces de bactériesanaérobies.

APS

Le tourisme d’affaires est l’un des créneaux dont ledéveloppement est d’une grande importance pour letourisme algérien. Un secteur de plus en plus consi-déré comme le moteur du développement durable parses effets d’entraînement des autres secteurs (agri-culture, artisanat, culture, transports, services, BTPH,industrie…).

Abdelkader Ouali.

Phot

o : D

R

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Le Soird’Algérie Vend. 3 - Sam. 4 juillet 2015 - PAge 5Actualité

Cherif Bennaceur - Alger(Le Soir) - En marge d’une séan-ce de questions orales auConseil de la nation, AbdesselamBouchouareb a estimé que lenombre de véhicules bloqués,commandés avant l’entrée en

vigueur du nouveau cahier descharges régissant l’activité desconcessionnaires automobiles,est minime. «Il reste très peu» devéhicules non dédouanés, esti-me-t-il. Se voulant rassurant, leministre de l’Industrie a indiqué

que la situation de l’ensembledes véhicules commandés est enbonne voie de règlement, pré-voyant «une issue dans les joursqui viennent».

Ainsi, AbdesselamBouchouareb relèvera qu’uneprocédure a été enclenchée pour«libérer» les véhicules comman-dés avant le 15 avril dernier, surla base de l’ouverture de lettre decrédit mais aussi principalementpar la remise documentaire.«Pour chaque moyen de paie-ment, nous allons adopter unmécanisme pour finaliser la pro-cédure d’importation», dira leministre de l’Industrie.

Ce faisant, l’importation devéhicules automobiles est soumi-se dorénavant au régime deslicences, suite à l’aval par leConseil de la nation du projet deloi fixant les règles généralesapplicables aux opérations decommerce extérieur. Une impor-tation qui sera «réduite», consi-

dère Abdesselam Bouchouareb,rétif à avancer un nombre précis.Cela même si un plafond del’ordre de 400 000 véhicules paran ne devra pas être dépassécomme l’indiquait, la veille,devant les membres de laChambre Haute, le ministre duCommerce, Amara Benyounès.

Cela étant, le ministre del’Industrie indiquera que sondépartement ministériel compteenclencher la mise en œuvre dela nouvelle législation régissantle commerce extérieur, en colla-boration avec les finances et lecommerce.

C. B.

VÉHICULES BLOQUÉS DANS LES PORTS

Bouchouareb minimise et rassure

LE MINISTRE DE LA COMMUNICATION AU CONSEIL DE LA NATION

L’activité des TV privées régulée dès l’applicationde la loi sur l’audiovisuel

C’est ce que le ministre de laCommunication, Hamid Grine,indiquait jeudi dernier lors d’uneséance de questions orales auConseil de la nation. Répondant àune question d’un sénateur(Abdelkader Kassi) sur le statutjuridique des TV privées, leministre de la Communicationrappellera que son département aautorisé provisoirement cinqchaînes à ouvrir des bureaux.

Hamid Grine précisera ce fai-sant que les chaînes de télévisionprivées «sont soumises aux loisdes états d’émission et au droit

algérien en tant que sociétésétrangères opérant sur le territoi-re national».

Une situation qui devra êtreclarifiée, une activité mieux orga-nisée et encadrée, semble-t-ilconsidérer dès que «les textesd’application des lois sur l’activitéaudiovisuelle seront finalisés».Ce que Hamid Grine escompte àcourt terme, assurant que sondépartement ministériel «veille àce que cette démarche seconcrétise dans les plus brefsdélais».

Notons que le ministre de la

Communication concédera queles insuffisances reprochées ausecteur audiovisuel privé sontdues essentiellement à «uneexpérience naissante en la matiè-re et aux mutations rapides queconnaît la société algérienne».

Des insuffisances qui valentégalement pour les chaînespubliques, relèvera-t-il, même siHamid Grine assurera que sondépartement œuvre à faire del’audiovisuel public un secteur«fort et stratégique» à mêmed’assurer un service publicconforme aux attentes desAlgériens. Le ministre exprimeraainsi sa satisfaction quant au rôlede la télévision publique qui «par-ticipe à l'enrichissement du pay-sage audiovisuel et assure un

service public tel que stipulé dansle cahier des charges». Ainsi, leschaînes TV publiques dévelop-pent, selon Hamid Grine, «unedémarche de proximité et interac-tive qui garantit la liberté d'opi-nion et le débat contradictoire etpermet aux citoyens d'exprimerleurs préoccupations librement».Voire, le traitement de l'actualitépar la Télévision algérienne,avec professionnalisme et res-ponsabilité, et sa participation audébat sur les grandes questionsnationales pour informer et sensi-biliser l'opinion, permettront à cetétablissement de concrétiser lesprincipes du service public prévudans la loi», observe le ministrede la Communication

C. B.

Le nombre de véhicules bloqués dans certains ports est«insignifiant», considérait jeudi le ministre de l’Industrie et desMines.

Bouchouareb soumet l’importation des véhicules au régime des licences.

La seconde phase deréalisation de parcsindustriels sera lancéeà court terme, indiquaitjeudi dernier le ministrede l’Industrie et desMines, lors d’une séan-ce de questions oralesau Conseil de la nation.

Répondant aux préoccupa-tions du sénateur RNDAbdelkrim Slimani sur le projetde parc industriel de Zaâtradans la wilaya de Boumerdès,Abdesselam Bouchouareb relè-vera que le programme nationald’aménagement et réalisationde 49 parcs industriels, sur unesuperficie de 11 623 hectarescouvrant 39 wilayas, confié àl’Agence nationale d’intermédia-tion et de régulation foncière(Aniref) a été bien impulsé.Ainsi, après l’assainissement de

la situation juridique du foncier,une vingtaine de parcs indus-triels ont été retenus en premiè-re phase et où seront entamésles travaux d’études et de réali-sation, après la sélection desbureaux d’études et entreprises.

La seconde phase sera lan-cée «à court terme concernantseize parcs industriels, indique-ra-t-il, tout en précisant que lerestant du programme, soit 13parcs, sera lancé dès le traite-ment du statut juridique du fon-cier. Une problématique quiconcerne justement le projet deZaâtra, prévu sur 1 123 hec-tares.

Tout en indiquant que le sta-tut juridique de l’assiette fonciè-re est en cours d’examen parune commission interministé-rielle, outre la problématiqued’expropriation, le ministre del’Industrie se montrera néan-moins rassurant sur le lance-

ment de ce projet. Auparavant,Abdesselam Bouchouareb avaitrépondu aux préoccupations dedeux autres sénateurs(Abdelkader Bensalem du tiersprésidentiel et AbbasBouamama) sur les projets decimenteries à Béchar, In Salahet Illizi, inscrits dans le plan dedéveloppement du Groupeindustriel des cimenteriesd’Algérie (Gica).

Ainsi, le ministre del’Industrie indique que la réali-sation de la cimenterie deBéchar, d’une capacité de 1 mil-lion de tonnes par an, devraitêtre lancée dès octobre 2015.

Quant aux projets de cimen-teries à In Salah et Illizi, d’unecapacité de 500 000 tonnes paran, Abdesselam Bouchouarebfera état de l’absence de matiè-re première et de l’opportunitéde lancer dès 2017 des unitésde concassage et conditionne-

ment en remplacement. Ce fai-sant, le ministre de l’Industriefera état de plusieurs projets debriqueteries mais aussi de pro-duction de verre, une unitéd’une capacité de 1,5 million detonnes par an étant projetée àAdrar dans le cadre d’un parte-nariat entre un opérateur privé,le groupe Gica, et une sociétéchinoise.

Abdesselam Bouchouarebévoquera dans ce contexte ladynamisation en œuvre du sec-teur minier national, le dévelop-pement de la recherche minièreet l’identification du potentielminier, outre la stimulation del’investissement dans le domai-ne de l’exploration et la valorisa-tion minière et la relance desmines et carrières.

A ce propos, le ministre del’Industrie évoquera la relanced’une mine de manganèse.

C. B.

L’activité des chaînes de télévision privées«étrangères» en Algérie sera organisée et réguléedès l’application de la nouvelle loi régissant l’audio-visuel.

PROCESSUS DE RÉALISATION DE 49 PARCS INDUSTRIELS

La seconde phase lancée à court terme,selon Bouchouareb

Phot

o : S

amir

Sid

Benyounès obtient ses licencesLe régime des licences d’importation et d’exportation a été avalisé jeudi

dernier par le Conseil de la nation. Lors d’une séance plénière, les membres de la Chambre Haute ont

adopté le projet de loi modifiant et complétant l’ordonnance de 2003 rela-tive aux règles générales applicables aux opérations d’importation et d’ex-portation.

Après l’Assemblée populaire nationale (APN), le Conseil de la nationavalise donc le projet du ministre du Commerce, Amara Benyounès, insti-tuant ces licences qui devraient concerner une trentaine de produits dontl’automobile et qui entreront en vigueur d’ici quelques semaines.

Exprimant sa satisfaction quant au quitus parlementaire, le ministre duCommerce considérera l’intérêt de cette nouvelle législation pour le déve-loppement économique du pays et la maîtrise des opérations de commer-ce extérieur.

C. B.

SELON LE MINISTREDE LA SANTÉ :

«Il n’y a pasde pénurie

de médicaments»Il n’y a pas de pénurie de médicaments sur

le marché national. C’est ce que le ministre dela Santé, de la Population et de la Réformehospitalière affirmait jeudi dernier lors d’uneséance de questions orales au Conseil de lanation.

Réfutant les informations colportées ici et làet «infondées», Abdelmalek Boudiaf assureque les médicaments sont disponibles sur leterritoire national, notamment au niveau de laPharmacie centrale des hôpitaux (PCH) quidispose de stocks couvrant six mois. Il s’agitnotamment du Sintrom, un médicament desti-né aux patients atteints de maladies cardio-vasculaires et dont 75 000 boîtes se trouvent àla PCH.

Certes, le ministre de la Santé admet que laréception de certains produits connaît parfoisdes «perturbations» dans la chaîne de distribu-tion, des ruptures dues à des facteurs non maî-trisables, des dysfonctionnements dans la ges-tion. Néanmoins, Abdelmalek Boudiaf assureque ces perturbations ne durent que quelquesjours et que son département veille à la cou-verture des besoins.

Par ailleurs, le ministre de la Santé a insistésur la nécessité pour les établissements privésd’assurer une prise en charge digne desmalades, un service public de qualité et unegestion conforme.

Il évoquera en ce sens le cas des cliniquesprivées qui ont été récemment fermées, dansla mesure où «elles ne répondent pas auxconditions requises de gestion». A ce propos, ilfera état de la révision «prochaine» du cahierdes charges régissant ces structures.

Abdelmalek Boudiaf relèvera par ailleursles efforts déployés en vue d’améliorer le ser-vice des urgences dans les structures hospita-lières, faisant étant de l’augmentation descapacités d’accueil et de diverses autresactions. «Nous sommes en train de régler» leproblème des urgences, assurera ainsi leministre de la Santé.

Auparavant, Abdelmalek Boudiaf avaitrépondu à la question du sénateur BelkacemKara sur la situation des urgences médicaleset le service hémodialyse de l’hôpitalBenyoucef-Benkhedda à Berrouaghia(Médéa).

C. B.

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Chaque lot est compo-sé de denrées alimen-taires de base valant aupifomètre les 4 000 DA lepack. 

Dans le même sillage,en sus des 6 points decollecte et de distributionde repas chauds et decolis de solidarité qui ont

été ouverts par les volon-taires des scouts musul-mans algériens et ceux duCRA, trois restaurants del’iftar au niveau des mos-quées «el rahma» auchef-lieu de la wilaya deSouk Ahras.

Les mosquées Omar-Ibn-Abdelaziz dans ladaïra de Sedrata et Sebti-Boumarafi dans la com-mune frontalière deHaddada ont ouvert leurs

portes pour servir plus de140 repas chauds auxdémunis, passagers etaux personnes ne pou-vant rompre le jeûne chezeux. En sus de ces aides,une enveloppe de 660millions de centimes a étéoctroyée par un généreuxdonateur dans la plusgrande discrétion au profitde 22 familles nécessi-teuses.

Barour Yacine

Le Soird’Algérie Vend. 3 - Sam. 4 juillet 2015 - PAGE 6Régions

SOLIDARITÉ RAMADHAN À SOUK AHRAS

Plus de 1 000 couffins octroyés auxfamilles nécessiteuses en trois jours

Dans le cadre de la solidarité durant le moisde Ramadhan avec les franges les plus déshé-ritées de la population, la Direction des affairesreligieuses au niveau de la wilaya de Souk-Ahras s’est impliquée dans cette opération debienfaisance et a procédé en l’espace de troisjours à la distribution de plus de 1 000 couffinspour les démunis. 

Un sexagénaire rési-dant au lieu-dit douarBoulainine, relevant de lacommune de Mediouna,rattachée à la daïra deSidi M’hamed-Benali, a

fait une chute mortelledans un puits, dansl’après-midi d’hier, auxenvirons de 17h45,apprend-on de bonnessources.

La victime est décédéesur le coup. Une fois l’aler-te donnée, les élémentsde la Protection civile etceux de la Gendarmerienationale se sont vitedéplacés sur les lieux dudrame. Après avoir étérepêchée par les élémentsde la Protection civile deSidi M’hamed-Benali, la

dépouille a été transpor-tée à l’hôpital du chef-lieude daïra.

La nouvelle est tombéetel un couperet et a vitefait le tour des communeslimitrophes. Une enquêtea été ouverte afin dedéterminer les circons-tances de ce drame.

A. Rahmane

RELIZANE

Un homme âgé fait une chute mortelledans un puits à Mediouna

Les habitants de la localité de Mediouna sontsous le choc du drame qui a frappé leur localitéet qui a mis en émoi toute la population duGrand Dahra.

Le père, maçon de for-mation vivait avec eux dansune location. Dans le cadrede l'aide de l'Etat à laconstruction rurale, il bénéfi-cie d'une première tranche.Il édifie la plateforme et lespiliers qui soutiennentquelques murs. Ainsi, il adroit à une deuxièmetranche. Au lieu de terminerles travaux, il s'évaporedans la nature avec l'argent,

laissant ses enfants dans ledésarroi total. Tableau déso-lant, irréaliste, pas de reve-nus, pas de logement, etmenace d'expulsion du pou-lailler. Le propriétaire abesoin de son local pour tra-vailler. La mère a lancé unSOS à travers la radio loca-le. Des maçons se sont pro-posés pour terminer les tra-vaux mais il faut réunir lesmatériaux de construction.

La famille vit de la générosi-té de quelques habitants etselon la mère, elle n'a mêmepas bénéficié du couffin duRamadhan.

Les pouvoirs publics sontplacés devant leurs respon-sabilités. Où sont les asso-ciations caritatives et cellesde la défense des droits desfemmes ? En ce mois sacréet dans un pays musulman ,il est révoltant de constaterque les valeurs de solidaritéqui caractérisaient la sociétéalgérienne ont complète-ment disparu.

Medjdoub Ali

CHLEF

Une mère de 6 enfants abandonnéedans un poulailler

Cette famille qui habite au douar Ould Larbide Ténès vit un véritable calvaire. Une femme,ses deux fils et ses quatre filles sont dans unétat de précarité extrême.

Selon nos sources, lesautorités espagnoles ontadressé un rapport détailléaux autorités sécuritairesalgériennes au sujet d’unhomme âgé d’une trentai-ne d’années et qui, selonle témoignage de harragaarrêtés en Espagne, étaitimpliqué dans le transfertillégal via la mer à bonnombre d’entre eux.

Ainsi après une enquê-te minutieuse, la policejudiciaire de la daïra deAïn Turck a pu, ce jeudi,

arrêter en flagrant délitl’individu en question qui,d’ailleurs, s’apprêtait àfaire traverser des jeunes.

Ces derniers ont puprendre la fuite durantcette opération, durantlaquelle il a été saisi unbateau pneumatique, unappareil GPS, et 15 jerri-cans d’essence chacunpesant 30 litres.

Le passeur en questionest, semble-t-il, un habi-tué de ce trafic et connudans le milieu des candi-

dats à l’immigration clan-destine.Cette coopération entreles autorités sécuritairealgériennes et espagnolesse veut l’amorce d’unepolitique de lutte contreces réseaux de passeurs.

Pour rappel, lors deleur réunion mensuelle,au mois de juin 2015 àLuxembourg, les ministresdes Affaires étrangères del'UE avaient lancé unemission navale de luttecontre le trafic demigrants en Méditerranée,qui se limite dans un pre-mier temps à une sur-veillance accrue desréseaux de passeurs.

Amel Bentolba

ORAN

Arrestation d’un passeurde harraga vers l’Espagne

Les pays de l'UE semblent appliquer leurrésolution de s’attaquer aux réseaux de pas-seurs et non aux migrants clandestins eux-mêmes. Parmi ces mesures : l’échange d’infor-mations tel que ce fut le cas ce jeudi.Pour AADL1, 6 000 loge-

ments ont été programmés,mais 1 800 sont transféréssur Alger, il ne reste plusque 4 200.

A El Hassania, uneassiette a été dégagée poury édifier 600 logements,mais l'entrepreneur n'a pasencore démarré les travaux.

8 000 candidats ont déjàpayé la première tranche.Le directeur de l'agence quiles a reçus ne les a pasconvaincus.

Les agriculteurs refusentde céder les parcelles dési-gnées du terrain sur lequel

doivent être construits lesimmeubles.

A Alger, les souscripteurs

vont payer la 2e tranchec'est-à-dire que les travauxsont à un degré d'avance-ment de 70%. Les candidatsde Chlef y voient une discri-mination manifeste.

M. A.

AADL, le nœud gordienIls sont 11 000 à avoir choisi cette formule pour

accéder à un logement, mais ils sont excédés et ils lefont savoir en se rassemblant depuis un mois, chaquesamedi, devant le siège de la wilaya.

Un jeune, Lyès K., âgé de 21 ans, aété mortellement poignardé par unautre jeune âgé de 34 ans, lors d’unerixe qui a éclaté entre eux aux environsde 21 heures, avant-hier au niveau del’esplanade de la Maison de la culture.

D’après nos informations, les deuxjeunes s’étaient chamaillés dans l’après-midi et s’étaient donné rendez-vousaprès la rupture du jeûne. A 21 heures,

et avant même que les deux jeunes n’enviennent aux mains, Lyes venait de rece-voir un coup de couteau cran d’arrêt enplein cœur qui l’a tué sur le coup.

Le corps du jeune Lyès, habitant lequartier 140 logements, a été transférévers l’hôpital Mohamed-Boudiaf, alors quel'assassin a été arrêté quelques minutesaprès et conduit au commissariat.

Y. Y.

DRAME AU CENTRE-VILLE DE BOUIRA

Un jeune mortellement poignardélors d’une rixe

Grogne des architectesMercredi dernier, les missions de suivi des chantiers où lerèglement des situations des projets publics concernant leslogements et les équipements n'ont pas été effectués pourcause de débrayage des architectes à l'appel du Conseilde l'ordre national adressé à tous leurs confrères. Ce mécontentement a été suivi à 100% par les membresde cette profession. Le motif de cette grève est le refus duministère des Finances d'avaliser le projet du ministère del'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville consistant en unerevalorisation des honoraires relatifs aux missions de maî-trise d'œuvre, inchangés depuis 1988. M. A.

KHENCHELA

La canicule fait trois morts

La vague de chaleur qui a touché la wilaya deKhenchela avec une température de 40 degrés n'est paspassée inapercue puisque trois personnes âgées respec-tivement de 22, 37 et 62 ans ont trouvé la mort au chef-lieude la wilaya, à Chechar et à Mahmel.

Selon une source auprès des urgences médicales,deux de ces trois victimes souffraient de maladies chro-niques et cette canicule a aggravé leur état de santé.

De leur côté, les différents établissements hospitaliersà travers la wilaya reçoivent chaque jour des dizaines depersonnes victimes de cette vague de chaleur.

Benzaïm A.

AÏN-TÉMOUCHENT

Accident mortel à Aïn-El-Beïda

Un accident est survenu dans l'après-midi dejeudi, sur le tronçon Hassi El-Ghella-Aïn El-Beïda ayant coûté la vie au chauffeur âgé àpeine de 20 ans.

Selon des sources concordantes, le malheureux quiconduisait une voiture de marque Hilux bourrée de melonsrevenait chez lui à Hammam Bou-Hadjar vers les coups de 16heures, cependant une roue s'est détachée de sa voiture,cequi lui a fait perdre l'équilibre de la voiture qui a dérapé et s'estdirigée directement vers un olivier pour le heurter de pleinfouet, à environ trois kilomètres de la localité de Aïn El-Beïda(Hammam Bou-Hadjar). Le coup était tellement violent que leconducteur, B. H. S., âgé de 20 ans, a succombé sur le coup,tandis que ses deux accompagnateurs ont eu des blessureslégères. Le corps du malheureux a été évacué vers la morguede l'hopital Sidi-Ayed de la cité des thermes.

Une enquête a été ouverte par la Gendarmerie nationalepour déterminer les causes de cet accident. S. B.

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Le plan de développement mis enmarche dans le quinquennal 2010-2014, les activités commerciales etles perspectives d’investissements,tels ont été les sujets présentés aucours de la communication présentéepar M. Saki Abdelhamid le directeurde la S.D.O.

Le nombre d’abonnés en 2014est passé de 163.790 à 554.951

abonnés en électricité et en gaz cequi est significatif pour une wilaya enplein essor en matière de couverturegazière et électrique. Le total decréances par segments a atteint lasomme de 82 milliards de centimes.

Les encaissements à travers lesbureaux de poste sont évalués à lasomme de 355 927 DA représentantainsi 22% du total des opérations

d’encaissement effectués durantl’exercice 2014.

L’on saura aussi que dans lecadre du renforcement du réseaud’exploitation électrique, 158 postesont été posés en 2014 avec 45 km decâbles M.T. et 158 km de câbles B.T.

Ces postes amélioreront la qualitéde la fourniture électrique, a préciséle directeur de la S.D.O. Concernantle scanner Scada (supervisorycontrol and data acquisition), l’inter-venant a déclaré que cet appareil estun système de contrôle du réseau àdistance, il fournit instantanément

l’information et la localisation de lacoupure dont la remise est effectuéeà distance et permet aux agents d’in-tervention de se déplacer dans unlieu précis de la panne et le clientsera satisfait par la rapidité de laremise du courant.

Un seul point négatif signalé dansle bilan, les agressions d’ouvrages àrépétition à travers la wilaya d’où despertes estimées à 87 millions dedinars. 57 affaires de fraude ont étéprésentées à la justice dont 44 sonten instance de délibération.

Par ailleurs, tout le réseau élec-

trique vétuste B.T a été refait en faça-de dans les quartiers de Beymouth,Pépinière, Raisin ville et avenueRaynal.

Notons que le raccordement engaz de ville se poursuit dans leslocalités dépourvues en gaz naturelet la ZET des sablettes a été bran-chée récemment. Il est prévu aussi laréalisation de 2 lignes 400 KV issuesde la future centrale électrique et quiseront raccordées vers le futur postede Marsa dans un proche avenir.

Le montant total de cet investisse-ment s’élève à 1 090 656 588 dollars.Enfin, le montant des investissementsdu réseau de distribution à l’état sainest estimé à 48 millions DA.

A. B.

Le Soird’Algérie Vend. 3 - Sam. 4 juillet 2015 - PAge 7RégionsMOSTAGANEM : LA SOCIÉTÉ DE DISTRIBUTION DE L’OUEST DRESSE SON BILAN

82 milliards de centimes de créances impayéesLors d’une conférence de presse organisée ce jeudi 2

juillet, le directeur de la Société de distribution Ouest (ex-Sonelgaz) a présenté un bilan détaillé de l’exercice 2014relatif aux différentes activités de son secteur.

Le directeur de la formation et del’enseignement professionnels a jetéjeudi dernier, lors de la deuxièmesession ordinaire de l’Assembléepopulaire de wilaya, un pavé dans lamare en accusant ouvertement latentative de favoritisme de la DOUqui a voulu passer une liste des lau-

réats préétablie bien avant leconcours qui s’est déroulé au centrede formation professionnelle de lacommune d’El Ancer dont les respon-sables ont refusé cette démarcheentachée d’irrégularités.

Suite à cela, les responsables dela Direction des œuvres universi-

taires ont refusé de signer les P-Vdes résultats de ce concours qui,faut-il le rappeler, a suscité un largemouvement de protestation menéepar la section syndicale dont lesmeneurs ont fermé le siège de laditedirection. Ce qui a retardé l’affichagede la liste des lauréats de ceconcours qui a fait couler beaucoupd’encre.

Interrogé par un élu de laditeAssemblée, l’actuel directeur des

œuvres universitaires a déclaré qu’iln’est pas habilité à signer ces P-V caril attend toujours l’arrêté de sa dési-gnation alors que l’inspection de laFonction publique de la wilaya deJijel attend toujours la signature deces P-V pour entamer son travail decontrôle afin de valider les résultatsde ce concours ou les rejeter confor-mément aux lois en vigueur.

Affaire à suivre. B. M. C.

JIJEL

Le recrutement de 54 agents contractuels par laDirection des œuvres universitaires traîne toujours

L’affaire du recrutement controversé de 54 agents contrac-tuels effectué par la Direction des œuvres universitaires l’andernier vient de connaître un nouveau rebondissement.

Lors de la deuxième sessionordinaire de l’Assemblée populaire

de wilaya qui s’est tenue mardidernier, le chef de l’exécutif a tiré à

boulets rouges sur certains mairesqui affichent, selon lui, une certai-ne passivité face la proliférationdes constructions illicites car ilsrefusent de procéder à la démoli-tion de ces constructions qui, par-fois, hypothèquent la réalisation decertains équipements publics.

D’autre part, le wali Ali Bedrici aimputé la responsabilité de la proli-fération du commerce informel auxmaires qui, a-t-il tenu à préciser,refusent de faire appel à la forcepublique pour libérer l’espacepublic des squatteurs qui imposentleur diktat. B. M. C.

LES CONSTRUCTIONS ILLICITES ET LE COMMERCE INFORMEL

Les maires dans le collimateur du waliLe wali de Jijel a ouvertement accusé avant-hier les

maires et certains responsables administratifs de compli-cité dans la prolifération des constructions illicites danscertaines communes de la wilaya.

TISSEMSILT

Trois morts pour une parcellede terre

Un quinquagénaire a usé d’une arme à feu, mercredi soir, dans lalocalité de Lâayoune (Tissemsilt), tuant trois membres de sa famille suiteà un litige autour d’une parcelle de terre, a-t-on appris jeudi, du groupe-ment territorial de la Gendarmerie nationale.

Le drame s’est produit au douar Khank ennahar, lorsque le mis encause a fait usage de son fusil, tuant sur le coup son frère (50 ans) etses deux neveux (21 et 23 ans). Sitôt son forfait accompli, le prévenus’est rendu aux éléments de la Gendarmerie nationale, signale-t-on.

Les dépouilles des victimes ont été transférées à la morgue del’Etablissement public hospitalier de Tissemsilt.

Une enquête a été ouverte pour élucider cette affaire. APS

TEXENNA

L’eau, une denrée rareEn dépit de son important potentiel hydrique et la proximité du bar-

rage de Tabelout, la commune de Texenna notamment la localité d’ElGherienna fait face à une forte pénurie d’eau potable.

L’eau potable est une denrée rare dans cette commune, pourtant,pourvue de nombreuses sources.

A cet effet, selon des citoyens avec lesquels nous nous sommesentretenus, les robinets sont à sec depuis belle lurette, ce qui lescontraint de se rabattre sur l’eau des camions-citernes en payant leprix fort.

Une situation qui interpelle les responsables du secteur de l’hydrau-lique pour la prise en charge de cette doléance vitale.

B. M. C.

DÉMANTÈLEMENTD'UN RÉSEAU

CRIMINEL À ALGER

Saisie de 2,5 kgd'héroïne par la

police Un réseau criminel composé de

5 individus dont 4 de nationalitéétrangère impliqués dans desaffaires liées au trafic de drogue aété démantelé cette semaine par leséléments de la police judiciaire de laSûreté de la wilaya d'Alger permet-tant la saisie de 2,5 kg d'héroïne, aindiqué un communiqué des ser-vices de la Sûreté nationale.

L'opération a été rendue pos-sible sur la base d'informations par-venues au service de la police judi-ciaire de la Sûreté de la wilayad'Alger faisant état d'un trafic dedrogue dans un quartier de la capi-tale par des personnes non identi-fiées.

Les éléments de la police ontarrêté deux individus en flagrantdélit dont un de nationalité étrangèreet saisi une quantité de drogue dureestimée à 103,5 g d'héroïne.

Après investigations et finalisa-tion de toutes les procédureslégales, il a été procédé à la perqui-sition du domicile du ressortissantétranger et d'une cave d'unimmeuble et la saisie de 2,398 kgd'héroïne, portant la quantité globalesaisie à 2,5 kg d'héroïne. 21 télé-phones portables, un ordinateur por-table, une carte mémoire et un coffreen bois contenant une somme d'ar-gent en dinars et une autre sommeen devises, ont été saisis.

Les mis en cause ont été pré-sentés devant la juridiction territoria-lement compétente. APS

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Le Soird’Algérie Contribution Vend. 3 - Sam. 4 juillet 2015 - PAGE 8

L’être et l’avoir, deux modesd’existence antinomiques, doncpérilleusement conciliables. Toute-fois, et malgré cette complexité deconcordance, certains s’essayentà ce funambulisme sur corde raide,victime du syndrome du délire dumonarque.

D’un autre côté, dans la quasi-totalitédes imaginaires communs travaillés pardes siècles de rapports de force, oùl’avoir a toujours triomphé, la formule«celui qui n’a rien, n’est rien» demeureun préalable à l’entame de n’importequelle démarche. Mais pour unmonarque en titre, qui possède pour lemoins son trône en héritage et bien sûrtout ce qui va avec, les personnes et lesterritoires avec leurs richesses, celapose un problème de personnalité. Et

sans commettre de réclame pour unepsychologie de supermarché, faire pré-valoir l’avoir sur l’être renseigne sur uneinstabilité comportementale, qui préludeà une fuite en avant arrimée à ce quel’on possède, plutôt qu’à ce que l’on est.L’être humain placé dans cette conditionn’est que, n’existe que par ce qu’il pos-sède, sinon, il n’est pas. Il n’est rien. Face à l’être, il y a le néant, c’est-à-

dire trivialement, un choix entre la vie etl’existence, voire entre la vie et le trépas.Et ce n’est pas parce que les monarquessont riches qu’ils peuvent être ce qu’ilsne sont pas. Entre autres des donneursde leçons à tous, quand l’ivresse del’avoir est liberticide. Et rien que pour cela, tous nos amis

monarques arabes doivent revoir leurscadres de références. Certaines de nosamicales majestés nous boudent un jouret nous étreignent le lendemain en delitaniques bousboussades épistolaires.Les autres, toute honte bue, nousrabrouent carrément, se comportantcomme en pays conquis.Ohé, altiers et fieffés seigneurs de

pétromonarchies du désert, qui vous afait émirs, quand les nôtres, souverainset souveraines, moins les odeurs dunaphte, ne se mesuraient qu’aux rois etreines légendaires de Carthage et deRome ? Un matin on exige de nous,sans crier gare, de participer à la créa-tion ex-nihilo d’une force armée arabe,sans préalable, ni préliminaires, pourdes desseins inavouables et pour lemoins inconciliables avec les valeursportées par notre millénaire histoire etinscrites dans l’appel au peuple algériendu 1er Novembre 1954 et tous les textesfondateurs de l’Algérie contemporaine.Le jour d’après, on nous en veut de nepas participer à une coalition, crééedans une promptitude génératrice d’unenchevêtrement de doutes, qui, en toutétat de cause, confine et astreint à laréserve du sage. Au final, cet assembla-ge précipité de forces armées fut et

demeure utilisé dans une guerre entremusulmans, sunnites contre chi’ites,avec à la clé des pertes de vieshumaines par milliers et de destructionsd’édifices historiques et religieux aucours d’aveugles bombardements.Cette rapidité d’exécution de frondeurs,version m’as-tu vu, fit perdre au seulmonarque de l’Occident arabophone unavion de type F16 sur les 24 qu’il possè-de. Le surlendemain, par caprices demonarques, on nous accuse et on nousculpabilise de faciliter le blanchiment decapitaux qui servent au financement duterrorisme engagé par les groupes djiha-distes principalement contre les musul-mans, en invoquant, pour faire sérieux etplus vrai que nature, le groupe d’actionfinancière, le Gafi. Cet organisme intergouvernemental

créé par accord entre Etats riches occi-dentaux, a priori indépendant mais qui

est abrité dans les locaux du siège del’organisation de la coopération et dudéveloppement économique. L’OCDE,c’est cette organisation qui regroupe enprincipe des pays qui partagent en com-mun un système démocratique de gou-vernance et une économie libérale. Il vasans dire que ni cette organisation ni sonlocataire le Gafi ne peuvent se prévaloird’une indépendance idéologique, nid’une autonomie de décision. C’est dansla logique des choses. Cependant, là oùle bât blesse et le ridicule est insultant,ce sont ceux qui ne se reniflent pas eux-mêmes qui utilisent le Gafi comme alibipour faire la leçon aux autres. Il y a uneexpression latine, érigée en règle dansle droit pénal qui énonce, «nemo auditurpropriam turpitudinem allegans» qui, tra-duite en français, donne : «Nul ne peutse prévaloir de sa propre turpitude.».

A bien y regarder, c’est un marché dedupes. Il ne manquerait plus au peuplequi a le plus souffert dans sa chair, dansses richesses et qui fut mis en quarantai-ne, jusqu’à lui renier toute forme de soli-darité, par la quasi-totalité des autrespays, à cause de la barbarie du terroris-me djihadiste, de s’auto-flageller ! En clair, les Algériens financeraient

les actes horribles, ignobles, odieux etinhumains de leurs bourreaux d’hier,qu’ils ont, seuls, vaincus. C’est cela, allerdans les méandres de la complexité etde la sophistication dans le déchiffragede la personnalité et de l’intellecthumain, chez les apprentis-sorciers. Lemonde de la psychologie avait décodé lecomportement d’otages, qui, ayant par-tagé un temps assez long avec leursgeôliers, finirent par épouser leurscauses, dans une sorte d’empathie,basée sur un émotionnel à décryptagecompliqué, qu’ils avaient baptisé du nomde «complexe de Stockholm». Toutefois, et quels que soient les inté-

rêts, les motifs et les raisons, qui porte-raient ce syndrome du monarque, per-sonne n’a le droit de porter atteinte à la

dignité des Algériens ! Ainsi, de guerrelasse et boostés par l’avoir qui déboucheinévitablement sur l’hybris, cette notiongrecque qui résume l’orgueil, l’arroganceet la démesure, ces monarques, pour sesoutenir, ont créé leur cénacle : leConseil de coopération du Golfe ara-bique, en 1981, composé du Koweït, duQatar, du Bahreïn, du sultanat d’Oman,des Emirats arabes unis, autour de l’Ara-bie Saoudite, comme leader, grâce à sonénorme poids financier, par la force deses avoirs. Si cette coopération estdemeurée superficielle, il en va autre-ment du rôle de gendarme que jouecette congrégation. Il avait fallu que les chiites, majori-

taires à Bahreïn, sortent manifester lorsdes révoltes arabes de l’hiver de 2011, etrevendiquer que les droits de l’hommecessent d’être transgressés, pour quedes chars saoudiens franchissent lafrontière et se positionnent aux quatrecoins l’émirat des deux mers, pour proté-ger les monarques locaux, qui, eux, sontsunnites. A l’époque de ces troubles qui coïnci-

daient avec ce qui fut qualifié de prin-temps arabe, les Saoudiens avaientoffert un siège dans le Conseil de coopé-ration du Golfe arabique aux deuxmonarques arabes, demeurés pour desraisons géographiques en dehors de cetaréopage de l’avoir, la Jordanie, et auMaroc. Ensuite, bis repetita, dès leurintervention au Yémen, le 26 mars 2015,dans le cadre de l’opération «Tempêtedécisive», qui avait fait, selon l’Organisa-tion mondiale de la santé, 1 000 mortsdurant son premier mois, la coalitionpilotée par les Saoudiens, avec l’assen-timent des Occidentaux, ils lancèrentleur initiative de création d’une arméearabe. Sauf que pour les avertis et ceuxqui ne le sont pas, un pareil projet semonte et ne s’achète pas, qu’importe ladimension de l’avoir en pétrodollars. L’Algérie, qui officiellement n’est pas

contre un tel projet, se propose commepremière étape d’y participer en mettantà profit des moyens logistiques et decontribuer en assurant des missions deformation. Cette attitude avait été consi-dérée par l’aile belliqueuse intra arabe,

au sein de la ligue éponyme, commeune position pour le moins tiède. Oui, lesAlgériens ont une approche de l’êtreindissociable de la liberté, quand l’avoir,lui, est érigé distinctement en une postu-re intangible de relation avec les autres,basée sur le seul profit des posses-seurs. Néanmoins, cette distinctionpeut comporter des différences, quiappellent à bon droit des rapproche-ments avec ses voisins, avant touteconnexion pour n’importe quel projet.Pour l’occasion, l’intense activité quedéploie la diplomatie algérienne endirection des pays africains afin demutualiser les forces du continent pourêtre entendu sur les diverses questionsqui le concernent et celles qui concer-nent aussi toute l’humanité semble nepas être du goût de plusieurs

monarques. Ainsi, quand les dirigeantsafricains de haut rang viennent discuterde cette façon de voir algérienne quiconcerne au premier chef des êtreshumains, dans un monde qui se globali-se à cadences forcées, violant et répri-mant chaque jour un peu plus, laissantsur le carreau ceux qui ne s’y sont paspréparés, souvent au-delà de leur volon-té. De discuter du devenir de leurs droitset de leurs richesses dans le cadre d’undéveloppement durable du monde. Celadérange gratuitement. Alors, qu’à celane tienne. Au lieu d’aider dans cettedirection, ce seront les monarques quiiront voyager en Afrique en mutualisantleurs moyens. Dès lors, l’avion royalsaoudien sera mis à la disposition du roidu Maroc, lors de son périple africain. Le monarque alaouite serait-il en

manque d’aéronef, lui qui vient deperdre un F16, pour voyager ? Les mau-vaises langues disent de ce sérénissimeJet que c’est un hôpital volant… Et sansla moindre intention de polémiquer, le roidu Maroc a le droit d’entreprendre lesvoyages qu’il désire accomplir. Là n’estpas la préoccupation. Mais un malaisedemeure toujours, c’est cet itératif pista-ge de toutes les actions algériennes tousazimuts, pour les chahuter. Quand lavolonté des Algériens et leurs objectifsenvers les leaders africains sont de lestenir informés sur une action que comptelancer l’Algérie, avec d’autres parte-naires, en vue de doter le continent afri-cain d’un siège permanent au Conseil desécurité de l’ONU, cela ne trouve pascrédit aux yeux des monarques. On rap-porte que le roi du Maroc s’est déplacéen Afrique pour faire du business. Soit,l’Algérie également est engagée dansdes investissements en Afrique depuisl’indépendance du pays. La différencedemeure toujours polarisée entre l’être,futur membre permanent au Conseil desécurité, ou bien l’avoir : des posses-sions et l’accumulation de dividendes àpartir des pays africains. En voyageantdans l’avion royal saoudien, cela donne-rait-il plus d’épaisseur et plus d’impor-tance au voyageur ? Chez les

monarques, l’histoire est immobile etpour s’en convaincre, que chacunessaye de prononcer le mot révolution,pris dans le sens de changement, enterre royale ? Ou bien de s’enquérir dequi est la reine du moment, en ArabieSaoudite, sinon au Maroc ? C’est le jour-naliste français Eric Laurent, spécialistede la finance et de la géopolitique dupétrole, dans son livre La face cachée dupétrole, publié chez Plon, en 2006, quirelate la fondation de l’organisation despays exportateurs de pétrole OPEP, quimet en relief sa dépréciation, et insistesur le rôle fréquemment douteux depuiscette naissance du royaume des Saoud.Il dit ceci : «Cette dépréciation, l’OPEP ladoit aussi en grande partie à l’attitudeéquivoque de l’Arabie Saoudite. Son ali-gnement sur Washington est total.

Il avait fallu que les chiites, majoritaires à Bahreïn,sortent manifester lors des révoltes arabes de l’hiver de2011, et revendiquer que les droits de l’homme cessentd’être transgressés, pour que des chars saoudiens

franchissent la frontière et se positionnent aux quatrecoins l’émirat des deux mers, pour protéger les

monarques locaux, qui, eux, sont sunnites.

Et sans la moindre intention de polémiquer, le roi duMaroc a le droit d’entreprendre les voyages qu’il désire

accomplir. Là n’est pas la préoccupation. Mais un malaisedemeure toujours, c’est cet itératif pistage de toutes lesactions algériennes tous azimuts, pour les chahuter.

L’être et l’avoir au tempsPar Abdelkader Leklek

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Le Soird’Algérie Contribution Vend. 3 - Sam. 4 juillet 2015 - PAge 9

Lorsqu’en 1965, à Tripoli, en Libye,les dirigeants de l’OPEP tentent deprendre le contrôle de la production etd’en fixer le volume pays par pays, leministre saoudien du Pétrole, SheikhYamani, le successeur de Tariki, estabsent. Le premier producteur mondiald’or noir maintient une politique constante: une production élevée et des prix bonmarché, les deux priorités des Etatsconsommateurs.» Et pour illustrer ladévalorisation de cette institution censéeêtre solidaire pour la défense des inté-rêts des pays producteurs face à la vora-cité des pays riches consommateurs,l’auteur narre le montage du premierembargo pétrolier de l’histoire, en réac-tion à la déroute des armées arabes faceà Israël, lors de la guerre des six jours,de juin 1967, qu’il assure détenir directe-ment de Mohamed Hassanine Heykal.«L’embargo était pratiquement impos-sible à mettre en œuvre et il n’a jamaisété appliqué. Les pays arabes exporta-teurs ont interrompu leurs approvision-nements au maximum quelques heuresaprès l’agression israélienne ; le pétrolearabe a continué de couler vers lesEtats-Unis, la Grande-Bretagne, théori-quement sous embargo. Les Saoudiens n’ont accepté qu’avec

réticence et sous la pression de Nasserde se joindre à l’embargo. Mais ce futpresque symbolique. En réalité, la haus-se des prix du pétrole que l’on a puobserver alors résultait avant tout de lafermeture (depuis 1956) du canal deSuez.» Dans la même trame de la dupli-cité, j’évoquerai un autre exemple, celuide la chute de l’URSS, mais commedans la nostalgie, il y a un côté mortifère,pour paraphraser le philosophe Abde-nour Bidar, là n’est pas l’intention duchroniqueur. L’immense empire sovié-tique n’a pas été militairement vaincu parl’Occident. Son architecte destructeur futle prix du pétrole. Et j’invoque également

Eric Laurent, qui restitue des informa-tions glanées à la source, auprès d’ac-teurs de premier ordre dans le monde dupétrole, entre autres, celles de RogerRobinson, jeune banquier à la ChaseManhattan Bank, qui travaillait pour laCIA sur le dossier énergie de l’URSS, quifut nommé par Ronald Reagan directeurdes affaires économiques internatio-nales du conseil national de sécurité dela Maison- Blanche, qui narre : «Depuis1981,William Casey travaille sur troisdossiers, pour provoquer l’effondrementde l’URSS , 1er…, 2e…, 3e dossiers :l’étranglement financier de l’URSS, enréduisant drastiquement ses rentrées en

devises fortes. Par un moyen très simple :«L’effondrement des cours du pétrole,dont Moscou est un des plus gros pro-ducteurs mondiaux. Pour réaliser ces deux objectifs,

Washington a besoin du soutien absolude l’Arabie Saoudite...» Et de poursuivre: «L’Amérique garantit la sécurité duroyaume et, en échange, celui-ci s’enga-ge à faire chuter les prix. Ce que le chefdu Pentagone, Caspar Weinberger,résume en déclarant : «Nous voulionsdes prix du pétrole plus bas, c’est unedes raisons pour lesquelles nous leurvendons des armes.» Et si quelques dis-tributions ont, entre- temps changé,comme la nouvelle irruption de l’Iran surla scène politique internationale, le pos-

tulat qui motive la démarche est demeu-ré le même. Quand les Américainsconçoivent de déstabiliser leurs adver-saires réels ou supposés, ils utilisenttoujours le même levier, la chute des prixdu pétrole et le royaume saoudien en estle principal recours. L’actuelle situationen chute du prix de l’or noir profite à uneminorité d’Etats, mais ébranle et fragiliseune majorité de peuples dans leur quoti-dien par ailleurs déjà difficile, et l’Algérieen fait partie. Par ailleurs, à travers cejésuitisme sous prétexte religieux, lesmonarques décrètent que tous ceux quin’adhèrent pas à leur orthodoxie et à leurorthopraxie sont des hypocrites, des

égarés, des hérétiques, voire desmécréants. Juste après, et toujours parescobarderie, ils transposent cette«conviction», sur les espaces politiques. Par cette sublimation, ils manipulent

des peuples entiers, qui, eux, sontconvaincus, qu’en matière de religion,tout ce qui vient de la péninsule Arabiqueest plus conforme au culte, au credo etau spirituel originels. Où les monarques arabo-pres-

qu’îliens entendent, si ce n’est déjà surle point d’aboutir, s’ériger en centralitéreligieuse, politique, sociale, écono-mique et culturelle autour de laquelledoivent graviter en vassaux tous lesautres musulmans du monde. Dansl’être, il y a toujours du doute, quand

l’avoir durcit aveuglement les certitudes.L’avoir vascularise et irrigue, la repro-duction et l’imitation jusqu’au grimaged’une prétendue pureté des origines quiembrasse et monopolise tous lesespaces de la vie, les rites, les ibadate etles relations sociales, les mouamalate.Quand l’être, lui, arrose une dynamiquede vie faite d’évènements, de contradic-tions et d’accidents moteurs qui génè-rent le mouvement, la nouveauté et lesprogrès pour l’humanité. A pourchasser une gloire éphémère

comme un feu de paille, les monarquess’allieraient avec le diable. Les dernièresrévélations, qui ont éclaboussé le mondedu football à travers les scandales decorruption de dignitaires de la Fifa, men-tionnent, comme par hasard, deuxroyaumes arabes.

D’une part, le Maroc est soupçonné,selon la justice américaine, d’avoir ache-té la voix d’un des votants, lors du choixdu pays en concurrence pour organiserla Coupe du monde 1998. Et de l’autre,le Qatar qui, selon le Sunday Times datédu 1er juin 2015, aurait versé 5 millionsde dollars à l’initiative de l’ancien vice-président de la Fifa, Mohamed BenHammam — banni à vie des instancesdu foot en 2011, pour corruption — pourobtenir, le 2 décembre 2010, que laCoupe du monde 2022 ait lieu au Qatar.L’être, c’est accéder à la perceptionchaque fois renouvelée de soi-même etde son rapport à l’autre. Mais comme la perception est par

essence sélective, notamment sousl’empire de l’avoir, elle le fige dans cesrapports exclusifs à soi et indifférents àautrui. C’est Emmanuel Levinas qui dit :«La confiance, c’est le problème del’autre.» Mais cet autre serait-il l’être oul’avoir de monarques ou bien celui decitoyens en République, ayant su har-monieusement concilier les deux ?

A. L.

L’actuelle situation en chute du prix de l’or noir profite àune minorité d’Etats, mais ébranle et fragilise une

majorité de peuples dans leur quotidien par ailleurs déjàdifficile, et l’Algérie en fait partie. Par ailleurs, à travers

ce jésuitisme sous prétexte religieux, les monarquesdécrètent que tous ceux qui n’adhèrent pas à leur

orthodoxie et à leur orthopraxie sont des hypocrites, deségarés, des hérétiques, voire des mécréants.

En 1962, sitôt indépendante, la jeuneet pétulante Algérie s'est autoproclaméeRépublique démocratique et populaire. Un demi-siècle plus tard et quelques

putschs autant militaires que pudique-ment appelés «réajustement révolution-naire» et de coups d'Etat «constitution-nels» qui ont permis à une nomenklatu-ra d'exercer tous les pouvoirs, l'Algériepeine à remonter une pente qui l'amenée aux profondeurs abyssales del'incurie, du gaspillage, de l'incompéten-ce et de la corruption. Témoignez... nous dit-on !Comme un témoin à charge, en sui-

vant la cadence du bruit de bottes qued'aucuns s'appliquent à cirer, je reprendsles paroles d'un hymne qu'entonnent enchœur 35 millions de mes compatriotesqui ne se posent plus la question desavoir s'il faut jeter le bébé avec l'eau dubain. 53 années se sont envolées hypo-

théquant l'avenir de jeunes gens etjeunes filles avides de savoir et empor-

tés par l'aspiration folle de s'établir,bâtir une carrière, une famille et fiers dudevoir accompli. Il y a péril en la demeure ! Demeure

ou «eddar» ou «akham» ou encoredemeurer sur place dans un immobilis-me pathétique et pathologique. Ce ne sont pas les ricanements de

hyènes des partis politiques ni lescoassements d'une opposition de faça-de qui permettront à l'Algérie de faire unbond qualitatif pour se hisser au moinsau niveau de ce qu'elle fut au momentde son indépendance. Tous ces figurants ont eu leur chance

et au lieu de devenir de jeunes premiersséduisants, ils offrent le triste visage hir-sute de derniers de la classe. Occasions manquées, regrets rava-

lés, sanglots étouffés dans un hoquet,colère sourde, bigoterie naïve et piétis-me ostentatoire marquent un demi-siècle d'improvisation sur les plans éco-nomique, culturel, idéologique. Diogène solitaire, un auteur inspiré

par une littérature de gare a proposé denous mener sur l'Île des Lanternes enprenant la voie de la régression fécon-de. Le drame est qu'il a été entendu parles sourds-muets qui refusent obstiné-ment de s'éveiller à une réalité bienprésente. Je ne referai ni l'Algérie et encore

moins le monde. Mais je tiens à vivre unfutur fait d'espérance, de respect et departage. Pour cela, j'invite chacune et chacun

à entreprendre non pas un mea-culpamortifère, ni à se jeter pieds et poingsliés dans le chaudron du fatalisme, maisà se libérer des chaînes d'uneconscience qui veille encore en nous. Assez de temps a été perdu dans les

méandres d'un fleuve détourné commeautant de milliards de dollars. Le temps des cerises est passé et ne

restent que les noyaux que le vent épar-pille. Ces noyaux constituent cependantl'essence de ce que nous sommes. A nous de poser dans cette terre

algérienne que nous aimons la semen-ce qui nous fera grandir. Un rêve ? Oui ! Il nous faut rêver

pour bâtir un monde bien réel car tout lereste est virtuel.

A. [email protected]

Par Aziz Farès

des monarques arabes

L'île des Lanternes

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Pourquoi donc des«exécutifs» bidon, à lasolde des internationalesintégristes, notammentcelle des Frères musul-mans, ex-l’UOIF deFrance ?

La majorité des musul-mans d’Europe ne vontpas à la mosquée, desjours, ils font, et des joursils ne font pas Ramadhan,ne sont pas particulière-ment adeptes de la salat(prière) et ne vont pas enpèlerinage à La Mecque.

Par contre, concernantla zakat telle que prescriteet ordonnancée par l’islam,ils ne voient pas d’inconvé-nient à y souscrire.

Pour beaucoup, c’estl’une des formes d’attache-ment les plus solides à lareligion et, de ce fait, vontau-delà de ce qui estordonné par les oulémadans la générosité. Ceuxdes 3e, 4e et 5e générations,ayant la double nationalité(turque, algérienne, maro-caine, tunisienne et cellesdu pays d’accueil desparents ou des grands-parents (Allemagne,France, Belgique, Pays-

Bas, Suède, Angleterre,Irlande, Ecosse...), sonttrès attachés aux ritesramadanesque.

Jeûneurs coriaces etfiers de l’être, le mois du«tanzil» (Révélation cora-nique) est pour eux un filconducteur, une occasioninespérée de rester atta-chés au pays desancêtres, celui du cœur.Ramadhan est plus, poureux, qu’un devoir religieux,c’est une façon d’être, dese sentir dans sa peau,dans sa double identité,européenne et de là-bas.Ce n’est pas plus mal, rienn’interdit ces postures...

Pourtant, des hommespolitiques du Vieux-Continent ont cru bon devouloir organiser lesmusulmans et de les par-quer dans des structures«bidon», comme les exé-cutifs des musulmans deFrance ou de Belgique. Leconcept néo-conservateurest né, précisément enFrance du temps deSarkozy. Ce dernier, habilemanœuvrier, entendait dis-criminer l’ensemble desFrançais d’origine maghré-

bine en les transformant enhabitués zélés des mai-sons de Dieu de l’Islam, lesmosquées. La ruse estdangereuse. Pour aumoins trois raisons. Ancrerdans l’imaginaire collectifque tous les Français seréclamant de l’Islam sontpratiquants, ferventsdéfenseurs de Mohamedet du Coran, fermés sur lesquestions de modernité etde laïcité. Alors que lesréalités sont plurielles,diverses, variées. Il y vades musulmans comme deceux des autres obé-diences. Certains sont fer-vents, d’autres moyenne-ment pas du tout. Il en estqui sont croyants chré-tiens, juifs ou musulmans

par filiation familiale, tradi-tion ou attachement à laculture et non pas à la foiprônée par Moïse, Haroun,Jésus, Jehovah, Mohamedou B’nou Al Ass.

L’ex-chef d’Etat françaisvoulait, parce qu’il savaitce qu’il visait ; 2e raison,installer des représenta-tions d’islam de Franceintégristes, salafistes et/ouproches des Frères musul-mans. Pour exclure lesAlgériens, sa détestationprivilégiée, au profit desQataris et Saoudiens, sesamis et alliés, financiers deses campagnes électo-rales et solides atoutscontre l’émancipation del’islam de France. L’actuelchef des «Républicains»

affaiblissait par la mêmeoccasion l’autorité de laMosquée de Paris, modé-rée, républicaine et atta-chée aux valeurs de laFrance et à la laïcité.

Dalil Boubakeur estalgérien, donc pas du goûtde Sarko. Dommage quela Belgique l’ait suivi dansses plans diaboliques etopté pour le même typed’organisation du cultemusulman dans le royau-me de la belle Mathilde.

Pourquoi, d’ailleurs,doit-on organiser la religionde Mohamed en Europe,une simple observationdes règles du vivre-ensemble, valable pourtous, ne devrait-elle passuffire ? Un musulman qui

pratique doit pouvoir lefaire en toute aisance sansse sentir représenté par telou tel organisme. Surtoutsi tel ou tel organismecomme l’UOIF est uneannexe de l’Internationaledes Frères musulmans.

L’exécutif des musul-mans de France, deNavarre ou d’ailleurs estun complot déstabilisateur,néfaste et porteur de dan-gers pour les musulmans.Pour ces raisons, les néo-conservateurs des 28 l’ontadopté et adoubé. Un pro-jet de Sarkozy n’est jamaisbon pour les musulmansd’Europe, du Maghreb oudu Machreq. Surtout paspour les Algériens.

A. M.

Le Soird’Algérie Vend. 3 - sam. 4 juillet 2015 - PAge 10MondeLES BILANS DÉSASTREUX DES EXÉCUTIFS DES MUSULMANS D’EUROPE

La foi et la bannièreLa différence entre un chrétien et un musulman en

Europe est que l’un ne fréquente pas l’église etl’autre ne va pas à la mosquée.

Tareq ben Tahar al-Awni al-Harzia été tué «par une frappe de la coa-lition le 16 juin à Shadadi», dans laprovince d'Hassaké (nord-est de laSyrie), selon le porte-parole duministère américain de la Défense,le capitaine de vaisseau Jeff Davis.

Il s'agit du frère d'Ali al-Harzi, unrecruteur de l'EI dont le Pentagoneavait déjà annoncé la mort dans unraid de l'aviation américaine àMossoul (nord de l'Irak).

Tareq al-Harzi était chargé de«lever des fonds», de «recruter» etde «faciliter les voyages» de com-battants du groupe ultra-radical Etatislamique, a déclaré Jeff Davis, pré-cisant qu'il a également participéaux «achats et au transport d'armesdepuis la Libye jusqu'en Syrie».

«Sa mort réduira la capacité dugroupe Etat islamique à intégrerdes combattants étrangers dans lescombats en Syrie et en Irak, et àdéplacer des hommes et des arme-

ments entre la Syrie et l'Irak», a-t-ilrésumé.

Selon un haut responsable amé-ricain de la Défense, Tareq al-Harziétait de nationalité tunisienne etavait été condamné par contumaceà 24 ans de prison par la justice deson pays, pour terrorisme.

Selon la même source, il étaitl'un des dirigeants de l'EI dans lazone frontalière entre la Turquie etla Syrie. Il était notamment chargéde réceptionner les «nouvellesrecrues étrangères» et de les«entraîner au maniement d'armeslégères».

Il a ainsi assisté des combattantsétrangers venant «du Royaume-Uni, d'Albanie, et du Danemark», etaussi d'Afrique du Nord, selon cehaut responsable américain.

Les Etats-Unis accusent aussiTareq al-Harzi d'avoir facilité le pas-sage vers l'Irak de volontaires pourdes attaques suicide dans des véhi-

cules bourrés d'explosifs. Le grou-pe Etat islamique a fait de ces kami-kazes une arme redoutablementefficace dans les combats contreles forces irakiennes.

Le haut responsable américainde la Défense a indiqué égalementà l'AFP qu'en septembre 2013,Tareq al-Harzi avait permis au grou-pe Etat islamique de recevoir «envi-ron 2 millions de dollars» en prove-nance d'un soutien financier dugroupe extrémiste au Qatar.

Dans le cadre du programme«Rewards for Justice», le secrétaired'Etat John Kerry avait offert 3 mil-lions de dollars pour des informa-tions sur Tareq al-Harzi.

De son côté, Ali al-Harzi, tuéselon les Américains le 15 juin,donc la veille de la mort de sonfrère, était recherché pour son rôleprésumé dans l'attaque contre leconsulat américain à Benghazi enLibye, le 11 septembre 2012.

Cette attaque avait coûté la vie àl'ambassadeur des Etats-Unis enLibye, Christopher Stevens, et àtrois autres Américains.

SYRIE

Un haut responsable de l'EI tuédans une frappe

Le Pentagone a annoncé jeudi la mort dans une frappe aérien-ne en Syrie mi-juin d'un haut responsable logistique du groupedjihadiste Etat islamique (EI).

Interrogé par l'AFP, leministère tunisien del'Intérieur a indiqué n'avoir«aucune information sur samort».

Seifallah Ben Hassine,chef du groupe djihadisteAnsar Asharia interdit enTunisie, a été tué à la mi-juin lors d'un raid aérien quivisait un autre chef d'Al-Qaïda, l'Algérien MokhtarBelmokhtar, selon le jour-nal.

Ben Hassine a coordon-né une campagne d'assas-

sinats et d'attaques, selonle quotidien qui ajoute qu'ilétait basé en Libye depuis2013.

La station tunisienneprivée Radio Mosaïque adonné l'information en pre-mier, et le journal l'a confir-mée auprès d'un respon-sable américain àWashington, est-il aussiécrit.

Ansar Asharia, l'un desprincipaux mouvementsdjihadistes tunisiens, estclassé «terroriste» par

Tunis et Washington. Les Etats-Unis avaient

annoncé à la mi-juin avoirmené un raid dans l'est dela Libye pour tenter de tuerMokhtar Belmokhtar. Legouvernement libyenreconnu par la communau-té internationale avait affir-mé que Belmokhtar avaitpéri dans la frappe, maisAl-Qaïda au Maghreb isla-mique (Aqmi) avait démen-ti.

Ben Hassine, égale-ment connu sous le nomd'Abou Ayadh, figure surune liste noire de l'ONUdepuis 2002 pour ses liensavec Al-Qaïda. Il était déte-

nu en Tunisie mais a béné-ficié d'une amnistie aprèsla chute du dictateur ZineEl Abidine Ben Ali.

Il aurait combattu auxcôtés de Ben Laden enAfghanistan en 2001 avantde se rendre au Pakistanpuis en Turquie où il a étéarrêté, selon le journal.

Washington accuse legroupe tunisien AnsarAsharia d'avoir perpétréune attaque contre l'am-bassade des Etats-Unis àTunis et contre une écoleaméricaine en septembre2012 après la diffusiond'un film islamophobe surinternet.

Un chef djihadiste tunisien tué dans un raidaméricain en Libye

Un djihadiste tunisien de premier plan et ancienvétéran d'Al-Qaïda a été tué dans une frappe améri-caine en Libye le mois dernier, a affirmé vendredi leNew York Times.

NIGERIA

Une adolescente se faitexploser dans une mosquée,

12 morts Une adolescente s'est fait exploser dans une mos-

quée de Malari, un village du nord-est du Nigeria, tuant12 fidèles, ont rapporté vendredi à l'AFP un milicien quicombat Boko Haram auprès de l'armée et un témoin.

Jeudi peu après 14h (13h GMT), «une kamikaze alancé une attaque sur la mosquée de Malari, un villageproche de Konduga à 35 km de Maiduguri, où elle atué 12 fidèles et elle en a blessé sept autres», a rap-porté Danlami Ajaokuta, le chef d'une milice locale.

«La kamikaze était une jeune fille d'environ 15 ans,elle avait été repérée par les fidèles qui se préparaientpour la prière de l'après-midi», a-t-il ajouté.

Gajimi Mala, un habitant qui a aidé à transporter lesvictimes, a confirmé ce bilan et l'âge approximatif de lajeune fille.

«On ne la connaissait pas dans le village, et quandelle a été repérée près de la mosquée (...) on lui ademandé de partir», a expliqué M. Mala.

La jeune fille «a alors quitté la mosquée, et tout lemonde pensait qu'elle était partie (...) mais au momentoù les fidèles étaient en train de prier dans la mos-quée, elle a couru très vite à l'intérieur de la mosquéeet elle s'est fait exploser», a-t-il poursuivi.

L'attentat n'a pas été revendiqué pour l'instant maiscorrespond au modus operandi du groupe islamisteBoko Haram, qui a déjà utilisé de nombreuses fois desjeunes filles comme bombes humaines. L'Etat deBorno, où se trouve le village de Malari, est l'épicentrede l'insurrection des islamistes.

Ce nouvel attentat-suicide, en plein mois deRamadhan, est survenu au lendemain de troisattaques très meurtrières, qui ont fait au moins 145morts dans le nord-est du Nigeria, le pire carnagecommis par Boko Haram depuis l'arrivée au pouvoir duPrésident nigérian Muhammadu Buhari, le 29 mai.

De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari.

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En fait, plus qu’une tradition, la pre-mière rencontre avec le jeûne est pourl’enfant un moment unique.

Pour les parents ça l’est tout autantsinon davantage : c’est l’instant du sautdans le monde des adultes et de la res-ponsabilité vis-à-vis des obligationsreligieuses.

Asma, maman : «A dix ans, il étaittemps pour mon fils de jeûner»Pour Asma, 38 ans, mère de trois

enfants, Ramadhan 2015 restera unmois gravé dans la mémoire. Cetteannée-là, l’aîné de ses garçons, Amine,10 ans, observe sa première journéede jeûne. «Ce n’était pas facile,mais à son âge, il se devait decommencer à jeûner», concèdela maman toute fière de cettepremière expérience non sans serappeler sa propre expérience oùelle avait accompli sa premièrejournée de carême à presque septans.Tout comme sa maman vingt-et-un ans auparavant, Amine a eudroit à une rupture de jeûne parti-culière soigneusement préparéepar toute la grande famille.

Le nouveau jeûneur avoue que«les deux dernières heures étaientparticulièrement éprouvantes. J’aifailli boire».

A l’appel du muezzin pour la rup-ture du jeûne, la grand-mère lui donneune moitié de datte avec un quart deverre de lait frais. Toute la famille,tantes et oncles, étaient là présentspour ce jour unique dans la vied’Amine. Contrairement à ses deuxfrères cadets, Amine a eu droit à uneplace autour de la grande table parmiles adultes de la famille.

Maintenant que Amine a franchi lepas, il veut aligner des performancesface aux copains du quartier.

Hakim, fonctionnaire : «Mon premierjeûne ? Le jour le plus long»

Hakim, lui, se rappelle son premierjour de jeûne comme si c’était hier. Etpour cause : «C’était au début desannées 80 et durant la même période,soit l’été. Enfin l’été avec la climatisationen moins.» Hakim se souvient avoirdormi jusqu’à cinq minutes avant l’ad-han. «C’était le seul moyen pour tenir.Les rues étaient vides, la télé, seul etunique chaîne ne commençait ses pro-grammes qu’à la fin de l’après-midi.Comme si cela ne suffisait pas, monpère faisait partie de cette catégoried’Algériens qui, une fois l’année scolai-re terminée, embarquait tout le mondeau village.

Je ne vous dis pas la températurequ’il faisait ce jour-là. C’était une jour-née interminable», avoue Hakim.«Comme si la fatigue de la journée nesuffisait pas, poursuit-il, au moment dela rupture du jeûne, on me fait monter àla terrasse de la maison pour me fairemanger une galette à base d’œufs, defarine et de miel. Alors que la seulechose dont j’avais envie c’était de boireà l’infini. C’était une tradition.» Maisavec du recul, Hakim estime que cettepremière expérience lui a fait découvrir

ses capacités de résistance aussi bienphysique que mentale. «C’est une sorted’examen d’admission dans le mondede l’adulte même si l’obligation de jeû-ner n’est de rigueur qu’une fois lapuberté atteinte», considère Hakim quis’apprête, ironie du sort, à faire jeûnersa fille Lamia, neuf ans, pour la premiè-re fois à la même période. Hakim préci-se, cependant, que la nouvelle généra-tion a beaucoup de chances de dispo-ser de moyens de loisirs, de bien-être etd’occupation qui leur permettent detenir aisément une journée de jeûne,même en pleine saison estivale.«Contrairement à nous, ils ont des pro-grammes télé toute la journée, des jeuxvidéo, internet et surtout... le climati-seur.» Cela n’empêche, Hakim tientpar-dessus tout à faire déguster à safille la même galette mielleuse.

Samia, mère au foyer : «Je ne vaispas la forcer, mais l’encourager»

Samia, elle, avoue craindre le pas-sage de sa première fille Lilia parl’épreuve du jeûne pour la première fois.«Je me suis même posée des questionssur les conséquences sur la santé dema fille et sa croissance», s’inquiète

cette jeune maman qui sait, au fondd’elle-même, que cette expérience estinévitable. Devant l’insistance de Lilia,huit ans, la maman a fini par céder pourune journée, pas plus, et sous hautesurveillance. Finalement s’est-elle rési-gnée : «Pourquoi l’empêcher de vivreune expérience initiatique ? Si ça peutlui enseigner la patience et l’endurance,je n’y vois pas d’inconvénients, mais jene vais surtout pas la contraindre. Si

elle décide d’arrêter à mi-journée, je nel’en empêcherai pas.» Lilia a fini paravoir sa journée. Une grande surprisepour la maman : «Elle arrivait à tenirnotre rythme n’affichant aucun signe defatigue. C’est même elle qui débordaitd’énergie en fin de journée.»

Depuis quelques jours, Lilia n’aqu’un seul mot aux lèvres :«Maintenant, je suis grande.» Ladeuxième journée ? Pas pour l’instant.Mais pour Lilia, le défi a déjà été relevé.

Karima : «Ma fille veut se sentirforte et capable»

Karima est une maman branchée,psycho-praticienne de métier installéeen France, qui tient un blog sur le Net.«Je veux me sentir forte et capable»,tels sont les mots utilisés par sa grandefille de 13 ans qui jeûne cette annéepour la première fois. «Quelle joie pourelle, cela se voit et se lit dans ses yeux!» témoigne Karima. Quand on luidemande «Pourquoi tu jeûnes ?» l’ado-lescente répond : «Parce que j’aime lefaire, j’aime me réveiller pour le s’hour(repas de l’aube) alors que tout lemonde dort, c’est comme si je partici-pais à quelque chose de magique. Etpartager ensemble l’iftar, tous récom-pensés de l’effort fourni. C’est génial !»

En plus de vouloir faire plaisir à sesparents, la «jeune ado» découvre lesjoies de faire partie d’une communautéde foi. «Le jeûne, témoigne la psycho-praticienne, occupe une très grandeplace dans l’éducation comportementa-le et spirituelle de tout musulman. Maisil est vrai aussi qu’en tant que parents,nous avons du mal à voir notre enfantobserver le jeûne, quand il nous l’impo-se par «Maman, cette année, je vaisjeûner, je suis assez grand(e) !» Nousnous posons mille et une questions surleur capacité à pouvoir le faire, à s’inter-roger soi-même et à comprendre ce queDieu attend de nous.»

«Néanmoins l’initiation doit se faire,poursuit-elle. Le franchissement d’unenouvelle étape, c’est comme un rite depassage, un moment fort dans la vie dumusulman. Si les membres de la familleparlent du jeûne et le planifientensemble, préparent le repas et prientensemble, prennent un moment pour laméditation, les plus petits sauront queleurs parents et leurs frères et sœursplus âgés font le jeûne et ils compren-dront l’objectif de ce dernier.» n

Le Soird’Algérie Enquête-Témoignages Vend. 3 - Sam. 4 juillet 2015 - PAGE 11

Il fait 40 degrés à l’ombre en ces jours deRamadhan. A la station de bus, les passa-gers, la mine défaite et pitoyable, le visageruisselant, s’éventent. La longue chenillearrive, elle s’arrête, puis une portière, côtéchauffeur, s’ouvre. On se précipite pourprendre place, mais le conducteur stoppesec les usagers.

- Allez chercher vos tickets dehors dansla petite baraque.

Les visage s’assombrissent, le tonmonte, on rouspète mais rien n’y fait. Lafoule finit par s’exécuter et court acheter son«laissez-passer».

Les premiers à monter accourent et d’unœil furtif choisissent leur place. Une dame,une habituée de ce transport en commun,pense tout haut : «Je ne vais pas me faire

avoir comme hier, je m’assois du côtégauche pour ne pas griller au soleil.» La por-tière est surveillée par trois quidams entenue de travail chargés de la vérificationdes tickets qu’arborent les usagers chargésde sacs en plastique remplis de victuailles.Ceux qui ne montrent pas patte blanche sontrefoulés.

Une demoiselle en hijab, tout ce qu’il y ade respectable, monte, haletante, le frontdégoulinant. Elle n’a rien en main. Elle estvite arrêtée par nos préposés.

- Oui, je sais, mais laissez-moi le tempsde respirer.

Elle s’assoit, reprend son souffle, ajusteses paquets, pendant que nos surveillants lafusillent du regard. Ils n’ont d’yeux que pourelle. L’un d’eux, le plus âgé, l’air plus fûté

que les autres, murmure à l’oreille de soncollègue :

- Tu sais, celle-là en hijab beige, elle n’apas acheté son ticket.

- Ah! bon. Attends, je vais l’envoyer lechercher illico.

- Mademoiselle il faut aller prendre votrebillet dehors.

En nage, elle s’arrête de s’éponger levisage, puis répond agacée.

- Oui, je sais. Le bus n’a pas encoredémarré que je sache.

La tentative s’avère vaine. Mais le vieuxne lâche pas prise.

- Tu sais, elle a vraiment la tête d’une res-quilleuse. Il ne faut pas la lâcher.

- Ne t’inquiète pas. Elle payera sa place.J’en fais un point d’honneur.

Pendant qu’ils tiennent leur proie commeun loup s’acharnant sur son agneau, lesautres usagers défilent sans aucunementêtre inquiétés.

- Mademoiselle, on a dit de payer dehors.- Laissez-moi souffler. Je souffre d’une

hernie discale. Vous l’aurez votre petit carton.Le sourire en coin, il rassure son cama-

rade. Ce dernier, non convaincu poursuit :- Ne te laisse pas amadouer. C’est une

tactique.Cette fois, c’est le troisième qui inter-

vient.- Attends, tu vas voir de quel bois je me

chauffe.Prenant un air hautin, roulant les méca-

niques, le visage rubicond, la chemise auréo-lée de sueur; il se dirige vers l’incriminée.

- Allez mademoiselle, on fait carême,payez et laissez-nous partir.

Lasse, au bord des larmes, elle a du malà se décoller de son siège, quand une damelui demande de se rassoir.

-Tenez mon sachet, je vais vous le cher-cher ce ticket.

Elle revient, puis crache sa colère contreles harceleurs.

- Quand les jeunes vous percent de leurregard menaçant et vous disent carrémentqu’ils ne payent pas, vous baissez la têtecomme des toutous et vous ne prononcezpas un mot. Et là, vous vous acharnez contreune jeune fille, tout ce qu’il y a d’honnête enl’humiliant ainsi. Vous devriez avoir honte ! n

MANGER SAINLes boissons et le jeûne

L’intérêt de la questionréside dans le fait quenous sommes en été,

saison propice à la soif,et c’est en même tempsla période du Ramadhan

où l’abstinence, endehors du côté spirituel

qui doit êtrefondamental, est de règle

pour le manger etsurtout le boire.

Lire en page 12

...............SCÈNES DE VIE

L’accidentTransportée par le

téléphone arabe, Galou(ils ont dit...), la

nouvelle de la mort d’ElMounchar a vite fait letour du quartier ; et laquestion — commentest-ce arrivé ? —

revenait sur toutes leslèvres. Des réponsesaussi évasives quedéconcertantes

circulaient de boucheà oreille.

...............VOYAGE CULINAIRE

Kamounia, unplat qui sent bon

RamadhanNous allons découvrir,un plat du terroir

typique de l’Algérois quia longtemps été cuisinéspécialement durant cemois sacré, kamounia,un mets très prisé qui

se prépare sous différentes versions.

Lire en page 13

[email protected]

oirmagazineSAnimé par Naïma Yachir

Par Naïma Yachir [email protected]

Supplice

ATTITUDES

Mon premierjour de carême, une expérienceinoubliable

Le calendrier hégirien défile, les mois lunaires sesuivent et reviennent. Le mois de Ramadhan coïncide

depuis quelques années avec la haute saison deschaleurs. La crainte des canicules n’empêche pas pourautant la tradition d’initier des jeunes filles et garçons

au carême de continuer à exister.

«C’ÉTAIT AU DÉBUT DES ANNÉES1980 ET DURANT LA MÊME

PÉRIODE, SOIT L’ÉTÉ. ENFIN L’ÉTÉAVEC LA CLIMATISATION EN

MOINS. JE ME SOUVIENS AVOIRDORMI JUSQU’À CINQ MINUTES

AVANT L’ADHAN. C’ÉTAIT LESEUL MOYEN POUR TENIR. UNE

FOIS L’ANNÉE SCOLAIRETERMINÉE, MON PÈRE

EMBARQUAIT TOUT LE MONDEAU VILLAGE. JE NE VOUS DIS

PAS LA TEMPÉRATURE QU’ILFAISAIT CE JOUR-LÀ. C’ÉTAITUNE JOURNÉE INTERMINABLE».

Par Sarah Raymouche

Numéro 180

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DR

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La jeune femme et le café Farida, la trentaine, est une femme

ordinaire onze mois sur douze.Sans boulot depuis quelque temps,

cela ne la tracasse pas pour autant. Elles’habitue à une vie oisive et sans objectif.Le Ramadhan est là pour l’accentuerdavantage. Rarement réveillée avant midi,Farida supporte l’abstinence la moitié dela durée prescrite, ce qui lui fait dire qu’el-le devrait jeûner deux mois au lieu d’un àtitre compensatoire !L’air renfrogné, le regard hagard, sesyeux restent en mode «rideau à moitiébaissé» des heures après le réveil. Tous ses Ramadhan se suivent et se res-semblent. Ou presque. Du mois sacré enpériode hivernale, lorsque la rupture dujeûne ne dépassait pas les 18 heures, elleen fait une journée d’hibernation, la pré-paration du f’tour est son dernier souci.Puisque la maman est encore vivante etgaillarde, pourquoi s’en soucier ? Lorsquel’adhan du Maghreb est largement décalé,comme en ces temps-ci, elle fait quelquesefforts pour apporter son grain de sel àl’assiette ramadhanesque. L’ennui d’être exagérément en positionhorizontale la détache au ralenti de sa lite-rie, mais elle y revient dès que le besoin desommeil se fait sentir. La torpeur dans laquelle se morfond Fari-da est due à sa dépendance immodérée aucafé. Hors période de jeûne, elle enconsomme jusqu’à 3 tasses par jour. Uneconsommation qui frise l’overdose. «Heu-reusement qu’à Skikda, les femmes ne s’at-tablent pas beaucoup sur les terrasses descafés, sinon j’aurais doublé la mise.» BonRamadhan Farida. Zaid Zoheir

SSAUTESAUTES DD’’HUMEURHUMEUR

Le Soird’Algérie Soirmagazine Vend. 3 - Sam. 4 juillet 2015 - PAGE 12

L’intérêt de la question réside dansle fait que nous sommes en été,

saison propice à la soif, et c’est enmême temps la période du

Ramadhan où l’abstinence, endehors du côté spirituel qui doitêtre fondamental, est de règle

pour le manger et surtout le boire.

Avec tout ce que propose le marché enboissons sucrées, le choix du consommateurest vite fait. Ce sont les sodas et les jus defruits qui tiennent le haut de l’affiche. Nousnous sommes entendus, chers lecteurs, àtravers des articles précédents dans le mêmemagazine, que nous devons prendreconnaissance de tout ce que nous consom-mons afin de préserver notre santé et surtoutcelle de nos enfants. Je tenterai d’éviter lescaricatures et les préjugés.

Qu’est-ce qu’un soda ? C’est une boissongazeuse, en général sucrée.

Originellement le soda, créé en 1770, estune eau gazeuse d’invention britannique. LeSchweppes lui succède en 1790, toujours àLondres. Le Coca-Cola est créé en 1886, lePepsi en 1898. Les sodas se composentd’eau, de sucre, d’extraits de plantes ou defruits et sont sans alcool. Les sucres de cer-tains sodas sont remplacés par des édulco-rants pour produire des boissons light.

En Algérie, il y a des dizaines de marquesde sodas sur le marché. A côté des sodas, il

y a les jus de fruits : oranges, pample-mousses, abricots… Les jus sont classésd’après leur teneur en fruits naturels. Surl’emballage, il doit être précisé la teneur enfruits naturels qui entre dans la compositiondu jus offert à la consommation.

Evidemment une concentration à 10%n’est pas comparable à celle à 100%, le prixen est le fidèle témoin. Plus cher pour plusconcentré. Il est intéressant de comparer lateneur en sucres et la valeur énergétique dessodas et des jus concentrés industriels. Lelecteur va être surpris : il y a 100 grammes desucre équivalant à 17 morceaux de sucredans un litre de Coca-Cola et à 440 kilocalo-ries de valeur énergétique.

Il y a 80 à 120 grammes de sucre dans unjus d’orange concentré et 420 kilocalories envaleur énergétique. Pour l’Orangina, pareilque pour le Coca-Cola. Pour le jus de pam-plemousse, 85 grammes de sucre et 300 kilo-calories pour un litre. Nous retenons ainsi lamême quantité de sucre et la même valeurénergétique dans les sodas et les jus indus-

triels concentrés. Mais à même concentrationet à même valeur énergétique, il est préfé-rable de consommer des jus de fruits qui sedistinguent des sodas par leur richesse ensucres naturels. Les sodas utilisent dessucres artificiels et l’aspartame pour les bois-sons light. L’aspartame est un édulcorant arti-ficiel qui a un pouvoir sucrant et qui continueà entretenir une polémique concernant soninnocuité.

Est-il admis de boire beaucoup de sodas et de jus de fruits

pendant le Ramadhan ?La réponse est claire : pas d’abus. Si

l’énergie exigée pour un individu moyen(adulte ou enfant) par jour est de l’ordre de2000 kilocalories, ce chiffre englobant tousles aliments consommés, boissons com-prises, si 1 litre de soda apporte 440 kiloca-lories, un gâteau au chocolat de 100grammes 400 kilocalories, le consommateurva se retrouver avec un apport caloriquesupérieur à ses besoins, l’excédent serastocké sous forme de graisse, la porte ouver-te sur l’obésité, le diabète, les maladies car-diovasculaires. Faut-il boire en rompant lejeûne ? L’individu a soif certes, mais il doitse désaltérer très progressivement et sansabondance. Boire plus que recommandé à larupture du jeûne entraîne une satiété préco-ce et souvent des malaises. La boisson dechoix reste l’eau.

Il faut se réhydrater régulièrement aprèsle f’tour jusqu’au s’hour. Exagérer en bois-sons sucrés et en gâteaux entraîne unegrande fatigue le lendemain. n

MANGER SAIN

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Les boissons et le jeûne

LES CONSEILS DU DR ZEROUALA MOHAMMEDTAHAR, MÉDECIN ESSAYISTE

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Le Soird’Algérie Scènes de vie Vend. 3 - Sam. 4 juillet 2015 - PAGE 13

Quand les uns parlaient d’un crime pas-sionnel ou d’un attentat perpétré par un terro-riste repenti, les autres insistaient sur la ver-sion du règlement de compte entre deuxbandes rivales ou d’un assassinat préméditépar un proche du défunt. Personne neconnaissait en fait le mobile ni la cause dudécès en dehors, bien entendu, du groupedes passants que j’ai trouvés entourant la vic-time. Si certains parmi eux avaient vu le pande mur s’abattre sur El Mounchar, ils ne sau-raient dire de quel étage il était tombé. Moi-même je croyais qu’il s’était détaché de labalustrade de la terrasse. Peut-être que l’allu-sion faite par El Mounchar sur les risquesd’effondrement du bâtiment s’était-elle ancréedans ma tête ? Mais depuis que cet inspec-teur a pris l’affaire en mains, j’ai commencé àdouter de tout, jusque de mes propres faits etgestes. Et si j’y étais pour quelque chosedans la fin de cet individu que je considérais,du reste, comme un excrément de la terre ?

- On m’a dit que vous étiez le dernier àl’avoir vu, me lança le flic chargé de l’enquête.

Désarçonné par ses propos suspicieux, jegardai le silence, caché derrière le voile dema mine blafarde et égarée. Me voyant ainsi,il renchérit.

- Ah ! je vous connais. Vous êtes un habi-tué de… Ah ! j’ai trouvé, s’exclama-t-il en cla-quant des doigts. C’est Kahouat Essoug (lecafé du souk), un salon de thé où se rencon-trent des apprentis écrivains, de petits chroni-queurs et des poètes en herbe. Bon, j’écoute-rais plus tard votre version des faits. Pour lemoment, ayez l’obligeance de m’accompa-gner chez les locataires.

J’ai compris alors que je devais le suivre etme taire. Le moindre faux pas m’exposerait à

ses soupçons et m’attirerait en plus lesfoudres de sa colère. J’avais peur qu’il lisedans mes pensées, fouine dans mes affaireset découvre les pages sombres où j’avais grif-fonné tant de mots. Des mots de haine quej’éprouvais pour El Mounchar et l’atroce finque je lui prédisais. Rêveur, j’avais mêmeoublié où j’avais mis ces feuilles compromet-tantes pour les soustraire à la vue de l’inspec-teur. Je tremblais déjà à l’idée de le voirfouiller mon appartement, trouver cespreuves et me les foutre à la figure.

Il en était capable puisque dès le premiercontact j’ai compris qu’il s’était donné letemps d’enquêter sur moi. Il a dû poser destas de questions aux clients du salon, aupatron et à ses employés.

Dès lors, j’étais presque certain qu’il dis-posait de pas mal de détails sur ma vie, etqu’il en avait tiré bien des conclusions. Peut-être même qu’il avait élaboré un plan pour me

confondre devant un témoin bavard qui luiaurait soufflé plus de bobards que de véritéssur mon compte. Il avait l'air d'un fin limier, deceux qu’on voyait à la télé, à l'instar d’undétective de Scotland Yard ou d’un Colombo.

Contraint et forcé, je l’ai suivi en me tapanttout l'escalier du bâtiment. À chaque étage, jereprenais mon souffle pendant qu’il s’entrete-nait en tête-à-tête avec les locataires ; et,quand il terminait avec les deux voisins d’unpalier, il laissait échapper la même réflexion :«Hum... Ça se corse, on dirait !» Au début, jecroyais qu’il me parlait. Mais, à la longue, j’aifini par comprendre qu’il jugeait et jaugeait lesgens selon ses propres critères. Pour lui, tous

les habitants de l’immeuble étaient des cou-pables potentiels. Ça m’a tout de mêmeréconforté de savoir que je n’étais pas le seulinscrit sur sa liste de suspects. Cependant,quand il termina avec les deux voisins duneuvième, et qu’il entreprit la descente, je mesuis insurgé contre son parti-pris.

- Et le dixième ? Vous oubliez les mes-sieurs du dixième !

- Ça ne va pas dans la tête ! C’est moi quimène l’enquête. Tâchez plutôt de vous rappe-ler d’où est tombé le pan de mur. Car je suispersuadé que ce n'est ni de la terrasse ni dudixième étage.

Il voyait juste. Je n’avais pas à me mêlerde ce qui ne me regardait pas, même si jen’étais pas d'accord qu'il exclût de sa liste lesdeux potentats de l’immeuble. Il avait ses rai-sons de les blanchir de la sorte.Apparemment, il obéissait d’instinct à la règledu deux poids, deux mesures ; et, qu’enconséquence, je ne devais pas m’étonnerqu’il exerçât plus de poids d’un seul côté de labalance ! Certes, ses deux protégés pas-saient pour d’honorables personnages au-dessus de tout soupçon.

Les voisins disaient du bien du premier,un militaire à la retraite qui évitait les sorties,le tape-à-l’œil et les réunions mondaines. Ilassistait cependant à toutes les fêtes que leslocataires organisaient dans la salle du sous-sol du bâtiment. Le second par contre se pre-nait pour un homme d’esprit, le genre de typequi croyait tout savoir. Depuis qu’il a emména-gé au second appartement du dixième, il nousregardait de haut ; et, quand il lui arrivait, rare-ment d’ailleurs, de nous rendre visite en bas,c’était toujours pour nous gratifier d’un souri-re, nous dire des mots doux et nous offrir àl’occasion un grand gâteau au chocolat. Jen’aimais pas ses enfants non plus. Arrogants,ils se drapaient dans la peau de gentils gar-çons soft à l’accent singulier et à l’ambitiondémesurée.

Nous arrivâmes enfin au rez-de-chaussée,l’inspecteur épluchant les notes qu’il avaitportées sur son carnet, et moi, me tenantpenaud derrière. Aussi étrange que cela puis-se paraître, je ne spéculais plus sur les soup-

çons qui pesaient sur moi. Même si j’avaisune triste mine, je jubilais intérieurement. Jepensais à El Mounchar, aux voisins endeuillésqui l’accompagneraient au cimetière, à samise en terre en milieu d’après-midi, à l’orai-son funèbre que prononcerait son associé dusixième, et enfin à la prière que l’imam diraitpour la paix de son âme.

J’imaginais l’ambiance de la veillée mor-tuaire, lorsque les amis et les proches du dis-paru se réuniraient sous la grande tente dres-sée dans la rue. Je verrai leurs visages murésderrière un silence apparent, et j’étoufferaima colère quand, le dîner servi, ils se gave-raient de couscous et de viande d’agneau.Repu, quelqu’un de l’assistance, un parentéloigné, risquerait même une bévue du genrede celle-ci.

- A-t-il laissé des enfants ? demanderait-ilen bâillant.

- Non ! m’écrierai-je, El Mounchar n’avaitqu’une femme et une fille. Le pauvre, s’il pouvait voir de sa tombe ceque pensent les gens de lui, il regretteraittout l’argent sale qu’il avait amassé. n

oirmagazineS

«LORSQUE LES AMIS ET LESPROCHES DU DISPARU SE

RÉUNIRAIENT SOUS LA GRANDETENTE DRESSÉE DANS LA RUE. JEVERRAI LEURS VISAGES MURÉS

DERRIÈRE UN SILENCE APPARENT,ET J’ÉTOUFFERAI MA COLÈRE

QUAND, LE DÎNER SERVI, ILS SEGAVERAIENT DE COUSCOUS ET

DE VIANDE D’AGNEAU.»

Transportée par letéléphone arabe, Galou (ilsont dit...), la nouvelle de lamort d’El Mounchar a vite

fait le tour du quartier ; etla question — comment est-ce arrivé ? — revenait sur

toutes les lèvres. Desréponses aussi évasives quedéconcertantes circulaient

de bouche à oreille.

Très prisé, Kamounia est un plat quise prépare sous différentes versions.L’ingrédient de base étant de la viande,on peut cependant cuisiner ce platavec de la chair de poulet, les abats depoulet ou de la viande d’agneau. Onpeut agrémenter le plat avec des poischiches cuits dans de l’eau fortementépicée de cumin pulvérisé.

C’était d’ailleurs la version la plusrépandue du temps de nos grands-mères qui disaient que les pois-chichesau cumin ajoutaient du parfum au platet le rendaient plus consistant.

Ce plat est aussi cuisiné dans leGrand Maghreb, particulièrement enTunisie où on le prépare à based’abats de volaille pour les grandesoccasions comme les fêtes de mariageou autres cérémonies. C’est ainsiqu’auparavant, les mères de famille

attendaient la venue du mois de jeûnepour préparer ce mets délicieux. Ellespréféraient la viande de bœuf ou deveau et choisissaient des morceauxmoelleux comme le jarret ou la souriscar elles disaient que ce plat ne pouvaitse préparer avec de la viande sèchemais plutôt des morceaux gélatineux.Tandis que la version avec les abatsétait plutôt comme entrée chaude oukemiate qu’on présente en amuse-bouches et non comme plat principal.

LA RECETTEIngrédients :- 1 kg de filet de bœuf ou de veau ouencore un morceau de jarret- 2 oignons moyens- 5 gousses d’ail- Quelques branches de persil frais- 1c. à c. de cumin frais en poudre- 3 c. à s. d’huile d’olive- 1 grand verre de bouillon de légumes- 1 c.à s. de coriandre hachée- Sel/ poivre

Pour la liure- 20 g de beurre- 20 g de farine

Préparation :Couper la viandeen petits mor-ceaux réguliers.Prendre un faitoutallant sur le feu, verser l’huile d’olive et yfaire revenir la viande en faisant dorerles morceaux de chaque côté. Prendre les oignons, les laver, les émin-cer puis les ajouter à la viande avec l’ail.Saler, poivrer et saupoudrer de cumin.Mélanger tous les ingrédients puis cou-vrir du bouillon de légumes en cube oupréparé avec 1 carotte, 1 courgette, 1pomme de terre et 1 oignon le tout cuitdans de l’eau salée. Couvrir et laissercuire pendant 30 à 45 minutes. Vérifier lacuisson de la viande en veillant sur leniveau de la sauce.

Pendant ce temps, préparer la liureen faisant fondre le beurre dans une cas-serole, ajouter la farine et mélanger pen-dant quelques minutes sur feu très réduitet réserver.

Lorsque la viande est tout à fait cuite,verser la liure dessus pour faire épaissirla sauce. Parsemer de persil haché aumoment de servir. Ce plat peut êtreaccompagné de riz blanc ou de pommesde terre frites coupées en dés. n

Kamounia, un plat qui sent bon RamadhanNous allons découvrir un plat

du terroir typique del’Algérois qui a longtemps étécuisiné spécialement durant

ce mois sacré.

VOYAGE VOYAGE CULICULINNAIAIRERE

Par H.Belkadi

Phot

os :

DR

L’accident

(2e partie)

Par Kouider Kadouri

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Le Soird’Algérie Culture Vend. 3 - Sam. 4 juillet 2015 - PAGE 15

PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER)Samedi 4 juillet à 22h30 : Concert del’Orchestre symphonique national sous ladirection du maestro Amine Kouider. Avec laparticipation de Nada Reyhane et SamirToumi.Vendredi 10 juillet : Spectacle Algérie, maliberté du Ballet national.Jusqu’au 15 juillet : Exposition d’artisanatd’art et d’objets de décoration.THÉÂTRE NATIONAL ALGÉRIENMAHIEDDINE-BACHTARZI (ALGER)Samedi 4 juillet à 22h30 : Pièce Salah Beydu Théâtre régional de Constantine. Texte :Saïd Boulmarka. Mise en scène : MohamedTayeb Dehimi.Dimanche 5 juillet : Spectacle Algérie, maliberté du Ballet national.MUSÉE RÉGIONAL DES ARTS ET DESTRADITIONS POPULAIRES DE MÉDÉAJusqu’au 15 juillet : Exposition sur le voiletraditionnel el-haïk.GALERIE DES ATELIERS BOUFFÉE D'ART(RÉSIDENCE SAHRAOUI, LES DEUXBASSINS, BEN AKNOUN, ALGER) Jusqu’au 31 juillet : Exposition de l'Artpictural auressien - en hommage aux deux

artistes chaouis Tamine et Merzougui. Avecles artistes peintres : Lamine Azzouzi , SofianeDey, Mohamed Berkane et Houara Hocine. GALERIE AÏCHA-HADDAD (84, RUEDIDOUCHE-MOURAD, ALGER) Jusqu’au 9 juillet : Exposition dephotographies «Fantasia... authenticité etpatrimoine».SALLE IBN KHALDOUN (ALGER- CENTRE) Samedi 4 juillet : Concert de HocineLasnami.CENTRE CULTUREL MUSTAPHA- KATEB(PLACE AUDIN, ALGER) Jusqu’au 14 juillet : Exposition collectived’artisanat.INSTITUT FRANÇAIS D’ALGER(ALGER-CENTRE)Samedi 4 juillet : Exposition «Eaux de-là»d’Anne Saffore (sur les façades de l’Institut).Du 5 au 7 juillet à 22h30 : Cinéma sous lesétoiles dans les jardins de l’Institut (entréelibre).Dimanche 5 juillet : Film Western de ManuelPoirier (France, Comédie, 135’, 1997). Lundi 6 juillet : Film L’italien d’Olivier Baroux(France, Comédie, 102’, 2010). Mardi 7 juillet : Film Mais où est donc passéla 7e compagnie? de Robert Lamoureux

(France, Comédie, 95’, 1973).PARKING D’ARDIS (PINS-MARITIMES,ALGER) Jusqu’à la fin du mois de Ramadhan :Cirque Amar, tous les jours à 22h et à 0h10.Spectacle spécial dimanche et lundi à 0h10(prix : 500 DA).MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE ETCONTEMPORAIN D’ALGER (RUE LARBI-BEN -M’HIDI) Jusqu’au 9 juillet : Exposition «La saga de lacréation de la Cinémathèque algérienne» àl’occasion du cinquantenaire de sa création.INSTITUT CULTUREL ITALIEN D’ALGER(EL BIAR) Durant le mois d’août : L’Institut ouvre unesession de cours intensifs en langue italienneniveau A1. Initiation tous les jours de 9h à 13h.Inscriptions en cours. Informations : 021 92 38 73MAISON DE LA CULTURE ALI-ZAÂMOUMDE BOUIRADimanche 5 juillet à 23h : Concert del’Orchestre symphonique national sous ladirection du maestro Amine Kouider. Avec laparticipation de Nada Reyhane et SamirToumi.SALLE ATLAS (BAB-EL-OUED, ALGER)

Samedi 4 juillet à 22h30 : Concerts de latroupe El Rihab (Adrar), la troupe Noujoum El-Tarf (Tarf) et d’el mounchid Kamel Rezouk(Oued Souf)COMPLEXE CULTUREL ABDELWAHAB-SALIM (CHENOUA, TIPASA) Samedi 4 juillet à 22h30 : Concerts deKacem, Fateh Rouana, Madani Douadi etBenredjal Mohamed Ryad MAISON DE LA CULTURE AHMED- AROUA(KOLÉA, TIPASA) :Samedi 4 juillet à 23h : Soirée chaâbi avecAbdelmadjid Meskoud et Boualem Talhi deKoléa.THÉATRE RÉGIONAL KATEB-YACINE DETIZI OUZOU :Samedi 4 juillet à 22h : Comédie musicaleLa lampe et le lumière du Théâtre régional deBéjaia.ESPACE LES SABLETTES (CAROUBIER,ALGER) :Samedi 4 juillet : Concerts de groupesTaferka, Unlimited, Troubali et Gossra.SALLE AHMED-BEY DE CONSTANTINE Samedi 4 juillet : Soirée artistique avecNassima Chaâbane, Mourad Fergani, Leïla ElDjaziria et Malek Lafkayrat.ESPLANADE DE RIADH-EL-FETH

(EL-MADANIA, ALGER) Samedi 4 et dimanche 5 juillet : Soiréespéciale à l’occasion de la Fête del’Indépendance.SALLE EL-MOUGGAR (ALGER- CENTRE) Samedi 4 juillet à 22h30 : Concerts deHouari Oulhaci, Houria Hadjadj et HassibaAmrouche.BASILIQUE DE NOTRE-DAME D’AFRIQUE(BOLOGHINE, ALGER)Dimanche 5 juillet à 22h : Concert de FaridKhodja, à l’occasion de la fête del’Indépendance.CHAPITEAU DE L’HÔTEL HILTON (PINS-MARITIMES, ALGER) Dimanche 5 et lundi 6 juillet : Concert deGnawa Diffusion.Mardi 7 juillet : Concert de Mister You.Jeudi 9 juillet : Spectacle de AbdelkaderSecteur.Points de vente : - Le desk de l'hôtel Hilton (12h à 18h) - Centre commercial et de loisirs de Bab-Ezzouar (14h30 à 18h) et (22h à 1h) - Grand chapiteau de l'hôtel Hilton (21h30à 00:00)

Info Line: 0670 11 11 30/ 0670 11 11 28

[email protected]

Un artiste a particulièrement faitl’événement durant cette premiè-re quinzaine du mois de Ramad-

han 2015 : Lounis Aït Menguellet. Lepoète et chanteur kabyle revient de loin,après une longue période de convales-cence, suite à une opération à cœurouvert. Le come-back sur scène a com-mencé par deux concerts en juin à TiziOuzou, l’un accompagné par son filsDjaâffar et l’autre en solo. C’est le coupde départ d’une tournée nationale avecdes concerts à El-Tarf, à Alger (3 juindernier), à Tipasa (le 6 juillet), à Saïda(8 juillet) et à Boumerdès où il est atten-du le 11 juillet prochain.

Lounis Aït Menguellet, dont la carriè-re artistique a commencé dans lesannées 1960, est l’un des plus grands etplus populaires artistes algériens, luidont le style est si peu commercial etavec un orchestre qui ne dépasse pasquatre membres sur scène : deux per-cussionnistes, un guitariste et son fils

qui joue au synthétiseur et à la flûte. Lui,le sage, a dit un jour : «L’artiste ne faitqu’attirer l’attention des gens sur leurvécu et interpeller leur conscience.C’est déjà une mission et je ne me crois

pas capable d’apporter les solutions auxproblèmes.» Mais ses textes souventintemporels se bonifient avec le tempset ne perdent rien de leur pertinence etde leur force. «La paix demande laparole : je suis contrainte de t'abandon-ner, pays pour qui j'ai l'âme en peine / Ilsm'aiment en me comparant à une per-drix / Belle quand je leur sers de festin…», clame-t-il dans un de ses textes.Dans un autre texte il dit : «Nous avonschanté les étoiles, elles sont hors denotre portée / Nous avons chanté laliberté, elle s'avère aussi loin que lesétoiles.»

Lounis Aït Menguellet s'interdit, dansses chansons (tout comme dans la vie),de donner des leçons aux autres. «Jene fais que de l’observation. Elle peutêtre juste ou fausse. Mes mots ne sontpas des vérités générales. Mais, quandje les dis, ça me fait du bien.» Cet«homme ordinaire, plus ordinaire queles ordinaires», a ses passages à vide,

comme les cinq années passées entrela sortie de l’album «Yenna-d wemγar»(2005) et Tawriqt Tacebḥant (2010).Mais, c’est souvent pour mieux rebondir.

Au plan musical, Lounis Aït Men-guellet a en quelque sorte et en douceprocédé à certains changements dansla continuité. Ainsi, il a apprécié lesarrangements musicaux de Djaâffarapportés à certaines de ses chansons.

Lounis Menguellet va sans cesse àla source pour puiser «une prose littérai-re orale, cette prose amazighe tradition-nelle dans ses différentes formes d’ex-pression autour desquelles a évolué lamémoire collective de la société», faitremarquer Mohammed Djellaoui, auteurd'un essai sur la poésie d'Aït Menguel-let. Il ajoute que le poète «met la légen-de et la vertu au service d’une cause».Le poète, malgré sa modestie et sa sim-plicité montagnardes, est devenu unelégende vivante, malgré lui.

K. B.

Photo : DR

LE POÈTE EST EN TOURNÉE NATIONALE

Aït Menguellet ou le triomphalretour d’un «artiste ordinaire

L’actuelle canicule, quiaffecte une partie de l’Europeoccidentale, notamment l’Es-pagne et la France, est d’ori-gine africaine, tout commebeaucoup de migrants et deréfugiés.

Parti du Sahel et du Saha-ra, «le coup de sirocco» asuivi pratiquement la «routede l’Europe» de la traditionmigration humaine. Il ad’abord atteint l’extrême nordde l’Afrique du Nord où, avecle climat méditerranéen, «il ya un bel été qui ne craint pasl’hiver», pour reprendreGeorges Moustaki. Une quin-zaine de kilomètres à peineséparent Tanger, au nord duMaroc, de Gibraltar, au sudde l’Espagne. La nature nereconnaît pas les frontièresinventées par l’Homme, nid’ailleurs celles héritées ducolonialisme. La péninsuleIbérique est la première àconnaître cette précoce arri-vée d’air chaud. Poitiers oupas, la canicule continue saprogression vers l’ouest et lesud- ouest de la France fai-sant voir de toutes les cou-leurs aux mesures de «vigi-lance» de France Météo. Parisperd rapidement son «A».

La vague de chaleur, quia visiblement les coudéesfranches, arrive jusqu’auFranche-Comté, à la frontièreavec la Suisse. Maître du cielfrançais, le sirocco dominemaintenant tout le territoirede l’ex-première puissancecoloniale sur le continentnoir. «L’été africain» règnesur une bonne partie del’Europe.

La guerre — et ses des-tructions — est l’ennemie dela nature, de l’écologie et del’environnement. La paix enAfrique, au Sahel, au Sahara,au Mali, en Libye épargnera àl’Europe bien de désagré-ments et autres dérèglementsclimatiques. Le boisement oureboisement du Sahara estpour le bien des Africains,mais aussi des habitants dela partie nord de la Méditerra-née. Sur cette Terre, noussommes tous liés, commeles passagers d’un mêmevaisseau !

K. B. [email protected]

LE COUP DE BILL’ARTDU SOIR

Aidezl’Afrique,

le ciel vousaidera Par Kader Bakou

Le quintette de jazz Ruta Pùrpura,dirigé par le Libanais Ramy Maa-louf, devait se produira au Théâtrerégional d’Oran Abdelkader-Allou-la, hier vendredi en soirée, pouroffrir au public oranais des escalesmusicales méditerranéennes à tra-vers l’antique route commercialephénicienne. Photographe etcompositeur, Ramy Maalouf est unmaître flûtiste ayant fait sesclasses dans son pays natal, leLiban, puis à Londres, au TrinityCollege. Mélangeant le styleoriental traditionnel à l’occidental,

l’artiste a développé des manièresnon conventionnelles de jouer dela flûte qui insufflent une harmonienouvelle aux notes, technique etsavoir qui lui valent aujourd’hui toutson prestige et sa haute notoriétédans le monde de la flûte.

Ruta Pùrpura (la route violette)est le nom de ce quintette musicalqui fait voyager le mélomane dansle monde des instruments, à tra-vers la flûte de Ramy Maalouf, laguitare, la basse, le piano et la bat-terie, produisant des sonorités quirenvoient au patrimoine méditerra-

néen, ornées par des arrange-ments rock, funk, jazz et autres.Le projet Ruta Pùrpura se veut unhommage aux marchands phéni-ciens qui parcouraient la Méditer-ranée à travers les comptoirs com-merciaux. Leur trajectoire sur lescôtes de différents pays, et doncde cultures, sera retranscrite enmusique, jouant du genre propre àchaque région.

Ce voyage musical sur la routephénicienne commence en Tur-quie et se termine en Espagne, enpassant par l’Afrique du Nord. Le

projet musical Ruta Pùrpura estune rencontre inédite entre le rock,le funk, l’oriental, le turn, le jazz, lesmusiques de l’Afrique du Nord, leceltique et l’espagnol. Il a pour butde promouvoir la riche cultureméditerranéenne et renforcer lesliens socioculturels et historiquesfondés tout au long de cette routemaritime. Le quintette s’est déjàproduit à Oran, en octobre 2014 àla salle Maghreb.

Il est également programmé àSidi Bel-Abbès, le 11 juillet 2015,au Théâtre régional.

L a salle des fêtes Youcef- Abdjaoui deSidi-Aïch a vibré, avant-hier, au ryth-me d’un mémorable gala artistique de

solidarité avec les hémophiles initié par ladynamique association locale Sang sain,c’est vital. Créée à peine depuis une annéel’association Sang sain, c’est vital en ques-tion que dirige Hachemi Rahmouni a réussile double objectif de récolter des fonds pouraider et assister les hémophiles de la régionmais aussi de sortir la ville de Sidi-Aïch desa torpeur l’espace de cette soirée musica-le. Le gala artistique a drainé un publicnombreux dont plusieurs familles pour par-tager ce moment d’ambiance et de bonheurramadhanesques. Il est vrai aussi que leplateau artistique proposé avec la participa-tion des trois icônes la chanson kabyle,Amour Abdenour, Boudjemaâ Agraw etLouali Boussaâd du groupe Idhourar,valait

bien la virée nocturne à la salle des fêtesYoucef-Abdjaoui. Au menu de la premièrepartie de la soirée,une pléiade de nouvellesétoiles montantes de la chanson kabyle àl’image de Baïlèche, Hocine Debza, SmaïlOuroufel, Rachid Yal, la chorale Agraw deChemini, Boubekeur et Arezki Methia, agratifié l’assistance nombreuse présented’un florilège de leurs meilleures chansonsrépétées en chœur par le public. La

deuxième partie de la soirée était animéepar les trois stars kabyles de la vallée de laSoummam, Amour Abdenour, Agraw etLoualia Boussaâd qui sont montées, faut- ille signaler, main dans la main ensemble surscène pour reprendre en chœur Aghouroude Matoub en hommage au Rebelle à l’oc-casion de la commémoration du 17e anni-versaire de son lâche assassinat par leshordes islamistes. Les trois chanteurs ontsubjugué l’assistance par leurs belles chan-sons reprises en chœur par le public.

Dans la salle, une ambiance inhabituel-le a régné tout au long de la soirée. Unecommunion sans pareille entre ces troisicônes de la chanson kabyles et leur publica permis au spectacle d’avoir des alluresextraordinaires. Ces instantanés de joie ontété absolus. A la fin de la soirée, les organi-sateurs étaient aux anges. «Cette soirée va

nous permettre de récolter un peu d’argentpour aider les hémophiles. C’est la missionmajeure de notre association Sang sain,c’est vital. On ne remerciera jamais assezces trois grands noms de la chanson kabylede la vallée de la Soummam que sontAmour Abdenour, Agraw et Loualia Bous-saâd ainsi que ces nouvelles étoiles mon-tantes de la chanson qui ont répondu favo-rablement à notre invitation pour venir enaide à tous les hémophiles de la région.Notre première préoccupation est d’acqué-rir cet appareil, ‘‘une balance’’, très utile pournos hémophiles qui coûte quelque 70 mil-lions de centimes. Nous comptons égale-ment sur les investisseurs de la région pourpermettre le financement de cet appareilmédical», a confié, en marge du gala, le pré-sident de l’association, Hachemi Rahmouni.

A. Kersani

SOIRÉE ARTISTIQUE DE SOLIDARITÉ AVEC LES HÉMOPHILES

Amour Abdenour, Boudjemaâ Agraw et Loualia Boussaâd enflamment Sidi-Aïch

JAZZRuta Pùrpura en concert à Oran et Sidi Bel-Abbès

Aït Menguellet.

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Le Soird’Algérie Sports Vend. 3 - Sam. 4 juillet 2015 - PAGE16

FOOTBALL

Phot

os :

DR

USM ALGER

Zemmamouchepurge sa

suspension…

Absent face à l’ES Sétif, lors de lapremière journée des poules de laLigue des champions d’Afrique, le gar-dien de l’USM Alger, Mohamed-AmineZemmamouche sera probablement deretour vendredi 10 juillet face à Al-Merreikh du Soudan comptant pour la2e journée. L’ex-portier international aainsi purgé sa suspension d’un matchinfligée par la CAF.

…Ferhat suspendu face à El-MerreikhLe staff tech-nique de l’USMAlger devrase passerdes ser-vices deZ i n e d i n eFerhat lorsdu matchde ce ven-

dredi face à Al-Merreikh (2e jour-

née poules LDC) à cause de sasuspension pour cumul de cartonsjaunes. L’international algérien sera deretour à la 3e journée, lors de la ren-contre face au MC El-Eulma le 24juillet.

Beldjilali toujours en soloVictime d’une

fracture auxcôtes lors dumatch faceà l’ES Sétifs a m e d idernier lorsde la 1re

journée despoules de laLDC, KadourBeldjilali a reprisdes entraînements sous l’œil vigilant dustaff médical. La participation deBeldjilali au prochain match face à Al-Merreikh est jusqu’à présent incertaine.

Bon galop contre l’USMHL'USM Alger a fait match nul, jeudi

soir au stade Omar-Hamadi deBologhine, face à l’USM El Harrach (1-1). Ce test d’application qui rentre dansle cadre des préparatifs des deuxéquipes pour les prochaines échéancesa été marqué par un niveau moyen. LesHarrachis furent les premiers à ouvrir lamarque grâce à Hattabi à la 80e avantque Baïteche n'égalise pour les locauxquelques minutes après.

Meziane et Benkhemassaprolongent jusqu'en 2017

L'USM Alger annonce la prolonga-tion jusqu'en juin 2017 des contrats deses deux internationaux olympiques(U23), Abderrahmane Meziane etMohamed Benkhemassa. Une annoncequi met fin aux spéculations entourantl'avenir des deux jeunes joueurs del'USMA, selon le site du club algérois.Le jeune attaquant usmiste était sur lepoint de rejoindre le RC Arbaâ alorsque Benkhemassa avait plusieurs solli-citations. Les deux internationaux olym-piques devront se concentrer ainsi surleur parcours notamment en Ligue deschampions et tenter de gagner leursplaces. Ahmed Ammour

ATHLÉTISME : LARGE VAINQUEUR DU 1 000 M À NANCY

Makhloufi réalise la meilleureperformance mondiale de l’annéel Taoufik Makhloufi, cham-

pion olympique du 1 500 m deLondres 2012, s’est illustré defort belle manière mercredi 1er

juillet au meeting de Nancy(France) en battant, non seule-ment le record d’Algérie du1000 m en 2 :13.08, un recorddétenu par Noureddine Morceli(2 :13.73) depuis le 2 juillet1993 à Lille (France), mais réali-se la meilleure performancemondiale de l'année sur 1 000mètres.

L’athlète algérien devient ainsile 5e meilleur performeur de l'his-toire sur cette distance. Makhloufis’est montré d’ailleurs très à l’aisedans ses foulées et bonne frai-cheur physique, avec les pro-chaines sorties de l’athlète algé-rien aux meetings de Paris (4juillet) et de Monaco (17 juillet).«Je suis ravi de cette victoire etde ce nouveau record. Ce n’étaitpas facile puisque j’ai travaillé très

dur et j’ai fait beaucoup de sacri-fices. J’espère garder ma formeactuelle pour les autres compéti-tions sur le 800 et le 1 500 m. Jeme sens en force et que je revien-ne à mon top niveau après unemaladie. Je me prépare bien et jeserai en lice au meeting de Pariset de Monaco, a déclaré

Makhloufi à l’issue de sa belleperformance à Nancy. Je remer-cie mon actuel entraîneur PhilippDupont et mon ancien entraîneurAli Redjimi». Ahmed Boubrit,directeur technique national(DTN) lui aussi, se dit réjoui «decette performance qui augure unebonne continuation pour l’athlè-

te». Pour sa part, AbderahmaneAnou s’est classé 4e dans cettecourse en réalisant 2 :17.92.

En lice aujourd’hui au Stadede France au meeting ArevaAprès avoir réussi son grand

retour sur les pistes, TaoufikMakhloufi sera en lice aujourd’huià 20h02 (heure algérienne) sur le1 500 m au meeting Areva austade de France (Seine-Saint-Denis) : un rendez-vous quiaccueillera l'élite de l'athlétismemondial pour l'étape française dela prestigieuse IAAF DiamondLeague. Ce sera d’ailleurs la pre-mière apparition de l’année pourl’Algérien sur le 1 500 m avant deprendre part le 17 juillet au mee-ting de Monaco, toujours le 1 500m. A Paris ce sera la 3e sortie deMakhloufi depuis septembre2014, après la réunion d'Eugene(Ligue de diamant de l'IAAF) sur800 m, en mai dernier, et Nancy1er juillet sur 1 000 m.

Ahmed Ammour

NATATION : OPEN DE VICHY (FRANCE)

Trois nageurs algériens en compétition l Trois nageurs algériens

prendront part à l'Open deFrance de natation Vichy Vald'Allier, prévu les 4 et 5 juillet,auquel seront présents des ath-lètes de niveau.

Côté algérien, la compétitionconcerne la junior Nefsi RaniaHamida (recordwoman d'Algériedu 200m 4 nages) et les deuxseniors Nazim Belkhodja, sprin-teur et dont ce sera le premiermeeting avec la sélection algé-rienne, et Amel Melih, auteur cetteannée de neuf records d'Algérieentre le 50m et 100m dos, sa spé-cialité. «On devait participer avecquatre athlètes, mais le nageurAbdelkader Affane, faute de visa,sera absent du meeting. Notreparticipation s'inscrit dans le cadrede la préparation de nos athlètesaux Jeux africains de Brazzaville(septembre) et les Jeux méditer-

ranéens de plage de Pescara(août)», a déclaré à l'APS le direc-teur technique national (DTN)Tahar Beggar.

Sur place, les nageurs etnageuses algériens seront enca-drés par l'entraîneur Salim Melih,résidant en France, ajoute lamême source. Pour sa participa-tion aux prochains JA-2015, lanatation algérienne sera repré-sentée par les athlètes suscep-tibles de ramener des médailles,selon l'engagement exigé par leministère de la Jeunesse et desSports (MJS). «Pour Brazzaville(4-19 septembre 2015), on n'en-gagera que les athlètesmédaillables, c'est pour cela quele nombre exact n'a pas encoreété fixé de même que les nomsdes athlètes. On aura une idéefinale, dans les prochains jours,soit avant la date limite de l'enga-gement de la liste nominative par

rachat», a expliqué Beggar. Pourles Jeux méditerranéens de plagede Pescara (28 août-6 septembre2015), la Fédération algériennede natation a engagé une équipecomplète composée de cinq gar-çons et cinq filles qui prendrontpart aux deux épreuves program-mées : la nage en eau libre (6 km)et le biathlon (deux disciplines).«Pour la nage en eau libre, onengagera 3 garçons et 3 filles,alors qu'au biathlon (6km entrecourse et nage), l'Algérie serareprésentée par 2 garçons et 2filles.

Les athlètes sont conscientsde leur mission et feront le maxi-mum pour honorer le pays», asouligné le DTN. Sur un autrevolet, le responsable technique dela Fédération a révélé la présencedu nageur Oussama Sahnoun auPortugal pour un stage de prépa-ration en prévision, également,

des championnats du monde deKazan en Russie (2-9 août), alorsque trois autres : AbdelghaniNefsi, Nabil Kaddache etMohamed Amine Baghriche sepréparent au Canada (leur lieu derésidence). «Oussama Sahnounqui a réalisé les minima B pour saparticipation aux prochains mon-diaux, se trouve au Portugaldepuis le 28 juin pour un stage de22 jours, les trois autres résidantau Canada poursuivent leur pré-paration dans ce pays avec leurspropres moyens, alors que SouadCherouati est boursière enFrance. Majda Chebaraka quiréside au Brésil se trouve àAlger», a indiqué Beggar, préci-sant que la Fédération a élaborépour les athlètes dépourvus demoyens financiers un dossierexplicite afin qu'ils bénéficientd'une prise en charge du MJSpour leur préparation.

HANDBALL

Les U20 se préparent pour la campagne kényaneAyant entamé sa préparation

depuis sécembre dernier, lasélection algérienne U20 (ex-juniors filles) est en regroupe-ment depuis avant-hier au centredes équipes nationales deSouidania, sous la direction duduo Abdi Ali-Mme KherdacheHabiba. Pour cet ultime stage,les coaches nationaux devraientfinaliser la liste des 16 joueusesdevant prendre part à cette 22eCAN qui aura lieu du 11 au 18juillet prochain. Lors de ce ren-dez-vous africain, notre équipenationale sera aux côtés del’Angola, de la République démo-cratique du Congo, de la Tunisie,du Kenya et de l’Egypte

Cap sur le Brésil pour nos U21Pour notre équipe nationale

U21, autrement dit celle desjuniors garçons, son rendez-vous

international approche à grandpas et il s’agit du Mondial duBrésil qui se disputera du 20juillet au 2 août prochain. Danscette perspective, les protégésdu duo Hasni Achour-AbdedaïmMounir se trouvent en Europe etplus exactement en Serbie où ilssont arrivés le 28 juin dernierpour y rester jusqu’au 9 juilletcourant. Là, notre formationnationale peaufinera sa prépara-tion avant de prendre part à untournoi international, du 9 au 12juillet avec la participation de laRoumanie, de l’Egypte et d’unequatrième équipe à déterminer.Ce sera l’occasion pour le stafftechnique d’officialiser la liste des16 éléments devant se rendre auBrésil. Concernant les matchsamicaux joués, les Algériens ontaffronté les Roumains qui se sontimposés 26-24 puis les

Hollandais vainqueurs 30-25 etde nouveau les Roumains qui ontencore gagné 27-19. Une fois deretour à Alger, la formation algé-rienne ralliera le Brésil dès le 16de ce mois. Lors de ce Mondial,l’Algérie disputera le premier tourdans la ville d’Uberaba dans legroupe C aux côtés duDanemark, de la France, del’Argentine, du Chil i et de laCorée du Sud. Pour rappel, il yaura 24 pays engagés au Brésilet répartis dans quatre poules desix ensembles nationaux. Dansla cité d’Uberaba, les groupes Cet D y sont localisés tout commela ville d’Uberlândia où serontimplantés les groupes A et B.

Le Mondial de Russie attend les U19Pour notre ensemble national

des U19 (ex-cadets garçons), unmois le sépare du 18e Mondial de

sa catégorie prévu dans la villerusse d’Ekaterinbourg, du 8 au20 août prochain. Pour se prépa-rer à cette compétition, le duo AïtAbdeslam Ahcène- Daoud Amara multiplié les stages en Algérieet à l’étranger pour leurs proté-gés. Ainsi, les capés algériensviennent de regagner Alger aprèsun séjour, du 19 juin au 1er juilletcourant en Slovénie avec troisrencontres amicales pour testerles capacités des joueurs. Ellesse sont déroulées devant lesSlovènes qui sont championsolympiques. L’ultime stage pré-compétitif est prévu, du 7 au 14juillet courant, en Slovénie oùaura lieu un tournoi internationalanimé par les ensembles natio-naux de la Slovénie, del’Argentine, de l’Egypte, de laPologne et celui du Qatar.

H. C.

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Le Soird’Algérie Sports Vend. 3 - Sam. 4 juillet 2015 - PAGE17

FOOTBALL

Phot

o : D

R

ASO CHLEF

Malaiseet manque

de perspectivesLes supporters sont encore sous le

choc après la relégation de l'ASO enLigue 2. Le constat ne s'arrête pas là.Les autres sports qui donnaient satis-faction ont soudain disparu des radars.C'est le cas du volley-ball. La relève sefait toujours attendre. Manel Yagoubi etChetout Kahina, malgré leur talent etune brillante participation au circuit debeach-volley n'ont rien pu faire pourredorer le blason du sport féminin.L'athlétisme qui a enfanté les Morceli,Gnaoui, Gouasmi, Kasmi semble s'es-souffler. Seul le cross Klouche reste unévènement. Un cas édifiant qui illustrecette déroute. Celui de la jeuneRahmoune Ichrak (20 ans), spécialistedu 100 et 200m, détentrice de 5médailles d'or. Un espoir de l'athlétismequi se sent complètement délaissée.Elle a reçu des proposit ions pourrejoindre le MCA mais a préféré la JSSaoura. Le handball qui a valu tant desatisfactions au pays n'est pas repré-senté à Chlef.

Medouar présente la nouvelle équipeLors d'une conférence de presse

tenue mardi dernier, le porte-parole del’ASO Chlef a présenté le nouvel entraî-neur Guy Wallemme entouré de sesadjoints Habar Brahim et Sadek entraî-neur des gardiens. Cinq nouvellesrecrues vont intégrer l'équipe pour queles Rouge et Blanc remontent en Ligue1. Un sursaut est nécessaire pourdétecter des graines de stars et sortircette wilaya du marasme.

Medjdoub Ali

CR BELOUIZDAD

Amiri prêtéà l'USMB

Le mil ieu de terrain du CRBelouizdad, Ali Amiri, est devenu laseptième recrue de l'USM Blida en vuede la saison prochaine. Amiri s'estengagé avec les Blidéens pour uncontrat d'une année à titre de prêt, pré-cise la même source. Avant cette transaction, l 'USMB

avait enregistré l'arrivée de : Fekih,Djaâdane, Hichem Cherif, et Heriat (MCOran), Laïfaoui (USM Alger) et Mesfar(CA Bordj Bou-Arréridj).

RC RELIZANE

Tiaiba et Yalaouis’engagent, unattaquant libyen

attendu

Le RC Relizane, nouveau promu enLigue 1, a engagé jeudi soir deux nou-veaux joueurs : Mohamed Tiaiba (ex-USM El-Harrach) et Nabil Yalaoui (ex-CRB Aïn Fekroun), annonce le siteofficiel du club. La même source indique que les

dirigeants du Rapid attendent égale-ment l'arrivée de l'attaquant internatio-nal libyen Mohamed El-Ghanoudi.

COPA AMERICA 2015 : CE SOIR (21H) À SANTIAGO,FINALE ARGENTINE-CHILI

De si longues attentes...l La finale de la Copa

America, ce soir (21h à Alger) àSantiago, va mettre fin à unelongue attente, mais laquelle ?L'Argentine de Lionel Messi viseson premier trophée depuis1993, tandis que le Chili, pays-hôte, patiente depuis 99 anspour s'adjuger un premier sacrecontinental. Forcément, la patience forcée

des Chiliens est sans communemesure avec celle du voisinargentin. Au palmarès vierge dela «Roja», seulement quatre foisfinaliste de l'épreuve (la dernièrefois en 1987), s'oppose celui, plé-thorique, de «l'Albiceleste», deuxfois championne du monde, 14fois sacrée en Copa America,deux fois championne olympique. Mais pour une nation forte de

la planète football commel'Argentine, 22 ans de disettesemblent durer une éternité.D'autant plus que les finales deCopa perdues en 2004 et 2007, àchaque fois face au Brésil honni,et surtout celle du Mondial l'anpassé face à l'Allemagne (1-0a.p.), ont fait échouer sur la der-nière marche une générationdorée. «Cette génération attenddésespérément de remporter untitre en sélection. Nous mérite-rions de gagner quelque chose,surtout après être passés si prèsl'an dernier», avait d'ailleurs poin-té Messi avant le coup d'envoi dela compétition. «On a un compteà régler depuis l'an dernier, a ren-chéri Sergio Agüero après lademi-finale éclatante contre leParaguay (6-1). On conserveratoujours un souvenir amer decette finale perdue, mais rempor-ter la Copa America samedi nousrendrait très heureux.» Les Messi, Agüero, Di Maria et

autres Mascherano ont néan-moins été sacrés championsolympiques en 2008, les deuxpremiers ayant même été cham-pions du monde des moins de 20ans en 2005. Mais avec l'équipepremière, tous ont connu plus dedésillusions que de joies, comme

si l 'héritage laissé par DiegoMaradona, monté sur le toit dumonde en 1986, restait trop lourdà porter. Pourtant «el Diez» (leDix) n'a jamais soulevé la CopaAmerica, à l'instar de Pelé son«ennemi intergénérationnel inti-me». Messi peut donc, au moinsà cette échelle, faire mieux queles deux légendes sud-améri-caines qui ne cessent de rivaliserpour le statut de meilleur joueurde tous les temps.

15 comme l'Uruguay ?«La Pulga», lui, est en tout cas

le meilleur du monde actuelle-ment. Mais comme ces dernièressaisons, c'est sous le maillot duBarça et fort des exploits réaliséset des trophées conquis avec leclub catalan qu'il est considérécomme tel. Néanmoins, le capitai-ne de 28 ans n'a jamais paruaussi à l'aise et performant avec«l'Albiceleste», particulièrementsoutenu durant ce tournoi parJavier Pastore qui laisse enfinexprimer son talent à 26 ans. Lestalentueuses forces en présence,désormais portées par une matu-rité et une expérience qui pèsentdans ce genre de grands rendez-vous, font de l'Argentine deGerardo «Tata» Martino le favori

logique de cette finale. Mais avantde remporter une 15e édition de laCopa America et égaler ainsil'Uruguay, nation la plus titrée del'histoire de l'épreuve créée en1916, l'Argentine doit prendre lemeilleur sur le Chili, les 45.000spectateurs de l'Estadio Nacional,et tout un pays. La «Roja» deJorge Sampaoli a fait forteimpression depuis le 11 juin avecquatre victoires et un nul, 13 butsmarqués pour seulement quatreencaissés, dont trois durant lemême match. «Nous n'avonspeur de personne, nous sommesheureux, car tout le travail quenous avons accompli a porté sesfruits», s'est félicité le capitaine etgardien chilien, Claudio Bravo.«Si on s'attarde sur les statis-tiques (le Chili n'a remporté quesix victoires, aucune en CopaAmerica, en 81 confrontationsavec l'Argentine, ndlr), nous nesommes pas favoris, mais nouscroyons en nous, en notre footballqui a fait ses preuves depuis ledébut du tournoi», a-t-il insisté.Avec Eduardo Vargas, meilleurbuteur du tournoi (4 buts), l'élec-trique meneur de jeu JorgeValdivia et Arturo Vidal, le Chili secroit capable de stopper Messi etCie. En espérant aussi qu'Alexis

Sanchez, décevant jusqu'ici, seréveille à point nommé. Le climatdu Chili réussit pourtant bien àl'Argentine: elle a remporté quatredes six précédentes éditions de laCopa America qui y ont été orga-nisées !

MONDIAL-2015DAMES (MATCH POUR

LA 3e PLACE)

Allemagneet Angleterrepour oublier ladéception

L'Allemagne et l'Angleterres'affrontent ce soir (21h) àEdmonton pour décrocher latroisième place de la Coupe dumonde féminine de football eteffacer la déception de leurs éli-minations en demi-finale. Cettemédaille n'aura pas tout à fait lamême signification pour lesdeux équipes. L'Angleterre, quin'avait jamais atteint le derniercarré d'un Mondial, a déjà réussison tournoi. Pour l'Allemagne,en revanche, le Mondial cana-dien est une nouvelle déceptionaprès celle de 2011, quand, àdomicile, elle s'était inclinée enquarts de finale. Malgré ladéception d'un revers sansambiguïté face aux Etats-Unis(2-0), l'équipe de Silvia Neid,n°1 mondiale, partira favorite àEdmonton. En sept matchs, lesAllemandes n'ont en effet jamaisperdu contre l'Angleterre et res-tent notamment sur un 3-0 infli-gé en novembre dernier auxfilles de Mark Sampson àWembley. Mais les Anglaisesfinissent fort leur tournoi etauraient poussé le Japon,tenant du titre, en prolongation,sans l'incroyable but contre soncamp de Bassett dans le tempsadditionnel de leur demi-finale.«Je pense qu'on peut avoir latête haute, et nous devons nousrelever et aller affronterl'Allemagne. Nous sommes ungroupe de filles qui donnent toutpour leur maillot et c'est ce qu'ilfaudra montrer aujourd’hui.Nous voulons finir troisièmes sinous le pouvons», a déclaré lacapitaine anglaise StéphanieHoughton.

CLASSEMENT FIFA

Les Verts passeront à la 19e

place en juilletl Ce sont les prévisions finales

établies, hier, par le site football-ranking.info spécialisé dans les sta-tistiques des compétitions du jeu àonze.Attendus à la 18e place du

prochain classement de l’instan-ce internationale dont la publica-tion se fera jeudi prochain, lesVerts vont finalement occuper le19e rang, soit deux de mieux quelors du dernier tableau rendupublic le 4 juin dernier. Dans ceclassement dominé parl’Argentine (3e en juin 2015) quisuccède au précédent leader,l ’Allemagne (2e devant laBelgique et la Colombie),l ’Algérie devrait devancer laRépublique Tchèque (-4), la Côted’Ivoire (+3) et la France (-13).La meilleure progression atten-

due lors du prochain classementest l’oeuvre de la sélection deBelize (117e, +38) suivie duParaguay (55e, +30). La SierraLeone (111e, -28) étant l’équipeayant subi la plus importantedégringolade durant le mois der-nier marqué, dans la Zone CAF,par les matches des éliminatoiresde la CAN-2017 et le CHAN-2016. En Afrique, l’Algérie domi-ne toujours le haut du tableau etce, depuis mars 2013. Elledevance la Côte d’Ivoire(21emondial), le Ghana (25e), laTunisie (32e) et le Sénégal (39e).Les adversaires des Verts enqualifications de Gabon-2017, enl’occurrence l’Ethiopie, le Djiboutiet les Seychelles, seront classésrespectivement 103e, 131e et186e. Le meilleur classement

mondial des Verts fut 18e ennovembre 2014. En juillet 2007,ils occupaient la 80e positionavant de passer, en avril 2008, àla 64e place. Depuis l’instaurationdu classement Fifa, en août 1993(35e place), le pire rang occupépar l’Algérie fut 86e (août 1999).Cette année, l’EN s’était difficile-ment qualifiée à la CAN-2000 enterminant second de son groupedominé par la Tunisie et danslequel f iguraient égalementl’Ouganda et le Libéria. Outre lescinq rencontres de qualificationspour la CAN-2000 (Ghana-Nigéria), les Verts ont livré unmatch amical face àl’ESTAC(Troyes), ce qui expliqueson modeste classement durantcette année 1999.

M. B.

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MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms

de huit œuvres de Gérard de Nerval.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Auteur algérien»

1- LES ILLUMI-NÉS2- VOYAGE ENORIENT3- LA BOHÈME

GALANTE4- ÉLIGIESNATIONALES5- LES FILLES DUFEU

6- AURÉLIA

7- CHIMÈRES

8- SYLVIE

MOT RESTANT = DIB

L E L A B O H E M E G AL S E L D I B E I V L LI D S T N E I R O N Y AF U I E S NS F L E S TE E L G E EL U U A R ES A M I N E S V O Y E LE U R E L I A C H I M EL A N O I T A N S E I G

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

A R R I E R E P E N S E E - U TL A I E - A V E R E S - C T - OP I S - N I - R E T - T O R D UH S - H E L A I S - M A R I E SA - E E - L I S - T A - N E - SB U - T R A C - D E N S E S - EE T I R E S - R E N O I R - P RT - D E A - P A R T I R - P U AI L E S - C A S I E R - C O - IS I S - D E L A V E - M O U L EE T - N O - A D E - M O U T O NR - A - N I C E - P A R - R I T- P L A N T E - S E N T I E R -A R I D E S - P A N N E S - - SR O T O R - B U - S E S - E N AG U E S - B R I M E S - M O N TI V E - R O U T E S - G E L - IL A - S A R I - S - B O N I T E

E - S U I N T E - C O - T E S T- B A R D E S - B O N B O N - EB A G G I O - T A R D E R - L -A V A I S - P A S S E S - T O PV O I S - P A N S E S - F O U RA I E - P O R T E S - N O U E ER R - T O U T E S - G A N T - SD - I R - S I S - L A I T - P SE N T O R S E - P A I R - M I ER E S T E E - L A S S A N T E S

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- E N R I Q U E - A I L I E R -L O U A - U N T E L - A C T I FU L E - L E - A T - F I A - A CI E - G A L E T - C A D R E - BS - U R - L U - C O R E E - T A- E T A G E - - - - C S - V E RE P I C E - - - - - E - R I - CS A L E - P - - - - - G A R D E

P I E - S A P I N - C E D E - LA S - L A R M E - V A R I E - OG - R A - I E - F E R M E - M NN I E C E S - C A R T E - T U EE P I E E - M O N T E R A I T -- E N T R A I N E U R - G R E S

LETTRES DELETTRES DENARBONNENARBONNE

- - - - L A N G U E D O C -- - - - - - A U D E - - - -- - - - - U R A N I U M - -- - - - R O B I N E - - - -- - - - - P O R T - - - - -- - - V I G N E - - - - - -- - - F R A N C E - - - - -- - C L A P E - - - - - - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Vend. 3 - Sam. 4 juillet 2015 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

En fut leprésident

Sonmétier

Monnaies----------------

DissimuléExagéra

----------------Rigolons

Diplôme----------------Enleva----------------Sans relief

Hassium----------------Large----------------Va à Londres(inv)Déchiré

Hassium----------------Induration

Ecole----------------Ex-OUA----------------Aigre

Perroquet----------------Polonium----------------Pronom

Baudet----------------

PronomPersista

----------------Enlèvera

Célèbra----------------

MaladePoisson

----------------Série

Soin----------------Durée----------------ActiniumContact

----------------Note

Halte----------------

RéaliséeDirigée

Banque----------------

Pouffé

Poisson----------------

EspèreChien

Défaut----------------

TableauPlia

----------------Distraite

Baudet----------------

Allé

Réconfort----------------Flottera----------------PrénomTechnicien

----------------Traverse

Endure----------------

Mesure(inv)

Argon----------------

Shoot

Purs----------------

Via

Pronom----------------Volume----------------Ministère

Sied----------------Ile----------------Possèdent(inv)

Cheval----------------Cache----------------Change-mentRongé----------------Diffuse----------------Dans le sud

Posé----------------Décédée----------------ProméthéumPossessif

----------------Sodium

Brise----------------

Tellure

Dresse----------------Diable----------------Saine

Soncombat

1- FÉDÉRATION2- ÉPREUVE3- SPORTANNEXE4- ÉPREUVE5- SPORTANNEXE6- PISCINE7- ÉPREUVE8- SPORTANNEXE

NATATION

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LETTRES DE : Natation

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Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Vend. 3 - Sam. 4 juillet 2015 - PAGE 19

Près d’Oran----------------

Peau

Osmium----------------

ChiffreDon

----------------Exposés

Stock----------------Destinées

Préposition----------------Interjection----------------Refiles

Tournoi----------------Dansl’arène----------------Hardi

Cache----------------Fin deverbe----------------Fatal

Clubfrançais

----------------Asticot

Renvoi----------------Période----------------Avalé

Arme----------------Platine----------------Pronom

Arsenic----------------Cri d’arène----------------Molybdène

Mi-cerise----------------Soustrait----------------SociétéFeu

----------------Sans le sou

Prénom----------------

Villeaméricaine

Star----------------Méchante----------------Tellure

Demi-tour----------------

PénuriePossédé----------------Possessif----------------Article

Osée----------------Ingurgitées

Déguste----------------Aluminium----------------IndurationPays

----------------Terres

Signes----------------

VolaiIntelligence----------------

JeûneBaudets

----------------Va à

Londres

Polonium----------------

CourrouxPareil

----------------Germanium

Cobalt----------------

LacFin deséries

----------------Chiffre

Proie----------------

Chanteurfrançais

Note----------------Permet----------------Essaya

Obséder----------------Ultime----------------Laitue

Dans lenord

----------------Tableau

Précieux----------------

Plantes

Sudiste----------------

Ex-Allemagne

Demeurée----------------

CreusaisGreffe

----------------Sélénium

Surface----------------

PansaitTenteras

----------------Duos

Université----------------

CériumListe

----------------Changea

Exhibé----------------Praséodyme

Assurances----------------

Note

Astate----------------

CésiumTantale

----------------Etat second

Défilé----------------Région de

FranceVille deFrance

----------------Outils

Allure----------------Texte----------------JoindreJeu

----------------Pas assez

Dans la har-pon----------------Dans laplongée

Résolu----------------Rigole----------------Balancer

Rongeur----------------

Pronom

Crack----------------

Ire

Caisses----------------Flatteur----------------Diversifiée

Adresse----------------

Diplôme

Entoures----------------

PoissonAptes

----------------Univers

Sac----------------

ClosUtilisée

----------------Sable

Foot à Lyon----------------

SéviceFin desoirée

Obligés----------------

AttaqueCube

----------------Article

Abattues----------------Semence

Asséchées----------------Rejeter----------------DécodésMonstre

----------------Surveiller

Substance----------------

PlatEntreposées----------------Discussion

Voyelledouble----------------Lac----------------Heurte

Golfe----------------Calcium----------------Sain

Note----------------Epaulé (ph)

Consonnedouble

----------------Adverbe

SingulierCalumet

----------------Issue

Appris----------------

Indéfini

Chrome----------------

Quatre àRome

Cédés----------------

ArticleEvier

----------------Germanium

Précision----------------Consonne

doubleHabitude

----------------Station

Frappe----------------

Roue àgorge

Enfouies----------------Ponctuation

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ANNIVERSAIRES–––––----------------------Mon cher Hamou, cet articleest l'un des plus agréables quej'ai eu à écrire dans ma vie.En ce jour extraordinaire, le3 juillet 2015, que notre fils etmerveilleux prince

Lamara Hamousoufflera sa 5e bougie.Hamou, tu es venu au monde comme unebénédiction de Dieu pour illuminer notrefoyer.En cette heureuse occasion, tes parents,Mohand et Naïma ainsi que tes grands-parents Rachid et Djedjigua sont trèsheureux de fêter ce merveilleux événement ette souhaitent un joyeux anniversaire.Que Dieu te protège.Tes grands-parents Slimane et Ouiza qui techérissent.Samira qui t'aime très fort.A tes 100 ans, inch’Allah, Hamou adoré.

F119971/B13

–––––----------------------

CARNET

ANNIVERSAIREC’est aujour-d’hui, le0 4 / 0 7 / 2 0 1 5que notre ado-rable OuldH ammoud aLouiz soufflesa premièrebougie. En cetheureux événement, samaman, son papa, ses sœurset les famil les OuldHammouda et Hamaz lui sou-haitent un joyeux anniversaireet une vie pleine de bonheuret de succès.

Un an après, jour pour jour, nous quittaitnotre cher époux, père, beau-fils et beau-frère KARIM SADI. Quel cruel destin maisque faire devant la volonté divine !Continuer à vivre en pensant à eux, enpriant pour eux.Un être cher ne meurt jamais, car il restetoujours vivant dans nos cœurs et dansnotre mémoire. Nous demandons à tousceux qui les ont connus et aimés d’avoirune pieuse pensée en leur mémoire.Puisse Dieu le Tout-Puissant les accueiliren Son Vaste Paradis.

Epcom

140369

PENSÉEC’est avec une profonde tristesse que nouscommémorons la disparition le 04/07/2013de notre cher GUICHOUD MOHAMEDaimé et apprécié de tous.Comment combler ce vide immense, si cen’est par l’évocation de nombreux souve-nirs qu’il nous a laissés.

Repose en paix Mohamed.F ÉLICI TATIONSF ÉLI CITATIONSUn grand bravo ànos adorablesSARAH

et LAMINEpour leur brillanteréussite à l'examende passage aucycle moyen.La famille Zenati d'Amizour et

d'Alger vous félici-te et vous souhaitebeaucoup d'autressuccès à l'avenir.

Votre oncle Mokrane Zenati .

Soheib

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100 g de farine, 1 œuf, huile de friture, sirop aumiel, 50 g de miel, 1/2 citron, 250 g de sucre, 1 cl d'eau de fleur d'oranger, 1 cuillère à caféd'amidon. Pour la décoration : graines de

sésame, pistaches en poudre

Dans un saladier, préparez la pâte des debla enincorporant un œuf à la farine. Mélangez. Avec lesmains, pétrissez le mélange jusqu'à l'obtentiond'une pâte homogène, proche de la pâte à pain. Sila pâte colle, rajouteZ un peu de farine. LaisseZreposer la pâte, 30 minutes dans un linge sec.Saupoudrez le plan de travail avec 1 cuillère à caféd'amidon. Pétrissez la pâte. Remodelez-la enboule, pétrissez de nouveau en la saupoudrantd'amidon. Etalez-la avec un rouleau à pâtisserie enla retournant plusieurs fois. Incorporez-la dans lamachine à pâte afin qu'elle devienne très fine.Découpez la pâte en longs rubans. PrépareZ lesirop en pressant le 1/2 citron. Faites-le cuire avecle miel, le sucre semoule, l'eau de fleur d'oranger,l'amidon et 30 cl d'eau. Coincez les rubans de pâteentre l'index et le majeur. Enroulez-les entre vosdoigts. Plongez délicatement un debla dans l'huilede friture chaude. Retournez-le avec une écumoire.Epongez. Trempez chaque debla dans le sirop aumiel. Faites un panachage en les décorant degraines de sésame, de poudre de pistache.

4 filets de veau, 1 c. à c. de moutarde, sel et poivre noir

Pour la farce : 1 petit oignon, 1 tomate, 100 g de fromage râpé, 1 c. à c. rase de basilic sec, sel,

poivre noir et huile Pour la sauce : 1 oignon, 1 tomate, 1 c. à s. de concentré de tomates, sel,poivre noir et piment doux, huiled'olive, 1/2 c. à c. de basilic sec,

2 c. à s. de farine

Saler, poivrer la viande et labadigeonner de moutarde. Laissermariner le temps de préparer la farce.Couper l'oignon en fines lamelles et lefaire revenir dans une poêle avec unfilet d'huile d'olive. Saler, poivrer etlaisser à petit feu jusqu'à ce qu'il soit

bien doré. Hors du feu, incorporer latomate coupée en petits dés etépépinée, le fromage râpé et le basilic.Diviser la farce en quatre et déposer surchaque filet une portion. Rouler sanstrop serrer et attacher avec du fil.

Passer les paupiettes dans de la farineet les mettre à dorer à feu vif dans unecocotte contenant de l'huile chaude,ajouter ensuite l'oignon râpé et laisserencore mijoter 4 à 5 minutes. Incorporerle reste des ingrédients : la tomate enpetits dés, le concentré de tomate, lesépices et le basilic. Arroser avec un peud’eau chaude si vous voulez une sauceréduite et plus d’eau si vous voulez plusde sauce. Fermer la cocotte et laissercuire 10 minutes de plus après la miseen rotation de la soupape.

Conseil :Laisser refroidir les paupiettes avant deles découper pour avoir de beauxmorceaux avec une farce qui nedéborde pas.

Paupiettes de veau au fromage

Debla (Tunis)

Phot

os: D

R

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Vend. 3 - Sam. 4 juillet 2015 - PAGE 23

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Baba aux amandes 1 mesure d'amandes moulues, 1 mesure de petits-

beurres moulus, 1 paquet de levure chimique tamisé, 1sachet de sucre vanillé, 1/2 mesure de sucre en

poudre, 1 mesure de beurre fondu, 1 mesure d'œufs (4dans ce cas), 12 amandes pour la décoration

Pour le sirop : 300 g de sucre en poudre, 1/2 litred'eau, 2 c. à s. d'eau de fleurs d'oranger

Préchauffer le four à 200°C. Beurrer le moule. Dans unsaladier, mélanger les ingrédients secs puis mouiller le toutavec le beurre fondu et les œufs. Bien mélanger le toutpuis verser la préparation obtenue dans le moule beurré.Enfourner pendant environ 15 minutes tout en surveillantcar le gâteau cuit très très vite. Pendant ce temps, préparer le sirop en portant à ébulitionle sucre et l'eau. Poursuivre l'ébulition environ 5/7 minutes,on doit obtenir un sirop léger. Ajouter l'eau de fleursd'oranger et réserver. Arroser le gâteau de sirop dès lasortie du four et le laisser absorber. Découper le baba encarrés ou losanges et piquer une amande au centre dechaque part.Servir avec un bon thé à la menthe.

Cocktailbananes-

pêches Dans unmixeur,mettre 2bananes, 2pêches,quelquesgouttes dejus de citronet quelquesglaçons(environ 8).Sucrez sivous voulez.Mixer,déguster.

El maâdnoussia250 g de viande hachée, 5 ou 6 œufs, 1 gros

bouquet de persil, 1 oignon, sel, poivre, cannelle,1/2 cuillère de beurre, fromage râpé

Dans unepoêle, fairerevenir laviande etl'oignonhachés avecle beurre, lesel, le poivreet la cannellesur feumoyen,ensuitelaissermijoter 10 minutes. Verser dessus les œufs battussalés en omelette avec le persil haché. Mélanger le toutet verser dans un plat beurré allant au four. Fairegratiner pendant 15 mn à 150°C. Ensuite retirer le platet saupoudrer toute la surface soit de fromage râpésoit de chapelure et de quelques noisettes de beurrepuis laisser cuire pendant 10 à 15 mn.

Brickscrevettes-surimi

Un paquet de feuilles de bricks,des crevettes, des bâtonnets desurimi, des pommes de terre cuites

à la vapeur, du fromage (enportions), sel, poivre, persil

Décortiquez les crevettes et lescoupez en petits morceaux ainsi queles pommes de terre et les batonnetsde surimi. Mettre le tout dans unrécipient et ajouter le sel, le poivre, lefromage, le persil et bien mélanger.Remplissez les feuilles de bricks defarce et les faire cuire soit dans unepoêle avec de l’huile, soit au four.

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Il y a 3 ans, l’Algérie célébrait undemi-siècle de souveraineté. L’on sesouvient aussi que l’évènement fut

un triste bide en dépit de l’importancedu symbole qu’il représentait. C’estque l’opportunité d’une date, clôturantun cycle historique, n’avait pas étémise à profit par le biais de travaux cri-tiques relatifs à la longue marche dupays. On lui préféra même le recours àla glorification mensongère alors quela notoriété de l’Algérie s’est toujourstraduite par le caractère tourmenté deson passé et les haines recuites desacteurs politiques se faisant une guer-re sans merci durant cinq décennies(1962 à ce jour). En somme, il y avaitmatière à examiner sans concessionsles différentes séquences relativesaux multiples prises de pouvoir afin demettre en relief, à la fois, la permanen-ce de la culture putschiste et le carac-tère factice de la totalité de nos scru-tins électoraux. C’était d’ailleurs làque des sujets majeurs qui n’avaientété qu’effleurés «localement», alorsqu’ils suscitèrent une importantebibliographie éditoriale en France,notamment. Or, trois années plus tard,le recours à la démagogie est toujoursà l’usage chez les mémorialistes fonc-tionnarisés qui préfèrent louvoyeravec la réalité en accordant une impor-tance surfaite aux rares succèsengrangés en 50 ans par l’Algérie.

Rien donc n’a changé dans la manièreofficielle de braquer les projecteurssur les pans de l’histoire récente. Carle désir de la falsification des faitsdemeure la seule échappatoire auxréquisitoires des historiens scrupu-leux. Pourtant jadis, Mostefa Lacherafmit en garde le personnel politiquecontre cette propension à la «senti-mentalité parfois bêlante» qui tournele dos à la véritable décantation histo-rique. La fameuse mise à jour perma-nente grâce à laquelle le roman natio-nal est appelé à «survivre et perdu-rer», ajoutait-il. Dans le droit fil de sa pensée, il

posait, en ce temps-là déjà, la ques-tion du rapport des générations mon-tantes à l’histoire du pays. A ce sujet,il conseillait d’en finir avec, entreautres, «la démesure pseudo-héroïqueet le recours aux seuls mythes avanta-geux» qui agacent plus qu’ils n’édi-fient la jeunesse et la détournent unefois pour toutes de l’héritage nationalqu’il soit proche ou lointain. Bien quedatant de 1985, l’appel de MostefaLacheraf demeure à ce jour ignoré parles dirigeants qui se sont succédé.Lesquels tout en s’accommodant desmomifications historiques, n’ont pashésité à s’imiter dans l’usage des sub-terfuges relatifs à la personnalisationde la geste héroïque. C’est ainsi quedes biographes véreux ont raconté

des existences imaginaires au profitde leurs commanditaires d’où l’onpouvait apprécier le recours abusif àdes légendes. Même les repères du calendrier

national y ont subi cette altération dessens qui furent les leurs. Sans quel’on sache comment la date du 5Juillet fut quasiment sortie de la narra-tion du roman national, l’on peut parcontre reprocher à la plupart desrégimes, ayant gouverné le pays, dene s’être pas inquiétés de sa démoné-tisation. Et surtout encore de n’avoirmanifesté aucun intérêt à replacercette date de référence dans la centra-lité de nos célébrations, à égalité avecle 1er Novembre. C’est qu’en l’espacede 53 années, cette journée est passéede l’exubérance populaire à l’insigni-fiance la plus ennuyeuse. De réclusionmémorielle en enfouissement délibé-ré, elle n’est précédée d’aucune mobi-lisation et moins encore de signauxdistinctifs émanant de la maison dupouvoir. Rien si ce n’est une corvéeprotocolaire vite expédiée. C’est direqu’en matière d’engouement patrio-tique, ce n’est pas du côté des chau-mières qu’il faut aller tisonner pourranimer la flamme identitaire. Car, enfin de compte, ce sont généralementles populations seules qui vouent auculte des souvenirs (et par consé-quent à leur célébration) un intérêt pri-mordial. Existentiel dirons-nous.Perçues comme les antidotes à la dis-solution de la communauté, les datesfonctionnent comme des vigies.Celles qui indiquent les socles sur les-quels ont été érigées les règles du«vivre-ensemble». En clair, il n’existeguère de nations sans référence à larègle d’un «destin commun» qui leursert de liant. Or, parmi la cohorte dessociétés martyrisées tout au long deleur histoire, l’Algérie est de celles quiportent en elles les stigmates les plusmarqués. Autant souligner qu’elleavait moins de droits que d’autres desolder les résistances du passé au

prétexte que même les pages del’Histoire ne devraient pas empêcherl’oubli de faire son œuvre ou l’amné-sie, par conséquent, d’être considéréeà son tour comme une «hygiène» desnations. L’Algérie ne saurait être dans ce

cas. Car elle n’a, pour se souvenir d’el-le-même, que ces dates commémora-tives autour desquelles s’est forgéeune identité nationale séculairementniée par la colonisation. Or, l’insigni-fiance avec laquelle est célébrée lafête de l’Indépendance montre bienque la pente de la décadence est bel etbien entamée. Dès lors que le romannational n’inspire même plus de la joiechez la jeunesse, il faut donc commen-cer par craindre que dans peu detemps, émergera une génération quine saura plus indiquer la date de nais-sance (ou bien de renaissance ?) dece pays.

B. H.

Par Boubakeur [email protected]

LETTRE DE PROVINCE

Célébrations au rabaisou le déclin du sentiment patriotiquePANORAMAPANORAMA

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !Sellal en visite ce samedi, 4 juillet, à Alger. Je me deman-de qui sera à…

… L’aéroport Houari-Boumediène pour l’accueillir !

Quand j’entends les gentils députés du FLN et des«experts» de la finance qui ont concouru 60 ans durantà nous mener au désastre économique actuel nousassurer en chœur et la bouche en cul-de-poule qu’il estimpossible de mettre en œuvre l’obligation du chèquedans les transactions à seuil supérieur à un million dedinars, j’ai l’impression de relire l’épopée d’Hercule. Jereplonge dans son parcours à douze étapes chacuneétant ponctué par un travail à accomplir avant de passerà l’étape suivante. Je m’attendrais presque à ce que l’oncompare cette décision de Benkhalfa à la merMéditerranée que nous devrions boire en entier, encommençant par les endroits les plus pollués, style auxabords des raffineries d’Arzew et de Skikda. Et depuisque le ministre des Finances a dit «le chèque, on y va !»une forêt de bras s’est levée pour crier à l’insensé, ausacrilège et à la déraison. Tout ça asséné dans un bledoù, un jour, un 24 février 1974, un mec au regard fié-vreux, les traits émaciés, les mains noueuses et ner-veuses et la moustache dressée en ordre de bataille, adéclaré : «Nous avons décrété la nationalisation deshydrocarbures !» Je pose alors la question : l’Algérie de1974 était-elle mieux préparée à nationaliser son sous-sol que l’Algérie de 2015 à recourir au chèque ? Tu sais

bien, ce rectangle de papier sur lequel il te suffit de grif-fonner ou de faire griffonner par n’importe qui autour detoi, quelques lettres, un chiffre, un nom, ou juste lamention «moi-même» pour transactionner ? Du jour aulendemain, un homme, bon ou mauvais, visionnaire oupas, je refuse d’entrer dans ce débat-là aujourd’hui, acependant eu la «hardiesse révolutionnaire» de renver-ser la table des convenances internationales et des rap-ports de force pour installer la souveraineté algériennesur son sol et en dessous. Et nous y sommes allés !Tous ! Comme un seul homme. Ou presque. Parce quej’ai tout de même souvenance des résistances. Desrésistances qui soulignent d’ailleurs mieux l’évolutiondégradée du FLN. Le Front a accompagné Boumediènedans son acte «fou» de 1974. Il a épousé la reconquêtetotale de nos biens apparents et enfouis. Son descen-dant de 2015, celui de Ammar Saâdani, ferraille autourd’enjeux visiblement plus «historiques», plus «straté-giques» que la nationalisation des hydrocarbures : lechèque vs la ch’kara, hachakoum ! Une évolution quemon souci de la caricature avéré et revendiqué me faitreprésenter par cette simple et triste parabole : du FLNde Ben M’hidi au FLN de Saâdani. Le glas lui-mêmeayant été vendu, bradé, ne sonne plus alors pour nousque la derbouka et le bendir. Dansez braves gens !Chantez ! L’épopée de 1974 s’est transformée en vaude-ville de 2015. Je fume du thé et je reste éveillé, le cau-chemar continue.

H. L.

De Ben M’hidi à Saâdani, de l’épopée au vaudeville !

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