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3 www.mairie3.lyon.fr page 16 page 12 L E 3 E BOUGE ! Toutes les lumières du 3 e GRAND ANGLE Handicap N ° 12 - Janvier 2012 Le magazine des habitants du 3 e arrondissement V ISION 3 Etre jeune dans le 3 e

Vision 3 - Lyon · nes (hall d’entrée, couloirs, esca-liers, bureaux, salon, salle à man-ger). L’accès aux 66 logements a été mis en valeur avec la pose de moulures et d’encadrement

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N°12 - Janvier 2012Le magazine des habitants

du 3e arrondissement

Vision3

Etre jeune dans le 3e

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Directeur de la publication : Thierry PHILIPResponsable de la rédaction : Yohan PHILIPPE

Ont participé à ce numéro : Elsa PEYSSON, Laura SALQUE

Mairie du 3e

215, rue Duguesclin 69423 Lyon Cedex 03Tél : 04 78 95 83 50

[email protected] - www.mairie3.lyon.frRédaction : Caroline Benoist - G3i Conseil

Agence de Lyon, 35 grande rue de Vaise 69009 Lyon Tél : 06 02 33 73 20 - [email protected]

Crédit photos, illustrations :DR, Mairie du 3e

Réalisation/Edition : Crayon Bleu118, rue Moncey 69003 Lyon

Tél : 04 72 61 09 99www.crayonbleu.com

Impression : Lamazière Imprimeur56 000 exemplaires

P r o x i m i t é

Recensement de la population •Du 19 janvier au 25 février 2012, dans le cadre du recensement partiel de la population, des habi-tants recevront la visite d’un agent recenseur qui remettra un ques-tionnaire à compléter concernant le logement et les personnes qui y

habitent. Cet agent, soumis au se-cret professionnel, sera muni d’une carte comprenant sa photo et la si-gnature du Maire. Le recensement permet de connaître la population. Ses résultats sont aussi des aides aux décisions publiques en matiè-

re d’équipements collectifs. C’est pourquoi la loi rend obligatoire la réponse à cette enquête. Vos ré-ponses resteront strictement confi-dentielles.

Passeports : munissez-vous de deux photos d’identité •Depuis le 1er janvier 2012, conformément au décret 2011-868 du 22 juillet 2011, les mairies ne peuvent plus procé-der aux prises de photos d’identité. Vous êtes donc tenus

de venir avec deux photos d’identité pour toute constitu-tion de dossier de demande de passeport.

Nouveaux bureaux de vote •Pour les élections présidentielles et législatives de cette année 2012, et compte tenu de l’évolution du nom-bre d’électeurs dans l’arrondisse-ment, un arrêté préfectoral prévoit la création de trois nouveaux bureaux de vote : le bureau de vote n°349, si-tué à l’école Aimé Césaire, 10 rue du diapason ; le bureau de vote n°350,

dans le groupe scolaire Antoine Charial, 25 rue Antoine Charial et le bureau de vote n°351, toujours dans le groupe scolaire Charial mais au 31 rue Antoine Charial. A noter égale-ment le transfert du bureau n°321, en raison de l’exigüité du site de l’école Laurent Mourguet (13 rue des Petites Sœurs), dans les locaux de l’école

Georges Pompidou au 16 rue des Pe-tites Sœurs. Pour savoir si vous êtes concernés par ces changements, rendez vous sur le site de la mairie du 3e : http://www.mairie3-lyon.fr ou, pour trouver directement votre bureau de vote de rattachement, sur http://www.cartes.lyon.fr/elec-tions.

Le bureau de poste de Montchat rénové •Les bureaux de poste du 3e arrondissement continuent de se moderniser. Après celui de la Part-Dieu et celui de Sans-Souci, c’est au tour de votre bureau de Montchat de faire peau neuve ! Situé dans un quartier qu’on aime sou-

vent qualifier de village, cet espace rénové saura apporter aux habitants le service modernisé attendu et ce dans un souci permanent de qualité.

Réduire nos déchets à la source : stop à la pub ! •Les courriers non adressés représentent en moyenne 31 kg de déchets par foyer et par an… Une solution sim-ple existe pour réduire nos

déchets à la source : apposer un autocollant stop pub, qui vous permettra de signaler votre refus de recevoir des imprimés publicitaires non adressés. Le souhait de conti-nuer à recevoir les informations des collectivités est éga-lement mentionné.

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Edit

o otre jeunesse est notre avenir, elle doit être notre priorité.Cette jeunesse détient, par son énergie et ses talents, les clés qui nous permettront de porter une

nouvelle dynamique capable de nous faire changer. Car la crise le démontre chaque jour un peu plus, nous devons changer notre

modèle et laisser derrière nous un certain type de société.

Pour continuer à aller de l’avant, nous devons nous appuyer sur des énergies nouvelles, capables d’inventer les chemins de demain, capables de travailler en réseau, capables de mixer les savoirs et les savoir-faire. Face à ce grand défi, notre jeunesse est notre meilleur atout.

Dans notre ville, notre politique à l’égard de la jeunesse se construit autour de cette idée forte. Pour les jeunes de 16 à 26 ans, le dispositif PRODIJ est emblématique et sa réussite incontestable. En soutenant des projets faits par les jeunes, PRODIJ responsabilise en mettant en avant la capacité de ces jeunes à se prendre en main et à surprendre par leur imagination.

Les deux Maisons des Jeunes et de la Culture implantées dans le 3e sont également une chance pour cet arrondissement. Ces maisons sont de véritables lieux d’animation locale donnant accès à la culture et aux loisirs. Aujourd’hui plus que jamais, je crois que l’esprit qui a présidé à leur création doit être réaffirmé. La « Républiques des Jeunes » - dont émergea la Fédération des MJC - voulue et créée par André Philip le 27 septembre 1944, était porteuse d’une belle idée : « [dans les MJC], nous nous adressons

Directeur de la publication : Thierry PHILIPResponsable de la rédaction : Yohan PHILIPPE

Ont participé à ce numéro : Elsa PEYSSON, Laura SALQUE

Mairie du 3e

215, rue Duguesclin 69423 Lyon Cedex 03Tél : 04 78 95 83 50

[email protected] - www.mairie3.lyon.frRédaction : Caroline Benoist - G3i Conseil

Agence de Lyon, 35 grande rue de Vaise 69009 Lyon Tél : 06 02 33 73 20 - [email protected]

Crédit photos, illustrations :DR, Mairie du 3e

Réalisation/Edition : Crayon Bleu118, rue Moncey 69003 Lyon

Tél : 04 72 61 09 99www.crayonbleu.com

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« aussi à l’adulte, dans un esprit d’humilité (…) avec le sentiment qu’aucun d’entre nous n’est capable d’atteindre jamais la vérité totale mais que chacun peut la chercher ». Les choses sont claires, au-delà de l’organisation des loisirs et tout en respectant ces fonctions, il est dit que l’objet premier des MJC est de contribuer à construire des liens sociaux, à éduquer à la démocratie, à développer le sens du dialogue et de l’écoute, de la confrontation d’idées.

C’est également dans cet esprit que la ville organise chaque année « 18 ans à Lyon », un grand évènement dédié aux nouveaux majeurs. Solennelle, pratique et ludique à la fois, cette grande cérémonie est l’occasion de les accompagner dans la vie citoyenne.

Culture, loisirs, citoyenneté, mais aussi insertion professionnelle. Le 3e est fier de participer à la réalisation, sur le site des anciennes usines RVI, de ce qui deviendra dès 2014 le plus grand campus de la formation professionnelle, de l’alternance et de l’apprentissage de Rhône-Alpes. L’extension de la SEPR, l’arrivée de la Fédération compagnonnique des métiers du bâtiment et de l’école d’infirmières de la Croix-Rouge sur un même site participera pleinement à l’accompagnement de cette nouvelle dynamique économique qui ne pourra naître que dans l’innovation, le partenariat, et la mise en synergie de tous les acteurs.

Notre jeunesse est notre avenir, sachons lui donner sa chance.

La jeunesse est notre avenir

N

Thierry PHILIP Maire du 3e arrondissement

Conseiller général du Rhônen n n

«

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Rénovation des foyers logements de seniorsDepuis septembre 2010, la Ville de Lyon adhère au réseau « Ville amie des aînés » de l’Organisation Mondiale de la Santé. Une adhésion qui met en lumière les actions déployées par la ville depuis de nombreuses années en faveur du mieux vivre des seniors en ville – notamment en matière de logement – avec comme axe directeur le maintien à domicile le plus longtemps possible. En 2011, une grande campagne de rénovation des Etablissements d’Hébergement pour Personnes Agées (EHPA) a été lancée. Dans le 3e arrondissement, deux EHPA sont concernés : les résidences Boileau et Danton.

Parce que chaque personne de 60 ans et plus, qu’elle soit autonome ou ayant besoin de soins quotidiens, doit pou-voir vivre en ville, près des siens, plu-sieurs solutions d’hébergement sont proposées par la Ville de Lyon. Parmi elles, les 19 Etablissements d’Héber-gement pour Personnes Agées (EHPA) - également appelés foyers logements ou résidences pour personnes âgées - offrent aux seniors la possibilité de vivre dans un habitat semi-collec-tif où chaque résident bénéficie d’un logement autonome équipé, qu’il peut aménager avec son propre mobilier. L’organisation des repas, des sorties, des visites demeure libre. L’entrée en EHPA est soumise à l’avis d’une com-mission d’admission mise en place au CCAS de Lyon et toutes les structures sont conventionnées à l’aide sociale et à l’APL (aide personnalisée au lo-gement).Une campagne de rénovation des EHPA a été entreprise et s’étendra jusqu’en 2015. En septembre 2011, les quatre premières résidences rénovées ont été livrées, dont celle de Danton

dans le 3e arrondissement (voir notre encadré). Dans la plupart des cas, ces travaux consistent en une mise aux normes des bâtiments aux impératifs d’accessibilité, une re-configuration des espaces communs afin de favo-riser le bien-être des résidents et un renouvellement d’une partie des équi-pements et du mobilier commun.

Certains projet de rénovation vont plus loin comme c’est actuellement le cas pour la résidence Boileau dans le 3e arrondissement. Aux travaux de rénovation classiques s’ajoute une ambition de partage de l’espace avec des associations locales pour personnes âgées et des étudiants. Ainsi, la résidence Boileau bénéficiera en 2012 d’un bureau pour les per-manences sociales, d’un espace de 100 m2 au rez-de-chaussée à l’usage des associations et d’un salon com-mun aux résidents et associations. Dans les étages supérieurs, une par-tie des logements sera attribuée à des étudiants, dans un souci intergé-nérationnel. Toutefois, la résidence a vocation à demeurer essentiellement « bâtiment senior » puisque le projet prévoit une offre de logements pour 60 résidents seniors, contre 17 actuel-lement.EHPA Boileau : 245, rue André Philip. Tél. : 04 78 62 98 11.

Z o o m

En septembre 2011, c’est une résidence entièrement rénovée qui a été rendue aux résidents de l’EHPA Danton. Les 18 mois de travaux ont concerné l’ensemble des pièces et des parties commu-nes (hall d’entrée, couloirs, esca-liers, bureaux, salon, salle à man-ger). L’accès aux 66 logements a été mis en valeur avec la pose de moulures et d’encadrement de portes de belle facture, ce qui permet aux résidents de se sentir encore mieux dans leur résidence.

Un grand chantier d’isolation a également été réalisé (fenêtres et pose de volets roulants motorisés à commande électrique). A l’ex-térieur, terrasses et pergolas ont été rafraîchis, à l’instar des faça-des, entièrement ravalées, et des gardes-corps remplacés par des éléments en vitrage sérigraphié. Presque 3 millions d’euros ont été investis dans cette rénovation, sans impact sur les loyers.EHPA Danton : 8, place Danton.

Une seconde jeunesse pour la Résidence Danton

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Qu’est-ce que l’urgence sociale ?Pousser les portes de la mairie pour demander de l’aide parce qu’on n’arrive plus à payer son loyer ou que l’on va être expulsé est un acte courageux. Cela signifie que la personne a déjà tout essayé pour s’en sortir par elle-même. La première chose à lui dire c’est que désormais, elle n’est plus seule. En tant qu’adjointe à l’urgence sociale, je fais partie d’une chaîne de solidarité au sein de laquelle oeuvrent les

acteurs sociaux, les associations caritatives, etc.

Quel est votre rôle ?Il est double. D’abord offrir un environnement de travail favorable aux acteurs sociaux qui, sur le terrain, détectent les familles en difficulté avant qu’elles ne se retrouvent à la rue. En cela je suis aidée par la politique de Gérard Collomb et de Thierry Philip menée contre l’exclusion et les inégalités sociales. Pour pouvoir faire de la prévention et un travail de proximité, il est primordial que la politique conduite soit volontariste.Ensuite, je tiens une permanence un samedi matin sur deux à la mairie. Je reçois des personnes envoyées par un travailleur social qui a décelé l’urgence de leur situation. Ce sont des personnes à la rue ou dont l’expulsion est imminente mais également des travailleurs pauvres, des gens qui viennent de perdre leur emploi, une femme (ou un homme) tout juste divorcée et qui, seule, ne peut plus payer son loyer, des personnes âgées... Garder un toit est vital, alors ces personnes se sous alimentent, ne se soignent pas pour payer le loyer. Parfois, il suffit qu’elles aient un peu d’argent d’avance pour ne pas sombrer. Nous pouvons intervenir en leur payant un mois de loyer, par exemple. Ecouter, comprendre et agir là où il faut quand il faut, c’est ce que nous nous efforçons de faire avec les partenaires sociaux. Pour la personne aidée, c’est être considérée et retrouver peu à peu confiance en soi.

Parfois, cela va bien au-delà de l’urgence...Pour chaque situation, il faut agir globalement. Par exemple, quelqu’un qui décroche un travail doit avoir un toit, bénéficier d’une aide alimentaire le temps qu’il touche son premier salaire... C’est pourquoi nous travaillons en étroite collaboration entre élus. L’urgence, ce sera de débloquer des fonds très rapidement pour payer une nuit d’hôtel, un loyer ou une visite médicale. Peu de gens le savent, mais lors d’un mariage en mairie il y a une quête ou plutôt un réceptacle où déposer de l’argent librement. Cet argent sert à financer ces actions d’urgence. Car rien ne peut se faire sans solidarité. Chaque année, à tour de rôle, des restaurateurs du 3e arrondissement, l’Artisan cuisinier, le Saint Amour et l’Entre deux mers privatisent leur établissement pour offrir un repas à une cinquantaine de personnes en difficultés. Je tiens à les remercier pour ce geste spontané qui prouve que l’économie peut se mettre au service du social.

Dominique Hitzadjoint délégué à l’écologie urbaine et à la qualité de l’environnement

En quoi consiste une délégation à l’écologie urbaine ?J’ai été promu adjoint en mai 2011. Ma délégation est calquée sur la délégation de Mireille Roy à la mairie centrale. Elle porte sur les points suivants : qualité de l’air, qualité des eaux, hygiène publique, pollution des sols, bruit dans la ville, biodiversité dans la ville, déclinaison du plan climat et mesures en faveur des économies d’énergie. A l’échelon d’un arrondissement, on voit tout de suite les difficultés d’une action environnementale, la pollution n’ayant pas de frontières.

Un exemple de thèmes abordés ?La qualité de l’air est un sujet qui me tient particulièrementà cœur parce que je suis directeur d’école. Je m’explique :lorsqu’une alerte à la pollution est émise, les consignes concernant les élèves sont les suivantes : limiter les dépla-cements domicile-école aux déplacements indispensables en évitant les promenades, et pour la récréation éviter les activités extérieures... Aberrent ! Puisque la pollution est tel-lement importante qu’il devient dangereux pour nos enfants de sortir, de courir, le bon sens voudrait que nous luttions sérieusement contre cette pollution et non que nous enfer-mions nos enfants. Dans ce domaine, j’aimerais faire du 3e un arrondissement pilote.

Vos autres champs d’actions ?Dans le cadre de la biodiversité urbaine, nous travaillons à la réinsertion des insectes utiles à la pollinisation, avec l’installation d’hôtels pour insectes dans les parcs. Mais le principal domaine pour lequel je suis sollicité par nos conci-toyens, concerne les champs électromagnétiques. Avec les entreprises qui posent des antennes relais trop souvent sans prévenir le voisinage et les habitants inquiétés par une intru-sion aussi brutale et le manque de communication, le travail de la mairie permet de rassurer la population en veillant à la légalité des installations et en demandant des études d’im-pact si nécessaire.

Vous êtes également chargé des jardins familiaux de Chambovet...En effet, il faut savoir que le parc Chambovet, vaste de 3 hectares, est jouxté par 2 hectares de jardins familiaux. Une surface considérable en ville ! Une centaine de jardins se partagent l’espace, sur trois parcelles distinctes. Mon rôle consiste à harmoniser le fonctionnement de ces jardins et à mieux satisfaire la demande en essayant d’augmenter le nombre de jardins. La durée d’attente pour obtenir un jardin familial est estimée à 9 ans. Pourtant les gens sont de plus en plus nombreux à s’inscrire. Ce qui les motive ? Produire leurs propres fruits et légumes pour manger mieux et moins cher.

3 questions à :

F o c u s

Fabienne Seraphin adjointe à l’urgence sociale

et au logement d’urgence

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Etre jeune, aujourd’hui, dans le 3è

13-26 ans : des ados aux jeunes adultes entrant dans la vie active. Le mot « jeunesse » renvoie à des thèmes forcément variés : éducation, loisirs, citoyenneté, emploi, logement, projet... Toutefois, il existe une spécificité propre à cette tranche d’âge : le besoin d’être à la fois accompagné et libre de s’émanciper. C’est en ayant conscience de cela que la Ville de Lyon contribue à l’épanouissement des jeunes à travers des actions concrètes. Tour d’horizon des initiatives en faveur de la jeunesse.

PRODIJ soutient les jeunes qui ont des projetsIl s’agit de l’action la plus embléma-tique de la Ville de Lyon en direction des jeunes de 16 à 26 ans. PRODIJ – programme de développement des initiatives des jeunes – apporte un soutien financier et méthodolo-gique à des projets de jeunes Lyon-nais. Exemples de projets issus de jeunes du 3e arrondissement : « Tempo » de Andres Bocanegra, un court-métrage de fiction sur le mal être au travail ; « Comment pourrais-je être un oiseau ? » de Juli Schaeffer, du théâtre de rue ; « Les petits chenapans » d’Anaïs Roma-net, l’aménagement d’une crèche et de soutien scolaire au Burkina Faso... Les thèmes sont aussi va-riés que les supports de réalisation choisis et le projet peut tout aussi bien se dérouler près de chez soi qu’à l’autre bout du monde. Ce qui va convaincre la Mission Jeunesse, créée spécialement en 2006 pour développer le dispositif PRODIJ ? La capacité de ces jeunes à se prendre en main, à surprendre par

leur audace, leur détermination, leur sens des responsabilités, leur sensibilité humaniste et environne-mentale. Depuis la première com-mission PRODIJ en février 2007 et le slogan qui accompagnait la dé-marche, « 100 projets à 1000 euros, la ville fait confiance aux jeunes », plus de 360 projets portés par plus de 3 000 jeunes ont été financés. Chaque année, 110 000 euros sont débloqués par la Ville de Lyon pour l’opération. Chaque réalisation donne ensuite lieu à une restitution concrète auprès du public lyonnais : projections de films, conférences, concerts, expo photos, pièces de théâtre... Et pour les jeunes qui ont bénéficié de ce coup de pouce, l’aventure se poursuit souvent dans le milieu associatif ou profession-nel. En 2011, PRODIJ a célébré ses 5 ans et compte mettre à profit les résultats obtenus pour aller cher-cher d’autres jeunes, trop « éloi-gnés » des dispositifs d’accompa-gnement ou qui n’ont pas encore conscience de pouvoir apporter leur pierre à l’édifice.

18 ans à Lyon : liberté, mobilité, citoyennetéDepuis 2009, la Ville de Lyon or-ganise un grand événement dédié aux jeunes majeurs dans l’année. Le 19 novembre dernier, rendez-vous était donné dans les salons de l’Hôtel de Ville. Afin de permettre à ces jeunes d’entrer de plain-pied dans la citoyenneté, le développe-ment durable ou encore la solidarité internationale, des associations et organismes spécialisés, mais aussi des représentants de la formation par l’apprentissage et des métiers de l’artisanat avec les Compagnons du Devoir, ont présenté leurs activi-tés. Un jeu concours autour de la mobilité, avec des lots à gagner, a apporté une touche décontractée

M a c r o

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à l’événement. Une façon à la fois solennelle, pratique et ludique d’ac-compagner les jeunes adultes lors de leur entrée dans la vie citoyenne.

Les MJC de 3 à 93 ans !Au-delà des grands événements annuels, le réseau des Maisons des Jeunes et de la Culture (MJC) de Lyon constitue des lieux d’ani-mation locale donnant accès à la culture, aux loisirs et qui ont voca-tion à créer du lien social dans les quartiers toute l’année. Installées dans des bâtiments municipaux, les MJC sont des associations subven-tionnées par la commune, l’Etat et les collectivités territoriales. La Ville de Lyon compte douze MJC dont deux dans le 3e arrondissement. La Maison pour Tous – salle des Rancy compte près de 2500 adhérents, âgés de 3 à 93 ans. A travers les

ateliers proposés chaque semaine, ce sont des valeurs que la Maison pour Tous souhaite transmettre : to-lérance, laïcité, solidarité, indépen-dance... Trois animateurs jeunesse encadrent les 13-18 ans tandis qu’un accompagnement au sein de l’espace public numérique aide les jeunes adultes à répondre à des préoccupations spécifiques : rédi-ger un CV, rechercher un emploi...Depuis 1967, la MJC Montchat initie des jeunes au chant, au théâtre, à la danse, au cirque et autres sports collectifs. Les locaux étant devenus

trop exigus, la MJC déménagera fin 2013 sur le site du foyer de Mont-chat après une grande opération d’extension. Les travaux doivent débuter début 2012. La MJC béné-ficiera de salles d’expression, d’un espace numérique, d’un « secteur » jeune et d’une ludothèque.

PratiquePRODIJ, contact : [email protected]él. : 04 26 99 66 37Maison pour tous – salle des Rancy : 294, rue Vendôme.Tél. : 04 78 60 64 01. http://www.salledesrancy.comMCJ Montchat : 16, rue Bonnand. Tél. : 04 78 54 00 78.Synergie Jeunes : 245, rue Duguesclin, Lyon 3e. Habitat Jeune (siège) : 36, rue Maurice Flandin, Lyon 3e. Tél. : 04 72 13 18 71Mission locale du 3e : 8, rue Verlet Hanus. Tél. : 04 78 62 39 89CRIJ : 66, cours Charlemagne, Lyon 2e. Tél. : 04 72 77 00 66

Dargent : un collège eco-exemplaireLors de la rentrée 2010, le collège Marcel Dargent créait un éco-club composé d’une quinzaine d’élè-ves volontaires et animé par des enseignants, CPE... Tout au long de l’année, ces jeunes ont sensi-bilisé les autres élèves à la protec-tion de l’environnement à travers le tri et le recyclage des déchets. Des actions concrètes ont été mi-ses en place : compost, poubel-les de tri, ramassage des détritus aux abords de l’établissement, participation à la semaine éco-ci-toyenne... Cette démarche à été saluée en juillet dernier par l’of-fice français de la Fondation pour l’Education à l’Environnement en Europe qui a décerné au collège Dargent le label Eco-Ecole 2011. Une distinction qui encourage les élèves à s’impliquer encore da-vantage, notamment à travers le thème de la biodiversité.

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Prévention dans les collègesEduquer à la citoyenneté, à la santé et à la sexualité, faire de la préven-tion de la violence et lutter contre l’exclusion, telle sont les missions du Comité d’éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC) présent dans chaque établissement scolaire du second degré en France. Instauré par le Ministère Education nationale, Jeunesse, Vie associative, le CESC est mis en œuvre par les person-nels d’éducation, enseignants, re-présentants de parents d’élèves et de la commune de rattachement. Concrètement, dans les collèges du 3e arrondissement, cela se traduit par diverses actions. Ainsi au collège Raoul Dufy, sont abordés les dangers du tabac, les gestes de premiers se-cours ou encore l’éco-citoyenneté.

Un grand campus de l’Alternance d’ici 2014En 2002, le Grand Lyon se rendait acquéreur de la friche industrielle RVI dans le 3e arrondissement, vas-te de plus de 7 hectares. Le Centre de Formation des Apprentis de l’As-sociation pour la Formation profes-sionnelle des Industries de l’Ameu-blement (AFPIA) est déjà présent (rénové et agrandi en 2011). Dès 2005, la Société d’Enseignement professionnel du Rhône (SEPR) ouvre sur le site un lycée profes-sionnel qui accueille 2000 élèves en alternance. L’extension de la SEPR ainsi que l’implantation de la fédération compagnonnique des Métiers du Bâtiment et de la future école d’infirmières et d’assistantes sociales de la Croix Rouge finiront de compléter ce qui deviendra à l’horizon 2014 l’un des plus grands campus de la formation profession-nelle en alternance de France, avec plus de 5000 nouveaux étudiants. Le projet prévoit également l’ouver-ture de 220 logements destinés aux jeunes travailleurs, étudiants et mi-neurs de la SEPR, un parc de 8 000 m2, une bibliothèque municipale et

un gymnase. Un projet urbain d’en-vergure régionale en plein cœur du 3e arrondissement.

Agir pour l’emploi et le logement des jeunesComment trouver un travail alors que l’on n’a pas de logement ? Comment obtenir un logement alors que l’on n’a pas de revenus ? En 2011, trois organismes régionaux d’insertion pour les jeunes de 18 à 30 ans – les Missions locales de Rhône-Alpes, l’Habitat des jeunes et les Comités locaux pour le lo-gement autonome des jeunes - ont choisi de mutualiser leurs locaux et leurs moyens afin d’apporter une réponse globale aux principales problématiques rencontrées par un jeune démarrant dans la vie active. Implanté au cœur du 3e arrondisse-ment, Synergie Jeunes est donc un guichet unique qui coordonne l’aide apportée aux jeunes en matière de formation, d’emploi, de logement.Parallèlement, Habitat jeune a ouvert dans le quartier de Villette Paul Bert une résidence de 193 logements meublés destinée aux jeunes travailleurs en situation de

M a c r o

Une fresque signée par l’école Emile CohlLa maison de quartier Villette Paul Bert a bénéficié d’un sacré coup de jeune du sol au plafond. Dans ce chantier de rafraîchissement, l’art n’a pas été oublié grâce à la réalisation d’une fresque par d’anciens élèves de l’école Emile Cohl, située à proximité et dédiée au dessin (bande dessinée, multimédia, anima-tion). Un échange bénéfique qui permet à des jeunes, par des voies différentes, d’exprimer leur talent et leurs envies.

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mobilité professionnelle, en forma-tion ou en CDD, moyennant un loyer mensuel modeste et sans demande de garant. Avec en services annexes : une cuisine collective, une cafétéria, un bar et une laverie. Il s’agit du troi-sième foyer de ce genre ouvert dans l’agglomération lyonnaise qui, d’ici 2015, comptera 1000 hébergements similaires. L’objectif étant de maximi-ser le confort de ces jeunes afin qu’ils puissent se consacrer sereinement à leur emploi.

La mission locale comme levier d’insertion Les Missions locales en France sont des espaces où chaque jeune, âgés de 16 à 26 ans, bénéficie d’un suivi individuel afin d’être accompagné dans ses démarches d’insertion par le travail. Besoin d’une formation, de soins, d’un logement, de passer le permis de conduire... la mission loca-le détecte les difficultés qui freinent le

jeune dans sa recherche d’emploi et le dirige vers les interlocuteurs appro-priés. Nées en 1982 sous l’impulsion conjointe de l’Etat et de communes afin d’organiser localement une inter-vention globale auprès des jeunes, les missions locales sont aujourd’hui au nombre de 482 formant un réseau de proximité essentiel pour accéder à un emploi et s’y maintenir.Accéder à l’information, toutes les informations, tel est le rôle du CRIJ, Information Jeunesse en Rhône-Al-pes. Lieu d’accueil des jeunes, le CRIJ favorise l’initiative, l’engage-ment social et la mobilité. Trouver un job saisonnier, passer son BAFA, ré-diger un CV, une lettre de motivation, rechercher un logement, être mobile en Europe... Le CRIJ est un véritable outil pour répondre aux questions des 16-25 ans et leur faire décou-vrir des initiatives qui les mèneront à l’autonomie.

Les jeunes des MJC à l’honneur

« Liberté d’esprit et d’initiative », voilà comment étaient définies les Maisons des jeunes et de la Culture (MJC) par leur créateur, André Philip, en 1944. Appelées alors la République des Jeunes, les MJC allaient connaître un essor considérable grâce à une ligne de conduite jamais démentie : autour de l’organisation de loisirs pour les jeunes et du principe de laïcité, créer du lien social, éduquer à la démocra-tie, développer le sens du dialogue et de la confrontation d’idées dans le respect des autres. Les 11, 12 et 13 novembre dernier la Convention na-tionale de la Confédération des MJC, organisée tous les trois ans s’est te-nue à Lyon. Pour la première fois, aux 500 représentants de MJC et élus in-vités se sont joints un millier de jeu-nes, venus de toute la France, afin de participer aux débats dont l’objectif était de valoriser la mobilisation de la jeunesse sous toutes ses formes. Un rendez-vous pour échanger sur la démocratie participative, le rôle de l’animateur ou encore l’action sociale au service des jeunes. Un rendez-vous également festif avec un grand concert donné au Transbordeur.

Depuis de nombreuses années, le collège Gilbert Dru (résistant fran-çais abattu par la Gestapo à Lyon en 1944) concrétise le devoir de mémoire en actions à la fois sym-boliques et pédagogiques. Avec les élèves de 3e et leurs profes-seurs d’histoire, un travail sur les lieux de mémoire est effectué tout

au long de l’année. Cela se traduit par la participation des élèves à la commémoration annuelle de la création du Conseil national de la Résistance (le 27 mai 1943) sur le site du Fort Montluc et par la visite d’un lieu de mémoire en Europe, sous forme de voyage de classe.

Devoir de mémoire au collège Gilbert Dru

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page 10 - Vision3 • Janvier 2012

A p p r o c h ePour 2012, la mairie du 3e investit et rénove ses équipements•Comme chaque année, un certain nombre de travaux seront réalisés dans les bâtiments transférés du 3e arron-dissement.Dans votre mairie, la montée d’escalier côté rue François Garcin, future porte d’entrée pour le public, sera entière-ment rénovée. Les sanitaires publics du rez-de-chaussée seront également refaits. Enfin, l’ancienne salle d’exposi-tion du crédit municipal, récemment acquise par la mairie, sera aménagée afin de pouvoir accueillir des expositions dans les meilleures conditions. Les travaux de rénovation se poursuivront également dans les crèches. Cette année, les crèches Dunoir, Boileau, cours du Docteur Long, Bréchan, Diday, Gillet, Montbrillant, Renoir et Rochaix seront concernées pour des travaux de rénovation, réaménagement ou mise en conformité. Pour les sportifs, des travaux seront entrepris au gym-nase Anselme.

Exploits sportifs à la pelle !• Pour la première fois de son histoire, l’équipe de Lyon Glace Patinage, les Zoulous, ont remporté les Masters de Patinage syn-chronisé, organisés en novembre dernier à Lyon. Elles deviennent ainsi championnes de France Elites 2011. Autre exploit, en handibasket cette fois-ci avec la victoire de la toute jeune équipe lyonnaise lors de son premier match à domicile de la saison contre l’équipe de Meylan. Une victoire encourageante alors que la section handibasket de Lyon n’a été créée que très récemment au sein de l’Asul (Association sportive universitaire de Lyon). Bravo à tous !

Deux artisans de la gastronomie au sommet•

Peut-être même deux artistes tant leur travail, après plu-sieurs années de professionnalisme, s’est teinté d’excel-lence. Philippe Hiriart, d’abord, s’est vu décerné le titre de Meilleur Ouvrier de France Glacier le 22 mai 2011. Bou-langer-pâtissier de la rue Paul Bert, il cisèle son art des préparations glacées et de la sculpture sur glace depuis que son père, André Hiriart, lui a transmis sa passion il y a quelques années déjà. Transmettre fut d’ailleurs la seconde passion inculquée à son fils qui entraîne depuis dix ans l’équipe nationale de pâtissiers de Corée du Sud pour la Coupe du Monde de pâtisserie.Mohammad Ashraf, ensuite, a reçu le 27 octobre 2011 la Fourchette d’or de la gastronomie indienne et pakis-tanaise traditionnelle des mains de la Fédération Inter-nationale du Tourisme pour son célèbre restaurant le Karachi, siutué au 206 rue Garibaldi. Célèbre, il l’est de bien des façons puisqu’il fut le premier restaurant à faire découvrir la cuisine indienne aux Lyonnais en 1982. De-puis, on n’a pas fait mieux ! C’est pourquoi, Mohammad Ashraf s’est également vu décerné la Médaille d’Ar-gent du Tourisme International pour l’ensemble de sa carrière. Bravo à tous les deux !

Dans le cadre des travaux de rénova-tion des crèches et écoles du 3e arron-dissement, la crèche Diday a vu la quasi totalité de ses sec-tions rénovée, avec comme fil conducteur

l’apparition de couleurs vives. L’éclairage, les sols, les menuiseries et la plomberie ont été entièrement refaits. Et l’installation d’un faux plafond a permis la pose de dalles acoustiques insonorisant davantage les pièces. Une amélioration pour le confort des petits.

Coup de jeune pour la Crèche Diday •

Afin de re-dynamiser les commerces de la rue Montebello, un vaste travail de réaménagement de la voirie a été lancé. Objectif : faciliter le passage et les accès à la rue. En effet, les rues de la Victoire et Mortier changeront de sens de circulation, ainsi la voie Montebello sera accessible depuis le cours Gambetta par la rue Mortier. Des trottoirs à bordure haute et des jardinières seront installés de chaque côté de la voie afin d’éviter le stationnement des voitures sur le trottoir. Une mise en accessibilité pour les personnes à mobilité réduite est également prévue. Cette requalification de la rue Montebello, très attendue des riverains, s’inscrit dans un axe stratégique de continuité de l’espace public entre les places Jutard, Gabriel Perri, Ballanche, Guichard et Aaron jusqu’au parvis des Halles de Lyon.

Une rue Montebello plus accessible

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A p p r o c h eRamassage des encombrants à domicile •

En 2012, la mairie du 3e, en partenariat avec les associations Ariel Services et 1.2.4. Services, renouvèle l’opération « Enlèvement des encombrants à domicile » auprès d’un public fragilisé, dans l’incapacité de se rendre dans une déchetterie (familles isolées, personnes âgées ou handicapées, personnes à faible revenus sans véhicule...). Chaque dernier mercredi de certains mois de l’année, entre 8h30 et 12h, une équipe se rend au

domicile des personnes préalablement inscrites pour récupérer les encombrants. Il en coûte au public une participation de 2 € pour un encombrant porté par une seule personne et de 4 € si deux personnes sont nécessaires.Renseignements et inscriptions auprès de la mairie du 3e au 04 78 95 83 50.

Les seniors et le logement•

Une fois l’an, les acteurs du logement social dans le 3e arrondissement (des représentants de la mairie du 3e , de la Ville de Lyon, du Grand Lyon, du Conseil général, de l’Etat, des bailleurs sociaux...) se réunissent pour dresser un bilan de l’année écoulée et définir les orientations futures. Il s’agit des Instances locales de l’Habitat et des Attributions. En 2011, une évolution particulière a été soulignée : la nette augmentation de demandes de logement social de la part des personnes de 60 ans et plus. A cela deux raisons majeures : un loyer devenu trop cher au regard de la retraite touchée, un logement inadapté quand la personne perd en autonomie. Durant le premier trimestre 2012, un temps de travail, associant des professionnels du monde du handicap et du vieillissement, sera consacré à cette problématique.

Dernière étape pour le futur quartier de la Buire•

La deuxième et dernière tranche des travaux d’aménagement de la ZAC de la Buire a officiellement été lancée avec la pose de la première pierre du Vélum, un immeuble de bureaux haut de gamme, signé par l’architecte Franck Hammoutène et réalisé par Gecina. Ses quelque 15 250 m2 de bureaux sur six étages visent une certification HQE (Haute Qualité Environnementale) et une labellisation BBC (Bâtiment Basse Consommation). La Direction régionale d’EDF en sera locataire à sa livraison prévue fin 2012. Dans les trois prochaines années, l’ensemble architectural de la Buire, symbole du renouveau de la Part-Dieu Sud, accueillera 4000 emplois et 2800 nouveaux habitants, avec services publics et commerces de proximité afin d’allier harmonieusement vie économique et vie de quartier.

Les travaux d’étan-chéité prévus sur la toiture des Halles de Lyon Paul Bocu-se début 2012 se-ront l’occasion de végétaliser entière-ment cette surface plane où dominent actuellement des sheds. Accessible au public via les passerelles et de-puis l’intérieur des Halles, cet espace

permettra d’améliorer les performances énergétiques du bâtiment et d’offrir un lieu de calme au cœur de la Part-Dieu. L’opération précède la requalification de la rue Garibaldi. Le chantier s’achèvera à l’automne 2012.

Halles Paul Bocuse : du vert, rien que vert

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Grand Angle

Handicapvers une ville plus solidaire

Permettre à chacun de se construire une vie sociale, éducative, culturelle, sportive et professionnelle, tel est l’engagement de la ville de Lyon envers ses citoyens. Avec pour clé de voûte l’égalité des chances. Pour les personnes en situation de handicap, cela va encore au-delà puisqu’il s’agit d’adapter la ville à leurs difficultés de déplacement dues à un handicap moteur, visuel ou auditif. Dès lors, « accessibilité » devient l’un des maîtres mots de la politique de la Ville de Lyon en matière de lutte contre les discriminations et le pictogramme « des lieux accessibles par une personne en fauteuil roulant » l’étendard du bien être en ville.

S’il est un domaine où la Ville de Lyon doit à la fois montrer l’exemple et sen-sibiliser au changement les acteurs économiques du territoire, c’est bien sur la place des personnes en situation de handicap dans notre société. Pour faire de l’accessibilité une conquête sociale et citoyenne.En la matière, la Ville de Lyon est ac-teur du changement en oeuvrant pour l’amélioration des déplacements dans la ville, pour l’adaptation des loge-ments selon le handicap et pour l’ac-cessibilité aux bâtiments des services publics, crèches et écoles, hôpitaux publics, musées, salles de concerts,

stades... De fait, un guide pratique, « Lyon, une ville accessible », réper-torie les contacts utiles et indique le degré d’accessibilité des bâtiments destinés à accueillir du public en ville. Ce guide est réalisé en partenariat avec des associations de personnes handicapées afin de mieux prendre en compte leurs attentes réelles. C’est la Commission Extra Municipale d’Ac-cessibilité (CEMA) - devenue depuis la loi handicap du 11 février 2005* une commission communale pour l’acces-sibilité - qui pilote la concertation dans le cadre des domaines de compéten-ces municipales.

Créée en 2009, cette commission réunit deux fois par an l’ensemble des partenaires dans le but d’apporter des solutions concrètes, propres à faciliter le quotidien des personnes en situation de handicap. Le tout dans un souci de création de lien social, d’ouverture aux autres et d’évolution des mentalités. Trois groupes de travail ont ainsi été mis en place : « accessibilité et déplacements », « emploi et insertion », « vie sociale ».

Commission handicap du 3e : pour les solutions concrètes

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Grand Angle

Handicapvers une ville plus solidaire

Rendre les commerces accessibles à tous

Afin de sensibiliser les commerces de proxi-

mité à cette démar-che solidaire, la ville a généralisé en 2011 le label « Com-

merces handi-ac-cueillants » à tous les

arrondissements de Lyon. Lancé en 2006 dans la Presqu’île et le 8e arrondissement, puis étendu aux 4e et 9e arrondissements, ce label a déjà été attribué à 134 commerces qui ont entrepris de se rendre accessibles à tous. Un effort apprécié par un large public puisque favoriser l’autonomie des personnes en situation de handi-cap profite également aux personnes âgées et aux parents avec poussette. En effet, si 10 % de la population se trouve en situation de handicap, il ne faut pas oublier que 30 % de la po-pulation fait face à des difficultés de déplacement. Piloté par la Ville de Lyon, ce dispositif est mis en œuvre par les mairies d’arrondissement à tra-vers un Comité de labellisation com-posé d’élus en charge des Handicaps et du Commerce de l’arrondissement, des représentants d’association de personnes en situation de handicap, d’association de commerçants et de la Ville de Lyon.

Lutter contre l’isolementLa délégation Rhône de l’Association des paralysés de France (APF) porte une initiative originale, Résol’Han-dicap, qui vise à lutter contre l’isole-ment dont souffre un grand nombre de personnes atteintes d’un handicap moteur. Deux municipalités du dépar-tement jouent le rôle de territoires pi-lotes : Villeurbanne et le 3e arrondisse-

ment de Lyon. Ce projet expérimental est né d’un double constat** : la né-cessité pour les personnes en situa-tion de handicap et leur famille d’être soutenues dans leurs démarches auprès des administrations pour ne pas abandonner face à la complexité et la lenteur des dispositifs existants ; et le souhait d’être pleinement pris en compte en ce qui concerne l’habitat, les loisirs, la culture, la formation et l’emploi. Or il s’avère que les seuls professionnels, issus des institutions médico-sociale ou scolaire, chargés de les accompagner dans les diffé-rentes démarches administratives ou de recueillir leur projet de vie, ne suf-fisent pas à satisfaire la demande. Ce qui aggrave le sentiment d’isolement. Afin de rompre ce cercle vicieux, l’APF propose de constituer, sur un terri-

toire donné, un réseau de solidarité de proximité appelé Résol’ Handicap. Gratuite et basée sur le volontariat, cette initiative vient en complément de l’intervention des professionnels afin de créer des passerelles avec les structures de proximité pour que les personnes handicapées participent à la vie locale, comme n’importe quel habitant. Ce réseau doit également fa-voriser les bonnes relations entre les usagers reconnus handicapés et les administrations qui ouvrent et met-tent en œuvre les droits aux aides. Concrètement, cela peut se traduire par diverses actions. Un père qui élè-ve seul son enfant handicapé de deux ans est soutenu dans sa recherche d’une personne qui assurerait la garde de son fils pendant ses heures de tra-vail. Autre exemple, une dame atteinte d’une maladie évolutive est accompa-gnée dans l’écriture de son projet de vie et ses demandes d’aides auprès de la Maison Départementale des Per-sonnes Handicapées. Qui sont ces bénévoles qui consacrent du temps à aider ces personnes dans leurs dé-marches ? Des habitants du quartier, des voisins qui ont souhaité contribuer à cette action en prenant contact avec l’APF 69 de Villeurbanne.(*) Loi handicap du 11 février 2005 : pour l'égalité des droits et des chances, la partici-pation et la citoyenneté des personnes han-dicapées.(**) Selon une enquête réalisée en 2010 par l'APF auprès de ses adhérents et des parents d'enfants handicapés.

Pratique

- Le Guide « Lyon, une ville accessible » est disponible en mairie ou téléchargeable sur le site www.lyon.fr

- Les commerces labellisés « Commerces handi-accueillants » sont visibles sur le site www.lyon.fr et relayés auprès des associations concernées.

- Afin de bénéficier du réseau Résol’Handicap : une permanence pour un pré-accueil individualisé se tient à la Mairie du 3e arrondissement. Renseignement au 04 78 95 83 50.

- Pour devenir bénévole de Résol’Handicap, contacter l’Association des Paralysés de France à Villeurbanne : 73 ter, rue Francis de Pres-sensé. Tél. : 04 72 43 01 01.

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A p p r o c h e

Parmi les traditionnels rendez-vous de fin d’année, il en est un que les élus affectionnent tout particulièrement : l’accueil des seniors de l’arrondissement pour le goûter de Noël, qui a eu lieu le mardi 15 décembre 2011. Tradition toutefois bousculée cette année, puisque c’est au Château Sans-Souci que s’est tenue cette après-midi conviviale, la mairie ne pouvant accueillir la centaine d’invités attendus pour cause de travaux. Ce changement de lieu n’a nullement empêché le bon déroulement des festivités : chansons (reprises en chœur par une bonne partie de l’audience), dégustation de la bûche et de chocolats, tombola… Tout cela en compagnie des élus du 3e, et dans la bonne humeur ! En ce début d’année 2012, c’est autour d’une galette qu’ont été reçus nos seniors...

Le Théâtre des Asphodèles restera dans le 3e• Le déménagement annoncé du Théâtre des Asphodè-les du site Merck pour le futur équipement culturel de la Buire à l’horizon 2014, a nécessité le recours à une adresse intermédiaire. S’agissant d’une structure dont les activités s’inscrivent dans le cadre de la politique de la Ville de Lyon en matière de création théâtrale et d’ac-cessibilité du public lyonnais à l’art dramatique, la ville a réussi à trouver un espace adéquat dans des locaux , situés au 17 bis impasse Saint Eusèbe.

Témoignez sur votre quartier... quand il avait 30 ou 50 ans de moins • Tous les dix ans, un quartier se transforme, évolue, voit des commerces se fermer et être remplacés par d’autres. La Commission Mémoire du Conseil des Sages de la mairie du 3e souhaite retrouver les lieux tels qu’ils étaient 30 voire 50 ans en arrière. Un appel à témoignages est donc lancé sur des dates et des époques bien précises : 1936, 1945, les années 1950, 1968. La commission s’adresse aux acteurs de ces périodes. Des réunions en mairie du 3e seront organisées afin de venir raconter son vécu.Inscriptions auprès de la mairie du 3e.

Opérations de voirie de 2012 : demandez le programme !•Comme chaque année, le 3e arrondissement priorise di-vers chantiers de voiries.Parmi les réparations d’envergure attendues en 2012 : - Rue Paul Bert, de Richerand à Flandin : réfection de chaussée et trottoirs- Cours Richard Vitton, de Pinel à Buisson : réfection de chaussée- Rue Baraban, de Faure à Paul Bert : réfection de chaussée- Cours du Dr. Long, de Pinel à Sainte Marie : réfection de chaussée- Cours Lafayette, de Liberté à Corneille : réfection de chausséeParmi les actions de proximité territoriale : - Cours Richard Vitton : aménagement de stationne-ment et trottoirs- Place des Poilus : aménagement de la place et du carrefour

Retour sur le Noël des seniors du 3e

Médailles du travail•

Elles sont deux fonctionnaires de la mairie du 3e arrondissement à avoir reçu la médaille du travail : l’argent pour Madame Marie Pinto, qui vient récompenser 20 années de bons et loyaux services, et l’or pour Madame Sylvie Allaine qui fête ses 35 ans d’ancienneté… tous passés à la mairie du 3e ! Ces fidèles serviteurs de la collectivité incarnent la continuité et la pertinence du service public à la française… Etre fonctionnaire territorial depuis plus de vingt ans, c’est avant tout accepter de se mettre au service de l’intérêt général, au service de tous nos concitoyens. Félicitations à elles deux !

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R e g a r d s

Tr ibunes L ibres de l ’opposi t ion

vestiges d’un habitat seigneurial qui faisait jadis partie du château des Tournelles, figurant sur des cartes du territoire datant du 15e siècle et disparu depuis 1960. Parmi ces vestiges, une ancienne chapelle privée en galets de bouchage et pierres dorées contenant deux bénitiers, des décors religieux datant des 17e et 18e siècles, avec, sur les murs intérieurs, des traces de peinture de liserés bleus et au sol une tommette hexagonale. Un véritable trésor.

Seules les maisons fortes, à l’ima-ge des châteaux, avaient le droit de posséder une chapelle sei-gneuriale privée. Il fallait deman-der l’autorisation à l’Archevêché et payer pour cela. Les chapelles devaient être en bon état et très bien décorées grâce à un mobilier de qualité et par une ornementa-

tion architecturale. Cette chapelle a en plus la particularité d’être dotée d’une fenêtre (désormais bouchée) donnant sur le chemin de l’époque afin de permettre au passant d’as-sister aux messes. Ce qui conférait au lieu une dimension ostentatoire, car les fidèles savaient ainsi que le détenteur du domaine avait une puissance financière suffisante pour installer un lieu de culte et y faire célébrer la messe.

Le terrain sur lequel se trouve la chapelle est actuellement classé en espace boisé protégé. Afin de mettre ce trésor à l’abri de toute destruction, une demande de la mairie du 3e a été adressée au service de l’urbanisme de la Ville de Lyon pour classer la maison et la chapelle dans le cadre de l’actuelle révision du Plan Local d’Urbanisme.

Une chapelle seigneuriale, qui a traversé les siècles depuis le Moyen-Age, constitue le trésor du 41 rue Paul Sisley, dans le 3e arrondissement. Un trésor potentiellement en péril puisque le terrain, propriété privée, vient d’être mis en vente...

Un trésor est souvent tout près, à moitié enfoui ou, comme c’est le cas ici, simplement transformé en cabane de jardin. On passe devant tous les jours, on trouve l’endroit joli parce que le parc dans lequel il se situe offre une bouffée d’oxygène et de verdure. Mais le mur d’enceinte indique formellement que l’endroit est une propriété privée. Et puis un jour, cette propriété est mise en vente et l’on redécouvre ce fameux trésor qu’elle abritait depuis des siècles. Au 41 de la rue Sisley dans le 3e arrondissement, se dressent les

Trésor au 41 rue Paul Sisley

Entrer dans le monde d’aprèsIl aura fallu une aggravation de la crise en 2008 pour que nous prenions conscience de la fin d’un monde, celui bâtit après-guerre. Le modèle mis en place alors s’est progressivement effiloché, nous laissant face à toujours plus de dettes et de demandeurs d’emploi. Que 2012 nous permette de faire notre deuil de l’ancien monde et nous pourrons construire autre chose. Ce vœu ouvre sur des incertitudes et des craintes réelles, mais aussi sur l’espoir. Mobilisions nos énergies à la recherche de nouvelles solutions, de nouvelles idées. Il ne tient qu’à nous de faire naître un nouveau modèle économique et social à l’humanisme aussi exigeant que celui de nos prédécesseurs.

Eric Lafond - Mouvement Démocrate

Nous allons payer deux fois ! Ces derniers mois, vous avez beaucoup entendu parler du projet de grand stade OL Land. De nombreuses oppositions se sont manifestées et nous souhaitons porter à votre connaissance les éléments du débat.Le football professionnel a évolué ces dernières années vers une professionnalisation et une mercantilisation extrême. Les transactions se chiffrent en dizaines de millions d’euros. C’est une tendance lourde du foot mondial !

Dans ce contexte-là, il n’apparait pas illégitime qu’une société comme l’OL souhaite rester « compétitive » et développe ses affaires autour d’un stade dont elle serait propriétaire.En revanche nous n’acceptons pas que les lyonnais paient deux fois !Nous avons déjà financé une première fois la mise à niveau du stade de Gerland lors de la coupe du monde de 1998 (puis de nombreuses dépenses chaque année pour l’éclairage, la pelouse, les tribunes, les loges, ...). Nous avons aussi contribué, avec nos impôts, au prolongement du métro jusqu’au stade.Aujourd’hui, Gérard Collomb demande un nouvel effort de plus de 200 millions d’euros aux Lyonnais pour payer l’ensemble des voiries du futur stade privé.A l’heure où la dette publique nous plonge dans une nouvelle crise économique, est-il vraiment raisonnable d’investir une telle somme dans ce projet qui fonctionnera 60 jours par ans ?! A l’heure où le prix des logements ne cesse d’augmenter dans l’agglomération, le Grand Lyon ne pourrait-il pas trouver une meilleure utilisation de son foncier ?Notre opposition à ce projet n’est pas une position partisane mais relève de la défense de l’intérêt général : oui, pour un grand Stade mais à Gerland !

Groupe Ensemble pour [email protected]

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Mairie du 3e arrondissement - 215, rue Duguesclin - 69423 Lyon cedex 03Tél : 04 78 95 83 50 - [email protected] - www.mairie3.lyon.fr - www.visionlyon3eme.fr

Le 3 e bouge !

Chaque année, durant quatre jours, ou plutôt quatre nuits, autour de celle du 8 décembre, Lyon se mé-tamorphose en ville lumière. On ne présente plus la Fête des Lumières, cet événement international qui attire 3 millions de visiteurs (dont 37 % d’étrangers). En revanche, on la vit de plus en plus intensément. En effet, plus on avance en édition, plus le spectateur devient acteur de la Fête des Lumières. Avec un plaisir à chaque fois réinventé car la moitié des artistes sélectionnés est renouvelée d’une année sur l’autre. Le 3e arrondissement, de par son étendue et la diversité de ses quartiers, offre des lieux em-blématiques, conviviaux, intimistes ou encore insolites aux artistes de la mise en lumière.

Tel un phare qui répondrait aux si-gnaux envoyés depuis la colline de Fourvière, la tour de la Part-Dieu s’est une nouvelle fois embrasée à l’appel du 8 décembre. Le futur n’oubliant pas de regarder vers son passé pour ne pas se perdre en rou-te. Car s’il est une condition du cahier des charges de la Fête des Lumières

Toutes les lumières du 3e

à laquelle aucun artiste ne peut se soustraire, c’est bien celle de la tra-dition. Or la principale tradition de la Fête des Lumières est le partage. De son origine religieuse à l’événement lumière actuel, la Fête des Lumières a toujours eu pour fil conducteur la notion de partage. Et à coup sûr, l’édition 2011 n’en a pas manqué. Places Raspail et Jutard on célébrait une Europe proche des citoyens, in-novante, solidaire... Des jets d’eau, jaillissant du sol, s’élançaient vers le ciel et les étoiles du drapeau de l’Union Européenne. Décrivant ces arcs de cercle gracieux et féériques au milieu desquels déambulaient les spectateurs. Un véritable hymne à la joie !

Dans les bassins des Terrasses de la Guillotière, d’élégantes algues géan-tes ondulaient vers le ciel, dans un mouvement hypnotique. Le temps de s’accorder une pose rêveuse et c’était reparti, direction les berges du Rhône. Là, le ciel était à nouveau visé mais par des totems inspirés des indiens d’Amérique. Vertigi-neux, ils émettaient des faisceaux lumineux mais également des sons au passage du public, des sons d’un autre monde imprégnant la prome-nade d’une atmosphère magique et mystérieuse.

Autre moment de grâce à l’an-gle des axes Vivier Merle et Félix Faure, dans un quartier en pleine construction. Les grues étaient il-luminées de personnages assis, couchés, suspendus, créant l’il-lusion d’une foisonnante activité humaine. Un bel hommage rendu à ceux qui bâtissent la ville de de-main. Place Sainte Anne, place au jeu vidéo. Et pas n’importe lequel : Pacman ! Devant une façade de 220 m2, le corps de chaque specta-teur devenait une manette de jeu à la poursuite des boules lumineuses à engloutir. Enfin, place Bahadourian, une performance de « light painting » musicale a illuminé les façades de l’Alliance française de Lyon.