THÈME 4 : L'AMOUR ET LE COUPLE SOUS LE REGARD DU SOCIOLOGUE

Sur l’ensemble du thème : Document 1 (contenu exigible à l’examen)

De qui tombe-t-on amoureux ?

o Du "mariage arrangé" à "l'amour romantique"

o Persistance et mutations de l'homogamie l'enquête d'Alain Girard l'enquête de Michel Bozon et de François Héran les interrogations actuelles (voir document 4)

o Comment expliquer les phénomènes d'homogamie ? le cadre des rencontres la question du choix amoureux (voir document 5)

La vie en couple : le cycle conjugal

o Le modèle traditionnel

o La complexification des cycles de vie conjugaux (voir documents 2 et 3) le lien mariage – naissance la fragilisation du mariage la question des recompositions familiales

o Femmes dans la famille contemporainevoir document 6 – contenu exigible à l’examen les transformations de l'activité féminine le partage des tâches dans le couple

Diaporamas et documents disponibles sur prepaecocarnot.wordpress.com

Références complémentaires :

Sur l'homogamie, une petite synthèse dans "Éléments de sociologie" – Henri Mendras – Collection U – Édi-tions Armand Colin p. 168-171 ; des développements beaucoup plus précis dans "Sociologie du couple" – Jean Claude Kaufman – QSJ – Éditions PUF - Ch. 1

Sur le webArticles de M. Bozon et F. Héran : http://www.persee.fr/articleAsPDF/pop_0032-4663_1987_num_42_6_16991/article_pop_0032-4663_1987_num_42_6_16991.pdf?mode=lightet http://www.persee.fr/articleAsPDF/pop_0032-4663_1988_num_43_1_17014/article_pop_0032-4663_1988_num_43_1_17014.pdf?mode=light

Sur le cycle conjugal, voir "Les Grandes questions de la société française" – ouvrage collectif – Éditions Na-than – p. 67 – 72 ou Fiche 78 dans "100 fiches pour comprendre la sociologie" – Marc Montoussé et Gilles Re-nouard – Éditions Bréal

Sujets 2012 – 2013 :Dans quelle mesure peut-on parler de crise du mariage dans la société contemporaine ? (dé-cembre)Le « coup de foudre » existe-t-il pour le sociologue ? (juin)

Sujets 2013 – 2014 :« Le coup de foudre frappe sur la diagonale de l’échiquier social ». La sociologie permet-elle de confirmer cette phrase ? (décembre)Comment peut-on expliquer les phénomènes d’homogamie sociale ? (juin)

Sujets 2014 – 2015 :La vie en couple ressort-elle d’un choix ? (avril)Le « coup de foudre » existe-t-il pour le sociologue ? (juin)

Proposition de correction d'un sujet d'examen

Dans quelle mesure peut-on considérer que la décision de vivre en couple résulte d'un choix dans la France contemporaine ? (sujet 2007)

Le choix du conjoint est apparemment le résultat d'une décision personnelle, fondée unique-ment sur les préférences individuelles. "L'amour est aveugle" énonce la sagesse populaire, l'image du "coup de foudre" symbolise l'impulsion amoureuse.Il n'en reste pas moins que si choix il y a celui se fait dans un contexte bien précis où les détermi-nants sociaux jouent un rôle significatif.Les enquêtes sur ce point sont convergentes depuis les années 60 : il existe dans la population une nette surreprésentation des coules dont les deux conjoints sont d'une catégorie sociale sem-blable. L'homogamie sociale est une caractéristique notable de la formation des couples dans la France contemporaine.On peut expliquer ce phénomène en deux temps :

la vie en couple suppose la rencontre, or les lieux dans lesquels on rencontre son futur conjoint sont nettement différenciés socialement. On rencontre généralement ceux qui ont le même type de parcours scolaire et universitaire, des intérêts et des goûts relative-ment proches et une origine sociale bien définie.La vie en couple suppose également un choix parmi ceux (elles) que l'on a rencontré. Or les critères qui conduisent à porter un jugement positif sur un individu sont assez large-ment déterminés par l'appartenance sociale. Ce qui sera valorisé dans la recherche d'un conjoint est propre à chaque catégorie sociale.

Le choix du conjoint reste une réalité, mais il n'est pas dicté par le hasard, par la seule attraction de deux individus, il est largement encadré par un ensemble de déterminants sociaux significa-tifs. On peut donc reprendre la conclusion d'Alain Girard au début des années 60 : "on ne choisit pas son conjoint, on le trouve".