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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2008 : 93ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 93 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Jeudi 08 Janvier 2009 Retrouvez les news sur : http://www.collectifvan.org TURQUIE/ISRAEL/GAZA La Turquie, faux allié des Arabes et des Israéliens Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Déjà à l’époque de l’Empire ottoman, les diplomates turcs excellaient dans l’art consistant à dresser une grande puissance contre une autre, tout en prétendant être le meilleur ami des deux. Plus récemment, les responsables turcs ont porté différents masques en présentant leur nation comme étant européenne, islamique, laïque, pro-américaine, pro-russe, pro-tiers-monde, pro-arabe et pro-Israël. Pourtant, une fois de temps en temps, une grave crise internationale permet de percer à jour les responsables turcs, exposant leur hypocrisie. Le temps est venu que les Arabes et les Israéliens comprennent que la Turquie n’est un ami ni des uns ni des autres. Lorsqu’un cessez-le-feu aura enfin été instauré à Gaza, la Turquie pourrait être le grand perdant politique de ce conflit. Le Collectif VAN vous propose la traduction de l’analyse du journaliste arméno-américain

 · Web viewL'Italie, elle, a demandé un cessez-le-feu "provisoire immédiat" qui devrait rapidement se transformer en cessez-le-feu "permanent" à Gaza. Les inquiétudes sont vives

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES24 Avril 2008 : 93ème anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc93 ans de déni : ça suffit !

-------------------------------------------------------------------

VEILLE MEDIA

Jeudi 08 Janvier 2009

Retrouvez les news sur :http://www.collectifvan.org

TURQUIE/ISRAEL/GAZA

La Turquie, faux allié des Arabes et des Israéliens

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Déjà à l’époque de l’Empire ottoman, les diplomates turcs excellaient dans l’art consistant à dresser une grande puissance contre une autre, tout en prétendant être le meilleur ami des deux. Plus récemment, les responsables turcs ont porté différents masques en présentant leur nation comme étant européenne, islamique, laïque, pro-américaine, pro-russe, pro-tiers-monde, pro-arabe et pro-Israël. Pourtant, une fois de temps en temps, une grave crise internationale permet de percer à jour les responsables turcs, exposant leur hypocrisie. Le temps est venu que les Arabes et les Israéliens comprennent que la Turquie n’est un ami ni des uns ni des autres. Lorsqu’un cessez-le-feu aura enfin été instauré à Gaza, la Turquie pourrait être le grand perdant politique de ce conflit. Le Collectif VAN vous propose la traduction de l’analyse du journaliste arméno-américain Harut Sassounian.

La Turquie pourrait être le grand perdant politique du conflit actuel Israël-Gaza

De Harut Sassounian Édité par The California Courier Éditorial de Sassounian du 8 janvier 2009

Déjà à l’époque de l’Empire ottoman, les diplomates turcs excellaient dans l’art consistant à dresser une grande puissance contre une autre, tout en prétendant être le meilleur ami des deux.

Plus récemment, les responsables turcs ont porté différents masques en présentant leur nation comme étant européenne, islamique, laïque, pro-américaine, pro-russe, pro-tiers-monde, pro-arabe et pro-Israël !

Pourtant, une fois de temps en temps, une grave crise internationale permet de percer à jour les responsables turcs, exposant leur hypocrisie. Le conflit entre Israël et Gaza est l’une de ces situations qui révèle la fourberie de la Turquie. Pendant de nombreuses années, les officiels turcs ont présenté leur pays comme un allié stratégique d’Israël, afin d’exploiter l’influence des organisations juives américaines à Washington, tout en ayant de bonnes relations avec les États arabes. De façon très habile, la Turquie a maintenu des liens étroits avec l’OLP et le Hamas, tout en signant un accord militaire important avec Israël, l’ennemi numéro un des Palestiniens !

Malgré un sentiment antisémite et anti-Israël très répandu en Turquie, et des attentats à la bombe commis par des terroristes turcs dans plusieurs synagogues d’Istanbul, qui ont causé la mort de douzaines de fidèles juifs, Israël a continué de croire que la Turquie était un pays allié fiable.

Au cours des ans, les responsables israéliens ont satisfait à tous les désirs et caprices de la Turquie, allant même jusqu’à cet acte honteux de négation du génocide arménien, sans compter les pressions faites auprès des organisations juives américaines et des Administrations américaines qui se sont succédées, pour bloquer l’adoption d’une résolution sur le génocide arménien au Congrès. Les dirigeants israéliens ont aveuglément continué à soutenir la Turquie, même après que l’ancien Premier ministre turc, Bulent Ecevit a accusé Israël en 2002, de commettre un "génocide" envers les Palestiniens.

Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, lors de sa tournée au Proche-Orient la semaine dernière, a rencontré les dirigeants de la Syrie, de la Jordanie, de l’Egypte et de l’Arabie Saoudite, en omettant Israël. Il a également rencontré le Président de l’Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas. Hurriyet a rapporté que le conseiller en chef pour la politique étrangère d’Erdogan, Ahmet Davutoglu, a rencontré Khaled Meshaal, le dirigeant du Hamas en exil, qui vit à Damas. Lors de son passage en Syrie, Erdogan a qualifié l’attaque israélienne sur Gaza de "crime contre l’humanité."

Le Jerusalem Post a indiqué la semaine dernière que le Président israélien Shimon Peres avait téléphoné à son homologue turc, Abdullah Gul, pour se

plaindre des propos abusifs d’Erdogan. Cependant, une fois revenu en Turquie, Erdogan a continué de faire des critiques acerbes sur Israël. Lors d’un discours devant des milliers de manifestants à Antalya, il a averti : "Israël se noiera dans le sang qu’il répand." Il a également déclaré que la Turquie soulèverait la question palestinienne au Conseil de sécurité de l’ONU et auprès de l’Organisation des Pays islamiques. Il y a quatre ans, lors d’un conflit entre les forces armées israéliennes et les Palestiniens, Erdogan avait qualifié Israël "d’État terroriste."

Inspiré par le Premier ministre, Mehmet Ali Shahin, le Ministre turc de la Justice et porte-parole du gouvernement, a qualifié Israël "du plus grand instigateur de terreur dans le monde." Des parlementaires turcs ont suivi son exemple en démissionnant du Groupe interparlementaire d’amitié turco-israélienne. Des dizaines de milliers de Turcs ont brûlé des drapeaux israéliens et américains en criant "Israël assassin" lors de manifestations qui se sont déroulées dans des douzaines de villes en Turquie. Au cours de ces manifestations, un appel public a été lancé pour que les Turcs boycottent les produits et services israéliens.

Le temps est venu que les Arabes et les Israéliens comprennent que la Turquie n’est un ami ni des uns ni des autres. Lorsqu’un cessez-le-feu aura enfin été instauré à Gaza, la Turquie pourrait être le grand perdant politique, car :

-- Les efforts de médiation de la Turquie entre la Syrie et Israël, destinés à stimuler sa propre influence diplomatique, ont complètement capoté; -- Le fait que la Turquie ait récemment acquis un siège de membre au Conseil de sécurité de l’ONU l’obligera à prendre partie dans les divers conflits régionaux, limitant ainsi sa capacité à manoeuvrer entre les parties en conflit, et sa fausse amitié avec les deux parties concernées; -- Après les derniers débordements d’Erdogan, les dirigeants israéliens ne feront plus confiance aux fausses sollicitations d’amitié de la Turquie; -- Les dirigeants arabes, c’est à espérer, ne croiront plus aux larmes de crocodiles d’Erdogan tant que la Turquie restera le partenaire militaire d’Israël; -- Lorsque la résolution sur le génocide arménien sera de nouveau présentée devant le Congrès américain dans les mois qui viennent, il faut espérer que les organisations juives américaines et les dirigeants israéliens se souviendront des diatribes d’Erdogan contre Israël, et qu’ils refuseront de soutenir un pays qui nie son passé génocidaire.

Pour finir, l’implication de la Turquie dans le conflit au Proche-Orient détournera son attention de la région du Caucase, diminuant ainsi la pression exercée sur l’Arménie pour qu’elle fasse des concessions sur l’Artsakh (Karabagh) et sur ses tentatives de reconnaissance internationale du génocide arménien.

©Traduction C.Gardon pour le Collectif VAN - 7 janvier 2009 - 13:33 -

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Lire le texte original dans la rubrique Anglais

GENOCIDE ARMENIEN/TURQUIE

Turquie : les fantômes de l'Anatolie (I)

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le site kurde Nasname met en ligne un long article de Tolga Eren. L'auteur apporte sa pierre à la campagne d'excuses en cours en Turquie et décrit les fantômes qui hantent l'Anatolie : le peuple arménien exterminé et dépouillé de ses territoires ancestraux mais également les Grecs, les Assyriens, les Yézidis, les Kurdes... Ici, pas de langue de bois : Tolga Eren parle du génocide des Arméniens, des dédommage-ments, des territoires symboliques que la Turquie devrait rendre aux Arméniens, de l'usurpation des biens des Arméniens... L'au-teur décrit la culture millénaire des peuples chrétiens, une culture éliminée dans une Anatolie désormais exangue. Il critique ses compatriotes de Turquie : "C'est vous qui êtes plus forts, plus grands et vous êtes ceux qui leur inffligez des souffrances. Mais c'est toujours vous qui savez le mieux jouer le rôle de la victime". Un émouvant témoignage dont le Collectif VAN vous propose la traduction de la première partie.

Tolga Eren : Un fantôme se balade en Anatolie Un fantôme se balade en Anatolie. C'est le fantôme des innocents qui ont subi le génocide, c'est le cri de la majorité silencieuse de l'Anatolie. Ils ne sont pas seulement les ancêtres des Arméniens vivant en Arménie. Ce sont les Grecs, les Kurdes, les Assyriens, les Chaldéens, les Nestoriens, les Yezidis, les Alevis, ce sont les habitants de ces terres. En vérité, ils sont l'Anatolie. Et pour que ces âmes se reposent en paix, je m'agenouille. Je présente mes excuses pour que la malédiction se lève, pour que ces terres retrouvent la sérénité et la paix. Je ne me contente pas de présenter des excuses, j'ouvre mes bras à ceux qui sont dispersés partout dans le monde mais qui n'ont pas d'autre patrie que l'Anatolie, aux vrais enfants de l'Ana-tolie les Arméniens, les Grecs et les Assyriens et je les invite dans leur pays d'origine. Je leur dis "venez s'il vous plait", "Bienvenue dans votre pays d'origine ", revenez sur ces territoires vides, déserts, maudits, visités par des fantômes, pour que cette terre retrouve sa vitalité et son âme. Je fais cela au nom de l'humanité. J'en suis redevable. Car il faut plus que la demande d'excuses…

En réponse à ceux qui demandent "pourquoi demandons-nous des excuses

?": une demande d'excuses n'est pas suffisante, vous devez vous age-nouiller et pleurer.

Nous étions de jeunes enfants, lors des réunions familliales, mon père la racontait, et tout le monde autour de lui aussi. C'était une histoire de fan-tômes. Mon père avait été affecté à Yozgat Bogazliyan, pour sa première mission en tant que jeune lieutenant. D'après ce qu'il racontait, il tra-vaillait à l'Hôtel de Ville et les nuits il était souvent de garde tout seul dans ce vieux bâtiment sinistre. Dès son arrivée, il avait entendu des récits et des légendes populaires. Au début il s'était dit que les soldats lui racon-taient ces histoires pour lui faire peur. Selon eux, son prédécesseur avait perdu la raison.

Mon père racontait ces histoires de la façon suivante : on savait déjà qu'en 1915 dans ce lieu même, un grand massacre des Arméniens avait eu lieu. Le sous-sol de l'Hôtel de Ville était rempli de terre. Selon les récits, les Ar-méniens assassinés devaient y être enterrés. Toujours selon les récits, il se passait des choses étranges dans ce bâtiment. Par exemple, dans une pièce où les chaises et les tables étaient rangées la nuit, les soldats trou-vaient le lendemain matin la pièce dans un désordre total.

Ou encore le portail de l'Hôtel de Ville, qui d'habitude ne pouvait être ou-vert que par 10 soldats et avec beaucoup de difficulté, s'ouvrait et se fer-mait bruyamment au milieu de la nuit. Une nuit, lors de sa garde, mon père a entendu des pas qui montaient et descendaient bruyamment les escaliers menant à son bureau, il a pris son arme et a crié derrière la porte « qui est là ? ». D'après la résonance des bruits, la personne qui était mon-tée devait se trouver juste derrière la porte. Mon père a écouté silencieu-sement à la porte. Lorsqu'il a ouvert la porte, il n'y avait personne.

Voilà le genre d'histoires qu'il nous racontait. Celles dont je me souviens. Il paraît qu'aujourd'hui, à la place de ce bâtiment, il y a un parc. Je me rap-pelle qu'à l'époque j'avais très peur. Qui étaient ces Arméniens ? Des créa-tures fantastiques, des djinns, qui étaient-ils ? Une image très mystique était collée aux Arméniens, lorsqu'on parlait d'eux, une étrange ambiance s'installait, ils étaient comme des héros de contes fantastiques, des êtres imaginaires. Il fût un temps où ils étaient là mais ils n'y étaient plus, étaient-ils vraiment des fantômes ou des extraterrestres ? Voilà comment j'ai pris connaissance, la première fois, des massacres des Arméniens et comment durant les années suivantes, mon intérêt croissant sur la ques-tion s'est développé. La première fois, lorsque Ciller (Nota CVAN : femme Premier ministre turc) avait dit "Nous sommes tous Kemal Bey, le préfet de Bogazliyan", je me suis rappelé cette histoire. Et la dernière fois, lorsque les détenus de l'affaire Ergenekon avaient organisé des manifestations in-titulées « Les marches de Kemal Bey ». Oui, Kemal Bey disant « je suis in-nocent ». En quelque sorte, il était vraiment innocent. Car il avait simple-ment appliqué les ordres venus du centre. Seulement, il y avait aussi des préfets qui avaient refusé d'appliquer les ordres et ils avaient été exécutés à cause de leur désobéissance.

Ce qui est intéressant, c'est qu'il existe un peu dans chaque région des histoires semblables transmises de bouche à oreille. Les hommes se rap-pellent ce qui s'est passé, le subconscient populaire connaît les événe-ments vécus. Les Arméniens découpés ont été jetés dans ce lit de rivière, ou bien dans cette caverne, les Arméniens ont été égorgés, ou encore ce puits est rempli d'Arméniens. Plein d'histoires de ce genre. En vérité, si vous posez la question aux champs et aux montagnes, ils vont hurler ce massacre. Oui, un fantôme se balade en Anatolie. Et ce fantôme se fait ressentir partout, de Yozgat à Marache, d'Urfa à Tokat, de Diyarbakir à Trabzon, d'Adana à Bitlis, à Mouche, à Erzurum, à Sivas, à Samsun partout. Mais partout, il fait sentir son existence.

Vous pouvez partout ressentir cette triste énergie, l'existence de ces hommes victimes d'un carnage, dans un village abandonné, dans une église en ruine, sur une pierre gravée, sur un morceau de khatchkar brisé. Sur ces terres où ses propres enfants vivaient il y a longtemps, vous en-tendez une mélodie ancienne; l'espace d'un instant vous entendez leurs rires pleins de joie, vous les voyez travailler dans les champs, ils vont dans leurs églises, ils célèbrent leurs mariages, vous entendez les pleurs des nouveaux-nés, des gens simples, un peuple qui nous ressemble; ils res-pirent, bruns, minces, petits de taille, exactement comme nous, exacte-ment comme toi et comme moi, leurs soucis, leurs préoccupations, leurs souffrances, leurs tristesses, leurs joies, leurs voix résonnent sous la cou-pole du ciel, leurs traces ne s'effacent pas, tous les efforts sont vains : les traces ne peuvent pas disparaître.

C'est la plaie saignante de l'Anatolie. Et on est déjà en retard pour soula-ger cette plaie saignante. Nos intellectuels ont signé en-dessous d'une œuvre honorable. L'histoire va parler d'eux avec reconnaissance et res-pect. Et cette campagne va peut-être rendre un petit peu de paix aux âmes. Les Arméniens ne sont sans doute pas les seuls à avoir subi un gé-nocide en Anatolie. Les Grecs Pontiques, les Grecs Egéens, les Assyriens, les Yezidis, les Kurdes ne doivent pas être oubliés. La vérité est que ce sont les antiques peuples anatoliens qui ont été éliminés, ce qui est élimi-né, c'est la culture millénaire anatolienne. En fait, cet Etat a tellement de choses pour lesquelles il doit demander pardon. Après les massacres d'Ar-méniens, de Pontes et d'Assyriens, en commençant par les massacres du Dersim, de Zilan, jusqu'à l'impôt sur les biens, les événements des 6-7 septembre, de Kahramanmaras, le putsch du 12 septembre, les traite-ments inhumains dans la prison de Diyarbakir, et Sivas…

Bien entendu, les réactions virulentes n'ont pas tardé après cette cam-pagne de signatures. On dit que ces intellectuels sont des 'soi-disant intel-lectuels' et qu'ils vont nuire aux intérêts de la Turquie. Oui, en vérité c'est leur seule préoccupation, leur seule crainte. Car ils n'ont pas le moindre in-térêt pour la vérité. Alors que l'intellectuel représente la conscience de la société, et que la conscience pousse, avant tout, à s'interroger soi-même. L'intellectuel s'intéresse seulement à la vérité. Mais les autres se posent uniquement la question de savoir si leur intérêt va être atteint ou non.

Que se passe-t-il s'ils réclament des dédommagements ? Mes amis, n'utili-sez-vous pas fréquemment l'expression "le doigt coupé par la justice ne fait pas souffrir" ? Si tu as emmené un peuple jusqu'au point de sa dispari-tion et tu t'es approprié par usurpation tout ce qu'il possédait, si tu as créé ta bourgeoisie nationale de cette manière, il y aura sûrement un prix à payer à cela. Evidemment tu dois le payer. Payer pour tes pêchés, afin d'obtenir une place digne dans les rangs de l'humanité, tu vas le faire bien entendu. L'Allemagne ne l'a-t-elle pas fait ? De nombreux autres ne l'ont-ils pas fait ? N'ont-ils pas avoué leurs crimes ? N'ont-ils pas présenté leurs excuses? N'ont-ils pas payé des indemnités?

Et s'ils demandaient des terres? Ca, c'est la plus grande phobie ! Qu'est-ce que nous sommes enfermés dans les tabous ! La pensée libre ne pourra ja-mais fleurir sur ces terres. Alors réfléchissons un instant, si tu donnais symboliquement Ani ou bien le mont Ararat, qu'est-ce que tu perdrais? Ne peux-tu pas faire ce geste de bonne volonté en ces jours où même Israël fait bouger ses colons du Golan malgré les anathèmes des gens déplacés ? N'as-tu vraiment pas du tout confiance en toi-même ? Non, ils n'étaient même pas dignes d'une pierre : lorsqu'ils ont supplié pour avoir une seule pierre de l'Ararat et la mettre dans les fondations d'Echmiadzine, tu l'as re-fusée, pour toi : tu as peur de ne donner ne serait-ce qu'une seule pierre. Au nom de la paix, une seule pierre est-elle de trop ? Non, au nom de la paix, tout peut être fait, mais tu ne l'as toujours pas compris. Car la culture de la paix n'a jamais germé chez toi. Tu as toujours sanctifié la guerre, tu l'as érigée sur la stèle. La terre se mérite en faisant la guerre. C'est vrai, car tu n'as jamais possédé une terre sans faire la guerre. Tu n'as jamais eu une ville que tu avais créée toi-même, non plus. Peut être, accuses-tu les Arméniens parce qu'ils n'ont pas suffisamment pu défendre leur patrie ? Peut-être le leur reproches-tu car ils n'avaient pas construit de muraille comme les Chinois l'ont fait. Toi, tu n'as jamais écouté les leçons de Jésus non plus. Si tu avais demandé à tes frères chrétiens, ils te l'auraient expli-qué. Tu n'as même pas entendu les paroles de Mevlana, dommage.

Vous dites, pourquoi devons-nous faire des excuses, c'est à eux de s'excu-ser. Ayez pitié! Vous faites endurer une telle privation à un grand peuple, vous le chassez de sa patrie, il ne suffit pas de s'excuser, vous devriez vous agenouiller et pleurer. Tout comme le chancelier allemand qui s'est agenouillé et a pleuré à Auschwichtz. C'est vous qui êtes plus forts, plus grands et vous êtes ceux qui leur inffligez des souffrances. Mais c'est tou-jours vous qui savez le mieux jouer le rôle de la victime. Malgré le fait que vous soyez un grand empire, malgré le fait que durant des siècles, les peuples ont été oppressés par vous, on ne sait pas comment ça se fait mais c'est toujours vous qui êtes la victime, et depuis 80 ans, vous vous êtes nourris de cette littérature. Ne comprenez-vous pas que c'est à vous de vous montrer grand, de faire le bon geste, de faire le premier pas ? Peut-on envisager une autre façon ? Est-ce que cela aurait une valeur ? Cela ne vous semble pas un peu étrange ? D'un côté, un peuple qui se comporte comme un enfant cassé, malheureux, usé psychologiquement, qui a, voire même, perdu son équilibre mental, planté dans l'histoire, tou-jours pas guéri de la perte de sa patrie millénaire, dispersé partout dans le

monde, un peuple traumatisé, de l'autre côté une Turquie forte, riche, prospère, autrement dit : « qui a le gîte et le couvert alors qui est contente ». Qui doit faire le premier pas mon frère ? Qui ? Qui souffre de cette dou-leur et qui va la vivre éternellement, vous ou eux ?

Vous dites, les Arméniens ont trahi la patrie alors ils ont mérité la déporta-tion. Il faut d'abord poser la question : quelle patrie ? Personne n'était obli-gé de vivre sous la tyrannie ottomane, surtout pas sous la tyrannie d'un empire pourri, dégénéré. Peut-on justifier l'anéantissement d'un peuple entier en prétextant l'existence de groupes menant des combats politiques ou des combats nationaux ? Les manifestations, les protestations, la re-cherche de la justice et des droits d'un peuple, sont-elles des raisons suffi-santes pour le faire disparaître ? Cela ressemble aux tentatives d'élimina-tion du peuple kurde en prétextant l'existence du PKK. Mais rien ne change, n'est-ce pas ? Aujourd'hui encore, la réponse donnée aux exi-gences des Kurdes pour défendre leur culture nationale est l'oppression par la violence au détriment de milliers de vies sacrifiées et en dépensant des millions. Et je connais de nombreuses personnes qui auraient déporté les Kurdes sans la moindre hésitation si les conditions s'y prêtaient et si les moyens de communication n'étaient pas si développés.

Traduction du turc : S.C. pour le Collectif VAN - 08 janvier 2008 - 07:30 - http://www.collectifvan.org/

http://www.nasname.com/Yazarlar/teren/2493.html

Mesut Yilmaz : « la campagne d’excuse crée une base psychologique pour une décision du Congrès américain »

mercredi31 décembre 2008, par Stéphane/armenews

“ Jusqu’ici les corps législatifs de seize pays et 25 états des États-Unis ont adopté une loi spéciale reconnaissant le soi-disant génocide arménien mais maintenant la décision la plus attendue est à l’ordre du jour. On s’attend à ce que le Congrès américain reconnaisse le prétendu génocide arménien avant le prochain mois d’avril. La campagne d’excuse en Turquie aspire à créer une base psychologique pour cette décision ” a déclaré l’ancien Premier ministre turc et Ministre des Affaires étrangères Mesut Yilmaz dans une intervention au Parlement.

Il invité tout le monde, du président aux citoyens ordinaires, à sérieusement protester contre cette campagne et défendre la position officielle du pays. Mesut Yilmaz a affirmé que les événements de 1915

n’étaient pas un génocide. “ Malheureusement il y avait eu quelques événements douloureux pendant la déportation des Arméniens, mais les historiens objectifs ont dit que ces événements ne pouvaient pas être évalués comme un génocide. Ces processus peuvent être nommés techniquement comme des meurtres réciproques. Malheureusement beaucoup de citoyens turcs, kurdes et arméniens de notre pays ont été tués dans ces événements ”.

Mesut Yilmaz a ajouté que la Turquie n’a pas mentionné ce problème pendant de longues années mais après "les attentats de l’organisation terroriste arménienne ASALA" il a été permis aux historiens d’ouvrir les archives de 1914-1915 de l’Empire Ottoman. “ La Turquie exige une neutre internationale équipe scientifique pour examiner cette question. C’est une position compréhensible pour les pays développés. Chacun en Turquie doit soutenir cette position ”.http://www.armenews.com/article.php3?id_article=47851

« L’AKP se contredit sur la question arménienne »

par Mehmet Ali Birand

lundi5 janvier 2009, par Stéphane/armenews

Le parti de la Justice et du Développement ou AKP, est d’abord apparu devant nous comme un parti qui a un profond respect des droits de l’homme, de la liberté de pensée, des mouvements civils et qui était même à l’avant-garde de ces questions. Et pour cela il a reçu beaucoup d’applaudissements et d’appuis du monde intellectuel et libéral de la société. "La Campagne d’Excuse arménienne" a ruiné l’image de l’AKP, qui avait déjà été érodé depuis quelque temps. A cet égard, le parti a contredit son ancienne attitude.

Un exemple très distinct pour confirmer ceci est la réaction immédiate du Premier ministre, disant que ce mouvement est nuisible. Ce signe donné par la personne menant l’administration était suffisant pour activer tous ceux qui sont profondément attachés à l’idéologie formelle. L’exemple le plus caractéristique est venu du Ministère des Affaires Etrangères.

Le porte-parole du Ministère des Affaires Etrangères, Burak Ozügergin, a fait une déclaration très convenable. Il a dit que c’était une action de la société civile et la politique formelle continuait comme auparavant et a souligné que dans nos coeurs la douleur de nos diplomates martyrs n’a pas encore baissé.

C’était une déclaration extrêmement civilisée et démocratique. Quand, après immédiatement est arrivé la réaction négative du Premier ministre, chacun a regardé le Ministre des Affaires Étrangères Babacan. Le ministre

ne nous a pas étonnés, mettant de côté la déclaration de son porte-parole, il a déclaré que ce type de mouvement pourrait infliger un lourd coup sur les négociations en cours avec les arméniens.

Signifiant ainsi qu’il n’a pas lâché son patron. Je pense que l’AKP s’est parjuré sur cette question et a montré qu’il a changé. L’AKP que nous connaissions aurait réagi à ce mouvement comme le Président Gül. Nous avons vu le contraire.

Nous récoltons ce que nous semons

C’est-à-dire l’AKP est démocratique, mais sur ses propres points d’accroche. (...)

La campagne d’excuse arménienne a révélé tel un croque-mitaine vous ne l’auriez pas cru. Il est assez juste d’oberver les discussions. Oh, mon dieu, c’est incroyable. Ne tremblez vous pas quand vous lisez les mots de Canan Aritman du parti du Peuple Républicain ou CHP ?.

Aritman est devenue un symbole. Un symbole pour comment sont tordus les sentiments du peuple turc envers la question arménienne. Ses déclarations et sa logique de vouloir continuer vous font trembler.

D’autre part, j’ai été stupéfié par la réaction du Président Gül. A première vue il a assumé une attitude très civilisée. Il a fait voir une attitude peu probable dans l’AKP. Alors il a soudainement été alarmé. Il a changé de sa position sur des preuves de l’origine de sa mère. Il a expliqué et a intenté un procès. Pourquoi ? En intentant un procès cela signifie que sa mère a reçu un affront avec un mauvais rôle ou suite à une accusation. Encore est-ce un crime si la mère de Gül avait été arménienne ou d’une autre origine ?

S’il seulement il avait dit "l’origine de ma mère est évidente. Même si elle avait d’origine arménienne je serais fier de cela" au lieu de révéler un arbre généalogique et de faire la déclaration "ma famille est enregistrée musulmane et turques depuis des siècles."

S’il seulement n’avait-il pas eu envie de souligner "Musulman et Turc," comme si être arménien était une honte. En fait, toute cette confusion est basée sur la doctrine enseignée à l’école, dans les articles dans des journaux et dans les discussions dans les universités. Nous avons été pendant plusieurs années élevés avec des concepts déformés. Et maintenant nous récoltons ce que nous avons semé.

Comprendre la question arménienne

Sedat Laçiner de l’Organisation International de la Recherche Stratégique, [email protected], a écrit un livre extrêmement intéressant. Le livre "Ermeni Sorunu, Diaspora ve Türk Dis Politikasi" a un but basique, il examine comment les allégations arméniennes affectent les relations entre la

Turquie et le monde.

Nous sommes seulement intéressés à la question arménienne. De l’autre côté de la pièce de monnaie il y a la diaspora arménienne et la diaspora est ce qui dérange vraiment la Turquie. Ce livre examine le développement de la question arménienne et les effets de la diaspora sur la politique étrangère de la Turquie en détail. Je le recommande, lisez-le. Même si vous connaissez le sujet très bien, achetez et stockez le, car il a une agréable chronologie.

Article publié dans le quotidien Hurriyet le 24 décembre 2008.

Traduction NAM

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=47878

TURQUIE

Turquie : l'arbre généalogique de Gül - II

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - En réponse aux "accusations" lancées par la député du CHP Canan Aritman qui a affirmé que le Président turc Abdullah Gül était Arménien par sa mère, le site nationaliste turc OdaTV a mis en ligne un très long article consacré à la généalogie du Président turc Abdullah Gül et basé sur une étude de Soner Yalçin (spécialiste de la question des dönmes et des Sabetistes). Ce dernier connaît très bien l'histoire contemporaine turque et la question arménienne. Auteur influant de plusieurs ouvrages, il travaille pour les chaînes de TV turques en tant qu'expert. Toute sa démonstration d'arbre généalogique (préparé par la famille de Gül) vise probablement à convaincre l'opinion publique des origines turques du Président, tout en laissant certains points obscurs : ainsi on ne connaît pas la femme de l'arrière grand-père maternel de Gül (sans doute aux alentours de 1880-1915).

Autre point non résolu malgré les efforts visant à justifier les origines ethniquement "pures" du Président turc : la famille paternelle de Gül a fui la ville de Siirt en 1915. Un autre article de OdaTV stipule que cela montre que même les Turcs avaient été obligés de bouger en 1915 et que les Arméniens n'avaient pas été les seuls à être déportés loin des zones sensibles... Car d'après cet autre article si sa famille avait été arménienne, elle ne serait pas venue s'installer à Kayseri car elle savait qu'on y déportait les Arméniens...

L'auteur s'abstient de souligner que les ancêtres de Gül comportent des orfèvres et des bijoutiers, métiers généralement

aux mains des Arméniens.

L'article, dont nous vous proposons la traduction, parle également des liens de la famille paternelle de Gül avec le parti MSP (Milli Selamet Partisi « Parti du Salut National ») - le premier parti intégriste de la République turque - dont le fondateur était Necmettin Erbakan, originaire de la ville de Sinop sur la côte de la Mer noire, et Premier ministre de Turquie de juin 1996 à juin 1997. Certains habitants de Sinop affirment connaître les origines arméniennes de la grand-mère de Necmettin Erbakan. Si cette information invérifiable (et qui nous est parvenue par un autre canal) se révélait exacte, elle ne manquerait pas de jeter un éclairage inattendu et cocasse sur un parti islamiste qui aurait été fondé par des Arméniens convertis de force à l'islam et dont les descendants seraient désormais les vecteurs, via l'AKP au pouvoir en Turquie, d'un islam traditionnaliste cloîtrant les femmes à la maison, au grand dam des admirateurs de Mustafa Kemal. Rappelons que ce dernier avait parachevé l'oeuvre génocidaire en pourchassant les familles arméniennes revenues en Turquie après le génocide : il a contribué ainsi à vider la Turquie d'une population arménienne qui, pour rester sur ses territoires historiques, n'avait comme choix que de se fondre dans la masse et de s'islamiser...

Le Collectif VAN vous propose la traduction de cet article en turc, scindé en deux parties pour vous éviter une lecture trop fastidieuse. La preuve par quatre que le Président turc est un vrai Turc... En voici la seconde partie.

« La lignée paternelle de Gül »

Nous constatons qu'il y a très peu d'informations sur les ancêtres paternels de Gül : d'après la biographie du président Gül (« Köske Gül Hârekati » auteurs : H. TECIMEN & B. BENGISU aux éditions Akis), et certains articles parus dans la presse écrite (article paru dans « Hürriyet » du 23.08.07), la famille GÜL aurait déménagé de la province de Siirt à Develi (Nota CVAN : dans la province de Kayseri).

Il est à remarquer que l'année 1915 est une période charnière en Anatolie qui a vécu de grands chamboulements.

Durant l'année 1915, à cause de leur soutien aux Russes sur le front du Caucase, les Arméniens seront déportés. Pourquoi la famille Gül a quitté Siirt pour venir s'installer à Kayseri ? La famille s'est-elle installée à Kayseri pour fuir le front des combats et les troubles internes ? Nous savons que les troubles étaient généralisés dans tout le pays.

Le grand-père paternel Gül est né en 1927, soit 12 ans après le déménagement, et ne se souvient probablement pas des causes de ce déménagement. Il est probable que la décision de s'installer à Kayseri fut prise par l'arrière grand-père paternel Haci Abdullah Efendi.

Il est intéressant de s'intéresser à l'onomatologie (la science des noms) qui est très répandue en occident et bien négligée chez nous.

« Abdullah » signifie esclave de Dieu. Durant l'époque ottomane, on prénommait ainsi les enfants orphelins abandonnés. L'arrière grand-père de Gül fût-il un enfant orphelin durant une guerre ?

Il y a aussi des écrits qui démentent le déménagement de Siirt à Develi (article en date du 30.04.07 dans Aksiyon par C. Kalyoncu & l'article en date du 14.08.07 dans Zaman par S. Kurt). Il serait intéressant d'approfondir les recherches sur la généalogie paternelle pour lever les voiles du mystère.

« Le destin commun de la belle-mère et de la belle-fille »

Décryptons le mariage d'Adeviye SATOGLU et d'Ahmet Hamdi GÜL : Le grand-père maternel de GÜL était instituteur à Yeniköy près de Torba dans la province d'IZMIR. Ses trois enfants allaient à l'école, sa fille Adeviye épousera Ahmet Hamdi, un ouvrier à l'usine d'aviation de Kayseri, avant même d'avoir terminé ses études secondaires.

Ce qu'il y avait d'intéressant dans cette union : Les SATOGLU venaient d'un milieu aisé et riche tandis que les GÜL étaient modestes.

Adeviye en se mariant très jeune se destinait à une vie de femme au foyer. Durant leurs premières années de mariage le couple vécut dans le quartier Sahabiye dans l'appartement des SATOGLU, et Abdullah GÜL viendra au monde dans cette maison.

Bien des années plus tard Hayrünnisa Özyurt quittera le lycée « Cemerlitas kiz Lisesi » sans terminer ses études secondaires pour épouser Abdullah GÜL. Hatice la sœur d'Abdullah GÜL connaîtra la même destinée que sa mère et sa belle-sœur (Nota CVAN : l'épouse de GÜL).

On peut continuer ainsi : Kübra, la fille du président GÜL vient de terminer ses études et va se marier dans un mois. Hümeyra (la nièce du président GÜL), la fille d'Hatice, a terminé ses études. Elle est fiancée et elle prépare son mariage.

On est en droit de s'interroger pour Recep Tayyip Erdogan et Abdullah Gül et les autres : ils font étudier leurs filles dans les meilleures écoles et les

marient aussitôt sans même qu'elles n'entrent dans la vie active ?

Ne doit-on pas tous travailler main dans la main Homme-Femme, pour le développement et la prospérité de la Turquie ? Pourquoi nos femmes, nos filles devraient-elles être cloîtrées ?

Les enfants du premier ministre et du président de la République ne devraient-ils pas être des références pour la jeunesse de notre pays ? C'est de cela dont on devrait débattre dans notre société plutôt que la place du foulard. Adeviye, Hayrünnisa, Hatice, Reyhan, Kübra, Hümeyra, et toutes les autres sont présentes dans la généalogie de la famille mais elles n'ont pas leur mot à dire dans la vie et les décisions.

« Les noms célèbres de la famille »

La première personne qui a été membre de l'organisation « Milli Görüs » est le frère du grand-père maternel Mehmet SATOGLU qui a été parmi les 18 membres fondateurs du MNP « Milli Nizam Partisi » (Nota CVAN : Parti de l'Ordre National) avec Necmettin Erbakan. Contrairement aux allégations parues dans les journaux ce ne fut pas le père Ahmet Hamdi Gül qui fera entrer la famille GÜL dans l'organisation « Milli Görüs » mais bien Mehmet SATOGLU.

Le père du Président Gül sera candidat malheureux aux élections législatives en 1973 sur la liste du parti MSP (Nota CVAN : Milli Selamet Partisi « Parti du Salut National »). Dans la famille SATOGLU, le cousin de la mère de GÜL, Abdurhaman SATOGLU écrira l'ouvrage : « Türkiye'de Selamet » (Nota CVAN : le Salut en Turquie) vantant les mérites du parti MSP (Nota CVAN : parti islamiste fondamentaliste).

Les familles Göbülük et Fisekcioglu, cousines des Gül, sont bijoutiers à Kayseri, exerçant ainsi le métier ancestral de la famille.

Parmi les jeunes membres de la famille, certains ont eu des ascensions fulgurantes dans le secteur privé : Fatih Gemalmaz est Directeur général de Sony-Ericsson, Cemil Satoglu est Directeur général chez l'assureur « Ankara Sigortasi ».

Parmi les cousins, certains ont les mêmes inspirations poétiques que l'illustre ancêtre Cheikh Ibrahim Tennuri, comme le grand-oncle Abdullah Satoglu, Emine Beyza Satoglu, Yüksel Gemalmaz, Hulusi Satoglu….

Sa cousine Betül Gemalmaz sera la traductrice en turc de l'auteur américaine Nancy Butler « Akilli kadinlar, Metroseksüel erkekler » (Nota CVAN - traduction probable en anglais : Smart Women, Metrosexual men).

Dans la famille, on trouve des critiques de cinéma tel que Murat Mihçioglu qui a écrit des critiques de films dans les magazines "Esquire", "Altyazi",

"Antrak", tout en poursuivant des études universitaires.

La nièce de Gül, Hümeyra Tekelioglu,(Nota CVAN : la fille de sa sœur Hatice) a écrit des essais dans les magazines « Turuncu » et « Patika ».

Parmi les membres de la famille de Gül, certains poursuivent des carrières universitaires à commencer par l'oncle maternel, le professeur docteur Ahmet Satoglu, le docteur Fehime Benli, le docteur Bilal Eryilmaz, le docteur Yüksel Gemalmaz, Mehmet Mirat Satoglu.

Certains membres de sa famille embrassèrent une carrière politique, à commencer par le mari de sa sœur, le député de l'AKP Mehmet Tekelioglu, Ahmet Göbülük membre du Conseil municipal de l'agglomération de Kayseri, Mehmet Göze membre du Conseil municipal de l'agglomération d'Istanbul. Gülsüm Satoglu, présidente de la section féminine du parti AKP à Izmir et candidate malheureuse aux dernières élections législatives. D'autres, tel que Saban Bayrak (Nota CVAN : mari de Macit Gül et père de Reyhan) fut député de Kayseri pour le parti « Refah partisi » (Nota CVAN : RP, Parti de la Prospérité fondé par Erbakan).

Mehmet Satoglu, ingénieur dans l'aéronautique, est à la fois le mari de la sœur du président Gül et aussi le fils de sa tante Hamdiye Hanim.

Le président Gül a deux oncles maternels, l'un est le professeur docteur Ahmet Satoglu et l'autre est retraité, expert dans l'industrie du tabac.

Source : Odatv.com en date du 18 décembre 2008.

Traduction du turc : Collectif VAN - 08 janvier 2008 - 07:00 - http://www.collectifvan.org/

Lire la première partie

Turquie : l'arbre généalogique de Gül - Ihttp://collectifvan.org/article.php?r=0&id=25378

http://www.odatv.com/index.php?id=14282

Turquie : nouvelles arrestations dans les milieux nationalistes

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La police turque a in-terpellé mercredi 7 janvier 2009 une quarantaine de personnes, dont trois généraux à la retraite, dans le cadre de l'enquête sur le

groupe nationaliste clandestin Ergenekon, accusé d'avoir cherché à renverser le gouvernement. Hrant Dink, le journaliste arménien de Turquie, avait été assassiné le 19 janvier 2007 par des hommes de main liés à Ergenekon. Il serait intéressant de savoir si le coup de filet de mercredi fait suite à la campagne d'excuses aux Armé-niens, lancée par des intellectuels turcs proches du pouvoir et me-nacés depuis par les réseaux nationalistes en Turquie. Le Collectif VAN vous propose la traduction d'un article en anglais publié dans le journal turc Hurriyet.

La police turque perquisitionne le domicile d'un ancien procureur lié à l'affaire Ergenekon

La police turque a perquisitionné le domicile de l'ancien procureur général du pays, Sabih Kanadoglu, alors qu'environ 30 personnes ont été placées en détention dans l'affaire controversée Ergenekon.

Au petit matin, la chaîne turque NTV a rapporté que Sabih Kanadoglu avait également été placé en détention lors de l'opération de mercredi, mais cette information a ensuite été réfutée.

Cependant, à l'aube, des policiers sont arrivés au domicile de Kanadoglu à Ankara pour mener une perquisition, déclenchant des spéculations sur sa possible mise en détention.

Kanadoglu avait déposé un chef d'accusation contre le Parti islamiste de la Vertu. Il a ensuite entamé des poursuites judiciaires contre le Parti de la Justice et du Développement (AKP) avant les élections de 2002.

Kanadoglu est connu pour être l'auteur de la formulation juridique qui a empêché Abdullah Gul d'être élu président en 2007, ce qui a ensuite en-traîné un référendum.

Autres détenus

Il y a trois généraux à la retraite, deux chercheurs et un journaliste parmi les personnes arrêtées. Les avocats des prévenus ont désigné le Parti en place AKP et les média pro-gouvernementaux comme responsables de ces arrestations.

L'Agence d'État Anatolia (AA) a dit que les arrestations avaient été me-nées simultanément dans six provinces du pays.

L'affaire, qui divise la Turquie, vise plus de 80 personnes accusées d'avoir formé une organisation illégale pour provoquer une série d'événements qui ouvriraient la voie à un coup d'État militaire. Cependant de nom-breuses personnes pensent que le gouvernement utilise l'affaire Ergene-kon comme une excuse pour éradiquer l'opposition.

Tuncer Kilinc, l'ancien Secrétaire général du Conseil de sécurité nationale (MGK), a également été arrêté lors de l'opération. Kilinc était membre du MGK lors de l'intervention militaire visant à contrer la politique islamique turque en 1997.

Le dénommé « Processus du 28 février » a commencé par un meeting du MGK dans lequel l'armée a durement menacé le gouvernement formé par le Parti Islamiste de la Prospérité et le Parti de centre-droite de la Juste Voie (DYP), un événement que l'on qualifie de coup d'État post moderne ou light.

Le Parti pour la Justice et le Développement actuellement au pouvoir (AKP) est issu du parti interdit le Parti de la Prospérité.

Kilinc a été placé sous les feux de la rampe avant et après son mandat, et il a déclaré que le pays vivrait un autre "Processus du 28 février" si l'islam politique continuait à augmenter dans le pays.

L'AA a également déclaré que la police avait perquisitionné quatre autres domiciles à Ankara, y compris ceux des généraux à la retraite Erdal Senel et Ibrahim Sahin, ancien responsable de l'Unité d'Opérations Spéciales, créée pour lutter contre le terrorisme. Les propriétaires des quatre domi-ciles ont été placés en détention après la fin de la perquisition.

Dans la province centrale de Sivas, onze personnes ont été arrêtées et deux grenades ont été découvertes lors de perquisitions conduites dans les domiciles et bureaux des détenus.

L'ancien président du Haut Conseil de l'éducation, le professeur Kemal Gu-ruz, a également été arrêté après la perquisition de son domicile.

Autres détenus

Un journaliste et écrivain anti-gouvernemental connu, le professeur Yalcin Kucuk, a été arrêté lors de l'opération et son domicile a été fouillé. L'avo-cat de Kucuk a confirmé que son client a bien été arrêté et qu'une perqui-sition avait eu lieu à son domicile dans le cadre de l'affaire Ergenekon.

"Ils ont pris tous les CD, les livres et les documents du domicile de mon client" a déclaré Levent aux reporters.

De telles actions répressives contre des écrivains sont une atteinte à la dé-mocratie en Turquie, a-t-il ajouté.

"Ceci est le résultat de la campagne de sept mois des médias soutenant l'AKP", a déclaré Dursun Ermis, un autre avocat de Kucuk, aux journalistes alors que son client était placé en détention par la police.

La police a également fait une descente à la Fondation Culturelle et Éduca-

tive d'Istanbul (ISTEK), propriété de l'ancien maire d'Istanbul, Bedrettin Da-lan. L'ISTEK possède sa propre université et de nombreuses écoles privées. Des perquisitions ont été menées au quartier général de la Fondation et à l'Université Yeditepe.

©Traduction C.Gardon pour le Collectif VAN - 7 janvier 2009 - 07:10 - http://www.collectifvan.org/

http://www.hurriyet.com.tr/english/domestic/10721638.asp?gid=244

Lire le texte original dans la rubrique Anglais

Taraf: le rédacteur en chef risque de 3 à 5 ans de prison

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre ce Communiqué de Presse publié sur le site de Reporters sans Frontières le 7 janvier 2009.

Le rédacteur en chef de Taraf risque jusqu’à 5 ans de prison Reporters sans frontières apporte son soutien à Adnan Demir, directeur de la rédaction du quotidien libéral Taraf, mis en examen pour avoir publié des informations militaires confidentielles. L’organisation espère que la justice turque saura faire la part des choses face à un journaliste qui a exercé son métier avec professionnalisme.

"Adnan Demir a dévoilé des informations qui éclairent avec intérêt l’action de l’armée turque et soulèvent plusieurs questions sur ses éventuels dys-fonctionnements. La population a le droit d’être informée sur les circons-tances dans lesquelles ses concitoyens risquent leurs vies. Nous saluons le courage du journaliste et nous espérons que les magistrats feront preuve de clémence. Même si l’information révélée est compromettante pour l’ar-mée, le journaliste n’est pas responsable de la réalité qu’il a mise au jour", a déclaré l’organisation de défense de la presse .

Le 6 janvier 2009, le procureur de la cour d’assises d’Istanbul a requis de trois à cinq ans de prison contre Adnan Demir. En octobre 2008, le journal avait publié une série d’articles sur l’attaque du 3 octobre, perpétrée et re-vendiquée par le Parti des travailleurs kurdes (PKK), à la frontière turco-ira-nienne. Cette offensive avait coûté la vie à quinze soldats turcs, pour la plupart des jeunes appelés. Le journaliste est accusé d’avoir publié des in-formations militaires confidentielles mettant en cause le rôle de l’armée

turque dans cette attaque.

À la suite de l’attaque du 4 octobre 2008, le quotidien avait affirmé que l’armée avait eu connaissance, un mois avant l’assaut, des déplacements d’un groupe de rebelles à travers les montagnes du nord de l’Irak en direc-tion de la frontière turque. Taraf avait aussi évoqué l’existence d’un rap-port de la gendarmerie, prévenant cinq jours avant l’offensive du PKK que les rebelles transportaient des pièces d’artillerie anti-aérienne.

Adnan Demir encourt jusqu’à cinq de prison pour “divulgation d’informa-tions secrètes et interdites”, selon l’article 336 du code pénal turc. Le pro-cès doit se tenir dans les prochains jours. En juillet 2008, le journal crai-gnait une perquisition policière qui n’a finalement pas eu lieu. Le procureur de l’état major des Armées avait alors menacé le quotidien de saisir un do-cument confidentiel appartenant à l’armée. Ce document concernait aussi la connaissance par les services de renseignements de l’État d’une at-taque imminente du PKK sur les positions de l’armée turque. Celle- ci s’était traduite, le 21 octobre 2007, par un bilan de treize morts et huit en-lèvements pour les forces turques.

http://www.rsf.org/article.php3?id_article=29907

Istanbul expulse sa minorité Rom

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Sulukule est le plus ancien lieu de résidence Rom au monde. Il abrite la communauté Rom depuis des siècles. Istanbul voulant se faire belle pour 2010, date à laquelle la ville bénéficiera du label de Capitale européenne de la culture, la municipalité d'Istanbul a commencé à expulser des centaines de personnes de leurs logements. Les locataires sont relogés à Taşoluk, qui se trouve à 40 km. Les habitants de Sulukule, l'une des communautés rom les plus anciennes au monde, font face à leur expulsion. Après les Arméniens, les Grecs et les Juifs, la Turquie fait le ménage pour rendre invisible sa minorité Rom.

Appui urgent à Sulukule, Istanbul

editorial staff

13/10/2008 11:44

Chers amis,

Signez la pétition ci-dessous pour aider le plan de développement local

alternatif de Sulukule et ainsi montrer qu'un autre Sulukule est possible contre le projet d'"embourgeoisement" de la municipalité...

Pour signer, cliquez sur ce lien :

http://www.alternatifsulukule.org/default_en.aspx

STOP Planificateurs autonomes sans frontières

@page { size: 21cm 29.7cm; margin: 2cm } P { margin-bottom: 0.21cm }

Il n'est pas trop tard pour relancer le processus de renouvellement pour Sulukule !

Sulukule est le plus ancien lieu de résidence Rom au monde. Il abrite la communauté Rom depuis des siècles. Suite à la mise en œuvre des politiques de renouvellement urbain, la municipalité du district de Fatih a commencé à expulser des centaines de personnes de leurs logements.

Par conséquent, les locataires sont relogés à Taşoluk, qui se trouve à 40 km, où ils ne pourront pas rester bien longtemps, d'une part parce qu'ils ne peuvent pas assumer leurs dettes et d'autres part parce qu'ils ne peuvent pas y vivre conformément à leurs traditions et à leur culture…

En ce qui concerne les propriétaires, ils ont vendu leur logement pour un prix très modique par peur d'être expropriés, ou bien ils ont acheté de nouveaux logements dans cette zone mais moyennant des emprunts très importants.

La conséquence de ce projet d'"embourgeoisement", c'est d'une part la dissémination des Rom à travers toute la ville, ce qui contribue à la disparition de leur culture, mais aussi d'autre part le déplacement de la pauvreté vers les autres quartiers d'Istanbul sans rechercher de véritables solutions. Le droit au logement est également bafoué, puisque les nouvelles habitations proposées aux Rom sont au-dessus de leurs moyens.

Depuis 2005, Sulukule est l'un des problèmes locaux les plus discutés en Turquie et dans le monde. Depuis longtemps, les institutions locales, nationales et internationales ainsi que le public attendent une solution basée sur un compromis satisfaisant pour les deux parties.

Voici quelques-unes des pistes envisagées :

Le Comité du Patrimoine Mondial de l'UNESCO, lors d'une réunion tenue en juillet à Québec (Canada), a demandé à la Turquie jusqu'en février 2009 pour résoudre le problème. Le Comité a placé Sulukule parmi ses priorités concernant les quartiers historiques d'Istanbul. Dans le compte-rendu, l'accent a été mis sur le fait que Sulukule fait l'objet d'un projet d'"embourgeoisement" et que la communauté Rom doit faire face à des

expulsions forcées. Une solution ménageant les questions de préservation comme les besoins sociaux et l'identité de la communauté locale doit être développée.

L'UN-Habitat AGFE s'est réuni le 1er septembre 2008 et le premier point à l'ordre du jour a été Sulukule, ainsi qu'Ayazma, un autre projet mené à Istanbul. L'AGFE a décidé d'envoyer une mission à Istanbul dans les prochains jours.

La Commission pour les droits de l'homme des Nations Unies a recontacté le gouvernement de la république turque concernant Sulukule.

La Commission USA-OSCE d'Helsinki a rédigé un second courrier officiel destiné au gouvernement de la république concernant Sulukule au cours de l'été 2008.

L'EU 2007 Turkey Progress Report a demandé au gouvernement turc de remédier aux problèmes générés par le plan de renouvellement de Sulukule.

L'Istanbul Governorship Human Rights Commission a présenté un rapport exhaustif au premier ministre concernant les violations observées à Sulukule.

Des ONG locales et internationales, ainsi que des initiatives civiles, continuent de réagir par le biais de différentes activités.

UNE ALTERNATIVE EST POSSIBLE POUR SULUKULE

Récemment un groupe de volontaires a développé un plan alternatif pour Sulukule.

Cette équipe interdisciplinaire comprenant 30 professionnels et universitaires, qui s'est elle-même baptisée STOP (qui est l'abréviation turque de "Planificateurs autonomes sans frontières"), a travaillé sur le "plan de développement local de Sulukule" et présenté son projet au public et à la municipalité de Fatih la dernière semaine de septembre.

STOP a pris en compte toutes les analyses et propositions de la municipalité ainsi que les études civiles et universitaires locales et internationales. Ces études proposent une alternative avec une approche différente qui conserve le modèle historique tout en maintenant la communauté locale sans la sacrifier, apportant développement économique et social et visant à améliorer le parc immobilier. En s'appuyant sur ces études, STOP affirme que Sulukule peut être renouvelé avec la communauté existante.

STOP présente les avantages de son plan comme suit:

Avantages financiers: Le plan est basé sur un modèle financier plus rationnel et sa réalisation est moins onéreuse. L’approche de rénovation évite la démolition de bâtiments encore utilisables et réduit le coût de la démolition et de la construction. Les unités d’habitation proposées sont moins chères tout en augmentant la qualité de vie de la communauté locale. Les propositions d’hôtels et de centres culturo-commerciaux sont supprimées et des mécanismes de revenus plus durables et plus favorables à la communauté locale sont créés, ainsi que de nouveaux emplois. Les caractéristiques historiques et culturelles du quartier sont exploitées dans un contexte de tourisme culturel.

Avantages pour le modèle historique et culturel : STOP conserve le modèle historique et culturel du quartier. De nouveaux espaces verts et lieux publics sont créés. Les éléments historiques et archéologiques de valeur tels que les murs sont conservés conformément aux restrictions du plan de conservation de 1/5000 de la région.

Avantages pour le développement économique et social : L’approche de STOP en matière de développement économique et social est basée sur la communauté locale et sa propension à la solidarité, qui s’est développée dans le cadre du processus de renouvellement. En conséquence, le quartier est intégré au reste de la ville ; l’éducation, la santé et autres aspects sociaux sont traités par le biais de centres civils ; le renouvellement économique est assuré par la création de nouveaux emplois en phase avec les capacités sociales et culturelles de la communauté, comme le tourisme culturel, la floriculture, le textile et la cordonnerie, et le plus important, le coût de la vie est diminué.

La municipalité de Fatih a adopté une attitude positive en étudiant le projet alternatif et en convoquant une réunion d’experts prochainement. Cependant, elle n’a pas promis d’arrêter les démolitions, qui sont toujours une menace pour le quartier mais aussi pour les tentatives de réconciliation.

EN BREF : Si l’on considère que Sulukule sera l’un des premiers sites visités par l’UNESCO pour son évaluation de février 2009, ainsi qu’Istanbul en 2010, les municipalités de Fatih et d’Istanbul ainsi que le TOKI (gestion des constructions de masse) doivent arrêter un choix parmi les propositions suivantes :

Un exemple, avec la perspective décadente des années 60 et 70 qui ont vu la démolition de la structure physique et la construction d’une toute nouvelle ne garantissant aucune protection

Un plan de développement local animé par une planification moderne et une conception protectionniste, un plan qui met les gens au centre de tout, un plan participatif capable de résoudre les problèmes locaux.

Nous qui signons ci-dessous, nous préconisons un processus participatif incluant la municipalité, les universités, le TOKI, les chambres professionnelles, les ONG, les initiatives civiles et les représentants locaux pour développer le plan alternatif de STOP à titre de remplacement du plan existant. Nous invitons toutes les autorités, y compris le président de la république turque, le premier ministre, le TOKI, les maires désignés et élus d'Istanbul et de la municipalité de Fatih et les comités de conservation à se montrer plus sensibles au problème de Sulukule et à mettre en œuvre une plateforme commune pour poursuivre ce processus de planification alternative dans une optique d'apaisement et d'égalité.

Lire aussi :

Istanbul, Capitale Culturelle de l’Europe : Oui, mais sans les « Roms de Sulukule » ! http://aitec.reseau-ipam.org/spip.php?article832

Yaşar Hoca ile yılbaşı kutlamasıhttp://www.sulukulegunlugu.blogspot.com/

http://fre.habitants.org/nouvelles/des_les_habitants/habitants_d_europe/appui_urgent_a_sulukule_istanbul

Plus de 30 arrestations en lien avec l'affaire "Ergenekon"

La police turque a interpellé mercredi plus de 30 personnes, dont des universitaires et des généraux à la retraite, dans le cadre d'une enquête sur le groupe putschiste présumé "Ergenekon", ont affirmé les médias.

Les arrestations ont eu lieu simultanément dans six provinces, incluant Ankara et Istanbul, sur ordre du tribunal stambouliote enquêtant sur le groupe "Ergenekon", accusé de vouloir renverser le gouvernement issu de la mouvance islamiste, a rapporté l'agence de presse Anatolie.

L'agence a fait état de plus de 30 arrestations, tandis que la chaîne de télévision CNN-Türk évoquait 37 interpellations.

Parmi les suspects interpellés figurent Yalçin Küçük, un universitaire renommé mais controversé, le général à la retraite Tuncer Kilinç et plusieurs autres anciens officiers, ainsi que Kemal Guruz, l'ex-président de l'organe de contrôle de l'enseignement supérieur, selon les médias.

En octobre a débuté le procès de 86 personnes -des officiers à la retraite, des journalistes, des hommes politiques, des figures de la pègre- accusées d'avoir voulu déstabiliser le pays avec des actions violentes afin de préparer le terrain à un coup d'Etat militaire.

Une trentaine d'autres prévenus, dont l'ancien chef de la gendarmerie Sener Eruygur, ont été arrêtés ultérieurement mais n'ont pas encore été inclus dans l'acte d'accusation.

La Cour de cassation a ordonné en décembre le rattachement au procès "Ergenekon" d'un attentat visant le Conseil d'Etat, au cours duquel un juge avait été tué et quatre autres blessés en février 2007.

Applaudie par les milieux pro-gouvernementaux et libéraux qui y voient une avancée dans la lutte contre les réseaux politico-mafieux, l'enquête est critiquée par le courant pro-laïcité comme une manoeuvre du Parti de la justice et du développement (AKP), au pouvoir, pour faire taire ses opposants. (AFP, 7 jan 2009)

http://www.info-turk.be/365.htm#Plus

De plus en plus de responsables religieux sont des femmes

LE MONDE | 05.01.09 | 14h37 • Mis à jour le 05.01.09 | 14h37

ISTANBUL CORRESPONDANCE

Dans la République laïque turque, les mosquées sont administrées par l'Etat, qui nomme les responsables religieux. Rien ne s'oppose donc, en théorie, à ce qu'une femme puisse accéder, un jour, à la tête de la puissante administration des affaires religieuses, le Diyanet.

L'un de ses dirigeants assure que "dans la doctrine islamique, l'homme et la femme sont égaux". Les femmes prédicatrices, les vaize, sont déjà de plus en plus visibles dans les mosquées turques. On en compte "près de deux mille", selon Ipek Mercil, sociologue à l'université Galatasaray. "Elles sont souvent très cultivées et sont arrivées jusqu'en mastère à la faculté de théologie."

Ce système original existe depuis les années 1960, mais s'est considérablement développé depuis dix ans. "Le Diyanet a créé une ligne directe vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Pour répondre aux questions de femmes, ils ont recruté des femmes, raconte M. Mercil. Cela a commencé comme ça. Et après, ils ont estimé qu'il y avait un besoin dans les mosquées."

L'actuel directeur du Diyanet, Ali Bardakoglu, soutient activement cette politique de féminisation de son administration. Une manière de réconcilier les musulmanes avec les mosquées, qu'elles fréquentent peu. En 2003, des femmes ont été autorisées pour la première fois à conduire

des groupes de pèlerins turcs à La Mecque. Au moins six autres occupent le poste d'adjoint de mufti, notamment à Istanbul. Dans certains milieux religieux, des féministes réclament même le droit de conduire des prières. Pour l'instant, cette pratique n'est tolérée qu'au sein de communautés strictement féminines.

Conséquence de la tradition républicaine, cette féminisation de la mosquée s'explique aussi par l'émergence d'une génération de "jeunes musulmanes voilées, très nombreuses à faire des études de théologie, parce qu'il est plus facile d'y porter le voile", précise M. Mercil. Ces femmes cultivées et indépendantes défendent naturellement leur place dans la hiérarchie religieuse.

Guillaume PerrierArticle paru dans l'édition du 06.01.09.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/01/05/de-plus-en-plus-de-responsables-religieux-sont-des-femmes_1137964_3214.html

Un journaliste turc risque la prison pour divulgation de secrets militaires

Un procureur turc a requis de trois à cinq ans de prison contre le directeur de la rédaction d'un quotidien libéral pour avoir publié des informations militaires confidentielles mettant en cause le rôle de l'armée dans une attaque de rebelles kurdes, a affirmé mardi ce journal.

L'acte d'accusation rédigé par un procureur stambouliote après une plainte de l'état-major reproche à Adnan Demir d'avoir "dévoilé des informations de nature confidentielle et de diffusion interdite par les autorités compétentes", a déclaré à l'AFP Markar Esayan, rédacteur en chef du journal Taraf.

Le procès doit selon l'agence de presse Anatolie débuter dans les prochains jours.

Dix-sept soldats ont péri en octobre dans l'assaut lancé par des rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) soutenus depuis l'Irak par des tirs d'armes lourdes contre une caserne proche de la frontière irakienne, dans la province de Hakkari.

Taraf a publié après cette attaque une série d'articles affirmant que l'armée avait connaissance un mois avant l'assaut des déplacements d'un groupe de 80 rebelles à travers les montagnes du nord de l'Irak en direction de la frontière turque.

Le quotidien a également fait état d'un rapport prévenant cinq jours avant

l'assaut que les rebelles transportaient des pièces d'artillerie anti-aérienne et de renseignements fournis par les Etats-Unis dans les heures précédant l'opération montrant les rebelles installant leurs armes et minant les alentours.

L'armée a mené une enquête interne concluant à l'absence de faute des forces de sécurité.

L'attaque du 3 octobre avait suscité l'indignation de la population turque et encouragé les autorités à lancer une opération contre les bases du PKK dans le nord de l'Irak. (AFP, 6 jan 2009)

http://www.info-turk.be/365.htm#risque

Des membres du CHP réagissent aux remarques racistes de Canan Aritmanjeudi8 janvier 2009, par Stéphane/armenews

Des membres du parti du peuple Républicain (CHP) ont exprimé leurs ob-jections aux remarques racistes faites par la députée du CHP d’Izmir Ca-nan Aritman, qui a affirmé que la mère du président turc Abdullah Gul était d’origine arménienne sans aucune action disciplinaire prise par la direction du parti.

Un député du CHP a récemment fait des excuses à la mère du Président Gül. Lors d’un programme de télévision discutant de la pétition d’excuse, l’ancien ambassadeur et membre du CHP d’istanbul Sukrü Elekdag a dé-claré qu’il faisait des excuses à la mère du président. “ Je voudrais faire des excuses à quelqu’un et cette personne est une femme, une mère. Cette femme est la mère d’Abdullah Gül. Je sais qu’elle a été tout à fait perturbée par cette discussion. C’est pourquoi, je voudrais dire que je sens la même empathie pour elle que je me sentirais pour ma propre mère et je lui fais des excuses » a dit Sukru Elekdag.

Les remarques de Cana Aritman ont attisé la colère de certains politiciens du CHP, beaucoup affirmant qu’ils ne partagent pas ses croyances. “ Arit-man a fait une très mauvaise déclaration. Je n’approuve pas une telle dis-cussion sur l’appartenance ethnique a déclaré le trésorier du CHP Mustafa Ozyürek. De plus, le député du CHP d’Adana Hulusi Güvel a critiqué la di-rection du parti pour son manque de réaction.

D’autre part, le chef du groupe parlementaire du CHP Hakki Süha a criti-qué Abdullah Gül pour sa plainte à l’encontre de Canan Aritman. “ Lancer ce procès est une injustice à l’encontre de nos citoyens d’origine armé-nienne » expliquant que la plainte impliquait que le président considère “

l’appartenance ethnique arménienne ” comme une insulte. Soulignant que “ les racines de chacun méritent le respect ” il a ajouté « les mots d’Arit-man ont manqué “de classe”,mais l’action présidentielle était inopportune. En attendant, Canan Aritman a dit dans une déclaration que les médias avaient lancé une campagne de lynchage à son encontre. “ J’ai deux ques-tions pour les médias qui essayent de me lyncher.Est-ce qu’en me poursui-vant en justice le Président Abdullah Gül n’a-t-il pas offensé les arméniens ? Vous voulez mon exclusion du parti. Allez-vous exiger la dé-mission du président, aussi ?” a-t-elle demandé. “ Si dire que votre mère est britannique n’est pas une insulte, ce ne l’est pas en disant qu’elle est arménienne ” a-t-elle dit, affirmant que le président avait attaché une si-gnification négative au mot “arménien” en la poursuivant en justice pour sa déclaration.

En attendant, en réponse aux questions des journalistes le Premier mi-nistre Recep Tayyip Erdogan a déclaré qu’il embrassait les citoyens de toute la Turquie. “ Que veut dire que quelqu’un est un citoyen de la Répu-blique Turque ? Existe-t-il une identité constitutionnelle ? Telles sont les questions ” a-t-il dit ajoutant qu’aucune distinction ne doit être faite sur la base des origines ethniques.

Le maire du district de Bakirkoy d’Istanbul Ates Unal Erzen qui est aussi membre du CHP, a réagit aux remarques d’Aritman en disant, “ Peu im-porte quelles peuvent être les racines et les croyances elles sont notre honneur. ”

Ates Unal Erzen a baptisé une rue dans Bakirkoy du nom du docteur Kons-tantin Kalangos, qui était un membre bien connu et respecté de la commu-nauté grecque.

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=48003

Assassinat de Hrant Dink : Deux années de prisons demandées à l’encontre du Colonel Oz et de sept autres soldatsjeudi8 janvier 2009, par Stéphane/armenews

Suite à une enquête lancée par le Ministère des Affaires Internes, il a été conclu qu’il y avait eu des négligences dans l’assassinat de Hrant Dink. L’enquête, commencée il y a cinq mois grâce à la permission du Gouver-neur de Trabzon Nuri Okutan sur le Commandant de Gendarmerie de Trab-zon le Colonel Ali Oz et sept soldats s’est achevée.

La conclusion est que le Colonel Ali Oz et le Capitaine Metin Yildiz malgré avoir reçu des informations quant au projet d’assassinat des mois aupara-vant, n’ont rien fait et ont ensuite essayé de cacher ce fait après le meurtre de Hrant Dink en créant de faux documents.

Ainsi les officiers Huseyin Yýlmaz, Gazi Gunay et Okan Simsek, et les ser-gents Hacý Omer Unalýr, Veysel Sahin et Onder sont accusés de « négli-gence du devoir » selon l’article 257-2 du code pénal turc.

Un procès aura lieu contre les officiers qui risquent entre six mois à deux ans de prison. L’acte d’accusation a été envoyé à la 2ème cour criminelle de la Paix de Trabzon où sont déjà jugés l’officier Okan Simsek et le ser-gent Veysel Sahin pour négligence lors du meurtre de Hrant Dink.

Ces derniers avaient affirmé qu’ils avaient eu vent du complot six mois avant que le meurtre n’ait eu lieu et ont déclaré qu’ils avaient informé le Directeur des Renseignements de la Gendarmerie capitaine Metin Yldiz, qui a informé Oz. Les deux officiers ont témoigné qu’Oz n’avait fait rien en recevant cette information. http://www.armenews.com/article.php3?id_article=48024

Une mission du FMI mercredi à Ankara pour finaliser un nouveau prêt

Une mission du Fonds monétaire international (FMI) était attendue mercredi à Ankara pour des entretiens avec les responsables turcs visant à finaliser les modalités d'un nouveau prêt de plusieurs milliards de dollars, a-t-on indiqué de source officielle.

La délégation qui sera dirigée par la responsable du Fonds pour la Turquie, Rachel Van Elkan, doit mener pendant une dizaine de jours à partir de jeudi des discussions techniques avec les responsables de l'économie turque à Ankara et les milieux d'affaires à Istanbul pour mettre la dernière touche à un programme du FMI avec l'octroi d'un nouveau prêt, a-t-on précisé.

Selon les spécialistes, ce nouveau programme serait une ligne de crédit valable entre 18 et 24 mois, d'un montant de 20 à 25 milliards de dollars. Ce prêt pourrait être débloqué en mars, estiment les experts.

Le FMI et le Trésor turc avaient annoncé en décembre avoir fait "des progrès considérables" dans leurs discussions pour un nouveau programme.

Le dernier accord "stand-by" avec le Fonds s'est achevé en mai 2008 et portait sur un crédit de 10 milliards de dollars sur trois ans. Un précédent accord qui s'étalait également sur trois ans, 16 milliards de dollars, avait permis à la Turquie de surmonter une grave crise économique en 2001.

Depuis plusieurs mois, les représentants du secteur de l'économie réelle et le patronat appellent le pouvoir à s'engager de nouveau avec le FMI pour

réduire l'impact de la crise mondiale qui se traduit notamment par d'importants licenciements en Turquie, dans les secteurs textile et automobile. (AFP, 7 jan 2009)

http://www.info-turk.be/365.htm#mission

Les pirates somaliens libèrent un navire turc

2009-01-08 08:27:26

ANKARA, 7 janier (Xinhua) -- Les pirates ont libéré un navire turc qu'ils avaient détourné au large de la Somalie en échange d'une rançon mardi soir, a rapporté mercredi l'agence de presse semi-officielle Anatolie.

Fehmi Ulgener, conseiller juridique de la compagnie, a déclaré que le navire "M/V Yasa Neslihan" a été libéré après qu'un accord a été conclu entre les officiels de la compagnies maritime turque Yasa et les pirates.

Le M/V Yasa Neslihan transportant 77.000 tonnes de minerai de fer du Canada à la Chine a été détourné par des pirates dans le golfe d'Aden le 29 octobre 2008.

http://www.french.xinhuanet.com/french/2009-01/08/content_794163.htm

Quartier Tzigane à Istanbul

France Info - Hier, 15:00

Istanbul désignée capitale européenne de la culture en 2010, prépare acti-vement ce rendez-vous prestigieux. Mais la fête sera diversement célé-brée, car la communauté tzigane du quartier historique de Souloukoulé est priée de quitter les lieux pour cause de rénovation. La communauté y est installée depuis 10 siècles.

http://www.france-info.com/spip.php?article234425&theme=14&sous_theme=18

GAZA/ISRAEL/USA/TURQUIE

Gaza : la presse turque critique Israël et les USA

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le plus célèbre édito-rialiste de Turquie, Mehmet Ali Birand, écrit dans Hurriyet : "Israël

veut garder Jérusalem sous son contrôle, entasser les Palestiniens dans un ghetto entouré de murs et éradiquer toute résistance. Ceci ne peut s'appeler la paix. Ceci s'appelle un crime contre l'hu-manité. S'ils vont plus loin, cela pourrait aussi s'appeler un géno-cide." Mehmet Ali Birand ne peut donc plus faire siennes les thèses de l'Etat turc et de nombreux intellectuels turcs, justifiant le génocide arménien de 1915 par l'existence de groupes armés arméniens combattant la répression ottomane. Le Collectif VAN vous soumet la traduction d'un article publié dans le journal turc Hurriyet le 6 janvier 2009.

Israël et les USA commettent un meurtre

Mehmet Ali Birand

Il est impossible à toute personne possédant un tant soit peu de logique de ne pas se sentir horrifiée par ce qu'il se passe à Gaza. Les pauvres Pa-lestiniens sont acculés, frappés par l'immense armée israélienne. Le mot "frappés" est trop doux. Ils sont ouvertement massacrés. Le monde entier proteste, mais les États-Unis prennent Israël sous son aile et l'aident à lut-ter contre le Hamas. Les États-Unis participent au meurtre.

La déclaration d'Israël est insuffisante :

"Le Hamas nous bombarde de roquettes. Il tue notre peuple. Alors donc, nous n'avons pas eu d'autre choix que d'effectuer cette opération. Le Ha-mas, dès le premier jour de son mandat a bloqué le processus de paix. Nous n'avons pas d'autre choix que de nous protéger."

Cette explication a peut-être été vraie il y a bien longtemps, mais elle ne l'est plus. Il est évident qu'Israël ne signera un accord de paix dans la ré-gion que si ses propres règles sont appliquées.

Israël ne tient aucune promesse

Je ne parle pas des anciens territoires appartenant à la Palestine ; Israël est constamment en train de construire des colonies en Palestine. Des juifs pratiquant et fanatiques envahissent leur territoire arme au poing.

La paix d'Israël n'est pas basée sur l'égalité ou les compromis. Israël veut garder Jérusalem sous son contrôle, entasser les Palestiniens dans un ghetto entouré de murs et éradiquer toute résistance. Ceci ne peut s'appe-ler la paix.

Ceci s'appelle un crime contre l'humanité. S'ils vont plus loin, cela pourrait aussi s'appeler un génocide. Les Palestiniens ont choisi le Hamas comme parti dirigeant. Le but est de chasser les Israéliens de la terre qu'ils ont dé-jà envahie.

Quoi de plus naturel que cela ?

Tant qu'Israël se comportera de cette façon, le Hamas continuera ses bom-bardements. Si les États-Unis et Israël continuent à s'obstiner bêtement, ce n'est pas la région qu'ils mèneront vers un nouveau désastre, mais le monde entier.

Peut-être pas aujourd'hui, ni même demain. Cette attitude donne une nou-velle force aux Taliban, à Al-Qaeda et à tous ceux qui sont pour un Islam politique.

Israël et les États-Unis préparent et leur propre désastre et le nôtre.

Cette attitude générale d'Israël et des États-Unis augmente encore un peu plus le clivage musulmans/chrétiens.

©Traduction C.Gardon pour le Collectif VAN - 8 janvier 2009 - 07:22 - http://www.collectifvan.org/

http://arama.hurriyet.com.tr/arsivnews.aspx?id=10705170

Lire le texte original dans la rubrique Anglais

Gaza: Israël a intensifié les bombardements dans le Sud08.01.09 - 06:46 Malgré les appels au cessez-le-feu et les initiatives diplo-

matiques en cours, Israël a intensifié, cette nuit, les bombardements dans le Sud de la bande de Gaza. Israël a pillonné la région autour de la ville de Rafah, à la frontière avec l'Egypte.

Plusieurs roquettes tirées à partir du Liban se seraient abattues ce jeudi matin sur le Nord d'Israël selon des sources militaires.

Hier, l'armée avait largué des tracts demandant aux habitants de quitter leurs maisons. L'objectif des Israéliens est de détruire les tunnels qui servent de voies de ravitaillement au Hamas. L'armée semble déterminée à poursuivre l'offensive terrestre même si la troisième phase, qui prévoit l'intervention dans les centres urbains, aurait été suspendue.

Parallèlement, le gouvernement israélien envoie, aujourd'hui, des émis-saires au Caire, pour discuter de l'initiative égyptienne.

Le président Moubarak et le président français, Nicolas Sarkozy, proposent un cessez-le-feu immédiat, pour une période limitée. Cela permettrait

d'ouvrir des couloirs humanitaires. Des négociations ultérieures viseraient une trêve permanente qui prendrait en compte la sécurisation des fron-tières avant une éventuelle réouverture de la bande de Gaza.

L'Europe a proposé de soutenir l'initiative égyptienne en déployant une force le long de la frontière entre l'Egypte et Gaza.

Hier une trêve de trois heures a permis aux Palestiniens de se ravitailler en denrées alimentaires. Les agences humanitaires continuent de dénoncer une situation jugée catastrophique.

(M.S. avec Maryse Jacob)

http://www.rtbf.be/info/monde/proche-orient/gaza-israel-a-intensifie-les-bombardements-dans-le-sud-de-la-bande-de-gaza-69474

Bethléem célèbre tristement la Nativité orthodoxe

Publié le 06 janvier 2009 à 23h16 | Mis à jour le 06 janvier 2009 à 23h23

Anna Pelegri Agence France-Presse Bethléem

Bethléem a célébré mardi la Nativité orthodoxe la plus triste de ses der-nières années, avec à peine un millier de fidèles dans une église à moitié vide, qui a éteint ses lumières en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza.

«C'est la première fois que nous célébrons dans le noir la Nativité ortho-doxe. Nous sommes en guerre et partageons la douleur des habitants de Gaza», suite à l'intervention militaire israélienne, a déclaré à l'AFP Khat Jourdanian, le père supérieur du couvent arménien de Bethléem, en Cisjor-danie, où est né Jésus, selon la tradition chrétienne.

Peu après le lancement de l'offensive militaire israélienne à Gaza le 27 dé-cembre, en riposte aux tirs de roquettes du mouvement islamiste Hamas, les patriarches orthodoxes de Bethléem ont décidé de retirer tous les orne-ments festifs marquant leur traditionnelle fête de la Nativité.

Les boutiques de souvenirs ont été fermées et les illuminations du gigan-tesques arbre de Noël ont été éteintes. «Nous célébrons seulement la messe de minuit dans l'église et rien de plus», explique le père Khat.

«Gaza, c'est la moitié de notre pays et nous avons besoin de paix. Grâce à

Dieu, nous n'avons aucun problème ici entre Chrétiens et Musulmans», ajoute-t-il.

Une habitante de Bethléem, Basma Jaar, mère de quatre enfants, déclare à l'AFP que, peu avant le début de la messe, plusieurs de ses amis ont dé-cidé de ne pas y assister. «Ils ne veulent pas célébrer la Nativité, ils ont peur. Moi, je suis seulement venue prier pour la paix».

Selon elle, «ce qui se passe à Gaza est un massacre d'habitants, d'enfants de femmes. Qui sait si ce ne sera pas notre tour après. C'est déjà arrivé, après avoir attaqué Gaza, ils (les Israéliens) ont attaqué la Cisjordanie».

Autre prêtre orthodoxe, Fazar David, reconnait que les gens ont peur. «Il n'y a pas de joie dans leur coeur et ils craignent de venir à Bethléem. Ici, nous allons tous prier pour Gaza», dit-il.

Habituellement, plus de 5000 personnes viennent assister à la messe de la Nativité, marquant la naissance du Christ, selon le calendrier orthodoxe commun aux Grecs, Coptes et Syriaques.

Cette année, il y en a à peine un millier, en comptant quelques centaines d'habitants de Bethléem avec les pélerins étrangers.

Ainsi, quelque 2500 Russes orthodoxes de nationalité israélienne ont annu-lé leur visite, «sans doute après une mise en garde officielle» du gouverne-ment sur les risques qu'ils pouvaient courir, en croyant que le conflit «s'étendait à tous les territoires palestiniens», ont déclaré à l'AFP des sources proches de l'Eglise orthodoxe arménienne.

De plus, sur les 500 pélerins attendus des Etats-Unis, il n'en est venu qu'à peine 50 à Bethléem.

«C'est un triste début d'année. Je suis scout et cette année, toutes les ma-nifestations de Noël ont été annulées», explique Mariam, 14 ans. Pour au-tant, avec une amie, Mariam a tenu à assister à la messe de minuit, célé-brée par le Patriarche de l'Eglise orthodoxe grecque en Terre Sainte, Theopfels III, dont le sermon a porté principalement sur la douleur des Pa-lestiniens et la nécessité de trouver le chemin de la paix.

Il y a un peu plus de 10 jours, lorsque les Catholiques célébraient leur fête de Noël, l'offensive israélienne contre Gaza n'avait pas commencé et Beth-léem se réjouissait enfin d'en avoir fini avec la période noire ayant suivi l'éclatement de la seconde Intifada en 2000, avec le retour massif des pé-lerins.

Plus d'un million de fidèles ont visité Bethléem en 2008, soit le double de l'année précédente. Avec le conflit en cours à Gaza, la peur est revenue pour les 20 000 Chrétiens de la cité natale de Jésus.

http://www.cyberpresse.ca/international/moyen-orient/200901/06/01-815335-bethleem-celebre-tristement-la-nativite-orthodoxe.php

Le PM turc accuse le gouvernement israélien d'utiliser Gaza pour gagner les élections

2009-01-07 11:09:11

ANKARA, 6 janvier (Xinhua) -- Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a vivement critiqué mardi Israël pour son offensive à Gaza et l'a qualifiée de tentative de gagner des points avant les élections générales en février, a rapporté l'agence de presse semi-officielle Anatolia.

"Je propose au Premier ministre israélien, Ehud Olmert, et à la ministre des Affaires étrangères, Tzipi Livni, d'oublier les élections, car l'histoire les jugera pour la tache noire qu'ils laissent concernant l'humanité", a déclaré M. Erdogan à la réunion du groupe parlementaire de son parti au pouvoir Justice et Développement (AKP).

Le Premier ministre a réitéré son appel envers Israël de mettre un terme à son offensive, qualifiant la situation à Gaza de "détresse humanitaire".

L'Etat hébreu a beaucoup souffert dans l'histoire et devrait connaître le mieux la sainteté de la vie humaine, notamment celle des femmes et des enfants.. et l'importance de la culture de co- existence", a-t-il souligné.

Le Hamas, qui contrôle Gaza et dont les attaques de roquettes sur Israël a provoqué l'actuelle opération militaire, "a également fait des erreurs", a déclaré M. Erdogan, mais a insisté que la réponse israélienne est disproportionnée.

Il a indiqué que son gouvernement souhaite construire un plan d'action viable pour atteindre un cessez-le-feu permanent, et d'ajouter qu'il a vu un sens commun s'accroître dans la région après sa rencontre avec des dirigeants du Moyen-Orient.

"J'ai envoyé mon conseiller spécial en Syrie pour rencontrer le président français Nicolas Sarkozy, le président syrien Bachar el- Assad et les officiels du Hamas. Le ministre des Affaires étrangères, Ali Babacan, a déjà quitté le pays pour se rendre aux Etats-Unis et rencontrer les membres permanents et non permanents du Conseil de sécurité de l'ONU. Nous tentons de faire tout ce que nous pouvons pour atteindre un cessez-le-feu dans la région", a affirmé M. Erdogan.

Par ailleurs, il a appelé l'UE, l'ONU, les Etats-Unis et l'Organisation pour la

Conférence islamique à appuyer la paix au Moyen-Orient.

Israël a lancé une offensive aérienne massive ciblant le Hamas de la bande de Gaza le 27 décembre et a poursuivi avec une invasion terrestre samedi dernier. Le bilan s'alourdit pour l'instant à plus de 580 morts et 2 600 blessés du côté palestinien.

http://www.french.xinhuanet.com/french/2009-01/07/content_793562.htm

Gaza-Israël: Le fil des événements

Mardi 06 Janvier 2009

Par le service International leJDD.fr

MERCREDI 7 JANVIER

9h43:Gaza: Bombardements suspendus trois heures par jour L'armée israélienne a annoncé ce mercredi qu'elle allait suspendre ses bombardements sur dans le secteur de Gaza-ville trois heures par jour. Le cabinet de sécurité israélien était réuni depuis 09H00 (07H00 GMT) à Jéru-salem pour déterminer des suites à donner à l'opération militaire lancée le 27 décembre dernier. "L'idée est que l'armée israélienne fasse taire ses armes chaque jour entre 13h00 et 16h00 à compter d'aujourd'hui, dans le secteur de Gaza-ville", a indiqué un porte-parole.

07h24: Le Hamas discute avec l'Egypte Un responsable palestinien a confirmé mardi que le Hamas discutait de-puis plusieurs jours au Caire avec l'Egypte d'un plan de trêve avec Israël. Ce même responsable a expliqué à l'agence de presse Reuters que le Ha-mas envisageait d'accepter un tel accord.

07h18: Rice soutient le plan Moubarak Devant le Conseil de sécurité de l'ONU, le secrétaire d'Etat américain Condoleezza Rice a déclaré mardi que les Etats-Unis soutenaient la propo-sition faite par le président égyptien Hosni Moubarak pour obtenir un ces-sez-le-feu dans la bande de Gaza. "Nous devons conclure d'urgence un cessez-le-feu qui puisse perdurer et qui permette de rétablir une sécurité réelle", a dit Rice. "De fait, nous sommes satisfaits par la déclaration du président de l'Egypte et nous souhaitons la soutenir et donner suite à cette initiative", a-t-elle ajouté.

07h00: Israël étudie la proposition du Caire L'ambassadeur d'Israël à l'Onu a déclaré mardi que l'Etat hébreu prenait "très au sérieux" la proposition du président égyptien Hosni Moubarak d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. "Je suis certaine que cela va être

étudié et nous verrons si cela est accepté", a dit Gabriela Shalev aux jour-nalistes. "Mais nous la prenons très, très au sérieux."

02h36: Kouchner plaide à l'ONU Bernard Kouchner, le ministre français des Affaires étrangères, qui prési-dait la réunion spéciale du Conseil de sécurité de l'ONU consacrée à la crise à Gaza, a appelé à un arrêt immédiat des combats. Le chef de la di-plomatie française a précisé que ce cessez-le-feu devait garantir la fin des tirs de roquettes des combattants du Hamas contre le sud d'Israël ainsi que l'arrêt de la contrebande d'armes entre l'Egypte et le territoire palesti-nien. La France, a dit Kouchner, attend une réponse mercredi de la part d'Israël sur la proposition faite par le président égyptien Hosni Moubarak, mardi soir, à Charm El Cheikh. "Nous avons l'espoir que cela sera une ré-ponse positive", a-t-il dit.

00h05: Israël accepte un "couloir humanitaire" Israël va ouvrir un "couloir humanitaire" pour desserrer l'étau autour de la bande de Gaza, ont annoncé mercredi les services du Premier ministre, Ehoud Olmert. La mesure, qui a été proposée par les chefs de l'armée is-raélienne, prévoit un accès périodique à divers points de la bande de Gaza pour permettre aux Palestiniens de stocker des produits de première né-cessité, précise-t-on de même source.

http://www.lejdd.fr/cmc/international/200902/gaza-israel-le-fil-des-evenements_176529.html

Les chiites d'Istanbul commémorent l'Achoura en donnant leur sang pour Gaza

Plusieurs milliers de personnes ont commémoré mercredi à Istanbul l'Achoura chiite en donnant leur sang au Croissant-Rouge turc pour les victimes des raids israéliens à Gaza, a constaté un journaliste de l'AFP.

Réunie sur une esplanade du quartier périphérique de Halkali, la foule a assisté à une représentation théatrale rejouant le martyre d'Hussein, petit-fils du prophète Mahomet, fils d'Ali (fondateur du chiisme), tué en 680 par les troupes du califat sunnite des Omeyyades.

Les participants ont exprimé leur douleur au souvenir de cette fin tragique en se frappant en cadence de la main la poitrine et le crâne, tandis que des orateurs les exhortaient à donner leur sang pour les Palestiniens blessés lors des raids israéliens à Gaza.

Des queues de plusieurs dizaines de personnes s'étiraient devant les deux tentes -une pour les femmes, une pour les hommes, de 50 lits environ chacune- disposées par le Croissant-Rouge turc près du lieu de la commémoration.

"Cette année, les tentes sont pleines à craquer. Comment pourrait-il en être autrement quand on voit ce qui se passe en Palestine", a affirmé à l'AFP Aytekin Sayan, un ouvrier de 33 ans qui venait de donner son sang .

"Nous revivons le même massacre qu'à l'époque d'Hussein. Aujourd'hui comme hier ce sont des femmes et des enfants qu'on tue", s'est indigné Teoman Coban, un camionneur de 52 ans.

La communauté chiite de Turquie, qui affirme compter quelque trois millions de membres, en majorité originaires d'Azerbaïdjan, a renoncé depuis plusieurs années aux rites de flagellation et d'incision encore pratiqués pour célébrer l'Achoura dans certains pays comme l'Irak et les a remplacés par des dons de sang. (AFP, 7 jan 2009)

http://www.info-turk.be/365.htm#chiites

La communauté internationale se félicite des corridors humanitaires

Il y a 14 heures

PARIS (AFP) — La communauté internationale a salué la décision d'Israël d'instaurer des corridors humanitaires pour tenter d'améliorer la situation critique dans le territoire surpeuplé de Gaza, ainsi que les espoirs suscités par le plan égyptien pour mettre fin au conflit.

Au 12e jour de l'offensive de l'armée israélienne contre le Hamas, Israël a décidé d'interrompre chaque jour -- de 11H00 à 14H00 GMT -- les bombardements sur Gaza-ville et ses environs pour "faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire et permettre à la population de se réapprovisionner et faciliter le travail des organisations non-gouvernementales".

Une trêve que le Hamas a promis de respecter, en s'engageant à ne pas tirer de roquettes pendant ces trois heures.

Le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier a été le premier à se féliciter de cette annonce.

De son côté, la France a salué une décision "bienvenue". "C'est un premier pas positif, qui doit être mis en oeuvre immédiatement", a déclaré un porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

Parallèlement à cette décision, Israël a accueilli favorablement une initiative du président égyptien Hosni Moubarak, qui a proposé un plan de sortie de crise en trois points mardi soir, après un sommet avec son homologue français Nicolas Sarkozy à Charm el-Cheikh. Quant au Hamas,

il va étudier le plan de cessez-le-feu égyptien.

L'Egypte a estimé "encourageante" la réaction d'Israël à son initiative. "Mais des détails doivent (encore) être discutés avec" les Israéliens, a indiqué à l'AFP le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Hossam Zaki.

M. Sarkozy s'est "vivement" félicité mercredi de "l'acceptation" par Israël et par l'Autorité palestinienne de ce plan, appelant à sa "mise en oeuvre" dans "les délais les plus brefs, pour que cessent les souffrances des populations".

Pour M. Steinmeier, "il s'agit d'agir aussi vite que possible sur cette base pour sortir de la violence".

Le Haut représentant de l'UE pour la politique étrangère Javier Solana a dit espérer que la proposition égyptienne porterait "ses fruits dans les prochaines heures".

L'Italie, elle, a demandé un cessez-le-feu "provisoire immédiat" qui devrait rapidement se transformer en cessez-le-feu "permanent" à Gaza.

Les inquiétudes sont vives quant à la situation humanitaire dans ce territoire pauvre et surpeuplé où la population est prise au piège sans possibilité de fuir alors que l'aide d'urgence est entravée par les combats et les hôpitaux débordés.

Les agences onusiennes et les organisations humanitaires ont dénoncé une crise humanitaire "totale", alors que l'offensive a provoqué de graves pénuries de denrées alimentaires, de carburant et d'eau courante ainsi que des coupures d'électricité.

Mercredi, la présidence tchèque de l'Union européenne s'est déclarée "profondément inquiète du fait du nombre croissant de victimes civiles et de la dégradation de la situation humanitaire".

"Nous sommes profondément perturbés par la perte de vies civiles à l'école de Jabaliya résultant d'une action de l'armée israélienne", a ajouté le ministère tchèque des Affaires étrangères.

Dans cette école des Nations unies une attaque particulièrement meurtrière a tué 43 Palestiniens mardi, selon les services d'urgence palestiniens.

Le directeur général de l'Unesco Koïchiro Matsuura, et la représentante spéciale de l'Onu pour les enfants dans les conflits armés Radhika Coomaraswamy, ont exprimé leurs "vives préoccupations" après les attaques contre des écoles de l'Onu à Gaza.

A Bruxelles, le porte-parole de M. Solana, Cristina Gallach, a jugé "inacceptable que des civils se trouvent visés alors qu'ils sont en train de se réfugier". La France a fait part de sa "consternation".

L'offensive israélienne a provoqué le gel temporaire des relations diplomatiques avec le Venezuela qui avait ordonné mardi l'expulsion de l'ambassadeur d'Israël à Caracas pour protester contre l'offensive à Gaza, qualifiée de "génocide" par le président Hugo Chavez. Une mesure qui représente selon Caracas un "appel à la conscience du peuple juif".

En représailles, Israël va expulser le chargé d'affaires vénézuélien à Tel-Aviv.

Côté arabe, le chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah a appelé les pays de la région à "suivre l'exemple du président Chavez", citant notamment l'Egypte et la Jordanie qui ont des relations diplomatiques avec l'Etat hébreu.

A Damas, l'émissaire russe Alexandre Saltanov s'est entretenu avec le président syrien Bachar al-Assad de la "situation tragique" à Gaza après avoir rencontré le chef du Hamas en exil Khaled Mechaal, selon des sources syrienne et palestinienne.

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iucoQRtuuIuCEskinbP9sR2koFlQ

Vigilance renforcée en France contre une «importation» du conflit israélo-palestinienCréé le 07.01.09 | Mis à jour le 08.01.09 à 12h33 |

GAZA - Les répercussions de la guerre se sont amplifiées depuis le début de l’offensive terrestre, samedi... Les craintes se sont bien incarnées. En la personne d’une jeune fille de 14 ans, agressée physiquement par un groupe d'élèves lundi à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise) et visée par des insultes antisémites. L’ado sortait des cours, vers 16h30, lorsqu’elle s’est rendue compte qu’elle était suivie par une di-zaine de collégiens, scolarisés dans le même établissement, Léon-Blum, depuis plusieurs années.

Le conflit à Gaza a été le moteur de l’incident, les remarques ont fusé. «Tu vas payer pour ce que font les Israéliens à Gaza», s'est entendue dire la victime. «Tu diras à tes frères juifs qu’on ne se laissera pas faire…» D’une balayette, la collégienne a ensuite été projetée à terre, puis frappée à coups de pied, ses agresseurs brisant ses lunettes. Ses parents ont porté plainte mardi après-midi au commissariat de Villiers-le-Bel.

Ce mercredi matin, trois élèves âgés de 13 à 15 ans, et scolarisés dans

une même classe de 4e du collège Léon-Blum, ont été placés en garde-à-vue.

L’affaire de la synagogue toulousaine

Dans la nuit de lundi à mardi, toujours sur fond de crise au Proche-Orient, l'attaque contre une synagogue toulousaine a provoqué un certain émoi, déjà vif après les débordements à la suite d'une manifestation pro-palesti-nienne à Paris ce samedi.

L’UMP, via son porte-parole Dominique Paillé, Gérard Larcher, le président du Sénat, Dominique Sopo (SOS Racisme) ou Mouloud Aounit (Mrap)... Hommes politiques et associations ont multiplié les appels au calme afin d’éviter cette transposition du conflit en France. Le pays qui abrite les plus grandes communautés juive et musulmane d'Europe occidentale.

Michèle Alliot-Marie a réuni lundi dans la soirée les présidents du Conseil français du culte musulman (CFCM) et du Conseil représentatif des institu-tions juives de France (CRIF), ainsi que les responsables des services de police et de gendarmerie.

La ministre de l'Intérieur «a rappelé que préserver l'unité nationale relevait de la responsabilité de chacun», exhortant les représentants des institu-tions juives et musulmanes à «une particulière vigilance envers les prin-cipes républicains». Pour elle, la poursuite du dialogue entre le CFCM et les institutions juives est «plus que jamais indispensable pour contribuer à l'apaisement dans un contexte international tendu».

Mardi, après l’attaque de la synagogue, elle a pris des mesures concrètes dans un «contexte sensible». Elle a adressé des instructions aux préfets afin de «tout mettre en œuvre» pour éviter l’extension du conflit.

Une circulaire de MAM pour les préfets

Dans cette circulaire, la ministre enjoint aux préfets la plus grande atten-tion suivant «trois principes». D'abord, «assurer la liberté d'expression, veiller au respect des lois (maintien de l'ordre public et garantie de la sé-curité des personnes et des biens) et conforter les valeurs républicaines et le sentiment de cohésion nationale».

Ensuite, «renforcer les mesures de protection et de vigilance autour des établissements ou institutions qui présentent une sensibilité particulière». Enfin, lorsque des manifestations de voie publique sont envisagées, la mi-nistre prescrit aux représentants de l'Etat de «prendre systématiquement et personnellement contact avec leurs organisateurs». Ils devront «veiller à ce que les modalités (itinéraire, jour, heure des manifestations) et les conditions d'organisation de leur propre service d'ordre permettent d'évi-ter les risques de confrontation et de débordement».

Et les préfets devront demander aux services de police et de gendarmerie

«de procéder, en cas de troubles, aux interpellations et constatations né-cessaires».

La préfecture de police de Paris, contactée par 20minutes.fr, «s'en tient à ce document», et ne s'inquiète pas outre mesure.

Les espoirs de l'initiative franco-égyptienne

Vigilance accrue donc, alors que Nicolas Sarkozy a averti mardi que la France «ne saurait tolérer que la tension internationale se traduise par des violences communautaristes», depuis sa tournée au Proche-Orient.

L’initiative conjointe qu’il a présentée avec le président égyptien Hosni Moubarak a été accueillie favorablement ce mercredi par les deux camps. Elle vaut toutes les circulaires de la place Beauvau pour éviter le clash des communautés.

En raison des débordements racistes systématiques, nous nous voyons contraints de fermer les articles traitant des événements de Gaza aux commentaires. Merci de votre compréhension. Si vous avez des infos ou des témoignages intéressants, n'hésitez pas à les envoyer au 33320@ 20minutes.fr

20minutes.fr (avec agence)

http://www.20minutes.fr/article/286647/France-Vigilance-renforcee-en-France-contre-une-importation-du-conflit-israelo-palestinien.php

GENOCIDE ARMENIEN/BELGIQUE

Génocide arménien: Keulen maintient sa confiance en son collaborateur

07.01.09 - 20:23 Le ministre flamand de l'Intégration, Marino Keulen (Open Vld), maintient sa confiance en l'un de ses collaborateurs de cabinet, dont des propos mentionnés dans un journal turc peuvent laisser croire qu'il met en doute la réalité d'un génocide arménien.

"Il a reproduit mon point de vue sur la réalité historique, qui est que l'as-sassinat de dizaines de milliers d'Arméniens ne peut être nié. Jusqu'à preuve du contraire, je conserve toute confiance en ce collaborateur", a répondu Marino Keulen, interpellé par un député.

Le ministre, qui dans un premier temps avait fait part de son mécontente-ment vis-à-vis des propos de son collaborateur, a eu ce mercredi un entre-tien avec lui.

"Je veux être bien clair. Ces faits sont horribles et celui qui les nie ne peut rester à mon cabinet. La personne concernée souscrit à ce point de vue. Cela prouve qu'il n'y a pour le moment aucune raison de la licencier", a précisé Marino Keulen.

(Belga)

http://www.rtbf.be/info/genocide-armenien-keulen-maintient-sa-confiance-en-son-collaborateur-69409

GENOCIDE ARMENIEN/ALLEMAGNE

Génocide des Arméniens : La Maison Lepsius va recevoir 560 000 eurosmercredi7 janvier 2009, par Stéphane/armenews

L’aménagement intérieur de la Maison Lepsius va pouvoir commencer pro-bablement au début de 2009 a déclaré Peter Leinemann, directeur de l’as-sociation Lepsius de Potsdam à l’occasion d’un symposium international célébrant le 150 ème anniversaire de la naissance du pasteur.

Le symposium a eu lieu samedi 13 décembre. Il attend prochainement la-confirmation du bureau de l’administration fédéral. Ainsi 560000 euros de la part de la Fédération, du Land de Brandebourg, de la ville de Potsdam seront enfin collectés ainsi que les donations privés.

Fin 2009, les archives du théologien protestant seront accessibles. En même temps, l’association espère former fin 2012 une institution avec un capital "entre 2,5 et 3 millions d’euros".

L’ambassadrice arménienne Karine Kazinian a remercié dans son discours l’association pour « ses efforts et l’amour de Lepsius, c’est-à-dire du peuple arménien ».

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=47954

GENOCIDE ARMENIEN/USA

Génocide des Arméniens : L’ANCA réagit à la pétition d’excusemardi6 janvier 2009, par Stéphane/armenews

Le Comité National Arménien d’Amérique a réagit quant aux récents ef-

forts par la société civile turque et de parlementaires turcs pour tirer l’at-tention nationale sur l’annihilation systématique de 1,5 millions d’armé-niens par le gouvernement Jeune Turc de 1915 à 1923.

“ Les efforts de ces courageux parlementaires et historiens en Turquie qui ont placé au centre du débat le génocide arménien doivent être soulignés ” a déclaré Elisabeth S. Chouldjian directrice de la Communication de l’ ANCA. “ Dans un même geste, la campagne du Premier ministre Erdogan et d’autres chefs turcs pour empêcher une discussion honnête sur le meurtre de 1 million et demi d’arméniens entre 1915 et 1923 ne doit pas être récompensée.

Un silence de la communauté internationale sera mal interprété par la di-rection turque comme un soutien à garder à l’ordre du jour la négation du génocide. Seule en reconnaissant formellement le Génocide arménien les Etats-Unis et les pays démocratiques peuvent envoyer au monde entier un message clair qu’ils sont au côté des voix de la vérité en Turquie. ”

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=47953

SOMMAIRE DE LA REVUE DE PRESSE DU CVAN DU 08.01.2009

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant : la Turquie, le génocide arménien, le néga-tionnisme, le Darfour, la Shoah, le génocide des tutsi, l'Union eu-ropéenne, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire nos informations et traductions mises en ligne sur : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1.

Turquie : l'arbre généalogique de Gül - II Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - En réponse aux "accusations" lancées par la député du CHP Canan Aritman qui a affirmé que le Président turc Abdullah Gül était Arménien par sa mère, le site nationaliste turc OdaTV a mis en ligne un très long article consacré à la généalogie du Pré-sident turc Abdullah Gül et basé sur une étude de Soner Yalçin (spécialiste de la question des dönmes et des Sabetistes). Ce dernier connaît très bien l'histoire contemporaine turque et la question arménienne. Auteur influant de plusieurs ouvrages, il travaille pour les chaînes de TV turques en tant qu'expert. Toute sa démonstration d'arbre généalogique (préparé par la fa-mille de Gül) vise probablement à convaincre l'opinion publique des ori-gines turques du Président, tout en laissant certains points obscurs : ainsi on ne connaît pas la femme de l'arrière grand-père maternel de Gül (sans

doute aux alentours de 1880-1915). http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=25443

Turquie : nouvelles arrestations dans les milieux nationalistes Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La police turque a interpellé mer-credi 7 janvier 2009 une quarantaine de personnes, dont trois généraux à la retraite, dans le cadre de l'enquête sur le groupe nationaliste clandestin Ergenekon, accusé d'avoir cherché à renverser le gouvernement. Hrant Dink, le journaliste arménien de Turquie, avait été assassiné le 19 janvier 2007 par des hommes de main liés à Ergenekon. Il serait intéressant de savoir si le coup de filet de mercredi fait suite à la campagne d'excuses aux Arméniens, lancée par des intellectuels turcs proches du pouvoir et menacés depuis par les réseaux nationalistes en Turquie. Le Collectif VAN vous propose la traduction d'un article en anglais publié dans le journal turc Hurriyet. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=25454

Non à l’extradition du réfugié politique Mesut Tunç à la Turquie Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous livre cet ar-ticle publié sur le site d'Info-Türk. La Maison Populaire de Genève vient de lancer l'appel suivant contre l’extradition de Mesut Tunç à la Turquie: Nous avons été informés de l’arrestation de Monsieur Mesut Tunç par la police autrichienne à Wels (Salzburg) le 3 janvier 2009 à minuit lors d'un contrôle alors qu'il s'était rendu dans ce pays pour une visite familiale pendant les fêtes de fin d'année. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=25445

Gaza : la presse turque critique Israël et les USA Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le plus célèbre éditorialiste de Turquie, Mehmet Ali Birand, écrit dans Hurriyet : "Israël veut garder Jérusa-lem sous son contrôle, entasser les Palestiniens dans un ghetto entouré de murs et éradiquer toute résistance. Ceci ne peut s'appeler la paix. Ceci s'appelle un crime contre l'humanité. S'ils vont plus loin, cela pourrait aus-si s'appeler un génocide." Mehmet Ali Birand ne peut donc plus faire siennes les thèses de l'Etat turc et de nombreux intellectuels turcs, justi-fiant le génocide arménien de 1915 par l'existence de groupes armés ar-méniens combattant la répression ottomane. Le Collectif VAN vous soumet la traduction d'un article publié dans le journal turc Hurriyet le 6 janvier 2009. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=25455

Taraf: le rédacteur en chef risque de 3 à 5 ans de prison Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre ce Communiqué de Presse publié sur le site de Reporters sans Frontières le 7 janvier 2009. Reporters sans frontières apporte son soutien à Adnan De-mir, directeur de la rédaction du quotidien libéral Taraf, mis en examen

pour avoir publié des informations militaires confidentielles. L’organisation espère que la justice turque saura faire la part des choses face à un jour-naliste qui a exercé son métier avec professionnalisme. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=25456

L’UE cherche à se rapprocher encore plus du Sud-Caucase Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre la tra-duction de cet article en anglais parue sur le site de la Fédération Euro-Ar-ménienne pour la Justice et la Démocratie le 7 janvier 2009. En 2009, Bruxelles veut renforcer les relations de l’Union européenne avec l’Armé-nie, l’Azerbaïdjan et la Géorgie. En l’absence de perspectives d’adhésion, reste la question : les idées de l’UE sur le renforcement des relations ou la création d’un cadre permettant d’améliorer les capacités de Bruxelles à aborder les problèmes régionaux, sont-elles conformes aux attentes des dirigeants des trois États caucasiens ? http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=25438

Conférence à Beyrouth sur le dialogue arméno-turc Jeudi 11 décembre, une conférence consacrée aux relations Turco-armé-niennes et intitulé "la diplomatie du Football et la route évitée" s’est tenue à l’unversité Haigazian. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25484

Dieudonné, la promo par le pire Un révisionniste récompensé par un faux détenu juif : son sale gag conti-nue de faire des vagues. Coup de pub? En France, des villes annulent son show. En Suisse, le syndic de Crissier se dit lié par contrat. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25483

La Tanzanie enverra environ 600 militaires au Soudan La Tanzanie va envoyer entre 600 et 800 militaires au Darfour (Soudan) qui rejoindront les rangs de la mission conjointe Union africaine-ONU de maintien de la paix au Darfour, région en proie à des conflits, a rapporté mercredi le journal anglophone Citizen. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25482

Un mémorial pour les Tsiganes à Berlin Une vasque d'eau sombre avec, en son centre, un triangle de granit, d'où s'échappera le son vibrant d'un violon et sur lequel reposera une fleur sau-vage renouvelée chaque jour : ainsi l'artiste israélien Dani Karavan a-t-il conçu le premier mémorial national dédié aux centaines de milliers de Tsi-ganes exterminés par le régime nazi, qui doit être inauguré à l'été 2009 dans le coeur historique de Berlin. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25481

La Grèce sermonne la Turquie pour des violations aériennes La ministre grecque des Affaires étrangères Dora Bakoyannis a protesté mercredi contre des violations par la Turquie de l'espace aérien grec dans la région des îles grecques de Farmakonissi et d'Agathonissi, dans l'est de la mer Egée, près des côtes turques. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25480

La communauté internationale se félicite des corridors humani-taires La communauté internationale a salué la décision d'Israël d'instaurer des corridors humanitaires pour tenter d'améliorer la situation critique dans le territoire surpeuplé de Gaza, ainsi que les espoirs suscités par le plan égyptien pour mettre fin au conflit. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25447

Une mission du FMI mercredi à Ankara pour finaliser un nouveau prêt Une mission du Fonds monétaire international (FMI) était attendue mercre-di à Ankara pour des entretiens avec les responsables turcs visant à finali-ser les modalités d'un nouveau prêt de plusieurs milliards de dollars, a-t-on indiqué de source officielle. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25478

Génocide des Arméniens : L’ANCA réagit à la pétition d’excuse Le Comité National Arménien d’Amérique a réagit quant aux récents ef-forts par la société civile turque et de parlementaires turcs pour tirer l’at-tention nationale sur l’annihilation systématique de 1,5 millions d’armé-niens par le gouvernement Jeune Turc de 1915 à 1923. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25479

Les chiites d'Istanbul commémorent l'Achoura en donnant leur sang pour Gaza Plusieurs milliers de personnes ont commémoré mercredi à Istanbul l'Achoura chiite en donnant leur sang au Croissant-Rouge turc pour les vic-times des raids israéliens à Gaza, a constaté un journaliste de l'AFP. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25470

Assassinat de Hrant Dink : Deux années de prisons demandées à l’encontre du Colonel Oz et de sept autres soldats Suite à une enquête lancée par le Ministère des Affaires Internes, il a été conclu qu’il y avait eu des négligences dans l’assassinat de Hrant Dink. L’enquête, commencée il y a cinq mois grâce à la permission du Gouver-neur de Trabzon Nuri Okutan sur le Commandant de Gendarmerie de Trab-

zon le Colonel Ali Oz et sept soldats s’est achevée. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25475

Jean Ping condamne l'attaque contre la MINUAD Le président de la Commission de l'Union africaine (UA), Jean Ping, a fer-mement condamné l'attaque contre les membres de l'Opération hybride UA- ONU au Darfour (MINUAD), la qualifiant d'acte "lâche et délibéré". http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25474

Un théâtre montpelliérain déprogramme Dieudonné Un théâtre de Montpellier a annulé vendredi à la demande de la mairie un spectacle de l'humoriste français Dieudonné, critiqué pour avoir convié sur scène l'universitaire révisionniste Robert Faurisson. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25473

Xavier Darcos a visité le Mémorial de la Shoah et présenté de nou-velles ressources pédagogiques dédiées à l'école élémentaire Xavier Darcos s’est rendu vendredi 5 décembre au Mémorial de la Shoah à l’invitation du président Éric de Rothschild. Il a visité l’exposition perma-nente du Mémorial et a rencontré les élèves et leurs enseignants (deux classes de C.M.2) qui participaient ce jour-là aux ateliers pédagogiques or-ganisés par le Mémorial. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25446

Gaza-Israël: Le fil des événements L'armée israélienne a annoncé ce mercredi qu'elle allait suspendre ses bombardements sur dans le secteur de Gaza-ville trois heures par jour. Le cabinet de sécurité israélien était réuni depuis 09H00 (07H00 GMT) à Jéru-salem pour déterminer des suites à donner à l'opération militaire lancée le 27 décembre dernier. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25441

Paris-Kigali, aigreurs judiciaires C’est comme un sparadrap dont on n’arrive pas à se débarrasser. L’arres-tation, dimanche à Francfort, de Rose Kabuye, la directrice du protocole du président rwandais, Paul Kagame, sous le coup d’un mandat d’arrêt fran-çais émis en 2006 par le juge Bruguière, ne fait qu’alourdir le contentieux franco-rwandais déjà chargé. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25472

Darfour: Bush réquisitionne des avions Le président George W. Bush a annoncé avoir donné son accord à l'utilisa-tion immédiate d'appareils américains pour transporter le matériel néces-

saire à la force internationale de maintien de la paix au Darfour. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25439

Des membres du CHP réagissent aux remarques racistes de Canan Aritman Des membres du parti du peuple Républicain (CHP) ont exprimé leurs ob-jections aux remarques racistes faites par la députée du CHP d’Izmir Ca-nan Aritman, qui a affirmé que la mère du président turc Abdullah Gul était d’origine arménienne sans aucune action disciplinaire prise par la direction du parti. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25471

Les troupes turques ont organisé 373 opérations en un an Le quartier général de la guérilla kurde (HPG) a rendu public le bilan de guerre de l'année 2008. D’après ce bilan, les forces armées turques ont or-ganisé 373 opérations en un an, et ce en collaboration avec l’Iran. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25466

Bethléem célèbre tristement la Nativité orthodoxe Bethléem a célébré mardi la Nativité orthodoxe la plus triste de ses der-nières années, avec à peine un millier de fidèles dans une église à moitié vide, qui a éteint ses lumières en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25469

Un journaliste turc risque la prison pour divulgation de secrets mi-litaires Un procureur turc a requis de trois à cinq ans de prison contre le directeur de la rédaction d'un quotidien libéral pour avoir publié des informations militaires confidentielles mettant en cause le rôle de l'armée dans une at-taque de rebelles kurdes, a affirmé mardi ce journal. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25468

Génocide des Arméniens : La Maison Lepsius va recevoir 560 000 euros L’aménagement intérieur de la Maison Lepsius va pouvoir commencer pro-bablement au début de 2009 a déclaré Peter Leinemann, directeur de l’as-sociation Lepsius de Potsdam à l’occasion d’un symposium international célébrant le 150 ème anniversaire de la naissance du pasteur. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25467

De plus en plus de responsables religieux sont des femmes Dans la République laïque turque, les mosquées sont administrées par l'Etat, qui nomme les responsables religieux. Rien ne s'oppose donc, en

théorie, à ce qu'une femme puisse accéder, un jour, à la tête de la puis-sante administration des affaires religieuses, le Diyanet. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25440

Gaza: Israël a intensifié les bombardements dans le Sud Malgré les appels au cessez-le-feu et les initiatives diplomatiques en cours, Israël a intensifié, cette nuit, les bombardements dans le Sud de la bande de Gaza. Israël a pillonné la région autour de la ville de Rafah, à la fron-tière avec l'Egypte. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25465

Plus de 30 arrestations en lien avec l'affaire "Ergenekon" La police turque a interpellé mercredi plus de 30 personnes, dont des uni-versitaires et des généraux à la retraite, dans le cadre d'une enquête sur le groupe putschiste présumé "Ergenekon", ont affirmé les médias. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25464

Dora Bakoyannis dénonce les provocations turques Le ministre des Affaires étrangères, Dora Bakoyannis, a qualifié d'"inaccep-tables" les provocations de la Turquie dans la région de Farmakonissi et Agathonissi, en Egée orientale, précisant qu'elle a donné des instructions pour que les démarches afférentes soient effectuées. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25463

Génocide arménien: Keulen maintient sa confiance en son collabo-rateur Le ministre flamand de l'Intégration, Marino Keulen (Open Vld), maintient sa confiance en l'un de ses collaborateurs de cabinet, dont des propos mentionnés dans un journal turc peuvent laisser croire qu'il met en doute la réalité d'un génocide arménien. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25462

Le Cambodge, 30 ans après la chute des Khmers rouges Des milliers de Cambodgiens ont célébré aujourd’hui le 30e anniversaire de la chute du régime - et la libération du pays par les troupes vietna-miennes. Une grande cérémonie s’est tenue au stade olympique de Phnom Penh, en présence de 80.000 personnes. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25444

La Turquie, faux allié des Arabes et des Israéliens Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Déjà à l’époque de l’Empire otto-man, les diplomates turcs excellaient dans l’art consistant à dresser une grande puissance contre une autre, tout en prétendant être le meilleur ami des deux. Plus récemment, les responsables turcs ont porté différents masques en présentant leur nation comme étant européenne, islamique,

laïque, pro-américaine, pro-russe, pro-tiers-monde, pro-arabe et pro-Israël. Pourtant, une fois de temps en temps, une grave crise internationale per-met de percer à jour les responsables turcs, exposant leur hypocrisie. Le temps est venu que les Arabes et les Israéliens comprennent que la Tur-quie n’est un ami ni des uns ni des autres. Lorsqu’un cessez-le-feu aura enfin été instauré à Gaza, la Turquie pourrait être le grand perdant poli-tique de ce conflit. Le Collectif VAN vous propose la traduction de l’analyse du journaliste arméno-américain Harut Sassounian. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=25500

Turquie : les fantômes de l'Anatolie (I) Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le site kurde Nasname met en ligne un long article de Tolga Eren. L'auteur apporte sa pierre à la cam-pagne d'excuses en cours en Turquie et décrit les fantômes qui hantent l'Anatolie : le peuple arménien exterminé et dépouillé de ses territoires an-cestraux mais également les Grecs, les Assyriens, les Yézidis, les Kurdes... Ici, pas de langue de bois : Tolga Eren parle du génocide des Arméniens, des dédommagements, des territoires symboliques que la Turquie devrait rendre aux Arméniens, de l'usurpation des biens des Arméniens... L'auteur décrit la culture millénaire des peuples chrétiens, une culture éliminée dans une Anatolie désormais exangue. Il critique ses compatriotes de Tur-quie : "C'est vous qui êtes plus forts, plus grands et vous êtes ceux qui leur inffligez des souffrances. Mais c'est toujours vous qui savez le mieux jouer le rôle de la victime". Un émouvant témoignage dont le Collectif VAN vous propose la traduction de la première partie. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=25453

Istanbul expulse sa minorité Rom Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Sulukule est le plus ancien lieu de résidence Rom au monde. Il abrite la communauté Rom depuis des siècles. Istanbul voulant se faire belle pour 2010, date à laquelle la ville bénéficiera du label de Capitale européenne de la culture, la municipalité d'Istanbul a commencé à expulser des centaines de personnes de leurs lo-gements. Les locataires sont relogés à Taşoluk, qui se trouve à 40 km. Les habitants de Sulukule, l'une des communautés rom les plus anciennes au monde, font face à leur expulsion. Après les Arméniens, les Grecs et les Juifs, la Turquie fait le ménage pour rendre invisible sa minorité Rom. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=25497

Vigilance renforcée en France contre une «importation» du conflit israélo-palestinien Les répercussions de la guerre se sont amplifiées depuis le début de l’of-fensive terrestre, samedi... Les craintes se sont bien incarnées. En la personne d’une jeune fille de 14 ans, agressée physiquement par un groupe d'élèves lundi à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise) et visée par des insultes antisémites. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25505

Le Conseil des droits de l'homme discutera de la crise de GAZA vendredi Le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies tiendra vendredi à Ge-nève une session extraordinaire sur "les graves violations des droits de l'homme dans le territoire palestinien occupé, y compris la récente agres-sion dans la bande de Gaza occupée", selon un communiqué publié mer-credi par le Conseil. http://collectifvan.org/article.php?r=4&&id=25504

Le retour du « grand jeu » dans le Caucase La Russie, en intervenant militairement en Géorgie l'été dernier, a démon-tré sa ferme intention de rétablir sur ses marches, au Caucase du Sud, sa sphère d'influence. Pour Laurent Vinatier, chercheur associé à l'Institut Thomas More, cette agressivité de la Russie n'est pas néanmoins le signal d'une volonté impériale ni impérialiste, mais tout simplement une démons-tration de puissance face aux rivaux américain et européen. http://collectifvan.org/article.php?r=4&&id=25503

L'Europe n'a pas construit un marché unique pourtant souhaitable L'Europe n'a cessé de chercher à réduire sa vulnérabilité au gaz russe ces dernières années. Mais elle pourrait être beaucoup plus efficace si elle mettait en oeuvre un véritable marché européen du gaz, selon les experts.

http://collectifvan.org/article.php?r=4&&id=25502

Mesut Yilmaz : « la campagne d’excuse crée une base psychologique pour une décision du Congrès américain » “ Jusqu’ici les corps législatifs de seize pays et 25 états des États-Unis ont adopté une loi spéciale reconnaissant le soi-disant génocide arménien mais maintenant la décision la plus attendue est à l’ordre du jour. On s’at-tend à ce que le Congrès américain reconnaisse le prétendu génocide ar-ménien avant le prochain mois d’avril. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25501

Quartier Tzigane à Istanbul Istanbul désignée capitale européenne de la culture en 2010, prépare acti-vement ce rendez-vous prestigieux. Mais la fête sera diversement célé-brée, car la communauté tzigane du quartier historique de Souloukoulé est priée de quitter les lieux pour cause de rénovation. La communauté y est installée depuis 10 siècles. http://collectifvan.org/article.php?r=4&&id=25498

« Juifs et Chrétiens face aux XXIe siècle » : l'union dans un contexte de rupture spirituelle ? Nouvelle chronique littéraire qui recommande la lecture d’un passionnant

ouvrage collectif sur la relation entre judaïsme et christianisme dans un contexte de rupture spirituelle du XXIe siècle : une démarche plus que né-cessaire en ces temps de conflits qui mêlent religieux et politique. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=25507

Paris et Ankara relaient une Ligue arabe très divisée Après s'être rendu en Syrie et en Jordanie, le premier ministre turc devait s'entretenir jeudi en Égypte avec le président Moubarak. http://collectifvan.org/article.php?r=4&&id=25493

Ne maltraitons pas la mémoire et l’histoire Décidément, ignominie et turpitude ne quittent pas l’esprit de Dieudonné. Il a offert à ses nouveaux amis – “responsables” extrémistes –, dans les travées du Zénith (devenu malgré lui le théâtre de la mise en scène de la haine), un spectacle des plus affligeants, concocté pour eux avec le chantre du négationnisme, Robert Faurisson. http://collectifvan.org/article.php?r=4&&id=25492

TURQUIE • Le grand poète turc Nazim Hikmet réhabilité A la suite d'un décret approuvé le 5 janvier 2009 par le Conseil des mi-nistres du gouvernement AKP, le poète turc Nazim Hikmet a recouvré sa nationalité turque, qui lui avait été retirée en juillet 1951 après une déci-sion du Conseil des ministres de l'époque. Né en 1901, ce brillant poète fut un témoin des débuts de la guerre d'indépendance turque ainsi que de l'installation du régime soviétique. http://collectifvan.org/article.php?r=4&&id=25490

Dieudonné, côté obscur grand angle Sur la scène du Zénith à Paris, ce vendredi 26 décembre, devant 5 000 personnes, son public habituel, jeune, black et beur, un des assistants du showman, habillé en déporté avec l’étoile jaune, lui remet le «prix de l’in-fréquentabilité et de l’insolence». http://collectifvan.org/article.php?r=4&&id=25489

Erdoğan, premier ministre turc «néo-ottoman» et sauveur du Proche-Orient ? Que fait le reste du monde devant la nouvelle guerre au Proche-Orient ? Dans la presse française, on apprend que l'Union européenne a dépêché une délégation de diplomates qui a fait étape dimanche en Egypte, avant de se rendre à Jérusalem, Ramallah et Amman. http://collectifvan.org/article.php?r=4&&id=25487

« L’AKP se contredit sur la question arménienne » par Mehmet Ali Birand Le parti de la Justice et du Développement ou AKP, est d’abord apparu de-

vant nous comme un parti qui a un profond respect des droits de l’homme, de la liberté de pensée, des mouvements civils et qui était même à l’avant-garde de ces questions. Et pour cela il a reçu beaucoup d’applau-dissements et d’appuis du monde intellectuel et libéral de la société. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25488

Les pirates somaliens libèrent un navire turc Les pirates ont libéré un navire turc qu'ils avaient détourné au large de la Somalie en échange d'une rançon mardi soir, a rapporté mercredi l'agence de presse semi-officielle Anatolie. http://collectifvan.org/article.php?r=4&&id=25486

GENEVE/TURQUIE

Non à l'extradition du réfugié politique Mesut Tunç vers la Turquie Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre cet article publié sur le site d'Info-Türk.

La Maison Populaire de Genève vient de lancer l'appel suivant contre l’ex-tradition de Mesut Tunç à la Turquie:

Nous avons été informés de l’arrestation de Monsieur Mesut Tunç par la police autrichienne à Wels (Salzburg) le 3 janvier 2009 à minuit lors d'un contrôle alors qu'il s'était rendu dans ce pays pour une visite familiale pen-dant les fêtes de fin d'année.

Née à Hozat (Kurdistan turc) le 12 janvier 1976, Mesut Tunç est marié et a deux enfants. Il a été arrêté par la police turque en 1995 et condamné à 36 ans de prison pour ses activités politiques au sein de l'organisation DHKP-C. Durant sa détention, il a participé à de multiples grèves de la faim contre la mise en isolement des prisonniers. Sa santé ayant été gravement atteinte à cause de ces grèves, il a dû être transféré dans un hôpital pour son traitement et par la suite a bénéficié d'une libération conditionnelle.

En 2003, il est venu en Allemagne pour demander l'asile et l'a obtenue en 2006. Puis, il s'est installé en Suisse, bénéficiant d'un regroupement fami-lial en 2005.

Fin 2008, il s'est rendu en Autriche pour une visite familiale où a été arrêté par la police autrichienne lors de son retour en Suisse suite au mandat d'arrêt international lancé par la Turquie à son encontre indiquant qu'il doit encore purger 23 ans de prison en Turquie...

L'extradition vers la Turquie d'un militant politique comme M. Tunç est hau-tement risqué. En effet, cet Etat continue à pratiquer la torture à grande échelle et fait fi des droits démocratiques de ses citoyens (voir à ce propos des rapports des instances européennes et des arrêts de la Cour euro-péenne des droits de l'homme).

Nous vous rappelons que l’article 3 alinéa 1 de la Convention contre la tor-ture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants – dont l’application est universelle - stipule qu’ “ aucun Etat partie n’expul-sera, ne refoulera, ni n’extradera une personne vers un autre Etat où il y a des motifs sérieux de croire qu’elle risque d’être soumise à la torture”. Les gouvernements autrichien, suisse et allemand doivent assumer pleine-ment leur responsabilité internationale et humanitaire : l’extradition de M.-Tunç en Turquie signerait son arrêt de mort et violerait gravement les conventions signées.

Au vu de ce qui précède, nous vous demandons instamment d’intervenir auprès des autorités compétentes, afin d’empêcher l’extradition de M. Tunç vers un pays où l’attend la prison et vraisemblablement la torture.

C’est pourquoi, nous appelons l’opinion publique, les organisations de dé-fenses des droits de l’homme et les autorités européennes d’intervenir au-près des autorités française et allemandes et de tout mettre en œuvre afin d’obtenir :

1) la non extradition de M. Mesut TUNÇ vers la Turquie ;

2) sa libération immédiate et son retour en Suisse ;

Actions : Nous vous prions de bien vouloir écrire aux instances onusiennes et aux autorités autrichiennes, suisses et allemandes

Les Missions auprès de l'ONU à Genève de: L’Autriche Courriel: [email protected] L’Allemagne Courriel: [email protected] La Suisse Courriel: [email protected] United Nations High Commissionner for Human Rights : [email protected] [email protected] (z.H. derzeit noch Johannes Hahn) [email protected] (Ministre de la justice) [email protected] (Ministre de l’intérieur) [email protected] (Président fédéral) (www.assmp.org, 4 janvier 2009)

http://www.info-turk.be/365.htm#Non

FRANCE

Ne maltraitons pas la mémoire et l’histoire06-01-2009 18:54

Jean-Claude Tchicaya Porte- parole du collectif Devoirs de mémoires et chroniqueur à Respect magazine

Décidément, ignominie et turpitude ne quittent pas l’esprit de Dieudonné. Il a offert à ses nouveaux amis – “responsables” extrémistes –, dans les travées du Zénith (devenu malgré lui le théâtre de la mise en scène de la haine), un spectacle des plus affligeants, concocté pour eux avec le chantre du négationnisme, Robert Faurisson.

Il fait maintenant partie des troupes dont il a dit toute son aversion lors-qu’il s’est lancé en politique à Dreux. Mais comment ne pas voir la dange-rosité de ces propos façonnés dans des pitreries du goût le plus abject ? Comment ne pas voir le coup et l’humiliation portés à la mémoire natio-nale, lorsque sous prétexte de gag, Dieudonné fait apparaître un techni-cien déguisé en déporté de la Shoah ? Cette mise en scène cynique et sar-castique n’insulte pas seulement la mémoire des personnes de confession juive, mais celle de la communauté nationale.

Sa posture est des plus perverses. Il s’autorise à se servir d’une partie de l’histoire nationale pour nous dresser les uns contre les autres. Cela ne peut qu’accroître la confusion et préparer un terrain propice à la violence en autorisant des espaces où s’érigent en force contre-vérités et préjugés. Ce n’est pas ainsi que nous pourrons faire avancer les mentalités ni la paix, a fortiori en temps de crise.

En outre, cette autre partie de l’histoire nationale, la colonisation et l’es-clavage, et les descendants dont je suis ne réclamaient ni ne réclament la vérité historique en opposition à la Shoah ou à telle ou telle autre partie de notre histoire : ce que nous voulons, ce sont bien des devoirs de mé-moires, non exclusifs les uns des autres, mais accordant au contraire une juste place à chacun.

C’est donc bien tous les jours que nous devons “acter”, en privé comme en public, un esprit de reconnaissance et de justice adossé aux principes de respect de la démocratie. Mais cela est encore plus nécessaire si l’on exerce une responsabilité morale ou politique. Chacun doit être ainsi convoqué à l’anticommunautarisme et doit être vigilant à ne pas valider des ignominies par des comportements discriminants ou outrageants.

Nous sommes tous responsables devant l’histoire. Nous avons à la parta-ger, pas à la fausser. Que Dieudonné sache que nous continuerons à nous

battre pour une histoire apaisée et dite de manière la plus responsable, en ayant, chevillées au corps, la cohésion et l’unité nationale justement dé-barrassées de toutes les idées nauséabondes qu’il prétend vouloir laisser s’exprimer. Non, on ne peut s’autoriser à être raciste pour lutter contre le racisme. Non, on ne peut s’autoriser à maltraiter la mémoire des uns et des autres au prétexte du refoulement ou de l’oubli de la sienne propre.

http://www.metrofrance.com/x/metro/2009/01/06/3ugjjS5bGl2aA/in-dex.xml

Un théâtre montpelliérain déprogramme Dieudonné02/01/2009 à 17h39

PARIS (Reuters) - Un théâtre de Montpellier a annulé vendredi à la de-mande de la mairie un spectacle de l'humoriste français Dieudonné, criti-qué pour avoir convié sur scène l'universitaire révisionniste Robert Fauris-son.

"Nous annulons les dates de Dieudonné. On l'a fait en notre âme et conscience", a dit à Reuters le directeur du Kawa Théâtre Bertrand Mayet.

L'adjoint à la culture de la mairie de Montpellier, le socialiste Michael Dela-fosse, lui demandé mardi par courrier d'annuler ces représentations pré-vues les 17 et 18 février.

Bertrand Mayet a assuré qu'il n'avait "pas entendu parler" du geste de Dieudonné avant d'avoir reçu cette lettre.

"Quand il est venu au Kawa l'an dernier son spectacle était super, il tapait sur toutes les religions. Depuis quelque temps il ne fait que taper sur les juifs, ca devient quelque chose d'inadmissible", a déploré le directeur du théâtre.

Lors d'une représentation de son spectacle "J'ai fait le con" le 26 décembre au Zénith de Paris, Dieudonné a fait remettre à Robert Faurisson le "prix de l'infréquentabilité et de l'insolence" par une personne déguisée en déporté juif.

L'historien Robert Faurisson a été plusieurs fois condamné par la justice pour ses thèses niant l'existence de la Shoah.

Dans une vidéo d'un spectacle diffusée jeudi sur le site internet Dailymo-tion, Dieudonné a dit avoir fabriqué "une bombe médiatique artisanale."

"Il fallait que je trouve plus fort que Le Pen, tu peux pas faire deux fois le

même coup avec la même personne. (...) Même moi il m'a choqué", ironise Dieudonné dans cette vidéo.

Plusieurs salles françaises avaient annulé un précédent spectacle de l'hu-moriste en 2004 après des propos jugés antisémites sur un plateau de té-lévision.

Clément Guillou, édité par Yves Clarisse

http://www.boursier.com/vals/ALL/un-theatre-montpellierain-deprogramme-dieudonne-feed-46093.htm

Dieudonné, la promo par le pire

RÉACTIONS | Un révisionniste récompensé par un faux détenu juif : son sale gag continue de faire des vagues. Coup de pub? En France, des villes annulent son show. En Suisse, le syndic de Crissier se dit lié par contrat.

François Barras | 07.01.2009 | 00:03

Il a réussi à choquer Le Pen! Certes, juste «un peu», mais choqué tout de même. Si Dieudonné avait parié trois caisses de champagne, il a eu de quoi arroser son réveillon: en faisant ovationner sur la scène du Zénith pa-risien, le 26 décembre dernier, le chantre du révisionnisme historique Ro-bert Faurisson, plusieurs fois condamné pour contestation de crime contre l’humanité, l’humoriste n’a pas fait rire grand monde. «Là, t’as vraiment fait le con», lui dit au micro, en recevant «le prix de l’insolence» des mains d’un faux détenu juif, l’ancien professeur qui depuis trente ans qualifie l’holocauste nazi de mythe.

La consternation officielle de la ministre de la Culture a moins étonné que celle du chef frontiste. Coup de pub raté? Nombre des soutiens locaux de Dieudonné n’ont pas goûté l’ovation du 26 décembre. Ainsi de la société productrice de ses shows à Besançon et à Belfort, qui a décidé hier de les déprogrammer. En Suisse romande, son agent «désapprouve» le Zénith. Le syndic de Crissier, lui, aimerait annuler le spectacle du 28 avril mais se dit lié par contrat.

Faurisson, dernier épisode d’une stratégie de la provocation engagée de-puis le fameux «Isra-heil» lancé à la télé en 2003 par un Dieudonné-rabbin faisant le salut hitlérien? La défense du peuple palestinien a bon dos: à la façon des premiers punks arborant un svastika sur leurs T-shirts, Dieudon-né a compris le pouvoir de séduction/répulsion des symboles nazis. Il re-connaît assurer par ces «coups» la promotion de ses spectacles, puisque la télévision refuse de l’inviter. Mais quand elle l’invite, il y fait scandale… Ritournelle de la victimisation qui, de Maurras à Le Pen en passant par Blo-

cher, a toujours rythmé le discours de la droite extrême.

http://www.24heures.ch/actu/culture/dieudonne-promo-pire-2009-01-06

Dieudonné, côté obscur grand angle

Société 2 janv. 6h51

Après sa dernière provocation avec le négationniste Faurisson, enquête sur les amis de l’humoriste. Militants d’extrême droite et Français issus de l’immigration, réunis dans la détestation du «sionisme» et de l’Etat d’Is-raël.

CHRISTOPHE FORCARI

Ultime provocation d’un histrion à la carrière en berne pour attirer les feux des projecteurs ou aboutissement logique d’une démarche entamée il y a plusieurs années ? Comment, à 43 ans, Dieudonné - l’ex-comparse d’Elie Semoun, qui s’était présenté à Dreux, en 1997, face à la candidate lepé-niste Marie-France Stirbois, dénonçant alors «le cancer FN» et le «grand manitou borgne» - en est-il arrivé à inviter, pour la dernière de son spec-tacle «J’ai fait le con», au Zénith, Robert Faurisson, le pape du négation-nisme (lire ci-contre) ? Pourquoi a-t-il fait baptiser sa fille Plume, en juillet à Bordeaux, dans la paroisse traditionaliste de l’abbé Laguérie, qui avait pro-noncé l’homélie funèbre du milicien Paul Touvier ? Et pourquoi lui a-t-il choisi pour parrain le président du Front national ?

Sur la scène du Zénith à Paris, ce vendredi 26 décembre, devant 5 000 personnes, son public habituel, jeune, black et beur, un des assistants du showman, habillé en déporté avec l’étoile jaune, lui remet le «prix de l’in-fréquentabilité et de l’insolence».Les spectateurs qui ne connaissent pas forcément le géronte du révisionnisme français applaudissent timidement puis se lâchent de bon cœur quand il s’agit de conspuer «le sionisme» ou d’applaudir «la résistance palestinienne». Sur le côté de la scène, dans les promenoirs, Jean-Marie Le Pen assiste au spectacle en compagnie de son épouse Jany. Le lendemain, à l’annonce de la nouvelle, Marine Le Pen, vice-présidente du FN et benjamine des trois filles du leader d’extrême droite, envoie un SMS énervé à ses collaborateurs parisiens. «Cette mise en scène est affligeante. Ces types sont dingues !!!!»écrit-elle. Après s’être dit «étonné» et «choqué», Le Pen se ravise pour convenir que «Dieudonné avait un peu exagéré».

Dans la salle, beaucoup plus en vue, se trouvent aussi Kemi Seba, leader du groupuscule noir racialiste, la Tribu Ka, dissout en juillet 2006 pour «ap-pel à la violence et antisémitisme», et actuel président du Mouvement des

damnés de l’impérialisme. Ou Ginette Skandrani, exclue des Verts pour «cryptonégationnisme». Il y a aussi Philippe Olivier, l’époux de Marie-Caro-line Le Pen, passé dans les rangs mégretistes lors de la scission de 1998, conseiller officieux de Marine Le Pen. Julien Lepers, l’animateur de Ques-tions pour un champion, est également à la soirée. En rabbin ultra-orthodoxe

Pour se défendre, Dieudonné invoque «la défense de la liberté d’expres-sion» ou la nécessité des coups de pub pour assurer la promo de ses spec-tacles. Comme les médias sont aux mains de «lobbies», selon la vieille rengaine de tous les ultras, Dieudonné s’en trouve donc exclu.«Quand t’es boycotté, censuré comme moi […]. J’avais pas les moyens de faire autre chose. Vous savez combien ça coûte une campagne de promotion sur TF1 vous ? J’ai appelé mon pote Jean-Marie. Je lui ai dit ça fait trois ans que j’essaie de passer dans les médias, c’est la galère. Alors j’ai eu une idée : est-ce que vous pourriez être le parrain de ma fille ? Ça peut relancer ma carrière», tentait-il de se dédouaner en juillet, devant ses fans réunis à la Main d’or, son théâtre et QG, dans le XIe à Paris.

L’humoriste se pose en victime, en paria du système. Une défroque endos-sée avant lui par Jean-Marie Le Pen. Depuis des années, Dieudonné gravite en effet au sein d’une nébuleuse qui s’étend des représentants de la ban-lieue issus de l’immigration aux groupuscules d’extrême droite les plus ra-dicaux, réunis sous la même bannière d’un antisionisme prononcé. En 2002, il se lance dans la présidentielle sans aller jusqu’au bout, faute de réunir les 500 parrainages exigés. Né d’une mère d’origine nantaise et d’un père camerounais expert comptable, marié à une Bordelaise, Dieu-donné M’bala M’bala profite de sa campagne pour dénoncer «le deux poids deux mesures»dans l’indemnisation des descendants de victime de crime historique. En clair, les rescapés de la Shoah et leurs descendants sont mieux lotis que les fils des victimes de la traite des Noirs.

En 2003, sur le plateau de l’émission de Marc-Olivier Fogiel, On ne peut pas plaire à tout le monde, déguisé en rabbin ultra-orthodoxe, il dénonce «l’axe américano-sioniste» avant de conclure par un tonitruant «Isra Heil!». Un «sketch» qui lui vaudra une première condamnation pour «diffa-mation publique à caractère racial».

Nouvelle étape lors des européennes de 2004. Dieudonné se présente sur les listes Euro-Palestine avant d’en être écarté - déjà - à cause de ses fré-quentations douteuses. Dans cette mouvance, il retrouve Alain Soral, es-sayiste romancier ancien du PCF et aventurier politique. Et Fatiha Kaoues dont le compagnon d’alors est Nouari Khiari, connu sous le pseudonyme d’«Abdelnour» dans les milieux islamistes radicaux et pour ses violentes diatribes contre l’Etat d’Israël. Homme d’affaires, entrepreneur, Nouari Khiari est également un proche de Farid Smahi, ex-conseiller régional FN d’Ile-de-France. Les deux hommes seront à l’origine du déplacement très médiatisé de Le Pen sur la dalle d’Argenteuil (Val-d’Oise) en avril 2007, là même ou Sarkozy avait lancé son fameux Kärcher. Nouari Khiari intercep-tait alors les passants pour leur proposer d’aller discuter avec Le Pen. En

avril 2005, Khiari avait été interpellé et poursuivi pour «banqueroute par détournements d’actifs, défaut de comptabilité, abus de biens sociaux et association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste». Au Bourget ou à Damas

Dans la sphère des amis du comédien figure également Ahmed Moualek, animateur du site «La banlieue s’exprime». A l’été 2006, ce dernier parti-cipe à un voyage au Sud-Liban et en Syrie avec Dieudonné, l’inévitable Alain Soral, Thierry Meyssan, le fondateur du réseau Voltaire et Fréderic Chatillon, ex-responsable du GUD (Groupe union défense, organisation étudiante d’extrême droite), qui a longtemps entretenu des liens étroits avec le général Mustapha Tlass, ancien chef des services secrets syriens. Cet homme fort de Damas s’était fait une marotte de financer les groupes d’extrême droite occidentaux et l’impression d’opuscules révisionnistes dont le fameux Protocole des sages de Sion, classique de la littérature an-tisémite. Alain Soral sera, lui, à l’origine du tournant «national républicain» de Le Pen, pendant la dernière campagne présidentielle. Lors de son dis-cours de Valmy en septembre 2006, le leader d’extrême droite invite les Français issus de l’immigration à voter FN. Ahmed Moualek, sur le site de La banlieue s’exprime, n’hésitera pas à dire tout le bien qu’il pense du pré-sident du FN. Avec un appel au vote à peine dissimulé.

En 2005, un nouveau personnage apparaît dans la nébuleuse du théâtre de la Main-d’or. Il s’agit de Marc Robert, de son vrai nom Marc George, ex-candidat FN aux municipales de 1995 à Eragny (Val-d’Oise). Il est réputé pour faire volontiers le coup-de-poing et perturber les meetings de Phi-lippe de Villiers. En 2006, il devient le directeur de campagne de Dieudon-né avant que celui-ci ne jette une nouvelle fois l’éponge. Aujourd’hui se-crétaire général de l’association Egalité et réconciliation, dirigée par l’es-sayiste Alain Soral, Marc Robert a été un des organisateurs de la visite de Dieudonné à la fête Bleu-Blanc-Rouge (BBR) au Bourget en novembre 2006. Candidat FN à Nice aux dernières municipales, le Front lui a, selon un cadre du mouvement, reproché «un score inversement proportionnel à ses notes de frais». Toto, Hitler et les Pygmées

La visite de courtoisie de Dieudonné aux BBR et la poignée de mains échangée avec Le Pen ne resteront pas sans suite. En décembre 2007, l’état-major du FN, quasiment au grand complet s’installe dans le carré VIP de la salle du Zénith ou Dieudonné joue la dernière de son spectacle «Dé-pôt de bilan». Bruno Gollnisch, qui avait reçu le soutien de Dieudonné lors-qu’il avait été mis en cause pour ses propos révisionnistes, a fait le dépla-cement. Comme Jany Le Pen accompagné par Frédéric Chatillon et Thierry Meyssan.

Au fil de son one-man-show, Dieudonné multiplie les allusions à la commu-nauté juive, en prenant soin de rester à la lisière légale de l’antisémitisme. Il mine un journaliste jouant les carpettes aux ordres de Roger Cukierman, alors président du Conseil représentatif des institutions juives de France. «Comment M. Cukierman, vous avez un rhume ? Mais on va faire la une

tout de suite», lance-t-il face à un public jeune très majoritairement black et beur qui réagit au quart de tour à toutes les allusions visant la commu-nauté juive. Mêmes francs éclats de rires quand il parodie les derniers jours de Hitler dans son bunker ou encore quand il raconte l’histoire de Toto qui conteste l’existence des chambres à air…

La liaison avec le FN se poursuivra encore, en mars 2007, avec un voyage au Cameroun en compagnie de Jany Le Pen, pseudo-humanitaire et desti-né à attirer l’attention des Français sur le sort des Pygmées.

Dieudonné n’a eu de cesse de se rapprocher de groupes ou de personnes à l’antisémitisme à peine dissimulé sous couvert de pourfendre «l’axe américano-sioniste». Le théâtre de la Main-d’or sert ainsi de dépôt-vente au tout nouveau bimensuel d’extrême droite Flash. En septembre, à l’issue d’une manifestation contre l’Etat hébreu interdite par la préfecture de po-lice, les organisations à l’origine de cet appel se sont repliées au théâtre de la Main-d’or pour une conférence de presse improvisée. Thomas Werlet, président fondateur de la Droite socialiste, prend alors la parole. Les RG ont remarqué que des tracts et imprimés de ce groupuscule ultra - comme une affiche indiquant «Le sionisme, c’est comme la gangrène ! On l’éli-mine ou on en crève !» - transitaient par le théâtre de la Main_d’or.

Avec un tel passé récent, la présence de Robert Faurisson au côté de Dieu-donné apparaît quasi naturelle. Ce rassemblement hétéroclite, ce «syndi-cat des ostracisés», selon l’expression du politologue Jean-Yves Camus, jouent la carte identitaire, noire, beur ou blanche à fond. Un retour à l’eth-nicisme. L’extrême droite radicale vient de trouver des alliés contre leurs ennemis communs : le sionisme et l’Etat d’Israël. Elle mise sur une straté-gie de tensions entre les différentes communautés dont les émeutes de 2005 ne seraient que les prémices. Une stratégie dont Dieudonné s’est fait le clown.

http://www.liberation.fr/societe/0101308981-dieudonne-cote-obscur

SHOAH

Xavier Darcos a visité le Mémorial de la Shoah et présenté de nouvelles ressources pédagogiques dédiées à l'école élémentaire

Publié le : 08-01-2009

Communiqué de presse - Xavier Darcos 05/12/2008

Xavier Darcos s’est rendu vendredi 5 décembre au Mémorial de la Shoah à l’invitation du président Éric de Rothschild. Il a visité l’exposition permanente du Mémorial et a rencontré les élèves et leurs enseignants

(deux classes de C.M.2) qui participaient ce jour-là aux ateliers pédagogiques organisés par le Mémorial.

Cette visite a été l’occasion de présenter les nouveaux outils pédagogiques mis à la disposition des enseignants pour les aider à construire leur enseignement :

* La base des 11 400 enfants juifs déportés de France développée par le Mémorial de la Shoah à partir des archives de Serge Klarsfeld et accessible sur identification aux enseignants à des fins exclusivement pédagogiques.* Le portail et le livret pédagogique conçus par l’Éducation nationale pour les enseignants à partir des recommandations formulées dans le rapport d’Hélène Waysbord.

Cette visite s’inscrit dans le cadre de la réflexion sur l’enseignement de la Shoah à l’école engagée par Xavier Darcos le 27 février dernier.

Le ministre avait alors réuni au ministère, l’ensemble des personnalités et des responsables engagés au plus haut niveau dans l’enseignement de l’histoire et la transmission de la mémoire de la Shoah, afin de réfléchir aux moyens de construire un enseignement adapté aux enfants de C.M.2 et à la place que pouvait y prendre l’histoire des 11 400 enfants juifs déportés de France, évoquée par le Président de la République à l’occasion du dîner du Crif.

Cette réunion avait notamment permis de convenir de la nécessité d’enseigner aux jeunes générations, et de la façon la plus appropriée, l’histoire de ce moment tragique dont les témoins directs sont de moins en moins nombreux. À l’issue de la rencontre, Xavier Darcos avait confié à Madame Hélène Waysbord-Loing, inspectrice générale honoraire de l’Éducation nationale et présidente de l’association de la Maison d'Izieu, la mission de réfléchir aux modalités concrètes de mise en oeuvre de cet enseignement dans les classes.

En relation étroite avec des pédagogues et avec les institutions engagées au plus haut niveau dans le travail d’enseignement de l’histoire et de transmission de la mémoire de la Shoah, Hélène Waysbord-Loing a accompli, pendant plusieurs mois, un important travail dont elle a remis les conclusions au ministre le 18 juin dernier.

Le rapport Waysbord propose les orientations suivantes :

* il définit la thématique des enfants comme l'approche privilégiée pour enseigner l'histoire de la Shoah en C.M.2 ;* il propose d'aborder le sujet de l'extermination des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale, inscrite dans les programmes scolaires, par l'étude, en classe, d'un nom, d'un visage, d'un parcours, comme introduction à la période historique ;* il recommande de privilégier la vie, c'est-à-dire d'évoquer principalement la vie des enfants jusqu'à leur déportation et en rappelant également

l’histoire des enfants sauvés et des Justes.

Afin d’assurer la mise en oeuvre de ces recommandations, l’Éducation nationale a fait paraître au B.O n°29 du 17 juillet 2008 une instruction reprenant les orientations du rapport Waysbord. Dans ce cadre, le ministère s’était en particulier engagé à mettre à la disposition des enseignants des ressources pertinentes pour les accompagner dans cette démarche pédagogique.

* Un livret pédagogique intitulé Mémoire et histoire de la Shoah à l’école dont Hélène Waysbord-Loing a assuré la coordination est aujourd’hui disponible et va être diffusé dans les écoles.* Un portail internet (www.shoah.education.fr) a été créé pour permettre aux enseignants d’aller plus loin.* Ce portail comprend un lien vers la base documentaire sur les 11 400 enfants juifs déportés de France développée par le Mémorial de la Shoah à partir des archives de Serge Klarsfeld et avec le soutien du ministère de l’Éducation nationale. Implantée sur le site pédagogique du Grenier de Sarah (www.grenierdesarah.org), elle est accessible sur identification aux seuls enseignants et à des fins exclusivement pédagogiques. Elle comprend des informations, des documents d’archives et des photographies sur l’histoire des 11 400 enfants juifs déportés de France.

Le ministre a tenu à exprimer sa gratitude envers toutes celles et tous ceux qui, au cours de ces derniers mois, se sont engagés aux côtés de l’Éducation nationale, en faveur de l’enseignement de l’histoire et de la transmission de la mémoire de la Shoah aux jeunes générations. Il a tenu à rappeler avec force la dimension universelle de cet enseignement et son importance dans la formation d’esprits libres et tolérants. Xavier Darcos a renouvelé toute sa confiance aux enseignants qui depuis longtemps s’engagent en faveur de l’enseignement de l’histoire de la Shoah aux jeunes générations.

Mise à jour : décembre 2008

http://www.education.gouv.fr/cid23142/xavier-darcos-au-memorial-de-la-shoah-et-presentation-de-ressources-pedagogiques.html

GENOCIDE RWANDAIS

Paris-Kigali, aigreurs judiciaires

Écrit par CHRISTOPHE AYAD, libération

C’est comme un sparadrap dont on n’arrive pas à se débarrasser. L’arres-tation, dimanche à Francfort, de Rose Kabuye, la directrice du protocole du président rwandais, Paul Kagame, sous le coup d’un mandat d’arrêt fran-çais émis en 2006 par le juge Bruguière, ne fait qu’alourdir le contentieux

franco-rwandais déjà chargé. Cette femme de 47 ans, très proche du pré-sident rwandais, est en effet l’une des neuf personnalités de haut rang du pouvoir de Kigali visées par les mandats d’arrêt et les inculpations du juge Jean-Louis Bruguière, dans le cadre de son instruction sur l’attentat du 6 avril 1994, qui avait coûté la vie au président rwandais de l’époque, Juvé-nal Habyarimana, à son homologue burundais et aux membres d’équi-pages français du Falcon abattu par deux tirs de missiles, juste avant son atterrissage à Kigali.

Faute originelle. Cet attentat avait déclenché le génocide. Rendu hysté-rique par l’assassinat de son chef Habyarimana, le camp hutu extrémiste, emmené par la gendarmerie et la garde présidentielle, commença immé-diatement à s’en prendre aux Tutsis, accusés de sympathie pour la rébel-lion tutsie du Front patriotique rwandais (FPR) de Kagame, et aux oppo-sants hutus. 800 000 d’entre eux périrent en une centaine de jours. Pen-dant ce temps, le FPR s’emparait du pouvoir sans coup férir. Saisi par les familles de l’équipage français, le juge Bruguière a mené une instruction, qui a abouti, en novembre 2006, à neuf inculpations dans l’entourage de Kagame, le président rwandais étant lui-même protégé par son immunité de chef d’Etat mais mis en cause par le juge qui lui attribuait la responsa-bilité suprême de l’attentat. Ulcéré, Kigali avait immédiatement rompu les relations diplomatiques avec Paris.

Entre Kagame et Paris, les relations n’ont jamais été bonnes, dès le départ. Vu par la diplomatie française comme un suppôt des ambitions anglo-saxonnes en Afrique, le président rwandais estime que Paris a soutenu au-delà du raisonnable le régime Habyarimana, allant jusqu’à tenter de sau-ver la mise de ses successeurs, alors que le génocide battait encore son plein, en juin 1994, en lançant l’opération miltaro-humanitaire Turquoise, qui a permis à l’armée rwandaise et à une bonne partie des génocidaires de fuir vers le Congo voisin. C’est cette faute originelle, qui est à l’origine de l’actuelle crise au Kivu, où le Rwanda entretien une rébellion afin de contrer les ex-génocidaires, qui pullulent encore à ses portes.

Du strict point de vue judiciaire, les choses en sont restées là depuis deux ans. En revanche, le contexte a changé. Le juge Bruguière, qui avait fait de ce dossier une affaire personnelle, est parti à la retraite. Et Sarkozy, une fois élu, a voulu apurer les comptes du passé. Il a rencontré deux fois Ka-game, exprimant en décembre les «erreurs» de la France sans s’excuser comme le voudrait son homologue. Son ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, particulièrement écouté à Kigali pour avoir été l’un des rares socialistes à émettre des doutes sur la politique menée par Mitter-rand au Rwanda, s’est rendu à deux reprises à Kigali. Mais le retour à la normale bute sur ces fameux mandats d’arrêt, que le Paris ne peut pas an-nuler, ce que Kigali ne peut - ou ne veut - pas comprendre.

Extradition. Selon une source proche du dossier, les neuf responsables rwandais ont proposé aux juges de venir témoigner librement à Paris, afin de compléter l’instruction Bruguière, et de repartir. L’arrangement a été refusé, d’autant plus que le Rwanda, à bout de patience, a publié un rap-

port sur «l’implication de la France dans le génocide» et réclamé, à son tour, l’extradition de plusieurs militaires. Sondées discrètement, les autori-tés allemandes avaient fait savoir à Kigali que Rose Kabuye serait arrêtée si elle venait sur le sol européen hors du cadre d’une visite diplomatique. Il semble que le Rwanda ait choisi de «tester» la cohésion européenne et la justice française en connaissance de cause. Ce que confirment les pre-mières déclarations de l’intéressée, qui a dit qu’elle ne s’opposerait pas à son extradition en France, d’ici dix à quinze jours.

Depuis l’été, les ponts sont à nouveau rompus entre la France et le Rwan-da. Et la proposition récente de Bernard Kouchner de déployer une force européenne au Kivu, à la frontière rwandaise, a suscité la plus grande mé-fiance à Kigali. Faute d’avoir su tirer les conclusions politiques de la mis-sion Quilès, faute d’avoir réglé par la diplomatie, quand il était encore temps, c’est-à-dire avant 2004, Paris est condamné à attendre que les tri-bunaux règlent à sa place son différend avec le Rwanda. Au fil des années, les procédures se sont en effet ajoutées les unes aux autres pour finir en un inextricable nœud gordien.

CHRISTOPHE AYAD, libération

http://librafrique.com/index.php?option=com_content&task=view&id=496&Itemid=33

GENOCIDE CAMBODJIEN

Le Cambodge, 30 ans après la chute des Khmers rouges

France Info - 11:10

Des milliers de Cambodgiens ont célébré aujourd’hui le 30e anniversaire de la chute du régime - et la libération du pays par les troupes vietna-miennes. Une grande cérémonie s’est tenue au stade olympique de Phnom Penh, en présence de 80.000 personnes.

Ce fut l’un des régimes les plus sanglants du siècle : près de 2 millions de personnes - un quart de la population - ont trouvé la mort pendant les quatre années qu’aura duré le régime Khmer rouge au Cambodge. Aussi est-il de bon ton de célébrer la chute du régime, la libération du pays, un certain 7 janvier 1979, par l’armée vietnamienne. 30 ans après, une grande cérémonie s’est tenue dans le stade olympique de Phnom Penh, en présence de quelque 80.000 personnes. En présence, aussi et surtout, du Premier ministre Hun Sen (un ancien Khmer rouge...) et d’autres responsables du Parti du peuple cambodgien (PPC). Le pré-sident du parti, Chea Sim, a ainsi remercié le Vietnam d’avoir “sauvé le pays du génocide”.

Une parole forte en tout cas, pour court-circuiter ceux qui, encore aujour-d’hui, considèrent le 7 janvier comme une sombre journée, celle qui a mar-qué le début de dix années d’occupation vietnamienne...

Aucun mot en revanche sur le procès en préparation des anciens chefs Khmers rouges - cinq personnes doivent comparaître dans les mois qui viennent devant un tribunal spécial. Human Rights Watch, l’association de défense des droits de l’homme, s’est payé le luxe hier d’accuser le gouvernement cambodgien de faire obstruc-tion. Dernier désaccord en date, celui qui oppose le procureur international à son homologue cambodgien : le premier souhaiterait élargir les enquêtes à d’autres suspects, tandis que le second y est hostile, au nom de la “sta-bilité” et de la “réconciliation nationale”...

Guillaume Gaven, avec agences

http://www.france-info.com/spip.php?article234237&theme=14&sous_theme=17

DARFOUR

Darfour: Bush réquisitionne des avions

AFP05/01/2009 | Mise à jour : 18:40

Le président George W. Bush a annoncé avoir donné son accord à l'utilisation immédiate d'appareils américains pour transporter le matériel nécessaire à la force internationale de maintien de la paix au Darfour.

M. Bush a pris des dispositions pour que ce soutien aérien apporté à la force de maintien de la paix de l'ONU et de l'Union africaine au Darfour (Minuad) puisse être effectif immédiatement en supprimant le délai de notification de quinze jours que le gouvernement aurait dû observer à l'égard du Congrès, a indiqué la Maison Blanche.

La Minuad ne sera pas en mesure de se déployer dans cette région de l'ouest du Soudan en proie à la guerre civile et à une grave crise humanitaire, sans que ce matériel nécessaire à sa mission et jusqu'alors bloqué ait été acheminé d'autres régions du Soudan, a expliqué la Maison Blanche.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/01/05/01011-20090105FILWWW00510-darfour-bush-requisitionne-des-avions.php

Jean Ping condamne l'attaque contre la MINUAD2008-12-31 09:08:38

ADDIS ABEBA, 30 décembre (Xinhua) -- Le président de la Commission de l'Union africaine (UA), Jean Ping, a fermement condamné l'attaque contre les membres de l'Opération hybride UA- ONU au Darfour (MINUAD), la qua-lifiant d'acte "lâche et délibéré".

Il a indiqué mardi dans une déclaration que cette attaque avait eu lieu au moment où de nouveaux efforts sont en cours pour accélérer le déploie-ment du personnel de la MINUAD.

Jean Ping a réitéré que l'UA, qui travaille étroitement avec l'ONU, ferait tout son possible pour continuer son soutien aux efforts de paix au Dar-four.

Samedi, des hommes armés ont attaqué un véhicule transportant trois officiers de la MINUAD dans un marché d'El Fasher, capitale du Nord-Dar-four, qui abrite aussi le quartier général e la MINUAD.

Les assaillants ont ouvert le feu et blessé l'un des officiers de la MINUAD, avant de prendre la fuite avec le véhicule de ceux- ci.

Lundi, l'officier blessé est mort de ses blessures.

La MINUAD, déployée cette année pour essayer de mettre fin aux vio-lences au Darfour, a perdu plus de 20 personnes dans sa première année d'opération, selon l'ONU. http://www.french.xinhuanet.com/french/2008-12/31/content_789558.htm

JUIFS/CHRETIENS

« Juifs et Chrétiens face aux XXIe siècle » : l'union dans un contexte de rupture spirituelle ?Nouvelle chronique littéraire qui recommande la lecture d’un passionnant ouvrage collectif sur la relation entre judaïsme et christianisme dans un contexte de rupture spirituelle du XXIe siècle : une démarche plus que né-cessaire en ces temps de conflits qui mêlent religieux et politique.

6 janvier 2009 Les progrès enregistrés dans le dialogue entre Juifs et Chré-tiens sous le long pontificat de Jean-Paul II demeurent précaires : il suffit de voir combien la question d’une éventuelle béatification de Pie XII, accu-sé de « silence » sur la Shoah, suscite la controverse parmi les plus hauts dignitaires du judaïsme. D’où l’intérêt de se plonger dans une lecture at-tentive et particulièrement stimulante pour l’esprit, des actes d’un col-loque qui s’est tenu en novembre 2007 à l’Institut catholique de Paris, à

l’initiative de l’Amitié judéo-chrétienne de France que préside Paul Thi-baud, l’ancien directeur de la revue « Esprit ». Actes que les Editons Albin Michel publient dans leur collection de poche « Espaces libres ». Avec, au fond, une interrogation centrale débattue au cours de ces journées par des grands noms de la philosophie (Marcel Gauchet, Alain Finkielkraut, Luc Fer-ry…), de l’histoire ( Edouard Husson…) et de la théologie (Patrick Desbois, Armand Abecassis, Gilles Berheim…) : « La relation manquée avec le ju-daïsme » serait-elle « une clé de la déstabilisation actuelle du christia-nisme ? ». Dans un contexte marqué dès l’introduction, par une hypermo-dernité qui provoque, selon Paul Thibaud, une situation où « l’individu émancipé ne craint guère le jugement et n’espère guère l’autre vie », les discussions ont d’emblée montré que le christianisme contient « une ré-serve de sens » et s’accompagne d’une exigence de « fraternité », ultime « transcendance » offerte à l’humain. Les deux monothéismes auraient très bien pu se rencontrer sur ce questionnement fondamental. Mais force a été aux participants de constater que les éléments de divergence l’em-portent encore sur ceux capables de rassembler : en premier lieu, com-ment comprendre -voire justifier- le développement d’un christianisme nourri d’une « essentialisation négative du judaïsme », fondé sur une rup-ture avec sa source originelle, même si cette dernière est présentée comme un « achèvement » par l’Eglise de Rome ? Certains des interve-nants ont ainsi regretté que cette Eglise pourtant construite sur un« Verbe fait chair » avait paradoxalement abouti à une désincarnation de son mes-sage spirituel.

L’événement de la Shoah, aussi indicible dans son inhumanité que peut l’être l’évocation du créateur dans le judaïsme ferait-elle obstacle à la ré-conciliation ? Dans ce registre, l’intervention -toujours remarquable- du Père Patrick Desbois à propos de « son travail sur la Shoah à l’Est », à tra-vers ses recherches aussi bien dans les archives allemandes que sovié-tiques, notamment en Ukraine, l’a conduit à s’interroger sur le statut de « témoin » : l’un d’entre eux rencontré par le prélat se questionnant même sur le fait de savoir si « cela avait du sens de se souvenir ». Des propos qui faisaient écho aux considérations philosophiques d’Alain Finkielkraut sur les « nécessités et les dangers de la remémoration ». Avec cette trou-blante précision apportée par l’historien Edouard Husson, spécialiste de l’Allemagne nazie : « il est paru plus d’ouvrages sur la Shoah dans les dix ans qui ont suivi la chute du mur de Berlin que dans les quarante années qui avaient précédé ». Mais cette rencontre du judaïsme et du christia-nisme ne saurait se cristalliser sur le seul holocauste. Philosophes et théo-logiens se sont aussi penchés sur les maux de cette mondialisation, cet « acide qui ronge toutes les valeurs traditionnelles » selon l’ancien ministre Luc Ferry, éclairant le raisonnement de son collègue Olivier Abel sur « la question occidentale » : un rejet du produit de cet occident, pendant contemporain d’un Empire ottoman autrefois tenu pour « l’homme malade de l’Europe ». Une réfutation sur laquelle se construisent, de l’orthodoxie russe à l’évangélisme américain, des revendications aussi bien religieuses que nationalistes. En cause, selon ce philosophe enseignant à la Faculté de théologie protestante de Paris, une « christologie totalitaire » qui prétend « sauver par un seul et une fois pour toutes ». Après la question de l’indi-

cible, celle du dogme. Probablement un point central d’opposition dans ce débat avec le judaïsme dont Armand Abécassis a rappelé qu’il se construit sur une élaboration permanente : « Toledot » signifie « engendrement », c’est-à-dire une histoire en continu, à transmettre autant qu’à élaborer. Celle-ci n’est jamais close et ne peut l’être puisque l’humain n’accède pas à l’absolu. D’où les processus d’une incessante relecture talmudique, re-mise en cause permanente des origines et des fins. On devine la césure dans le rapport des deux religions à l’histoire : dans le judaïsme, la révéla-tion se « développe au cours de l’histoire » tandis que dans la religion du Christ, l’histoire se constitue en « Révélation ». Faut-il alors, comme le sug-gèrent Luc Ferry et Henry-Jerôme Gagey, Professeur à l’Institut catholique de Paris, oser envisager « un réaménagement humaniste du religieux » destiné à « libérer le meilleur du contenu spirituel du christianisme du ca-ractère autoritaire et dogmatique de sa réalisation institutionnelle et histo-rique » ? On mentionnera également des réflexions qui ne manqueront pas d’interpeller tout être humain sur son rapport à la mort, thème aussi fon-dateur des philosophies que des religions avec un constat partagé par l’ensemble des intervenants : la mise en valeur du corps comme « proprié-té » et « capital » » le transforme en « objet de performances ». Lorsque ces dernières diminuent, en raison de l’âge ou de la maladie, l’individu cherche désormais à s’en délester. Là encore, christianisme et judaïsme semblent diverger sur les conséquences à en tirer : il est vain, selon le christianisme, de prétendre donner du sens à la mort en la décidant par soi-même alors que, selon le Talmud, « il n’y a pas de vie, il n’y a pas de transmission sans perte et sans disparition ». L’ouvrage se clôt sur les pensées de Marcel Gauchet au sujet de la laïcité, prolongement d’une ré-flexion déjà menée par cet auteur dans son ouvrage « La condition poli-tique » (Gallimard, 2005) : dans ce processus de séparation entre le poli-tique et le religieux, le premier a perdu de sa vigueur dans l’affaiblisse-ment du second. L’Etat, rappelle le philosophe et historien, puisait sa force et son énergie mêmes « dans sa prétention à dominer les religions » ce qui « l’assurait de son éminence ». Concluantsur le fait qu’en dépit de rai-sons différentes, la France et Israël avaient néanmoins une chose en com-mun : un « échec d’une laïcité radicale ».

« Juifs et Chrétiens face au XXIe siècle », coll. « Espaces libres », Editions Albin Michel, 2008. par JL Vannier

http://www.nice-premium.com/article/%C2%AB-juifs-et-chretiens-face-aux-xxie-siecle-%C2%BB-l-union-dans-un-contexte-de-rupture-spirituelle-.4135.html

ALLEMAGNE

Un mémorial pour les Tsiganes à Berlin

LE MONDE | 01.01.09 | 14h51 • Mis à jour le 01.01.09 | 16h43

BERLIN CORRESPONDANCE

Une vasque d'eau sombre avec, en son centre, un triangle de granit, d'où s'échappera le son vibrant d'un violon et sur lequel reposera une fleur sau-vage renouvelée chaque jour : ainsi l'artiste israélien Dani Karavan a-t-il conçu le premier mémorial national dédié aux centaines de milliers de Tsi-ganes exterminés par le régime nazi, qui doit être inauguré à l'été 2009 dans le coeur historique de Berlin.

Jusqu'à présent, seules des plaques commémoratives, comme à Ausch-witz-Birkenau, rappelaient le génocide dont fut victime le peuple tsigane sous le IIIe Reich : avec méthode et application, entre 250 000 et 500 000 Tsiganes (sur une population globale européenne de 1 million environ) furent assassinés avec la même volonté que pour les juifs : éliminer jus-qu'à la possibilité de descendance, en instaurant une "solution finale" à base de rafles systématiques.

Le coup d'envoi du monument a été donné, vendredi 19 décembre, dans la capitale allemande - soit soixante-six ans presque jour pour jour après la promulgation, le 16 décembre 1942, par Heinrich Himmler, maître d'oeuvre de la politique génocidaire de l'Allemagne hitlérienne, d'un décret ordonnant la déportation des Tsiganes du Grand Reich à Auschwitz. Avec ce mémorial, ce chapitre des crimes nazis, qui souvent occupe une place secondaire dans la mémoire collective, sera enfin gravé dans la pierre.

Les noms des camps où les Tsiganes d'Europe furent déportés et assassi-nés entre 1933 et 1945 seront inscrits autour du mémorial, tout comme sera détaillée la chronologie de leur extermination. L'eau noire du "petit lac" de douze mètres de large imaginé par Dani Karavan doit, explique ce dernier, évoquer le "grand trou où disparurent les victimes". Passants et visiteurs s'y verront en miroir, "comme s'ils entraient dedans". Le sculp-teur, qui, toujours de façon poétique, a déjà travaillé à plusieurs reprises sur le thème de la guerre, notamment à Nuremberg, confie "ne plus dormir la nuit", à l'idée de voir son oeuvre bientôt aboutir : "Je veux donner le maximum pour ce peuple, aux souffrances duquel je suis particulièrement sensible."

Il faut dire que cela fait des années - depuis 1992 - que ce projet de mé-morial attend de voir le jour. Tout, du choix de l'artiste au financement du projet (2 millions d'euros versés par l'Etat allemand) et jusqu'à son empla-cement (juste en face du Reichstag et à quelques pas de la porte de Bran-debourg), était déjà arrêté. Mais la difficulté des représentants de la com-munauté tsigane allemande à se mettre d'accord quant à l'inscription qui figurerait sur le monument n'a cessé d'en retarder la réalisation.

Fallait-il ou non recourir au terme Zigeuner (tsigane) pour désigner les vic-times du peuple dont on voulait ici rappeler le martyre ? Parce que ce terme fut celui-là même qu'employa l'administration nazie pour élaborer

sa Zigeunerpolitik et son système d'indexation raciale, Romani Rose, le président du Conseil central des Sinti et Roms allemands, n'en voulait pas. L'estimant "péjoratif" et "injurieux", il lui préférait ceux de "Sinti" et "Roms", contrairement à Natascha Winter, présidente de l'Alliance Sinti, pour laquelle cette désignation, qui remonte au Moyen Age, avait le mérite de renvoyer à l'ensemble de la communauté ("Sinti" n'étant employé que pour les Tsiganes allemands, "Roma" pour les Austro-Hongrois).

Le terme Zigeuner, selon la nomenclature nazie, figurera finalement sur le mémorial de Berlin, mais sous forme d'une citation : celle de l'ancien pré-sident de la République allemande Roman Herzog, qui, lors d'une allocu-tion en 1997, compara le sort de cette minorité sous le IIIe Reich à celui des juifs. Une reconnaissance fondamentale pour cette communauté qui jamais n'obtint réparation pour les atrocités qu'elle a endurées - notam-ment les expérimentations médicales in vivo dont ses enfants furent l'ob-jet, dans les camps de Ravensbrück, Auschwitz et autres.

Le 19 décembre, lors du lancement des travaux du mémorial, Romani Rose s'est félicité que, après "des décennies d'après-guerre pendant lesquelles l'Holocauste des Sinti et Roms a été refoulé et nié", la société allemande se décide à en endosser officiellement la responsabilité politique - même si le chancelier Helmut Schmidt avait fait un premier pas en ce sens en 1982. "Ce thème est en train d'entrer véritablement dans l'Histoire", sou-ligne l'historienne Henriette Asséo, enseignante à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) et auteure du livre Les Tsiganes, une destinée en Europe (éd. Gallimard). La chercheuse rappelle la récente poli-tique volontariste des institutions européennes, qui, en 2008, ont suggéré de généraliser l'enseignement du génocide des Tsiganes dans les établis-sements scolaires et de soutenir les travaux historiques en cours : le nombre de recherches entreprises actuellement par ses collègues sur ce thème est, affirme-t-elle, exponentiel.

Alors que, à quelques pas du Reichstag et depuis trois ans maintenant, le Mémorial de l'Holocauste commémore sur deux hectares les quelque 6 millions de juifs assassinés par les nazis, et qu'un autre mémorial, cette fois à la mémoire des homosexuels persécutés entre 1933 et 1945, lui fait face depuis mai, la vasque d'eau conçue par Dani Karavan manquait à l'ensemble des lieux de mémoire dont la capitale allemande tenait à se doter. Pourtant, la multiplication de monuments commémoratifs à Berlin - où déjà l'Histoire est omniprésente - ne plaît pas toujours, certains dénon-çant même une "surenchère".

Lié à la décision du Parlement allemand de consacrer aux juifs un mémo-rial qui leur soit spécifique, cet éclatement géographique a provoqué un débat car tous furent victimes de la politique raciale d'un même régime. "On assiste à une véritable concurrence : la Shoah est universellement re-connue et les autres groupes persécutés veulent acquérir la même recon-naissance", remarquait déjà, lors des cérémonies de mai 2005, l'historien Etienne François, de l'Université technique de Berlin.

La liste des monuments de ce type n'est pourtant sans doute pas close : après qu'un autobus en béton a été inauguré, cette fois devant la Philhar-monie de Berlin, le 18 janvier, pour rappeler le destin de milliers d'handi-capés et malades mentaux euthanasiés sous le IIIe Reich, les 3,5 millions de prisonniers soviétiques que les nazis ont laissé mourir de faim pour-raient eux aussi obtenir, un jour, leur lieu de commémoration.

Lorraine Rossignol Article paru dans l'édition du 02.01.09.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/01/01/un-memorial-pour-les-tsiganes-a-berlin_1136894_3214.html

UE/SUD-CAUCASE

L’UE cherche à se rapprocher encore plus du Sud-CaucaseInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre la traduction de cet article en anglais parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie le 7 janvier 2009.

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Traduction Gérard Merdjanian – Commentaires du site de la Fédéra-tion Euro-Arménienne :

Les intérêts de l’UE ne recoupent forcement ceux des pays de l’Est et no-tamment ceux du Sud-Caucase. Elle cherche avant à assurer ses réseaux d’énergie et plus particulièrement ceux provenant des pays riverains de la mer Caspienne, projet Nabucco entre autre.

Le tout bien sûr en évitant au possible d’éviter de froisser le géant russe Gazprom. Les événements de ces derniers jours en sont une preuve sup-plémentaire.

Quant à s’immiscer dans les conflits régionaux des pays de l’ex-Union so-viétique, la guerre éclair de l’été dernier en Géorgie a tempéré l’ardeur de certains. L’OTAN oui, mais pas face à une grande puissance comme la Fé-dération Russe.

***

En 2009, Bruxelles veut renforcer les relations de l’Union européenne avec l’Arménie, l’Azerbaïdjan et la Géorgie. En l’absence de perspectives d’adhésion, reste la question : les idées de l’UE sur le renforcement des re-

lations ou la création d’un cadre permettant d’améliorer les capacités de Bruxelles à aborder les problèmes régionaux, sont-elles conformes aux at-tentes des dirigeants des trois États caucasiens ?

La vision de l’UE sur l’élargissement de la coopération est contenue dans un document diffusé début Décembre par la Commission européenne. Le rapport traite des trois États caucasiens, de l’Ukraine, de la Biélorussie et de la Moldavie. La soi-disant proposition de partenariat avec l’Est devrait être officiellement adoptée au cours d’une réunion au sommet entre l’UE et les pays partenaires en Mars 2009.

Le plan envisage le libre-échange et des facilités de visas. La satisfaction de tous les Etats du Caucase reste une question ouverte. Cette question est particulièrement pertinente pour la Géorgie après le conflit russo-géor-gienne de l’été 2008. La Géorgie est la plus désireuse de s’intégrer dans les institutions occidentales, au grand dam de la Russie fermement oppo-sée à une telle dérive vers l’Ouest.

La crise russo-géorgienne a servi de catalyseur à la proposition de parte-nariat, qui avait été initialement présentée par la Pologne et la Suède en Mai dernier. Pawel Swieboda, directeur du groupe de réflexion demosEuro-pa de Varsovie, estime que l’initiative est "en partie destinée à recueillir les attentes de la Géorgie, qui ne peuvent se réaliser par une adhésion ra-pide à l’OTAN. L’engagement de l’UE vise à combler cette absence".

Alors que Tbilissi est sûr de renforcer ses liens économiques, les dirigeants géorgiens sont soucieux du renforcement de la coopération en matière de sécurité. Le ministre géorgien pour l’Intégration euro-atlantique, Giorgi Ba-ramidze, a déclaré : "il est important de ne pas négliger les questions de sécurité, car sans une sécurité et une stabilité durable, il sera extrême-ment difficile d’atteindre les objectifs du ‘partenariat de l’Est’".

La promotion de la stabilité et de la sécurité en Géorgie par des méthodes douces, a longtemps posé un dilemme à l’Union européenne. "Ce dont vous avez besoin si vous voulez aider la Géorgie est de dé-sécuriser l’ordre du jour de l’Europe de l’Est. Parce que la sécurité à outrance n’est plus à l’ordre du jour, et qu’à la moindre occasion l’UE préfère travailler avec la méthode douce", a déclaré le directeur du Centre de Recherche de l’Asso-ciation de politique étrangère slovaque, Alexander Duleba.

Une autre question est de savoir si le partenariat se révélera un outil effi-cace pour renforcer l’influence européenne dans la région. Duleba ex-plique que l’offre de partenariat est "un reflet du fait même que les inté-rêts de l’UE en Europe de l’Est sont de nature régionale". Ces intérêts com-prennent l’approvisionnement en énergie, le développement d’un réseau transeuropéen de transport, la protection de l’environnement et faire face aux migrations clandestines.

Dans cette optique, l’exclusion de la Russie du partenariat de l’Est semble problématique, Duleba ajoute qu’il sera impossible de "développer un

cadre de politique régionale, si la Russie n’est fait pas partie". Baramidze fait également remarquer que "il est très important que le partenariat de l’Est englobe les questions de résolution des conflits, tel que le conflit entre la Russie et la Géorgie".

Swieboda indique que le projet de partenariat repose "essentiellement sur le renforcement de la présence de l’UE dans la région" - une évolution géo-politique qui ne sera pas bien accueillie par la Russie. "Nous savons déjà que le Ministère des Affaires étrangères russe examine avec attention ce que le partenariat de l’Est recouvre exactement. Et c’est un signal d’éven-tuelles tensions à venir", a-t-il souligné.

Au cours d’une conférence de presse après la publication de la proposition, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a déclaré aux journalistes que l’UE n’a pas l’intention de construire une "sphère d’in-fluence". "Nous ne voulons pas une guerre froide, mais une tête froide", a déclaré M. Barroso.

Avec la République tchèque, assumant la présidence de l’UE au premier semestre 2009, suivie par la Suède, "ce sera l’année du partenariat de l’Est", explique Swieboda. Au-delà du signal que l’UE veut renforcer sa pré-sence dans le Caucase et autour de la mer Noire, le succès de l’initiative repose sur les réalisations concrètes. "Le terrain est préparé, mais cela dé-pendra beaucoup de ce qui se passera concrètement", a déclaré Swiebo-da.

Lili Di Puppo

*** Corédactrice en chef de la version anglophone de Caucase.com. Docto-rante française, 29 ans. Basée à Tbilissi depuis septembre 2006, Lili Di Puppo collabore en qualité de lectrice en sciences politiques à l’université d’État Ilya Chavchavadze de Tbilissi. Elle est actuellement doctorante à l’université européenne Viadrina (Frankfurt Oder) en Allemagne et écrit sa thèse sur les stratégies européenne et américaine de lutte contre la cor-ruption en Géorgie.

http://eafjd.eu/spip.php?breve1738

LIBAN

Conférence à Beyrouth sur le dialogue arméno-turc

mardi6 janvier 2009, par Stéphane/armenews

Jeudi 11 décembre, une conférence consacrée aux relations Turco-arméniennes et intitulé "la diplomatie du Football et la route évitée" s’est tenue à l’unversité Haigazian.

Le directeur en charge de la vie des étudiants d’Haigazian Antranig Dakessian a parlé brièvement des évènements en cours dans les relations Turco-arméniennes et a présenté l’orateur du jour Khatchig Mouradian, rédacteur en chef de l’hebdomadaire arménien de Boston Armenian Weekly et ancien diplômé de l’université Haigazian.

Khatchig Mouradian a précisé le contexte du rapprochement suite au conflit russo-géorgien. La guerre a perturbé le trafic commercial de l’Arménie sans compter les conditions de l’élection présidentielle en Arménie.

L’orateur a alors détaillé la situation politique en Turquie et les raisons de l’intérêt d’Ankara à atteindre une percée dans ses relations avec l’Arménie.

Pour Khatchig Mouradian l’intérêt de la Turquie peut être récapitulé par un mot : génocide.

"Avec une majorité démocratique au Congrès et avec les perspectives d’une large victoire Obama/Biden la Turquie s’est rendue compte que c’était seulement une question de temps avant les Etats-Unis ne reconnaîsse officiellement le génocide arménien " a dit Khatchig Mouradian.

" La Turquie espère créer un schisme entre la diaspora et l’Arménie et saper le passage de la résolution sur le génocide aux Etats-Unis" a affirmé Khatchig Mouradian.

Pour lui "la vraie transformation des relations turco-arméniennes ne peut pas avoir lieu sans impliquer tous les secteurs et niveaux de la population affectée. La diplomatie du Football n’était pas un dialogue arméno-turc comme cela a été dépeint dans "les médias" car la grande et puissante diaspora a été ignorée, elle qui est l’artère coronarienne de l’Arménie depuis son indépendance. "

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=47665

TURQUIE/PROCHE-ORIENT

Erdoğan, premier ministre turc «néo-ottoman» et sauveur du Proche-Orient ?

06 jan 2009Par Elif KayiEdition : Istanbul (not Constantinople)

Que fait le reste du monde devant la nouvelle guerre au Proche-Orient ? Dans la presse française, on apprend que l'Union européenne a dépêché une délégation de diplomates qui a fait étape dimanche en Egypte, avant

de se rendre à Jérusalem, Ramallah et Amman. On apprend aussi que l'ancien premier ministre britannique Tony Blair, émissaire du Quartet de médiateurs pour le Proche-Orient, et Alexandre Saltanov, le vice-ministre des affaires étrangères russe, émissaire de paix du président Dmitri Medvedev pour le Proche-Orient, arrivent eux aussi. Tout ce petit monde va croiser sur son chemin le président français Nicolas Sarkozy, lui aussi en tournée entre Le Caire, Ramallah et Jérusalem. On attend aussi l’intervention du nouveau président américain Barack Obama. Le 2 janvier, Le Figaro titrait « Paris et Ankara relaient une Ligue arabe très divisée » et le 5, le journaliste Didier Pourquery, dans le duel du jour sur le site de Libération, évoquait –brièvement- deux pays actifs dans la crise actuelle du Proche-Orient : le Qatar et la Turquie. Pourtant, à quelques trois milles kilomètres, des deux côtés du Bosphore, certains crient littéralement à l’arrivée d’une nouvelle colombe : le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdoğan. Richard Falk, professeur de droit international à l’université américaine de Princeton et rapporteur spécial des Nations-Unies pour les territoires occupés palestiniens écrit ainsi dans l’hebdomadaire turc de langue anglaise Sunday’s Zaman : « Avec les Etats-Unis devenant de plus en plus suspect quant à leur rôle d’ « honnête intermédiaire », en raison de leur soutien inconditionnel à Israël quelles que soient les circonstances, la Turquie possède à la fois l’opportunité et la responsabilité de remplir le vide diplomatique qui menace ». Hormis l’argument concernant la partialité des Etats-Unis à l’égard d’Israël, sur lequel je ne m’attarderai pas ici, on retiendra la manière dont l’auteur appuie le rôle à jouer par la Turquie au Proche-Orient.

Commençons par un petit récapitulatif des relations entre la Turquie et Israël. La Turquie est le premier pays dit « musulman » à reconnaître l’Etat d’Israël en mars 1949, soit quelques mois seulement après le début de l’existence de celui-ci. En décembre de la même année débutent les relations diplomatiques entre les deux pays. L’aspect militaire joue depuis longtemps un rôle prépondérant dans les relations israélo-turques, avec la signature en 1966 d’un accord de coopération militaire. De manière simplificatrice, la coopération militaire s’entend par des contrats de livraison d’armes en provenance d’Israël, visant une modernisation de l’armée turque, en échange de la possibilité pour l’armée israélienne d’utiliser le territoire –terrestre ou aérien- de la Turquie pour ses entraînements. La Turquie est aussi un des premiers fournisseurs en eau potable d’Israël et les relations commerciales entre les deux pays sont importantes. Ces relations sont mal perçues dans le monde arabe. En 1996, le premier ministre turc de l’époque, Mesut Yilmaz rappelait que la Turquie n’avait aucunement l’intention de se soumettre aux pressions arabes à ce sujet. Pendant longtemps, La Turquie a été considérée comme « le cheval de Troie des Etats-Unis » ou le troisième angle d’un triangle « USA-Israël-Turquie », non seulement pas la plupart des pays arabes mais aussi à l’intérieur de ses propres frontières, notamment par les mouvances islamistes et certains fractions de gauche.

Mais l’histoire ne saurait être l’histoire sans ses incessants changements et revirements. L’arrivée au pouvoir en 2002 du parti islamiste AKP (Parti

de la Justice et du Développement), avec à sa tête le premier ministre turc Recep Tayyip Erdoğan, change le ton des relations avec l’Etat hébreu. Israël reste un partenaire militaire et commercial privilégié de la Turquie jusqu’à aujourd’hui et la Turquie reste par exemple une des destinations préférées touristiques des Israéliens. Le changement n’est pas radical, mais s’opère par touches symboliques. En mai 2004, lors d’une rencontre avec le ministre israélien des transports Joseph Paritzky à Ankara, le premier ministre turc Recep Tayyip Erdoğan utilise l’expression de « terrorisme d’Etat », se référant à une offensive militaire sur la bande de Gaza peu de temps auparavant, condamnée par l’ensemble de la communauté internationale –Etats-Unis y compris. La venue en février 2006 d’une délégation de cinq hauts responsables du Hamas à Ankara attire à la Turquie les foudres d’Israël, tout comme la visite du président iranien Mahmoud Ahmedinejad en août 2008. Le porte-parole du premier ministre israélien, Raanan Gissin, avait qualifié de "grave erreur" la visite du Hamas, se demandant "ce que penseraient les autorités turques si nous invitions Abdullah Öcalan [leader des séparatistes kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan emprisonné depuis 1999] à des entretiens à Jérusalem". En août 2006, lors de la guerre du Liban, la tension entre la Turquie et Israël monte encore d’un cran après que les services secrets israéliens aient déclaré qu’une grande partie de l’artillerie lourde envoyée par l’Iran en Syrie pour être ensuite acheminée auprès du Hezbollah libanais transitait par la Turquie, ce que nie cette dernière. Le quotidien turc Hürriyet avait fait état de deux avions iraniens, interceptés par la Turquie après que les services israéliens les aient accusés de transporter des armes, et qui se seraient révélés vides.

Au niveau de sa politique extérieure, c’est un rôle de médiation que cherche à affirmer la Turquie depuis l’arrivée au pouvoir du parti AKP. Le conseiller en chef d’Erdoğan en matière de politique extérieure, Ahmet Davutoğlu, parle de « politique du zéro problème », qui doit traduire les efforts pour la paix mis en œuvre par la Turquie. A titre d’exemple, au mois de décembre dernier, le président pakistanais Asif Ali Zardari et son homologue afghan Hamid Karzai se rencontraient à Istanbul, sur invitation du président turc Abdullah Gül et ce bien que les deux pays n’entretiennent pas de relations diplomatiques. Au menu du jour : les Talibans qui combattent le gouvernement afghan et disposent de zones de repli dans la région incontrôlée du Nord-Ouest du Pakistan. Comment les combattre ? Doit-on dialoguer plus avec eux ? Le côté turc posa aussi la question d’un rapprochement entre les deux pays par le biais de projets économiques et infrastructurels. Après l’offensive paramilitaire du Hezbollah en mai 2008 sur fond de crise institutionnelle, Erdoğan intervint personnellement, laissant cependant le soin aux pays arabes de convier à un sommet pour la paix –ce fut le Qatar qui s’en chargea donnant lieu à l’accord inter-libanais de Doha. En Irak, alors que toutes les sonnettes d’alarme étaient tirées il y a environ un an devant l’imminence d’une intervention militaire turque dans le Nord du pays, Erdoğan se rend à Bagdad au mois de juillet et en revient avec un accord de coopération, pendant qu’un délégué spécial d’Ankara se charge d’établir des relations avec les Kurdes d’Irak du Nord.

Au Proche-Orient, la Turquie souhaite littéralement « voler » le rôle de médiateur à d’autres, en premiers lieux aux Etats-Unis. Lors d’un discours en novembre 2008 devant la Brookings Institution, un think tank américain proche des Démocrates, Erdoğan déclarait : « Ceux qui interdisent à l’Iran de s’équiper de l’arme nucléaire ne devraient pas non plus posséder d’armes nucléaires », annonçant ainsi un changement de position à l’égard de l’Iran et une démarcation des positions américaine et européenne. Jusqu’à présent, la Turquie reconnaissait à l’Iran l’usage pacifique de l’énergie nucléaire mais pas le droit de s’équiper de l’arme nucléaire. Précisons que ce discours eut lieu quelques jours après que le candidat aux présidentielles américaines Barack Obama ait proposé sa médiation dans la dispute autour du nucléaire. Parallèlement à ces tentatives de réaffirmation politique, la Turquie cherche aussi à retrouver une certaine crédibilité auprès du « monde musulman ». S’imposer comme puissance régionale dans cette région passe pour la Turquie par une réaffirmation de son appartenance au « monde musulman ». L’engagement marqué au sein de l’Organisation de la Conférence Mondiale Islamique (OIC) -depuis 2005, l’OIC dispose pour la première fois de son histoire d’un secrétaire-général turc- et le langage utilisé par les dirigeants de l’AKP, faisant appel aux références religieuses, en témoignent. Lors d’un meeting du parti AKP à Antalya dimanche dernier, Erdoğan n’hésitait pas à dire en parlant d’Israël : « Allah punira tôt ou tard ceux qui portent atteinte aux droits des innocents ». Jusqu’à présent, la Turquie avait presque toujours été considérée par le monde musulman comme un « mauvais musulman », comme le pays ayant aboli le califat et installé un système laïc avec la République de Turquie. Ses relations avec les pays arabes avaient quant à elles toujours été teintées d’une méfiance historique –les Turcs ayant considéré pendant longtemps que les Arabes avaient « trahi » l’empire ottoman. Le parti AKP amorce ainsi sa confortation en tant qu’intervenant « musulman » dans les relations internationales et, par ce biais, en tant que médiateur entre l’Occident et l’Orient.

Depuis le mois de mai, la Turquie était devenue le médiateur entre la Syrie et Israël pour la reprise de négociations, en particulier sur la question du retrait du Golan, ce à quoi la Turquie a mis un terme dès le début de l’offensive israélienne sur Gaza fin décembre. Le dimanche suivant le début de l’offensive israélienne à Gaza, le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan déclarait lors d’une réunion du parti au pouvoir AKP : « Je considère les actions d’Israël, alors que nous essayons d’amener la paix, ou soufflet à toutes les initiatives de paix. Ceci est un manque de respect envers nous ». C’est aussi en ces mots que s’est exprimé le député du parti AKP Murat Mercan alors qu’il remettait le lundi suivant le début de l’offensive sa démission du groupe amical interparlementaire Turquie-Israël : « Je pense aussi que cette opération est un signe d’irrespect à l’encontre de la Turquie ». Le premier ministre israélien Ehud Olmert s’était rendu le 25 décembre dernier à Ankara dans le processus de négociations avec la Syrie et les dirigeants turcs s’estimaient « floués » par cette nouvelle guerre.

Alors, Erdoğan, nouveau sauveteur de la paix au Proche-Orient ? Le nouvel an du premier ministre turc a été chargé. Erdoğan a même devancé le chef d’Etat français dans sa tournée proche-orientale. Syrie, Jordanie, où il a rencontré aussi le président palestinien Mahmoud Abbas, Egypte, où il a appelé les ministres des affaires étrangères de la Ligue arabe à prendre l’initiative pour un cessez-le-feu immédiat et assurer la réconciliation entre le Fatah et le Hamas, et Arabie-Saoudite, où il déclarait : « Le Hamas a respecté la trêve. Mais Israël n’a pas levé les embargos. A Gaza, les gens ont l’air de vivre dans une prison ouverte. En fait, toute la Palestine ressemble à une prison ouverte. J’appelle le monde entier : pourquoi ne faites-vous pas preuve de la même sensibilité à l’égard de Gaza comme vous en avez fait preuve pour la Géorgie ? L’ONU, les Etats-Unis, les pays membres de l’Union européenne se sont mobilisés immédiatement pour la Géorgie. Mais maintenant, personne ne bouge pour Gaza. ». Lundi, le ministre syrien des affaires étrangères, Walid al Moallem, rencontrait son homologue turc ainsi que le président Gül à Ankara. Lors d’un meeting du parti AKP à Antalya, Erdoğan expliquait que la Turquie, qui est depuis le 1er janvier membre du Conseil de Sécurité de l’ONU, pourrait porter les conditions du Hamas pour un cessez-le-feu devant les Nations-Unies, en ajoutant pour la chaîne télévisée CNN Türk : « Le Hamas a complètement confiance en la Turquie ». Dans le quotidien islamiste Yeni Şafak, le journaliste Resul Tosun consacre la position privilégiée de la Turquie : « Il n’y a pas d’autre pays à part la Turquie qui puisse intervenir auprès des groupes palestiniens et des autres pays en tant que pays neutre (…) Les conditions ont amené la Turquie à devenir le pays à qui l’on fait le plus confiance dans cette région à nouveau après 100 ans. Les médias arabes ont commencé à discuter sur la position turque après le voyage de Mr Tayyip au Proche-Orient et ses explications. Et ils en sont arrivés à confesser que la Turquie n’est plus un pays problématique et est en train de devenir le pays qui résout les problèmes (…) La Turquie a prouvé qu’elle méritait d’être le leader du monde musulman à travers da politique internationale ». Dans le quotidien centriste Sabah, le journaliste Erdal Şafak souligne l’absence d’autres intervenants potentiels : « Qui peut arrêter les armes ? Les Etats-Unis et l’Union européenne ne peuvent pas car pour eux, le Hamas est terroriste. La Russie ne peut pas non plus car ses relations avec Israël ne sont en bon terme depuis la guerre en Ossétie. Qui reste-t’il ? L’Egypte et la Turquie. Selon l’expression du Figaro, le leader politique du Hamas, Khaled Meshaal, qui vit à Damas, ne fait pas confiance au président égyptien Hosni Moubarak et le décrit comme à la botte des Etats-Unis. Il reste seulement la Turquie comme candidat à la médiation qui soit porteur de confiance par les deux camps ».

La réussite du rôle de médiateur de la Turquie dans la crise proche-orientale dépend d’abord de sa crédibilité tant dans la région du Proche-Orient qu’aux yeux de la communauté internationale. Historiquement, la Turquie n’entretient pas de relations particulièrement bonnes avec ses voisins arabes. Le changement opéré par Erdoğan, basé avant tout sur la mise en avant du caractère commun « musulman » n’offre pas forcément de garantie de succès. Concernant les relations avec Israël,

historiquement en bon terme, le changement de politique récent de la Turquie a entrainé une perte de confiance. Dans le quotidien de centre-droit Milliyet, le journaliste Semih Idiz rappelle que la tournée proche-orientale d’Erdoğan n’incluait par Israël : « Est-ce qu’Israël prend Erdoğan au sérieux ? (…) Le journaliste du Jérusalem Post Herb Keinon a dit : « Pourquoi Erdoğan ne vient pas aussi en Israël ? (…) Il ne vient pas parce qu’il n’a aucune suggestion concrète à faire » ». Enfin, est-ce que la récente entrée de la Turquie au Conseil de sécurité de l’ONU suffit à faire de ce pays une puissance mondiale crédible ? Lors du G-20 dernier à Washington, Recep Tayyip Erdoğan tenta d’obtenir sans succès un rendez-vous exclusif avec le nouveau président Barack Obama après sa victoire aux élections présidentielles américaines.

En Turquie, les démarches d’Erdoğan sont perçues par certains comme faisant partie d’une campagne populiste auprès de la population turque, visant à assoir définitivement le parti AKP comme seule alternative politique possible et ce, à deux mois des élections municipales, où l’AKP espère voler la vedette au parti d’opposition social-démocrate CHP (Parti Républicain du Peuple) dans la région d’Izmir, ainsi qu’à son concurrent pro-kurde dans les régions de l’Est et du Sud-Est, le DTP (Parti Démocratique du Peuple). Le commentateur politique Cengiz Candar qualifie ainsi la politique d’Erdoğan de « néo-ottomaniste » et opportuniste : « Ce voyage [au Proche-Orient] est un geste en direction d’un consommateur interne [turc] et a peu de chances d’aboutir ».

Est-ce qu’Erdoğan peut réussir là où d’autres chefs d’Etat ont échoué ? Rien n’est moins sûr. Erdoğan a montré par ses déclarations qu’il n’était pas neutre face au nouveau conflit entre Israël et la Palestine. La partialité de sa position fait douter qu’Israël puisse percevoir la Turquie comme un médiateur neutre possible. Quant à sa capacité à influencer les pays de la Ligue arabe pour les amener à une proposition commune, les discordes entre l’Egypte et le Hamas -pour ne nommer qu’elles- ne semblent pas propices à conduire à un tel accord. Et au vu de la tournure des événements, une médiation vers un accord proche semble difficile, pour ne pas dire compromise.

http://www.mediapart.fr/club/edition/istanbul-not-constantinople/article/060109/erdogan-premier-ministre-turc-neo-ottoman-et

TURQUIE/FRANCE

Paris et Ankara relaient une Ligue arabe très divisée

Pierre Prier01/01/2009 | Mise à jour : 22:13 |

Après s'être rendu en Syrie et en Jordanie, le premier ministre turc devait s'entretenir jeudi en Égypte avec le président Moubarak.

La communauté internationale continuait jeudi de rechercher, en ordre dispersé, les conditions d'un cessez-le-feu à Gaza. Une réunion d'urgence du Conseil de sécurité des Nations unies a pris fin mercredi soir sans qu'un vote soit organisé sur le projet de résolution de la Ligue arabe. Le document appelait à un «cessez-le-feu immédiat» et demandait la protection des civils palestiniens, l'ouverture des points de passage de la bande de Gaza et dénonçait le «recours excessif, disproportionné et indiscriminé à la force par Israël». La seule allusion aux tirs de roquette des militants palestiniens mentionnait la «détérioration de la situation dans le sud d'Israël». Un texte inacceptable en l'état par les États-Unis et la plupart des pays européens.

La Ligue arabe, consciente de devoir négocier, enverra une délégation ministérielle à New York au début de la semaine prochaine. Mais les Nations unies sont loin de représenter le seul forum de discussion. Outre la tournée de Nicolas Sarkozy dans la région, le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan met tout son poids dans la balance pour obtenir un cessez-le-feu, en concertation avec les pays arabes. Il devait s'entretenir jeudi en Égypte avec le président Hosni Moubarak, après s'être rendu la veille en Syrie et en Jordanie. «Il faut s'y faire, reconnaît un diplomate arabe. Il y a maintenant des acteurs multiples dans le règlement du conflit, et la Turquie joue un rôle prépondérant. Ankara, c'est comme un central téléphonique. Tout le monde passe par lui, des Israéliens au Hamas.»

L'exemple du Sud-Liban

La Turquie profite en outre de la division des pays arabes, dont le projet de résolution présenté à l'ONU relevait du service minimum. En réalité, la Ligue est partagée entre la Syrie et le Qatar, qui souhaitent impliquer le Hamas dans les négociations, et la plupart des autres, qui se méfient profondément du mouvement islamiste, considéré comme un mauvais exemple pour leurs populations. Le PND, le parti au pouvoir en Égypte, taxe le Hamas d'«aventurisme» et le rend responsable de la crise. «La proposition saoudienne d'un gouvernement palestinien d'union nationale, note un diplomate, revient à diluer le mouvement islamiste dans une Autorité palestinienne dénuée de pouvoir, sans modification des statuts de l'Organisation de la Palestine (OLP), représentante historique des Palestiniens, à laquelle le Hamas ne participe pas.»

Le mouvement islamiste souhaite au contraire être reconnu comme acteur d'un cessez-le-feu éventuel, ce qu'Israël et les États-Unis refusent. Cela n'empêche pas nombre de diplomates de laisser flotter l'idée d'un accord similaire à l'«entendement» d'avril 1996 au Sud-Liban, parrainé par le Liban, Israël, la Syrie, la France et les États-Unis, qui reconnaissait de facto, à travers le Liban, le Hezbollah libanais comme interlocuteur, et traçait les limites du conflit en interdisant aux deux belligérants, Israël et le Hezbollah, de s'en prendre aux civils des deux côtés.

http://www.lefigaro.fr/international/2009/01/02/01003-

20090102ARTFIG00009-paris-et-ankara-relaient-une-ligue-arabe-tres-divisee-.php

TURQUIE/GRECE

Dora Bakoyannis dénonce les provocations turques

Le ministre des Affaires étrangères, Dora Bakoyannis, a qualifié d'"inacceptables" les provocations de la Turquie dans la région de Farmakonissi et Agathonissi, en Egée orientale, précisant qu'elle a donné des instructions pour que les démarches afférentes soient effectuées.

"Ces actions de la part de la Turquie constituent une violation flagrante du droit international et portent atteinte aux efforts déployés pour l'amélioration des relations gréco-turques", a-t-elle ajouté.

En effet, une vedette turque et deux F-16 turcs ont perturbé mercredi matin à 9h15 l'opération de recherche et sauvetage, à laquelle participaient la canonnière "Nikiforos" et un hélicoptère Super-Puma, entreprise dans la région de Farmakonissi pour repérer des immigrés clandestins, et cela malgré le fait que le déroulement de cette opération avait été notifié depuis mardi par un NOTAM du ministère de la Marine marchande communiqué par le Centre unifié de Coordination de Recherche et de Sauvetage.

Les deux F-16 turcs, après avoir été interceptés par l'aviation grecque, ont quitté le FIR d'Athènes et survolé, à basse altitude, l'île de Farmakonissi pour recommencer plus tard au-dessus de Agathonissi.

http://web.ana-mpa.gr/anafrench/articleview1.php?id=7165

La Grèce sermonne la Turquie pour des violations aériennes

La ministre grecque des Affaires étrangères Dora Bakoyannis a protesté mercredi contre des violations par la Turquie de l'espace aérien grec dans la région des îles grecques de Farmakonissi et d'Agathonissi, dans l'est de la mer Egée, près des côtes turques.

"Les activités turques dans la région de Farmakonissi et d'Agathonissi sont inacceptables", a déclaré Mme Bakoyannis dans un communiqué.

Les Turcs "violent d'une manière flagrante le droit international et pèsent sur les efforts déployés pour améliorer les relations gréco-turques, j'ai donné des instructions pour effectuer les démarches de protestation nécessaires", a ajouté Mme Bakoyannis.

Selon des sources du ministère de la Défense, des avions de chasse turcs F-16 ont géné mercredi matin une opération de sauvetage maritime menée par un patrouilleur et un hélicoptère Super Puma grecs dans la région de Farmakonissi. Deux F-14 turcs ont ensuite violé l'espace aérien de Farmakonissi.

Depuis la fin de la semaine dernière, la presse grecque a rendu compte de plusieurs activités de la chasse turque dans la région, violant à plusieurs reprises l'espace aérien grec, ou enfreignant les règles internationales de navigation aérienne.

Mardi, le chef de l'Etat grec, Carolos Papoulias, s'est rendu sur l'île d'Agathonissi à l'occasion de la fête de l'Epiphanie, fériée en Grèce, et y a accusé l'armée turque d'être à l'origine des relations souvent tendues entre les deux pays.

Des avions de chasse grecs sont régulièrement chargés d'intercepter des avions turcs qui entrent dans des zones aériennes revendiquées par les deux pays. Un pilote grec a été tué en 2006 dans une collision avec un avion turc.

Athènes revendique un espace aérien de 10 milles (18 kilomètres) au large de ses côtes alors qu'Ankara reconnaît seulement une limite de 6 milles, correspondant à celle des eaux territoriales grecques dans la région. (AFP, 7 jan 2009)

http://www.info-turk.be/365.htm#sermonne

TURQUIE/PKK

Les troupes turques ont organisé 373 opérations en un anLe quartier général de la guérilla kurde (HPG) a rendu public le bilan de guerre de l'année 2008. D’après ce bilan, les forces armées turques ont or-ganisé 373 opérations en un an, et ce en collaboration avec l’Iran.

Le nombre de soldats tués s’élèvent à 1215, parmi lesquels 1 lieutenant-colonel, 4 majors et un capitaine. A cela, il faut ajouter 36 policiers, 11 gardes et une équipe spéciale. En incluant les membres de l'organisation secrète de la gendarmerie, les guérilléros ont annoncé le chiffre de 1328 morts du côté de l'armée turque.

L’année qui vient de s’écouler a vu au total 70 attaques aériennes être menée. 103 attaques au mortier et à l'obus ont aussi eu lieu. Lors de ces attaques un nombre important d’habitations appartenant à des civils ont été endommagées, beaucoup de personnes blessées et des milliers de mètres carrés de terres ont été réduits en cendres.

Par ailleurs, l’HPG annonce la destruction des 6 hélicoptères et d'un F-16.

Le même rapport fait état de 158 guérilléros tués. (Kurdish Info, 4 janvier 2009)

http://www.info-turk.be/365.htm#troupes

CAUCASE

Le retour du « grand jeu » dans le Caucase

[ 08/01/09 ]

Le propos. La Russie, en intervenant militairement en Géorgie l'été dernier, a démontré sa ferme intention de rétablir sur ses marches, au Caucase du Sud, sa sphère d'influence. Pour Laurent Vinatier, chercheur associé à l'Ins-titut Thomas More, cette agressivité de la Russie n'est pas néanmoins le signal d'une volonté impériale ni impérialiste, mais tout simplement une démonstration de puissance face aux rivaux américain et européen.

L'ex-République soviétique d'Azerbaïdjan sous la houlette d'Ilham Aliev tente, elle, de maintenir une certaine marge de manoeuvre face à la radi-calisation russe, mais aussi face aux intérêts américains dans la région. Il est vrai que, si la Russie peut jouer aujourd'hui avec un pays comme l'Ukraine sur ses contrats gaziers, elle n'a en revanche que peu de prise sur l'Azerbaïdjan, dont le sous-sol possède des ressources en pétrole et en gaz.

L'intérêt. En consacrant un numéro à l'Azerbaïdjan, la revue « Eurorient » se penche sur plusieurs enjeux essentiels du XXIe siècle : le retour du grand frère russe et le grand jeu autour des pipe-lines dans le Caucase du Sud. Si les grandes lignes de ce jeu commencent à être connues, Michel Makinsky, spécialiste de l'Iran et de la région, nous en fait connaître un autre aspect : les relations entre l'Azerbaïdjan et Israël. Pour l'Etat hé-breux, révèle le chercheur, cette relation, devenue un trio avec la Turquie, est aujourd'hui essentielle pour contrecarrer l'influence de l'Iran.

J. H.-R.

http://www.lesechos.fr/info/analyses/4815871-le-retour-du-grand-jeu-dans-le-caucase.htm

ANGLAIS

Turkish police searches home of former prosecutor under Ergenekon

Turkish police conducts search at the home of the country's for-mer chief prosecutor, Sabih Kanadoglu, as around 30 people de-tained in the latest wave of the controversial Ergenekon case (UP-DATED)

Early in the morning, Turkish broadcaster NTV said Sabih Kanadoglu, was also detained in Wednesday's operation, but the report was later denied.

However in the noon police officers came to Kanadoglu's house in Ankara to conduct a search, prompting speculation that he might also be taken into custody.

Kanadoglu has submitted the additional indictment in the closure case against the Islamist-rooted Virtue Party. He later filed a closure case against Justice and Development Party (AKP) ahead of 2002 elections.

Kanadoglu is known as the artichect of the legal formula that prevented Abdullah Gul to be elected as president in 2007, which later prompted a referandum.

OTHER DETAINEES

There are three retired generals, two academic and a journalist are among those who are taken into custody. Lawyers of the detainees pointed the finger at the ruling AKP and pro-government media for the detainments.

Turkey's state-run Anatolian Agency (AA) said he raids conducted simulta-neously in six provinces around the country.

The case, which divided Turkey, was filed against more than 80 people on the charge of forming an illegal organization to provoke a series of events that would pave the way of a military coup. However many believe the government use the Ergenekon as an excuse to suppress the opposition.

Tuncer Kilinc, the former General-Secretary of the National Security Coun-cil (MGK), has also been detained in the operation. Kilinc was a member of the MGK during the military's intervention into rising political Islam Turkish politics in 1997.

The so-called "February 28 Process" was started with a meeting of the MGK in which the army harshly warned the government formed by Islamist Welfare Party and the center-right True Path Party (DYP), an event referred to as a soft or post-modern coup.

Turkey's ruling Justice and Development Party (AKP) has its roots in the banned Welfare Party.

Kilinc came under spotlight both during and after his term, and has been vocal in saying that the country could see a new "February 28 Processes" if the rise of political Islam continues.

AA also said police conducted searches on four homes in Ankara, including those of retired Major General Erdal Senel and Ibrahim Sahin, the former head of the Special Operations Unit, which was formed in the fight against terror. The owners of the four properties were taken into custody after completion of the searches.

In the central province of Sivas eleven people were taken into custody and two grenades were discovered during the searches conducted in offices and houses of those detained.

The former president of High Education Board, Prof Kemal Guruz, also taken into custody after a search conducted his house.

OTHER DETAINEES

A known anti-government journalist and writer, Prof Yalcin Kucuk, was de-tained under the operation and his house has been searched, reports say. Kucuk's lawyer confirmed that his client has been detained and a search was conducted at his house under the so-called Ergenekon case.

"They seized all the cds, books and documents from my client's home," Levent Gok told reporters.

Such repressive moves against writers would harm the democracy in Tur-key, he added.

"AKP-supporter media's 7-month long campaign led to this outcome,"Dur-sun Ermis, another lawyer for Kucuk told reporters as his client was taken into custody by police.

Police also conducted a raid on the Istanbul Educational and Cultural Foun-dation (ISTEK), owned by Istanbul's former mayor, Bedrettin Dalan. ISTEK owns a university and numerous private high schools. Searches were con-ducted in the foundation's headquarters and Yeditepe University.

http://www.hurriyet.com.tr/english/domestic/10721638.asp?gid=244

Israel and the US committing murderMehmet Ali Birand - English

It is impossible for someone with some amount of logic not to feel horrified

by what's being experienced in Gaza. Poor Palestinians are being forced into the corner, hit by the huge Israeli army. The word "being hit" would be too light. They are openly butchered. The whole world is in uproar, but the United States takes Israel under its wing and helps fight Hamas. It takes part in the murder.

Israel's announcement is insufficient:

"Hamas has bombarded us with rockets. Killed our people. In the end we had no choice, but to do this operation. Hamas, from day one of its admin-istration has prevented the peace process. We had no choice but to pro-tect ourselvesÉ"

This explanation may have been true way back in the past, but not any-more. It is obvious that Israel will only sign for peace in the region if its own rules are applied.

Israel does not keep any of its promises.

I'm not talking about former land belonging to Palestine; Israel is con-stantly building settlement points on Palestinian ground. Fanatic pious Jews invade their territory at gunpoint.

Israel's peace is not based on equality or compromise. Israel wants to keep Jerusalem under its control, cram Palestinians into a ghetto surrounded by walls and eliminate all resistance. This is not called peace.

This is called a crime against humanity. If they go even further it could also be called genocide. Palestinians have chosen Hamas as a means of leader-ship. The purpose is to cast away Israelis from land they had invaded for-merly.

What's more natural than this?

As long as Israel keeps behaving this way, Hamas will continue bombard-ing them and bombing. If the United States and Israel continue this thick-headedness they will not only drive the region but the whole world toward a new disaster.

Not today maybe not even tomorrow. This attitude gives new strength to the Taliban, al-Qaeda and all others who are in favor of political Islam.  

Israel and the United States prepare themselves for their own and our dis-aster.

This general attitude of Israel and the United States deepens the Muslim-Christian separation a little bit more.

http://arama.hurriyet.com.tr/arsivnews.aspx?id=10705170

Turkey Could be Major Political Loser In the Current Israel-Gaza Conflict

By Harut Sassounian Publisher, The California Courier

Turkish diplomats, as far back as the Ottoman Empire, have been masters in the game of playing one major power against another, while pretending to be the best friend of both.

More recently, Turkish officials have worn different masks by representing their nation as being European, Islamic, secular, pro-American, pro-Rus-sian, pro-Third World, pro-Arab and pro-Israel!

Once in a while, however, a major international crisis puts Turkey's leaders on the spot, exposing their hypocrisy. The Israel-Gaza conflict is one of those situations when Turkey's two-faced nature is revealed. For many years, Turkish officials represented their country as a strategic ally of Is-rael, in order to exploit the political clout of American-Jewish organizations in Washington, while enjoying good relations with the Arab states. Very deftly, Turkey maintained close ties with the PLO and Hamas, while signing a far-reaching military accord with Israel, the archenemy of the Palestini-ans!

Despite widespread anti-Semitism and anti-Israel sentiments in Turkey, and the bombing of several synagogues in Istanbul by Turkish terrorists causing the deaths of dozens of Jewish worshippers, Israel continued to be-lieve that Turkey was a reliable ally.

Over the years, Israeli leaders catered to Turkey's every wish and whim, even going to the shameful extent of denying the Armenian Genocide and pressuring American Jewish organizations and successive U.S. administra-tions to block the adoption of a congressional resolution on the Genocide. Israeli leaders continued blindly on their path of supporting Turkey, even after former Turkish Prime Minister Bulent Ecevit in 2002 accused Israel of committing "genocide" against the Palestinians.

Prime Minister Recep Tayyip Erdogan, during his tour of the Middle East last week, met with leaders of Syria, Jordan, Egypt and Saudi Arabia, skip-ping Israel. He also met with Palestinian Authority President Mahmoud Ab-bas. Hurriyet reported that Erdogan's chief advisor, Ahmet Davutoglu, met with Khaled Meshaal, the exiled Hamas leader living in Damascus. While in Syria, Erdogan characterized the Israeli attack on Gaza as "a crime against humanity."

The Jerusalem Post reported last week that Israel's President Shimon Peres had phoned his Turkish counterpart, Abdullah Gul, to complain about Er-

dogan's abusive comments. Upon his return to Turkey, however, Erdogan continued making harsh remarks about Israel. During a speech to thou-sands of protesters in the city of Antalya, he warned: "Israel would drown in the blood that it spills." He also stated that Turkey would raise the Palestinian issue at both the U.N. Security Council and the Organization of Islamic Countries. Four years ago, during an earlier clash between Israeli forces and Palestinians, Erdogan called Israel a "terrorist state."

Taking his cue from the Prime Minister, Mehmet Ali Shahin, Turkey's Justice Minister and spokesman for the government, called Israel "the biggest in-stigator of terror in the world." Turkish parliamentarians followed suit by resigning from the Turkey-Israel Inter-Parliamentary Friendship Group. Tens of thousands of Turks, burning Israeli and U.S. flags and shouting "killer Is-rael," held demonstrations in dozens of cities throughout Turkey. During these protests, a public appeal was circulated calling on Turks to boycott all Israeli products and services.

It is high time that both Arabs and Israelis realize that Turkey is a friend of neither side. When a ceasefire is finally established in Gaza, Turkey could end up as a major political loser because: -- Turkey's mediating efforts between Syria and Israel, intended to boost its own diplomatic clout, have completely collapsed; -- Turkey's newly acquired membership in the U.N. Security Council would force her to take sides in various regional conflicts, thus limiting its ability to maneuver between quarreling parties and feigning friendship with both sides; -- After Erdogan's latest outbursts, Israel's leaders would not trust Turkey's fake solicitations of friendship; -- Arab leaders would hopefully not find Erdogan's crocodile tears credible as long as Turkey remains Israel's military partner; -- When the Armenian Genocide resolution is once again presented to the U.S. Congress in the coming months, one would hope that both Israeli leaders and Jewish American organization would recall Erdogan's diatribes against Israel and refuse to support a country that denies its genocidal past.

Finally, Turkey's meddling in the Middle East conflict would distract its attention away from the Caucasus region, lessening the pressure on Armenia to make concessions on Artsakh (Karabagh) and efforts for the international recognition of the Armenian Genocide.

Deborah Lipstadt: Should there be laws against Holocaust denial?

Source: Deborah Lipstadt blog (1-7-09)The French intellectual, Bernard-Henri Levi, has a intriguing piece in The New Republic calling for institutions of laws against genocide denial. He

refers in the main to Holocaust and the Armenian genocide.

His article is prompted, in part, by the recent online petition of 200 Turkish writers, academics, and intellectuals apologizing for the massacre. According to Internet sources over 800 Turks have since added their name to the petition.

I do not agree with Levi's stance as I have frequently stated. However, his article raises some interesting issues.

At one point he makes reference to Irving v. Penguin UK and Lipstadt.Take France's Gayssot law, which criminalized the denial of crimes against humanity, and which as yet has been applied only to denial of the Jewish Holocaust. This is a law that reins in the fringe and extremist politicians who engage in lightly cloaked anti-Semitism and who may be tempted to advocate Holocaust denial. This is a law that prevents masquerades like that of historian David Irving's trial in London in 2000.

Irving brought a libel case against Deborah Lipstadt, author of "Denying the Holocaust," who had labeled him a spokesman for Holocaust deniers. Though the judge ruled in notably strong language that Irving was indeed a Holocaust denier, in the absence of laws penalizing this offense, Irving walked free.

In fact, had there been a UK law against Holocaust denial Irving could never have brought his case. Before the trial I might have thought this was a good thing.

But as a result of the case, not only was Irving declared by the court to be a denier, racist, and antisemite but as a result of excellent research by our historical team we exposed the lies, distortions, falsifications, and inventions upon which Irving relied in each and every one of his comments about the Holocaust.

It was costly, time consuming, and, at times, overwhelming. But there is now a official court record attesting to the fact that denial is naught but a pack of lies. But more important that the court record is the work down by the historians. But for the trial it is highly doubtful that anyone would have devoted their time to showing how he lied and invented regarding the Holocaust. http://hnn.us/roundup/entries/59392.html

Karabakh Mediators Set To Resume Shuttle Diplomacy

Published: Wednesday January 7, 2009

YEREVAN (RFE/RL)--International mediators will again visit Armenia and

Azerbaijan later this month to try and nudge their leaders closer to a long-awaited agreement on Nagorno-Karabakh, Azerbaijani media reported on Wednesday.

Citing the U.S. Embassy in Baku, the Day.az online journal said the U.S., Russian and French diplomats co-chairing the OSCE Minsk Group are due to tour the conflict zone “in the middle of January.”

The Armenian Foreign Ministry could not be immediately reached for comment. A ministry spokesman said late last month that no dates have been set yet for the next round of the mediators' shuttle diplomacy.

The Minsk Group's U.S. co-chair, Matthew Bryza, told the Mediamax news agency on December 25 that he and his French and Russian counterparts will visit the region in early 2009 in an effort to build on “considerable progress” made by the conflicting parties. Bryza said they will specifically discuss preparations for the next meeting of the Armenian and Azerbaijani presidents.

The mediators hope presidents Serzh Sarkisian and Ilham Aliyev will iron out their remaining differences on the basic principles of a Karabakh settlement put forward by the Minsk Group troika. Aliyev and Sarkisian pledged to intensify the peace process after their last talks hosted by Russia's President Dmitry Medvedev in early November.

Aliyev highlighted lingering Armenian-Azerbaijani disagreements on the proposed principles last week when he again stated that he will not accept any peace accord that stops short of restoring Azerbaijani control over Karabakh. He also told Azerbaijanis to be ready to win back the territory by force “at any moment.”

Wednesday, January 7, 2009 http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=38399_1/7/2009_1#AMC=Open&ASBSC=Closed

Catholicos Karekin II's Christmas Message

Published: Wednesday January 7, 2009 With songs of praise and prayers of thanksgiving we celebrate the Feast of the Holy Nativity and Theophany of our Lord Jesus Christ today, conveying the good news of the incarnation of God and the revelation of the Savior.

The prayerful fathers of our Church called the Holy Nativity a "mystery great and wondrous". They named it as such, since it is impossible to describe how the uncontainable, the eternal and the boundless was contained in a manger; how the Word and Wisdom of God was born in a stable of incognizant animals. It remains beyond the comprehension of the

human mind how the Only Begotten Son of God 's the Creator's Light of Glory 's became a created being, and the Lord took on the form of the servant.

We do not know how this great miracle of God came to pass nor can it be explained; however we do know the reason for the miracle, "For He became incarnate for us". Truly, these few words explain the Almighty's providential will, guiding and directing the Holy Nativity and Theophany.

God is Lord and Creator "of heaven and earth, of things visible and invisible". His glory is shown by His temporal and spiritual creations 's the universe, mankind and the angels. The God of all has no need for body nor time. The Savior seated on the eternal throne of God had no need to descend from the heights of heaven to this sinful earth. The Prince of Peace had no need for persecution, torture, and crucifixion; there was no need for a crown of thorns, death, or resurrection. But all of this the Savior took upon Himself for our sake. The Love of God took on flesh to liberate us from the power of sin and death, and to make us worthy of the blessedness of eternal life. "In this is love, not that we loved God, but that He loved us and sent His Son to be the expiation for our sins." I John 4:10. God Whom we lovingly worship does not desire our death or condemnation, and for that reason He Himself came to live within us. He came to transform our lives, to grant us the hope of salvation and eternal life.

Indeed, our songs of praise and giving of thanks have no value, if within the depths of our soul we do not have the unshaken faith that God "became incarnate for us". Our prayers will not be heard, if God does not abide in the very center of our existence.

Holy Nativity marks the beginning of reconciliation between God and man; it is the invitation to inherit eternal life and the exhortation to remain under the grace of salvation with Jesus Christ. God revealed Himself to us in His fullness, so that we do not remain apart from that fullness of divine and human perfection, and so that our lives hoping for salvation become satiated with that fullness of perfection. We believe that God is one. Is unity not essential for us? We preach that God is love. Do we not feel the need for love? Can we live without love? Can we create without love? God, to Whom we constantly pray, is holy, righteous and benevolent. Let us examine our hearts 's do we not feel the need for holiness? Let us examine our actions 's are they always truthful, good and benevolent? We declare that God is just. Do we not long for justice every hour of every day? We confess that God is our Father; that He is merciful, the unending source of peace and the grantor of goodness. Is peace not our daily appeal and wish? Does the earth not yearn for mercy and care every day? He who recognizes God in this manner, cannot live without Him; cannot live without binding his own hope for salvation with the faith of the incarnation of the Son of God; and cannot live without aspiring to always be under His blessings and graces.

The world loses its path without the light from the star of Bethlehem. Without Christ, the world will always be in distress, troubled and lacking morality. Material progress alone will not secure the avoidance of crisis situations, the prevention of conflicts and discord, or the elimination of disasters and poverty. The disregard of spiritual values and the tendencies of secularization unequivocally damage sacred traditions, distort moral concepts and understanding, as well as the inner-world of man, causing him to be indifferent to and alienated from God, from himself and the world. It is God who sustains the human soul. Human life shall be repaired by the soul that loves God and the power of faith, so that there is no blurring of the boundaries between philanthropy and egoism, so that there is no failure to differentiate between the just and the unjust, truth and falsehood, good and evil. Many issues shall be decided, many disparities shall be leveled and wounds shall be healed by the discerning comprehension and belief that the Son of God became man for our sake. This example of perfect love is light and direction for our lives and a commission to work with love. "Put on then, as God's chosen ones, holy and beloved, compassion, kindness, lowliness, meekness and patience, forbearing one another; and if one has a complaint against another, forgiving each other; as the Lord has forgiven you, so you also must forgive. And above all these put on love, which binds everything together in perfect harmony." Colossians 3:12-14.

Dear faithful Armenians, on the "great and wondrous" feast of the Holy Nativity and Theophany, our Church commemorates the holy baptism of Jesus Christ with the Blessing of the Waters service, so that through the graces of Christ's revelation to mankind, the blessed water be distributed throughout our families, increasing the love and blessings of God in our lives. Through our baptism, we are adopted by God. Through our baptism, we are one 's regardless of where we may be; we are the sons and daughters of our Holy Apostolic Church, our nation and our homeland. Let us live and work with this sense of unity and love towards one another, so that we may be empowered to overcome all difficulties and challenges, to progress toward the achievement of our hopes and aims. As the oldest Christian nation and as God's people, let us bring our participation with our God-pleasing lives in the creation of a peaceful and prosperous world 's a world filled with solidarity and happiness. Today our Lord and Savior comes to live within our hearts and to renew us with His grace. Let us receive the Lord in our souls, be reinforced with faith, and remain loyal to our spiritual inheritance and Christian values. With reliance on our Lord and Savior and the steadfast hope and strength granted from Him, let us make our lives flourishing in all aspects, continue to build our native land, and care and strive for the manifestation of all national aspirations and the rights of our people in Artsakh. May our virtuous works and benevolent souls filled with love towards one another always shine brightly in our lives, whereby we shall bear witness that we love God.

It is with these emotions, prayers of joy and warm Pontifical love, from the cradle of our faith 's the Mother See of Holy Etchmiadzin 's that we greet all sons and daughters of our people in Armenia, Artsakh and the

Diaspora.

With fraternal love in Christ, we greet the incumbents of the hierarchal sees of our Holy Apostolic Church: His Holiness Aram I, Catholicos of the Great House of Cilicia; His Beatitude Torkom Manoogian, Armenian Patriarch of Jerusalem; His Beatitude Mesrob Mutafyan, Armenian Patriarch of Constantinople; and the oath-bound ranks of our clergy.

We extend our Pontifical blessings and greetings to the President of the Republic of Armenia, Serzh Sargsian; the President of the Republic of Nagorno Karabagh, Bako Sahakian; all state officials of the Armenians, and leaders and representatives of diplomatic missions accredited to Armenia.

On this grace-renewing day of the Holy Nativity, let us offer thanksgiving with prayers to God in heaven for the blessings and consolation He grants us; for the successes and achievements in our ecclesiastical and national life, and ask that He care for us with His boundless love as is His will. May He make us worthy to remain steadfast on His path, reinforce us, illuminate us and make His saving grace shine within us, today and always.

"Bless (Him) sons of mankind, for He became incarnate for us."Christ is Born and RevealedGreat Tidings to you and us. Wednesday, January 7, 2009 http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=38402_1/7/2009_1#AMC=Open&ASBSC=Closed

Armenian Trade Deficit Hits New High

Published: Wednesday January 7, 2009

YEREVAN (RFE/RL)--Armenia's growing trade deficit reached a new record high in 2008 amid soaring imports and sliding exports that reflected the growing impact of the global financial crisis on its economy.

According to the National Statistical Service (NSS), the deficit jumped by 29 percent and all but passed the $3 billion mark in the first eleven months of the year. The full-year figure for 2007 reported by the NSS was $2.12 billion.

The trade imbalance has worsened steadily in recent years not least because of sluggish exports that have sharply contrasted with the country's robust economic growth. The official statistics show Armenian exports falling by 4.5 percent year-on-year to just over $1 billion in January-November 2008.

Local mining and diamond-processing industries were primarily responsible for the drop. The metallurgy sector has been hit hard by a sharp fall in international prices of non-ferrous metals, Armenia's number one export item, resulting from the global economic recession. Hundreds of employees of Armenian mining companies have been laid off or sent on indefinite leave since last October.

By contrast, Armenia's net imports jumped by 40 percent to almost $4 billion in January-November 2008. In particular, the NSS registered a 54 percent surge in imports of capital goods, cars and other transport equipment that accounted for just over a quarter of the total.

Natural gas and other minerals remained the country's single largest import item in this period. Import expenditure on them rose by 33 percent to $607.8 million. Armenia also imported $302 million worth of prepared foodstuffs in January-November 2008.

Armenia has long been able to run large trade and current account deficits thanks to multimillion-dollar cash remittances from hundreds of thousands of its citizens working abroad. The remittances have also contributed to the country's overall strong macroeconomic performance since the mid-1990s.

The Armenian government and independent economists say the global crisis will likely reduce the vital cash inflows in 2009. The government intends to offset that reduction with increased spending on infrastructure projects and more loans to small and medium-sized businesses. It hopes to obtain large-scale financial assistance from the World Bank and other lending institutions for that purpose.

Wednesday, January 7, 2009

http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=38401_1/7/2009_1#AMC=Open&ASBSC=Closed

Garen Yegparian Kicks-off Burbank City Council Campaign

Published: Wednesday January 6, 2009

BURBANK, CA--In what was described by one attendee as, "the largest kick-off in Burbank this campaign season," over 75 people helped launch Garen Yegparian's Burbank City Council campaign on Saturday, in anticipation of the February 24, 2009 Burbank Primary Election.

The event was held at the Burbank home of Lynne & David Gerred, where

Assemblyman Paul Krekorian introduced Yegparian as Burbank residents, elected officials, and appointed Board and Commission members looked on.

"Garen Yegparian is the kind of person who has the background and experience to ask the right questions as a councilman," Assemblyman Paul Krekorian said. "And, in these tough economic times, we need that kind of person representing us on the Burbank City Council."

Krekorian, is a Burbank resident and served on the Burbank School Board before being elected to serve Burbankians in Sacramento. Two of Krekorian's former colleagues, were also in attendance, Burbank School Board Memebers Dave Kemp and Larry Applebaum.

Other notables at the "Garen for Council Kick-Off", included: Former Burbank City Councilman Tim Murphy, Burbank Police Commissioner Hagop Hergelian, Burbank Library Board Member Lee Paysinger, Burbank Civic Pride Committee Member Robert Idavia, Burbank Art-in-Public-Places Committee Member Alice Asmar, Burbank Child Care Committee Member Armineh Hacobian, BWP Commissioner Bob Olson, Landlord-Tentant Commissioner Molly Shore, Burbank Verterns Commemorative Committee Member Mickey DePalo, Sierra Club leader Delphine Trowbridge, Los Angeles Environmental Affairs Commissioner Maria Armoudian , Board of Trustees Member Dr. Hagop Der Mgrdichian of St. Mary's Armenian Apostolic Church, and South Pasadena Councilman Michael A. Cacciotti.

"We had a great kick-off today! The size and diversity of today's crowd indicates the broad range of support that I have in my run for City Council," Yegparian said. "I will have an open-door policy and will listen to all segments of our City.”

"I look forward to working with and representing all of the people of Burbank," he added.

The Burbank Election is conducted by all-mail ballots. Every registered voter in Burbank will receive a ballot the first week of February and must return it by February 24, the day the votes are counted.

Wednesday, January 7, 2009 http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=38400_1/7/2009_1#AMC=Open&ASBSC=Closed

New Term, New Opportunities: ANCA Welcomes 111th Congress

Published: Wednesday January 7, 2009

WASHINGTON--As Armenians around the world celebrated Christmas Tuesday, Armenian National Committee of America (ANCA) staff and activists spread good cheer on Capitol Hill, participating in the Congressional swearing-in ceremony kicking off the 111th Congress.

“With a new Congress beginning its legislative session, it was a great day to be on Capitol Hill, to reconnect with seasoned supporters and to meet with Members of the freshman class,” said ANCA Executive Director Aram Hamparian. “In the upcoming weeks, we look forward to expanding on these meetings here in Washington, DC and around the country as we pursue a proactive agenda in 2009.”

ANCA Legislative Affairs Director Raffi Karakashian, Legislative Team Member Garo Manjikian and activists from California, Rhode Island, Michigan, Nevada and New Jersey spoke with a range of Senators and Representatives on the upcoming legislative agenda--focusing on Armenian Genocide reaffirmation efforts, self-determination for Nagorno Karabakh and efforts to strengthen the U.S.-Armenia relationship.

In all, the ANCA team met with elected officials and staff from over 25 Congressional offices including Assistant Senate Majority Leader Dick Durbin (D-IL), Sen. Susan Collins (R-ME), Sen. Jim Webb (D-VA), Sen. Jeanne Shaheen (D-NH), and Sen. Jack Reed (D-RI), as well as House Majority Leader Steny Hoyer (D-MD), Democratic Congressional Campaign Committee Chairman Chris Van Hollen (D-MD), Congressional Armenian Caucus Co-Chairs Frank Pallone (D-NJ) and Mark Kirk (R-IL) and a range of freshman Representatives including Duncan Hunter (R-CA), Jared Polis (D-CO), Gary Peters (D-MI), and Paul Tonko (D-NY).

In total, 94% of ANCA endorsed candidates were elected to the 111th Congress, with 201 of 211 securing decisive wins in the November 2008 elections. Among those winning in tight House races, with Armenian American support, were Armenian Genocide Resolution supporters Mike McCaul (R-TX), Mark Kirk (R-IL), Gabrielle Giffords (D-AZ), Tim Walz (D-MD) and Florida Representatives Lincoln Diaz Balart (R-FL), Mario Diaz Balart (R-FL) and Ron Klein (D-FL). Armenian American Congresswomen Anna Eshoo (D-CA) and Jackie Speier (D-CA) won their reelection bids overwhelming with 70% and 75% respectively. ANC OH chairman Dave Krikorian (OH-2) garnered an impressive 18% in his independent Congressional bid, laying a solid foundation for future electoral campaigns.

In the Senate, 12 of 15 ANCA endorsed candidates won their election bids, including Armenian Genocide Resolution lead sponsor Richard Durbin (D-IL), John Kerry (D-MA), Jack Reed (D-RI), Frank Lautenberg (D-NJ), Carl Levin (D-MI) as well as Mark Udall (D-CO) and Tom Udall (D-NM), who moved from the House to the Senate. Wednesday, January 7, 2009 http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=38398_1/7/2009_1#AMC=Open&ASBSC=Closed

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AGENDA TV, RADIO & CINEMA

Janvier

Sam 10/1

Cité guide Istanbul. 17h30-17h59 TV5 Monde

Lun 12/1

Histoire du peuple juif Sion. 14h05-14h59 Histoire

Dossiers secrets Vengeance.

18h05-18h59 Toute L'HISTOIRE

Dossiers secrets Vengeance. 23h55-00h44 Toute L'HISTOIRE

Mar 13/1

Découvrir le monde Istanbul, Byzance toujours. 02h10-03h04 Voyage

Dossiers secrets Vengeance. 14h20-15h14 Toute L'HISTOIRE

Mer 14/1

Si ça vous chante Charles Aznavour. 11h05-11h59 Télé Melody

Jeu 15/1

Dossiers secrets Vengeance. 13h30-14h24 Toute L'HISTOIRE

Si ça vous chante Charles Aznavour. 20h35-21h29 Télé Melody

Ven 16/1

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Aznavour. 23h05-23h59 Télé Melody

Sam 17/1

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Varduhi Khachatryan 18h35-19h40 Mezzo

Dim 18/1

Histoire du peuple juif Sion. 12h30-13h24 Histoire

RASSEMBLEMENTS – EXPOSITIONS – CONCERTS - SPECTACLES

Agenda - 10 janvier : bal annuel de Homenetmen Le bal annuel de Homenetmen France Le semdi 10 janvier à partir de 20h30

Avec la participation Hovsep et son orchestre Gomitas A l’hôtel « Le Méridien Etoile » 81 boulevard Gouvion Saint Cry 75017 Paris

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Agenda - Traces de guerre, réparations et enjeux de réconciliation

Quelles sont les voies possibles d’un vivre ensemble, voire d’une réconci-liation quand un conflit – guerre mondiale, guerre entre deux nations, guerre civile – a opposé dans la violence des populations ? Est-il possible de (re)vivre ensemble ? L’après génocide peut-il être assimilé à une sortie

de guerre ? Quelles sont les traces laissées par ces conflits et comment peut-on les étudier ?

Traces de guerre, réparations et enjeux de réconciliation

Séminaire d’enseignement et de recherche

Dans le cadre du programme formation-recherche « Traces de guerre, mé-moire et réconciliation » soutenu par le CIERA

Programme 2009

http://irice.cnrs.fr/spip.php?article333

Le mercredi de 18h à 20h

Responsables : Corine Defrance, Robert Frank, Maryvonne Le Puloch, Hugues Tertrais, Fabrice Virgili, Annette Wieviorka et Eva Weil (psychana-lyste).

Lieu : Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, es-calier L, 1er étage, salle F 603

Quelles sont les voies possibles d’un vivre ensemble, voire d’une réconci-liation quand un conflit – guerre mondiale, guerre entre deux nations, guerre civile – a opposé dans la violence des populations ? Est-il possible de (re)vivre ensemble ? L’après génocide peut-il être assimilé à une sortie de guerre ? Quelles sont les traces laissées par ces conflits et comment peut-on les étudier ? Notre séminaire interroge les voies multiples qui ont été choisies au cours du XXe siècle pour mettre fin aux conflits et parfois assurer la réconciliation entre populations ou entre nations (procès ; répa-rations, « repentances »...).

Ce séminaire poursuit donc une réflexion engagée l’année passée, notam-ment lors de la journée d’étude sur le massacre de Nankin. Il est interdisci-plinaire (l’histoire, mais aussi l’anthropologie, la psychanalyse, le droit, la littérature, le cinéma…) ; il ambitionne la comparaison internationale. Deux notions essentielles sont utilisées, explicitées et approfondies. Celle de traces de guerre d’abord – traces psy-chiques comme traces matérielles ; traces individuelles qui s’expriment notamment dans la littérature, ou traces collectives par exemple par le biais de la commémoration ou de l’érection de mémoriaux. Cette notion a l’avantage de permettre le dépassement des historiographies actuelles, devenues maintenant classiques, de « la mémoire des guerres » et des « violences de guerre ». Celle de réparations, ensuite, terme dont nous continuerons à décliner la polysémie.

À partir de ces deux notions, nous poursuivrons notre réflexion autour de quatre problématiques : – la question de savoir si la mise en récits et la mise en scène des traces de guerre a une valeur réparatrice, cathartique ou non ; – la question de la dimension sexuée de ces traces et de leurs éventuelles réparations, aussi bien du point de vue des individus, des groupes, que des rapports entre nations d’après conflit ; – la question de la prise en compte par le droit pénal international des crimes liés aux guerres et les effets des procès sur les imaginaires de guerre et de paix ; – la ques-tion des enjeux, des difficultés et des conditions politiques et socio-cultu-relles/sociétales de la réconciliation.

Plusieurs séances sont consacrées cette année aux traces laissées par les deux guerres mondiales et la guerre froide à Berlin où auront lieu au mois de juin 2009 trois journées d’étude.

Programme des séances du séminaire

14 janvier 2009 —

Jürgen Ritte (université Paris 3) Présenté par Claude Mouchard Histoire, littérature et traces de guerre. Un « journal intime collectif » de la Seconde Guerre mondiale : Echolot de Walter Kempowski

Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603

Horaire : 17h45 - 19h45

18 février 2009 —

Julien Seroussi (ATER université Paris 4) La cause de la compétence universelle des juges nationaux : l’implosion d’une mobilisation collective internationale

Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603

Horaire : 17h45 - 19h45

25 février 2009 —

Hugues Tertrais (Paris 1) Titre non encore précisé

Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603

Horaire : 17h45 - 19h45

4 mars 2009 —

Annette Wieviorka (UMR IRICE) Cambodge (procès des Khmers rouges) : titre non encore précisé

Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603

Horaire : 17h45 - 19h45

18 mars 2009 —

Antonin Tisseron (doctorant Paris 1) La France et le procès de Nuremberg et Régis Schlagen (doctorant Paris 1) Mémoire de la déportation des homosexuels France-Allemagne-Pays-Bas

Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603

Horaire : 17h45 - 19h45

1er avril 2009 —

Claudia Moisel L’accord franco-allemand de 1960 au sujet de l’indemnisation des victimes du nazisme

Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603

Horaire : 17h45 - 19h45

8 avril 2009 —

Étienne François Les lieux de mémoire à Berlin

Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603

Horaire : 17h45 - 19h45

29 avril 2009 —

Eva Simonsen (université d’Oslo) Les « enfants de Boche » en Norvège : mémoire et réconciliation

Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603

Horaire : 17h45 - 19h45

13 mai 2009 —

Fabrice Virgili (UMR IRICE) À propos du colloque « Les viols en temps de guerre : une histoire à écrire »

Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603

Horaire : 17h45 - 19h45

27 mai 2009 —

Bilan du séminaire

Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603

Horaire : 17h45 - 19h45

http://irice.cnrs.fr/spip.php?article333

Agenda - Nancy Agabian: Water and Wine

Dans le cadre du projet Mémoires blessées, Utopiana et le Théâtre Saint-Gervais présentent

In the frame of the project "Wounded Memories", the Thatre Saint Gervais Geneva and Utopiana present

Nancy Agabian: Water and Wine

mardi 13 janvier, 20h

Théâtre Saint-Gervais, 5 rue du Temple

Réservation: 022 908 20 20

Na! ncy Agabyan: Water and Wine Thursday January 13, 8pm Theater Saint Gervais, 5, rue du Temple booking: 022 908 20! 20

Lecture-performance basée sur des extraits du roman Me as her again, avec la participation d’Anne-Shlomit Deonna (en français) et Anna Barse-ghian (en arménien). Une mise en scène sur la filiation, l’identité et le rap-port à la tradition. Nancy Agabian est écrivaine et artiste. Elle vit à New York.

http://nancyagabian.com/

Performance based on narrative excerpts from Me as her again, mono-logues on the author's experiences in the church, and self invented rituals, identity and the relation to tradition. With the participation of Anne-Shlomit Deonna (in Franch) and Anna Barseghian (in Armenian). Nancy Agabyan is an artist and a Writer. She lives in New York.

Avec le soutien du Fonds Mécénat des SIG

UTOPIANA Quai Capo d'Istria 9,1205 Genève,Suisse 0041(0)22 3209830, 0041(0)79 8249313 Zaroubyan 34, Erevan, Arménie!

t.00374(10)565026, t.m. 00374(0)93518184

Agenda - Soirée Edgar Chahine au Yan's ClubÀ l'occasion de la parution du livre "Edgar Chahine peintre-graveur 1879-

1947" par Benoît Noël, Éditions BVR Le Yan's Club, l'Association Culturelle Arménienne de Marne-la-Vallée (ACAM) et l'Union Médicale Arménienne de France (UMAF) vous convient à une soirée en présence de Pierre Chahine, fils du peintre, de l'auteur et de l'éditrice le vendredi 16 janvier 2009, à partir de 20 heures au Yan's Club, 5 avenue Reille, 75014 PARIS.

Au programme :

- Benoit Noël nous présentera l'ouvrage qu'il a consacré à Edgar Chahine.

Il nous parlera de la vie et l'oeuvre de ce grand artiste d'origine armé-nienne installé définitivement en France en 1895. Outre ses gravures, peintures et illustrations, Chahine fut avec Archag Tchobanian un militant de la cause arménienne. Ses oeuvres sont régulièrement exposées à la Galerie d'Art de Erevan. - dédicace du livre - dîner au club (prix du repas 30 euros)

Une tombola est prévue au profit des oeuvres de l'ACAM et de l'UMAF ; lot : une gravure originale d'Edgar Chahine Réservation indispensable pour le dîner auprès de Gérard (au Yan's Club) : 01 45 89 20 48 Renseigne-ments :

- ACAM : 09 51 73 50 33, www.acam-france.org - UMAF : www.umaf.fr - Yan's Club : 01 45 89 20 48

Agenda - Soirée Edgar Chahine au Yan's ClubSoirée Edgar Chahine au Yan's Club

À l'occasion de la parution du livre "Edgar Chahine peintre graveur 1879-1947" par Benoît Noël, Éditions BVR Le Yan's Club, l'Association Culturelle Arménienne de Marne la-Vallée (ACAM) et l’Union des Médecins Arméniens de France (UMAF) vous convient à une soirée en présence de Pierre Cha-hine, fils du peintre, de l'auteur et de l'éditrice

le vendredi 16 janvier 2009, à partir de 20 heures au Yan's Club, 5 avenue Reille, 75014 PARIS.

Au programme :

- Conférence-projection par l'auteur,

- dédicace du livre

- dîner au club (prix du repas 30 euros)

Une tombola est prévue au profit des oeuvres de l’ACAM et de l’UMAF ; lots : une gravure originale d'Edgar Chahine Réservation indispensable pour le dîner auprès de Gérard (au Yan's Club) : 01 45 89 20 48 Renseigne-ments :

- ACAM : 09 51 73 50 33, http://www.acam-france.org/

- UMAF : http://www.umaf.fr/

- Yan's Club : 01 45 89 20 48

Agenda - 24 janvier/ Concert Sergey KhatchatryanConcert Sergey Khatchatryan, Salle Pleyel, samedi 24 janvier 2009, à 20 heures

Les mélomanes apprécient beaucoup Sergey Khatchatryan, jeune violo-niste arménien au talent incontestable. Il sera en concert avec L’Orchestre National de Russie dirigé par Mikhail Pletnev Au programme :

- Concerto pour violon de Aram Khatchaturian - ainsi que plusieurs oeuvres de Nikolaï Rimski-Korsakov : La Légende de la ville invisible de Kitège et de la demoiselle Fevronia (La bataille de Kerzhe-nets), La Demoiselle des neiges : suite, Les Contes du Tsar Saltan (Les Trois Merveilles) - Voyez les modalités en pièce jointe

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Samedi 24 janvier 2009, 20 heures Sergey Khatchatryan, violon

en concert avec

L’Orchestre National de Russie dirigé par Mikhail Pletnev Vous entendrez le Concerto pour violon de Aram Khatchaturian ainsi que plusieurs oeuvres de Nikolaï Rimski-Korsakov :

La Légende de la ville invisible de Kitège et de la demoiselle Fe-vronia (La bataille de Kerzhenets) La Demoiselle des neiges : suite Les Contes du Tsar Saltan (Les Trois Merveilles)

Tarifs : 85 €, 65 €, 45 €, 30 €, 10 €

Renseignements et réservations :

- sur le site internet http://www.sallepleyel.fr/ - par téléphone au 01 42 56 13 13, du lundi au samedi, de 11h à 19h (2€ de frais de réservation téléphonique par billet)

Salle Pleyel / 252 rue du faubourg Saint Honoré / 75008 Paris Métro Ternes ou Charles de Gaulle – Etoile

Télécharger le pdf

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=24832

Agenda - 27 janvier - journée de la mémoire de l'Ho-locauste et de la prévention des crimes contre l'hu-manité27 JANVIER - JOURNÉE DE LA MÉMOIRE DE L'HOLOCAUSTE ET DE LA PRÉ-VENTION DES CRIMES CONTRE L'HUMANITÉ

Lecture - Des voix sous les cendres - dimanche 25 janvier 2009 , 19h

Extraits de Des voix sous la cendre. Manuscrits des Sonderkommandos d’Auschwitz-Birkenau (éd. Calmann-Levy, Mémorial de la Shoah , 2005) Lecture par Francis Huster.

Un Sonderkommando (unité spéciale), constitué de détenus juifs qui se re-laient jour et nuit, était contraint d’extraire les cadavres des chambres à gaz, de les brûler dans les crématoires et de disperser les cendres.

En savoir plus http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContent-FromNumLinkAction.do?type=1&itemId=988

Agenda - 27 janvier: Récital de "Canzoni Napoletane" avec Rouben ElbakianEn partenariat avec Cultura ed Italia

Récital de " CANZONI NAPOLETANE "

ROUBEN ELBAKIAN

Tenore a la Voce d'Oro

Mardi 27 janvier à 20h30

Amphithéâtre Richelieu de la Sorbonne

LOCATION - TICKETNET - http://www.ticketnet.fr/shop/intro.asp?idtier=78768 - 0 892 390 100

Virgin Mégastore, Galeries Lafayette, Auchan,

E-Leclerc, Cultura...

Intégralité de critique et avis des personnalités - voir les pièces jointes

Pour de plus amples informations : http://www.roubenelbakian.com/

Désir Belcanto Production

[email protected]

Agenda - 5 février 2009: Inauguration de l'Atelier d'ARAMLe Collectif VAN vous présente cette information:

Marseille - 19 décembre 2008

Après quatre mois de travaux, les travaux de l'Atelier d'ARAM sont sur le point d'être terminés. Toute l'équipe de l'association est heureuse de vous proposer quelques photographies des locaux.

AGENDA - INVITATION

> L'Atelier d'ARAM sera inauguré le jeudi 5 février 2009 à 19h. Nous vous invitons d'ors et déjà à noter sur votre agenda cette date et à en parler autour de vous.

>> Malgré une aide financière de la Région Provence Alpes! Côte d'Azur (à hauteur de 78% des frais d'investissements), l'association a besoin de la mobilisation de toutes et tous pour rembourser le prêt bancaire.

Nous comptons sur vous.

Envoyez vos dons à : Association ARAM 8 bis, place Pélabon 13013 Marseille Tél/Fax : 04 91 06 57 36 Mail : asso.aram (at) wanadoo.fr

Agenda - 14 et 15 mars: "Parfums d'Arménie" au Ca-sino de Paris

Pour les Fêtes de fin d'année vous cherchez un cadeau original?

Offrez 2 heures de rêves avec le spectacle

Parfums d'Arménie de la Compagnie de danse YERAZ.

Venez vivre ou revivre un grand moment d'émotion au CASINO DE PARIS le samedi 14 et le dimanche 15 mars.

Réservez vite vos places au 08.926.98.926 ou auprès d'Armineh au 06.24.33.35.86 ou bien par mail : [email protected].

Agenda - Dimanche 15 mars 2009 : voyage de Mé-moire au camp d'AuschwitzDimanche 15 mars 2009 : VOYAGE DE MÉMOIRE AU CAMP D'AUSCHWITZ

VOYAGES DE MÉMOIRE AU CAMP D'AUSCHWITZ

Voyages individuels

Chaque année, le Mémorial de la Shoah organise des visites d’une journée sur le site d’Auschwitz-Birkenau, ouvertes à toutes personnes souhaitant faire ce voyage de mémoire et de recueillement. En 2007, 593 personnes ont participé à ces voyages individuels.

Saison 2008/2009

Pour l’année 2008-2009, 4 dates sont proposées aux particuliers et collec-tivités souhaitant faire l’expérience de ces voyages de mémoire. -Dimanche 15 mars 2009 -Dimanche 22 mars 2009

L’organisation de ces voyages développés par le Mémorial de la Shoah est confiée à son service des lieux de mémoire.

Les voyages d’une journée se déroulent selon un programme standard, modulé en fonction des connaissances ou des centres d’intérêts des parti-cipants. Ces voyages sont aussi pour les participants l’occasion d’entendre la parole des rescapés.

Programme

Matinée :

La visite débute entre 10h30 et 11h, sur le site d’Auschwitz-Birkenau, après un arrêt sur la « Judenrampe ». Elle intègre le camp de quarantaine, le « Bahnrampe », le camp des femmes, les crématoires 1 et 5 : le « Kanada » et la « Central Zauna ».

Elle s’achève par un moment de recueillement devant le monument inter-national.

Après-midi :

Après une courte pause, la visite reprend sur le site d’Auschwitz I par le pavillon français, puis les blocs 4 (extermination) et 5 (preuves matérielles du crime), ainsi que le Bunker, le mur des fusillés et le crématoire 1.

Transport

- Rendez-vous à 6h du matin à Roissy CDG. - Départ pour Cracovie par avion spécial. Arrivée à Cracovie vers 9h30. - Transfert aller/retour Cracovie-Auschwitz en autobus. - Retour le soir vers 22h à Roissy CDG.

Remarque : Prévoir des vêtements chauds, un repas léger (sandwich / boissons adaptées aux restrictions sur le transport des liquides.)

La participation des enfants de moins de 15 ans est déconseillée.

Se munir d’une pièce d’identité pour les ressortissants européens (ainsi qu'une autorisation de sortie du territoire pour les mineurs non accompa-gnés) ou d’un passeport valide et une autorisation de circuler pour les mi-neurs de nationalité étrangère.

INSCRIPTIONS ET RENSEIGNEMENTS

Tarifs

360€ par personne (transport, taxes, visites, assurance-rapatriement, petit déjeuner et repas standard végétarien servis dans l’avion.)

Contact

Valérie Ezra : Tél. 01 53 01 17 15 E-mail : [email protected]

Pour participer à ce voyage, merci de remplir et de retourner le formulaire (lien en savoir plus) accompagné de votre règlement par chèque établi à l'ordre du Mémorial de la Shoah, à l'adresse suivante : Mémorial de la Shoah - 17, rue Geoffroy l'Asnier - 75004 Paris.

Les inscriptions seront prises en compte par ordre d’arrivée. http://www.topj.net/fr/agenda/info.tpl?sku_arch=34367704662430967

Agenda - Parution de l'ouvrage "L'Année franco-phone internationale, édition 2008"

Cette revue apporte chaque année une information actualisée et détaillée sur l’espace francophone.

Plus d’une centaine de rédacteurs ont collaboré ont cette édition compre-nant trois parties : un dossier Débats en Francophonie, un dossier Hom-mages, et un Etat du monde francophone ; la rubrique "Arménie" est rédi-gée par Mme Annie Pilibossian, présidente de l'ACAM.

Agenda - Spectacle: Ararat Mon Amour

La jeunesse arménienne de France présente

Un spectacle de l'ensemble Arax Sassoun 40 danseurs, 25 musiciens

Ararat mon Amour

les 10, 11 et 12 avril 2009 au Théâtre Toursky.

La belle idée Cadeau de Noel Places numérotées, en vente à la FNAC et à la JAF Marseille 04-91-802-820

Agenda - Avant-programme des 1ères Journées Arméniennes d'Al-then Paluds

1ères Journées ARméniennes d’Althen Paluds 8-10 mai 2009

Yves Ternon et Claude Mutafian seront les animateurs du débat "Négation-nisme et historiens".

2 autres débats sont prévus dont les facilitateurs seront Raymond Aydabi-rian et Mihran Amtablian.

ALTHEN des PALUDS n'offre qu'une 50 aine de chambres ( hotels + gites).

Réservez dès maintenant les packs hébergement/spectacles pour le WE du 8 au 9 ( ou 10).

Les 1ères demandes seront servies en 1er.

Prix : 60 euros la chambre pour 2 personnes, petit déjeuner compris soit 120 euros pour les 2 nuits.

Téléphoner à la Mairie d'Althen pour les réservations: 04 90 62 01 02

La programmation des films est encore à peaufiner dans le détail. Serge Avédikian vous prépare notamment des raretés comme les films d’Arta-vazd Pelechian.

L’accueil des participants et leur installation se fera VENDREDI 8 matin ( avant midi) PLACE de l’Eglise d’Althen des Paluds.

Des packs hébergement/ spectacles vous seront proposés. Pour nous per-mettre d’évaluer les besoins et de négocier les prix des chambres, merci de nous adresser dès maintenant vos intentions de séjour avec vos noms, le nombre de chambres. Pour simplifier les choses, ces packs concerneront seult les séjours pour les 2 nuits ( 8 et 9 mai) ou les 3 nuits ( 8,9 et 10 mai). Ceux qui arrivent par le train devront donner au Comité d’Organisa-tion leurs horaires d’arrivée et de départ pour la mise en place de na-vettes.

La place de l’Eglise sera tout à la fois la PLACE de RENCONTRE, la PLACE du MARCHE, la PLACE du HAPPENING ( là où on peut danser, chanter, man-ger, boire etc…) .

C’est ici que ROBERT KECHICHIAN fera un film-interview de Shamiram Se-vak , la fille du poète Ruben Sevak assassiné en 1915.

C’est ici que se termineront ces 1ères JARA par l’arrivée du groupe de danse depuis la grande salle qui nous entraînera dans un Kotchari géant et par le pot de clôture offert par Monsieur le Maire.

Télécharger le programme

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=24392

Agenda - Voyages Byblos: tarifs négociés pour l'Ar-

ménie Voyages Byblos, spécialiste de l'Arménie vous propose ses tarifs négociés au départ de Paris et Province.

- VOLS à partir de 388 €* TTC au départ de Paris, franchise bagages 30kg

- VOLS à partir de 513 €* TTC au départ de Province (Marseille, Nice, Lyon...), franchise bagages 30kg

De nombreuses promotions vous sont proposées tout au long de l'année.

Découvrez l'Arménie à travers notre brochure ORIENTISSIMES :

-Voyages à la carte -Séjours -Circuits - Ecotourisme - Voyages de groupe, d'affaires.

De plus, vous pouvez bénéficier de nos facilités de paiement en 3 ou 4 fois* à l'agence et vous pouvez également payer à distance*.

Pour plus de renseignements notre équipe est à votre entière disposition.

*Voir les modalités à l'agence.

VOYAGES BYBLOS 101 rue Sainte 13 007 Marseille TEL : 04 91 54 00 53 / FAX : 04 91 54 00 56 EMAIL : [email protected] WEB : www.voyagesbyblos.com

VOYAGES BYBLOS 101 RUE SAINTE 13007 MARSEILLE TEL 04 91 54 00 53 / FAX 04 91 54 00 56 EMAIL [email protected]

Agenda - Concert/Carte blanche aux professeurs : Svetlana Ega-nian

TITRE Carte blanche aux professeurs : Svetlana Eganian

RESUME

Komitas Sogomon Sogomonian : six Danses pour piano. Arno Babadjanian : prélude, danse de Vagharchapat, Impromptu, Capriccio, Elégie à la mé-moire de Aram Kchatchatourian, Humoresque. A. Aroutiunian et A. Babad-janian : La Rhapsodie arménienne pour deux pianos.Komitas Sogomon So-gomonian : Six Danses pour piano. Arno Babadjanian : Prélude, Danse de

Vagharchapat, Impromptu, Capriccio, Elégie à la mémoire de Aram Kchat-chatourian, Humoresque. A. Aroutiunian et A. Babadjanian : La Rhapsodie arménienne pour deux pianos.

THEMATIQUE Concert; DETENTE; Spectacles;

DEBUT Le mercredi 01 Avril 2009 à 10h00

FIN Le mercredi 01 Avril 2009 à 17h00

ADRESSE 3 quai Chauveau 69009 Lyon 9ème

SITE WEB http://www.cnsmd-lyon.fr/

http://www.tourisme-animation.fr/fiche/carte_blanche_aux_professeurs___svetlana_eganian5699.htm

Agenda - Arménie, terre de culture et d'émotionsLe voile se lève enfin sur le premier pays christianisé du monde. Est-ce en-core l'Occident ou bien déjà l'Orient ? Au carrefour des grandes routes commerciales, l'Arménie est une étape sur la route de la soie, elle en subit toutes les influences. Théâtre des luttes entre ses puissants voisins, elle est souvent envahie, vassalisée, amputée d'une partie de son territoire et de sa population. Comment ce peuple, aussi malmené par l'histoire est-il resté debout ? Comment a-t-il conservé son identité intacte ? Sans doute parce que l'Arménie est soudée à ses deux piliers que sont sa religion et son alphabet.

Après génocide, séisme, éclatement de l'URSS, conflit du Karabagh, l'Ar-ménie d'aujourd'hui se reconstruit, dans les soubresaults de la post-indé-pendance, grâce à sa principale richesse : la matière grise. Connus pour leurs compétences commerciales, les Arméniens sont avant tout des bâtis-seurs. L'architecture unique des églises, monastères, forteresses, khatch-kars, témoignent depuis des millénaires, du génie artistique de ce peuple.

Marie-Dominique Massol s'est immergée avec délices dans ce pays diffi-cile, blotti dans les contreforts du Caucase. Dans ces montagnes, d'une beauté âpre et sauvage, elle a cueilli les sourires, guetté les regards, écou-té les histoires, ri des "anekdots". Elle s'est délectée de cette culture multi-millénaire qui nous ramène aux sources de la civilisation. Elle rapporte un témoignage réaliste de l'Arménie d'hier et d'aujourd'hui, un voyage à tra-vers une terre de grande culture, un regard sensible et respectueux.

Format 16/22 - 192 pages sur papier couché brillant - Reliure cousue bro-chée - 117 photos couleur.

ZANZIBAR PARFUMS D'EPICES PARFUMS D'HISTOIRE

Subtil mélange de culture africaine et arabe, baigné dans la moiteur des tropiques, l'archipel de Zanzibar attire chaque année davantage de visi-teurs. Marie-Dominique Massol nous ouvre les portes de la civilisation swa-hili, d'un islam commerçant et accueillant, un voyage à travers les siècles dans les pas des princesses et des sultans. Un livre riche en informations pour vous transporter dans ces îles parfumées d'épices et d'histoire.

ARMENIE, TERRE DE CULTURE ET D'EMOTIONS

Marie-Dominique MASSOL Parution : 09/08

Format : 16/22 cm.

192 pages sur papier couché brillant

117 photos couleur, cartes

Reliure cousue brochée

Prix Public : 25 €

ISBN : 978-2-81110-043-8

Editions KARTHALA

22-24, bd. Arago - 75013 Paris

tél : 01 43 31 15 59

http://www.karthala.com/

Nota :

L'auteur a également tourné un film en 2006 sur le même sujet :

ARMENIE

Récit, débat et grand film de Marie-Dominique MASSOL

Entre les puissants massifs du Caucase, de l'Iran et de l'Asie Mineure, l'Ar-ménie résonne encore des échos des mythes fondateurs. Est-ce encore l'Europe ? Est-ce déjà l'Asie ?

Marie Dominique Massol nous entraîne dans un pays mystérieux, à la beauté âpre et sauvage qui sied si bien à cette terre pétrie d'émotions.

Nous vivrons une aventure étonnante à travers les forêts profondes, les vallées encaissées, les canyons vertigineux, les sommets déchiquetés, le lac Sevan, la douceur des cônes volcaniques, sous l'ombre protectrice du Mont Ararat qui pourtant se trouve aujourd'hui en Turquie.

Sur ce territoire, jalonné de katchkars, ces pierres croix brodées, sur-gissent des forteresses accrochées aux pitons rocheux, des monastères taillés dans la roche qui défient les hommes et s'offrent à Dieu. Ici, la vie et la mort s'entremêlent lors de rituels ancestraux.

Malgré son histoire douloureuse, ce peuple de grande culture, possède une langue, un alphabet, une religion uniques et sa principale richesse réside dans sa matière grise.

Nous partagerons le quotidien de ces Arméniens qui se sont racontés avec pudeur et sincérité. Nous dégusterons des lavatch et porterons tant de toasts au « Grand Charles » et à l'amitié avec la France que vous n'oublie-rez pas la légendaire générosité.

Marie-Dominique a voulu comprendre la « douleur Karabagh » et s'est ren-due dans cette enclave chrétienne en terre musulmane. Les larmes de la guerre entachent encore les paysages et les âmes, mais le Karabagh fait preuve d'un dynamisme surprenant.

La diaspora n'est pas étrangère aux changements qui s'opèrent en Armé-nie, surtout dans les villes. Gumri, efface peu à peu les traces du terrible séisme. Erevan, la « ville rose » toute de tuf vêtue est un grand chantier. En un an et demi, la réalisatrice a vu les buildings pour hommes d'affaires pressés, les cafés pour jeunesse branchée, se multiplier.

Drapée d'un charme oriental, la capitale fait preuve d'un dynamisme à l'occidental.

Venez découvrir un document unique, car derrière l'œil de cette caméra se dissimule la sensibilité d'une femme dont la première ambition est de par-tager la découverte de « son » Arménie, celle qu 'elle a ressentie, « à fleur de vie ».

Un grand film débat CAP MONDE, présenté par son auteur.

http://www.cap-monde.com/ARMENIE,_TERRE_DE_CULTURE_ET_D'EMO-TIONS-film-24.htm

http://www.cap-monde.com/Les_livres-prestation-4.htm

Agenda - Avant-programme des 1ères Journées Ar-méniennes d'Althen Paluds

Chers Amis,

Voici l'Avant-Projet de Programme.

Il sera sans doute légèrement modifié, il subira des ajouts, des retraits, mais l'essentiel est dans ce document. J'espère que le projet de se voir TOUS une fois par an autour d'un pro-gramme VARIE et A LA CARTE nous fera nous retrouver nombreux en toute CONVIVIALITE.

ALTHEN des PALUDS n'offre qu'une 50 aine de chambres ( hotels + gites).

Réservez dès maintenant les packs hébergement/spectacles pour le WE du 8 au 9 ( ou 10).

Les 1ères demandes seront servies en 1er.

Le Comité d'Organisation des JARA est dans les langes aussi, nous n'avons pas un carnet d'adresses fourni. Nous comptons sur VOUS pour diffuser l'info.

DJERMOREN Mooshegh

Télécharger le document pdf

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=23791

Agenda - Lucineh Hovanissian won Toronto Exclusive Magazine Awards 2008LUCINEH HOVANISSIAN WON TORONTO EXCLUSIVE MAGAZINE AWARDS 2008

INTERNATIONAL ARTIST OF THE YEAR & BEST INTERNATIONAL JAZZ SONG

Lucineh Hovanissian “My childhood” (©“Made in Armenia ”, 2008)

NOMINATION FOR:

BEST INTERNATIONAL WEB SITE

http://www.torontoexclusive.com/magazineawardsonline/

http://www.lucinehovanissian.am/

mp3s from her latest album

“Made in Armenia” are on:

http://www.sonicbids.com/epk/epk.aspx?epk_id=147806

Agenda - Un chemin de promesses Paris-Jérusalem

A l’occasion de la sortie du récit de voyage, on vous invite à découvrir les huit mois de marche.

LIRE UN EXTRAIT: http://my.wobook.com/00000006633ed4f6693fd25a5d2deb21a471cb77c3fc61844e

VOIR UNE VIDEO: http://www.enchemin.org/

Un chemin de promesses. 6 000 km à pied et sans argent, de Paris à Jérusalem. Une aventure à la rencontre des autres et d’eux-mêmes.

En marchant et demandant le gîte et le couvert, Mathilde et Édouard Cortès se sont donné la main pendant 6 000 km. Jeunes mariés, ils ont fait le pari que l’amour et la confiance leur feraient vaincre tous les obstacles.

Paris, 17 juin 2007, Mathilde et Édouard partent en voyage de noces… à pied. Ils ont en tête le rêve fou de rallier Jérusalem, sans un sou en poche, dans une volonté de dépouillement, à la manière des pèlerins du Moyen Âge. Leurs besaces sont légères pour permettre à leurs pensées de s’envoler.

Des Alpes aux forêts des Balkans, des steppes d’Asie Mineure aux eaux du Jourdain, Édouard et Mathilde cheminent à travers quatorze pays, gravissant des montagnes, traversant des régions en guerre, franchissant des zones désertiques, dormant à la belle étoile… Dans ce grand trek, des étapes aux noms mythiques : Vézelay, Vérone, Mostar, Istanbul, Alep, Damas.

Découvrir les autres, ils y sont forcés pour survivre, puisqu’il faut, chaque jour, trouver celui qui leur offrira de quoi se nourrir. Du forestier jurassien

au berger croate, de la fillette serbe du Kosovo au diamantaire turc, du derviche de Cappadoce à l’espion syrien, les rencontres sont belles, enrichissantes, souvent étonnantes… même si certaines leur réservent de bien mauvaises surprises. Dans l’adversité, Mathilde et Édouard apprennent à mieux se connaître et à s’aimer malgré leurs faiblesses.

Les deux jeunes gens forcent leurs limites pour atteindre leur but. Le récit de leurs huit mois de rencontres, de solitude, de faim souvent, de peur parfois, constitue une extraordinaire et authentique aventure humaine et intérieure.

• Parution : 3 novembre 2008 • 320 pages • Un cahier photos de 16 pages couleur

ACHETER CE LIVRE:

http://www.xoeditions.com/spip.php?page=article_commande&id_article=248

FILMS produits par Gédéon programmes : Une série de 7X26 minutes sera diffusée sur la chaîne Voyage les 8, 15 et 22 décembre 2008 à 20h50 dans Authentik Aventures. Diffusion sur France 5 en 2009.

POUR INFORMATION : - Avec Michel Drucker, vous pourrez nous entendre le 24 novembre entre 9h30 et 11h sur Europe 1. - Avec Sophie Davant et Didier Régnier, vous pourrez nous voir sur France 2 dans C’est au programme le 14 novembre à 9h45. - Nous dédicacerons notre livre à la Fête du Livre du Figaro Magazine le dimanche 30 novembre de 14h à 18h30 au Palais Brongniart à Paris. - Nous présenterons notre voyage au Café de l’Aventure au Zango (15 rue du Cygne 75001 métro Etienne Marcel) le 2 décembre à partir de 20h.

Agenda - Bibliographie de l'ACAM s'enrichit de nou-veaux ouvragesNouveaux livres

La bibliographie de l'ACAM s'enrichit de nouveaux ouvrages, voyez sur le site de l'ACAM :

"La résistance au génocide, Pluralité des actes de sauvetage", sous la direction de Jacques Semelin

La résistance au génocide, Pluralité des actes de sauvetage Titre : La résistance au génocide, Pluralité des actes de sauvetage / au-

teur(s) : Editeur : Les Presses de Sciences Po Année : 2008 Imprimeur/Fabricant : Description : 550 pages Collection : Académique Notes : Autres auteurs : Jacques SEMELIN [directeur] - Yves TERNON [contribu-tion] - Raymond Haroutiun KEVORKIAN [contribution] - Sujets : Génocides ISBN : 9782724610895 Bibliothèque : Prix : 28,00 euros Boutique : Alapage

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Les actions menées pour tenter de sauver des juifs pendant la seconde guerre mondiale connaissent une certaine notoriété en France depuis que le titre de « Justes » a été introduit dans la législation française en 2000, mais les ouvrages scientifiques sur le sujet sont rares. Les actions de sau-vetage des Arméniens (1915-1916) et des Tutsis (1994) restent quant à elles largement inconnues.

http://www.acam-france.org/bibliographie/auteur.php?cle=semelin-jacques

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"Un acte honteux. Le génocide arménien et la question de la res-ponsabilité turque", du sociologue turc Taner Akçam

Titre : Un acte honteux. Le génocide arménien et la question de la respon-sabilité turque / auteur(s) : Taner AKÇAM - Traduit du turc par Odile De-mange Editeur : denoel Année : 2008 Imprimeur/Fabricant : Description : 490 pages, 15 x 23 cm, couverture illustrée Collection : Médiations Notes : Autres auteurs : Sujets : Génocide arménien -- Négationnisme ISBN : 9782207259634 Bibliothèque : Prix : 25,00 euros Boutique : Alapage

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Commentaire :

A ceux qui s'interrogent encore sur la réalité du génocide des Arméniens, perpétré en 1915 par les Jeunes-Turcs au pouvoir à Constantinople, le livre de Taner Akçam devrait ôter leurs derniers doutes. Paru aux Etats-Unis en 2006, l'ouvrage de ce sociologue turc prend à contre-pied la thèse offi-cielle turque sur ce crime commis pendant la Grande Guerre.

Pour la première fois, un chercheur turc a le courage d'ouvrir les archives ottomanes sur cette période sensible et d'assumer pleinement ce qui s'est passé : ici, la catastrophe est disséquée non du point de vue des victimes mais à travers le regard des assassins. La représentation du drame s'en trouve transformée. Avec Taner Akçam, ce qui compte, ce n'est plus le té-moignage des rescapés, mais d'abord l'analyse d'un empire paranoïaque capable de transformer ses dirigeants en bourreaux. A 55 ans, cet ensei-gnant au Center for Holocaust and Genocide de l'université du Minnesota concentre ses travaux sur une question : "Avons-nous des preuves d'une planification centrale et déterminée des autorités ottomanes visant la des-truction totale ou partielle du peuple arménien ?"

En Turquie, la tragédie de 1915 est encore aujourd'hui présentée comme une cruelle conséquence de la guerre, et non comme un acte volontaire et formalisé : selon cette thèse, les sources officielles ne comporteraient au-cune preuve de l'élimination délibérée et systématique des Arméniens. L'auteur démontre ici que ce discours est sans fondement. De façon irréfu-table, il souligne la responsabilité du régime au pouvoir, de l'Etat, de son administration, et d'abord de l'armée. La bureaucratisation du meurtre col-lectif apparaît évidente, dit-il, dès lors que l'on se fonde sur "les minutes des débats parlementaires, la correspondance privée des organisateurs du crime et les procès-verbaux de soixante-trois tribunaux militaires jugeant en 1919 les dirigeants du CUP (le Comité union et progrès, le parti au pou-voir)", qui accablent ce dernier ainsi que l'armée turque.

Outre la responsabilité de l'Etat, Taner Akçam insiste sur la continuité entre les Jeunes-Turcs et les kémalistes qui fondent la République en 1923 : en effet, la majorité des dirigeants de la Turquie moderne sont issus des rangs jeunes-turcs, y compris Mustapha Kemal, et nombre d'entre eux sont compromis dans l'entreprise génocidaire.

Cette idée de continuité est rarement examinée par les historiens ; elle rompt avec la thèse selon laquelle la République kémaliste n'aurait rien à voir avec les événements de 1915. En réalité, les lois adoptées dans les années 1920 parachèvent le processus d'éradication de la présence armé-nienne dans le pays.

C'est le nationalisme qui fait le lien entre les deux régimes. Taner Akçam en décortique l'ambition : créer une Turquie homogène. Un dessein inter-rompu par les échecs militaires (1912-1915) attribués à "l'élément armé-nien". Enfin, il aborde l'aspect économique de ce crime contre l'humanité, considérant que c'est dans la spoliation des Arméniens de l'empire, sou-

vent aisés, que sont jetées les bases d'une bourgeoisie turque, pilier de la proto-modernité kémaliste.

Telles seraient donc les origines du négationnisme d'Etat toujours en vi-gueur en Turquie, mais désormais bousculé par une société turque dési-reuse de s'approprier son histoire. En ce sens, ce livre salué par Orhan Pa-muk, Prix Nobel de littérature 2006, invite la Turquie à revisiter sa mé-moire. L'exercice est courageux : à Ankara, tout auteur qui soulève le ta-bou arménien voit sa liberté menacée par les tribunaux. Ancien militant d'extrême gauche, qui a connu la prison dans les années 1980, Akçam n'en prend pas moins, désormais, ses précautions : "Un acte honteux" n'est-elle pas l'expression utilisée par Kemal lui-même pour qualifier l'ex-termination des Arméniens ?

Hier comme aujourd'hui, l'identité arménienne, prolongement de la culture occidentale, demeure une pierre d'achoppement entre Turcs et Européens. Tant que la Turquie ne s'interrogera pas "sur sa perception des droits de l'homme et de la démocratie", prévient-il, le dissensus sur les normes éthiques perdurera. Selon Taner Akçam, il revient donc à la Turquie de s'affranchir de cet "acte honteux" par un acte courageux : la reconnais-sance du génocide.

http://www.acam-france.org/bibliographie/auteur.php?cle=akcam-taner

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"La flotte française au secours des Arméniens, 1909-1915", de Georges Kevorkian

Titre : La flotte française au secours des Arméniens, 1909-1915 / auteur(s) : Georges KEVORKIAN - Editeur : marines Année : 2008 Imprimeur/Fabricant : Description : 127 pages, 19 x 26 cm Collection : Notes : Autres auteurs : Sujets : Génocide arménien -- Histoire contemporaine -- Flotte française ISBN : 9782357430099 Bibliothèque : Prix : 29,00 euros Boutique : Alapage

---------- Commentaire :

Avril/mai 1909

L’Empire ottoman, depuis juillet 1908, est aux mains des « Jeunes-Turcs »

qui ont renversé le régime du sultan Abdul Hamid (le « Grand Saigneur »), promettant la mise en œuvre de la constitution libérale de 1876, jamais appliquée. Des troubles éclatent en Cilicie où les nationalistes turcs, de crainte que cette constitution leur fasse perdre leur prééminence vis-à-vis des autres communautés non musulmanes, notamment des Arméniens fortement implantés dans cette province, s’en prennent à ces derniers qui sont ainsi l’objet d’une terrible oppression. Les missions chrétiennes de la région ne sont pas épargnées. Alertées, les pays occidentaux dépêchent leurs navires de guerre pour aider, secourir leurs ressortissants et les com-munautés arméniennes. La France, n’est pas en reste : l’escadre légère de Méditerranée, sous les ordres du contre-amiral Pivet, rallie le golfe d’Alexandrette. On assistera alors à une opération d’ingérence humani-taire en territoire turc…

Septembre 1915

La « Grande Guerre » a éclaté en août 1914 : l’Empire ottoman s’est allié aux Empires allemand et austro-hongrois pour combattre les pays de « l’Entente », Grande-Bretagne, Russie et France. La 3ème escadre de la flotte de combat française en Méditerranée, sous les ordres du contre-ami-ral Darrieus, qui vient d’assurer l’intérim du vice-amiral Dartige du Fournet appelé à remplacer le vice-amiral Boué de la Peyrère à la tête de l’armée navale, surveille les côtes syriennes. Le gouvernement turc a décrété l’ex-termination de sa population arménienne. Des villageois arméniens de la région du Mont Moïse, en bordure du golfe d’Alexandrette, sont acculés sur la plage : leur héroïsme face aux soldats turcs ne peut tenir encore plus longtemps. Les marins français vont sauver ces Arméniens en les re-cueillant sur leurs navires et en les transportant dans des camps de réfu-giés à Port-Saïd avec l’aide des autorités anglaises. On assistera alors à une opération de sauvetage, de plus de 4000 Arméniens, remarquable-ment organisée par la Marine française....

Cet ouvrage est un récit historique construit à partir d’archives exception-nelles émanant pour partie des descendants des amiraux français impli-qués dans ces opérations de sauvetage. Il prend place dans le contexte du conflit mondial et des soubresauts de l’Empire ottoman. Il rappelle, s’il en est besoin, les malheurs de ce peuple de tradition chrétienne et rend hom-mage au courage des marins français.

http://www.acam-france.org/bibliographie/auteur.php?cle=kevorkian-georges ----------------------

Agenda - Annonce d'un dictionnaire électronique ar-ménienE-Lexique Machtotz Un dictionnaire électronique arménien occidental-français et l’inverse - 32 000 mots ou expressions en arménien et 35 000 en français

- pour PC uniquement, WINDOWS 98SE, 2000, XP, Vista

- Voyez les modalités en pièce jointe

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dictionnaire électronique* arménien occidental-français et l’inverse 32 000 mots ou expressions en arménien et 35 000 en français

Recherche d’un mot en arménien ou en français avec l’orthographe exacte ou approchante. Possibilité de rechercher un mot arménien en l’écrivant phonétiquement en caractères français. Correction d’un mot français ou arménien mal orthographié. Et autres fonctionnalités.

Données issues des dictionnaires de Krikor CHAHINIAN et de Haroutioun KURKDJIAN publiées à Beyrouth par la Maison CHIRAK

Le e--Lexiique Machttottz est développé en commun par les associations : Collège du Dictionnaire Machtotz – CDM, Genève (Suisse) Collège Diction-naires Machtotz France – CDMFrance, Paris (France) Le CD-Rom e--Lexiique Machttottz est adressé aux adhérents. Utiliser le Bulletin d’adhésion

ci-dessous et l’envoyer à CDMFrance - 34 avenue des Champs-Élysées, 75008 Paris On peut également télécharger le logiciel à partir du site Inter-net : http://machtotz.av-d.ch/m/index.php

* pour PC uniquement, WINDOWS ® 98SE, 2000, XP, Vista

Télécharger le pdf : http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=24783

Agenda - Shoah par balles - L'histoire oubliée

Année 2008 | Durée 85 minutes Pays : France | Genre : Europe Réalisé par : Romain Icard Produit par : MK2 Intervenant : Père Patrick Desbois

Voir un extrait vidéo http://www.imineo.com/shoah-par-balles-histoire-ou-bliee-pere-patrick-desbois/142/extrait-gratuit-8077.htm

Le Père Patrick Desbois révèle un pan du génocide trop longtemps ignoré.

La shoah par balle qui apparaît pour les historiens comme le début de la "solution finale" est largement méconnue. Le grand public, pour qui l'ex-termination des Juifs a débuté avec les camps de concentration et les chambres à gaz n'en a pour ainsi dire jamais entendu parler. C'est le tra-vail du Père Patrick Desbois que de revenir aujourd'hui sur cette terrible page de l'histoire, sur un pan de génocide trop longtemps oublié qui a dé-buté en juin 1941 sur le front de l'est.

"Pour que le meurtre d'un million et demi de Juifs ukrainiens ne tombe pas dans l'oubli" Simone Veil

http://www.imineo.com/documentaires/histoire/europe/shoah-par-balles-histoire-oubliee-video-8077.htm

Agenda - Un conte arménien au Marché de Noël d'Is-sy-les-MoulineauxVous pourrez retrouver lors de l'édition 2008 du Marché de Noël qui se déroulera sur l'Esplanade de l'Hôtel de Ville d'Issy-les-Mou-lineaux du samedi 13 au mardi 16 décembre de 9h00 à 19h00, la Croix Bleue des Arméniens de France, association à vocation hu-manitaire et sociale, qui encourage le rayonnement de la culture arménienne et qui vendra entre autres sur son stand, « La Reine Anahide », conte d'Arménie pour enfants paru aux Editions du Bonhomme Vert, adapté par Hugues Beaujard et illustré par Séta Papazian.

Le Marché de Noël de la Ville accueille les associations Trouvez des cadeaux originaux pour les fêtes de fin d'année tout en œu-vrant pour la bonne cause !

Vous pourrez retrouver lors de l'édition 2008 qui se déroulera sur l'Espla-nade de l'Hôtel de Ville du samedi 13 au mardi 16 décembre de 9h00 à 19h00 les associations suivantes :

- Les Papillons blancs de Clamart, Issy-les-Moulineaux et communes voi-sines gère un Centre d'Initiation au Travail et aux Loisirs (CITL) proposant aux personnes inaptes au travail une activité variée afin de développer ou de maintenir leur potentialité d'insertion sociale.

- Artisans du Monde défend l'idée d'un commerce équitable à trois di-mensions : économique, éducative et politique et construit avec ses parte-naires du Sud une économie solidaire au service du développement du-rable. L'un de ses moyens d'action est la vente de produits issus du com-merce équitable.

- Le Secours Catholique lutte contre toutes les formes de pauvreté et d'exclusion et cherche à promouvoir la justice sociale.

Les nouveautés 2008:

- La Croix Bleue des Arméniens de France, association à vocation hu-manitaire et sociale, encourage le rayonnement de la culture arménienne.

Bon à savoir : « La Reine Anahide », conte d'Arménie pour enfants paru aux Editions du Bonhomme Vert, adapté par Hugues Beaujard et illustré par Séta Papazian, sera en vente sur le stand de la CBAF.

- Les P'tits bouts de papier, association de loisirs créatifs, développe la connaissance et la mise en valeur du scrapbooking, du mixed media et de la calligraphie.

- L'association des paralysés de France (APF) poursuit toujours son combat pour une participation pleine et entière des personnes en situation de handicap et leur famille dans la société.

http://www.issy.com/index.php/fr/associations/actualites/le_marche_de_noel_de_la_ville_accueille_les_associations

Agenda - Les monuments de la région de Mouch-Sassoun-Van Située au cœur de l'Arménie historique, la région de Mouch-Sassoun-Van (réputée Eden Paradis terrestre selon les notions sacrées anciennes du roche-Orient antique et la Bible) abonde en églises, couvents et forteresses historiques.

Après un travail de fourmi, qui a duré près de trois ans, Jean V. Guréghian a réussi à répertorier, sur une carte, environ 250 monuments d'architecture dans la région de Mouch-Sassoun-Van, au cœur de l'Arménie historique.

Après, quelques descriptions et généralités, il y a aussi, en fin du livre, une liste de plus de 300 localités, avec les noms arméniens d'origine et la correspondance en turc (les noms ayant été changés après le Génocide de 1915).

CE LIVRE DEVIENDRA, A NE PAS EN DOUTER, UNE REFERENCE POUR LES CHERCHEURS, LES ETUDIANTS ET MEME LES JURISTES.

Grâce à leurs soutiens, la Fondation Gulbenkian et l'Institut Tchobanian ont

permis la publication de ce livre indispensable.

Attention tirage limité : commandez votre exemplaires dès maintenant.

Les souscriptions sont ouvertes sur le site de l'éditeur

http://editions.sigest.net/page000100fc.html

ou alors par un chèque de 14 euro libellé à

SIGEST 29 rue Etienne Dolet 94140 Alfortville

Vous recevrez l'ouvrage chez-vous par la poste dès la publication.

http://editions.sigest.net

Agenda - Christianisation de l'Arménie - Volume II

Souscription : parution prochaine aux Editions Sources d'Arménie :

Christianisation de l'Arménie - Volume II : L'œuvre de Saint Grégoire l'Illuminateur

Ce volume traitera de la vie et de l'action de saint Grégoire l'Illuminateur, l'apôtre de l'Arménie et paraîtra en 2008. Il réunira les sources sur le règne du roi d'Arménie Tiridate III le Grand et le pontificat de saint Grégoire l'Illuminateur. Sur la base de ses textes, une analyse nouvelle du règne de Tiridate III le Grand sera proposé. Mais surtout c'est l'œuvre de saint Grégoire l'Illuminateur qui constituera le cœur du volume. La date de la conversion de Tiridate sera longuement abordée. Mais aussi les liens de l'Église arménienne avec la Grande Église et la mise en place d'une structure ecclésiale en Arménie seront analysés.

[email protected]

Par Courrier : Sources d'Arménie BP 2566 69217 Lyon cedex 02

Volume II sur l'Histoire du Christianisme Arménien : L’œuvre de saint Grégoire l’Illuminateur http://sourcesdarmenie.com/joomla/index.php?option=com_content&task=view&id=30&Itemid=1

Pour acheter le livrehttp://sourcesdarmenie.com/joomla/index.php?option=com_content&task=view&id=20&Itemid=33

Agenda - Opération "Houys" [Espoir] pour les enfants d'ArménieMise en place depuis le début de l'année 2008, l'opération « Houys » a permis de réaliser cet été plus de 17 000 € de travaux au niveau des sanitaires, cuisine et chambres de l'orphelinat Houys à Gumri.

Une seconde phase avec le soutien de nombreux artistes peintres, sculpteurs, dessinateurs et photographes a été mise en place.

Vous aussi, participez à cette seconde opération en achetant un Bon de Soutien à 10 €.

Lors de la soirée de clôture du samedi 31 janvier 2009 au Yan's un tirage au sort des numéros de Bon de Soutien permettra de gagner de nombreuses œuvres offertes par ces artistes participants.

Ces Bons de Soutien sont imprimés sur des cartes représentant des œuvres de Jansem.

Commandez dès maintenant ces Bons en téléphonant au 06 19 99 28 37

Consulter le site Internet : http://www.houys.fr/

et le blog : http://blog.houys.eu

Télécharger le pdf et le word document:

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=22316

Agenda -Présentation de “ Le voyage des ombres“La présentation d'un livre destiné à faciliter une meilleure trans-mission de notre mémoire collective dans les écoles.

“ Le voyage des ombres“ aux éditions du Cygne

C’est au travers d’une chronique poétique des événements les plus dou-loureux du vingtième siècle que l’auteur nous invite à revisiter la planète.

Sa prose concise impose à chaque mot le poids de l’histoire. La parole

s’exclame : « Cric crac ! » conte la tradition haïtienne. « Me voilà ! » en-gage la foi. Elle évoque la légende malgache d’un « oiseau cendreux » qui « feint les pleurs du bébé » et « miaule les chiens » ; à « petits pas », elle enterre la chair, expire « les cris de la terre », torture, « tord tue », crie « les silences de la nuit », devient muette « paroles d’yeux ». Elle rappelle les sacrifices mayas des « épouses aux langues hérissées », interroge la raison africaine : « Qui est le maître de la mort ? »

Son écriture métaphorique n’est présente que pour mieux « penser » une plaie encore béante dans notre mémoire collective. Par ce voyage mémo-riel dans l’antre des barbaries humaines, l’auteur rend un vibrant hom-mage aux innombrables disparus.

Le voyage des ombres de Anick ROSCHI http://www.editionsducygne.com/editions-du-cygne-voyage-des-ombres.html

ISBN : 978-2-84924-063-2

13 x 20 cm

62 pages

12,00 €

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Pays visités dans le livre :

Namibie, Arménie, France, Haïti, Pologne, Algérie, Japon, Madagascar, Co-rée du Nord, Chine, Cameroun, Mozambique, Angola, Nigeria, Israël, Viet-nam, Chili, Afrique du Sud, Cambodge, Argentine, Guatemala, Iran, Salva-dor, Liban, Timor, Oriental Irak, Inde, Érythrée, Bosnie-Herzégovine, Rwan-da, Sri Lanka, Sierra, Léone, Russie.

Dans la presse pédagogique :

Le voyage des ombres http://www.afef.org/blog/index.php?2008/02/11/228-le-voyage-des-ombres

Extrait du livre :

Boucles

Les boucles du jour

Tombées à vos pieds

Caressent les nuits

De nos mémoires brûlées.

Auschwitz, 3 Septembre 1941, Pologne © 2007 Anick Roschi

http://www.culturactif.ch/ecrivains/roschi.htm

SITES GENOCIDE ARMENIEN

Visitez nos liens

http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7

------------------------------------------------------------------------------------------N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media qui traitent l’information.Quelques adresses et tél.:

TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40Internet : www.tf1.fr

France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74Internet : www.france2.frEmail : [email protected]

France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02Internet : www.france3.frEmail : [email protected]@france3.fr

Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34Internet : www.cplus.fr

France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00Internet : http://www.france5.fr/Email : http://www.france5.fr/contact/Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm

Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedexTel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00Internet : www.arte-tv.com

Email : [email protected]

M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedexTel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10Internet : www.m6.fr

I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 ParisTel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01Internet : www.itelevision.fr

LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50Internet : www.lci.frQuelques émissions radiosoù les auditeurs peuvent intervenir

Europe 1 www.europe1.frSemaine de 18h55 à 20h00Michel FieldChaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr.Semaine de 10h30 à 12h00Jean-Marc MorandiniCoup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.

RTL www.rtl.frSemaine de 13h00 à 14h00Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la paroleRendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir.

France Inter www.radiofrance.frSemaine de 19h20 à 20h00Le téléphone sonneSi vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralitéLe répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail : [email protected] et nous donnerons suite !

RMC www.rmcinfo.frBOURDIN & Co Le 1er show radio d'infoDu lundi au vendredi de 6h à 10h.Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

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L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]

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Collectif VANVigilance Arménienne contre le Négationnisme

Boîte vocale : 08 70 72 33 [email protected]

Collectif VAN - BP 2008392133 Issy-les-Moulineaux Cedex

Les News en ligne chaque jour sur :www.collectifvan.org