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B o N N E A N N É E la Vie à Hors série w w w . b r y 9 4 . f r 2008 : quelques pages de vie à Bry

Vie à Bry Hors série

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Vie à Bry Hors série

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B o n ne Ann ée

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la Vie àHors série

w w w . b r y 9 4 . f r

2008 : quelques pages de vie à Bry

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environnement Collecte sélective L’école au tri 4 en actions Patrimoine Le mécène américain du diorama 5 Il vit à Bry Charles Villain : une figure discrète de Bry 6

économie Galerie commerciale et hôpital privé Deux opérations créatrices d’emplois 7

environnement Concours des castors d’Île-de-France Les CE2/CM1 de l’école Paul Barilliet castors d’or ! 8

loisirs Animations de plein air : Un avant-goût de vacances 9

le coin des jeunes Carnet de voyage au Sénégal Des vacances bien gérées 10

en actions étudiants et jeunes travailleurs 11 Coup d’envoi pour 130 logements culture Jazz en tête : Le Blue Note Orchestra avec Ron Meza 12 sport Olivier Donval, médaillé aux jeux paralympiques 13

solidarité Téléthon : Une belle mobilisation 14

sommaire

La Vie à Bry - hors-série 2008 - Edité par la Ville de Bry-sur-Marne sur papier recyclé1, Grande rue Charles de Gaulle - 94360 Bry-sur-Marne - Tél. : 01 45 16 68 00 - Courriel : [email protected] - Directeur de la publication : Jean-Pierre Spilbauer - Directrice de la communication : J. Brouhot- Rédaction : T. Umiastowski, C. Charlot - Maquette : I. Viénot - Photos : I. Bonifaci, S. Courbarien, E. Desbordes, P. Rue, T. Umiastowski - Impression : Point 44

(IMPRIM’VERT) - Numéro tiré à 7 900 exemplaires - Toute reproduction interdite (y compris sur Internet) sauf autorisation expresse.

ry

B La Vie à Bry d’hier à aujourd’hui.

H o r s - s é r i e 2 0 0 8

Le 1er numéro sort en 1965

Maquette de 1977 à 1986

Mai 1992 : 1ère couverture en couleurs.

Ceci reste une exception jusqu’en 1999

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le mot du maire

Le Maire,Jean-Pierre SPILBAUER

2008 en actions

Hors-série 2008 3

C e numéro hors série de « La Vie à Bry » vous propose un clin d’œil à l’année 2008. Il s’agit

d’évènements et de sujets choisis à l’intérieur des 11 numéros du journal parus durant l’année.

Vous y trouverez des écoles bryardes attachées aux valeurs du développement durable avec la mise en place du tri du papier et le concours des castors d’or. Vous vous rappellerez ces jeunes qui se sont démenés pour que des enfants d’un village au Sénégal puissent avoir une salle de classe et du matériel scolaire convenables, le cross des écoles que des centaines d’enfants ont couru avec leurs parents.

C’est durant cette année passée que Bry-sur-Marne a vu sortir de terre l’hôpital privé et l’espace Interikea qui apporteront à notre ville des emplois, la résidence étudiants et jeunes apprentis qui créera 130 logements à loyer modéré.

En ce qui concerne la culture et le

patrimoine, vous redécouvr i rez le diorama et le mécénat pour sa rénovation, le festival « Jazz en tête » avec ses huit cents spectateurs.

Nous parlerons aussi des hommes à travers Charles Villain, artiste et bénévole associatif et également Olivier Donval, médaillé aux jeux paralympiques, qui nous donne une belle leçon de courage.

Environnement, patrimoine, écono-mie, enfance, jeunesse, culture, sport, solidarité, animations, vous retrouverez toutes ces actions qui nous tiennent à cœur à travers une version modernisée et dynamisée du journal municipal, imprimé sur du papier écologique labellisé.

Bonne année à tous !

La Vie à Bry d’hier à aujourd’hui.

Maquette de 1997 à 2003

Maquette de 2003 à 2008

1997

19861992

2003

Page 4: Vie à Bry Hors série

J A n V I E Renvironnement

collecte sélectiVe

L’école au triPas d’âge pour être éco-citoyen

P our le faciliter, toutes les classes de la ville ont été équipées de deux cor-beilles différentes : une de couleur

bleue pour le recyclage du papier et une bordeaux pour les autres déchets. Au total, 139 corbeilles ont été distribuées et une documentation spécifique a été éditée.

Une initiative bien accueillieLa messagère du tri a rencontré tous les directeurs d’écoles individuellement.Ceux-ci ont tout de suite adhéré au projet de même que les enseignants. La protection de la planète, cela s’apprend tout petit et fait partie de l’enseignement. Des fiches pédagogiques et ludiques ont été mises à la disposition de chacun car tous les papiers ne se recyclent pas. Le personnel d’entretien et les gardiens ont suivi une formation afin d’accompagner également ce projet.

l’acheminement du papierComme vous le savez certainement, le papier ne se dépose pas dans le bac jaune mais dans les points d’apport volontaire. Deux agents

Bravo à tous !Tous les déchets recyclables sont en augmentation de tonnage mis à part le verre suite à de petits problèmes techniques sur les points d’apports volontaire.

Bry

des services techniques sont donc chargés, une fois par semaine, de le collecter dans toutes les écoles et de le transporter.

Un suivi régulierLes enfants restent avant tout les premiers acteurs de cette opération citoyenne. Ils ont appris à trier eux-mêmes le papier

avec l’aide des enseignants et la messa-gère du tri effectue un suivi régulier de la collecte dans les écoles. Elle propose également des ateliers pédagogiques dans les classes élémentaires sur le thème du recyclage. En résumé, tout le monde met la main à la pâte, à papier bien sûr !

Aujourd’hui, les résultats sont là !Depuis janvier 2008, date de la mise en place du tri des papiers dans les écoles, la quantité de papier collectée dans les écoles est en hausse de 1,18 tonnes. ■

Chaque année, ce sont l’équivalent de 200 kilos de papier que nous jetons chacun en moyenne à la poubelle. Et les écoles ne sont pas en reste. Dessins, poèmes, pliages : nos chers petits usent beaucoup de papier. Il semblait donc évident que le tri devait faire sa rentrée des classes.

4 Hors-série 2008

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F é V R I E RJ A n V I E R

2007, le maire s’est ainsi rendu à New York, Boston, Rochester et Los Angeles pour plaider la noble cause du diorama. Ensuite, montrer que les habitants s’impliquent à travers l’association Louis Daguerre. Créée en 2007, celle-ci réunit aujourd’hui 392 «adhérents-donateurs». Enfin, mettre en avant l’ingrédient qui relève le tout : la notoriété de Daguerre en Amérique. Au pays des grands studios, le co-inventeur de la photographie avec Nicéphore Niépce, est également considéré comme étant à l’origine du cinéma. Et l’effet d’animation propre au diorama n’y est pas pour rien. Il ne reste donc plus qu’à trouver d’autres mécènes. ■

Suivez la restauration en direct sur www.daguerre-bry.com

Hors série 2008 5

en actions

PAtrimoine

Le mécène américain du diorama

la Fondation Getty verse 200 000 dollarsLa Fondation Getty a attribué 200 000 dollars (soit 135 000 euros) pour le diorama de l’Église Saint Gervais - Saint Protais que la commune fait actuellement restaurer. Depuis son musée de Los Angeles, la fondation finance dans le monde entier des projets pour la sauve- garde des œuvres d’art. En plus de grands argentiers, elle regroupe d’éminents spécialistes dans le domaine de l’histoire de l’art. Recevoir un versement de cette prestigieuse institution signifie donc que la pièce concernée est de grande qualité et que le dossier technique est sans faille. Désormais, la restauration du diorama bénéficie en quelque sorte du label «soutenue par la Fondation Getty». Ce sésame devrait ouvrir la porte à d’autres financements.

Plaider la noble cause du diorama

Pour les obtenir, la Ville compte bien continuer à appliquer la même recette. D’abord, nouer des contacts et expliquer de long en large le projet à tous ceux qui peuvent apporter un soutien scientifique ou artistique et cautionner l’opération. En

louis Daguerrele magicien de l’image

Tout d’abord peintre et décorateur de théâtre, Louis Daguerre sut se distinguer par son talent et son inventivité. Mettant à profit son sens de la mise en scène, ses qualités de décoration, sa maîtrise dans la technique de la perspective et son génie de la composition de la lumière, Daguerre mit au point le diorama. Bien que plus connu comme inventeur du daguerréotype, c’est avec l’invention et l’exploitation du diorama qu’il fit fortune. Il reste à ce jour réputé comme étant l’un des meilleurs peintres de décors de son époque.

en brefLE PROCéDé DE DIORAMA La peinture représentant un intérieur d’église gothique en trompe-l’œil renforce l’illusion de profondeur de l’église Saint Gervais - Saint Protais. Cependant, le véritable intérêt du diorama réside dans sa capacité à se transformer au fil de la journée en fonction des variations de la lumière. Ainsi, grâce à un jeu de transparence et un traitement spécifique des couleurs, l’image passe progressivement du jour à la nuit.

Ci-contre la Fondation Getty.

Assemblée générale de l’Association Daguerre

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M A R Sen actions

il Vit à Bry

Charles Villain, une figure discrète de Bry

C harles Villain est né il y 80 ans à Paris. Après avoir fait les Arts et Métiers, il débute comme

dessinateur dans une entreprise de métallurgie dont il deviendra ensuite directeur. À l’âge de 60 ans, il se retrouve sans emploi. Poussé par sa fille à ne pas rester inactif, il décide alors de s’investir dans la vie de Bry, où il réside depuis plus de 20 ans.

Passionné de sculptureC’est à l’Office Culturel de Bry (OCB, l’actuel Office culturel) qu’il s’initie à la sculpture. Il fait d’abord «ses classes» en nettoyant avec une amie les bronzes des jardins de Malestroit. Il restaure ensuite les œuvres de Saint-Marceau en souffrance dans la cour de l’office de tourisme et le square de Lattre de Tassigny. Il crée également le cours de sculpture sur bois de l’OCB. Il fera partie du conseil d’administration de cette association jusqu’à ce que celle-ci devienne munici-pale en 2006.

Bry

le képi du GénéralLes expositions vont inspirer Charles Villain. Pour celle sur de Gaulle en 1990, il décide de réaliser un buste du Général. L’œuvre sera installée devant l’ancienne gare SNCF.

Pas le droit à l’erreur

C’est là en effet que le président de la République accueillait les chefs d’État d’Afrique francophone à leur descente du train avant de les conduire au château de Champs-sur-Marne.Charles Villain exécute la sculpture en taille directe, technique la plus exigeante car elle ne laisse pas le droit à l’erreur. Et pourtant, il y a bien une erreur sur la statue mais pas du même ordre... Le buste est censé représenter le général tel qu’à son retour sur le sol français en 1944. Pour cela, Charles Villain s’était fait prêter un képi de général afin de reproduire fidèlement les feuilles de chêne ornant le couvre chef. Il apprendra par la suite que le

général ne portait pas ce képi d’apparat ce jour-là. Peu importe, la sculpture est réussie.

Plusieurs dimanches à guetter le rayon de soleilPour l’exposition sur l’heure et la mesure du temps en 1992, Charles Villain réalise un cadran solaire en pierre reconstituée. Aidé par une «collègue», Marie-Thérèse Beineix, il en exécute le modelage et le moulage. Avec Jean-Louis Pierrat, expert en horlogerie, il passera de nombreux dimanches dans la cour de l’Hôtel de Malestroit afin de régler la tige en fonc-

tion des rayons du soleil. C’est à ce travail minutieux que nous devons le parfait fonctionnement du cadran.

Charles Villain s’est également impliqué dans d’autres activités. Il a notamment participé à l’élaboration du plan d’occupa-tion des sols et mis ses talents de dessina-teur au service du comité des fêtes pour réaliser des affiches. Il est aujourd’hui en-core membre de l’office de tourisme.

Pour les deux œuvres qu’il a réalisé et pour son engagement bénévole, le maire a tenu à lui remettre la médaille de citoyen d’honneur de la ville lors de la cérémonie des vœux à la population 2008. ■

Le buste du Général de Gaulle installé devant l’ancienne gare SNCF et le cadran solaire de l’Hôtel de Malestroit sont l’œuvre d’une discrète figure de Bry, Charles Villain. Elles lui ont valu de recevoir, en janvier 2008, la médaille de citoyen d’honneur de la ville.

6 Hors série 2008

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A V R I LM A R SGAlerie commerciAle et hôPitAl PriVé

Deux opérations créatrices d’emplois

la galerie commerciale ikeaLa société Inter-Ikea fait bâtir un équipement commercial regroupant de nombreuses enseignes : 23 boutiques et 6 moyennes surfaces se répartissant autour d’une promenade piétonne semi couverte. L’ensemble intégrera également des salles de jeux vidéo et de sport, des restaurants et une nurs er ie . L a construction a débuté en 2008 et devrait s’achever à la fin de l’année 2009.

L’opération générera de nouveaux emplois notamment dans les domaines de la vente, de la restauration, du nettoyage et dans une moindre mesure de la puériculture (pour la nurserie) et de l’administratif (secrétariat, comptabilité). Les métiers du bâtiment sont également concernés puisqu’un recrutement local a été opéré pour la construction du complexe.Pour répondre aux futures demandes des enseignes, les villes de Bry et Champigny, l’ANPE et la maison de l’emploi ont constitué une cellule emploi

Bry et Champigny ont signé un protocole d’accord pour l’emploi avec la société Inter-Ikea. 250 postes seront créés pour la future promenade commerciale attenante au magasin de la zone d’activité des Armoiries. Ils s’ajouteront aux emplois créés par l’hôpital privé.

avec Ikea. Celle-ci mettra la lutte contre les discriminations et l’accès à l’emploi pérenne au centre de son action.

Une attention particulière sera portée au public sans qualification et éloigné

de l’emploi. La coopération est appelée à s’inscrire dans la durée : une fois les recrutements initiaux effectués, Ikea continuera à centraliser les offres des enseignes et à les transmettre aux services locaux de l’emploi. À Bry, l’espace emploi délivrera une information régulière sur les postes à pourvoir et les formations nécessaires. Les conseillères orienteront les candidats dans leurs démarches.

Maquette hôpital privé

économie

Maquette centre commercial

l’hôpital privé de marne-la-ValléeLes cliniques de Noisy-le-Grand et Neuilly-sur-Marne fusionnent pour donner naissance à un nouvel hôpital qui reprendra leurs spécialités : chirurgie, maternité, dialyse, médecine et petites urgences. Le nouveau bâtiment est en cours d’édification rue Léon Menu en bordure de Noisy-le-Grand. Si le personnel des deux cliniques sera affecté au nouvel ensemble, de nouveaux recrutements seront néanmoins nécessaires dans les domaines médicaux, paramédicaux, de l’entretien et du secrétariat. ■

Hors-série 2008 7

Espace emploi

Première pierre de l’hôpital

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M A Iélectronique tombe : la classe remporte la médaille d’or. Les élèves exultent avant de revenir sagement sur scène recevoir leurs médailles. Lors du goûter, leur institutrice tire la morale de l’histoire : «Les élèves ont pu constater que lorsqu’ils s’investissent et sont sérieux, ils obtiennent quelque chose au bout.»

«sos à l’eau, j’écoute ?»«L’eau et le développement durable» était le thème retenu par l’école Paul Barilliet. Un chemin tout tracé pour participer aux Castors d’Île-de-France. La classe victorieuse a choisi de travailler sur l’Arctique et l’Antarctique. Des ateliers d’écriture ont permis de trouver la trame du spectacle : le standard téléphonique de «SOS à l’eau» croule sous les plaintes d’humains et d’animaux en manque d’eau : Arcimboldo n’a plus d’eau pour ses pinceaux et ne peut plus peindre Leonardo, Inukshuk voit son ours polaire lui faire la crise car la banquise se brise, sans parler du cétacé qui en a assez ou du castor qui a la rage car il ne peut plus faire de barrage. Finalement, Nick

le scientifique de l’Antarctique décide d’appeler directement monsieur le nuage. Face à un bébé qui lui demande de l’eau pour son biberon et une petite fille pour se laver les dents, le nuage accepte de pleurer à nouveau en disant «Vous n’êtes pas comme vos parents. À l’évidence, je peux vous faire confiance». Et le cycle de l’eau reprend. Ce foisonnement d’idées servi par un véritable jeu d’acteur donne un sketch de grande qualité et valide un joli travail pédagogique. ■

environnement

concoUrs Des cAstors D’Île-De-FrAnce

Castors d’or CE2/CM1 de l’école Paul Barilliet

O rganisé par le Syndicat des Eaux d’Île-de-France, ce concours de sketches sur l’eau et la

citoyenneté s’adressait à toutes les classes de CE2, CM1 et CM2 de la région. En mars dernier, le jury a sélectionné six sketches qui ont ensuite été joués sur scène à la Cité des sciences et de l’industrie. 450 enfants représentants l’ensemble des classes participantes sont venus y assister. Autant dire que nos petits bryards avaient à cœur de bien faire.

Une journée mémorableLe jour J dès 9 h 30, nos castors arrivent sur place pleins d’enthousiasme, transportant dans leurs bras les déguisements et décors conçus par leurs soins. Léa confie avoir peu dormi la nuit précédente. À 10 h 30, c’est la répétition. Après avoir été équipés de micros-casques, les enfants se retrouvent sur scène. La salle leur paraît bien grande mais le sketch se déroule comme prévu. «Depuis deux semaines,

Bry

on répète tous les jours.» explique Léna. Leur enseignante, Stéphanie Mamousse (qui avait déjà participé l’année dernière avec une classe de la Pépinière) fait le point sur les quelques détails à corriger et encourage ses élèves. «Vous êtes là pour vous faire plaisir» leur rappelle-t-elle. Certains se demandent quand-même si le public sera bien dans le noir l’après-midi... Après le pique-nique, petite séance de yoga pour se détendre, puis c’est l’heure d’enfiler les costumes. À 15 h 30, le présentateur annonce enfin l’entrée en scène des artistes. À la fin du spectacle, le verdict de l’applaudimètre

Le long travail d’écriture, d’expression théâtrale et de conception des décors a payé : le double niveau de l’école Paul Barilliet a rem-porté la médaille d’or lors de l’édition 2008 des «Castors d’Île-de-France» dans la catégorie CE2.

8 Hors-série 2008

mentionspéciale La classe de CM2 d’Antoine Da Silva (école Louis Daguerre) a obtenu la mention spéciale du jury pour sa saynète «Le caprice de César», inspirée des aventures d’Astérix.

Page 9: Vie à Bry Hors série

J U I n

Hors-série 2008 9

loisirs

AnimAtions De Plein Air

Sensations sport samedi 31 maiL’après-midi «Sensations sport» a rencontré un vif succès. Les nombreux visiteurs ont pu s’initier en famille ou entre amis aux 22 activités sportives proposées.

Cross des écolesLe matin, le cross réunissait 977 élèves du CP au CM2. Les parents ont également mouillé le maillot.

Tous au parc ! samedi 14 juinQuelques jours avant l’été, le parc des Coudrais était en fête. Jeux, structures gonflables, pique-nique sur l’herbe, musique : tous les ingrédients étaient réunis pour une journée de détente.

le chiffredu mois

3000Le nombre de participants à la Fête du sport.

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JUILLET-AOûTle coin des jeunes

soliDArité

Carnet de voyage au Sénégal

Des vacances bien gérées

160 kilos de cahiers, stylos et autres fournitures délivrés aux écoliers

et une salle de classe entièrement rénovée : la mission est accomplie pour les 7 membres de l’espace jeunes qui, accompagnés de la responsable et de leur animateur, sont partis au Sénégal du 12 au 26 juillet. L’équipe nous raconte son voyage.

l’arrivée à sibassor«Nous sommes retourné à Sibassor, lieu du chantier 2007. Nous étions à 5 km de Kaolack (ndr. : où l’équipe rénovera une salle de classe) et c’est avec beaucoup d’émotion que nous avons retrouvé les enfants qui avaient participé l’an dernier à la réfection de leurs classes. Nous avons dormi à nouveau dans la même école

L es 12 adolescents qui sont partis en séjour d’été au Portugal du 5 au 12 juillet ont géré eux-mêmes leur

budget. Cette implication, voulue par la Ville, a commencé dès la phase d’organi-sation du voyage avec, en premier lieu, le choix de la destination. Afin de financer certaines activités, les participants ont ensuite collecté une petite somme (en plus de l’enveloppe allouée par la ville) en vendant boissons et crêpes lors de certai-nes manifestations à Bry. Il restait à bien

Un projet de longue haleine !L’opération a débuté bien en amont avec la diffusion dans les écoles élémentaires de la video du séjour 2007. Les élèves bryards ont ainsi sensibilisé leurs parents et les dons ont afflué. D’autres actions ont également été menées pour financer le voyage notamment la vente de tee-shirt avec un imprimé réalisé par un membre du groupe, un tournoi de football, une soirée de concerts et des démonstrations de BMX, skate et roller.

Bry

qu’en 2007. Nous sommes restés 7 jours sur place.»

le chantier«Nous avons eu le concours de deux puis trois ouvriers locaux. Heureusement, car la chaleur était accablante. Nous avons nettoyé tous les murs intérieurs et extérieurs avec de petites brosses et les avons repeints. Le sol a été entièrement cassé à la pioche puis refait ensuite par les ouvriers ; la toiture a été restaurée. Deux belles fenêtres sont venues remplacer un vieux grillage et une solide porte a été installée.»

la cérémonie inaugurale«Nous avons remis le matériel collecté à Bry ainsi que les 50 ordinateurs achetés par nos associations partenaires, Indépen’danse et Africaa. Nous avons été remerciés par

gérer le budget une fois sur place, ce qui n’est jamais le plus simple en vacances... Et pourtant, ils s’en sont sortis !lisbonne, samedi 5 juillet : premier dîner au restaurant. À la vue de l’addi-tion, les adolescents comprennent que s’ils veulent faire toutes les activités pré-vues, ils devront faire des économies. Il est donc décidé de visiter la ville entière-ment à pied le lendemain. lisbonne, dimanche 6 juillet : carte en main, nos touristes vadrouillent à travers

l’inspecteur d’académie. La presse locale était présente. Un spectacle de chanteuses et danseuses a été donné en notre honneur. Ce fut une belle cérémonie.»«L’an dernier nous avions reboisé la cour de récréation de la case des tout petits afin qu’ils aient de l’ombre. Nous avons pu constater que grâce aux bons soins qui leurs avaient été apportés, les arbustes avaient atteint une taille impressionnante.» ■

la capitale, bien décidés à voir un maximum de choses. Bilan : 18 km à pied (sans se per-dre !) et une grande satisfaction.Faro, mardi 8 juillet : afin de limiter le budget alimentation, un groupe part faire les courses au supermarché ; 8 km aller/retour, la porte à côté pour nos marcheurs !Faro, jeudi 10 juillet : au moment de prendre une partie de la cagnotte pour aller au parc d’attractions Aqua Show Park, c’est la stupeur ! Le lit dans lequel le magot était planqué a disparu ! Heu-reusement, le fil des événements est vite reconstitué : une femme de ménage a transféré le lit inutilisé dans une autre chambre de l’auberge de jeunesse. Sou-lagement, l’argent y est encore... Un bon apprentissage de l’autonomie. ■

Un séjour en faveur des écoliers de Kaolack

L’espace collégiens au Portugal

10 Hors-série 2008

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SEPTEMBREJUILLET-AOûT

Hors série 2008 11

en actions

étUDiAnts et jeUnes trAVAilleUrs

Coup d’envoi pour 130 logements

entre Voisins

Des rencontres conviviales

T rouver son premier logement, se loger à proximité de son lieu d’étu-des ou de travail : voici de vraies

difficultés pour les jeunes, en particulier ceux ayant de faibles revenus.Le 2 juillet, la première pierre de la Rési-dence pour étudiants et jeunes travailleurs a été posée au 2, boulevard Georges Me-liès (sur les hauteurs de Bry, à proximité de Noisy-le-Grand). Cette solution vise à favoriser la mobilité des jeunes et à leur fournir un tremplin vers le logement à plus long terme. L’hébergement est tem-poraire, de quelques semaines à deux ans, et les résidents versent une loyer compati-ble avec des revenus limités. Avec les 130 logements ainsi créés, la Ville se rapprochera de l’objectif des 20 % de logements locatifs aidés fixé par la loi Soli-darité et Renouvellement Urbain.

Dix rues ou quartiers de Bry ont organisé au printemps, des repas entre voisins. Les habitants peuvent ainsi lier plus ample connaissance. Chacun apporte sa spéciali-té maison. La Ville soutient ces rencontres en fournissant, selon ses disponibilités à la date choisie, apéritif, tables et chaises. Il ne vous reste plus qu’à organiser votre fête l’année prochaine ou, pourquoi pas, lors des derniers beaux jours en septembre.Renseignements au 01 45 16 68 16 ■

Un bâtiment «bio»Le bâtiment de trois étages comprendra l 70 logements pour les jeunes salariés l et 60 logements pour les étudiants. Ces studios de 16 à 20 m2 comprenant kitchenette et salle de bain seront entièrement meublés. Treize d’entre eux, soit 10 %, seront adaptés aux handicapés. Le toit sera végétalisé pour limiter les déperditions thermiques et équipé de 490 m² de panneaux solaires pour la production d’eau chaude sanitaire.

À l’extérieur, les espaces verts couvriront près de 1 000 m².

Cette opération est financée par l’État, la Région, le Département et la Ville ainsi que la Caisse des dépôts et consigna-tions et la société «Resideo Cil». ■

le saviez-vous ?Jumelagela Ville allemande de moosburg, jumelée avec Bry, offre chaque année une gerbe de fleurs pour la commémoration de l’armistice de la guerre 1914-1918. éloignées de 860 km par la route, Bry-sur-marne et moosburg-sur-isar ont un grand point commun : elles sont toutes deux situées à proximité de la capitale (munich, capitale du länder de Bavière pour moosburg). Parmi les autres petites choses qui nous rapprochent, citons le cadre de vie verdoyant et calme au bord d’un fleuve et la richesse du patrimoine. si l’on ajoute le caractère enjoué et chaleureux des bavarois... il n’y a plus qu’à partir là-bas lors du prochain voyage !

la Poste rénovéePour un meilleur accueilUn espace lumineux, agrandi et fonctionnel, de beaux guichets blancs sans vitre et face à l’entrée, une boutique, des bureaux plus agréables pour accueillir les clients de la banque postale : la Poste de Bry (12, bd Gallieni) fait peau neuve. s’il a d’abord été envisagé de transférer le bureau dans le centre-ville, le projet a été abandonné faute de locaux répondant aux exigences. c’est donc le bureau actuel qui a eu le droit un bon lifting. «en trente ans, les locaux n’avaient jamais été rénovés», nous dit muriel collard, responsable du site.Désormais le bureau de Bry appartient à la nouvelle génération d’agences du groupe la Poste, plus en phase avec les exigences nouvelles du public.

Page 12: Vie à Bry Hors série

OCTOBRE

12 Hors-série 2008

Bry culture

un monstre de simplicité. Peut-être en raison de son parcours ; issu d’un milieu défavorisé, il a développé son talent dès son enfance en travaillant et travaillant

encore son art pour s’en sortir.S’il joue à Bry, c’est grâce aux liens d’amitié qui l’unissent à Héri Paredes, professeur à l’école de musique. Ce dernier, pianiste renommé, a longtemps joué aux États-Unis où il a collaboré avec des grands musiciens tels que Bob Mintzer ou Glenn Ferris. Ron Meza est loin d’arriver en terre inconnue puisque de 1988 à 1993, il a dirigé le big band parisien Paris jazz orchestra. ■

jAzz en tête

Le Blue Bote Orchestra avec Ron Meza

Un grand jazzman à BryAprès le concert «Carte blanche au jazz» de janvier dernier, lors duquel son improvisation avait laissé le public subjugué, Ron Meza est revenu à Bry séduit par une idée originale d’Héri Paredes, professeur de l’école municipale de musique : composer des œuvres dans le style latin jazz, domaine dans lequel il n’existe aucun répertoire. Le Blue Note Orchestra, le big band de l’école, a joué 4 œuvres inédites sous la direction des deux compositeurs. Ces œu-vres, qui rapprochent 2 grands professionnels e t d e s m u s i c i e n s a mateu r s , o nt été commandées par la Ville de Bry-sur-Marne, l a R é g i o n e t l e Département. Le 23 octobre au soir, c’est donc à Bry qu’il fallait être et pas ailleurs !

Qui est ron meza ?Trompettiste californien, Ron Meza a joué et/ou enregistré avec des artistes mondialement connus tels que Carlos Santana, Wayne Shorter, Isaac Hayes, Percy Sledge ou encore Mory Kanté. Ron Meza compose et arrange également pour les plus grands studios de cinéma d’Hollywood. Malgré cette reconnaissance, à 49 ans, Ron Meza reste

Octobre, fut le mois du jazz à Bry-sur-Marne. Au programme, concerts, spectacles et expositions avec la participation de Ron Meza, une pointure du jazz.

le chiffredu mois

800C’est le nombre de spectateurs de «Jazz en tête». En octobre, les 6 spectacles ont tous fait salle comble. Il a même fallu refuser du monde, les capacités maxima-les d’accueil des salles ayant été atteintes. Par ailleurs, 550 élèves ont visité l’exposition «Jazz story» à l’Hôtel de Malestroit

Page 13: Vie à Bry Hors série

nOVEMBREOCTOBRE

et le retour en France ?«Avec l’ensemble de l’équipe de France, nous avons été reçus à l’Elysée par Nicolas Sarkozy. Après, ça a été la tournée de la famille et des amis. J’ai également reçu des félicitations de personnes extérieures à mon entourage personnel. C’est vrai-ment réconfortant car parfois le handicap visuel n’est pas perçu par les gens.»

Olivier Donval, médaillé aux jeux paralympiquescyclisme

Dans la foulée des jeux olympiques, Pékin organisait du 6 au 17 septembre dernier les 13e jeux paralympiques, ouverts aux sportifs handicapés. Peu médiatisée, cette compétition s’affirme pourtant comme la première au monde par son ampleur : 4000 athlètes représentants 150 pays ont participé à l’édition 2008.

A vec 52 médailles dont 12 en or, la France a terminé 12e au classement. Olivier Donval, mal-voyant, et

son coéquipier John Saccomandi, cycliste valide de haut niveau, ont contribué à cette moisson en décrochant une médaille de bronze dans la course sur route en tandem (96,8 km). Cette performance sonne comme une récompense pour Olivier Donval (29 ans) qui a débuté le handisport il y a 6 ans. S’il s’entraîne dans un club parisien, ce sportif comblé est également licencié à l’Union cycliste des bords de Marne. Il nous raconte son aventure.

comment s’est déroulée la course ?«C’était assez tactique. Nous avons fait une échappée à trois avec les polonais et les finlandais. Nous nous sommes vite en-tendus et avons distancé le peloton qui ne nous a plus rejoint. Dans le dernier tour, avec John, nous avons essayé de partir mais avons été repris à 5 km de l’arrivée. Dans le sprint final, nous remontions sur les fin-landais, deuxièmes, mais sous la puissance du pédalage, le grand plateau s’est voilé (ce qui n’arrive jamais !). Nous terminons donc troisième. La médaille est néanmoins une joie indescriptible. C’était également agréable de constater qu’il y avait beau-coup de public (40 000 personnes).»

Quels sont vos objectifs ?«D’ici les jeux de Londres en 2012, nous allons nous fixer des objectifs année par année. La prochaine échéance, ce sont les championnats du monde de Séville en août. Nous voulons nous améliorer sur piste, où nous n’arrivons pas encore à exploiter pleinement notre potentiel.»

son parcoursC’est à la suite d’un accident de vélo à 17 ans qu’Olivier Donval découvre que la rétinite pigmentaire dégénérescente, dont il a découvert être atteint à l’âge de 14 ans, affecte vraiment ses capacités fonctionnelles. Progressivement, cette maladie de la rétine réduit son champ de vision. Il comprend alors qu’il vit désormais avec un handicap. Ne pouvant plus faire de vélo tout seul, il décide en 2002 de s’orienter vers le cyclisme handisport où les épreuves sont disputées en tandem avec un coéquipier valide qui guide l’équipage. Les résultats ne tardent pas à venir avec le titre de champion d’Europe en 2003 puis 3 titres de champion de France en 2004, 2007 et 2008.C’est cet accomplissement dans le sport qui permet à Olivier Donval de garder une vitalité à toute épreuve face à un handicap dont l’accentuation est difficile à supporter mentalement : «Aujourd’hui mon champ de vision n’est plus que de 20 degrés et je ne sais pas quel stade aura atteint la maladie dans 15 ou 20 ans.» Kinésithérapeute au centre de rééducation Sainte-Marie (Paris, 14e), il utilise sa situation comme une force à mettre au profit d’autres personnes en souffrance. «Mon métier me permet d’assister des gens qui sont à un moment difficile de leur vie». Olivier est également parrain de l’association Rétina France* qui reverse des fonds pour la recherche et la lutte contre l’isolement des personnes atteintes de maladies de la rétine.S’il devait délivrer un message, ce serait que «même avec un handicap, on peut s’épanouir que ce soit dans le monde professionnel, le sport ou des activités plus artistiques.» ■

* www.retina-france.asso.fr

sport

Hors série 2008 13

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DéCEMBRE

14 Hors-série 2008

Bry solidarité

téléthon

Une belle mobilisation des Bryards

E vénement phare du mois de décembre, le Téléthon génère cha-

que année une forte mobili-sation et un important élan de solidarité. Pour la 22e édi-tion, la Ville a lancé un appel auquel de nombreuses asso-ciations ont répondu. Ainsi, durant deux jours (les 5 et 6 décembre dernier), spec-tacles, animations, concerts et stands en tout genre ont rythmé Bry. L’ensemble des recettes récoltées, somme des dons et des participations aux ma-nifestations, a été remis à l’Association

Française contre les Myopathies. Cette association qui se bat au quotidien pour vaincre les maladies neuromusculaires, fi-

nance notamment les avan-cées de la recherche, et ce, essentiellement grâce au Té-léthon. La Ville et ses habi-tants ont donc pris part à ce combat pour lequel il reste encore beaucoup à faire. La «marque de fabrique» du Téléthon est toujours d’ac-tualité : «ne jamais renoncer et continuer à avancer sur le chemin de la guérison et de la santé». ■

Pour sa première édition à Bry, le Téléthon a suscité une forte participation. La Ville remercie les associations, les commerçants et les habitants qui ont contribué à la réussite de cette manifestation.

le chiffredu mois 5 244,14 eC’est le montant total des dons et recettes collectés les 5 et 6 décembre, à l’occasion des animations organisées par la Ville et les associations en faveur du Téléthon.

conseil mUniciPAlLe nouveau conseil municipal

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DéCEMBREjUmelAGe

Les familles de Moosburg-sur-Isar (Allemagne) en visite à Bry

BrocAnteDes milliers de visiteurs ont chiné auprès de 400 exposants

ForUm Des AssociAtions48 associations ont fait découvrir leurs activités

Bry en images10 Ans çA conte !24 spectacles et 14 conteurs professionnels se sont succédés durant 3 mois

exPositionSnAA : l’art animalier

sous toutes ses formes

conseil mUniciPAlLe nouveau conseil municipal

Fête nAtionAle

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