Vers un troisième cinéma

  • Upload
    nannie

  • View
    35

  • Download
    0

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Solanas Fernando_Manifeste

Citation preview

  • t" FrrJ,' S,'ttt,r '4t ht '.u:t Jt tnnr.l,na, t I, ahrt. v.tt rn 1i:-int. (i,'ln

    \ ,vers un lrorsreme ctnemo

    Erri l r l pos.ible de \ort ir dc ccltc \r tuJ.(ion ?Comment aborder un cinna donl le coldevait alteindre plusieurs milliers de dollars,rlors qu les chanes de distribution et deprojcction taient dans les mains de I'ennemi ?Commenl assurer Ia conlinuit du travail ?Ctnttntent arriver au pauple avec ce cinn ?Commenl vaincre la rpression et la censureimposes par le systme ? On peut rnulliplierlcs questions rJans tous lc\ \en\, el le:, abouti \-saient et elles boutissent encore pour bea-coup u scepticisme ou bien des a/ii.r rersque: o II ne Nut po\ ! avoir de cinma ryolu-t i , \ tunirc atunt I , t r t \ t , lut io' t . , .Le cincrnirrvolulionnaire n a t possible que dns tesnrls l iber\.. .

    -

    rans le soutien du pouroirI ' l i t ique r!olul ionnrire. un cinema ou un rndc h rvolution sont impossibles ). L'ereur\ icnt dc ce qu on rbordri t h r ial i te er le cinenr.rilvec l mme optique que la bourgeoisie. Onne proposait pas d'aulres modles de prooucti()n. de distr ibutinn et de pruject ion que ceurl lr( lnumi\si l i l le cinemJ hol lyr\oodien. pre(i,Jment p.r(e que. sur le pl ln ideoloique ctnrr l l l lque. nn n el i l t l pi t \ encore ntr\enU, dJn\1,. cinnn. ir une dif frcncir l ion par ruDoof( iI Jnlocie er I l r pol i l ique burrrreoire. Unen,' l i l ique rlhrmi.rr. qui \r rrrduisri l prr undialogue vec I'adversaire, par la coexiitence,par I'assuiettissement des contrdictions natio-nxles tux contradictions ent.e deux blocs sup-poss uniques I I 'URSS el les tats-Unis, ercer ne pouvalt et ne peut encourqer autlechose qu'un cinma destin s'insrer dans le' \ \ ,lne. ct l nr i \ imum un t innht L!ai n\trni ltr( I'iile n progre.rsisre

    " du tittirna du sy.s

    r' n'(: en fn dt ntnftc un cin,ttnu ron,l,tinu dtt(ndre que le conflit nrcntlial soit pot.ifqu?t)vtlt rsolu en faveur du socialisme D'urdkul!

  • Fo1tu'tto Shrrt! rr li tuts? l. trlttnar l. tu,tp V.ts tn t,?^iatn? (n{nu

    tives de toute ctilit rtistique parce qu'onpense qu'une tclle activit esl ibrcme0t absobe pr lc systme. et I'autre qui dfend unedalit du travail de I'inlellecluel d'une par!,4 I o: vre d'utt >. < le privilge de la beaut >,an et baut n'tant pas ncessaircment lis auxhecoin: ' du prL,ce((us lol i t ique rvolut ionnrrire.er rl Lturn lun I enffttt\|t,,tt ll"litiquc. Enrr-lemenl \ou l t Jorme de \ inarrc de n)anife\teqanti'imprialistes. Dans les faits : l'rt sns lienavec 1a pol i t ique.

    Ces dx ples, notre vis, reposenl surdeux omissions; la prcmire provienl d'uneconceplion de l culture. de Ia science, de I'art,du cinima comme dc tr:rmel univl,que\ et uni-vcrsels et l deuxime, de ce qu'on ne voit paschirement que rr t t \1' l t i r t r . fdr! p l ,h hlttrt,Ttt:n Ltu It toit ltttlitique rw I iutIino-l ivtt tr ht I ' , ,urgc,, i t i t . , t t t t t : .h no k t t t ou tcrnass?s llblis\cnt la Lersit du (hangenultel o l?t,rs ayunt ard?s i tellcctuelles. sur lasJionts nliplts. cot n?tlcet I'ludier et Ie

    Culture, rrt, science. ci'lma rpondenl tou-_jours aux intrts des classes cn conflit. Dansla situalioD no-coloniale, deux conceptions del ir cul lure. dc lan. de Ia science, du cinmirsont concurrcntes : /fl conccptiolt dolllituote etla concaptiqn natiowrlc. Et celle situation per-sistera tant quc le national ne s identifiefa pasrvec le pnu\ir. lant que regnem lr : i lUi l t inde colonie ou de semi-colonie. Bien plus, ladualit ne pourr tre dpasse, pour pawenr I 'unique. I 'universel, que lorsque les rnei l-leures valeurs de l'homme passeront de la pros-cri l t ion i lhlcmonie. quc lorsquc b l iberlr ion Je l honrme cerr unirersel le. E! c endrnt.i l ] J nolre cul lure el leur eul lurc. , , , l rc, i lcarnet I(ut cinno. Notre culture en tani Qu'impul-sion vers l'nrncipation continuem, jusqu' ceque cclle-ci se malrialise, i tre une culntcsrr?r'.tir,( el elle entraner vec elle un artcuhvcrsif , une rcicnce.uhvcrsire. rra , lrr , r l ,rsubl| lrsi l .

    \ Le lirit dc nc pus avoir consciencc de celtedualit enkane gnralemenl l intellcducl ijabortler las e-rpressittns artistiqtks ou \ci?ntifrques telks ql'dl$ o ttrt o \'l?s ldr l(lass?, q|i doilirnl l? ntuttlt ett y anorkutt,

    . tlt,lrs lt ntcillzur tlc: trts, r1dquts ctnt'ctluutr.On n'apprcfondit pus assez les possibi l i ts d'unlhi lre. J une irrchiteclu'e. d une midecine.d une psychologie. d'un cinma de lr rvolu-tion, drns une cullure venant de no s et faite

    98

    par nous. L'intllectuel s'insre dans chcun deces fails en le prenant comme une entit coniger au sein d! fit mme et pas du dehors,avec des mlhodes et des modles propres etnouveaux,

    Attiser le feuIl est vident que la clture et la conscience

    rvolulionnaires au niveau des masses ne pour-ront tre obtenues qu' lravers la conqute dupouvoir politique, mais il n'en est pas moinsvlai que lorglni\r l ion de. molen\ s( ienti l l -ques et anistiques en mme temps que celle desmolens f 'ol i l icn mil i laires. prepire le Ierr i inpour que la rvolu(ion devienne une alit etque les problmes qui se posenr partir de laprise du pouloir soient plus lacilement rsolus.

    A rrsveri son actinn, l intel lecruel . /r i l u.f i -lic .lutl est le Jront dr lrdvdil o il peul laire.ralionnellement et sensiblement, le travail leplus efficace. Unc fois ce front dtermin, satche est de prciser quelle est, I'inrrieur dece front. l lrnche de I'ennemi et o et cotn-mcnl il peut situer la sienne propre. C'est decettc taon, dans tte ctu?ll( d dranatiquerccherahe quotidieme que pourront natre uncinma, une mdecine, une culture, de la rvo-lut ion. buse I lxquelle \ ' r l i rnenlera ds i pre'ent l homme noureau donl prr li l le - ChePils un homne bslrait, ou < l libration deI'homme ,, mis un autre homme, capable dese drcsser sur les cendres du vieil homnrerlin que nous sommes et que cet hommenoureiru parviendr.r.r JtrLrire irr uistt t t l ts4o1td'hui le

    .|tu.La lutte anti-irnprialiste des peuples du tiefs

    monde et de leu$ quivalents dans les mtro-poles constitue ds maintenant l'axe de la rvo,lul]on. LLtroisine cirna, c'est pour no]rilcclui qui rccnnai dan.s cttc lutic l Dlusgigantesque manifesttion culturelle. scie;tifi ,que

    l anislique de notre poque, la grandqpossibilil de conslruire, partir de chiLquer'eUnle. une pcrsonnll i tr l ihir(e; ln J;clr,ni.sation de la culturc.

    La cullure d un pays no-colonis. cornmeson cinm. son( simplement l expressiond une depenJrncc glohrlc inr lr ice de rnoLle-lc: ct de vrlcuri nc dc\ hesoinc dc I e\oansiorrlrnpenaIsle,

    99

    L heurc des brds;ets. Le Che : u Vie et morl sont deletmirs par cere v io lence ouot id ienne n

  • t . , t ,u, I , , \ . , l , r t , r ' ! 1. . ' t t ; , J . ! \n. ,1,"t ,

    1, r 'J.vt^ t toi\iaD t iki.

    Pour s imposer, le no-colonialisme u bercrnde convincrr le pcuplc du pays dpendmt deson infriorit. t ou lard. I'honmc infrieurreconnrit I humme \upir ieur:ccrte recnnnJis-sance signille la destruction de ses dfenses. Situ veux tre un homme. dil I'opprcsscur. il fauttre comme moi. parler le mme lgrge, ces-ser d tre toi mme et t'liner moi. Dj uxvU"sicle les missionnaires jsuiles proch-mient l 'apt i tude de I ' indigne (cn Amriquedu Sud) copier les cuvres d':rrt europennes.Copiste. traduc{eur, intcrprtc. a micux spec-tleur, l intellecluel no-colonis sera lou-jours pouss ne prs assumer de possibililscatrices. C'est loru que se dveloppentl ' inhibit ion. le dracinement, l vasion, le cos-mopoli t isme culturel, l l imital ion rt ist ique,le: ' oroccuDrtion\ metrnhvsioucc et lr trahiqon pays .

    Ll culture dcvient hi l inpue non pr. en raison de l ut i l r .at ion d une,louble l tngue Int is i lcause de la contiguTt de derix modles cultu-rels de pense. L'un national. celui du peuple,Irulre etf irnger. eelui r les clu. 'es soumise' i il ertrieur. I ' ldmirrt ion Jes i l rrses .uperieures pour les Etats-Unis el pour I'Europe est letribut de leur soumission. Avec la colonisahonde! clsser ruprieures. lu (ukure de l imprir-lisme introdit indirectement chez les mssesdes connaissances^qu'elles absorbent sans pou-voir les contrler'.

    De mme qu'il n'esi pas matre de la tenequ' i l foule, le peuple no colonis n'esl pas nonplus matre des ides qui l'entouren(.

    Conntre l rlit nlionale suppose des'enfoncr dans le maquis des mensonges et dcla confusion. n de l dpendance. L'intellec-tuel est oblig de ne pas penser spontanment,ou s'il le fit. il court le risque de penser enfranais ou en anglais, jamais dans l langued une culture qui li coi l fropre. crr cel le-ci.de mme qe le prncequ. de lrbirrt ion nr ionale et sociale, esl encore confse, en est scsdbuts. Chaque donne, chaque information,chaq e concepl, toul ce qui oscille autour denous esl une carapace, un jeu de miroirs qu' i)n'est pas facile de dmonter.

    Tout cinma nouveau esl-il rvolutiut-naire ?

    Les moyens de communication de mssetendent complter Iii destnrction d'une

    r00

    conscience et d'une subjeclivi{ nirtionalcs ss-cl lpl iblc\ de \( di\el, 'pp(r. des(ru(t ion qicommence ds que l'enfanl r accs aux formesd'informalion. d'enseignemenl et de culturedomintnle. En Argentine 26 ehaine. de tl ir i -sion, un rnillion d'appareils rcepteurs, plus de50 stirtions de radio, des centaines de joumauxet rcvues, des rnilliers de disques, de films,etc-. vienncnt aiouler leur rle de colonisalionculturcl lc du ol et des consci(nc.1lenseignenrenI ouverlemenr no-coloni l l r lJns le ori--maire

    et le secondaire-qu implte funiver,sii.

    " Pour Ie no colonialisme. les mdia

    sont plus efficaces que le nrpalm. Le rcl, levrai. Ie rationnel sont. de mme que le peuple,en mtrge de la loi. La violence, le crime. la des,truct ionen aniventdevenir laPaix, l 'Ordrc. lachose normler. La vrit quivaut alors unes bversion. N'impofie quelle forme d'expres-sion ou de cornmunicalion qui tenle de montrcrl ralit nationle est subversion.

    Pntration cullrelle. colonisation pdago-gique. le: mlss meLlir s unis\ent irujourd huien un effort dsespr pour rbsorber, neuln-lirer ou liminer toule expression qui rponde une tentative de dcolonisation. II existe dela pafl du no-colonialisme une srieuse Ienla-tive de castrcr. d'absorbgr les fonnes de lacullure qui pouient ntre en marge de cequ'il se propose. On essaye de leur elever cequi pourrait Ie! rendre efficaces el dngereu-ses : on essye, en somme, de dpolitiser. Celarerient ir dire dctrchcr l rruvre des nccc'si t isde la lutte pour l mancipalion nationalc.

    Des idlcs telleJ que o h beaut est rvolu-liontira et soi >, < loul cinma noweau estrtnlu!ionnttirt , t,tt lt' rt'lintitnt itlcalis'l?s qui n'ufleclel pas le ialut no-eloniol;aussi continuent elles concevoir le cinma,l'art et la beut comme des abstractio s unrvr,.se/les et non prs en lrcite liaison avec lesprccessus nationaux de dcolonisation.

    L' av ant- g ar d e tap ag e us e

    Toulc lanleti'e d( outuslatio , tn? e )'io-ldt ! , . 4 t t str t p, t ' , , nohl i . r . t , tEter, pol i l iser d 'a1c mnt ire ou d 'ne aul f t det, outltts Ju I'tullr. i let tt nrt ,tnit'nn.llt r4cnl. t . r 'nsihl t r tun! Fart l , t l l t t t r . l ,a I i t l l tc t? lIt :r-stnte, est acc?ltc orec indifrenrc el

    ttart( p(trfoi.\ lui t:onvi?ni. ln yincnte, ]ct tott cr ttfonn i vnc, lu sitt:4rl? t.(be I I il. I' i n sot ts -lAon n td(s l)roduits Eti.\'trjoutItt du nMrrlki d( \,cnte (t d'a(hut tapitulisr(, des j?tsJ, /r: t4 tq.t t i t t . S rtott t / t t t t t ! uur t i r tat iont)ti lu bo tgeisi? o elle nnt b(ni d Lut?los. pl s ou moitlr quotidit'nnc tlt chocs, tl'li-t? ls ci\atlts, de violenct untrttlat, c'est"

    atalirc d( ctfta t,iolenc( qui, [orsqu'elle esrdhsola lat l( s\st rc, cst rtluitr un sinple,r, i , f l , r ' . C csl lc tur dc, rturrt ,r pla,r iqrrcs:n(,ulr\ : tnlc\ con!Ott ie\ J\ec del(LlJtrOn pitrl Douvelle bourgeoisie pour la dcoralion descs pparlements ct de ser pel i ts prlais: lesn'urre,\ thtiilft es.lrottleusc ct tspdqer!sc k,nlrl arant ganlc sonr upplautlic par les thssesdo|titkn.les. la li r uft d'cr^,ain\ Nlitirl|,(s q t s? preou\tpctlt dc sjtuntiquc et deI hoDiDtc c nt(u lle du tejnps et l( I esparcdonnc une allure de lrgeur d'esprit dntocra-t ique rux maisons d'dit ions cl aux reves d,\.1m|.. le irnemJ de conte\r irr ion e.t l i rnc pirlcs nmnopolcs dc dislr ibution et sur lcs gnndsDAICItCS COmmerCtilux

    n ral i t, l l l rr i rude des ( prolestat ions pcrnrses) par le syslnre est bier plus grandeql| i lne I 'admet lui,nrmc. De sorlequ' i l - .nrrurt ortistes I illusiorl qu ils ,lgiss?lt ( (o rre/.,.1l:rlne ) en allant au-del de certines Imrlc\ ( i troire( el i l i ne (e rendcnl pJ\ compte qur'rx rr tJrt Jnlt \) \ tame peur lrc cbs rbr etul i l is par le systme aussi bicn comme u f ieinqI( (onrme ltnf i lulocorrection nejc\cJire.

    Dissoudre I' esthtiquedans ls vie socirle'

    7,o!c\ t:es l tativs k prollrcssistcs ,, prcerlt tt tltr ntrutLluf tutr' tn:, i.nr,, l, (1 tt il/ 'arr / ;r ;r . , Jc rl ue qui esl nrre. un in, lrutn{:ntdc notrc l iblxt i lD concfle, ptrce qu eltesnrirnquenl en somnte dc politislion. /ir?i.rtenrt , ' : ' t

    ' l : t ,n i r l , t i l , tnn, l t is t t t r , dr , " r ,ar , ,I i rnrctrorir t ton de .es proJurr\ culturcl. . El le.s()nt condamnes rilliscr la meilleure (Iuvrc0e guchc que Ia droite puisse aujourd.huiildnrettfc cl elles pcrmettenl celle-ci dc survtr'rc. n Replacer lcs Drots. les actions drant,l l lu'. le-\ imreL l . l ni t r l \ pcuvcnt jo er un'(\r" r(voluIonnrirc. l .r oir i l . peuvcnt i tre ut i_les. lir oir ils se transtbrment in itrlnes pour lil

    lllle". "

    lnsrct I e t'rc onnk un.litil alinaldt 1:t l? pro(essus de lihlrutiut, uwnt l? ktsi | ' . r , [ ,ar t i ,at h l , t . ln i t d.t : l t rh.t i t t t ldt t t t t iL nklnr., l i t f iatdn l t \ th.tkl , rL! . t , ll / , .wr?d/r tel lc( \Jnt. i notrc t \ i \ et rr i lc"rulre chose - les sources partir desqclics.comrne aurait dit Fanon, Ia tlcolonisation serapossiblc. c'est--dife pilrtir desquelles seronrpossibles la culrurc. le cinmil. i r beaut. cru,mlin.. cc qui c( l ic plu| impnrnr pour {cu,.,nolre cul lurc. nolrc cincn cl nntre:er.s i let l i t ,beilut.

    Le cinma, tant que spectqcle,\ 'adr6se tn tltrc dtgluti.rsant, t t,slle point le plus lev uuquel puisseparvenir le cinma bourgeois.

    .

    Le' per,pecti \(s hi. i l , ,r iques d Am(trqu(lr l lne el Je l i r pluftrrt Je\ l i ry\ v,utn,. r i npL:-f r lrsmc ne r nl prs Jrn. le \cns J un aft1ih \_.ement de l : t pol i l ique de repres.ron ntr is hicnvcrs un acctolssement de celle ci. Nousn llos pas vers des rgimes dmocratico-bourgeois, mais ,rers des formcs dictato.ialesde ouremcrnenr. Le\ lu e. poltr lc\ l ihef lesdemocral ique\ Ju l icD Ll irni l(her de. concrssions nu syslme. l mnenl ics rcstrcintLc.tnt donn l'troit espace dc manccuvre qu.ils esl laiss. La faadc de la drnocratie bLrr-eoise. i l ) r longlcmp. qu cl le \ 'est ef lo dft icLe cycle ouve au sicle demier en Amriqueltine vec ses premires tentatives d'ffirrnrune bourgcoisie [at ionlc quisc dif frencic de ,la mtropole (en Argentine avec le ldralismede Rosrs. au Prag ay avec Lopez et Francia. 'au Chil i avec Bengido er Balmaceda) et leurscontinurteurs notre sicle: tentat ives natio-nl-rorrgcoir?.r, ntional-populaires. dmocra-tico-bourgeoises de Crdenas. d yriqoyen. deHy de h Torfe. de Vargirs, d AguiircCerda.de Per6n. d Arhenr. elc. i l s 'agit i i r d,un cvclequi. du poinl de vue dcs perspectives rrol"-1)onnatres. est compllement puis. Les l ignesqul peuvent pcrmettre d'approfondir la tenlc-l ivc historique de chacune e ces expriencespassent lujourd hui p r ces r l l i l icux qui ont . :

  • Fcmi"dr S'lirn\ u tu ta|? dc trda'r.n\ft l. n"al, Vtrt ut ln isirt ri, tna

    conpris que le continent se trouve dans unesituaiion de guene et quise prParent en faire,sous I'empire des circonstances, le Vitnam dela prochaine dcade. Une Suene o la libra-tion nationale ne pouna tre conquise q enla posant comme une libration sociale, lesocialisme tant la seule percpective valable den'importe quel proccssus de libration.

    Pas de place pour Ia passivit

    Actuellemcnt, en Amrique latine, il n'y psde place pour l passivit ni pour I'innocence.L'engrgement de I'intellectuel se mesure auxrisques qu'il prend et pas seulement des mots.des ides, mais aux actes qu'il accomplit pourla cause de Ia librtion. L ouvrir qui fait lagrve et qui risque dc perdre sa possibilit detravai l ou de survie. le(udianl qui mel \ r ' i rr-rire en jeu, le militant qui garde le silencesous la tottute, chacun d'eux, Par ses aclesnous engage quelque chose de beaucoupjllusimportant qu'un vaSue geste de solidarit'.

    Dans une sitution oir < l'lat de fait > rem-Dlace < l'tat de droit >, l'intellectuel, un tra-vailleur parmi les autres, qui agit su. un desfronts de l culture, devra tendre. pour ne passe renier. devenir toujors plus radical afind tre Ia hruteur de .on epoque. L impui: ' -snce de toute conceplion rformiste a dj tsuffisamment dmasque non seulement sur leplcn pol i t ique mais irussi rur le plun r le Juculture el du cinma. plu\ prr l icul irement drnsce dernier dont I'histoirc est I'histoir de ladomination imprialiste, dc la domination yanKee sunoul.

    Cinmas nstionauxUne culture, n cinnll I1e so,ll p(s natio'

    uux parce qu'ils se silucnt d!,ts ales codr?sgogrqthiquas dll?rnitfus, ntuis quand il.ripontlcnt aux bcsoins parliculicrs d? d\)tloP'peme, 4.lc librlion de chaque peuple.

    Le cinma qui rgne aujourd'hui dns nospays, cr pour juslifier et fire rccepler ladpendnce. origine de tout son dveloppe-

    102

    ment, ne peut tre utre chose qu'un cinmdpendant, un cinma sous-dvelopp.

    Si au dbul de l histoire (ou de la prhiq-toire) du cinma on pouvait parler d'un cinmaallemand, d'un cinma italien, d'un cinmasudois, etc., nettement diffrencis et rpon-dant des caractristiques nationales prcpres,aujourd'hui de telles diffrences ont disparu.Les frontires se sont estompes paralllement l'expansion de l'imprialisme yankee et umodle de cinma que celui-ci allait imposer :le cinma amricain. II s'avre difficile, notrepoque, de distinguer avers le cinm com-mercial et mme dans le cinm dit < cinmad'auteurs

    ", aussibien dans les pays capitalistes

    que dans le\ prys \ocit l i \ le\. une euvte quiechappe au\ modles du cindmt Jmricin.L domination de ce cinma est telle que desuvres monumentles comme Ia Suerre e I4/dr.[, du sovitique Bondartchouk, sont enrnme temps des exemples monumentaux de lasoumi.sion lou(es les proporit ions impo'eespar le cinm amricin (structure, langage,etc.) et en consquence la conception qui estla sienne.

    Lr soumrcsion dLr cinmr rux modles am-ricf l in\. mme qunnd r l le l imite i la formeet au hngrge, conduil r irdopler centines for-mes d idioiogie qui onfeu ce langae cl pcs unautre comme rsultat. L'appropriation demodle\ qui. en upptrence. ne sont que techniques, industriels, scientifiques, etc., amne Dne situation conceptuelle de dpendancedepuis que le cinima e\t une indu:lr ie: miisa h dif ference d tutrc. Industl ics c'esr uneindustri pense et structure pourles idologies dtermines. Une35 mm. 24 images lt seconde ; des lamps arc, une salle commercialc pour le. specla'teu6, ce sont l des faits, mais non pas conuspour trnsmettre grr luitement quelque idoJo_gie, mais pour satisfaire vant toul les besoinsulturels ei de plus-vrlue d'une idologie partl'culire d'u[e conception du monde : celle dcpitalisme amricain.

    Construire ou subir l'hisloircAdopter de faon mcnique un cinma

    conu comme un spectacle destin aux Srand$-

    rcs hermtiques qui naissent et meurenr surl cran, satisfit, c'esl certain, les intrts com-rrrcrci lux des groupe\ producleurs. mri\rnne aussi I absorption de tbrmes de lac, 'nceprion bourgeile de Ierislence qui \onll i r conrinui l de 13fl 1800. de Ian bour-

    l gcois: I'homtne n'e.\t atdmis que con,ne un\ alrJ?t cotlsotllnt?ur et passif; plutt que daI l i reconnatre une dltitude cotlstruire I'his-' b[t", on lui recontl t seulenlent le droit ue rr|ir. de lcutet cr le la subir. lc ctnma,elr tnt que spectacle. s'adresse un tredglutissant, c'est le poin( le plus lev uquelpuis$e parvenir le cinmt bourgeois. lanronde, l'existencc, le devenir histoirique res-rcnt enferms dans les limiles d'un iableau,lr .cne d'un thidtre. l icran d une projec-r inr: lhomme esr plui con\iLlr comm( unc,,rrsommteur d idiologic i lue comme un fai-scur didologies, C'est en pffant de cerrcannccpl ion que h phi lo\ophie bourgeoise ell nnlcnl ion de la plu\-\alue sq 6nixg[n1r.r.-vei l lcusement. On \r l rouve Jlor\ de\tnl unciI ;mr cir lculd par les \pecir l iste\ dei rni l lyscqde\ nrott 'vr l loni. po sqi prr le. socinlogue\ etles psychologues. par les ternels chcichcursdc('ave\ el des ku\tr ir t ions des m \se\, destini vendre la vie en pellicule. la vie commeJu cinm . h real ir tel le qu el le ejt conucplI leS lJsses OmlnAnle\.

    l* second cinma :cinma d'auteur

    Lt frr;.rirc rq'un.,e i celir. que nouj pourrron, i tppeler le plemier cinmr. erl nee rvel eequ on a appel o le cinma d'auteur ,, le,:inns I'eltression ,, o Ia NourtelleVollc,, k le cinna vo, ou. conventioo-nellement, le deuxime cinma. Celte rponseslSniljait un progs, dans la msure oir ellee\prirr]xi t l i re!endic ion de l ruleur ir . e\pt i-Iner lrbrcment dans un langage noD sttnJafd:c etll une ollverture vers une lentative dedcolorlrs tlon clturelle. Mis les tentutivcs cn sontari!cs i\ un point tel qr'?lfus o t u ei t l(stun t(t P(ni:ies / fu slsftiri?. Le cinilste duoeuxine cinm s'esl liss prendre dans Ialonercsse dont parle Godrd, ou ert en vote0e ( ltire. Lr rechcruhe d un mlrchi de.j( iU 00{l\pecutcurs en Argentine rchi l fre qui

    est suppos couvrir les fiais d'une produchonindpendnte). la proposition de dvelopDer unmcanisme de produclion industrielle paiallle celui du systme mais pour tre diffus ietonles normes qu'il impose, la lutte pour amliorerlles loi de prorecrion du cinemi et

    -

    changer'les nl i luvals loncltonnsrres pour en metre lcurplce de moins mauvais >, etc.. toul cela esrune dmarche 5an. perspectire r iable. si ce ,n estcel ledede\enirof l iciel lementl :r i lc j lune rcl trondeuse de h rocit. c est--dire drlarsocit no-colonise ou de la socit capit'a-lrste

    Des pos\ibi l i tc\ reel lcs et r l i f ferentes de cel-les qu'offfe le syslme ne sont possibles quelorsque lon t ient (omple de. condit ions sui-\anies | laborer des euvres que le systn? epeut ps absoer et tnngres ses besoitrt,ou der cuyres tlui soie fat(s !,our le cofi-bellre direcrcnent et e.xplicenent. AuctJne deces conditions n'entre dans les possibilits quepoursuivit le dexime cinma ; mais on purIes trouver dns la percc rvolutionnaire velsun cinma en marge d systme et contfe leiyslme. un cincmr de l ibrf lr ion: Ie In)i

    hrtellectuels coups tlu peupleUne des tirche\ les pls ef,lcces du neo-

    colonialisme a t de dtacher certains milieuxintellecluels. surtout les artistes, de la ralitnJl ionir le et de leq fr ire. pr conlre, s al islcrderrire

    - I ird er les modle. universelrlnrtllrtrutl: ct tt istts ont en t:ptkrul dI arrire ales luftes pollulai,-es, quond thtt ttllti. t fnt rcntrt ellt:. Ler couchesiquiont mieux travaill pour la construction d uneculturc nationale (comprise contme une impul-\ ion \er\ l . l dcolonicit t ion) n L,nr iuslement Dar 'er i le:. eltreq inslru es. mai" le. mil i rul les plurexploils et les moins civiliss. Les orgnr-sarioni ponulaires se :nl, i r iuste t i l re, louiour:,nlle\ dc

    -

    l inlel lectuel , . 'er dc "

    lani ircQuand ccux-ci n ont ps I ouverlement utili-ss paf Ia bourgeoisie ou I ' jntprial isme. i lsI'ont t indirectement car ils s sont pour lplupan l imits proclamer une pol ir ique de' l i r \ .el democtrt ie

    - Jlant pcur r l r,rut ce qui

    pouvJrl i l rorr une l lurc nJtinnale, J\ant Deurde contilminer I'arl piLr la politique. I'artist par ,;slles, d'une dure standard, avec des slruct'

    103

  • t.nhtrl,t \ihtu^ ,\t Lt t!' ,h Inh\tttn, I l" rh V.^ un t,risii.e I h!]tu

    le mil i tant rvolut ionnairc. C'est ainsi qu' i lsonl masqu lcs causes internes qui ont provo-qu les contrdictions de la socit no-coloni-se en mettnt au pfemicr plan les causesextrieures qui. < si elles sonl lt coldition deschangemenls ne peuvenl en aucun cas cn trcle fondement \). en remplant. dns le csdc I 'Argentine. Ia lulte contre I ' imprial ismect I 'ol igrrchre inLl igne prr h lulte de lr Llmo-cratie contre le lscisme, en supprinant la(ontrrdict ion fnndamcntale d un pals no-colonis et en l remplaant < ptr une contra-dict ion qui irr ir i t une cnpie r le lr contr idicl ion

    Ce dtchemenl, dc Ia pan dcs co ches intellectuelles et des n;sies, des processus ntio-naux de libration qui. entre autres. aide comprendre les limitations idologiques dnslesquelles ils se sonl dvelopps, tendaujourd'hi diminuer dans la mcsurc oir lesuns el les rulres commencenl dcouvrir qu'ilest impossible de dlruirc I'ennemi sins serrllier aupravlnt unc lutte pour des inltscommlns. L'rtisle (otnntence senlir l'itlsuf-.frsutrc da son to aprs la projection de

    L'heure clt brasic*, ou la croissante demandede films commc ccux de S$tiago Alvrez etle\ docmennire: cuhrins. les deb.rt: , / ,

    ' r ia-

    io s et les nsscnlbles q\i s. Jbrnent prs ldpftieiot1 all(lestit1e ou seni-c[anlesti e det? troisine tinmd, tout cela ouvrc une vorelortueuse et difficile qureIrlpruntent ussi maitenant. dans les socits de consomnrtion, lesorganistions de masse (Cinegionnli Iilrri er'Italie. document^ires d Zen!: kutut aD J^po'l,

    ,

    elc.). Pour la premire fois en Amrique latine--'ppamissenl des organisalions disposes I'uti-lisation politico-culturelle du cinma. Au Chili.

    - Ic parti socialis(c. qui foumit ses cdres dumatriel cinmltographique rvolutionnaire etleur donne des direc(ives dans ce sens. enArgentine des groupes rvolulionnaires prc-ni\ ter el non proni.te: cu*si minifeslenl leurrnteri l drn\ ce Llnm.inc. Dc .nn cld,L OSPAAAL " (ol lJhore ir Ir rcr l i .ur ion cl a ladi.rr iburion de l i lnr. qui conribuenl ir lx lut lernr imprialr\ le. I eL orpJnr\ irrrnns re\olul ion-nrrcs decouvrenl h neees.rte de r: .rdrei quisrchcnl utiliscr dc la mcilleurc laon possibleunc ciInrir. un Ir irgnl,, fhirne ou ln:rpnarel lr le project i trn. / , \ ,r i r , ,r-r, /r ' , /r ' r l ' , ' I i I i l , r Pllr t , tvnr-t, tr ' lc: ,r l iei l r / ' r .s. t t thl ' r i t lt tr t i t l i Lt r /r / , , forrr rrracher lc fn||vnir l 'ennemi, dans un travi l commun qui les cnt-chi l muluel lemenl.

    Dffacer l'aura magique du cinmaCenrins des rspecrs qui. i l n ) pJ\ lorrt-

    l ,nrpc. terirrdt icnt lulr l isrt ion Ju cinemi nrlLrn{ qu instrument rvolutionnaire taienl re

    cnloni\ rcccpte \ i \ u.r l ion, i l . ler ienr unCunghr Din. un del leur ru scn ice du colon.un oncle Tom. rengat de sa cl4sse et.de sarircc. ou Un iJiol. ser\ i tel tr \) mfr lhiqUe cl loilc\quc: nris qui lnd i l cssrye r le refuser sljr lur l ton d opprei\ ion r l pa..e porrr tre unartn. un suvage, un mngeur d.enfants. Lerc\ o[rt ionnrire e1. lortr le ,y,tme, porrr crrrrqui nc donnent pr) de |eur de ceur ql i ne,nangent pas. un sclral, un assai l lanl, ut i i io_tlatcur et, par consquent, la premire batalJle,qu,on m(nc conlre [t i ne {c \ i luc pitr \ur le pl inpnlrrrque rnir\ lc lrvre t lcc le. rc..ourics crles lois pol icires.

    PIus lhomme esr e\plnir. plu{ on le con.idre conme insigniflanl. plus il rsisre. Dlus onle place au niveau des btes. On peut voir cansAdieu Afriqne I. du fasciste Jacpeti les suuvJIe\ : ] l r icarn.. hlc\ e\rr:rminl lr i ie. ct sirnguinrrre\. snunti . i urrc uhje. te iLnrrchir: une -f, , isqu ih .e \nnr ( l i t i i l . de l i r protccrinn hl lnche.. lJr l1n e\ l t t tor l cl ; l si pl lce jont nes lcsLumumbr. le. Lnhen' lul ir . le. NkL,lno el lc\,vtrcTtnlnamut, ' . ct c e\t l i quelque chose quere ne,r-uotontuttstnc ne p:trdon e pi l( . Lu l i tn_taisie a t rcmplace paidcs fantmes. et arursI'homnte devienl une vedelte de h morl afinque Jacopetti puisse lllmer commodmcnt sonexecutlon,

    Jt l i r i t h ut, ' lnr int, ,1,,n, i , , \r : ,r , , . A ornrrJrl i f i rnl t . i (et trnlomciredisrolvenr poir l l r i , .crl rp l . rcei l humrne \ i r rnt . L, in, , i dr h r , , -lutio,i 6t sinulknuinut un dnnu d? d(stftx.o et d( L\r1,\tnt(tit1, D(stn,l,tio l( I i u!:(qtrc le to-L\lonidliti, t at do n(1e d? l i-thnt,tttlc not6. Co sh-ut!iotjI' nc ftalit nqhiktntert (inc d( \.ic, t?stitutkrt ttc ht viriij dut^n inlort? lqtkllt de ser ?.Vr?.rri.r,,.

    Le fait de renletke les choses leur olace erde leur rendlc leur vritablc significiriiofi esrqlclq c,ho.c d c\trt tnumcnt . irhvcrsi, ru.. ibicn din' l i r ( i rrt 'on nr,, cnlnnr lc que Jrns

    "lc( \Octclc\ L'e con.^mIl.r t i r ,r . [ ' , l rn. ,C. dcrnires I itpparcnte anlbigull ou lLl oseudoobjectivir de l inlbrmiion dans la Dresseirt i tr : . rJun. lu l i t lL ' Irrut(. i lc.. o l ir r i l r trvcl ibert qu ont lcs orsrnisations populaircs dc'dumrr

    l . . l t r \ pr^f\rc\ inl , ,mil t i , ,n,. c(\scnlJ i t r i rL l lc . n,ur, lc\er i r ur t r . rcr ' i r r r l , lc r r . , t | r rl ion qutnd i1 s rgi l de l i l Ilvision el de lrf ,rdi, , . lc. dcu\ l l0s Pri\ j i rnt. mu\l jn. d lnt, ,r_nriltion conlrls ct monololiss p;r lc systnte.LCS eXpcrrcnccs tU nlomcnt des vnenrcnts de

    , problme des appareils. les difficults lechnr-ques, 1l spcialistion rcquise obligatoirerrrenrir chaque lape du travail. les prix-levs. erc.Les progrs raliss aujourd'hui dans chacunJ( (e\ dnmlinc\. h , impli f icrrr inn Jes t lr i_r i l \ . de\ mrntophone\. le. nnurelur proErisdans Ie domaine de Ia pel l icule. les oel l iculesultra sensibles qui peuvnt ctDter I'imace sansclirge spcial. Ies cellulcs incorpores, lespn'; ' r i . dins l obtenrion Je lJ . \nchnrnrsationrul l ior i \uel le. rour celJ r juri i l r di f fuiron Jc\cot)nit : \Jnces dj 'n\ (e dirmJine pJr lej rc\ ue)'pLial isee. a prrnd t ir lge cr rnmc pnr de.puhllct lruns non \peci l i \e\. J servi J / .rr l \t t t i , r L lai t I i tk t ortt fhiqtrc, i t t t i , t tnt, t(?ll? oureole quasi Dqgique qui faisait appa-t i l r tc tc crnema conme ne povant tre qu'a lapo e des < rtistes ), dcs ( gnies > ou des. plivilgis

    '. Le cinnra devient dc olus en

    plu. r b ponec r lc. r 'h.se. plrr. nornrcu\cr.Lcs (\pir irnc\ rJlr lr .ee: cn l-rrnce DJr CLll \l\'lirrler. qui r donne de, c;Lrnern. a ,lei !roup.,. , 'uvner\. iprc. lertr i tvoir ippris comrncnl lc5mirnier. dans le but de permettre au travail_lcur de filmer, conme s il l crivait. sa pro_pru \ l \ t"n du monLte. sont Jes erfrriences quiou!rfnr Ju crncl l lJ d(s per\pecti \e\ in;Jrte\. el.avrnt tout : une nouvelle conception du fititcinmrrogtuphique cr de la signifiaalion de l 1a notre cpoque.

    Tsrzpn ou Lutnumba ?

    .

    L i ' l \ 'n, t l ; i i?t t . r / . , , i ' i r , r / i r r r i . que re \ r r lJn\ l i r {oci i re Je. .nnsornrn.r t ion oir , lan. lc

    prys nio colonis. reco t,rc t tout d u t,oileu nlul?s ?t d ul)114r?ntcr. plus que la ralit.c( ( l l I tmlr , f le l i l . c e\ l unC rmrr le int i res. iCt i { ,c l r ( lc i r l i lc . 14, , tkk l ' t tq,L , l ; l , tht i , i , t . tn, Lu,r , 'utcs | i r Lr tn, t tsrrn,+i t , , , t t t . t , t . . t t t , t l . ,t , \ . 'ut

    '1 ht h, n! , Jt I , nr \ / ,1r , \ / / , : . D unlr p.r f l .' j r l i r , r i \ ie. l l i \e | \ h, r - (u i \ i r r l r " in:r : r ; nrrs! ' ln l hnr l r c, 'nt i , t I . l (qui l rb,r . l l r . . . r ine r : r i -son. I o.drc. lef i iccir. la possibi l i t . d.(rcquelqu n ,_ D atrc part. ls fanrirrl]cs. nous,rer I ' i r rc\{c l t \ . lc \ inJnlcnl . . le, sntr \1 le\(1, ,ppr\ . l ( . ' i l t r (ur \ r le r lcs,r t i r r . . eurrnr i le ni , , l\4ai en Frrnce sont ilssez explices sr ce plm.

    t0.s

  • I:lnanh S.knar nu h ra!. l. l D\bnt.r l( Dtntl. vc^ un tnisitrc cinintul

    Cinma documentaire et cinms rvo-lutionnaire

    Dirq. le monJe oir rgne l ' i rrel. l erpre.sionanistique est pousse vers la fantaisie. la fic-tion, lcs langages cls, les signes et les mcssa-gcs insinus enlre les ligncs. L rt se dtachede( i i r i l \ concret\ qui pour le nin colonir l ismesont dcs llnoignages d'accusation el toume surlui-mmc et se pavane dans un monde d'abstraclion etde fantmes, ilse situe hors du tempset de l hisloire. Il peut sc rfrer au Vitnam,rnis loin du Vitnam, l'Amrique latine.mais loin du continent. l oir il perd son effi-cacire el .e. molens. la oir i l .e r lepolrt isr

    -Le cinna dit doctotrcnlire, avec Ie vastechnntp ,1u,nbhtsx t t th t f , t ( t l \ t ' r t . L!ui t i t trlu dirLrctique la retonslruclion d'un fdil ouLl'une hi,\toire, est sons rloul? kt bas! d'oil

    I doit Nrtir lL cinna |olutionnairc. haqteimage qui documente. tmoigne, rfute, ppro-fondit, b vrit d'unc situalion, est quelquechose de plus qu'une imagc de lihn ou un faitpuremen{ artistique ; ellc devient quelque choseque le systrne ne peul absorber.

    Le tmoignagc d unc .rlit ntionalc cst, enoutre, n moyen inestimble de dialogue et deconnissance au nivciru mondial. Aucune fttrmeinternationale de lutte nr poutra russir s'il'\a pas un change mulueldes explriences entreles peuples, si on ne dtruit pas, I'chellemonrl i :r le continent.r lc el nt l inncle lr hrl l 'anisation qu'essyc de maintenir I'impritlisme.

    ll n y a pas tlc possibilitl d'ars lo(onnaisr,nc, d ,tnp nli! htnt qu n? s. alise pas une uction tendanl rrat$forficr, dednque ftont dc lutt4 Ia ftalit a|1oftle.

  • t:.nwtuh) \.|tut\ ou lu t!t,1. nlntl.h.r lt nD\I.v.rs ur th)i\ih1? L.i'tintu

    thoriqucs ru moyen de l prlique. il fautrctnumer r l .r pri l ique .

    -

    Une lbri enloncidrn. ccltc pnrrrs. Ic cDri irstc r i \olut ionrmircaura vaiDcre d'innombrables obstcles ; r,scntirl la solitudc dc ccux qui, aspirant auxflatteries des moyens de proDrotion du systme.s apcri\ fnl qe ce\ moycn< ler sonl lcrmer,ll cessera. corrrnc dit Gddd[./, d'tre championcycl iste por devenir un cycl iste nonyme. lavietnanriennc. enfonc dans la guerre cruellc elprolonge. Mais i1 dcouvrira aDssi q'il existeun public rceptif qui considre son ccuvrccomme la sienne propre. qui I'incorpore delbon vircntc rJ fro||rc c\ i \rc| lcc. prt aI'entourer et le dfendre comnre il ne le feraitpour aucun chmpion cyclisle au monde.

    It carnra : urr usil ?D n\ ccttc Euerre prolnnge rrcc la crmrr

    comme fusi l , nous nous l ivrons en tait uneactivit de gurilla- C'est pourquoi le kavaild'un groupc de inonttu,:nlh doi l i l re reiprr des relcs \tr ictement discipl inr irer ru\. ibien en ce qui conccme les mlhodes de lrlvailque la scurit. Une guri l la ne peut prs se renf,rn:er si el le ne trJrarl le pls irvec une conccption de cadres et de structurcs mililaires ; il enest de Inme en ce quiconceme la marche d'ungroupe de cinD rvolutionnaire. Le groupeexiste, il est donc un complnenl de responsa-bilits, une synlhse dc possibilils compl-mcntflires dns l mcsure o il rgit en hrnno-nic avcc nc dircction qui centralise laphnil lcrt ion du rrrr ir i l et pr(erve \ ir conti 'nuit- L'exprience indique qu' i l n'est pasfacile de maintenir la cohsion d'un groupcquand celui-ci se iroove tre bombard par lesystne et sa chor1e d( tonllic(s so t,anldtllguisls n ( /r,?.q,?rrislr,s ), quand il n'y apas de st imuli l t ion extrieure imDdiate e(spectrculaire et on connail les difllcults et lestcn.ion, J un lrr!rr l l i i l (r Ji t lusi . l rnJ(sl inemenl. Bau)tql obl,klot1t1t l l(uri ra.rpor-MbilllL soit prce q'ils ne leur accordent pasleur vri table valeur. soit prce qu i ls cxi l lenlun genre dc v loristion qui cst ccl lc du cinntadu systnrc et non pirs ccllc du cinma chndes-t in. La naisslnce de confl i ts inlcrncs est uncral i t qui existc dns chquc groupc. qu' i lsoit ou norr iclokrgiquenrent prpar. Lanon conscience dc ce confl i l intrieurau nivcirupsychologique. cirrrctridogique, elc.. lc Drlrn-

    t08

    que de mrturit pour faire fce au problne desrappofis conduiscnl patfois des oppositions?t d?s rtualits qui llrobqu( tlc vltabLesafio le1otls uualel dts tlivergences itlohrgiqLtes ou tla l'objecti.[ alt?indrc. Aussi laconscience des problmes des rappofts, de ladircction et de la complence est-elle fbnda-mcnlale. Parler clairement. dlimiter les crrrps,fixer les responsbilits. ssumer sa tcherigoureuscmenl, en tanl que militant. Le cinmade gurilla proltarise le cinsle, brisc l'aristo-cratic inlcllcctuclle quc la bourgeoisie octroie ses suiveuas. dmocralise- Les liens du cinasteavec la ralit I'intgrent dvantage son peu-ple. Des couches d'avanfgffde, et mme desmasses inteNiennent collectivement I'oeu!requandellescomprennentqrr ' i l s ngitdc laponr-suite de sa lutte quotidierne. L'heurc d?s brc-ri.r.r illuslre la faon dont n film peul tremen bien malgr les circonstnces hostilesquand il a la complicit et Ia collaboralion dernilitanls et de cadres du peuple.

    Le cinaste rvolutionnrire rgit avec unevision radicalemenl neuve du rle du rali-sateur. du travail d'quipe, des instruments, desdtai ls. Avant lout i l se rari tai l lc lui ,mmc pourproduirc ses films, il s'quipe dans tous lesdornaines, il s'exerce au maniement des diff-rentes techfliques. Ce qu'il possde de plusrlrhle. (e \nr ce( ouls de lrr\ i i l . enaesiotleffent pour selvia son besoin de commu-niction. La camru est une inpisable ana-cheuse d' images-munil ions, l 'ppafei l deprojection une flrme capable de lancer 24 pho-tographies la seconde.

    Chque menbre du grcupe doit avoir desconnaissnces. au moins gnrales des appa-rei ls qui sont ut i l iss : i l doi l pouvoir remplacerles aulres n'importe quelle phirse de la rali-jr l ion. i l fru( renrerser le m)(he Lle\ techni-ciens iffemplaables.

    Le groupe tout cn(icr doit accorder unegrande importrnce aux pelits dlils de la rli-sa(ion el l scrit qi doit l protger. Uneimprvir ion. quelque chose qui dans le cindaconventionnel psserail inperu. peut dans uncinrn-gurilla. dmolir Ie travail de semlinesct dr 'moii . El un L:(hc(. dJns un crncrrJ. lu-r i l l. cornre dans la guri l la el le-mme. peutsignif ier l perte d une uvre ou la nodif i-ction dc Ious les plans.

    " Dlns urlc g rilla"

    lchec cst un conccpt nri l le lbis prsent et lavicloirc n rnythe iluquel seul un rvoluliofl'naire pcut songcrrr. ) Aptitude soigner les

    (ltails, discipline. rapidit et surtoul tre ors_pos vflincre les tiblesses, la commodit, lesvicilles habitudes, le cljmat pseudo-normal der_.i(re l(qurl \e cnche la guene quolidienne.Chirqle l l lm eit une ofcrir t ion diafrente, unnlvtildiffrent qLri oblige vrier les mthodesF'ur di ior ienler et ne pi\ Jl i rmer lenne,ni,. l tr loul qu.lnd le. laboraloires de dcveloppe_nrcnt sont encorc enrc ses main\

    I e succ. du tr r i l r. ide en qri lndc Dtr l teJ,rn. l i cirprci l de j i lence du tr, iupe. dan..u(,rnl inucl le mil inncc. ir l t Ude dlf f ici lc r r Icjn_dre !u sein d'une siluation o. en apparence, ilnc .r 'pa\\e r ien. le cinea\le ryanl le hrhi lue rNconter tout ce qu'il fait palce que c,est la basedu preslige ct de la promolion sur laquellc lrborgeoisic I'a form.

    Lc mot d'ordre < vigilance coostante.conslante mfince, mobilit constanle , esldc fllleur pour le cinma,gur.illa. Travaillercr rppirrcnce \ur plul ieu^ prujcl\ . \ iparer lrmirr(net en.ptu\reurs psrr ie\ pour le divelopff,rk.nl. ulr l t \er dc\ l t frcer penonne.. rni lcngerlc nlrtrielavcc d'autres matriels, le monter; lcJ; trnt lcr. \emer IJ cnnlu. ion. neutr i l l isr.J(f i . ter. Toul ccla t tr t que le lroupe ne po\-:cdc fui ron propre lahorrloire dc devclolpenrent, mme rudimenlire, et qu,i l cxisleencorc cenalnes possibilits dans les llbora-toircs traditionnels._.

    L.r col l i tborrt ion nu nrveru d. groupe.i . enrredr\e|( frys peut errc une irantie pour pnuvoirlernriner le trJ\r i l ou lr re:r l isut ien 6s ..n"1,,. .phrr.c. dc relui-ci s i l ne leul pr\ rrc rermindans le p^ys d origine. ll ludra aiouter celala ncessit d'un centre de rception du matnel d archives qui pourrait la ulilis par les0l!ers groDpes et la perspective de coordonnerau nrvea conhnenl], et mme mondial. ,acontinuit du ttuvail dans tous les pays I ren_contrer prioJiquc\ reginni les gu mo,,6;.1a.p^u' r(hJnier des c\penencej. rrl iser une col_labornlion. faire dcs plans de travil conmuns.ctc.

    Avanl-gard.e politique et aristique

    L. i n,: l l . lc rcvlulronnyre (. t te. j trouDc\ i lclr .r \ . i r i l \ , f int. du ntnin\ irrrr i r i rpe, i I l i t lulr . . lc,seuls lroducteurc de leurs ojuvres. C'est sureux que rcpose Ia plus grndc responsbili1

    en ce qui conccme l cludc dc. forme. de recu.perution conomiquc qur fcci l eront lJ conti-nui le du tru!r i l . lJn cinema guri l l l n a plsencore un p. l \ce jut lrsanl rcur chbl ir de\ rcgle.d.rns ce domrinc: lcs e\pir ience:, quj e\ iqrcntn ont nen prouve J urte qu une hbijete uprot cr des ctrconstince\ ntrt icul iere\ qui cxi jtr ierr dJn\ chiqe Jlty\. Vai. quel le, que pui..sent tre les situations on ne peut pas enviiaser,l . t , pr ipcrat ion d un f i lm s:rns rudrcr r,u !nr_,InDle \es desltn3l lrre\ ct. pi lr COn\iqUe t enVi ,\ tger Un plrn de recuf 'aral ion des lonJ. in\\_t i \ . l -r ;cr \ ;ent nnuvcu se po\er la nicc\rrtcd un lten yltrs uuit t trc'lc.r rtvtnt tur,lert.tr!istitltt(\ (t lfi ,^dn! ur(h\ poliriqups t.tlr (I t? r\ I t i l t l 'ott , 1 , rnrt ,u , , 'mnunt der.[or.ntr: t . f t1'drt i ,u, dc dit f i tr i ,n dt, ,r ,nt i .

    .

    Un cinema guri l l ne peut pis lre destrnci i d iulre. mcini\nte. de di l lu. ion que le\possibilirs d'action des organisalions ;votu_tlonnlres el parmi ces mcanismes, ceux qucle cinaste lui-mme invenlem ou dcouvriru.Prod cl ion. Ji l l \ ion cr pol\ ibi l i r. economi-ques de survie doivent faire partie d'une mlrestralgie. La rsolution des problmes auxouelsil laut faire fice cn ce qui cnceme chacurie dece. t i rche' esl ce qui encnurJctJ d iulre\ pensr fuire ce tr irr i l Je cinma-gueri lb. r rejorndreses mngs et le rendrc moins vulnrable

    Des formes noavellcs de diTTusion "

    .

    La diffusion d'un rel cinrn.r en Amriquelalrne en csl ses prcmiers balbtiemcnts;cependant Ia pression du systme est di. ence qui le conceme, un fait lgal is. I l sufht r1evo,r en Aagcntine les interventions qui se sonr .pruJui leq pendrnl quclque.-une, d. oroirr:-lrons et Ia Llemiite ]oi Je rcpre.. ion cinnrito_ 'grapntque de ton nc ement lasciste;au Brsi lres re: l f lc l tons sont rous les jorrr. plu. grlrn,0e\ F,uf te\ . .mrr dc\ lcs l lu\ comh t i t i ducrnema nvo : ru Venezuel I ' interdict ion ct lerctrril du vis! de Ld /r.r,a tlc los hornot sonl wtl i l i t ;dns presq[c trl lc contincDt la ccnsurccn!chc lourc possibilir de difiirsion publi_ |que.

    Srns l l lms rvolut ionnl ires ct sans n publjcqui les rcltme. klute tenlalive d'ouvrir dcslbr-nrcs nouvellcs de difiusion scrit condm_ .:

    t09

  • F\,' S,'|,tu^,4t l,t h't' J. !\urrn)r l, Dt'd,l, v(r\ r |r.ilinc .i,ti,rd

    ne l'chec. Les uns et l'autre existent djen Amrique lirtine. L'pprition de telleseuvres a ouvefl une rr'oie qui psse dans cer-tins pays comme I'Argentine pr des projec-tions dans des appflemenls ou des misonsavec un nombre de prticipnts qi ne devrailjamais dpasser 25 personnes : ailleurs,comrne.ru Chil i . rhns des plroisses. des uni-versits ou dcs centres de culture (de moins enmoins nombrcux) : dms le cas de l'Uruguily.projctions dans le plus grand cinm de Mon-tevideo, devan( 2 500 pcrsonncs qui remplis-set lt salle et font dc chaquc projection unefervente nnifshtion anti impriliste''. Malsles perspective. ru nireiru cnnlrnentr l ne lais-senl pas de doutc sur le fait que la continuitd'un cinma rvolutionnairc repose sur l'ffir-mation d'infrstructurcs rigoDrcusement clan-destines.

    Des erreurs et des checs

    bt prutique inllitlue des crrel et d?s.r(ft?.r''- Certains cmandes se Iissentcmponer par le succs et I'impunit avec lcsquels on peut raliser les premires projectionsei ont tendance relcher les mesures de scu-rit : d'aulres. par excs de prcaution ou prpeur, exgrent tellemenl les prcautions quelr diffusion reste circonscrile quelques grou-pes d'amis. Seule l'exprience, dans chaquelieu spcifique. pouna dmonlrer quelle! ,sont les mcilleures mlhodes. pas toujou.slpplicables dns d autres situtions.

    D:rns cenrin. endroits on puunr jonslruircdes infrstructures lies ux organisations poli-liques, ludiantes, ouvrires. etc.; dnsd'autrcs, il ludra diier et lendre des copresaux orlltnisllions qui s'occuperon( pour leurproprc conpte de cuprer les tbnds nces:\ i l i rcs p,ruf c,,\f ir lc pri \ Je (hi lquu copi((prix net de la copie, pls une pelite nr!r!le).Cette lbme de t,vail. 1 oir cel esl possible,parat Ia plus visible car cllc pcrmet de dcen-rr l r t r la Jr l lu. i , ' r , r l le l r rcnJ DrninL \ulni -rable. el le permel unc plus tci le dit f lstonau nivciru ni l l ion], el le penrel unc ut i l is ir t ionpoli l ique plus crr profbndcur ct el lc pcnncl dercuprer. plus on vend de copies. les londsinvcsl is dlns la rrl isat ion. I l est vmi quc danscerl i t in\ f ,r l i les rrrgrnr.rrtrrrns n onl pt\ l lc i-

    I t0

    nement conscience de l'importance d'un telkavil, ou, si elles I'ont, elles nnquent desmoyens idoines pour y faire face ; dans cescas l, Ies possibilits peuvent tre difren-les : remise des copies qui permettent la dif-lucion du mrteriel et pJnicipul ion dcs orgtni.sateurs de chaque proiection raison d'unpourcentige de lr recette qu il\ ruronl pu tiiregrice el le: etc. L idcal ser! i t de p nenir produire el diffuse. n cinm-guriltau moyen de fonds obtenus en ralisant clese\propri ir t ions danc Ic bourgcoi l ie. c esl- i dtreque ce soit el le qui les paye. avec la plus-value qu'elle a[ache au peuple. Mais, tanl quecettc aspiration n'est qu'une aspiration plusou mins longue chrnce. le. f ,o.: , ibi l i les quis'ouvrent pour un cinma rvolutionnire pourrcuprcr les mises de ibnds de productionet celles qu'y ajoute la diffusion mme sont,d'une ceftaine manire, les mmes que cellesqui rgissent le cinm conventionnel : toutparticipnt une projeciion doit faire une misede lbnds qui ne doil pas tre infrieure cellequ' i l fai t quand i l va au cinma du systme.Pyer. shventionner. quiper et soutenii c!]cinm sont des responsbilits politiques pourles milirants et les orgitnisations rvoltion-nires ; on peut faire un filnt mais si sa dif- lfusion ne permel pas de'rcuprer les fondsinvestis, il sera difficile ou impossible d'en

    inlernalionale n'est pas en train de natre tralcrs les luttes du tiers nonde, de I'OSpAAALct des avitnlgafues rvolutionnaires dans less(]cits de consommation ?

    Un cinrra-gurilla. cette trpe, la porlc de couches l imites de l populat ion esrJ(lendnnl lc .'cul r inn tL nnt,c fnt:iltleJ|r. iourd hui car c est le seul qui .c nourri t de\i lerers. de\ ispirut ions et dc\ pehpectires del immense majorit d peuple.

    Chaque ceuvre importntc d'un cinma rvohtionnaire conslituera, qoe cela soit ou nonexplicite. un vnement national de ntasse.

    Ce cinemr de mir.se qui n a d rutre obl i tsa-tr ' ,n que de roucher les mil ieur rcpre.enr.r l i f .de ces masscs, provoque, i chaque projection,corlrme une incrsion militairc rvolutionntrie. tIt crfrc ltbrrc. un ten iroire dcolonije.El lc peDt lran\former l t reunion en une e(pececlr manifertrr ion polrr ique. du fair que rel ie-cipcut lre, selon Fanon, ( un cte liturlique. uneoccrsion privi lgie qu'a l 'hommc d'entendrect de dire, .

    De\ concl i t ions Je fre\cri f ' r ion que luit i rposc te systimc. Ie cinemr mil i l : lnl Joir\\irret irer I inf ini t de nourel ler poscibi lrrecqLri \ 'ouvrent lut. L tenlat ive de.urmonterl-oppression no-coloniale oblige invenrerdes moyens de communication, cn inaugure lapossibi l i r.

    Avant er pendant I rtlisation de fu iorad. /.rr,lro,'ro,r, nos avons ralis diverses exprienccs de diffusion de cinma rvolulionnairelc peu que nous en rvionr r l epoq ahoqr;proiecl ion. \ ' rdresscnt de. mil i i . rnrs. :r e.cadres moyens, des gens menant une actionpolitique. des ouvriers et des universitairssse trtnslormait, saDs que nous nous Ie sovonsproJ'osi a priori . en une e,pce,le runion oecclhle.rmpli f i ic dont lcs f i lns f ir isr ient plniemis n'laient pas le facteur le plus impor-tnl. Nous dcouvrions unc nouvellc fac ciuLrnemr. l . pi lnicipJl ion de celui qui iucqu Jlor\et ir i t toujour{ considre comme un rp"i tr t .rr .rrr l"r\ . pour de. raison\ t lc |ecuri t i . nouie\\ ir \ron\ dc Jtcperser ,c grupi: de. h f in dclir pr')C'rllon cl akr th4ts rtu,liltt., ntnftttthr\ lk la dtlfurion J un tt l cinttht ,t t[ni!l t tr t l r r . t i . t tn J t trr r i , l l , n tt t i r not,unpl il i , l , t I inh^rti tat r7,r , iarranrd, s, si 'orrn.nI\r i l pi . un dihul .ur lc. theme, que lcI l ln J\r i t lbordec

    Des espaees libresNous dcourrions russi que lc ccm:rrrde qui

    assrstiut ux pro.iections le faisait en ayantpternement cnnscience qu i l i t l i r en tr l i r \d enfreindre ler lois du.yitme et qu i l exprrsJrl sr \ecufl t nersonnelle u dcs represrionrventuelles. Cet homme n'tait pas un specta,teur, bien au conkire : partir du momnl ou,i i dc;duit . le pinici ; 'er:r i .r prolccrion. r iganirrdu momenl oil il se mettait tle ce cre ci.'uir ibprenl i t se. r isquer et rpporlarr cr,n e\prieicevitanre l i l rcuni,rn. i l derenflr t un j i teur, unprotcgonisle plu\, imporl nl que ccu\ qui Jptir-ruislenl drns le f i lm. Cer h, 'nnr,e,:h,,rthrt irt['autres hotnnes, cng(gs conme lui, et xon tour il s'e gageail avec eux. Le sDectdl(urdai le pas il I'octeur qui sc chaihair lui-nene a ttavers lcs o tr?r

    Hors de cel espace que les films aidaientmomeninment librer existait seulementla solilude, le mnque de communication. Iamfiance, la peur; dans I 'espce l ibrc l situation en faisait des complices de I action ou'ilstaient cn lrain de tir. Les dbrs naiss;icrrrspontanment. A mesure que les expriences sesuccdaient. nous introduisions au cours desproJections divers lmcnts (une mise en scne)qui devaient renforcer les thmes des films. leclimat de la manifesttion, l'expression cles oar-ticipts, les dialogues : musique ou oonrcsenregistrs, lments plastiquci, affi ches ; unmeneur de dbat qui dirigeit les discussions,prsentit les films et les cmandes qui pre_narent la parole, un vere de vin, du mat. erc.Et nous avons ainsi pu nous rendre compte quece que nous avlons entfe les mains de Dlusvalable tair :

    l) le carnafade prticipanl, I'hommeicteur-complice qui pfl icioi l i r h reunion:

    2r lespiee l ibre 'dunr ' le . ;dr ; ; ; ; .1

    I homrne erpo.r i t .e. inquriturle. et se. prooo.sit ionr. se pol i t i ' r i r ct se l ihirrrr :

    .1r le l i lm. qui imponrir peine. iurre en r nlque cletonl leur ou prtele.

    Les crrcuit . de lo mm en Europe : 20 000cenlrcs en Sude, 30 000 e Frane, etc-, nesonl pas les meilleurs exemples pour les pysnio-coloni.. mlir sont cependrnt un compl-menl donl il faut teni. compte pour l obtentionde fond.. l lus enr,rre t l i rns une situatron oir ce\circuits peuvent jouer un rle impoflnt dansh dif fucion de. lul le. du lrets moDde qui (ontdc plus en plus lies celles qui se dvelop-pel l t dans lcs mrropol(\ U/r / i rD.\ru /d Sld-rill.t v auiliene tliru plus uu pnblic euru-po que 20 brothures explicrrtilas ; il cn serade mme pour nous avec un f i lm sur les v-, .

    taire un autre.

    nenrcnts de Mai en Fnnce ou Ia situation desrudirnts de Berkeley aux lls-Unis.

    Un citma de masse

    Une itttnuttionult lu cituinu-gulrillu I Et ,pouft|rci pas ? Esl-ce gu'nc sorlc de nouvelle .

    Un cinma-action

    Nous avons dduil de ces donncs qu. necevre

    .c inmrtographiq ue pourruit tre beau_coup plus etcrce si elle en prenait pleinemenlconscience et si elle /t rit diipae soune\re.

    ..5,

  • t nJ S,'1,r '\ ht t,tr, ,h t'traL r t, i '11, ven un thitinp (it\it

    sa forme, sal slruclurc, son htngage et ses huls ces mailt'itations ?t ii ces nonifes-/rfi6 (.../. C'est ainsi qu'esl nle lo struclure .bc? que tlous avons app(l r:inna-nonifest(1-liot1, (:itlini-adion une d6Ionnes qui, notredt)it. fn tttl u,tc e ndr inl'rlnnrr Ir nIlir.m?r lLt ligtl? t trcisi,nc citnn. Un cinrnailonl nous avons liit la premire expriencc.peut-lre au niveau du balbutiement, avec Itdeuxime ct la troisime p;rtie de L heurc tles,rdrie,.r (< Mnifesltion pour la librationsurtout pfflir de < La rsislance

    ' et < Vio-

    lence el librtion ").Citmtrades (disions nous a commencemenl

    de "

    l\4anifestrtion pour lil libration >). il nes agit p.rs l simplement de la projecl ion d'unti lm. i l ne s'agit pas non plus d un spectacle.il s agit avrnt tout d'Drte M ifestutil. Uncmanilcshtion d'unit anti- imprial iste ; i l n 'ya de plce, dans cette manifestalion. que pourceux qi s' identi t ienl avec cette lutte car i l nes agit pl ' icr i l un e'nJce pour \pecl i trc r. . nipour des compliccs de l ennemi, ntais pourles sculs auteurs ct protagoniiles dont cc filmessaye. d'une ce.lainc manire, de tmoiqneretqu i l e.save J rpprnfon,l i r . Cc f i lm esr un prctexte au dialogue. l recherchc de volonls etdoit pcrmeltre d'en trouver. C cst une information quc nous vous prscnlons pour en discuteraprs la projection.

    Avec le cirna-manilestation onIrrive ln cinma inachev etouvert, r/,? citlno essetlticllement deIo con]raiss0nce.

    Lcs conclusions que vous pourrcz l i rct(disons nous u moment de la deuxime part ie)en lrnt qu cteurs rels el prol.tgonistes decclte hisrcire sonl importtntcs. Les expriencesque nous i lvons rccuci l l ics. les conclusions quenou$ vorls t i fes ont une vrLleur relat ive I elrcs\(r \cr l l : t ( luc(Ir f rhn.c din. l r nr( :Ur{ , ' r lel les sonl ut i les l lu prsenl el I 'avenir de l i rlibration que vous reprsentcz. Ce qui inlpoflesurk)ul. c est lct ion qt l i peut nl l rc de cesconclusions. I 'uDil sur l i l brse dcs fits. C'esl

    |2

    pourquoi Ie tilm s'ante ici pour que vouspuissiez lc continuer.

    Un cinms inschev, ouvert

    Avec le cim-manifesntion on anive x,rcitrma inochet, u onwrl, un cinma csscntiel-lemenl de la connaissance. Le premier pas dansla connlissance, c'est le premiet contacl aveclcs choses du monde extrieur. l tpe desscns ions (dans un filDr, l fracheur vive deI'image ct du son). Le deuxime est In synthsedes donnes ayant prodit les scnsations, leurordonnanccmcnt et l'laboralion. l'tape desconcepts, des jugcments. des dductions (dansle film, le comnrenlateur, les reponages. lesexplicalions ou le naateur qui dirige la pro,jectio-naDifestation). Et la t.oisime lape.ccl le de Ia connir issance. Le rle acti f de laconnaissnce De s cxprime pas seulemenl parun sul ctif de l connaissnce sensible laconnaissance mtionncllc. mais ce qui esl encorcplus impofiant. par le saut de la connaissanceral ionnelle la prl ique rvoiut ionnire (. . .)La pratique de l translorDation du monde (...),lelle est dans son ensemble I thorie matria,l iste dilect ique de I 'uni l du savoir et delacl ion' ' (dans la proiect ion du f i lm manifes-htion, lil participalion des cnrades, les pro-positions d'actions qui surgissent. les actionsmmes qui se produisent par la suite).

    D tulre pirr l chiquc projecl ion de f i ln nJni-tsllion suppose xn. ,rise en xne diffireae,(nl donn quc l esprce dans lequel elle seralise. le mittriel qui l compose (rcteurs-panicipanls) et le terrps hislorique ditns Iequelelle a lieu ne sonl ps toujours les mmes. Celavenl dirc que le fsullal de chqDe projectionrlependrr de r 'eur qui l orgrnr.enr. de ceur quiy prr l icipcnt, du l icu et du momcnt o cl lc sefera et oir lcs possibilits d y inlrod[irc lesruriantei r lc conrf lemcnr. le{ moJtttcrt ion\ quipounonl intcrvenir n iruront pas de limites. L"aproiecl i{ d un f i l rn-nrtnifest i t l ion exprinteralo!ours d'une manire ou d'une i lulrc, I situa-t ion histuriquc drns l .rqucl le el le aur t -lise ; scs perspectivcs nc s puisent lils rvecla lultc pour le povoir. on pourd l pours[ivre:r|r ;s h conqu(lc . lc iehri- i cr |our ir l lrmirln rvolut ion.

    Une inlinit de genresI iomme du /,'.,irrrma r ll.,ri,r. que ce \nit ;

    f \ .ur ir d un cinemr-Euri l lx ou J un cinim.

    manifestation avec l infrnit dc gt?s qu'ilsI,rttt.nt imfli,! rr (rinn.rlttft, tini.lotne, chttna-essai, cinno-po,nl1hlct,cittm-infonnation,.k..) oppose louie une

    *

    t l i* ' /

    "."14

    4t

    "r; fi

    #v"

    $f*,

    .

    I

    t - -"

    '1i:..

    El faniliar d'Octavio Gerino, 1913

  • f.trturklr) Soktxt\ .r h \tut trdksJorth.r 1( DlrtultL itpdd

    .lu toilitt I i]rnuindustrie un cinma ilrtisnal ; u cinma del lct ion, un cinma scienti f iquc;au cinma depersonnagcs, uD cinma de thmcs ; ilu cinmad'individus. un cinma de m ssc. au cinlmod ALt. r, ri1 cinlntu (le Rnupe: N cinm,de dsinfbrmation no coloni1, un cinmd'inlbrmlt ion: un cinma d'vasion. uncinma qui rcndc Ia vri t ; un cinma pas-riL un cinima cl :rgresrion: a un cinrmu insl itulionnalis un cinma de gurilla ; .) rin.hn(t-!ip(\acle, un Litlin4xuniI6tr k t, ncinma d aclion ; un cinma de destruction.un cinm simultanment de deslruction ct deconslruction : un cinma lait pour Ie vieilhomme, un cinm la mesure de I 'homrrrcnouveau i celui de l possibi l i t que chacun denous reprscntc,

    La dcolonisation du cinaste et du cinirr ir\cronl Jes fr i l \ simultanr r l tn. l i r mc.ure oi lI 'un et lautre nous apportent la dcolonisa-tion collective. L btaille commence atl dehors(ontre lenncmi qui nou\ rgre\\e. mti\ uq.iau dedans. contre les ides, lcs rnodles del 'ennemi qui existent en chacun de nous. Dcs-truction et construction. L action dcoloisatice consiste rctrouver dans leur praxis lcsimpul. ion\ le\ pluq pure, cl leL f lu. \ i rr les: i lla colonisttion des consciences, elle opposela rvolution des consciences. Iz ntonde esrscrul, pprofo,ldi, tedcorr?r/. On assistc uncontinuel tonnemerl. une espce de secondenaissnnce. L'homme retrouvc son innocencepremire. s capacil d'aventure, sa capacitd indignation aujourd'hui lthargiquc.

    Librer la vrit proscrjte signifie librerune possibi l i t d indignation, de subvercion.Nolrc vrit, celle dc I'honme nouveu qi seconslruil en se dbnassant de tous Ics vicesqu-i l trnine en(ore. e\t une bombe.ru pouvoirinipuiublc ct cn mne lcmp\. l :r ,eulc po.si-bilit dc vic- Au sein de cetle tentative. lecinaste rvolutionnirc s avcnturc, avec sonobsefvrl ion suhve$ive.

    Les grands thmes, I 'histoire nationle.l'amour e{ la rupture entre les combattanls,I'effort d'un peuple qui se rveille, tout rcnaldevant l'ceil des camrs dcolonises. Lecinste se sent pour l premire fois Iibre. Ausein du systme i l dcouvre qu' i l n'y u r ien. enmargc du systrnc. el conlre lui il y tout. prceque toul esl al faire. Ce qui hier paitissait unefolle aventure, comme nous le disions au dbuL.se pose aujourd huicomme ne ncessit el unepossibilit auxquellcs on ne pet pas chpper.

    I t4

    Des propositions de travailCe sont ll des ides cn v'c. rles ln4roritiotls

    J, rnvul A petnc unL ,b,tu,h, , l h\t1lrt .nc dc no(re expricncc personnellc etqui joueronr un rle po\t lr l \r . l lc\ p(rmetrcnl d ou\r irun dialngue chir lcurelt \ \ur l :r nnurclL' per..pectivc rvolut ionntire du cinma. Les videsqui e\ i . lenl : ,ur le\ onl\ Jf l i \ t iquc. cr scien(i .fiques de la rvolution sonl assez notoires pourquc I'adversaire n essye pils de les comblerrrnt que^nou{ nc \eron. pr\ L'rpchles Je lc r'ilirenous-nemes.

    Pourquoi le cinma et ps unc autre formedc communication rtistique ? .ti nor$ al,.rrtthoisi le cinno conm( centre tle nos propo-silioff et de rc dbut ('c.rt ptrca que c est notreJi"t t t J. !rrwi l :cn outre l i nrr.srnce Ju lroi-sime cinemt sinif ie. du moin. pnur nou..l \enement rr l i \ l rq!c rcvolul i , 'nn. l i rc lc pluqrmponanl de notrc epoque.

    Ocravio GETINOFemaub E.lquiel SOI.,!'NAS

    (Buc os Aircs, 1969)

    troisime cf inolement

    inmo,fconde

    L'impoct duUne prophtie

    ,1. L. h^lr '1. h. \or . . l l ' .,J, \ \ t t . i . t , , . . \4o.

    , : Jr . t . r t^ \ htr t " . l , : t ' / r " r t r lprrJnr ' . ) cr tuntrnrpcn.rrr ,nre cr ct tu()

    4. N.bA l r.ur.ll. h(bilrl. tl. drtait^ ww).s de tdhtutu bnt!.n^i. nntutu d r.ntuD( aLiontu; lenw.t\ rls lair. n \\aq( porr \.ir t, pras I ofl ir dq

    t . /^ 4 ' 5r '1,1 U\ \ t i \ , r . t r - , t , h.t t , iconiren.nt fvkr 1969.

    6. Croq. Plttittu. tl Ar. Cudt, Ar!.rur..7 L hon de los homos.

    "

    yt!r.. lihtiitit"t,.8. Md, &r /ornr. De l! pli(lr..4. /1,.,/.r,' rxr,rn",. Ll nrirkt rr I'le \ h rN. .nr 1tr iG

    nt l lL l th, l . t , t rnt t t Lt h\ ,1r4 r , ihiht .10. O.t/,,4n,4r: Orutisdn l( ntuttoitt dd Dokr

    l 4[ t4tr . ,1 , l r t , l 4n\n, t tn Li tu| fu, rrlr14{ u t,r nturrqucl1 Ch. Cr.tt Lr !rcre 11. r".,,lh13. L hdnh,4.hn. V^t;h! .rcu;!. @ta\ in et k

    ,La.n ' . ,

    r , t r " ,1, , p, i , . ' i t "

    - , i " t , , t r - . , L\ . pt

    14. |t\Iilior rloks ut k\rl Nkh.tl at Btunn\ An6 .l.t !t1it,t ttu 200 r.tlorrti ut iuh., I t( .ttui tnns k.h.i\ h litt ll. N))dit"t.

    15. ,/.r, IlrL,,,! D h ffuriqr( ' , r . h, . t \ . t . \ t

    " \ t r \ t , t r . H. i . , 'nrcnLrn. , , r , r\ ' t ' r a ' ' ,h 1", \ nL 1 rt \ , r t t . r t , . t \ r , \ tJ ' tnrr , , . . .1 l l r r . '1 , . t 1a,- . r t | \ . , ; M;, t . , r , ) t+nalprhtit. \.r tdtt ltrrk t't, Lt Rc!c di, cir lmrge.

    cl Son ",

    n 110, irin lt71)

    fi':,: :t: :, . : , l . ' . . ' '\ j: '" i. '

    \ '

    \

    por Guy Hennebellef.a ffora de fos hornos d it silecio r, DurIa S ni c htt alio ale dt lo Cririene anlstitol d( C trcs ? lt)6q. ll dt( iistihudo t le circuit erl et essai. Il est sorti tulcprcrtre fois Paris da s une rersiorlqntp it ds sque ct\ trop prnnister (avr(I a(nftl dc Solnor, senble)-it1. plrtricnnannct$ plus tsrd, il est resorti d s u ct'(t\ t itrtigmlL t, rc_ttlrlps il o unurc dillirsin da s le cir i on

    contnttrtial, c lt rcl, nilitflnt. ll ittqhondan,ne t anab,s, ?t [tilu, dons laptulrtt dts tuvucs Jra aivs ie cinlno

    ')'(\'t ui(fu (st t\h.tit rlt I t. i lt aedtttoisinl? (ttuino luts la nntntu

    " lotsirr

    ,?ir?i Pdl CinmActior d//|1. Reltle Tiersironde. /. XX. '79, ililld-sqtt, thx, lg7g.PUF kliri: