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Événement Vélodrome, le projet p. 6 Loisirs Rendez-vous à la Fête de la science p. 33 L’actualité de Saint-Quentin-en-Yvelines 1,07  - Novembre 2009 - n o  247 DOSSIER La santé, Saint-Quentin en prend soin Saint-Quentin-en-Yvelines Théâtre, concerts, danse, expositions, toutes vos sorties à Novembre 2009 # 69 MUSIQUE p. 11 Gérard Darmon au Scarabée THÉÂTRE p. 4 Woyzeck, Un fils de notre temps, Dehors devant la porte. Une trilogie de Jacques Osinski EXPOS p. 15 À Fleur de pierre, par Annie Vacher-Cohen à Port-Royal Ovni P. 10 : La Batterie se transforme en club underground japonais avec Tokyo Decadance SUPPLÉMENT GRATUIT DU PETIT QUENTINn° 247 - NOVEMBRE 2009 Le 13 novembre à la Ferme de Bel- bat UCHUU CABAR T Votre supplément culturel détachable en pages centrales www.saint-quentin-en-yvelines.fr © V-PICTURES

Vélodrome, p. 33 - Saint-Quentin-en-Yvelines · prévenir que guérir, ... fondamental, à la fois pour le sport français et pour ... le solde seront compensés par les recettes

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Événement Vélodrome, le projet p. 6

Loisirs Rendez-vous à la Fête de la science p. 33

L’actualité de Saint-Quentin-en-Yvelines 1,07  - Novembre 2009 - no 247

DOSSIER

La santé, Saint-Quentin en prend soin Saint-Quentin-en-Yvelines

Théâtre, concerts, danse, expositions, toutes vos sorties à

Novembre 2009

#69

MUSIQUE p. 11 Gérard Darmon au ScarabéeTHÉÂTRE p. 4 Woyzeck,Un fils de notre temps, Dehors devant la porte. Une trilogie de Jacques Osinski

EXPOS p. 15 À Fleur de pierre, par Annie Vacher-Cohen à Port-Royal

Ovni P. 10 : La Batterie se transforme en club underground japonais avec Tokyo Decadance

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Traits lointains. Lundi 12 octobre. 19 h 52. Écriture ? Dessin ? Œuvre d’art ? La calligraphie illustre les mystères et la magie de l’Orient. Un thème qui a envoûté les étudiants saint-quentinois, du 12 au 23 octobre, à l’occasion du festival culturel de rentrée à l’université.

Proprement artistique. Jeudi 15 octobre. 13 h 38.

Une nouvelle œuvre d’art public à Saint-Quentin-en-Yvelines ? Non, l’intervention de la mission propreté 

de l’agglomération pour retirer les tags dans l’aire de jeux du Bois-de-la-Grille à Guyancourt.

à Saint-QuentinUn jour, une heure

Sax and the city. Samedi 17 octobre. 20 h 33. Ainsi pourrait s’intituler le cocktail à succès des jazz clubs du Prisme, dont la troisième saison s’est ouverte avec Jean-Michel Proust et son Duc’s House Band. Ingrédients : une soirée tout jazz, assaisonnée d’un verre ou d’un dîner. 

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éditosommaire

I 4 I L E P E T I T Q U E N T I N - n o 2 4 7 - N o v E m b r E 2 0 0 9

Agir pour la santé, c’est aussi, pour nous, un des engagements du développement durable. Parce qu’il vaut toujours mieux prévenir que guérir, à Saint-Quentin-en-Yvelines nous avons

axé notre politique sur la prévention. Notre territoire travaille sur cette thé-matique depuis son origine. Rapprocher l’emploi et l’habitat, créer des équilibres urbains avec un vrai respect de la nature et de l’environnement, voilà autant de paramètres qui influent sur le bien-être et donc sur la santé des habitants. Créer un Institut de promotion de la santé afin de mettre en cohérence et permettre des synergies entre les acteurs de santé tra-vaillant sur notre territoire est également un acte fort pour une politique de santé

publique efficace. Aujourd’hui, nous continuons notre action en innovant. Nous agissons afin de répondre aux pro-blèmes liés à la vieillesse et au handicap. Pour permettre le maintien à domicile des personnes vieillissantes et handi-capées et pour offrir un accueil de jour aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, nous ouvrons ce mois-ci le bâtiment Gérondicap au Mérantais, à Magny-les-Hameaux. Une structure unique en France, comme vous pourrez le lire dans ce nouveau dossier du Petit Quentin. La santé et la prévention, c’est aussi la recherche, c’est pourquoi nous avons voulu que notre faculté de méde-cine travaille sur la thématique de la santé et de l’environnement. Là encore, c’est une première en France. À Saint-Quen-tin-en-Yvelines, c’est en innovant que l’on avance. Dans le domaine de la santé, comme ailleurs.

Un joUr, Une heUre à Saint-qUentin

3 L’actualité en images.

L’aggLo et voUS

6 Un vélodrome olympique à Saint-Quentin

Le projet architectural se dévoile.

actUaLitéS Saint-Quentin-en-Yvelines

9 Déplacements : comprendre et répondre.

10 Le bâtiment de la faculté de médecine.

Communes

11 Forum du jeune citoyen, à Magny-les-Hameaux.

12 Hip-hop, slam et compagnie, à Trappes.

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36cULTUre SPorT LoiSirS SociÉTÉ

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Mieux vaut prévenir

Robert CadalbertPrésident de la communauté d’agglomération

Conseiller régional d’Ile-de-France

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doSSier

doSSier 24 Le Mérantais,

visite guidée Le Mérantais ouvre en novembre. Reportage.

29 Des jeunes à protégerSexualité, addictions… les initiatives locales se multiplient pour la prévention.

31 En plein dans l’actualitéInauguration de L’Équinoxe, journée santé environnementale, ce ne sont pas les événements qui manquent.

cULtUre 13 En bref Le Musée de la ville, le Cirque dans les étoiles…

15 raconte-moi ce que tu lis, je te conterai qui tu es !

Les médiathèques accueillent auteurs et illustrateurs.

16 En bref Les nouveaux cabarets, les Cultures urbaines…

économie

18 En bref Le Delta remplace le Newton, rencontres économiques…

19 Sineo lave durable Une nouvelle société qui allie protection de l’environnement et création d’emploi.

20 En bref L’actualité économique de Saint-Quentin !

LoiSirS

33 Manipuler, expérimenter, toucher…

Du 16 au 22 novembre, la Fête de la science en s’amusant.

34 AgendaVos rendez-vous loisirs jusqu’au 6 décembre.

Sport

36 Duo aux sommets

Jean-Luc Millereau et Bertrand Chouet ont parcouru les Alpes en dix semaines.

38 AgendaVos rendez-vous sportifs du 8 au 28 novembre.

Société40 En brefTroubles psychiques, le Secours populaire…

41 Les Bambins, une crèche adaptée

Une nouvelle structure permet l’accueil des enfants handicapés, à Trappes.

42 En brefSoins palliatifs, diabète, parentalité…

43 Un soutien actif aux familles

L’Efa78 accompagne les adoptants.

mémoire vive

44 Reconnus dans le monde musical et plasticien, les frères Baschet sont des artistes singuliers.

tribUne Libre46 Divers droite,

PC et apparentés, PS et apparentés

Les groupes politiques de l’agglomération s’expriment.

La santé, Saint-Quentin en prend soinEn matière de santé publique, Saint-Quentin-en-Yvelines se distingue par des dispositifs innovants et le souci de la prévention et du bien-être. L’ouverture de Gérondicap au Mérantais ce mois-ci et de nombreux événements d’actualité sont l’occasion de s’y intéresser.

22

43

cULTUre SPorT LoiSirS SociÉTÉ

vous ne recevez pas Le Petit Quentin ? Contactez-nous au 01 39 44 76 10 ou par courriel : [email protected] pouvez aussi le télécharger sur : www.agglo-sqy.fr/petit-quentin

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Sculpteurs de son

l’agglo et vous

C’est avec une réelle émotion que nous dévoi-lons aujourd’hui le projet du vélodrome olympique de Saint-Quentin-en-Yvelines.

Il verra le jour début 2013 et constituera un élément fondamental, à la fois pour le sport français et pour la notoriété, le développement économique et l’offre de loisirs de notre territoire. » Par ces mots, le pré-sident de la communauté d’agglomération (CA), Robert Cadalbert, a ouvert la conférence de presse qui s’est tenue le 19 octobre à l’hôtel d’agglomé-ration.

Pour le rayonnement de la FrancePrésente pour l’occasion, Rama Yade, la secrétaire d’État chargée des sports, a pour sa part souligné que : « Ce vélodrome contribuera au rayonnement sportif international de la France et à l’avenir du

cyclisme hexagonal. » Les autres partenaires (la Fédération française de cyclisme, le conseil régio-nal d’Ile-de-France et le conseil général des Yve-lines) et deux grands noms du cyclisme tricolore (Florian Rousseau et Anne-Caroline Chausson) se sont eux aussi félicités de la naissance d’un tel équipement à Saint-Quentin-en-Yvelines.

Un Centre national du cyclismePartie prenante du projet olympique Paris 2012, le vélodrome verra le jour malgré l’attribution des Jeux à Londres. De la fin 2010 à janvier 2013, date de livraison annoncée, le chantier, confié au groupement Sodéarif-Bouygues bâtiment Ile-de-France-Meridiam-Exprimm, modifiera profon-dément le visage du nord de la base de loisirs.Le vélodrome sera bien évidemment au cœur du

GrAnD ProjEt

Voté en conseil d’agglomération, le projet du vélodrome a été présenté en conférence de  presse  le  19  octobre.  Situé  au  nord  de  la  base  de  loisirs,  sur  la  commune  de Montigny-le-Bretonneux, il accueillera les premiers coups de pédale en janvier 2013. 

Un vélodrome olympique à Saint-Quentin

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l’agglo et vous

site et du projet sportif. Il pourra accueillir jusqu’à 5 000 spectateurs, dont 3 800 en gradins fixes. Conçue par le spécialiste designer Ralph Schürmann, sa piste de 250 m de long sur 8 m de large – première de ce type au monde – sera le théâtre de compétitions nationales et internatio-nales de très haut niveau.Le Centre national du cyclisme y sera créé avec : la piste, le siège de la Fédé-ration française de cyclisme (FFC), un salon olympique, une piste de BMX cou-verte (une première en Europe), une rési-dence et un restaurant pour les sportifs, et une aire multifonctionnelle de près de 2 000 m². « Le football a son Clairefontaine ; le rugby a son Marcoussis ; le cyclisme aura son Saint-Quentin-en-Yvelines », a résumé David Lappartient, le président de la FFC.

Le centre du vélodrome et ses espaces annexes, totalement modulables, pour-ront accueillir des activités sportives scolaires ou de clubs, des rencontres économiques, des événements culturels ou associatifs (concerts, conférences, expositions, salons…). Au total, une cinquantaine de manifestations y sont prévues chaque année, dont une quin-zaine d’événements sportifs, culturels ou économiques majeurs.

Un lien ville-natureSur quinze hectares, le pôle sportif et de loisirs sera agrémenté d’espaces aména-gés – bureaux, commerces, restaurants, hôtels, logements étudiants, chercheurs et jeunes actifs, etc. L’ensemble com-posera un élément essentiel du cœur

de ville, véritable liaison avec la nature, entre le futur pôle gare de Saint-Quentin-en-Yvelines et la base de loisirs. Enfin, la dimension durable du projet est à souligner : prise en compte des espèces protégées de la zone, gestion maîtrisée des eaux pluviales, toitures végétalisées, limitation des places de stationnement et implication des PME saint-quentinoises qui participeront à la construction et à l’exploitation avec la création, à terme, de cinq cents emplois. ■

Arnaud Thomelin

retrouvez plus de dessins d’architecte

et le film de présentation du projet sur

www.saint-quentin-en-yvelines.fr/velodrome

Un budget équilibréPour la construction du vélodrome, l’offre du groupement propose une enveloppe prévisionnelle de 74 millions d’euros pour le projet, qui comprend le vélodrome, la piste de BMX, l’aire multifonctionnelle et l’hébergement-hôtellerie des sportifs. D’ici à la livraison, prévue début 2013, 53,45 millions d’euros de ces 74 millions seront réglés. Les partenaires financiers (État, région, département, communauté d’agglomération) verseront 13,36 millions d’euros chacun. Les quelque 20 millions d’euros déboursés par la CA pour financer le solde seront compensés par les recettes foncières de la vente des terrains qui serviront à la construction du projet annexe (bureaux, commerces, logements étudiants, etc.), estimées à 12 millions d’euros ; par les recettes foncières des opérations d’aménagement ultérieures, estimées à 4 millions d’euros ; par l’achat sur trente ans de son siège par la Fédération française de cyclisme (FFC), estimé à 5 millions d’euros. L’exploitation du vélodrome (organisation d’événements, maintenance, personnel…) sera, comme le veut un partenariat public-privé, confiée pendant trente ans au groupement. Ces dépenses seront équilibrées par une partie des recettes de l’exploitation (concerts, compétitions…) et par le reversement à la CA des sommes versées à la FFC par les sportifs pour bénéficier du logement, de la restauration, etc. ■

Conférence de presse de présentation du vélodrome avec, de gauche à droite : François Deligné, conseiller général, Marie Richard, vice-présidente du conseil régional, Robert Cadalbert, président de la CA, Rama Yade, secrétaire d’État chargée des Sports, Michel Laugier, maire de Montigny, et David Lappartient, président de la FFC.

Le vélodrome et ses aménagements permettront de revaloriser la base de loisirs et d’étendre le cœur de ville.

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Saint-Quentinactualités

RetrouvezDu 8 septembre- Vendrdi

Tous les modes de déplacement sont concernés par l’enquête, notamment les plus doux (vélo, marche).

C’ESt noUVEAU, C’ESt SUr LE nEt

Newsletters et webreportageDepuis le mois dernier, un sondage est en ligne (www.agglo-sqy.fr/sondage) sur le site de la communauté d’agglomération. Il s’agit de recueillir votre avis sur les cinq newsletters – lettres d’information – auxquelles nombre d’entre vous sont abonnés. Les indications que vous fournirez constitueront de précieux renseignements pour améliorer le service proposé. Par ailleurs, les adeptes du multimédia seront ravis de découvrir des webreportages combinant photographies, vidéo et extraits sonores (www.agglo-sqy.fr/reportage). En ce moment, vous pouvez

consulter un sujet intitulé « Des actions pour l’environnement », une extension de notre précédent dossier sur le développement durable. Régulièrement, de nouveaux sujets bénéficieront de ce type de traitement. ■

www.saint-quentin-en-yvelines.fr

GrAnD PAriS

Le projet s’expose P résentée par le conseil régional, en partenariat

avec le ministère de la Culture et la Cité de l’ar-chitecture et du patrimoine, la version itinérante de l’exposition « Le Grand Pari(s) de l’aggloméra-tion parisienne » parcourt l’Ile-de-France jusqu’au 26 novembre. L’exposition permanente est instal-lée à la Cité de l’architecture et du patrimoine, à Paris, jusqu’au 22 novembre. Du 7 au 18 novembre, vous pourrez découvrir, à l’hôtel de ville de Versailles, les films docu-mentaires résumant les travaux des dix équipes d’architectes qui ont été consultées par l’État

dans le cadre du projet du Grand Paris. L’occasion d’associer les Franciliens aux réflexions sur le projet. Le 9 novembre, l’inauguration donnera lieu à un débat organisé par le Conseil français des urbanistes, avec des élus, des urbanistes et des représentants des équipes d’architectes. ■

www.iledefrance.fr

Exposition à la mairie de Versailles

4, av. de Paris

Du lundi au vendredi de 9 h à 17 h

et le samedi de 9 h à 11 h 30

DéPLACEMEntS

Comprendre et répondre

L’enquête déplacements de terrain menée par la communauté d’agglo-

mération commence. Du 6 novembre au printemps 2010, 2 030 ménages – 1 330 (en face-à-face) dans les sept communes saint-quentinoises, 700 (par téléphone) dans les communes limitrophes de Plaisir, Coignières, Maurepas, Plaisir, Bois-d’Arcy, Le Mesnil-Saint-Denis – seront interrogés sur leurs déplacements, leurs destinations, leurs motifs, leurs modes et leurs temps de transport quotidien.La dernière enquête de ce type remonte à 1998. La réactualisation des données obte-nues est fondamentale puisque celle-ci per-mettra : de comprendre comment les habi-

tants se déplacent aujourd’hui ; de connaître leurs attentes en matière de transport ; de préparer les politiques et les documents de planification de demain ; de répondre aux enjeux du développement durable en mesu-rant notamment l’impact environnemental des pratiques recensées.Recueillies, analysées puis appliquées à l’organisation future des transports et des déplacements à Saint-Quentin-en-Yvelines, ces informations constituent des données cruciales pour l’attractivité et le dévelop-pement économique de l’agglomération, la qualité de vie (privée et professionnelle) des Saint-Quentinois et la préservation de l’environnement et des espaces naturels. ■

Retrouvez les dossiers du Petit Quentin sur TV Fil 78 jusqu’au mois de janvier :

Du 13 novembre au 10 décembre- La santé : samedi, lundi, mercredi, vendredi à 18 h ; dimanche, mardi, jeudi à 22 h- Le développement durable : samedi, lundi, mercredi, vendredi à 22 h ; dimanche, mardi, jeudi à 18 h

Du 11 décembre au 7 janvier- La rétro 2009 : samedi, lundi, mer-credi, vendredi à 18 h ; dimanche, mardi, jeudi à 22 h- La santé : samedi, lundi, mercredi, vendredi à 22 h ; dimanche, mardi, jeudi à 18 h

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Saint-Quentinactualités

516C’est le nombre de points d’arrêt de bus à Saint-Quentin-en-Yvelines. La totalité (ou presque) de la population réside à moins de 300 m d’un point d’arrêt. Le réseau Sqybus est composé de 39 lignes, dont 18 scolaires. Trente et une lignes interurbaines complètent la desserte de l’agglomération en assurant des liaisons avec Mantes, Cergy-Pontoise, Poissy, Nanterre, la Porte d’Orléans, Vélizy, Massy… Vingt-huit lignes de bus (Sqybus ou interurbaines) convergent vers la gare de Saint-Quentin. La fréquence atteint, sur certaines lignes, un bus toutes les sept minutes en heure de pointe.

observatoire de la ville

Plus d’infos sur

www.saint-quentin-en-yvelines.fr/chiffres

offiCE DE toUriSME

Un siècle de jouets Souvenirs d’enfance et nostalgie seront au menu de la nouvelle exposition de l’Office de tourisme, intitulée « Un siècle de jouets ». Du 1er décembre au 30 janvier, vous retrouverez les jouets qui ont marqué votre enfance, celle de vos enfants, voire celle de vos parents ou grands-parents. Un quiz sera proposé aux visiteurs. Enfin, un concours de décoration de sapin de Noël sera organisé. Gratuit, il sera ouvert aux scolaires (sur réservation) et au grand public (enfants uniquement). Les enfants éliront le plus beau des sapins. ■

office de tourisme

3, place robert-Schuman,

Espace Saint-Quentin à Montigny

numéro indigo : 0 820 078 078

(0,15 € ttC/min) – ouvert du mardi

au samedi de 10 h 30 à 18 h

www.officedetourisme.agglo-sqy.fr

téLéthon

Ensemble contre la maladie

V ingt mille animations partout en France, 200 000 bénévoles, trente heures de direct

à la télévision… Depuis 1987, le Téléthon et l’Association française contre les myopathies (AFM) rassemblent chaque année les énergies et les dons autour de la lutte contre les maladies neuromusculaires.

Les 4 et 5 décembre, à l’occasion de l’édition 2009, des journées associatives seront orga-nisées à Saint-Quentin-en-Yvelines. Elles se tiendront : à Montigny, au gymnase Pierre-de-Coubertin ; à Voisins-le-Bretonneux, au centre sportif des Pyramides ; et à Magny-les-Hameaux, au gymnase Chantal-Mauduit (organisé par OTM, Objectif Téléthon magnycois). Les programmes précis ne sont pas encore connus à l’heure où nous imprimons. Culturelles ou sportives, de multiples animations rythmeront l’événement, du vendredi à 18 h au samedi à 20 h. ■

Si vous souhaitez faire une promesse de don,

proposer une manifestation ou rejoindre une équipe,

rendez-vous sur www.telethon.fr

et sur www.coordination.telethon.fr

fACULté DE MéDECinE

Un nouveau bâtiment en 2012Depuis 2001, des cours de médecine

sont dispensés à l’université de Ver-sailles – Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ). Les étudiants qui les suivent font partie des 2 500 que compte au total la faculté de médecine des hôpitaux de l’Ouest parisien (Paris-Ile-de-France-Ouest). Cette dernière vient d’ailleurs d’être classée parmi les six facultés les plus performantes de France, selon une étude de l’Agence d’évalua-tion de la recherche et de l’enseignement (Aeres), fondée sur des critères quantitatifs liés aux résultats de la formation et au dyna-misme de ses chercheurs, et ce malgré un faible nombre d’enseignants.

Une vingtaine de labosCourant 2012, l’ensemble des étudiants, enseignants et chercheurs prendra posses-sion d’un bâtiment flambant neuf. Il sortira de terre à Montigny-le-Bretonneux, entre le centre commercial SQY Ouest et Meta, l’œuvre d’art public de Merkado, à proxi-mité du lycée Émilie-de-Breteuil.Les 14 000 m² de la faculté accueilleront des espaces d’enseignement – amphithéâtres, ateliers, salles de cours, salle multimédia, etc. –, des espaces réservés aux équipes de

chercheurs et à une vingtaine de labora-toires (biologie, génétique, santé publique, épidémiologie). Pluridisciplinaires, les laboratoires auront pour vocation de faire progresser la recherche en médecine, mais aussi d’éta-blir ou de consolider leurs partenariats, en particulier avec les chercheurs en déve-loppement durable (installés dans l’Ob-servatoire de Versailles – Saint-Quentin, à Guyancourt, à partir de 2010), les juristes spécialistes des questions de santé et les entreprises saint-quentinoises. ■

www.uvsq.fr

La proposition architecturale de Michel Rémon.

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communesactualités

GUYAnCoUrt

Joue avec tes droitsPour sa 7e édition, la Journée des droits de l’enfant, initiée et pilotée par les élus du conseil municipal des enfants (CME), se déroulera les vendredi 20 (public scolaire uniquement) et samedi 21 novembre au pavillon Waldeck-Rousseau. La manifestation rassemblera une quinzaine de partenaires (Institut de promotion de la santé, Office central de la coopération à l’école, Maison de justice et du droit, Unicef, Artisans du monde, Ville verte…), qui animeront des ateliers. Il y sera notamment question des droits et des devoirs autour de la liberté, des relations entre filles et garçons, de citoyenneté, d’Internet, de malnutrition, des droits bafoués des enfants à travers le monde, de handicap, de commerce équitable, de prévention routière… Le tout s’articulera autour d’expositions et de jeux. Au menu du samedi après-midi : chorale avec les élèves des écoles Politzer et Langevin, spectacle proposé par les centres de loisirs et remise des prix du concours de poésie lancé l’an dernier dans les établissements scolaires. Le vendredi 20 au soir, les parents seront conviés à une rencontre débat sur le thème « Suffit-il d’aimer pour éduquer ? ». ■

Pavillon Waldeck-rousseau,

à Guyancourt

ouvert à tous le samedi

21 novembre de 15 h à 18 h

renseignements auprès du CME

au 01 61 37 03 80

Lire aussi p. 29

éLAnCoUrt

D’arbre en arbre

Pour la quatrième année consécutive, cinq cents arbres seront plantés en entrée de ville à Élan-

court, dans le quartier de la Villedieu. Du 16 au 27 novembre, chaque élève de CM1 et de CM2 des écoles de la commune en plantera un, marqué de

son prénom. Chaque enfant recevra un diplôme mentionnant l’essence de son arbre – quatorze recensées sur le site – et décrivant les obligations de respect de la nature. Ce projet concrétise les actions de sensibilisation pédagogique menées tout au long de l’année dans les écoles avec l’Office national des forêts (ONF). La Forêt des enfants comptera, à terme en 2010, 2 500 arbres au total. Elle sera agrémentée d’aires de pique-nique et de chemins de promenade. Pour accompagner l’événement, une exposition sur « les arbres, source de vie » se tiendra à la maison de quartier de la Villedieu. ■

www.ville-elancourt.fr

MAGnY-LES-hAMEAUx

Jeune et citoyen

C réé en 2001, le Forum du jeune citoyen célèbre la signature et l’anniversaire de

la Convention internationale des droits de l’enfant du 20 nov. 1989. Pour cette 9e édition, organisée par l’association Magny loisirs, plusieurs événements se tiendront du 16 au 20 nov. Les festivités débuteront le 16 nov. à 17 h à L’Estaminet, avec la projection du film Mia et le Migou pour les enfants des accueils périscolaires (le 17 nov. à 17 h à L’Estaminet pour les enfants du centre social, le 18 nov. et le 19 nov. à 17 h au pôle Blaise-Pascal pour les enfants des centres de loisirs et des accueils périscolaires). Une rencontre avec Stéphane Hessel, corédacteur de la Déclaration univer-selle des droits de l’Homme, sera organisée

le 17 nov. à la Maison de l’environnement. Un forum se tiendra au gymnase Chantal-Mauduit toute la journée du 20. Sous forme de grand jeu, de nombreux partenaires pré-senteront leurs activités et répondront aux questions des enfants : Unicef, brigade de pré-vention de la délinquance juvénile, Maison de justice et du droit, Maison de l’environne-ment, pompiers… Le 20 novembre pour finir, le spectacle Fady Melo donne rendez-vous à cinq cents enfants, à 10 h 30 et à 14 h 30 à L’Estaminet. ■

renseignements auprès de Magny loisirs

tél. : 01 30 47 16 00

Lire aussi l’actualité de Guyancourt ci-contre et p. 34

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communesactualités

MontiGnY-LE-BrEtonnEUx

Parcourir… en vitesseDimanche 11 octobre, environ 600 adeptes de la course à pied se sont élancés du gymnase Pierre-de-Coubertin à l’occasion de la 15e édition de Parcourir Montigny, qui proposait un 10 km, un 3 km popu-laire et un 1,7 km pour les scolaires de la commune. Le 10 km, l’épreuve phare de cette course à pied hors stade organisée par le Stadium Montigny athletic club, a réuni à lui seul 381 participants. Il été remporté par Nicolas Joseph, licencié à l’UA Versailles, en 32’17’’. Le vainqueur devance Pascal Brai, de l’Entente athlétique de Saint-Quentin-en-Yvelines (Easqy), de neuf secondes seulement. Chez les femmes, Delphine Stroh boucle les 10 km en 39’47’’. À la même heure à Magny-les-Hameaux, Filipe Ferreira (Easqy) s’imposait en 33’57’’sur le 10 km de la Course des Hameaux, anciennement Relais des Hameaux. ■

résultats complets sur

www.topchrono.biz

renseignements sur www.smac.new.fr

et http://easqy.athle.org

VoiSinS-LE-BrEtonnEUx

Si, seniors !Animations (loto, matins sportifs, initiation à la console de jeux Wii, etc.), conférences (le jardin au naturel le 22 octobre à la Maison de l’environnement à Magny), sorties (théâtre, balades, cueillette de champignons, etc.) et rencontres (atelier mémoire, conversation au-tour d’un ouvrage, etc.) se sont suc-cédé du 17 au 23 octobre à Voisins-le-Bretonneux, dans le cadre de la semaine Indigo, organisée à destination des seniors de la com-mune par la municipalité, le centre Alfred-de-Vigny et la médiathèque Antoine-de-Saint-Exupéry. ■

www.voisins78.fr

LA VErrièrE

L’environnement en marchant

D epuis le mois d’octobre, le service des sports de la ville et les équipes des maisons de quar-

tier d’Orly-Parc et du Bois-de-l’Étang invitent les habitants de La Verrière à découvrir ou à redé-

couvrir leur environnement, aussi bien naturel que patrimonial. À raison de deux ou trois par mois, les balades – encadrées par un éducateur sportif – guident les participants autour de l’étang des Noës, dans le bois du Manet, à Dampierre, dans les parcs et jardins de l’agglomération… Les deux prochaines sorties se dérouleront les jeu-dis 19 novembre (forêt domaniale de Port-Royal) et 3 décembre (étang de la Muette, à Élancourt). ■

Départ à 13 h 30 devant le Scarabée,

retour prévu avant 16 h

Gratuit, sans réservation

renseignements auprès des maisons de quartier

tél. : 01 30 13 50 00 (Bois-de-l’étang)

tél. : 01 30 05 62 50 (orly-Parc)

www.ville-laverriere.com

trAPPES

Hip-hop, slam et compagnieL a saison 2009-2010 de La Merise

sera marquée par trois temps forts : Cultures urbaines, Regards de femmes et Banlieues’arts. Le premier d’entre eux, la semaine des Cultures urbaines, se déroule du 7 au 14 novembre et met à l’honneur le mouvement hip-hop. Professionnels et ama-teurs s’associent pour mobiliser le public, notamment les jeunes.Le 7 novembre à 20 h 30, Miss Kaely ouvrira la manifestation. D’ateliers d’écriture en concerts, cette rappeuse musicienne, qui manie le verbe et le son à l’envi, accompagne depuis un an le mouvement des cultures urbaines. Ce soir-là, La Merise lui donne carte blanche. Miss Kaely en profitera pour accueillir rappeurs, slameurs, conteurs, dan-seurs, improvisateurs, musiciens de jazz, de rock, poètes, etc. « Une confrontation des genres singulière pour désenclaver le hip-hop et montrer qu’il accueille différentes pratiques artistiques », explique Pier Malgoire, pro-grammateur musical de La Merise. La semaine des Cultures urbaines met aussi en lumière les projets locaux, notamment les ateliers d’écriture, de slam et de musique, et donne leur chance à des groupes de Trappes. Le 14 novembre, deux d’entre eux seront en

première partie d’Oxmo Puccino, l’un des rappeurs les plus doués de sa génération. Présenté comme un « affranchi du rap », il sera accompagné par le groupe de jazz The Jazzbastards, pour un concert ouvert à tous les curieux d’expériences musicales. ■

Du 7 au 14 novembre à La Merise

Programme sur www.lamerise.com

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en bref

Comment se construit une ville ? Comment évolue-t-elle ? Pour comprendre ces enjeux et ces

mécanismes, rendez-vous au Centre d’in-terprétation de l’architecture et du patri-moine, le CIAP, qui, à Saint-Quentin-en-Yvelines, s’est installé au Musée de la ville. Cet espace d’exposition permanente, durant trois ans, vous invite à découvrir, au rez-de-chaussée, une immense fresque. Déployée sur tout un pan de mur, elle indique des dates (de 1968 à 2007), des repères sous la forme de codes couleur (orange pour la construction de la ville, rouge pour le patrimoine et violet pour les références nationales). En 1968, par exemple, sur la partie violette de la fresque, une phrase attire l’attention : « Les Shadoks pompent. » Que viennent faire ces drôles de personnages dans un musée ?

L’art public dans un fauteuil« Le danger serait de considérer Saint-Quentin-en-Yvelines comme une île perdue au milieu de nulle part et de rester centrés sur nous-mêmes. Car la création architecturale s’inscrit dans un mouvement plus large, en lien avec un

contexte national », explique Julie Guiyot-Corteville, conservatrice en chef du musée. Pour mieux comprendre l’évolution de notre patrimoine, la fresque est reliée à six maquettes d’œuvres d’art public réalisées dans le quartier des 7-Mares à Élancourt et le quartier Saint-Quentin à Montigny. Deux quartiers emblématiques dont la construction est diffusée en boucle sur deux écrans par un diaporama. En face, un large panneau vertical (le long des escaliers) resitue l’architecture de la ville nouvelle dans un contexte national (que se passait-il à La Défense au moment où les 7-Mares sortaient de terre ?). Enfin, confor-tablement installés dans des fauteuils, vous pourrez consulter à la carte quatre écrans vidéo sur l’art public. Une mise en bouche avant de visiter au 1er étage la nouvelle exposition temporaire du musée, jusqu’au 3 octobre 2010 : « L’art public, des œuvres qui ne manquent pas d’air ! » ■

Entrée gratuite du mercredi au samedi

et le 1er dimanche de chaque mois, de 14 h à 18 h

tél. : 01 34 52 28 80

www.museedelaville.agglo-sqy.fr

CirQUE

Ateliers et stages

Le Cirque dans les étoiles, installé depuis septembre à Trappes (lire Le Petit Quentin de septembre, p. 10) vous propose un stage d’initiation au monocycle-jonglage ou autour de l’aérien, le 15 novembre (de 14 h à 17 h, à partir de 10 ans – 15 € pour les Trappistes, 20 € pour les non-Trappistes). Il vous propose aussi des cours hebdomadaires, le mercredi (de 14 h 30 à 16 h pour les 6-10 ans – et le mardi de 19 h 30 à 21 h 30 pour les adultes – 25 € par mois pour les Trappistes, 35 € pour les non-Trappistes. ■

Le Cirque dans les étoiles

tél. : 06 81 09 47 53 ou 01 30 51 57 86

www.lecirquedanslesetoiles.fr

SUr LES onDES

78 tour FMEnvie de découvrir de nouveaux chanteurs, groupes, voix ou sons ? Branchez-vous les mercredis soir de 20 h à 21 h sur 98.4 FM, Radio Sensations, pour écouter l’émission « 78 tour FM ». Entretiens, rencontres, agenda, festivals : une première émission radio du CRY, le Centre de ressource yvelinois pour la musique. Amateurs ou professionnels, n’hésitez pas à envoyer votre actualité ou vos disques à Michaël Loucas (CRY, 28, rue de Lorraine à Mantes-la-Jolie). ■

radio Sensations : 98.4 fM

www.lecry.com

Élisabeth Charle

culture

MUSéE DE LA ViLLE

La machine à remonter le tempsSaviez-vous que le musée de la ville accueille le centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine ? courez-y, vous apprendrez comment s’est construite votre ville, et bien d’autres choses encore !

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Retrouvez l’intégralité des manifestations

proposées sur

www.maisondelenvironnement.agglo-sqy.fr

Du 3 novembre

au 2 janvier 2010

Aux heures d’ouverture. Exposition.

Rétrospective 1995 -2009. Geneviève

Moreau-Gobard expose aussi bien

en France qu’à l’étranger. Recherches sur

la matière, peinture, gravure… c’est un

parcours intime et abstrait offert au public.

Médiathèque Antoine de Saint-Exupéry.

Renseignements 01 30 60 91 04

Samedi 14 novembre

17h. Rencontre-lecture.

Marie Sunahara et Ryoko Sekiguchi, deux

poètes japonaises en partenariat avec la

Maison de la poésie dans le cadre de Destination

Japon, manifestation guyancourtoise.

Médiathèque Jean Rousselot.

Renseignements 01 39 30 08 50

Au mois de novembre

Temps fort. Cultures Urbaines.

Voyagez de Trappes à New-York à la découverte

du Rap américain, rencontrez le rappeur

Oxmo Puccino et partagez sa passion des mots

ou encore plongez dans l’univers hip-hop capté

par l’objectif d’Aïssatou Baldé.

Demandez le programme !

Médiathèque Anatole France

Renseignements 01 30 50 97 21

Du 10 au 27 novembre

Aux heures d’ouvertures. Exposition.

Famille Totem. Laurent Corvaisier a rencontré le

public des médiathèques Anatole France et

Jean Jaurès lors d’ateliers où chacun est venu

s’essayer à l’art du portrait. Une galerie de

personnages hauts en couleur est venue

agrandir la famille Totem.

Mairie de Trappes

Renseignements 01 30 69 17 00

Voyage aux origines de l’Univers

Tout au long du mois de novembre, les médiathèques mettent les sciences à l’honneur

et vous offrent un programme riche d’expositions, de contes, de rencontres, des conférences

et d’ateliers... Elles s’associent à la Maison de l’environnement, des sciences

et du développement durable pour la 18e Fête de la science qui se déroulera

du 16 au 22 novembre et explorent le thème «Aux origines de la vie et de l’Univers :

quelles évolutions, quelles révolutions ?»

Pour en savoir plus le programme des médiathèques :

www.mediatheques.agglo-sqy.fr

Pour en savoir plus sur la Fête de la science :

www.maisondelenvironnement.agglo-sqy.fr.

Renseignements 01 30 07 34 34

Renseignements :

01 30 96 96 20 / 21 / 26Retrouvez l’actualité des médiathèques sur le site :

www.mediatheques.agglo-sqy.fr

La médiathèque Jacques Brel déménage

Le 5 novembre 2009, la médiathèque Jacques Brel fermera

temporairement ses portes au public. Elle doit quitter les

locaux du groupe scolaire Claude Debussy pour s’installer

25, rue Joseph Le Marchand, derrière le bâtiment de Cap Ado,

structure municipale d’accueil des jeunes magnycois.

Dès le 2 décembre, la médiathèque vous accueillera dans

des locaux provisoires jusqu’à la construction du futur

équipement. Afin de limiter le désagrément causé par cette

fermeture temporaire, une ouverture exceptionnelle jusqu’à

20 h le mercredi 4 novembre vous est proposée.

L’ensemble des médiathèques du réseau ainsi que

le bibliobus sont à votre disposition pendant cette période

pour vos emprunts.

En novembre 2009

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culture

S amedi 17 octobre. Le froid pointe le bout de son nez. Heureusement, un accueil chaleureux attend les

lecteurs qui flânent dans les rayons des médiathèques. Seize auteurs et illustra-teurs de l’École des loisirs – maison d’édi-tion jeunesse – ont été invités à brosser le portrait de ces habitués des lieux. « RaConte-moi ce que tu lis, je te conte-rai qui tu es ! » s’inscrit dans le cadre de la préparation de la 10e Fête du conte qui se tiendra du 2 au 16 avril 2010 (lire l’encadré). « Le conte est une tradition dans les média-thèques. Il s’agit de transmettre des pratiques de langues, des valeurs culturelles et des mythes. Il est important pour nous de valoriser ces pratiques », explique Patrick Houdin, chargé de développement culturel. Depuis 2008, les médiathèques ont choisi de mettre à l’honneur des maisons d’édition qui travaillent avec des conteurs.

Croque à la sauvetteCette année, c’est l’École des Loisirs qui a été choisie. « Leur catalogue est exception-nel, souligne Patrick Houdin. Cet éditeur défend une politique d’auteurs ce qui, à notre sens, est un gage de qualité. » Les artistes ont tous eu carte blanche. À la média-thèque du Canal, Pascale Petit et Pascale Bougeault croquent, l’une avec ses mots, l’autre avec ses traits, les curieux venus les trouver. Un travail délicat mais enthousiasmant, comme l’indique Pascale Petit : « Cette ren-contre entre les auteurs et le public est une pro-position originale. C’est aussi un défi : trouver des idées différentes pour chaque portrait. » Une stratégie ? « Je suis venue avec deux textes, l’un de Georges Perec, l’autre d’Alberto Manguel, que je soumets au public. Je rebon-dis ensuite selon les réactions de chacun. » Pascale Bougeault, illustratrice, a, de son côté, deux manières de procéder : « Soit je croque “à la sauvette” pour gagner en spon-tanéité, soit je demande aux gens de poser. »

L’objectif reste de privilégier l’émotion. Les lecteurs ne boudent pas leur plaisir d’être ainsi portraiturés. « Cela permet de se rapprocher des artistes, d’appréhender leur manière de travailler. Cela peut même déclencher des vocations », indique Jérôme, représenté à la médiathèque du Canal.

Excitant et amusant« J’ai l’impression d’être acteur d’une manifestation, le personnage central de l’exposition. C’est quelque chose d’excitant et d’amusant. » Reste maintenant aux artistes à peaufiner leurs œuvres. Tous doivent rendre leurs copies au mois de décembre en vue de l’organisation de la Fête du conte. Quant aux lecteurs portrai-turés, ils devront faire preuve de patience. Rendez-vous en avril 2010. ■

Nicolas Bénard

www.mediatheques.agglo-sqy.fr

www.feteduconte.agglo-sqy.fr (édition 2009)

www.ecoledesloisirs.fr

joUrS DE ContE

Quand des auteurs et des illustrateurs rencontrent des lecteurs, cela donne « RaConte-moi ce que tu lis, je te conterai qui tu es ! ».

Dessine-moi un lecteur

Dix ans, ça conte !Les quarante-huit portraits réalisés (textes et illustrations) seront exposés au printemps 2010 à la médiathèque du Canal, dans le cadre de la 10e Fête du conte organisée par les médiathèques de Saint-Quentin-en-Yvelines. L’invité d’honneur sera la maison d’édition l’École des Loisirs dont sont issus les seize auteurs et illustrateurs. « Fête du conte, RaConte-moi une histoire » se tiendra du 2 au 16 avril. ■

Alan Mets, auteur et illustrateur, dessinant un lecteur de la médiathèque

Anatole-France, à Trappes.

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en brefculture

LE GrEniEr à SEL

Trois docus à l’écranTrois documentaires sont à l’affiche ce mois-ci au cinéma

Le Grenier à sel, à Trappes. L’écologie sera à l’honneur, du 4 au 10 novembre, avec Le Syndrome du titanic, de Nico-las Hulot et Jean-Albert Lièvre. Le 19 novembre, à 20 h 45, Wattstax, un documentaire musical de Mel Stuart sur le Woodstock noir, racontera le concert d’anthologie donné en 1972 à la mémoire des émeutes noires de 1965, à Los Angeles. Enfin, le 26 novembre, à 20 h 45, place au reggae avec Made in Jamaica, de Jérôme Laperrousaz, qui met en scène les leaders des mouvements reggae et montre comment, de l’esclavage et de la misère, naît un chant de révolte. ■

tarif plein : 6 € – 1, rue de l’Abreuvoir à trappes

tél. : 01 30 69 84 62 ou 01 30 62 84 38

www.cinemagrenierasel.com

LE PriSME

Nouveaux cabarets

A uteur, compositeur et interprète, eMa-nuel Bémer offre un répertoire à la fois

plein d’humour et décalé. De la chanson française à découvrir le 13 novembre, à 20 h, lors d’un premier Cabaret qui tue, accompa-gné de la violoncelliste Thècle. Un cabaret tout neuf pour rencontrer des chanteurs moins médiatiques. Vous pouvez boire un verre (10 €, 7 € tarif réduit) ou dîner sur place (formule cabaret + dîner, cocktail offert : 21 €, 18 € tarif réduit). Toujours en novembre, quatre ateliers slam vous sont proposés pour apprendre à jon-gler avec les mots en compagnie d’Arthur Ribo, slameur iconoclaste, poète et chanteur.

Vous partagerez ensuite la scène avec lui, lors d’un Cabaret d’envies autour du slam, le 21 novembre à 20 h. Ateliers et cabaret sont ouverts aux sla-meurs amateurs à partir de 16 ans. Entrée gratuite au Cabaret d’envies et aux ateliers, le jeudi 11 novembre (de 19 h à 22 h), le samedi 14 novembre (de 13 h à 16 h), le lundi 16 novembre (de 19 h à 22 h) et le samedi 21 novembre (de 13 h à 16 h). ■

réservation conseillée au 01 30 51 46 06

(Le Cabaret qui tue)

tél. : 01 30 51 75 35 (slam, Dominique Benaïm)

www.leprisme.agglo-sqy.fr

SCènE nAtionALE

Chœur cherche voixLe Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, scène nationale, recrute des chanteurs amateurs pour participer à la création d’une pièce de Matteo Franceschini. Vous chanterez avec l’orchestre national d’Ile-de-de France à l’occasion du festival Ile de découvertes, qui aura lieu le 8 mai 2010. D’ici là, les répétitions auront lieu au Théâtre, à raison d’un samedi par mois de 15 h à 17 h (première répétition prévue le 7 novembre), sous la direction de Valérie Josse, chef de chœur de l’Ensemble vocal de Saint-Quentin-en-Yvelines. ■

renseignements et inscriptions

auprès de Marie Levené au

01 30 96 99 14

ou [email protected]

www.theatresqy.org

fErME DU MoUSSEAU

Art et écritureEn résidence à la Commanderie des Templiers (lire Le Petit Quentin n° 244, p. 17), l’artiste Thierry Laverge expose une sélection de ses œuvres du 13 au 29 novembre à la Ferme du Mousseau, à Élancourt. Originales, ces gravures et estampes vous invitent à la découverte de l’écrit dans l’art. Un travail autour du langage qu’il a partagé avec le grand public, au cours de deux ateliers organisés en octobre. De ces derniers sont nées des réalisations collectives, visibles au cours de cette exposition intitulée « Art et écriture ». ■

Mercredi et dimanche de 14 h à 18 h

et samedi de 14 h à 20 h 30

Entrée gratuite

23, route du Mesnil à élancourt

tél. : 01 30 66 50 26

www.ville-elancourt.fr

Élisabeth Charle

eManuel Bémer et Thècle, au Cabaret qui tue le 13 novembre.

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Tél : 01 30 44 04 50 - Fax : 01 30 44 17 60 mail : [email protected] - www.univformations.fr1, place Charles de Gaulle 78180 Montigny-le-Bretonneux

Bureautique

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Sans titre-1 1 13/03/2009 11:50:13

C’est la première fois qu’un immeuble de bureaux va être démoli puis reconstruit à Saint-

Quentin-en-Yvelines. Malgré sa jeunesse, l’ex-ville nouvelle doit aujourd’hui faire face à l’obsolescence d’une partie de son parc tertiaire. Les immeubles construits dans les années 70, en particulier autour de la gare, ne répondent plus aux stan-dards actuels ni aux exigences des entre-prises. Ces dernières souhaitent disposer de grands plateaux et cherchent à mon-trer l’exemple sur le plan de la qualité environnementale. Dans certains cas, des rénovations sont possibles, à l’image de la restructuration réalisée récemment par Banque populaire Val de France. Dans d’autres, la meilleure solution est de démolir et de reconstruire.

Faire la différence« L’un des grands sujets évoqués avec les propriétaires et les promoteurs concerne le développement de nouveaux projets sur l’immobilier obsolète », souligne Thierry Cazes, directeur du développement de la communauté d’agglomération (CA). « En tant qu’aménageur, la CA peut mettre en place des dispositifs de remembrement foncier et de modification de droit des sols,

afin de permettre à des promoteurs de renta-biliser des opérations de démolition recons-truction. »Le fruit de cette politique se concrétise aujourd’hui par la démolition de l’im-meuble Newton III, dans le parc d’activi-tés du Pas-du-Lac, occupé précédemment par Sodexo. Menée par le promoteur CFC Développement, elle s’inscrit dans la démarche de développement durable de Saint-Quentin-en-Yvelines.Le Newton III, construit au milieu des années 70, sera remplacé par le Delta. Un nouvel immeuble de 6 000 m², rez-de-chaussée plus quatre étages, qui a pour ambition de faire la différence – « le delta », d’où son nom – sur le plan des performances énergétiques et de l’opti-misation de l’espace de travail.Objectif n° 1 : atteindre une consomma-tion maximale de 50 à 60 kWh/m²/an, sans apport extérieur de type cellules photovoltaïques. Quant aux plateaux de bureaux, d’une surface moyenne de 1 000 à 1 200 m², ils peuvent accueillir jusqu’à cent collaborateurs en open space. Autant d’atouts qui contribueront à ren-forcer la compétitivité de l’offre immo-bilière de l’agglomération. ■

Michel Bazan

iMMoBiLiEr D’EntrEPriSE

Newton appelle Deltac’est une première à Saint-quentin-en-Yvelines. La démolition de l’immeuble newton iii, dans le quartier du pas-du-Lac, a été lancée le 21 octobre dernier. ce bâtiment obsolète sera remplacé par un immeuble de nouvelle génération baptisé delta.

ChAntiEr

Un bâtiment basse consommation

La première pierre du futur siège social d’ETDE, filiale électricité et maintenance de Bouygues, a été posée le 22 octobre dernier. Situé avenue du Centre, à Montigny, ce nouveau bâti-ment, développé par Sodéarif, la filiale immobi-

lière du groupe, et conçu par l’architecte Hubert Godet, multiplie les innovations pour garantir une performance énergé-tique exceptionnelle. Isolation, doubles vitrages, protection solaire, ampoules basse consommation réglables en fonc-tion de l’occupation et de la luminosité, panneaux solaires photovoltaïques, pro-duction de chaleur l’hiver et de froid l’été par des moyens originaux, gestion auto-matisée du bâtiment… Rien n’a été laissé au hasard. Résultat : cet immeuble de 11 000 m2 sur huit niveaux ne consommera que 35 kWh/m2/an, contre 180 kWh/m2/an pour un bâtiment conforme à la réglemen-tation thermique actuelle et 70 kWh/m2/an pour un bâtiment basse consommation. Livré fin 2010, il accueillera plus de six cents personnes. Une réalisation exem-plaire qui permet à Bouygues de renforcer sa position sur le marché de la construction durable, et à Saint-Quentin d’apparaître à la pointe dans ce domaine. ■

AGEnDA

Rencontres économiquesLa Maison de l’entreprise organise le 12 novembre, de 8 h 30 à 10 h 30 à l’hôtel d’agglomération, une rencontre économique sur la gestion des déchets. ■

Maison de l’entreprise

tél. : 01 39 30 51 30

hôtel d’agglomération : 2, av. des iV-Pavés-

du-roy à Montigny

en bref

La démolition du Newton, lancée le 21 octobre dernier, préfigure la construction de l’immeuble Delta et renforce la compétitivité de l’offre immobilière de Saint-Quentin-en-Yvelines.

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économie

Pour Sineo, le développement dura-ble n’est pas un vain mot. Il est mis en application dans ses trois

dimensions : économique, sociale et environnementale. Le respect de l’environnement, d’abord, est au cœur de l’activité de cette jeune entreprise, créée à Trappes en juillet 2008. Le nettoyage de véhicules se fait à la main, sans eau et avec des produits 100 % biodégradables, à base d’huiles essentielles et d’agrumes (nettoyants aux huiles de pin et de camomille, d’eucalyp-tus et de verveine exotique, de thym et de citronnelle, etc.), conçus avec de grands laboratoires de chimie végétale.

Une entreprise d’insertionRésultat : zéro déchet. Son procédé de lavage à sec permet également d’éco-nomiser de grandes quantités d’eau, sachant qu’un nettoyage classique (aux rouleaux ou à haute-pression) nécessite près de 150 litres par véhicule.Ce concept écologique novateur s’ac-compagne d’une philosophie sociale affirmée. Sineo 78 est une entreprise d’insertion agréée par l’État, qui tra-vaille avec le Plan local pour l’insertion et l’emploi (Plie). Son objectif : réinsérer des personnes en difficulté – jeunes sans qualification, chômeurs de longue durée, RMIstes, personnes handicapées, etc. – en leur proposant, sous forme de CDD (jusqu’à deux ans), un métier tremplin vers le monde du travail.

Des objectifs de développement« Nous employons quinze personnes, toutes en contrat d’insertion », précise François-Xavier Signerin, directeur général de Sineo 78. « Nous les accompagnons vers un emploi durable, en les aidant à bâtir leur projet professionnel, à rédiger leur CV ou même à trouver un logement. Avec l’ouver-

ture en juin dernier d’un site de production dans la zone d’activités de Trappes-Élan-court, nous avons créé cinq postes. Nous cherchons à recruter cinq personnes sup-plémentaires. »Enfin, le pan économique de l’entreprise n’est, bien évidemment, pas délaissé. Les objectifs de développement sont ambi-tieux et la recherche de l’innovation technologique continue. Grâce à une clientèle de professionnels de l’auto-mobile et de flottes d’entreprise, Sineo 78 espère réaliser un chiffre d’affaires de 500 000 € en 2010. ■

Michel Bazan

www.sineo.fr

Sineo Yvelines

52, av. des frères-Lumière,

Promopole trappes-thorez, à trappes

tél. : 01 34 82 02 49

www.promopole.fr

jEUnE EntrEPriSE

Lauréat du Concours de la création et des jeunes entreprises en 2009, Sineo 78 nettoie les véhicules sans eau et avec des produits biodégradables. Basée à Promopole Trappes-Thorez depuis un an, la société emploie quinze personnes en insertion.

Sineo lave durable

Sur les chapeaux de roueCréé en 2004 par Olivier Desurmont dans le nord de la France, Sineo a connu un développement fulgurant depuis l’ouverture de sa première franchise, en mai 2006 à Strasbourg. Le groupe compte 29 sites en France – 22 franchises et 7 succursales (dont celle de Saint-Quentin) – et un en Belgique. L’entreprise vise 40 implantations en France et mise sur l’Europe et le Japon. Depuis sa création en 2008, Sineo 78 est installé dans la pépinière d’entreprises Promopole Trappes-Thorez. « Les services et l’équipe sont vraiment au top », souligne François-Xavier Signerin, directeur général de Sineo 78. « et cela permet de nouer des contacts avec d’autres entrepreneurs. » ■

François-Xavier Signerin (à droite) a créé cinq emplois avec Sineo 78.

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économie

hAnDiCAP

Forum de l’emploiLe jeudi 19 novembre à Guyancourt, le bâtiment Vauban de l’université de Ver-sailles – Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) accueillera la 3e édition du Forum emploi handicap, organisé par la communauté d’agglomération en partenariat avec l’UVSQ, Sodexo, l’académie de Versailles, Pôle emploi et la Maison départementale pour les personnes handicapées. L’occasion pour les personnes handicapées de trouver de nombreuses offres d’emploi et de stage, dans tous les secteurs d’activité et pour tous les niveaux de qualification.Trente-trois entreprises seront présentes (contre vingt-huit en 2008) : Sodexo, Banque populaire, Areva, Decathlon, Cap Gemini, Thales… Un espace services permettra aux candidats – plus de 400 l’an passé – de récolter des informations utiles : conseils pour rédiger un CV, présentation de sites internet spécialisés, etc. ■

jeudi 19 novembre, 47, bd Vauban

à Guyancourt, de 10 h à 17 h

DéVELoPPEMEnt DUrABLE

Propreté et gestion des déchets

Une journée Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) est programmée à la Maison de l’environnement, des sciences et du développement durable le 24 novembre, de 8 h 30 à 18 h. Thème retenu : santé environnementale, propreté et gestion des déchets. ■

www.maisondelenvironnement.agglo-sqy.fr

Lire aussi le dossier p. 31-32

Michel Bazan

Une nouvelle pépinière d’entreprises ouvrira ses portes en janvier pro-

chain, au cœur de la zone franche urbaine (ZFU) de Trappes, dans le quartier des Merisiers, en pleine rénovation. Dans ce nouveau bâtiment de 2 800 m2, associant bureaux et ateliers aux superficies modu-lables, Promopole Merisiers accueillera des créateurs d’entreprise et des jeunes sociétés de moins de quatre ans.Salles de réunion, télécopie, photoco-pieur, standard, wi-fi, espace détente, par-king privé, vidéosurveillance… Toute une gamme de services sera à la disposition des nouveaux arrivants. Labellisé Afnor et sans doute bientôt Centre européen d’entreprise et d’innovation, Promopole assure également un suivi personnalisé

trimestriel et organise des rencontres thé-matiques. Les résidents bénéficieront éga-lement des avantages fiscaux et sociaux d’une implantation en ZFU.« Environ la moitié des entreprises actuelle-ment installées dans la pépinière Promopole Thorez va emménager sur le nouveau site. Mais il reste encore des places disponibles », précise Anne Laurence, directrice de la nouvelle pépinière. « Promopole Thorez deviendra quant à lui un hôtel d’entreprises pour les sociétés en développement. » ■

Contact : Anne Laurence,

directrice de Promopole Merisiers

tél. : 01 30 13 14 00

Courriel : [email protected]

www.promopole.fr

Myriam Di Maggio imagine et fabrique ses bijoux depuis plusieurs années, pour elle

et pour ses amies. Par le bouche-à-oreille, elle a commencé à présenter ses créations à un cercle plus large… Aujourd’hui, elle saute le pas et fait de sa passion une activité professionnelle. Sur les conseils de la Maison de l’entreprise, elle a adopté le statut d’auto-entrepreneur depuis le 5 octobre dernier. Une entreprise baptisée Sublimes créations qu’elle cumule avec son emploi d’assistante de direction et l’éducation de ses deux petites filles.Ses bijoux et accessoires – des créations origi-nales en modèles uniques – sont vendus entre

1 et 60 €. Expositions à domicile, dans les entreprises (le 1er décembre chez Thales Optro-nique, du 14 au 16 décembre au Technocentre Renault), sur les marchés (du 4 au 6 décembre sur le marché de Noël de Montigny)… Myriam Di Maggio va à la rencontre de ses futures clientes. « Ma plus belle récompense, c’est de voir des femmes porter mes bijoux, se réjouit-elle. J’ai des idées plein la tête pour concevoir de nou-veaux objets et développer mon activité. » ■

Sublimes créations – tél. : 06 13 50 05 53

Courriel : [email protected]

http://sublimescreations.over-blog.com

jEUnES EntrEPriSES

Nouvelle pépinière aux Merisiers

AUto-EntrEPrEnEUr

Des bijoux plein la têteLa Maison de l’environnement.

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en breféconomie

Renseignements 01 30 13 14 00

OUVERTURE D’UNE PÉPINIÈRED’ENTREPRISES À TRAPPES-EN-YVELINESEN ZONE FRANCHE URBAINE (ZFU)

Promopole vous accueille, vous conseille,et vous accompagne dans la réussite devotre entreprise

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Le mérantais, visite guidéeReportage au Mérantais, qui accueille des personnes en situation de handicap ou atteintes de la maladie d’Alzheimer.

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des jeunes à protégerSexualité, troubles psychologiques, addictions, Internet… La jeunesse a besoin de prévention et d’accompagnement. De nombreuses structures existent pour son bien-être.

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en plein dans l’actualitéInauguration du CHRS L’Équinoxe, journée santé environnementale, colloque sur les troubles du sommeil et de la vigilance en entreprise… À Saint-Quentin-en-Yvelines, actualité rime avec santé.

La santé, Saint-Quentin en prend soin

installation de Gérondicap au

Mérantais en novembre, inauguration du centre

d’hébergement et de réinsertion sociale L’Équinoxe en octobre, colloque

sur les troubles du sommeil en décembre… Plutôt dense, l’actualité sociétale de cette

fin d’année ! La communauté d’agglomération initie et accompagne des projets essentiels à la santé

des habitants, parce que le bien-être des personnes n’est pas qu’une variable d’ajustement dans la réussite de Saint-

Quentin-en-Yvelines. c’est aussi cela, le développement durable.

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retrouvez ce dossier du Petit Quentin sur tVFil 78 du 13 novembre au 10 décembre

- Les samedis, lundis, mercredis et vendredis à 18 h- Les dimanches, mardis et jeudis à 22 h

Du 11 décembre au 7 janvier- Les samedis, lundis, mercredis et vendredis à 22 h

- Les dimanches, mardis et jeudis à 18 h

La santé, Saint-Quentin en prend soin

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Évoquer le vieillissement et le handicap est-il le meilleur moyen d’attirer l’atten-tion du public ? Pas sûr. Pourtant, nous

avons eu, avons ou aurons tous un jour à faire face à nos responsabilités en accompagnant un proche confronté à une perte d’autonomie bru-tale ou progressive. Que cette dernière soit due à une situation de handicap accidentelle ou de naissance, à la maladie d’Alzheimer ou à l’âge, elle touche de plein fouet un être humain qui a des droits, y compris celui de choisir de rester à son domicile le plus longtemps possible. « C’est un défi que nous avons relevé dès 2001 en créant Gérondicap – de gérontologie et handicap –, dispositif qui place le citoyen au cœur des politiques

territoriales », explique Robert Cadalbert, prési-dent de la communauté d’agglomération (CA). Fruit d’un partenariat exemplaire entre secteur public et secteur privé, permettant de rassembler toutes les forces, il s’agissait aussi de décloisonner vieillissement et handicap pour répondre effi-cacement et avec dignité à des réalités souvent convergentes.

La concrétisation d’un projetLa démarche, innovante, a consisté à mutuali-ser les moyens pour offrir aux personnes dépen-dantes une prise en charge adaptée à leurs besoins et aux attentes de leurs proches (les aidants naturels). Pour cela, de nombreux partenaires – entreprises, collectivités, associations – se sont mobilisés : Pfizer, le conseil général des Yvelines, l’hôpital de Plaisir, l’association Insertion, édu-cation, soins (IES), France Alzheimer Yvelines, les coordinations handicap et gérontologique locales gérées par l’association La Rencontre, et aussi la direction départementale du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle, la Ddass, la région Ile-de-France…« Le Mérantais est l’aboutissement d’une belle aven-ture, la concrétisation physique d’un projet élaboré il y a près de cinq ans, porté avec force par des acteurs économiques et institutionnels venus d’horizons très

Le Mérantais, visite guidéeLe domaine du Mérantais, qui accueille des personnes en situation de handicap ou atteintes de la maladie d’Alzheimer, ouvre ses portes. Reportage.

Repères• 1997 Une étude réalisée par la communauté d’agglomération (CA) de Saint-Quentin-en-Yvelines prévoit une augmentation de 300 % des Saint-Quentinois de plus de 60 ans d’ici à 2017.

• 2000 La CA rachète le domaine du Mérantais à la congrégation des Petites Sœurs de l’Assomption, en s’engageant à réserver le bâtiment à un usage social.

• 2001 La volonté de relever le défi du vieillissement dans une ville jeune donne naissance au dispositif Gérondicap, porté par l’Institut de promotion de la santé (IPS), qui ouvre ses portes la même année (créé, piloté et géré par la CA).

• 2004 Gérondicap bénéficie d’un apport de fonds privés, versé par l’entreprise Pfizer dans le cadre d’un plan de revitalisation.

• 2006 Saint-Quentin-en-Yvelines entre dans le réseau des Villes-santé de l’OMS, devenant ainsi la première communauté d’agglomération à obtenir ce label.

• 2006 Création de l’association Amadom, plate-forme de modernisation et de professionnalisation du secteur des services à la personne et de l’aide à domicile (sud Yvelines) et fer de lance de Gérondicap.

• Fin 2009 Création du groupement de coopération sociale et médico-sociale (GCSMS), qui assure la coordination entre les partenaires et la gestion du bâtiment. Ouverture du domaine du Mérantais, berceau de Gérondicap.

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différents. C’est avant tout une histoire de rencontres, de rapprochement des uns et des autres dans l’intérêt géné-ral », note Véronique France-Tarif, responsable des relations institu-tionnelles régionales du groupe Pfizer France.

Lumière et couleurs Pour vous permettre de saisir l’en-vergure du projet, Le Petit Quentin vous invite à découvrir les lieux en avant-première. Attention, pein-ture fraîche ! Tout d’abord, le site, magnifique, situé sur le domaine dit du Mérantais, à Magny-les-Hameaux : sept hectares en pleine nature. Dessus, deux anciens bâti-ments remarquables refaits à l’iden-tique, élégants et sobres. Devant et derrière, des places réservées, pour rappeler que ce lieu est consacré aux personnes âgées ou handicapées. Une seule entrée pour tous qui ouvre sur un hall mariant auda-cieusement les couleurs : plafonds framboise, borne d’accueil rouge, quelques touches de noir.

Une réussite. Sur la gauche, une café-téria, plus loin, les locaux de l’IES (Insertion, éducation, soins), qui s’occupe de l’accueil de jour des per-sonnes handicapées vieillissantes. Tout a été soigneusement conçu : une salle de psychomotricité, une salle informatique avec huit postes et une cuisine pédagogique où des personnes handicapées vieillis-santes – une quinzaine, au-delà de 40 ans – retrouveront huit profes-

sionnels chargés de maintenir et de renforcer leur autonomie, tout en offrant du répit à leur famille. Psychologue, psychomotricien, ergothérapeute, éducateur …

Régis Francheteau, directeur de l’Ésat.

Trois questions à Danièle VialaLa communauté d’agglomération est à l’initiative de gérondicap et a créé une délégation à la santé en 2008, dont danièle viala est l’élue.

La santé publique ne fait pas partie des compé-tences obligatoires de la communauté d’agglomé-ration. Pourquoi une telle mobilisation ? Il s’agit de répondre à une problématique que nous avons identifiée il y a long-temps, et qui est liée à la spécificité de Saint-Quen-tin-en-Yvelines. L’absence d’hôpital public alors que nous rassemblons 150 000 habitants, et le fait que la population, jeune à la création de la ville nouvelle il y a quarante ans, vieillisse, nous ont conduits à prendre nos responsabilités dans le domaine de la santé ; nous anticipons, nous agissons.

Comment, concrètement ? Actuellement, nous travaillons, avec l’Institut de promotion de la santé (IPS) et sa veille de santé publique, à l’élaboration de tableaux de bord, dans le cadre d’une convention avec la Caisse primaire d’assurance maladie. Nous organisons et favorisons un grand nombre d’actions de prévention, réalisons des études prospectives sur la démographie médicale [cf. Le Petit Quentin de juillet dernier, p. 44, ndlr]. Au-delà, il s’agit de prendre en compte la santé dans tous les secteurs de l’activité humaine : les trans-ports, le logement, l’emploi, l’urbanisme…

Depuis octobre dernier, c’est un groupement de coopération sociale et médico-sociale qui pilote Gérondicap. Pourquoi ? C’est le meilleur statut possible pour assurer la ges-tion fonctionnelle du bâtiment et surtout la coor-dination entre toutes les structures installées au Mérantais – IES, HGMS, Amadom, La Rencontre, etc. Elles en sont membres, avec la communauté d’agglo-mération. Parallèlement, nous créons une association qui accompagnera ce groupement pour développer de nouveaux projets, et pourra accueillir experts et partenaires privés ou publics. Il s’agit, encore une fois, d’innover pour développer ce lieu unique, qui répond au désir légitime d’autonomie des personnes et apporte un soulagement aux familles.

Propos recueillis par Isabelle Suffit

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… spécialisé, aide médico-psycholo-gique, moniteur… « C’est le premier service d’accueil de jour de ce type dans les Yvelines. Ces ateliers vont donner du sens, une dimen-sion citoyenne à la vie des participants. Par-tager des activités par petit groupe de deux ou trois, confectionner des plats familiaux ou s’exercer à l’informatique va tisser du lien, créer une vie sociale essentielle pour ceux qui ne travaillent plus et qui pourront ainsi trouver une occupation en dehors de chez eux, comme pour ceux qui exercent une activité à temps partiel en Ésat(1) », explique Régis Francheteau, directeur du centre d’accueil de jour.

Épanouissement et socialisationToujours au rez-de-chaussée, au bout du couloir, l’espace destiné aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, géré par l’hôpital gérontologique et médico-social (HGMS) de Plaisir. Un lieu baigné de lumière où soixante patients seront accueillis une à deux journées par semaine en fonction de leur pathologie,

de modérée à majeure. « L’accueil de jour Alzheimer du Mérantais recevra quotidien-nement une dizaine de patients encadrés par une maîtresse de maison [personne res-source polyvalente travaillant en lien avec l’équipe éducative, NDLR], un aide médico-psychologique, une aide-soignante, un agent hôtelier et un rééducateur. Situé au calme et dans la nature, ce nouveau lieu favorisera les promenades à l’ex-térieur », explique Jean-Marie Bou-gouin, directeur des soins de l’HGMS de Plaisir.Salles favorisant la déambulation (avec digicode préventif à la porte), ateliers, salle à manger, salle de soins, salle de repos… tout a été pensé pour l’épanouissement, la socialisation et le maintien des mécanismes de connais-sance. « Le Mérantais permet de faire le lien entre le domicile et l’hôpital jusqu’à l’entrée en institution médicalisée, tout en amélio-rant le parcours de la personne vulnérable en termes d’autonomie et la qualité de vie des familles, qui peuvent ainsi souffler, prendre un peu de recul », précise Jean-Marie Bou-gouin.Petit détour par l’ancienne chapelle ensuite, devenue salle de restauration où tout le monde se retrouvera pour déjeu-

ner, à l’exception des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer qui prendront leur repas dans leur propre salle. Capacité de trente à cinquante couverts, avec accès direct à la terrasse, équipée d’une rampe pour les fauteuils roulants. Au premier étage, le centre de forma-

tion des aides à domicile, piloté par l’HGMS : quatre salles de classe, deux plateaux techniques et un appartement pédagogique de deux pièces, cuisine, salle de bains, qui per-mettra une mise en situation idéale des futurs professionnels

de l’aide à domicile. Le centre accueillera des auxiliaires de vie sociale, diplômées ou pas. « Nous souhaitons, à terme, deve-nir un centre régional de référence dans le domaine de l’aide à domicile auprès des personnes âgées ou atteintes de la maladie d’Alzheimer », précise le directeur des soins de l’hôpital de Plaisir.

Brassage de compétences Pour cela, le centre fera appel à des péda-gogues, mais aussi à des professionnels de terrain, infirmiers, cadres de santé et autres intervenants spécialisés dans les pathologies et la psychologie en géria-trie, issus de structures locales de pre-

Jean-Marie Bougouin, directeur des soins de l’HGMS de Plaisir.

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mier plan comme Carmad(2) ou Le Pallium(3). Un brassage de compé-tences qui favorisera le transfert des connaissances et stimulera la dyna-mique globale. Toujours au premier étage, les bureaux de l’Amadom (Association pour la modernisation de l’aide à domicile du Mérantais), cheville ouvrière de Gérondicap, portée par l’Institut de promotion de la santé (IPS).

Un ensemble cohérent Un formidable outil, pour la moder-nisation et la professionnalisation du secteur des services à la personne et de l’aide à domicile du sud Yvelines.

« Le Mérantais va améliorer l’aide, l’accompagnement et la prise en charge des personnes en perte d’autonomie,

pour favoriser leur maintien à domicile quels que soient leur âge ou leur han-dicap », précise Jean-Michel Seck, directeur de l’Amadom.« Cette approche innovante dessine les contours d’un territoire solidaire qui lutte contre les inégalités sociales, prend en compte les disparités des populations et regarde l’avenir en face en développant dès aujourd’hui des stratégies adaptées aux besoins de demain », souligne Robert Cadal-bert, président de la CA. « Sans oublier les emplois induits par les for-mations mises en place en partenariat avec la Maison de l’emploi, l’ensemble, parfaitement cohérent, s’inscrivant dans une démarche de développement durable et de mieux-être de tous », conclut Jean-Michel Seck.

Favoriser le maintien à domicileAu second étage, trois grands bureaux occupés par la coordina-tion gérontologique locale gérée par l’association La Rencontre. « Le concept de Gérondicap de considérer le parcours global, non plus pour les seules personnes âgées ou pour …

Principaux financementsCommunauté d’agglomération : 1 829 000 € achat du bâtiment,

2 800 000 € pour les travaux (soit 40 % sur les 7 millions d’euros au total,

30 % État, 30 % région Ile-de-France).

Conseil général : financements des deux accueils de jour

et d’une partie de l’Amadom.

Pfizer : un million d’euros dans le cadre d’une convention de revitalisation.

Trois questions à Catherine BuissonLe conseil général des Yvelines finance certains dispositifs, mais il est surtout un acteur essentiel de la santé publique. entretien avec catherine buisson, responsable du service vie sociale à domicile des personnes âgées et handicapées.

Quelles sont les missions du conseil général dans le champ du handicap et de la gérontologie ? Le département a la charge des prestations d’aide sociale (APA, Pres-tation de compensa-tion du handicap…), il coordonne la poli-tique de maintien à domicile et gère les services et établisse-ments sous sa compétence. Par exemple, il subven-tionne à 100 % les centres d’accueil pour personnes handicapées adultes, soit près de trois millions d’eu-ros par an sur les Yvelines, et partiellement ceux pour personnes âgées.

Qu’est-ce qui a motivé l’intérêt du conseil général pour Gérondicap ? Gérondicap était dès le départ un concept novateur, car il apportait une convergence des réponses sur des problématiques qui, auparavant, étaient traitées séparément : la gérontologie et le handicap. Nous avons, avec le Mérantais, la chance exceptionnelle d’avoir un site qui a été réaménagé et conçu pour regrouper accueils de jour, coordination gérontolo-gique locale et centre de formation, et être ainsi au plus près des besoins des personnes.

Quels axes le département souhaite-t-il développer ?Nous souhaitons aller plus loin encore sur la pro-fessionnalisation des services d’aide à domicile, la lutte contre l’isolement des personnes vulnérables, le développement d’accueil des modes alternatifs… Nous y travaillons, en multipliant les rencontres, les échanges, les projets communs, avec l’Amadom, La Rencontre, l’IPS et bien d’autres. Et l’ouverture du Mérantais prouve à quel point cette démarche est performante.

Jean-Michel Seck, directeur de l’Amadom.

L’ancienne chapelle a été aménagée en salle de restauration.

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Propos recueillis par Isabelle Suffit

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… les personnes handicapées, mais pour tout individu en perte d’autonomie, pour soutenir son maintien à domicile, corres-pond à la philosophie de notre association, jusqu’alors axée sur le handicap mental », indique Georges Aitken, son président.

Sept professionnels de la coordination gérontologique s’installeront au Méran-tais à compter du 1er janvier 2010 pour évaluer les situations de manque d’au-tonomie au domicile et établir les plans d’aide. « Parmi les trois cent cinquante personnes handicapées que nous accompa-gnons, via les coordinations de Versailles et de Montigny, trente-six ont plus de cin-quante ans », poursuit Georges Aitken.À leur côté, la future installation d’un

centre d’information et de conseil en aides techniques (Cicat) permettra aux visiteurs à mobilité réduite, âgés ou handicapés d’obtenir des conseils sur les aménagements possibles du domi-cile, à l’aide de démonstrations de maté-riels (lits médicalisés, fauteuils roulants, déambulateurs, aménagements spéci-fiques de cuisine et de salle de bains…). Ils n’auront plus ainsi à se rendre au Cicat de Paris pour choisir un équipement adapté à leur situation.

Relever le défi de l’autonomieFin de la visite, sachant que les acteurs de ce dispositif pour le moins novateur sont en train de s’installer. « En rassemblant dans un même élan des partenaires des sec-teurs public et privé et du milieu associatif, la CA a impulsé une dynamique qui invite au décloisonnement des politiques de santé qu’il convient de reconsidérer pour être en mesure de relever le défi de l’autonomie à domicile des personnes vieillissantes, handi-capées ou pas », souligne Noëlle Mollière, qui a piloté depuis le départ Gérondicap à l’Institut de promotion de la santé. Le pôle Gérondicap du Mérantais n’est pas l’unique solution pour la prise en charge des personnes en perte d’auto-

nomie, mais c’est un immense pas en avant vers les patients et leur famille, une main tendue à l’ensemble des per-sonnes qui s’occupent au quotidien de vieillissement, de handicap et de perte d’autonomie. Il reste tout à inventer, mais les fondations sont solides et résolument tournées vers l’avenir. ■

Dominique Ciarlo

(1) Établissement et service d’aide par le travail.

(2) association pour l’aide au retour et au maintien à domicile de la personne âgée – www.carmad.fr

(3) association qui se réfère aux principes et à l’éthique de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs – www.lepallium.fr

Georges Aitken, président de l’association La Rencontre.

Un aménagement remarquableRéaménager deux des bâtiments d’un ancien couvent, dont le plus ancien datait du XVIIIe siècle et le plus récent du XXe siècle, pour les adapter et les mettre aux normes n’a pas été une mince affaire. D’autant que des extensions devaient agrandir l’espace vital tout en respectant le site et en valorisant le patrimoine. « Tout au long du chantier, les services de la communauté d’agglomération ont travaillé avec les architectes des bâtiments de France qui ont entre autres défini, lors de visites régulières, les traitements des extensions et les teintes des façades », indique Frank Titon, technicien de la CA qui a suivi le dossier du Mérantais de A à Z.La CA s’est inscrite dans une démarche de protection de l’environnement et d’économies d’énergie, avec une chaudière à bois fonctionnant avec des plaquettes, couplée avec une pompe à chaleur servant de complément de chauffage l’hiver et générant du froid l’été. « Dans la même optique, l’isolation a été faite par l’extérieur chaque fois que cela a été autorisé par les architectes des bâtiments de France,

les éclairages de l’ensemble des parties communes sont pilotés par des détecteurs de présence, et la plupart des toitures en terrasses ont été végétalisées. »

Le 16 octobre dernier, les Petites Sœurs de l’Assomption ont découvert les aménagements du Mérantais.

Les bâtisses des XVIIIe et XXe siècles ont été aménagées avec les architectes des bâtiments de France.

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O n ne comprend guère le mot jeu-nesse avant trente ans », écrivait l’académicien Jean Dutour…

Une formule à méditer, surtout une fois que l’on a franchi le seuil fatidique ! À Saint-Quentin, les jeunes sont au cœur de la politique de santé. Son centre ? L’Insti-tut de promotion de la santé (IPS), un ser-vice de la communauté d’agglomération qui a obtenu, en 2006, la labellisation « Atelier santé ville » et l’a développée autour de l’axe santé jeune.« Nous travaillons en faisant participer les jeunes », explique Catherine Chevallier, chargée de mission à l’IPS. Comporte-ments à risques, alcool, drogue, premiers rapports sexuels… Toutes les conduites des ados et des plus jeunes sont passées au crible et les messages de santé sont diffusés par des ateliers, des événements ou par les professionnels comme les infir-mières scolaires, les animateurs, etc.

Sexe et sentimentsL’un des temps forts de cette fin d’an-née sera la soirée organisée par l’IPS sur la sexualité des jeunes, le 7 décembre, à l’intention des parents. « Aujourd’hui, on médiatise beaucoup la sexualité : la pornographie est facilement accessible et les jeunes dissocient le sexe et les sentiments, tout le côté psychologique », explique Catherine Chevallier. Et un acte sexuel non responsable peut entraîner une grossesse non désirée ou des infec-tions sexuellement transmissibles.Informer les parents, c’est important, mais la sensibilisation des ados reste essentielle. À cet effet, une campagne d’affiches sur le thème de la vie sexuelle et de la vie affective – réalisée par des jeunes des maisons de quartier de Guyancourt, sous la direction d’un professionnel de santé et d’une agence de communica-tion – sera dévoilée dès le 23 novembre sur les Abribus. Depuis 2005, l’IPS mène des

campagnes en associant les jeunes. Cette année encore, un DVD et des poèmes sur la prévention des addictions ont été élabo-rés par des collégiens de 4e et de 3e.

Internet et ses dangersAutre question au cœur de la vie des jeunes : Internet. Des sites pornogra-phiques à la protection des données

personnelles, les enfants sont exposés à de nombreux dangers. Le Bureau d’in-formation jeunesse d’Élancourt (Bije) a ainsi mis en place une conférence-débat sur les dangers d’Internet à l’intention des parents, le 1er décembre. « C’est une situation que les parents n’ont pas connue et devant laquelle beaucoup se sentent démunis. L’objectif de cet …

Des jeunes à protéger Sexualité, troubles psychologiques, addictions, Internet… Prévention et accompagnement des jeunes, de nombreuses structures sont en place pour leur bien-être.

«

Élaboration d’une campagne d’affiches sur la vie sexuelle et la vie affective avec des jeunes, le 30 septembre dernier.

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… événement est de sensibiliser les adultes à leur rôle de cyber-parents », explique Lau-rence Porcher, du Bije. Trois intervenants seront présents : M. Delorme, de l’asso-ciation e-enfance pour décrypter les comportements des enfants sur le Web, Candice Herlot, du Lieu écoute jeunes (LEJ), et M. Detko, officier de prévention du commissariat d’Élancourt pour l’as-pect juridique. Au-delà de l’événement, le Bije accueille toute l’année enfants et parents en quête d’oreilles expertes et attentives, le LEJ est ouvert chaque mercredi de 17 h à 19 h 30 (sur rendez-vous), une base de données sur tous les aspects de la santé est dispo-nible dans les locaux et un groupe paren-talité s’y réunit régulièrement.

Pourquoi l’amour n’éduque pasÀ Guyancourt, qui, comme Élancourt, bénéficie du label de l’Unicef « Ville amie des enfants », le conseil municipal des enfants prend les devants en matière de santé. Épaulés par les membres du conseil municipal adulte, les 35 élèves élus ont participé à l’organisation des vingt ans de la Journée des droits de l’enfant autour du thème « Égalité fille-garçon » et la vision jeune citoyen à travers les jeux sur Inter-net. Cette manifestation, qui a lieu tous les ans à Guyancourt, prend une tour-nure particulière pour cet anniversaire. Rendez-vous le 20 novembre, principa-lement dans les écoles, et le 21 novembre dans différents lieux de Guyancourt. Au programme : un débat à l’École des parents sur le thème « Pourquoi l’amour n’éduque pas » (vendredi soir), une expo-sition du dessinateur Titeuf « Liberté, égalité, handicapés » en partenariat avec

Handicap International, des chorales, un concours de poésie, l’inauguration d’un graff sur les vingt ans des droits de l’enfant… « Par les enfants, on fait changer le monde des adultes », confie Marie-Chris-tine Le Tarnec, ajointe au maire chargée de l’enfance. Une force vive à choyer et protéger ! ■

Marion Gorisse

1er décembre – Conférence-débat sur

les dangers liés à internet

Dans la salle du conseil municipal d’élancourt

à 20 h – rens. : 01 30 66 45 16

7 décembre – Conférence-débat organisée

par l’iPS « Entre intrusion, complicité,

respect de la vie amoureuse de nos ados,

quelle posture, quelle cohérence avoir ? »

à 20 h – salle Léo-ferré (médiathèque du Canal,

Montigny-le-Bretonneux)

rens. : 01 30 16 17 80

Bureau information jeunesse (Bije)

tél. : 01 30 66 45 10 – www.yij78.org

Lieu écoute jeunes (LEj)

tél. : 01 30 50 14 49 (sur rendez-vous)

www.e-enfance.org

www.handicap-international.fr

Parent, ça s’apprend ?« Les parents ont des compétences. ils n’ont pas besoin d’être formés, mais accompagnés », ex-plique Béatrice Even du service accueil jeunes de la mairie de Voisins-le-Bretonneux, respon-sable du Café des parents. Sous cette appella-tion conviviale, une rencontre-débat avec des parents et un membre de l’association Accore (conseil conjugal et familial) est organisée chaque trimestre. Parce qu’être parent n’est pas facile tous les jours, une structure existe dans chaque commune pour répondre aux questions que les adultes se posent. L’École des parents

à Montigny et Magny-les Hameaux, la Maison des parents à Trappes, le Groupe parentalité à Guyancourt, la Maison de l’enfance et de la parentalité à La Verrière… autant d’appellations pour soutenir les parents dans leur rôle et les aider à mieux accompagner leurs enfants.

élancourt, Groupe parentalité – Tél. : 01 30 13 10 15 Guyancourt, La Maison des parents – 2 bis, rue du Moulin – Tél. : 01 30 48 33 90 La Verrière, Maison de l’enfance et de la parentalité – avenue du Général-Leclerc Tél. : 01 34 61 06 40 Magny-les-hameaux, école des parents – 1, place Pierre-Bérégovoy – Tél. : 01 39 44 71 71 Montigny, Maison de la famille – place André-Malraux – Tél. : 01 30 57 22 69 trappes, Maison des parents – 11, rue Maurice-Thorez – Tél. : 01 30 16 27 61 (62)Voisins-le-Bretonneux, Café des parents – Béatrice Even – Tél. : 01 30 48 58 81

Conseil municipal des enfants à Guyancourt, en juin 2009.

La Maison des parents, à Trappes.

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En plein dans l’actualitéInauguration du CHRS L’Équinoxe à Montigny, journée santé environnementale, colloque sur  les  troubles  du  sommeil  et  de  la  vigilance  en  entreprise… À Saint-Quentin-en-Yvelines, actualité rime avec santé.

Accueil, hébergement, orientation, soutien, accompagnement social et aide à l’insertion sociale et pro-

fessionnelle. Autant de missions confiées au nouveau centre d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) L’Équinoxe, installé avenue Nicolas-About à Monti-gny-le-Bretonneux.Ce nouvel établissement, placé sous l’égide de la communauté d’agglomé-ration (CA) et financé par l’État via la direction départementale des affaires sanitaires et sociales (Ddass), est le seul CHRS public du département et le plus important en terme de capacité d’accueil. « Il s’inscrit dans le dispositif départemen-tal de lutte contre l’exclusion, en apportant une aide aux populations en difficulté, en les accompagnant dans leurs projets d’in-sertion », a expliqué Hélène Colombié, la directrice, à l’occasion de l’inaugura-tion le 9 octobre. L’ensemble des élus et des personnes impliquées dans le projet étaient réunis autour du président de la CA, Robert Cadalbert.

Aide à l’insertion Le CHRS L’Équinoxe dispose de 90 places : 15 places en hébergement d’urgence réser-vées aux femmes seules (orientées par le 115) et 75 places en hébergement d’inser-tion – dont 30 réparties dans 14 studios sur le site et 45 dans 16 appartements à Montigny, Trappes, Élancourt, Guyan-court, Maurepas et Coignières, ouverts aux hommes ou femmes isolés, couples, familles (avec ou sans enfant) et jeunes adultes. En permettant de faire face immédia-

tement à des situations individuelles douloureuses, le CHRS L’Équinoxe ancre l’action de la CA dans le présent. Mais l’agglomération entend également pré-parer l’avenir, notamment par une poli-tique de santé publique.

Vers un plan d’action communCette préoccupation se traduit depuis

quelques mois par la mise en place à la CA d’une démarche de Res-ponsabilité socié-tale des entreprises (RSE, lire le dossier du Petit Quentin n° 246, p. 28-29), qui rassemble les entreprises saint-

quentinoises volontaires autour de dis-cussions et de mesures visant à préserver leurs ressources naturelles et humaines.Dans le cadre de cette démarche, une journée de sensibilisation se tiendra le 24 novembre à la Maison de l’envi-ronnement, à Magny-les-Hameaux, sur « La santé environnementale ». Elle se déclinera sous deux thèmes : la propreté des locaux et la gestion des déchets des entreprises. « En échangeant des idées et en responsabilisant les acteurs, nous initierons une réflexion vers la mise en œuvre d’un plan d’action commun », annonce Philippe Blot, directeur des services généraux de la CA et organisateur de la journée. Se succéderont interventions de spécia-listes et de juristes, démonstrations de professionnels et témoignages d’entre-prises (Laboratoire national d’essais, …

Inauguration du centre d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) L’Équinoxe à Montigny, le 9 octobre.

La CA organise, le 24 novembre, une journée sur la santé environnementale.

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dossier

… Veolia, Legendre…), qui permettront notamment de découvrir des produits d’entretien écorespectueux, des modes d’organisation innovants, le bénéfice de la mutualisation des déchets industriels ou encore l’apport du digesteur, un compos-teur – déjà utilisé chez Sodexo – qui réduit les volumes de déchets alimentaires de 70 à 80 % ! « Au travers de ces exemples, nous espérons donner envie aux entre-prises de valoriser leurs déchets. »

Le sommeil en questionPlus que les ressources naturelles, ce seront les ressources humaines et le bien-être au tra-vail qui seront au cœur des débats, le 8 décembre à l’université. Pour la pre-mière fois, la communauté d’aggloméra-tion organise un colloque sur les troubles du sommeil et de la vigilance en entre-prise. Rythmé par les interventions de spécia-listes internationaux, des témoignages et des présentations d’expériences, cet événement – monté en partenariat avec

la société de création d’espaces forme Wellness training – s’adresse aux entre-prises (dirigeants, DRH, médecins du travail…) de Saint-Quentin-en-Yvelines

et des environs. Le Petit Quentin reviendra plus longuement sur ce sujet le mois prochain. ■

Arnaud Thomelin

Centre d’hébergement et de

réinsertion sociale (ChrS)

L’équinoxe

1, avenue nicolas-About

à Montigny-le-Bretonneux

tél. : 01 30 48 40 00

www.chrs-equinoxe.fr

Le 24 novembre,

journée rSE Santé

environnementale propreté

et déchets

De 8 h 30 à 18 h, à la Maison

de l’environnement

6, rue haroun-tazieff

à Magny-les-hameaux

réservé aux entreprises volontaires

tél. : 01 30 07 34 34

www.maisondelenvironnement.agglo-sqy.fr

Le 8 décembre, conférence sur les troubles du

sommeil et de la vigilance en entreprise

De 8 h 30 à 13 h – UVSQ, bâtiment d’Alembert

9, bd d’Alembert à Guyancourt

tél. : 01 49 96 98 98 (Wellness training)

L’accessibilité, partout, pour tousForum emploi handicap le 19 novembre

(lire p. 20), Journées du patrimoine

sur le thème de l’accessibilité en

septembre, réunion de la commission

accessibilité le 6 octobre dernier…

Comme l’actualité l’illustre, la prise

en compte du handicap et le souci de

l’accessibilité – aux transports, aux

loisirs, à la culture, à l’information,

à l’emploi, etc. – ont toujours été

fondamentaux dans la politique

communautaire. La communauté

d’agglomération (CA) applique les lois

et les directives liées au handicap :

normes d’accessibilité dans les

cahiers des charges de la construction

publique et de l’habitat, nouveau

site internet intégrant des fonctions

d’accessibilité, stationnements

spécifiques, feux sonores… Pour les

transports, l’ensemble des bus sont

progressivement équipés de plates-

formes et de systèmes d’information

visuelle et sonore, les points d’arrêt

ont été mis aux normes et, depuis

juillet 2009, quatre lignes ont été

déclarées accessibles. Dans de

nombreux domaines, la CA va au-delà

des obligations légales, voire

se montre exemplaire. Saint-Quentin

sert de territoire test pour l’opération

« Mobi + » initiée par le Syndicat des

transports d’Ile-de-France : il s’agit

d’informer les usagers handicapés

directement sur leur téléphone

portable (temps d’attente…) et

d’avertir les conducteurs de la montée

prochaine d’une personne handicapée.

Si vous souhaitez vous porter

volontaire pour l’expérimentation,

contactez [email protected]

Autres exemples d’innovations :

une aire de jeux accessible à la

Clef-de-Saint-Pierre, balades

accessibles à l’Office de tourisme…

Le digesteur, un composteur qui réduit les volumes de déchets alimentaires de 70 à 80 % !

Les troubles du sommeil et de la vigilance sont responsables de nombreux accidents en entreprise.

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D is papa, pourquoi y a-t-il des sai-sons sur Terre ? Maman, d’où viennent les dinosaures ? Pourquoi

ont-ils disparu ? » Autant de questions auxquelles la Maison de l’environne-ment et les médiathèques saint-quen-tinoises se proposent de répondre, du 16 au 22 novembre, lors de la Fête de la science sur le thème « les origines de la vie et de l’Univers ».

Manipulations impossiblesAteliers, conférences, expositions, lectu-res contées, spectacles et manipulations – tous gratuits – rythmeront la semaine, qui fera la part belle aux plus jeunes et aux familles. Le 16 novembre, la soirée débutera à 18 h 30 avec un atelier de « manipulations impossibles » (faire flotter des solides, faire léviter des balles de ping-pong, etc.), animé par la compagnie Les Atomes crochus. À 20 h, une conférence débat

invitera à échanger autour d’un scéna-rio catastrophe : la Terre n’en a plus pour longtemps ; et si le seul espoir de survie était la colonisation d’une autre planète ? Au cours de la semaine, des spectacles raconteront les histoires du grillon Basile (le 17 novembre à 20 h 30, compagnie Les souris ont des ailes) et des mystères de la vie (La Belle histoire le 20 novembre à 19 h 30, en partenariat avec la Maison de la poésie).

Ève contre LucyDans les médiathèques, au menu notam-ment : des lectures déambulatoires sur les étoiles (le 18 novembre à 14 h, aux 7-Mares à Élancourt), des Interludes scien-tifiques (lire p. 34) ou le conte en musique La Petite Bleue (le 21 novembre à 10 h 30 et 11 h 15, à Jean-Rousselot à Guyancourt). Chaque jour, une sélection d’ouvrages sur le monde des sciences, effectuée par les médiathécaires, sera à consulter sur

place, en ligne ou à écouter sur les ondes de Marmite FM (88.4). Inédit, un bar théâtral, avec la compagnie des Mers du Nord, mettra aux prises créationnisme et darwinisme dans un match verbal entre Ève et Lucy, le 19 novembre à 19 h à la Maison de l’environnement (réservé aux plus de 12 ans).Enfin, les adultes trouveront leur bon-heur scientifique lors de bars des sciences ou de visites au Commissariat à l’éner-gie atomique (CEA) de Saclay, à l’institut d’astrophysique spatiale de la faculté des sciences d’Orsay. ■

Élisabeth Charle

Maison de l’environnement, des sciences

et du développement durable

6, rue haroun-tazieff à Magny-les-hameaux

tél. : 01 30 07 34 34 – gratuit et sur réservation

Programme complet sur

www.maisondelenvironnement.agglo-sqy.fr

Programme national sur www.fetedelascience.fr

fêtE DE LA SCiEnCE

Du 16 au 22 novembre, la science s’apprendra en s’amusant. Pour la 5e année, Saint-Quentin-en-Yvelines organise la Fête de la science, la 18e édition en France.

Manipuler, expérimenter, toucher…

Speed meeting au villageLe samedi 21 novembre, de 14 h à 18 h, un village des sciences s’installera à la Maison de l’environnement. Un rendez-vous particulièrement apprécié, avec ses ateliers et ses animations pour les enfants. Ces derniers pourront notamment observer les phasmes, vers à soie et autres petites bêtes que l’Office pour les insectes et leur environnement (Opie) exposera ce jour-là. Enfin, un speed meeting scientifique constituera, de 14 h à 17 h, la grande nouveauté de 2009 : des rencontres rapides seront organisées entre lycéens (ou étudiants) et scientifiques. ■

inscription et réservation obligatoires

loisirs

Le village des sciences à la Maison de l’environnement, un rendez-vous qui fait la part belle aux familles.

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agendaloisirs

Contacts

UBase de loisirset réserve naturelleRD 912, rond-point Éric-Tabarly à TrappesTél. : 01 30 16 44 40www.basedeloisirs78.frwww.reserves-naturelles.org

UL’Estaminetesplanade Gérard-Philipe, quartier du Buisson à Magny-les-Hameaux Tél. : 01 30 23 44 28 www.magny-les-hameaux.fr

UMaison du Parc (Parc naturel régional de la Haute-Vallée de Chevreuse)Château de la Madeleine, chemin Jean-Racine à Chevreuse Tél. : 01 30 52 09 09 www.parc-naturel-chevreuse.fr

UMaison de l’environnement, des sciences et du développement durable6, rue Haroun-Tazieff à Magny Tél. : 01 30 07 34 34 www.maisondelenvironnement.agglo-sqy.frOuverte du mardi au samedi de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h

UMusée de la villeQuai François-Truffaut, quartier Saint-Quentin à MontignyTél. : 01 34 52 28 80www.museedelaville.agglo-sqy.frOuvert de 14 h à 18 h du mercredi au samedi et le 1er dimanche de chaque mois

Toutes les dates surwww.saint-quentin-en-yvelines.fr/agenda

7 noVEMBrEMAiSon DE L’EnVironnEMEnt

goûter scientifique

Plongez dans la saga de l’humanité, des origines de la vie à nos jours, à travers la projection d’un film d’animation. Avec les goûters, on apprend tout en s’amusant. Réservez vos places, car la formule a du succès auprès des enfants. Retrouvez tout le programme de la Maison de l’environnement (expositions, ateliers, visites guidées) sur www.maisondelenvironnement.agglo-sqy.fr

15 h – à partir de 7 ans – gratuit – sur réservation

14 Et 18 noVEMBrE

Mia et le MigouÀ l’occasion du 20e anniversaire de la Déclaration des droits de l’enfant, L’Estaminet diffusera Mia et le Migou, film d’animation écologique de Jacques-Rémy Girerd, réalisateur de La Prophétie des gre-nouilles. Les plus de 5 ans se délecteront de l’histoire de Mia, une fillette de 10 ans, partie à la recherche de son père dans une forêt tropicale. Une séance matinale à tout petit prix, suivie d’un goûter.

lire aussi p. 11

Samedi 14 novembre à L’Estaminet et mercredi 18 novembre au pôle musical Blaise-Pascal2 € la séance – 10 h 30 – durée 1 h 15www.miaetlemigou.fr

14, 15, 21 Et 22 noVEMBrE

ateliers d’artistesIls sont sculpteurs, peintres, photographes, céra-mistes, plasticiens, designers, graveurs ou illustra-teurs. Ils ont choisi la Vallée de Chevreuse pour ins-taller leur atelier. Pendant deux week-ends, ils vous accueillent dans leur antre. Des portes ouvertes initiées par l’association d’artistes Hélium, qui vous permettront de rencontrer une soixantaine de créateurs dans leur lieu d’inspiration et d’admirer leurs travaux. Possibilité de visites en semaine sur rendez-vous.

Les samedis de 14 h à 19 h et les dimanches de 11 h à 19 h – gratuitrenseignements : 06 84 10 77 54

www.helium-artistes.com

DU 16 AU 22 noVEMBrE

Fête de la scienceN’oubliez pas de consulter le programme que vous ont concocté la Maison de l’environnement et les médiathèques à l’occasion de la Fête de la science. À vos agendas !

Lire p. 33

18 Et 25 noVEMBrEMéDiAthèQUES

contes étoilésLes enfants adorent et les parents se surprennent à rêver : avec les contes, offrez-vous une pause poétique et gratuite, en famille. Ce mois-ci, étoiles filantes, astres et planètes peupleront les histoires racontées par des conteurs professionnels et ama-teurs. Des rendez-vous lumineux !

Mots d’étoiles, présentés par les Poètes d’Ici, : 18 novembre, à la médiathèque des 7-Mares à Élan-court, et 25 novembre à la médiathèque Jean-Rous-selot à Guyancourt, à 14 h.interludes scientifiques, dans le cadre de la Fête de la science par le Théâtre du Sable : 18 novembre à la médiathèque Anatole-France à 14 h et à la média-thèque du Canal à Montigny, à 16 h 30.Des contes dans les étoiles, par les Conteurs de Trappes : 25 novembre à la médiathèque Anatole-France à Trappes, à 15 h.

Programme complet sur

www.mediatheques.agglo-sqy.fr

24 noVEMBrE

observer la voûte célesteTrois heures la tête dans les étoiles, c’est ce que vous proposent les passionnés de Magnitude 78, un club d’astronomes amateurs. Trouver la Grande Ourse, c’est facile. Mais saurez-vous reconnaître la nébuleuse d’Orion ? Avec eux, vous apprendrez à regarder le ciel, avec ou sans ins-trument. Ils mettront à votre disposition lunettes astronomiques et télescopes pour regarder la voûte

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loisirs

céleste autrement. À faire en famille. Tenue chaude conseillée.

rendez-vous à 21 h, à la Maison de l’environnement

Gratuit – sur réservation

www.astrosurf.com/magnitude78

27 noVEMBrE

voyage dans le tempsLe Parc naturel de la Haute-Vallée de Chevreuse initie, jusqu’en janvier, des animations historiques. Ce mois-ci, apprenez l’histoire du chemin de fer en Vallée de Chevreuse, dont l’arrivée bouleversa le paysage et les modes de vie, attirant notamment de nombreux artistes. Un voyage dans le temps animé par Aurélie Erlich, qui se déroulera à l’intérieur du château de la Madeleine à Chevreuse.

21 h – durée : 1 h 30 – gratuit

4, 5 Et 6 DéCEMBrE

Marché de Noël à Montigny

Vin chaud, produits du terroir, bijoux et compositions florales vous attendent pendant trois jours à la Ferme du Manet, à Montigny. Au total, 140 exposants, artisans et artistes, vous donneront des idées de cadeaux et des suggestions pour vos menus de fête. Le Petit Quentin reviendra sur l’ensemble des marchés de Noël dans le numéro de décembre.

Deux nocturnes, vendredi 4 et samedi 5 : de 10 h à 21 h

Dimanche 6 : de 10 h à 19 h

toUS LES MErCrEDiS

Familles d’artistesPassé l’âge des squares et des aires de jeux, rares sont les occasions pour une mère et sa fille de pratiquer une activité en commun. Les associations organisent leurs activités par classe d’âge et les créneaux « adultes » sont réservés aux plus de 16 ans. Alors, parce que des mamans lui en ont fait la demande, Camille Toutée Bon-homme – plasticienne et fondatrice du Patata (Petit atelier d’art et de techniques artistiques) à Voisins-le-Bretonneux – a ouvert un cours pour les familles.

Depuis septembre, son atelier accueille une mère et sa fille de 12 ans qui « avaient envie de pratiquer la même activité, pour le plaisir de passer du temps ensemble ». Une formule originale qui n’exclut ni les papas, ni les grands-parents qui souhaiteraient peindre, modeler, sculpter ou dessiner avec un membre de leur famille. L’occasion de partager un moment créatif. Nul besoin d’ailleurs d’avoir une parenté. Pour Camille Toutée Bonhomme, l’intérêt de la formule réside dans « le partage générationnel qui permet d’aborder une démarche artistique diversifiée ». Si la formule vous séduit, rendez-vous les mercredis de 15 h à 17 h.

tél. : 01 30 64 54 21 ou 06 79 96 86 13 (Camille toutée Bonhomme)

1, place jules-Carpentier à Voisins-le-Bretonneux

tarif : 360 € l’année par personne

www.atelierpatata.fr

6 DéCEMBrEMUSéE DE LA ViLLE

Les sapins revisitésVous en avez assez des traditionnelles guirlandes à frange et des boules rouges et vertes pour décorer votre sapin de Noël ? Alors, venez admirer les sapins que des artistes ont conçus avec leurs propres matériaux, respectueux du développement durable. De quoi vous donner l’envie et des idées, pour décorer le vôtre autrement.

retrouvez le programme du Musée de la ville (expositions, ateliers,

visites guidées) sur www.museedelaville.agglo-sqy.fr

De 14 h à 18 h – gratuit

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sport

Que peuvent avoir en commun un responsable d’une plate-forme électronique de véhi-

cules âgé de 49 ans et un ingénieur en calcul mécanique de quinze ans son cadet ? La montagne, la randonnée, l’es-calade, l’alpinisme, une licence au sein de l’Entente athlétique de Saint-Quen-tin-en-Yvelines (Easqy)... et le goût de l’aventure. C’est ainsi que Jean-Luc Millereau et Bertrand Chouet ont décidé, au début de l’année 2008, de traverser les Alpes. Toutes les Alpes. Plus précisément l’arc alpin, un vaste territoire montagneux couvrant huit pays européens : l’Italie, la Slovénie, l’Autriche, l’Allemagne, le Liechtenstein, la Suisse, la France et Monaco.

Cinq paires chacun !« C’était un vieux rêve », raconte Bertrand, qui cite Patrick Berhault, alpiniste fran-çais décédé en 2004. « J’avais assisté à une de ses conférences. Il prônait un respect

de la montagne et la nécessité de s’adapter aux conditions climatiques. » C’est pour conserver cette approche que, malgré une solide expérience commune (traver-sée des Alpes françaises en 2005, ascen-sion du mont Blanc en 2006, Tour de l’Oisans en 2007, etc.), les deux compères de l’Easqy ont minutieusement préparé leur périple. « Nous avons commencé à discuter avec nos hiérarchies respectives un an et demi avant le départ », explique Jean-Luc. Les deux hommes obtiennent trois mois de congés. Reste à trouver les financements néces-saires. « Nous avions prévu un budget de 8 000 € par personne, qui s’est avéré largement suffisant, précise Bertrand. La communauté d’agglomération nous a offert un soutien logistique, en nous achetant du matériel spécialisé. Nos amis, quant à eux, ont fait fabriquer des porte-clefs à notre effigie pour les vendre autour d’eux. » Une fois équipés – vêtements, cordes, mousquetons, balise GPS et cinq paires de running chacun ! –, direction Trieste, en Italie, sur la côte adriatique, pour le grand départ.

Une aventure sans accrocLe 14 juin dernier, munis d’un sac à dos léger, Jean-Luc et Bertrand s’engagent sur la Via Alpina, un réseau de sentiers de près de 5 000 km. Pendant dix semaines,

Bios express jean-Luc Millereau• 49 ans• Responsable de plates-formes d’essais

au Technocentre Renault à Guyancourt• Expérience individuelle en montagne :

chasseur alpin en 1980, douze ans d’escalade, ski de fond (Transjurassienne, Vasaloppet…), ski-alpinisme

• Course à pied : 2 h 48’ au marathon, 34’23’’ au 10 km, entraîneur courses hors stade à l’Easqy, participation à de nombreux trails

Bertrand Chouet• 34 ans• Ingénieur en calcul mécanique• Expérience individuelle en montagne :

service national dans les troupes alpines, alpinisme, ski-alpinisme (participation au championnat de France), VTT, ultra-fond

• Course à pied : 2 h 38’’ au marathon, 33’07’’ au 10 km, participation à de nombreux trails ■

Bertrand Chouet (à gauche) et Jean-Luc Millereau.

ExtrêME

Duo aux sommetsCet  été,  les  Saint-Quentinois  Jean-Luc  Millereau  et  Bertrand  Chouet  ont  parcouru toutes les Alpes, de Trieste (Italie) à Monaco. Dix semaines de marche, de course à pied et d’alpinisme. Et, surtout, une expérience humaine au contact de la nature. 

« Notre fibre écologique s’est affirmée. » Bertrand Chouet.

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les deux Saint-Quentinois côtoient les hauts sommets, du Triglav slovène au Dom suisse, à 4 545 m. Ils découvrent des paysages splendides, savourent le calme et la solitude des alpages. Et ce malgré des conditions climatiques délicates : « En plus du froid, nous avons dû faire face à une pluie continue, se souvient Bertrand. Mais comme nous étions bien équipés, cela n’a pas posé de réel problème. » L’aventure se déroule donc sans accroc, ni physique ni humain. Les nuits pas-sées dans les refuges sont l’occasion de rencontres et d’échanges avec d’autres randonneurs. Et leur famille, ainsi que des camarades de cordée, les rejoignent lors de certaines étapes. Finalement, le 29 août, les Alpes laissent place à la mer Méditerranée, terminus du voyage.

La fibre écologique« On ne sort pas indemne d’une telle expé-rience, analyse Bertrand. Elle nous a chan-gés. Notre fibre écologique s’est notamment affirmée, surtout devant la découverte de tant de zones sacrifiées au tourisme. » Pour Jean-Luc, qui appréhende de reprendre le

travail, il s’agit maintenant de se réadap-ter à la vie de citadin. « Nous étions coupés du monde. Notre perception des choses, comme nos besoins, étaient différents. Néanmoins, tout là-haut, nous aurions bien mangé un peu plus de chocolat ! » En se plongeant dans les milliers de photos qu’ils ont rapportées, les deux

complices savourent encore ces moments passés sur les cimes. Tout en évoquant les nouveaux projets qui sont déjà en train de germer dans leur esprit. ■

Nicolas Bénard

http://toutes-les-alpes-en-courant.fr

http://www.alpconv.org/home/index_fr.htm

Jean-Luc Millereau sur la Via Alpina.

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agendasport

8 Et 22 noVEMBrErUGBY

montigny-le-bx (1re série) / montreuilmontigny-le-bx / reimsDébut octobre, les deux premières journées de Mon-tigny dans ce championnat de 1re série 2009-2010 se sont soldées par deux défaites. Les rugbymen saint-quentinois devront se rattraper à domicile face à Montreuil et Reims, afin de s’éviter les frayeurs de la lutte pour le maintien.

Stade roger-Couderc à Montigny

15 h – entrée gratuite

8 Et 29 noVEMBrE footBALL féMinin

montigny-le-bx (d1) / montpellier montigny-le-bx / pSgUne lourde défaite contre Lyon (6-0), une belle vic-toire devant Hénin-Beaumont (3-0) et deux revers face à Yzeure (1-0) et La Roche-sur-Yon (2-0). Après quatre journées, le bilan est mitigé, mais plutôt encourageant pour les joueuses de Catherine Jar-riault. L’état d’esprit qu’elles affichent pourrait bien leur permettre d’atteindre ce qu’elles visent cette saison : le maintien en division 1, l’élite du football français féminin. Toutefois, les réceptions de Montpellier et du PSG s’annoncent très délicates pour les Saint-Quentinoises.

Stade de la Couldre à Montigny

15 h – entrée gratuite

14 noVEMBrEhAnDBALL féMinin

montigny-le-bx (n3) / Lisieux

Contacts

UASMB footballTél. : 01 30 64 45 15 www.asmbfootball.com

UASMB handballTél. : 06 08 47 37 26 (Yann Brillouet)http://handball.montigny78.free.fr

UASMB rugbyTél. : 06 12 95 13 64 (Serge Palacin, président) http://pagesperso-orange.fr/asmb.rugbyXV

UBushido club de TrappesTél. : 06 19 70 81 29 (Marie Hamel) www.bctrappes.com

UCTT Élancourt (tennis de table)Tél. : 06 11 37 05 73(Franck Saulnier) www.club-tennis-table-elancourt.com

UESC Trappes- Saint-Quentin (Basket)Tél. : 06 13 03 34 78 (Anne-Marie Broustal)www.esctsqy.fr

UGuyancourt Orientation78Tél. : 01 30 43 88 19 http://ocastor.go78.org www.go78.org

USqy RugbyTél. : 06 83 58 41 03(Christian Payen)www.sqyrugby.fr

Toutes les dates surwww.saint-quentin-en-yvelines.fr/agenda

Quel début de saison de l’ASMB en nationale 3 ! Qui pouvait se douter qu’avec un effectif remanié et un repêchage surprise au niveau national, les Igny-montaines pointeraient, au bout de cinq journées, à la 3e place de la poule, avec quatre victoires et une défaite ? Reste à confirmer cette première impres-sion, notamment lors de la venue à Saint-Quentin des joueuses de Lisieux (3 victoires, 2 défaites).

Gymnase Pierre-de-Coubertin à Montigny

20 h 45 – entrée gratuite

14, 28 noVEMBrE Et 5 DéCEMBrEBASkEt-BALL

eSc trappes – Saint-quentin (n2)/ charenton-Saint-maurice eSct / poligny jura basket eSct / orchies

Troisième après six journées de championnat de nationale 2, l’ESC Trappes – Saint-Quentin-en-Yve-lines réalise son meilleur début de saison depuis bien longtemps. Solidaires et volontaires, les joueurs de Jean-Paul Rebatet affichent une mentalité qui leur permet de s’imposer, même lors des rencontres les plus serrées (86-83 à Kaysersberg le 10 octobre).Ce mois-ci, trois rencontres à domicile devraient leur permettre de rester dans le peloton de tête. Si Charenton et Poligny sont des adversaires largement à la portée des Saint-Quentinois, Orchies, sérieux candidat à la montée, constituera un sérieux test, le 5 décembre.

Gymnase Paul-Mahier à trappes

20 h – 5 € (3 €)

15 noVEMBrErUGBY

SqY rugby (ph) / garchesPour son premier match en promotion d’honneur (PH) cette saison, SQY Rugby est revenu de Limay avec une lourde défaite (26-13). Mais, le bilan s'est équilibré lors de la deuxième journée, avec une belle victoire sur Gargenville (39-7).

Stade du Bout-des-Clos à Maurepas

15 h – entrée gratuite

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sport

21 Et 22 noVEMBrEjUDo

Tournoi international de TrappesPlus de mille judokas, de Saint-Quentin-en-Yvelines, de France et de l’Europe entière, seront réunis pour le traditionnel tournoi international du Bushido club de Trappes. L’année dernière, huit délégations étrangères avaient répondu présent. Autant sont attendues en 2009, dont certaines ont déjà donné leur accord : Russie, Pays-Bas, Allemagne, Belgique.

Le samedi, se tiendront les tournois individuels cadets et seniors (labellisés pour le passage de grade), suivis du tournoi par équipe benjamins. Le lendemain, ce sera au tour des petits, de poussins à minimes, d’en découdre individuellement.

Gymnase Paul-Mahier à trappes

à partir de 9 h 30 le samedi et le dimanche

Entrée : 1 €

22 noVEMBrECoUrSE D’oriEntAtion

8e O’Castor

En quelques années, cette rand’orientation est devenue un ren-dez-vous incontournable du calendrier sportif saint-quentinois. Organisée par Guyancourt orientation 78, en partenariat avec SQY sport-nature, cette manifestation rassemble près d’un millier de participants, qui aiment ou souhaitent découvrir la course d’orientation. Pour cette 8e édition, sept parcours, de 5 à 22 km, permettront aux orienteurs de tous niveaux de découvrir les sentiers cachés de la Haute-Vallée de la Bièvre. Quatre parcours chronométrés feront le bonheur des plus sportifs, alors que trois autres s’adresseront aux pratiquants loisirs, entre amis ou en famille.Ces derniers pourront bénéficier d’initiations – inscription obliga-toire à [email protected] – le 22 novembre au matin (de 8 h 30 à 9 h 30, explication des cartes de course d’orientation, maniement de la boussole, construction d’un itinéraire) ou le 21 novembre à 14 h (réalisation d’un parcours sur une carte).

Départ dans le parc des Sources-de-la-Bièvre à Guyancourt

rendez-vous et départ massif à 10 h

du gymnase des Droits-de-l’homme

10 €, 6 € - de 18 ans, 21 € famille

inscriptions jusqu’au 10 novembre (bulletin à télécharger sur

http://ocastor.go78.org et à renvoyer par courrier

à Sandrine taisson, 5, allée de la réunion, 78450 Villepreux)

28 noVEMBrEtEnniS DE tABLE

élancourt-marly (n1 masculine) / bruilleUn nul, deux défaites. C’est, pour l’heure, le maigre bilan des garçons de l’entente Élancourt-Marly en nationale 1. Mais c’est également celui de leur visiteur du jour, Bruille (59). Cette confrontation directe pourrait bien s’avérer décisive pour le maintien.

Palais des sports à élancourt (petite salle)

17 h – entrée gratuite

Arnaud Thomelin

15 Et 29 noVEMBrEfootBALL

montigny (ph) / épinay montigny / entente Sannois-Saint-gratienEn promotion d’honneur, la saison est longue et, une fois de plus, les débats apparaissent déjà très serrés au bout de quelques journées.Montigny pourrait bien tirer son épingle du jeu, mais pour cela, il ne faudra pas se rater à domicile contre Épinay et l’Entente Sannois-Saint-Gratien, des équipes actuellement moins bien classées que Montigny.

Stade de la Couldre à Montigny

15 h – entrée gratuite

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en brefSECoUrS PoPULAirE

L’enfance au cœur de la solidaritéLa Fédération des Yvelines du Secours popu-laire a organisé son congrès départemental le 17 octobre à l’hôtel d’agglomération sur le thème des droits de l’enfant. Belle idée alors que la Convention internationale des droits de l’enfant fêtera ses 20 ans le 20 novembre. Le Secours populaire fait beaucoup – dans les Yvelines et ailleurs – en direction de l’enfance socialement désavan-tagée (antennes locales à Élancourt, Guyan-court, Magny, Trappes et La Verrière). ■

Secours populaire français

Siège départemental

tél. : 01 30 50 46 26 – www.spf78.org

Lire aussi p. 11 et p. 34

DiSCriMinAtionS

Continuons le combat

Pour le lancement de son 3e plan de lutte contre les discriminations, la commu-nauté d’agglomération (CA) invitera ses partenaires (conseil régional, Direction départementale du travail et de l’emploi et de la formation professionnelle, club Face, Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances, Pôle emploi, mission locale, CCIV, entreprises…) à une journée d’unité et de réflexion le 2 décembre. Sur le thème « Diversité, lutte contre les discrimi-nations, éloge de la différence », cette ren-contre permettra de bâtir le nouveau plan de lutte (orientations, moyens matériels et humains). Au programme : échanges avec Albert Jacquard (scientifique et essayiste), Julien Viteau (philosophe) et Christophe Robert (sociologue), des ateliers et la remise des prix du concours photo « Éloge de la différence » organisé par la CA. La fin de journée verra la signature d’une charte de la diversité. « Si je diffère de toi, loin de te léser, je t’augmente », disait Saint-Exupéry. À méditer. ■

Dominique Ciarlo

troUBLES PSYChiQUES

L’Unafam perce la bulleL’Union nationale des amis et familles de malades psychiques des Yvelines mène une campagne de sensibilisation originale.

société

L’Union nationale des amis et familles de malades psychiques (Unafam) est

un réseau de solidarité destiné à accompa-gner les familles, soutenues et guidées par des bénévoles au sein de 97 délégations départementales, dont celle des Yvelines. Cette délégation va conduire, à titre expé-rimental, la campagne de sensibilisation « Familles, percez la bulle ». « L’objectif est de faire connaître l’Unafam pour briser l’isole-ment affectif et social des malades et de leurs proches. Des troubles psychiques comme les névroses, psychoses, phobies et dépressions sont encore considérés de nos jours comme un tabou, alors qu’ils relèvent du handicap mental », déplore Françoise Prevost, pré-sidente de l’Unafam-Yvelines.

Coup de poucePour marquer les esprits, l’association a imaginé un dispositif constitué d’une personne enfermée dans une bulle transparente de deux mètres de dia-mètre qui se déplacera dans les galeries marchandes d’un centre commercial (photo). Autour, des bénévoles propo-seront des documents aux passants les invitant au dialogue. Un excellent moyen de faire connaître les actions de l’Unafam-Yvelines, qui vient de fêter ses vingt-cinq ans : conférences, réunions d’information, petits déjeu-

ners, soirées-débat, groupes de parole… « Il y a dans les Yvelines environ 15 000 foyers touchés, dont nous connaissons moins de 10 %, la moitié à peine ayant recours à notre association, qui compte actuellement 650 adhérents. Avec 9 antennes de proxi-mité, dont 4 à Saint-Quentin, 17 lieux d’ac-cueil et 36 permanences mensuelles dans le département, nous sommes en capacité d’aider les malades et les familles à faire face à cette situation douloureuse », indique la présidente, qui tient à saluer le coup de pouce donné par les magasins Auchan. « Cette enseigne nous a spontanément ouvert ses galeries, ce qui est assez rare pour être souligné. Si le public nous suit, si l’expérience s’avère concluante, nous poursuivrons l’opé-ration, qui s’étendra alors à l’ensemble du pays, avec le soutien d’autres partenaires », espère Françoise Prevost. Elle invite également les bénévoles potentiels à se manifester ainsi que les particuliers et les entreprises à faire des dons (ouvrant droit à une déduction fiscale). Pour percer la bulle, rendez-vous dans les centres commerciaux Auchan de Mau-repas les 18, 19, 20 et 21 novembre et de Plaisir les 25, 26, 27 et 28 novembre. ■

Unafam-Yvelines – tél. : 01 39 54 17 12

Accueil familles – tél. : 01 39 49 59 50

www.percezlabulle.org©

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société

Baptisée Les Bambins, la crèche ouverte depuis septembre à Trappes accueille sept enfants,

venus des quatre coins du département. Sur les murs aux couleurs joyeuses, aérés par de larges fenêtres, trônent déjà de beaux dessins naïfs. Les petits écoutent des histoires, des chansons dans les deux salles de vie, chahutent dans la patau-geoire aux jets d’eau ludiques… À y regarder de plus près, quelques amé-nagements rendent pourtant cette crèche moins ordinaire qu’il n’y paraît à pre-mière vue : des fauteuils adaptés dans le réfectoire, des boutons de chasse d’eau plus grands, etc. Et puis, on note égale-ment, dans l’équipe d’encadrement, la présence d’une psychomotricienne et de deux aides médico-psychologiques.

Premiers contactsEn combinant crèche classique et centre d’action médico-sociale précoce, la struc-ture est adaptée à l’accueil d’enfants han-dicapés. Un endroit unique en France.Des parents, originaires des Yvelines, ont eu l’idée de ce projet ambitieux, complé-mentaire ou substitutif à l’école ; avant qu’une association, La Rencontre, ne décide de le porter et de le gérer, soute-nue notamment par le conseil général, le principal financeur, et la communauté d’agglomération (à hauteur de 118 000 € et qui a mis à disposition gratuitement le terrain). « Cette crèche soulage les familles et offre à certains enfants un premier contact de socialisation », explique Floriane Chazey, la direc-trice. « Les petits sont beaucoup dans la décou-verte : ils apprennent à avoir

conscience de l’autre, à prêter les jouets et, au début, la séparation avec les parents n’a pas été toujours facile, tant pour l’enfant que pour l’adulte. Cela ressemble à ce qui se passe dans toutes les crèches ! »

Redécouvrir son enfantLes Bambins peuvent accueillir jusqu’à vingt enfants, de 18 mois à 6 ans, pré-sentant tout type de handicap, physique,

mental ou psychique. « Le groupe, très hétérogène, est source d’enrichissement pour l’enfant », souligne Amélie, éducatrice de jeunes enfants. Les parents aussi sont soutenus : des ateliers enfants-parents hebdoma-daires seront prochaine-

ment créés, autour d’une activité d’éveil (musique, peinture…). Objectif : renfor-cer le regard positif porté par les parents sur leur enfant en leur permettant de le découvrir sous un autre jour. « Sortis de l’émotion du cocon familial, les enfants se sentent souvent plus libres, ils se comportent de façon différente. Il est intéressant pour un parent de voir ces différences et même parfois, de les découvrir », précise Amélie. Avant de conclure : « Nous regardons l’enfant avec ses qualités et ses défauts d’enfant. Le handicap passe au second plan. » ■

Marion Gorisse Sur La rencontre, lire aussi le dossier p. 27

Crèche adaptée Les Bambins

Zone d’activités du Buisson-de-la-Couldre,

avenue des Bouleaux à trappes

tél. : 01 30 16 00 68

« Cette crèche soulage les familles et offre à certains enfants un premier contact de socialisation. »Floriane Chazey.

PEtitE EnfAnCE

Une nouvelle structure, unique en France, a vu  le  jour à Trappes. Elle permet à des enfants handicapés de s’éveiller à la vie sociale en dehors du cercle familial. 

Les Bambins, une crèche adaptée

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Directrice du réseau de santé Le Pallium – accompagnement des familles et des

professionnels de santé intervenant au domi-cile de patients fragiles et vulnérables –, le doc-teur Noëlle Vescovali a porté de longs mois un ouvrage collectif essentiel. Il y est question de soins palliatifs et des interrogations des patients et de leur entourage, lorsqu’ils sont confrontés à la mort. Une fin de vie abordée avec beaucoup d’humilité par le biais de ques-tions que se posent les malades et leurs proches. Exemples : J’ai peur de l’inconnu, de la mort, de ce qu’il y a « après » ? Comment puis-je en parler ? Je veux que l’on tienne compte de ma volonté pour les soins et les conditions de la fin de ma vie ? Comment faire pour que ces souhaits soient res-pectés ? Je crains l’acharnement des

médecins ? Je ne voudrais pas que les soignants lui délivrent des traitements inutiles, etc. « Nous avons réalisé ce livre pour le grand public, mais aussi pour les professionnels de santé, pour tous ceux qui souhaitent approfondir le sujet. Alors que 70 % des Français souhaitent finir leurs jours à leur domicile et que seulement 30 % y par-viennent, ce livre a pour vocation de guider, d’aider en apportant des réponses concrètes, y compris pratiques », souligne le docteur Vescovali.

Une fenêtre ouverte Dans sa préface, le docteur Régis Aubry est on ne peut plus clair : « Si la mort est inéluctable, inscrite dans la vie depuis la naissance, la fin de vie, et surtout les conditions de cette fin de vie doivent nous interroger : Comment vivre avec une maladie qui ne guérira pas ? Comment limiter les inconforts induits par les traitements ? Est-ce que la médecine doit maintenir en vie une personne atteinte d’une maladie grave, évoluée, parce qu’elle le peut ? Quelle est la place de la personne malade dans les décisions qui la concernent au premier chef puisqu’elles intéressent sa santé, sa survie, la qualité et le sens de sa vie ? » Autant de ques-tions délicates, souvent passées sous silence

qui sont ici clairement abordées. Un livre comme « une fenêtre ouverte » sur un questionnement plus large. Une invitation à une réflexion d’ordre spirituel et humaniste.■

Vous avez dit soins palliatifs ?

Une question de vie

éditions du Pallium – 120 pages – 15 €

www.lepallium.fr

tél. : 01 30 13 06 33 (ou 39)

PArEntALité

Des tout-petits aux adosguyancourt, le 10 novembre à 20 h 30. Manga, la fureur de lire. Après la projection du documentaire de Thierry Motot (26 minutes), intervention du sociologue Michel Fize, spécialiste de l’adolescence et auteur d’un savoureux Manuel à l’usage des adolescents qui ont des parents difficiles.

Maison de quartier théodore-

Monod – entrée gratuite,

inscription au 01 30 48 33 90

Le 20 novembre à 20 h 30. « Éducation : pourquoi l’amour ne suffit pas », expliquera Etty Buzyn, psychologue clinicienne, psychothérapeute et pédagogue, qui travailla avec Françoise Dolto, et auteure du livre Je t’aime, donc je ne te cède pas !

Maison de quartier théodore-

Monod – entrée gratuite,

inscription au 01 30 48 33 90

trappes, le 28 novembre de 9 h à 12 h. « La communication parent-adolescent ». Petit déjeuner débat au cours duquel un sociologue examinera la nécessaire opposition de l’adolescent, avant de donner aux parents des pistes pour accompagner, contourner et atténuer cette incontournable révolte sans rompre le dialogue. ■

Maison des parents

Entrée gratuite

tél. : 01 30 16 27 61

en brefsociété

SoinS PALLiAtifS

Une question de vie

L e 19 novembre de 14 h à 18 h, venez vous faire dépister à l’IPS grâce à la campagne organi-

sée par l’Association française des diabétiques des Yvelines (Afdy). Sachez aussi que l’Afdy organise régulièrement, à l’IPS toujours, des ateliers d’in-formation encadrés par des professionnels. Thèmes à venir et prochaines séances (gratuites, de 14 h à 16 h) : mardi 10 novembre, « Intérêt des légumes secs. Action des aliments sur la glycémie ». Mardi

17 novembre, « Autosurveillance glycémique. Pour-quoi ? Comment ? ». Mardi 1er décembre, « Je traite mon diabète aussi par l’alimentation ».■

iPS – 3, place de la Mairie, à trappes

tél. : 01 30 16 17 80

Association française des diabétiques des Yvelines

www.afd.asso.fr

inscription obligatoire au 06 28 65 88 20

DiABètE

Faites-vous dépister

Le docteur Noëlle Vescovali.

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société

Premier mouvement de l’adoption en France, Enfance & familles d’adoption (EFA) est une fédéra-

tion qui rassemble 92 associations dépar-tementales regroupant plus de 10 000 familles composées de parents adoptifs, ou postulants à l’adoption, ainsi que d’adultes adoptés. Parmi ces structures locales, EFA Yvelines, présidée par Éric Losego, bénévole, qui précise : « Notre rôle n’est pas de nous substituer aux pro-fessionnels de l’adoption, à quelque niveau que ce soit. Nous-mêmes parents adoptifs, nous intervenons pour témoigner des réa-lités ; accompagner les familles dans leurs questionnements avant, pendant et après l’adoption ; relayer leur parole et être à leur écoute. Nous ne proposons pas d’enfants à adopter. » Une mise au point essentielle dans un contexte où le moindre faux pas peut devenir blessure.Reconnue d’utilité publique, affiliée à l’Union nationale des associations familiales (Unaf) et membre du Conseil français des associations pour les droits

de l’enfant (Cofrade), EFA soutient une philosophie et une éthique de l’adoption qui font d’elle un interlocuteur privilé-gié des pouvoirs publics, des élus et des organismes agissant dans ce domaine. « L’adoption est une démarche on ne peut plus personnelle, qui doit être mûrement réfléchie, chaque postulant à cet engagement ayant le devoir de s’interroger sur ses propres limites, sur pourquoi et comment il compte accueillir cet enfant. »

Se faire aider rapidementRéservé, conscient des difficultés du parcours des enfants abandonnés avant d’être adoptés, le président mesure le poids de chacun de ses mots. « La pro-cédure d’adoption est un long et difficile cheminement, qui a pour première étape la demande d’agrément auprès d’Yvelines enfance adoption et du conseil général. Il ne faut pas hésiter à se faire aider le plus tôt pos-sible par notre association, trop de familles nous consultent suite à un constat d’échec. »Entre la demande d’agrément et son éven-

tuelle obtention, neuf mois – ponctués d’entretiens avec des travailleurs sociaux et des psychologues chargés d’évaluer les capacités des prétendants sur les plans éducatif, psychologique et familial – sont nécessaires à l’instruction du dossier.

Partager ses doutes« L’agrément n’est pas une simple démarche administrative, c’est une phase de réflexion qui invite à faire le point pour savoir jusqu’où l’on est capable d’aller dans l’adoption. Les familles se sentent alors souvent un peu per-dues, d’où l’importance de pouvoir discuter avec des bénévoles qui ont, un jour, partagé les mêmes doutes. » Un soutien qui se tra-duit par des réunions d’information, des groupes de parole, des rencontres indivi-duelles, des conférences, une permanence téléphonique et un réseau de plus de deux cents familles dans les Yvelines. ■

Dominique Ciarlo

Enfance & familles d’adoption Yvelines (EfA)

Permanence téléphonique au 01 34 62 21 22

(mardi et vendredi de 20 h 45 à 22 h 15)

www.efa78.org

ADoPtion

Un soutien actif aux famillesL’association Enfance & familles d’adoption Yvelines propose d’éclairer le parcours de ceux qui souhaitent s’engager dans cette aventure humaine qu’est l’adoption.

Conférence d’automneLe prochain rendez-vous proposé par EFA 78 est une conférence de Cécile Delannoy, auteure du livre au risque de l’adoption : une vie à construire ensemble. Elle-même mère adoptive et aujourd’hui grand-mère, Cécile Delannoy a mené un travail d’enquête auprès de plusieurs familles adoptives et abordera les thèmes du défi d’attachement et du désir d’appartenance. Le 13 novembre, à l’hôtel de ville de Versailles à 20 h 30. ■

Pique-nique annuel organisé par enfance & familles d’adoption Yvelines dans le parc de la communauté d’agglomération, le 20 septembre.

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mémoire vive

L’avant-garde artistiqueÀ la fois musiciens, sculpteurs, chercheurs, inventeurs, artisans, artistes et  même  couturiers,  les  frères  Baschet  sont  inclassables.  Structures ou  sculptures  sonores,  leurs œuvres  ont marqué  le monde musical  et artistique sans jamais entrer dans des codes établis. Depuis 1950, tra-vaillant la forme pour obtenir du son, leur nom est associé à la facture instrumentale et à l’avant-garde artistique. Une double reconnaissance qui récompense un travail de recherche à « quatre mains ». 

L’œuvre des Baschet est celle de deux frères, François et Bernard, qui, depuis  le  milieu  des  années  50,  rêvaient  d’inventer  un  nouveau  type d’instrument  de  musique.  Empirique,  leur  quête  a  débuté  par  de  lon-gues  recherches  en  acoustique. « Pendant quatre ans, j’ai épluché tous les ouvrages sur le sujet, en remontant jusqu’au XVIIIe siècle avant de faire des manipulations dans la cave de ma mère », rappelle Bernard Baschet. Reconnus d’abord pour l’aspect musical de leurs instruments – produc-tion de musique pour le cinéma et la radio dans les années 60 –, leurs sculptures sonores furent ensuite exposées dans les plus grands musées. 

À Saint-Quentin-en-Yvelines, ils ont posé leur Carillon géant sur le toit de la médiathèque des 7-Mares à Élancourt. Pourtant, en dépit d’une renom-mée internationale, ce dont Bernard Baschet (aujourd’hui séparé de son frère) reste le plus fier, c’est le travail d’éveil musical conçu autour de ses œuvres « pour que chaque enfant puisse apprendre la musique ».

LES AtELiErS D’ArtiStES (2)

Reconnus dans le monde musical et plasticien, les frères Baschet sont des artistes singuliers. Leurs œuvres font le tour du monde… en passant par Saint-Quentin.

Les sculpteurs de son

Bernard Baschet dans son atelier, à Saint-Michel-sur-Orge (91), devant la maquette du Carillon installé à Saint-Quentin.

Le Carillon, sculpture musicale de Bernard et François Baschet, sur le toit de la médiathèque des 7-Mares, à Élancourt.

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De la structure à la sculptureLes  instruments  des  frères  Baschet  ne  ressemblent  à aucun  autre.  À  chaque  nouveau  son  correspond  une forme  nouvelle.  Au  départ,  des  bouts  de  tôle,  des carrés ou des  triangles,  à  qui  l’on donne vie  en  leur imprimant  une  certaine  courbure.  L’objet  ne  produit pas seulement du son, il devient beau. Transformé en sculpture  sonore,  il  connaît  un  succès  international dans  les  années  60  et  s’expose  dans  les  plus  grands musées  (musée  des  Arts  décoratifs  à  Paris  en  1964, Museum of Modern Art de New York en 1965). Après avoir  été  longtemps  au  service  du  son,  la  forme est  aujourd’hui  prioritaire  dans  l’œuvre  de  Bernard Baschet  : « En pliant le métal, je suis arrivé à faire des silences tout aussi raffinés que le son. Et dans le silence, la sculpture prend le dessus. »

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La musicalité avant le solfègeDe  drôles  de  cônes  rouges, jaunes  et  argentés  tapissent l’atelier  de  l’artiste.  Certains sont  juchés  sur  des  ressorts, d’autres sur des pieds et cha-cun produit un son qui lui est propre. En tout, quatorze  ins-truments fabriqués sur mesure à  l’intention des scolaires. Un éveil  musical  dont  les  débuts remontent  à  1965,  date  à 

laquelle  les  frères  Baschet  exposèrent  leurs  sculptures  sonores dans le musée d’art moderne de Stockholm. L’engouement qu’elles provoquèrent chez les plus jeunes les amusa, et des enseignants suggérèrent alors de les exploiter. « Musicophiles », mais marqués par une aversion profonde pour le solfège, ils inventèrent des ins-truments capables de « faire des sons que l’on produise librement ». À New York, ces derniers furent exploités pour un programme de réinsertion des Noirs américains par les arts, commandité par la Guggenheim  Museum  Foundation,  en  1975.  « Ce qui est fonda-mental, c’est d’apprendre la musicalité avant le solfège », résume Bernard Baschet. Depuis  1982,  l’association  Structures  sonores et pédagogie poursuit son travail dans les écoles.

mémoire vive

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Artisans d’artIci,  point  de  pinceau  ni  de  crayon  mais des  vis,  des  clous  et  des  machines-outils que  l’on  imagine  plus  facilement  chez  un plombier  que  dans  un  atelier  d’artiste.  De son  métier  d’ingénieur,  l’artiste  a  gardé le  goût  de  la  science  et  de  la  technique. Lorsque,  séduit  par  la  musique  concrète et  l’acoustique,  il  décide  d’inventer  un nouvel  instrument  de  musique,  la  techno-logie  s’invite. « De même que la forme d’un avion obéit à l’aérodynamique, nos structures sonores répondent à une logique scientifique reposant sur l’acoustique », explique-t-il. Avant-gardiste,  leur  technique  (brevetée) consistant à plier des tôles permet, selon la courbure adoptée, de propager du son dans le  métal.  Le  son  cristallin  unique  séduit encore  de  jeunes  musiciens  qui  viennent s’entraîner à l’envi dans l’atelier.

Les costumes de Polly MaggooLes frères Baschet se font remarquer là où on ne les attend pas.  Artistes  iconoclastes,  ils  séduisent  toute  une  avant-garde  culturelle  qui  fait  appel  à  leur  son,  très  spatial, pour  des  musiques  de  film  (dont  Le Testament d’Orphée, de Cocteau)  et  à  leur  drôle  de  tôle  pour  des  rôles  à  contre-emploi. En 1966, le cinéaste William Klein leur demande de confectionner  des  robes  de  métal  pour  le  défilé  futuriste de son film satirique Qui êtes-vous, Polly Maggoo ? Des robes devenues emblématiques dans l’histoire de la mode et qui ont été exposées cet été au Metropolitan Museum de New York par le Costume Institute. 

Élisabeth Charle

http://francois.baschet.free.frCette série est réalisée grâce au Musée de la villewww.museedelaville.agglo-sqy.fr

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I 4 5 IL E P E T I T Q U E N T I N - n o 2 4 7 - N o v E m b r E 2 0 0 9

Chaque mois, Le Petit Quentin donne la parole aux groupes politiques constitués au sein de la communautéd’agglomération : Divers droite, Parti communiste et apparentés, Parti socialiste et apparentés.

Tribune libre

Nous n’avons pas cessé d’alerter la majorité com-munautaire sur la nécessité d’ouvrir le débat sur la redéfinition de notre mode de fonction-

nement. À maintes reprises, nous avons dit que cela serait certainement long, difficile et douloureux, tout en réaffirmant à chaque fois notre volonté d’œuvrer. Nous avons même cru un instant que notre acharne-ment payait, et que s’instauraient les prémices d’une réflexion commune… Nous avons accueilli avec espoir et bienveillance la création d’un tout nouveau groupe de travail « finance » rassemblant les représentants de l’ensemble de nos villes. Nous étions alors certes sceptiques sur le réalisme du calendrier à tenir d’ici la préparation budgétaire 2010, mais en même temps confiant sur la volonté affichée par la majorité. Puis, l’été est passé, emportant avec les congés les bonnes intentions et la bienséance…Et quand la bise fut venue, notre agglo se trouva fort dépourvue, de tout ce temps perdu…Aujourd’hui, elle cherche à s’abriter désespérément à l’ombre des conclusions du rapport de la chambre régionale des comptes, qu’elle érige tel un bouclier en espérant qu’il soit à même de masquer sa chaotique gestion et de la préserver des débats et des questions qui fâchent.Alors même que le conseil des maires n’a toujours pas été saisi sur les conclusions à tirer des problématiques soulevées par ce rapport, et qu’il ne s’est prononcé ni sur la méthode ni sur la nature et l’ampleur des mutations que celles-ci engendrent, la majorité semble, elle, avoir déjà fait ses choix et défini sa stratégie. Cette dernière repose sur une équation très simple : l’investissement et la compétence « aménagement » de la Casqy ne seront plus décidés et exercés que sur des projets dits « d’intérêt communautaire ». En ce qui concerne les besoins en équipements municipaux (dont certains font encore cruellement défaut sur nos territoires), sa participation se limiterait à des fonds de concours à hauteur de 50 % maximum de la charge restant à la commune. Et lorsque la question du « comment ? » se soulève, on nous répond par un audit sur la capacité d’endettement de nos communes… Ce raisonnement, qui n’a jamais été avalisé par notre assemblée, se traduit déjà dans les supports de travail présentés en commission et prend tout son sens dans « la nouvelle PPI » concoctée sans concertation, contrai-rement à l’engagement du président. Tout cela sans jamais prendre en compte la question de la remise à plat des compétences, des dotations et des recettes… La logique est simple : les recettes vont à l’agglo, les dépenses, quant à elles, sont assumées par les com-munes ! Et que l’on ne nous dise pas que cela est dû à la réforme de la taxe professionnelle proposée par le gouvernement, car il se murmure déjà la rumeur de la mise en place par la Casqy, pour y pallier, d’un impôt supplémentaire sur les familles. ■

L’avenir de Saint-Quentin-en-Yvelines s’annonce fortement contraint par la crise et les poli-

tiques gouvernementales, avec la sup-pression de la taxe professionnelle et la réforme des collectivités locales.Pour autant, il doit s’inscrire dans la recherche d’un nouveau type de déve-loppement au plus près des besoins réels des habitants de nos communes. Il doit donc être durable parce que solidaire, écologique et social, économe en éner-gie et en déplacement. C’est le sens que nous défendons pour un aménagement responsable de notre agglomération.En cela, l’implantation du vélodrome qui n’est en fait qu’un vaste complexe sportivo – culturo-économique, un de plus, ne répond pas à cet objectif. Bien au contraire, il ne répond à aucun des besoins essentiels des habitants de l’agglomération et cet équipement concurrencera par ailleurs les com-merces du secteur qui ont déjà du mal à se maintenir. Nous ne savons rien du programme de logements qui l’accom-pagnera et alors que l’équipement est d’intérêt national ce sont les collectivités qui en financent l’essentiel.L’agglomération n’a pas besoin de cette soi-disant vitrine, elle en a plusieurs qu’il convient de conforter, la base de loisirs, la scène nationale, l’université.Alors, faut-il promouvoir un projet de 80 millions d’euros d’argent public mobi-lisés ?Ce n’est pas l’opinion, ni des élus com-munistes, ni d’autres élus de tous bords, ni des nombreux électeurs de gauche attachés à une conception sociale et environnementale du progrès et de l’aménagement. ■

La taxe professionnelle est une contri-bution des entreprises pour rendre les territoires performants. Cette

taxe professionnelle permet de créer des routes, des transports, des logements, des infrastructures, des équipements et des services publics. En d’autres termes, tout ce qui rend un territoire attractif pour ses entreprises et ses habitants. Ce sont bien tous ces atouts qui ont permis à Saint-Quentin-en-Yvelines de devenir le deuxième pôle économique de l’ouest francilien avec ses 7 000 entreprises. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : les 7 communes de Saint-Quentin-en-Yvelines bénéficient d’un taux d’équipement bien supérieur à la moyenne des communes de France et, parallèlement, les impôts locaux dans ces communes sont inférieurs à ceux des autres communes françaises. Pour-tant, nous ne sommes pas des magiciens, tout cela est dû à la taxe professionnelle. Aujourd’hui, globalement, pour toutes les collectivités, l’impôt local est payé à 50 % par les entreprises et à 50 % par les ménages. Demain, après la suppression de la taxe professionnelle, la fiscalité repo-sera à 75 % sur les ménages et 25 % sur les entreprises. Une question se posera alors pour le financement des infrastructures et des services publics. La volonté du gouver-nement est-elle de mettre les collectivités dans la position de choisir : la fermeture de services publics ou la création d’un nouvel impôt ? La suppression de la taxe profes-sionnelle est une erreur stratégique qui aura donc des conséquences lourdes pour l’avenir. C’est aussi une décision inco-hérente. Au moment où il faut relancer l’économie, le gouvernement veut freiner les investissements des collectivités en les privant de leurs moyens. Lorsque l’on sait que l’investissement des collectivités représente 75 % de l’investissement en France, c’est économiquement suicidaire ! À Saint-Quentin-en-Yvelines, quel que soit le choix du gouvernement, nous avons décidé d’investir, d’innover et de croire en l’avenir. Nous espérons que le gouvernement ne nous empêchera pas de continuer ainsi. ■

Divers droite Parti communiste et apparentés

Parti socialiste et apparentés

Le PeTiT QUenTin n° 247 eT KioSQ n° 69 - noveMbre 2009 - courriel : [email protected] De La PUbLicaTion : Yves  Machebœuf DirecTeUr De La rÉDacTion :  Laurent  Riéra  rÉDacTrice en cHeF :  Isabelle  Suffit rÉDacTeUr en cHeF aDJoinT :  Arnaud  Thomelin  rÉDacTeUr en cHeF KIOSQ :  Nicolas  Gervais  SecrÉTaire De rÉDacTion : Éric  Karsenty DirecTeUr arTiSTiQUe  et  reSPonSabLe DU Service PHoToS :  Stéphan  Joubert  PHoToS :  Serge  Blondeau,  Stéphan  Joubert,  Jean-Julien  Kraemer,  Christian  Lauté,  Michel  Lemoine  reSPonSabLe De rUbriQUe :  Élisabeth  Charle  (Loisirs)  -  Tél.  :  06  09  84  69  02 aSSiSTanTe DeS ÉDiTionS  :  Sabine  Courant  -  Tél.  :  01  39  44  76  10  coUverTUre :  Christian  Lauté  iconoGraPHie :  Jean-Julien Kraemer  rÉGie PUbLiciTaire :  Andrée  Durand-Demeure -  Tél.  :  01  39  44  81  10  concePTion GraPHiQUe :  Scoop  Communication  - Tél. : 02 38 63 90 00 iMPreSSion : Vincent imprimeries - Tél. : 02 47 39 39 52 DÉPÔT LÉGaL : n° 8050. iSSn 09830936 n° De coMMiSSion PariTaire : 2148 ADEP TiraGe : 62 000 exemplaires ÉDiTeUr : communauté d’agglomération, 2, avenue des IV-Pavés-du-Roy BP 46 - 78185 Saint-Quentin-en-Yvelines Cedex Tél. : 01 39 44 80 80 - FAX : 01 39 44 82 82 - Ce numéro comporte un encart culturel, KioSQ, de 16 pages, inséré en page 

centrales du Petit Quentin, tiré en 66 000 exemplaires. www.saint-quentin-en-yvelines.fr

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