Introduction Alors que le Travail est dans la dernière période essentiellement  présenté  comme un coût et une charge pour les entreprises, notre organisation comme un coût et une charge pour les entreprises, notre organisation syndicale, elle, n’a de cesse de rappeler qu’il est une richesse !

L t il di li t il t i t t i lLe travail, pour nous syndicalistes, il est important que ceux qui leréalisent prennent la parole pour dire ce qu’il met en évidence en termesde plaisir, de valorisation, de bon(s) fonctionnement(s) ou à l’inverse dedysfonctionnement(s) etcdysfonctionnement(s), etc…

Le travail , c’est l’œuvre d’un(e) travailleur(euse), mais c’est aussi uneaventure collective dans laquelle les travaux des uns et des autres seaventure collective dans laquelle les travaux des uns et des autres secomplémentent et participent à une réalisation commune.Porter syndicalement un regard bienveillant sur le travail, c’est donc prêterune attention toute particulière aux salariés, à leur attentes, à leursune attention toute particulière aux salariés, à leur attentes, à leursrevendications.

Introduction (bis)( )Travailler, c’est Agir! Remarquons‐le quand même, quasiment tous lesverbes qui décrivent notre travail sont des verbes d’action.q

Quand il s’agit du travail : Réfléchir, Agir, Transformer, Améliorer,Proposer… sont des facultés que les directions d’entreprise encouragent.

A l’inverse quand il s’agit des travailleurs eux‐mêmes, de leur statut, deleur rémunération , de leurs conditions de vie et de travail, les directions’ d l i l iè à l i d ês’opposent de multiples manières à la mise ne œuvre de ces mêmesfacultés.

Comment les ICT réagissent face à cela?

Comment l’UFICT‐CGT peut leur être utile pour être pleinement acteurs professionnellement et socialement?

Et toi qu’en dis‐tu?

Il y a maintenant 2 ans que j'ai souhaité changer de poste (quitté un poste de Leader Ingénierie au produitpour me diriger vers le process) et que j'ai auprès de mon ancienne hiérarchie demandé de procéder àdifférents entretiens avec différents chefs de service process pour voir vers quel poste précisément jesouhaitais me tourner (SIPLAS, DIPLAS, PFI, CAMI, ...).

Après ces entretiens, j'ai choisi et exprimé dans mes entretiens et auprès du service RH que je souhaitais mediriger vers un poste de CAMI soudure au DIPLAS. Cela à été écouté et chose faite en Mai 2012 soitenviron 6 mois à peine après ma demande initiale.

Depuis maintenant 1,5 année, je suis au poste de CAMI soudure et ma hiérarchie directe ainsi que monchef de service mon intégré dans ce nouveau poste avec un tuteur (collègue expérimenté de l'UET), etavec des collègues du service qui me venait en support lors de mes revues d'études fournisseurs.Le projet sur lequel, ils ont souhaité me mettre est un projet de moyenne envergure et donc qui mepermet de prendre correctement mes marques sans me confronter à des hautes montagnes dès le début.permet de prendre correctement mes marques sans me confronter à des hautes montagnes dès le début.Effectivement, à ce jour, je pense que cette méthode est vraiment la bonne, dans le sens où je me suisjamais senti perdu ni déstabilisé dans ce nouveau métier. De plus, tout les collègues de l'UET et duservice ont toujours bien voulu m'aider quand j'en avais besoin.

Mes attentes aujourd'hui sont simplement de pouvoir continuer à apprendre et approfondir ce nouveaumétier. Bien entendu, comme tout travailleur, je souhaiterai pouvoir évoluer en salaire mais sansprétention démesurée (simplement au niveau de l'augmentation du coût de la vie). Mes prétentions nesont pas plus importantes que cela à partir du moment où dans mon cas présent mon travail mesont pas plus importantes que cela, à partir du moment où dans mon cas présent mon travail mesatisfait.

Concernant les resserrements des budgets, cela nous contraint plus dans nos choix techniques et je pensepermettra peut être de voir dans certains cas les choses en face => ce défaire de pratiques lourdes etonéreuses et qui en plus dé‐responsabilise le fabriquant (robots, système industriel compliqué pourq p p f q ( , y p q passuré la qualité, ...). A l'inverse, ces contraintes budgétaires nous font parfois perdre des projets enFrance malgré un investissement humain de l'entreprise fort !

Pour ma part, je n'ai pas pour ma fonction propre de soucis de ressource mais par contre il est difficile detrouver des personnes présentes pour être avec nous sur le terrain (en démarrage de ligne) Je pensetrouver des personnes présentes pour être avec nous sur le terrain (en démarrage de ligne). Je penseparticulièrement au métier d'automaticien, roboticien et fiabilistes qui sont plus que primordial poureffectuer de bon démarrage et qui pour la plupart de ces métiers viennent de sous traitant (Ségula,Assystem) et qui ne sont pas assé en nombre pour pouvoir tout assumer. Mais attention, malgré que cesmétiers soient en prestation, une majorité de ces personnes sont très compétentes !

Mon chef est l’un des principaux contributeurs (sans quelconque lèche‐bottisme), je m’explique : il est àl’écoute, prend en compte mon avis et mon expertise de mon métier précédent (concepteur train arrière)sans apporter de jugementsans apporter de jugement.

Il fait tout pour que j’ai les formations nécessaires pour travailler dans de bonnes conditions : programmerdes sessions de « rattrapage école » soit avec des organismes extérieurs (CETIM, université du Maine)ou bien nos collègues cadres si le timing le permet car comme je l’ai dit, j’ai pris un poste quig g p j , j p p qnormalement s’adressait aux ingénieurs sortis d’école.

Il essaie aussi de programmer des formations experts non référencés au catalogue sur des logiciels aveclesquels je travaille du fait d’avoir échangé avec plusieurs collègues de l’UET et lui remontant le fait quenous n’avions pas les compétences nécessaires par rapport aux besoins projets (demandes en cours pour2014).2014).

Du fait de ce travail de mon hiérarchique à se démener pour développer les compétences de son équipes,cela donne un sentiment qu’il est à l’écoute de mes problèmes ou besoins et de ce fait cela me motivedans mon travail.

Mon poste d’analyste simulation calcul me permet de toucher à tous les domaines de simulationsconcernant les pièces de liaison au sol du Mans mais aussi parfois ce que font nos collègues au TCR surp p f q f gles crémaillères de direction ou autre.

J’en reviens encore à mon chef mais quand je suis arrivé dans l’UET, il m’a demandé si je voulais êtrespécialisé dans un métier ou au contraire, être un peu « touche à tout ». J’ai fait le second choix et ducoup il l’a respecté J’ai donc été formé à faire de la simulation d’emboutissage pour des questionscoup il l a respecté. J ai donc été formé à faire de la simulation d emboutissage pour des questionsponctuelles métier.

Avec mon passé de concepteur, j’étais déjà autonome pour faire des calculs simple sous Catia, j’aide doncaussi les gens du process usinage (je travaille des fois pour le DME avec lequel on échange) ou pièce

( )g p g j f p q g p

mécanique (déformation de disque sous effort bridage).

Je fais du calcul endurance (berceau ou train arrière) en lien avec les essais et les équipes projets au CTC etcette année, j’ai demandé à faire du calcul choc mouton pendule qui est le dernier secteur avec lequel jen’ai pas encore travaillé (là aussi j’aurai des formations théorique avec un collègue expert dans lenai pas encore travaillé (là aussi, j aurai des formations théorique avec un collègue expert dans ledomaine et pratique du logiciel nécessaire pour travailler). En résumé, la diversité des tâches est unepart importante de mon épanouissement au sein de l’UET et du service et aussi le fait que mon souhaitde multiplier les expériences soit respecté.

l l l f l’ l l d’ l fUn autre point et je pense le plus important, le fait que l’on me laisse le temps d’être opérationnel à fairemon travail. J’ai démarré par faire des calculs métier avec des délais assez long et une fois que j’ai eu lescompétences nécessaires, j’ai fait du calcul projet avec des délais plus court. Cela m’a permis de ne pasêtre ébouillanté à faire des calculs pour des projets avec les contraintes et la pression que l’on connaît audépart, mais bien d’attendre que j’ai les compétences nécessaires à réaliser les tâches demandées dans le

i itemps imparti.

mes attentes en termes d’évolutions ? Qu'y a‐t‐il derrière cette attente ? Gagner en considération? derrière cette attente ? Gagner en considération? Besoin, pouvoir d'achat ?

C j’ i l’ li j i ù d i l ’ à d h i iComme j’ai pu vous l’expliquer, je suis sur un poste où depuis peu, la porte s’est ouverte à des techniciens(ETAM) expérimentés, en plus d’ingénieurs débutant. Lors de mon bilan de fin d’année, monhiérarchique me dit que je maîtrise mon poste et que je suis au‐delà de mes objectifs. Il me dit aussiqu’avec les RH, il a validé le fait qu’un poste de simulateur numérique maîtrisé par un technicien, celui‐ci doit être au coefficient 335.

Maintenant, entre le texte convenu avec les RH et la réalité de ma paie actuelle, les niveauxd’augmentations individuelles faibles de ces dernières années font que j’ai certes le niveau technique d’undaugmentations individuelles faibles de ces dernières années font que j ai certes le niveau technique d uncoefficient 335 mais je ne suis pas dans la « fourchette » salariale nécessaire pour y avoir accès. Monattente est bien d’avoir une reconnaissance de mon travail par le coefficient et le niveau de salaire quidoit aller en face de la fonction que j’occupe.

A partir du moment où le hiérarchique juge son collaborateur maitrisant son poste et que celui‐ci a faitA partir du moment où le hiérarchique juge son collaborateur maitrisant son poste et que celui‐ci a faitvalider auprès des RH un coefficient et donc un niveau de salaire minimum par rapport à la fonctionoccupée, il ne devrait pas y avoir de sombre loi mathématique de « fourchette de salaire » empêchant leniveau juste de rémunération.

Mon travail est un peu difficile à juger à la journée, je dirai que je suis satisfait du travail que j’ai effectuép ff j g j , j q j f q j fflorsque je l’ai rempli dans les temps et que la qualité de celui‐ci est reconnu dans le sens ou par exemplesur un calcul projet, l’analyse ou les solutions que j’ai pu proposer son retenu par celui‐ci.

A contrario, je ne suis pas satisfait lorsque le projet n’écoute pas les avis que je peux donner, que les jalonsprojets passent alors que tu as démontré que ça ne fonctionnait pas et qu’après on vienne te dire 6 moisprojets passent alors que tu as démontré que ça ne fonctionnait pas et quaprès on vienne te dire 6 moisaprès que tu aurais dû alerter que ça ne fonctionnait pas. En gros, la non prise en compte des résultatsde calculs parce que des tops chefs de projets pensent que ce que tu fais, c’est un peu trop flou etocculte.

En bref, la non reconnaissance par certain de l’apport que l’on pourrait apporter si on écoutait un peu plussouvent les gens techniques au détriment d’une plus‐value de 15 centimes d’euros sur le prix de reviensde la pièce au global. Accordons plus de crédit aux gens techniques plutôt qu’aux gens qui gèrent leporte‐monnaie, au final je ne suis pas sûre qu’il y aurait tant de surcoût que ça.