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Vie d'Elie Metchnikoff (1845-1916) by Olga Metchnikoff; Histoire d'une idee. L'oeuvre de Metchnikoff by A. Besredka Review by: L. Guinet Isis, Vol. 4, No. 3 (Apr., 1922), pp. 519-521 Published by: The University of Chicago Press on behalf of The History of Science Society Stable URL: http://www.jstor.org/stable/223840 . Accessed: 08/05/2014 19:45 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . The University of Chicago Press and The History of Science Society are collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Isis. http://www.jstor.org This content downloaded from 169.229.32.137 on Thu, 8 May 2014 19:45:50 PM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

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Vie d'Elie Metchnikoff (1845-1916) by Olga Metchnikoff; Histoire d'une idee. L'oeuvre deMetchnikoff by A. BesredkaReview by: L. GuinetIsis, Vol. 4, No. 3 (Apr., 1922), pp. 519-521Published by: The University of Chicago Press on behalf of The History of Science SocietyStable URL: http://www.jstor.org/stable/223840 .

Accessed: 08/05/2014 19:45

Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at .http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp

.JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range ofcontent in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new formsof scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected].

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The University of Chicago Press and The History of Science Society are collaborating with JSTOR to digitize,preserve and extend access to Isis.

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the machine shop. The fathers of electricity. The conquest of the air. The book is completed by a short but good bibliography, chapter by chapter.

HOLLAND THOMPSON was born in Randolph County, N. C. in 1873; he is professor of history at the College of the City of New York He has written various books on American history (notably From cotton

field to cotton mill in 1906) and is the American editor of the Book of Knowledge, an encyclopaedia for children.

The Yale University Press deserves warm praise for the material execution of this book :the type is one of the best I have seen in a modern edition, the paper is fine and the illustrations are excellent.

G. SARTON.

Olga Metchnikoff. - Vie d'ELIE METCHNIKOFF (1845-1916), viii + 272 p. i210X150). Paris, HACHETTE, 1920. [12 fr.]

A. Besredka. - Histoire d'une idee. L'oeuore de METCHNIKOFF, 135 p. (200 X 150) avec un portrait. Paris. MASSON et Cie, 1921.

11 faut savoir beaucoup de gre a Mmi M ETCHNIKOFF de nous donner le precieux monument qu'elle vient d'elever a la memoire de son mari, monument que l'on sent d'une sincerite absolue, sans reticence aucune, dont le projet avait d'ailleurs ete forme du vivant de METCHNIKOFF. et

duquel il a connu quelques chapitres. C'est bien la en effet le tableau d'une vie, et non pas un panegy-

rique plus ou moins dissimule, ou un compte rendu sec et aride de tra- vaux de laboratoire et de memoires. Certes, on y trouve resumes en un

langage clair la plupart des travaux du savant, mais ils ne sont la que parce que (( la vie et l'ceuvre d'ELIE METCHNIKOFF sont si intimement lies que, dans une biographie, il est impossible de les s6parer ).

De mieme que l'ceuvre du savant revele une extraordinaire unite de vues - c'est en effet l'id6e de la digestion intracellulaire (1874~, nee dans le domaine de l'embryologie comparee, qui conduit directement aux doc- trines de l'inflammation, de l'immunite, et de la degenerescence senile, -de mnme sa vie toute simple nous montre un homme avant tout

preoccupe par la recherche scientifique, par la diffusion de ses idees, ou la vulgarisation des regles d'une hygiene normale. Aux moments les

plus penibles de son existence, pendant la longue maladie de sa pre- miere femme, alors que les soucis d'argent s'ajoutaient a la peine morale, le travail de laboratoire n'etait pas interrompu, sauf lorsque METCHNIKOFF, a force d'avoir use ses yeux au microscope, pouvait craindre pour sa vue; et alors il partait en expedition anthropologique chez les Kalmouks. Non plus pendant son professorat a Odessa, ou il avait a se debattre au milieu de difficultes administratives, ou il eut

the machine shop. The fathers of electricity. The conquest of the air. The book is completed by a short but good bibliography, chapter by chapter.

HOLLAND THOMPSON was born in Randolph County, N. C. in 1873; he is professor of history at the College of the City of New York He has written various books on American history (notably From cotton

field to cotton mill in 1906) and is the American editor of the Book of Knowledge, an encyclopaedia for children.

The Yale University Press deserves warm praise for the material execution of this book :the type is one of the best I have seen in a modern edition, the paper is fine and the illustrations are excellent.

G. SARTON.

Olga Metchnikoff. - Vie d'ELIE METCHNIKOFF (1845-1916), viii + 272 p. i210X150). Paris, HACHETTE, 1920. [12 fr.]

A. Besredka. - Histoire d'une idee. L'oeuore de METCHNIKOFF, 135 p. (200 X 150) avec un portrait. Paris. MASSON et Cie, 1921.

11 faut savoir beaucoup de gre a Mmi M ETCHNIKOFF de nous donner le precieux monument qu'elle vient d'elever a la memoire de son mari, monument que l'on sent d'une sincerite absolue, sans reticence aucune, dont le projet avait d'ailleurs ete forme du vivant de METCHNIKOFF. et

duquel il a connu quelques chapitres. C'est bien la en effet le tableau d'une vie, et non pas un panegy-

rique plus ou moins dissimule, ou un compte rendu sec et aride de tra- vaux de laboratoire et de memoires. Certes, on y trouve resumes en un

langage clair la plupart des travaux du savant, mais ils ne sont la que parce que (( la vie et l'ceuvre d'ELIE METCHNIKOFF sont si intimement lies que, dans une biographie, il est impossible de les s6parer ).

De mieme que l'ceuvre du savant revele une extraordinaire unite de vues - c'est en effet l'id6e de la digestion intracellulaire (1874~, nee dans le domaine de l'embryologie comparee, qui conduit directement aux doc- trines de l'inflammation, de l'immunite, et de la degenerescence senile, -de mnme sa vie toute simple nous montre un homme avant tout

preoccupe par la recherche scientifique, par la diffusion de ses idees, ou la vulgarisation des regles d'une hygiene normale. Aux moments les

plus penibles de son existence, pendant la longue maladie de sa pre- miere femme, alors que les soucis d'argent s'ajoutaient a la peine morale, le travail de laboratoire n'etait pas interrompu, sauf lorsque METCHNIKOFF, a force d'avoir use ses yeux au microscope, pouvait craindre pour sa vue; et alors il partait en expedition anthropologique chez les Kalmouks. Non plus pendant son professorat a Odessa, ou il avait a se debattre au milieu de difficultes administratives, ou il eut

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isis. iv. 1922

d'ailleurs sa premiere crise cardiaque grave, et dont il demissionna a la suite d'intrigues politiques.

Pendant cette premiere partie de sa vie, qui s'etend jusqu'a l'epoque des travaux d'ou d6coulera la theorie de la phagocytose (1883), METCHNIKOFF est un pessimiste, comme le manifestent clairement d'ail- leurs deux tentatives de suicide, l'une suivant la mort de sa premiere femme, l'autre venant apres la crise cardiaque dont il vient d'etre ques- tion. Cette seconde tentative presentait, au surplus, un interet experi- mental: METCHNIKOFF s'etait inocule la fievre recurrente, voulant constater en meme temps qu'elle etait transmissible par le sang; l'expe- rience eut malheureusement un resultat positif, et l'etat du coeur du malade s'en trouva aggrave. Le pessimisme de cette periode n'est

cependant pas du aux chocs successifs qu'avait recus METCHNIKOFF; il a des causes plus profondes qu'il faut trouver dans ses idees sur les desharmonies de la nature humaine (en particulier, decalage croissant entre l'epoque de la puberte et celle du mariage, dans les societes civi-

lisees), desharmonies qui, pensait-il, devaient aboutir a une decadence definitive de l'humanite.

Mais des le debut des recherches sur la phagocytose, une autre direction philosophique apparait. Dans la premiere communication faite sur ce sujet, en 1883. a Odessa, on voit poindre une orientation vers l'optimisme. Cette philosophie optimiste de METCHNIKOFF, deve

loppee dans ses Etudes sur la nature humaine (1903), et ses Essais

optimistes (1907), est trop connue pour que nous en parlions ici. Russe, ayant vecu surtout en Russie jusqu'a son installation a l'Insti-

tut Pasteur (1888), METCHNIKOFF ne s'est neanmoins, malgre sa nature

genereuse, jamais occupe activemernt des intrigues politiques, des ten- dances sociales, qui captivaient l'activite d'un si grand nombre de ses

compatriotes I1 a connu cependant a Geneve le centre revolutionnaire

qui s'6tait forme autour de HERZEN; sa conviction de la suprematie de la science sur la politique s'est trouvee largement fortifiee a ce contact;

plus tard, il connut BAKOUNINE qui, comme HERZEN, n'exerce sur lui

aucune influence Il semble que n'aient vraiment fait sur cet homme une impression profonde que PASTEUR et TOLSTO1 : par l'un et par l'autre, il est conquis des l'abord; de l'un et de 1'autre, il parlera tou-

jours avec emotion.

Emotif, il l'etait tres fortement, commne en temoignent l'origine de ses deux mariages, sa sensibilite devant les calmes spectacles de la nature, son culte pour BEETHOVEN, et aussi quelques phobies qui s'attenuerent

a mesure que l'homme prenait de l'age. L'age! On sait les idees de METCHNIKOFF sur la vieillesse et qu'il con-

siderait qu'une hygiene rationnelle devait la faire disparaitre, au profit du (( besoin de la mort , venant tres tard, sans cette periode premoni-

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toire si penible pendant laquelle l'homme se sent vieux. Le recit de ses derniers jours, sans cesse troubles par cette idee, est, sous la plume de Mmne METCHNIKOFF qui souvent ici nous donne les auto-observations de son mari, a la fois tragique et tres beau, beau par la foi que con- serve le savant dans l'ideal rationaliste qui 1'a toujours guide, et par son calme devant l'inevitable mort, comme s'il avait eu le besoin de la

mort, ce besoin qu'il pr6tendait tout aussi normal que le besoin de

repos apres une journee de labeur.

L'ouvrage se termine par un index des publications de METCHNIKOFF.

On aurait aime y trouver une reproduction des traits du grand savant dont l'Institut Pasteur, auquel il a donne pres de trente ans de sa vie, conserve pieusement les cendres.

Le petit volume de A. BESREDKA qui est un des meilleurs parmi les

disciples de METCHNIKOFF, et l'un de ses derniers collaborateurs, com-

plete tres heureusement la biographie ecrite par i"'e METCHNIKOFF; il constitue un expose magistral de l'ceuvre du maitre par l'un de ceux

qui ont le mieux connu le developpement de sa pensee scientifique. L. GUINET.

J. Alfred Sharp. - DAVID LIVINGSTONE, missionary and explorer, 239 p., 2 ill. London, The Epworth Press, 1920.

[6 shillings.]

This new life of LIVINGSTONE (1813-73) is not based upon any new

documents, but the author has made good use of the materials already published by former biographers and he has told his story agree- ably and simply, as befitted the noble figure he was portraying. The

story is told chiefly for missionaries, and emphasis is laid on LIVING-

STONE'S missionary activities rather than on his geographical work.

Yet the account of his explorations is sufficient for most readers,

excepting of course the professional geographer. As I have remarked before (Isis, I, 97), however great his geographical discoveries, the

triumph obtained by LIVINGSTONE in the moral sphere was of far grea- ter importance He it was who gave its death-blow to the slave trade. The story of LIVINGSTONE'S life is one of the most romantic and

the most inspiring I have ever heard, and I was quite glad to have it retold to me in a new fashion. The meeting of LIVINGSTONE and STAN-

LEY in Ujiji on Friday, November 10, 1871, is one of the most touching episodes I know of. But above all, I will never tire of hearing of the

extraordinary devotion which LIVINGSTONE'S coloured servants showed

to him after his death in April 30, 1873. To quote SHARP : ( There is

nothing finer in the whole sweep of history than the way in which his

toire si penible pendant laquelle l'homme se sent vieux. Le recit de ses derniers jours, sans cesse troubles par cette idee, est, sous la plume de Mmne METCHNIKOFF qui souvent ici nous donne les auto-observations de son mari, a la fois tragique et tres beau, beau par la foi que con- serve le savant dans l'ideal rationaliste qui 1'a toujours guide, et par son calme devant l'inevitable mort, comme s'il avait eu le besoin de la

mort, ce besoin qu'il pr6tendait tout aussi normal que le besoin de

repos apres une journee de labeur.

L'ouvrage se termine par un index des publications de METCHNIKOFF.

On aurait aime y trouver une reproduction des traits du grand savant dont l'Institut Pasteur, auquel il a donne pres de trente ans de sa vie, conserve pieusement les cendres.

Le petit volume de A. BESREDKA qui est un des meilleurs parmi les

disciples de METCHNIKOFF, et l'un de ses derniers collaborateurs, com-

plete tres heureusement la biographie ecrite par i"'e METCHNIKOFF; il constitue un expose magistral de l'ceuvre du maitre par l'un de ceux

qui ont le mieux connu le developpement de sa pensee scientifique. L. GUINET.

J. Alfred Sharp. - DAVID LIVINGSTONE, missionary and explorer, 239 p., 2 ill. London, The Epworth Press, 1920.

[6 shillings.]

This new life of LIVINGSTONE (1813-73) is not based upon any new

documents, but the author has made good use of the materials already published by former biographers and he has told his story agree- ably and simply, as befitted the noble figure he was portraying. The

story is told chiefly for missionaries, and emphasis is laid on LIVING-

STONE'S missionary activities rather than on his geographical work.

Yet the account of his explorations is sufficient for most readers,

excepting of course the professional geographer. As I have remarked before (Isis, I, 97), however great his geographical discoveries, the

triumph obtained by LIVINGSTONE in the moral sphere was of far grea- ter importance He it was who gave its death-blow to the slave trade. The story of LIVINGSTONE'S life is one of the most romantic and

the most inspiring I have ever heard, and I was quite glad to have it retold to me in a new fashion. The meeting of LIVINGSTONE and STAN-

LEY in Ujiji on Friday, November 10, 1871, is one of the most touching episodes I know of. But above all, I will never tire of hearing of the

extraordinary devotion which LIVINGSTONE'S coloured servants showed

to him after his death in April 30, 1873. To quote SHARP : ( There is

nothing finer in the whole sweep of history than the way in which his

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