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VIVELAVIE p. 04 Interview Jean-Pierre Egger, la technologie au service du sport p. 13 Animaux Les hérissons se préparent pour l’hiver p. 14 Partenaires «Cité-métiers.ch», une expo pour découvrir des formations inédites p. 16 Actu SIG Un grand jeu durable p. 18 Junior Comprendre le réseau électrique p. 19 Loisirs Une gourde gratuite! p. 20 Agenda Idées de sorties pour toute la famille AUTOMNE 2012 p. 10 Ecologie Le carton au service d'une belle aventure humaine p. 06 Reportage Barrage de Verbois, un chantier d'exception p. 12 Rencontre Manuella Maury se met au vert pour «Passe-moi les jumelles»

Vive la Vie automne 2012

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p. 04 InterviewJean-Pierre Egger,la technologie auservice du sport

p. 13 AnimauxLes hérissons se préparent pour l’hiver

p. 14 Partenaires«Cité-métiers.ch», une expo pour découvrir des formations inédites

p. 16 Actu SIGUn grand jeu durable

p. 18 JuniorComprendre le réseau électrique

p. 19 LoisirsUne gourde gratuite!

p. 20 AgendaIdées de sortiespour toute la famille

A U T O M N E 2 0 1 2

p. 10 EcologieLe carton au service d'une belle aventure humaine

p. 06 ReportageBarrage de Verbois,un chantier d'exception

p. 12 RencontreManuella Maury se met au vert pour «Passe-moi les jumelles»

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Editorial

L’InnovATIon, Un défI qUoTIdIEn

La�technologie�s’impose�dans�tous�les�domaines�de�nos�vies�et�le�sport�n’y�échappe�pas.�Les�nouveaux�outils�de�visualisa-tion�sont�devenus�indispensables�à�la�victoire,�comme�l’expliquedans�ce�numéro�Jean-Pierre�Egger,qui�encadre�des�champions�olym-piques.�L’innovation�sportive�seraainsi�au�cœur�de�la�conférence�annuelle�InnoTECH,�organisée�le�7�novembre�par�SIG�en�collabo-ration�avec�la�Fondation�Sport�for�Life.�

L’inventivité�dépasse�bien�en-tendu�le�seul�plan�sportif.�Dans�le�monde�professionnel,�les�coups�de�génie�d’entrepreneurs�commeJean-Luc�Gentille�et�Mirko�Bacchini,�à�la�tête�de�l’atelier�Descarte,�peuvent�servir�à�aider�les�travailleurs�en�difficulté:�réinsérer�des�stagiaires�en�fabri-cant�des�meubles�en�carton,�il�fallait�y�penser!

Et�pour�SIG?�L’innovation�consti-tue�tout�simplement�le�cœur�denos�métiers,�une�mission�à�releverchaque�jour.�Qu’il�s’agisse�de�défistechniques�complexes,�comme�le�raccordement�d’un�nouveau�réseau�électrique�le�long�du�chantier�du�CEVA.�Ou�d’initiatives�en�faveur�de�l’énergie�de�demain:l’inauguration�de�la�plus�grandecentrale�photovoltaïque�de�Suisse,sur�les�toits�de�Palexpo,�illustrenotre�volonté�d’anticiper�les�attentes�dans�un�canton�en�transformation�rapide.�

Bonne�lecture!

André Hurter, Directeur général Br

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IMPRESSUMLe magazine Vive la Vie paraît trois fois par an.

EditeurSIGCommunication ClientsCase postale 2777CH-1211 Genève 2www.sig-ge.ch

RéalisationLargenetworkRue Abraham-Gevray 6CH-1201 GenèveT. +41 22 919 19 [email protected]

ImpressionImprimé sur du papier Refutura, 100% recyclé. SRO-Kundig, Châtelaine

Tirage190’000 exemplaires

RédactionCamille DestrazSerge MaillardLe Thy nguyenDiane RodriguesPascaline SordetEmilie VeillonAlexandre Willemin

PhotographesFrançois Wavre/REZOThierry Parel

CouvertureJean-Luc Gentille et MirkoBacchini, par Thierry ParelManuella Maury par Anne Kearney, Laurent Bleuze/RTSPatrick Veuthey, par Thierry Parel

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A l’approche du barrage de Verbois, de nouveaux panneaux signalent la présence possible de

Nos déchets roulent au vertPour la première fois à Genève, un camion de collecte des orduresménagères roule à l’électricité. Mis en service par Transvoirie SA,ce véhicule hybride est capable de récupérer de l’énergie au frei-nage et dispose d’une autonomie d’environ 200 km. Le camion est également équipé d’un moteurthermique, qui prend le relaislorsque la vitesse dépasse les 30 km/h. Ce système permet de diminuer de 30% la consommationde carburant et les émissions de CO2 du véhicule, d’après sonconstructeur. Même les systèmesintégrés de benne compactante et de lève-containers fonctionnentà l’électricité, ce qui entraîne une réduction du bruit émis par le véhicule.

Dans la commune de Lancy égale-ment, un véhicule électrique assu-rera désormais le ramassage desdéchets. La surface de 1000 m2

de panneaux solaires installée sur le toit de la société propriétaire du véhicule, Serbeco, servira à l’alimenter en énergie. Cette camionnette, une Mercedes Vito E-Cell, est la première du genre à circuler en Suisse. Elle disposed’une autonomie de 130 km et se recharge en cinq heures. Grâce à son nouveau véhicule utilitaire, Serbeco compte sur uneréduction de consommation de carburant équivalente à uneéconomie de 8 tonnes de CO2par an. ⊠

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En se dirigeant vers le barrage de verbois, les automobilistes apercevront désormais sur la route deux panneaux de signalisation figurant des pictogrammes de castor.

Premières du genre en Suisse, ces signalétiquestriangulaires ont été mises en place pour préve-nir les conducteurs que des castors, fouines, hermines ou encore hérissons sont susceptiblesde traverser la route.

Installés par le département de l’intérieur, de la mobilité et de l’environnement, d’ententeavec les spécialistes de l’association «Contact Castor», les panneaux se situent à la hauteur du corridor biologique des Cheneviers, sur la commune d’Aire-la-ville, que les populationsde castors empruntent en aval ou en amont du barrage de verbois.

Le castor adulte pouvant peser jusqu’à 27 kg, la nouvelle signalisation protégera égalementles usagers de la route! ⊠

Des castors sur la route

Attention à bien prononcer leurnom avec un fort accent national:les fruits secs «Ou bien?!» provien-nent de vergers suisses et sontissus de l’agriculture biologique.Chaque paquet contient l’équiva-lent de deux fruits frais du coin,pommes ou poires, sans sucreajouté ni conservateurs.

Ces produits à grignoter bons pour le moral et la santé sontconditionnés par la fondationFoyer Handicap à Genève, dansdes boîtes de 30 g en carton recy-clable, qui sont «refermables» pour ne pas perdre de fruits enroute. Par ailleurs, les emballagessont entourés d’un film en plas-tique biodégradable. Alors, elle est pas belle l’idée, ou bien? ⊠www.ou-bien.ch

faire pousser des légumes et éleverdes poissons sur les toitures en ville?C’est ce que propose la société Urban farmers, lauréate du PrixWWf-fellowship 2011. Partant du constat que les toits sont des espaces souvent inutilisés, la jeuneentreprise va installer la premièreferme urbaine de Suisse, une serre de 260 m2, à Bâle. Baptisé «Lokdepot»,le projet comprendra deux niveaux,accueillant une culture de légumes

et un élevage de poissons qui fonctionneront en symbiose: les poissons fourniront des nutrimentsaux plantes, qui filtreront de leurcôté l’eau des bassins. Le nouveauconcept devrait conduire à une diminution des pollutions liées autransport de nourriture, tout en per-mettant aux citadins de déguster des aliments frais et locaux, cultivés sur place.⊠www.urbanfarmers.ch

des fermes sur les toits

En kilomètres, c’est la longueur du réseau local de distribution d’électricité haute, moyenne et basse tension. Ce réseau permet d’acheminer vers les consom-mateurs l’énergie produite à Genève (environ un quart de l’approvisionnement total) ainsi que celle qui arrive de l’extérieur par le réseau national de SwissGrid.

SIG assure la distribution de l’ensemble de l’électricité consommée sur le canton, avec un réseau performant et toute la qualité et la fiabilité que sont en droit d’attendre les clients d’un servicepublic responsable.

castors sur le bitume. Une première en Suisse.

Cultiver légumes et poissons en centre-ville, c’est le but de la société Urban Farmers.

Tu veux des fruits «Ou bien?!»

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VIVE LA VIE Quelles grandes innovations ont-elles été engendrées par les nouvelles technologies du sport?JEAN-PIErrE EggEr Les�premières�innovations�notables�ont�concerné�le�matériel�sportif.�En�athlétisme,�par�exemple,�les�pistes�synthétiques�ou�les�perches�en�fibre�deverre�toujours�plus�sophistiquées�ont�indis-cutablement�contribué�à�l’amélioration�des�performances.�Par�ailleurs,�des�entre-prises�comme�Dartfish�et�Myotest�ont�développé�des�solutions�de�visualisation�du�geste�de�l’athlète�et�de�mesure�descontraintes�biomécaniques�auxquelles�il�fait�face.�Ces�outils�sont�devenus�indis-pensables�au�perfectionnement�technique�des�sportifs�et�au�développement�de�leursqualités�physiques,�en�particulier�la�force,�la�puissance�et�la�vitesse.�Les�données�recueillies�permettent�en�effet�de�mieux�cerner�les�points�clés�du�mouvement�et�de�mesurer�plus�précisément�l’effortfourni�par�l’athlète.�Grâce�à�elles,�l’entraî-neur�peut�atteindre�un�haut�niveau�de�performance�sans�perdre�du�temps�dans�des�essais�hasardeux.�

Quelles sont les limites de ces nouvellestechnologies?Ces�outils�nous�permettent�d’arriver�plus�facilement�à�une�victoire,�mais�leur�apportpeut�être�fragilisé�par�des�facteurs�psycho-logiques�et�émotionnels�chez�les�sportifs.�Le�plus�grand�mystère�de�la�compétition�demeure,�à�mon�sens,�la�capacité�de�gérerau�mieux�les�fluctuations�émotionnelles.�Or,�nous�n’avons�pas�encore�inventé�detechnologies�permettant�de�canaliser�cesémotions�dans�une�direction�positive.�

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Pour Jean-Pierre Egger, qui entraîne des athlètesolympiques, une partie dumystère de la performancesportive a été levée avec lesnouveaux outils d’analyse. Il est l’un des invités pharesde la conférence InnoTECH2012, organisée par SIG en collaboration avec la Fondation Sport for Life. TExTE Diane RodriguesPHoToS François Wavre/Rezo

«Les nouvelles technologies nousévitent des essais hasardeux.»

La Suisse joue-t-elle un rôle importantdans ces innovations?Oui.�Beaucoup�d’entreprises�actives�dans�le�domaine�des�technologies�du�sport�se�sont�développées�en�Suisse,�que�ce�soit�dans�la�mesure�du�temps�et�le�chrono-métrage,�comme�Omega�ou�Swiss�Timing,�ou�l’analyse�des�contraintes�mécaniques,comme�Dartfish�et�Myotest�mentionnéesplus�haut.�Et�pourtant,�malgré�notre�position�centrale�dans�l’innovation�sportive,�j’ai�malheureusement�l’impression�que�ces�avancées�technologiques�intéressent�davantage�les�entraîneurs�des�pays�voisins...

Comment voyez-vous évoluer la technolo-gie du sport ces prochaines années?Jusqu’à�ce�jour,�nos�connaissances�ont�progressé�essentiellement�sur�la�mécaniquedu�geste�sportif.�De�nombreuses�recherchesrestent�à�mener�dans�le�domaine�de�la�physiologie�du�sport.�En�tant�qu’entraîneur,je�souhaiterais,�par�exemple,�bénéficier�de�meilleures�données�sur�le�niveau�de�fatigue�de�l’athlète�dans�sa�préparation.�Les�neurosciences,�la�typologie�et�la�nutrition�sont�des�domaines�en�pleine�évolution,�qui�nous�livreront�sans�aucundoute�de�nouvelles�connaissances�permet-tant�d’améliorer�la�performance�de�l’humain.�Mais�il�restera�toujours�une�part�de�mystère�dans�son�comportement�faceaux�défis�sportifs.⊠

SIG organise, en collaboration avec la Fondation Sport for Life (www.sport-for-life.ch),sa conférence annuelle InnoteCH 2012 sur le thème SPOrt et InnOVAtIOn: entre tALent et teCHnOLOGIe.

une occasion de débattre avec des acteurs du monde sportif tels que Stève ravussin, navigateur suisse, vainqueur notamment de la transat Jacques Vabre en 2001, Jean-Pierreegger, entraîneur, formateur et conseiller en sport de haut niveau et en entreprise, Swann Oberson, championne du monde de natation en eau libre sur 5 km en 2011, Babolat,marque de tennis internationale, inventeur du prototype de la toute première raquette interactive «Babolat Play & Connect» et dartfish, leader mondial des logiciels d’analysevidéo pour le sport.

La conférence InnoteCH aura lieu, à SIG, le mercredi 7 novembre 2012 dès 18h30.

L’inscription est gratuite mais le nombre deplaces est limité !

Inscription sur www.sig-ge.ch/innotech

InnoTECH

Jean-Pierre Egger entraîne la néo-Zélandaise Valerie Adams, médaillée d’or en lancer du poids aux Jeux olympiques de Londres.

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BIoExPRESSné à neuchâtel en1943, Jean-Pierre Eggerest instituteur et maître d’éducationphysique de formation.Spécialisé dansl’entraînement desportifs d’élite, il a étéformateur et conseillerpour Swiss olympic,préparateur physiqueet mental de l’équiped’Alinghi ainsi que del’équipe de france de basketball.

Jean-Pierre Egger mène aujourd’hui denombreux séminairesd’entreprise basés surun modèle de réussiteen sport qu’il intitule«way to excellence». Il est également lecoach et entraîneur de la néo-Zélandaisevalerie Adams, triplechampionne du mondedu lancer du poids,championne olympique2008 et 2012.

Le neuchâtelois a été nommé en 1985«Entraîneur de l’année»par l’Association desentraîneurs d’élite de Swiss olympic, et il a été distingué en2007 par le CIo pourson engagement enfaveur du sport et de l’olympisme.

~Le plus grand mystèrede la compétition reste la capacité d’unathlète à gérer au mieux ses émotions.

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La vidange du barrage est indispensable pour prévenirles inondations. Elle a aussipermis de remplacer les grilles de l’infrastructure. Visite au cœur d’un chantier aussi titanesque qu’éphé-mère, puisqu’il n’a duré que treize jours.TExTE Alexandre WilleminPHoToS Thierry Parel

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l y a quelques mois, la retenue du barrage de Verbois était entièrement asséchée. A la place de l’eau apparaissait un paysage

lunaire, constitué de limon et de pierres, sur descentaines de mètres. Cette vision apocalyptiquea surpris plus d’un observateur car il modifiaitun paysage qui fait partie de l’identité de Genève. Heureusement, cette situation n’a étéque temporaire.

Pour vider la retenue, les vannes du barrage deVerbois ont été ouvertes le 9 juin dernier. Ellesont ainsi laissé s’échapper les 14 millions de m3

d’eau retenus en temps normal par le mur debéton de 20 m de haut. Le but de cette ma-nœuvre: accéder au fond du bassin de rétentionpour purger tout le limon déposé par le fleuve.«Un nettoyage indispensable, explique

La retenue du barrage de Verbois asséchée lors des travaux.

Christian Pauchard, technicien en mécaniquebasé au barrage de Verbois depuis vingt et unans. Si nous n’agissons pas, le niveau du Rhône et de l’Arve pourrait monter dans le quartier dela Jonction, lors de grandes crues sur l’Arve.»

Le travail à effectuer pour cette vidange a été considérable. «Entre la Jonction et Verbois,1,8 million de m3 de limon a été chassé versl’aval par le puissant débit du Rhône réglé au travers du barrage du Seuget», poursuit Christian Pauchard. De plus, une grande quan-tité de limon s’est accumulée devant l’usine surune hauteur d’environ 4 m et a bouché l’entréed’eau des turbines. Ce ne sont pas moins de3000 m3 de sable qu’il a fallu dégager avec despelleteuses, descendues par des grues depuis le haut du barrage, puis remettre dans le lit

Le barrage de verbois fait peau neuve

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Installation des nouveaux panneaux de grille, sur ne surface totale de 20 m de haut sur 65 m de large.

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Christian Pauchard, technicien en mécanique basé au barrage de Verbois depuis vingt et un ans.

~«Le but de cette manœuvre: accéder au fond du bassin de rétention pour purger tout le limon déposépar le fleuve.»

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naturel du Rhône afin qu’il soit dilué par le courant. Une opération indispensable pour queles quatre turbines de la centrale puissent à nou-veau fonctionner de manière optimale.

Cette vidange a également permis de mener des travaux de rénovation du barrage, construitpendant la Seconde Guerre mondiale. «Les 155 immenses grilles qui retiennent les déchetsdevant les turbines ont été entièrement démon-tées et découpées au chalumeau. nous avonsensuite creusé 27 niches dans les piliers en béton de l’ouvrage pour y installer de nouveaux supports, sur lesquels nous avons posé des panneaux de grille sur une surface totale de 20 m de haut sur 65 m de large.»

Des rénovations nécessaires, puisque les anciennes structures ont été attaquées par la corrosion au fil des années. «En 1987, les grillesinférieures avaient déjà été changées, expliquePatrick Veuthey, responsable du projet. nousavons remplacé les turbines il y a une dizained’années et ainsi modifié le débit d’eau à traversles grilles. Mais les anciennes infrastructuresn’étaient pas adaptées à ce nouveau débit et aux vibrations. Les nouvelles grilles sont mieuxprofilées, hydrauliquement parlant. Elles permet-tront en plus d’augmenter très légèrement la production d’électricité.»

Le gigantesque chantier des grilles a requis uneorganisation méticuleuse. «Trois équipes se re-

layaient pour que le travail puisse s’effectuer 24 h/24, avec à chaque fois 75 personnes à l’œuvre, poursuit Patrick Veuthey. En tout, 350personnes ont été mobilisées tout au long destravaux. Une planification très détaillée a été établie bien à l’avance, chaque opération étant définie à l’heure près.»

Et le 21 juin dernier à 16 heures, soit treize jour après le début des travaux, la retenue a de nouveau pu être complètement remplie. Les vannes refermées, il a suffi de quelquesheures pour que les flots retrouvent leur placedevant le barrage, grâce au puissant débit duRhône. Et les quatre turbines de Verbois se sont remises à tourner. ⊠

Trois équipes se sont relayées sur le chantier pour assurer un travail 24 h/24, mobilisant chacune 75 personnes. Un travail maximal en un minimum de temps!

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A la tête de l’atelier Descarte, qui fabrique des meubles en carton, Jean-Luc Gentille et Mirko Bacchini œuvrent à la réinsertion professionnelle de leurs stagiaires tout en veillant à être écologiquement responsables.TExTE Pascaline Sordet PHoTo Thierry ParelILLUSTRATIonS Clémence Anex

arier préoccupations vertes et réinser-tion professionnelle, le pari ne semblaitpas évident. Pourtant, c’est le défi

que relèvent depuis près de trois ans Jean-Luc Gentille et Mirko Bacchini – actifs au sein de l’entreprise Swissnowa – avec l’atelier Descartequi fabrique des meubles en carton. Grâce à ce projet qui emploie une quinzaine de sta-giaires, l’entreprise, dite d’entraînement, permetaux demandeurs d’emploi de développer leurscompétences dans un cadre professionnel.

«nous sommes partis d’une feuille blanche,avec la mission de développer l’employabilitédes stagiaires», raconte Jean-Luc Gentille. Pour atteindre leur but, les deux encadrantsont opté pour un artisanat qui stimule la créativité, tout en mettant le développement durable au cœur de leur travail. «nous avons

choisi le carton parce que c’est un matériaunoble qui est accessible à tous.» En plus d’êtrerecyclable, il est disponible, souvent mêmeplus près qu’on ne l’imagine. «Au début, se remémore Mirko Bacchini, nous récupérionsnotre matière première dans la rue, parmi lescartons qui traînaient chez les commerçantsaprès leurs livraisons. » Une procédure qui a pourtant vite rencontré ses limites, en termesde qualité et de quantité de carton collecté.

Les feuilles cartonnées sont désormais achetées chez un fournisseur de la région. «Dans ce projet, nous travaillons le plus possi-ble avec des partenaires locaux, à Genève ouen Suisse romande, par exemple à Moudon età Payerne», poursuit Mirko Bacchini. Quant aux colles et vernis, ils sont à base d’eau : «Je n’en revenais pas lorsque j’ai découvert

Jean-Luc Gentille (à gauche) et Mirko Bacchini, entourés des créations en carton de leurs stagiaires en voie de réinsertion professionnelle.

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«Le carton est un matériaunoble.»

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que l’eau suffisait, sourit Jean-Luc, encore sur-pris. J’étais sûr qu’il fallait des solvants pour queles vernis tiennent.» Seule entorse à ce systèmed’approvisionnement local : le papier népalais,réalisé à partir de lokta, un arbre qui pousse au népal entre 2600 et 3400 m d’altitude. Les longues fibres de son écorce permettent d’obtenir une structure à la fois souple, résis-tante au toucher et à la douceur incomparable.

Malgré un fonctionnement qui ne diffère guère des PME traditionnelles, la rentabilitén’est pas le but premier de l’entreprise. Le volume des commandes de meubles ne représente qu’une faible partie du budget de fonctionnement.

«notre objectif numéro un, c’est que nos stagiaires retrouvent du travail», explique

Jean-Luc Gentille. Ceux-ci intègrent Descartependant quatre mois, durant lesquels leurtemps se divise entre travail et recherche active d’un nouvel emploi. «Les profils de nos stagiaires sont très variés. nous employons aussi bien des professionnels du bâtiment, des décorateurs, des menuisiers, des chauffeursque des administratifs.»

La présence de Descarte au sein de l’entrepriseSwissnova a donné une impulsion «verte» à l’ensemble de la structure. «nous avons com-mencé à recycler le PET et le papier dans tousles services de l’entreprise, se félicite Mirko Bacchini. Et nous avons construit des poubellespour le tri... en carton!» ⊠

Pour en savoir plus: www.descarte.chStand aux Automnales du 9 au 18 novembre 2012.

LES ASTUCES dE JEAn-LUC ET MIRkoPoUR UnE EnTREPRISE vERTE

RECyCLER ET TRIER, CoMME LoRSqU’ILS RéCUPèREnT LES CARTonS USAGéS dAnS LA RUE.

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«Un peu de poésie et de douceur aucœur des médias.»

ans «Le Passager», vous rencon-triez des personnalités romandesdans un train. Une manière

détournée de promouvoir des moyens de transport plus écologiques?Presque�(rires).�En�fait,�je�cherchais�surtout�un�nouveau�concept�qui�repose�sur�une�notion�de�déplacement.�De�plus,�le�train�véhi-cule�une�image�assez�romantique�pour�unerencontre.�Et�en�Suisse,�je�crois�que�n’importe�qui�serait�capable�de�raconter�une�aventurequi�lui�est�arrivée�dans�un�train.�Le�but�étaitdonc�de�faire�en�sorte�que�le�public�romandpuisse�s’identifier�et�se�projeter�dans�le�cadrede�l’émission:�chaque�téléspectateur�peuts’imaginer�monter�dans�un�train,�rencontrerune�personnalité�et�discuter�avec�elle.

Comment amenez-vous vos interlocuteurs à se confier devant la caméra?«A�Côté�de�la�plaque»�était�tourné�dans�unecuisine,�«Tête�en�l’air»�dans�les�montagnes�valaisannes,�puis�«Le�Passager»�dans�le�train.Mais�il�y�a�un�point�commun:�chaque�émissionétait�située�hors�studio,�dans�un�contexte�plu-tôt�inhabituel�pour�une�interview.�Cela�tient�àma�propre�expérience:�j’ai�grandi�dans�un�bis-trot,�où�l’on�abordait�des�thèmes�extrêmementsérieux�et�des�sujets�vraiment�futiles�en�l’es-pace�de�dix�minutes,�tout�en�restant�assis�à�lamême�table.�Pour�moi,�il�est�donc�extrême-ment�simple�d’envisager�une�rencontre�entredeux�individus�hors�de�tout�cadre�formel.

Après «Le Passager», que préparez-vous?Je�repasse�maintenant�derrière�la�caméra!�Je�reprends�le�reportage�pour�l’émission«Passe-moi�les�jumelles».�C’est�vraiment�unluxe�de�pouvoir�travailler�dans�un�contexte�où�la�rencontre�est�au�cœur�de�l’émission.�A�la�télévision,�il�n’existe�malheureusementplus�beaucoup�de�programmes�de�ce�genre.Ce�que�je�trouve�fantastique,�c’est�de�pouvoiramener�un�peu�de�poésie�et�de�douceur�au�cœur�des�médias.

Vous avez fait partie du jury au concoursde création de T-shirt «Eau de Genève». Est-ce que vous buvez l’eau du robinet?Oui,�c’est�un�geste�naturel.�Je�viens�de�la�montagne�valaisanne,�où�je�buvais�l’eau�directement�à�la�fontaine�du�village!�Je�suisravie�de�contribuer�à�ce�genre�d’initiative,�car�rien�ne�me�terrifie�plus�que�de�faire�del’eau�une�marchandise.�

Que faites-vous concrètement pour la protection de l’environnement?A�Genève,�j’effectue�tous�mes�déplacements�à�pied.�Par�ailleurs,�j’essaie�le�plus�possible�de�fréquenter�les�marchés�de�proximité,comme�celui�de�Carouge.�Mais�je�ne�suis�pasdogmatique,�même�si�je�m’en�veux�parfois�de�ne�pas�avoir�un�peu�plus�de�rigueur�écologique...�J’admire�ceux�qui�parviennent�à�appliquer�des�règles�strictes�dans�leur�viede�tous�les�jours!�⊠

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Après ses interviews de personnalités de l’émission«Le Passager», ManuellaMaury repasse derrière la caméra pour le compte de «Passe-moi les jumelles».L’occasion pour la pétillantejournaliste d’origine valaisanne de poursuivre ses rencontres avec les Romands dans des lieux toujours insolites: après la cuisine et le train, placeaux grands espaces.TExTE Le Thy nguyen

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L’automne arrive: les hérissons doivent engraisser avant d’hiberner. Comment vivent-ils cette période cruciale? Coup de projecteur sur un sujet épineux.TExTE Camille DestrazILLUSTRATIon Sébastien Fourtouill

n les aperçoit souvent dans les recoinsdes jardins et des parcs publics, ou alorsen train de traverser furtivement la route

pour se cacher dans les buissons. Les hérissonsfont partie de ces animaux que tout le mondesait identifier dès la plus tendre enfance – et ce depuis des temps immémoriaux: ces petitesboules d’épines avaient déjà adopté leur formesi caractéristique il y a 15 millions d’années.

Malheureusement, leur parcours est aujourd’huisemé d’embûches. Le nombre de hérissonsécrasés au bord de nos routes le démontre. Et les animaux à piques ne sont pas non plus épargnés par les pesticides, les chiens, les renards, les blaireaux et même les feux du 1er Août, dans lesquels ils viennent parfoismalencontreusement se nicher. Sans oublier les utilisateurs de débroussailleuses, qui les mutilent ou les tuent sans même le remarquer...

Mais parmi les obstacles à surmonter, il est une période plus cruciale que toute autre pour ces mammifères d’à peine 28 cm, qui affichent une espérance de vie d’environ sept ans: l’automne. La saison des amours arrivant à son terme fin août, les dernières portées naissent en automne. Le risque est alors immense que les petits n’atteignent pas un poids suffisant pour passer l’hiver, c’est-à-dire 600 g environ.

Quand nourrir les hérissons?«Sans aide, un animal qui pèse seulement 200 g fin octobre aura peu de chances d’atteindrele poids requis pour l’hiver», explique Jacques Philippin, grand ami et connaisseur des héris-sons, membre de la fondation alémanique Pro-Igel qui les protège et les étudie. Le processusd’«engraissement» est toutefois complexe, carle début de l’hibernation, survenant générale-ment dans le courant du mois de novembre,dépend de plusieurs facteurs qui peuvent varierconsidérablement d’un animal à l’autre: tempé-rature, nourriture, condition physique, sexe...

A chaque hérisson sa propre stratégie à l’ap-proche de l’hiver: «Une année, trois petits d’uneportée tardive sont venus manger dans le jardinde mon immeuble jusqu’au 31 décembre. Je les ai retrouvés au printemps, en pleine forme!»

Faut-il nourrir les hérissons? Là non plus, pas de réponse catégorique: «Si les conditions sontfavorables, il n’y a aucune raison de les nourrir.Mais si la saison est rude, on peut toujours ten-ter de leur donner un coup de main. La viandeen boîte pour chats convient très bien, et leshérissons aiment aussi les croquettes pour chatons. Une écuelle d’eau est indispensable.»

Déplacer en cas de dangerPour hiberner dans une ville comme Genève,les hérissons composent avec les moyens dubord. Si certains parviennent à trouver le lieuidéal pour passer l’hiver – sous des masses très denses de feuilles et de brindilles, d’autres s’endormiront dans un garage peu utilisé et se retrouveront piégés à leur réveil au prin-temps devant une porte close.

Le spécialiste se souvient ainsi d’avoir dû déplacer une portée qui s’était installée parmides sacs en plastique, dans le parking souter-rain d’un immeuble locatif: «nous avons déplacé mère et petits vers un enclos à l’abri, dans un jardin proche.»

A la fin de l’automne, une fois qu’ils aurontstocké toute l’énergie possible et accumulé suffisamment de graisse, les hérissons pourrontalors tenir sans nourriture pendant cinq mois. Leur rythme cardiaque chutera de 180 à 8 battements par minute, et ils ne respirerontplus que 4 à 5 fois par minute, au lieu des 40 à 50 fois habituelles. La température de leur corps passera, quant à elle, de 36 ° à 5 °. Et pendant l’hibernation, ils perdront 20 à 30%de leur masse corporelle. De quoi éprouver une folle envie de se dégourdir les piquants au retour du printemps! ⊠

OL’heure de vérité pour les hérissons

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OSR, Course de l’Escalade,Cité des métiers: SIG s’implique dans la vie genevoise. TExTES Emilie Veillon

Dix ans de partenariatOSr et SIG

éVéneMent

Courir dans les ruesétroites de la Vieille-Villejusqu’au parc des Bastions,le 1er samedi de décembre,c’est depuis trente-cinqans le rendez-vous my-thique des sportifs de toushorizons. L’enthousiasmedes quelque 27’000 parti-cipants de ces dernièreséditions fait de la Coursede l’Escalade la manifesta-tion la plus populaire de Suisse et l’événementphare de la ville de Genève.C’est d’ailleurs pour rendrehommage au travail accompli pendant ces troisdécennies par toute une équipe de bénévolesque l’ancien maire de

Genève Pierre Maudet a décerné en mai dernierla médaille «Genève reconnaissante» au prési-dent du Comité d’organi-sation, Jean-Louis Bottani.

Cet engouement ne vasans doute pas fléchircette année avec le retourpour sa troisième éditionde la Course du Duc. Cetteépreuve transfrontalièrede 17, 5 km se déroulera la veille en nocturne de Reignier (Haute-Savoie)aux Bastions, en suivant le parcours emprunté en1602 par les troupes duduc de Savoie. Et la courseclassique, soutenue par

SIG depuis de nombreusesannées, s’inscrira dans la tradition avec des par-cours de 2 à 8 km, selon lescatégories et les âges.

Couronnement de cettejournée sportive et festive,La Marmite, qui réunit descoureurs de toutes catégo-ries vêtus d’un déguise-ment, pour le plus grandplaisir des milliers de spec-tateurs le long du parcours.L’occasion rêvée de seprendre pour Superman,Dracula ou Cendrillondans ces ruelles chargéesd’histoire... ⊠Plus d’informations surwww.escalade.ch

La Course de l’Escalade

ExEM

SIG s’implique tout au long de l’année dans la vie de la région. Une manière d’exprimer sonrôle et sa mission de service public, de montrersa proximité avec les Genevois et Genevoisesau-delà de ses prestations habituelles.

Depuis 2002, SIG soutient l’Orchestre de laSuisse Romande (OSR). Ce partenariat a pourobjectif de promouvoir la musique classiqueauprès des clients de SIG et du grand public.

Pour fêter dignement cette collaboration, un concert exceptionnel sera organisé le 18 décembre prochain au Victoria Hall. Pendant 1h15, le chef d’orchestre PhilippeBéran et le violoniste Abdel-Hamid El Shwekhemmèneront les spectateurs dans l’universémouvant des musiques de films et de grandes séries TV. Un concours permet à chacun de gagner des places pour revivre en musique des scènes inoubliables. ⊠

Mardi 18 décembre 2012, 19h00, Victoria Hall, Genève. Age conseillé: dès 6 ans.

PARTICIPEZ JUSQU’AU 7.11.2012, MINUITwww.sig-ge.ch/concourswww.facebook.com/sig.geneve

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eXPOSItIOn

La formation, ça bouge! rganisée tous les trois ans à Palexpo,l’expo «Cité-métiers.ch» rassemble des professionnels de 220 métiers de secteurs

très divers, ainsi que des représentants desécoles supérieures, des hautes écoles spéciali-sées, de l’EPFL et de l’Université de Genève. Cette manifestation est la plus importante du genre en Suisse. Sept pôles seront mis en place sur les 25’000 m2 de surface d’exposition, sur le thème «La formation, ça bouge!»: arts appliqués, commerce, construction, nature et environnement, santé et social, services et hôtellerie/restauration, technique.

Un nombre important de visiteurs est attendu:pas moins de 70’000 personnes devraient s’immerger dans le monde du travail et décou-vrir les formations professionnelles – de base ou continues – susceptibles de leur correspon-dre. «Les élèves qui cherchent leur voie représen-tent la moitié des visiteurs, explique nicolasAune, président de l’Association Cité des Métierset de la Formation, qui organise la manifestation.L’autre moitié est constituée de jeunes en fin de formation ou d’adultes qui s’interrogent sur lesdébouchés et les opportunités d’emplois dansleur domaine professionnel.»

L’expo «Cité-métiers.ch» bénéficie des soutiens financiers de la Confédération (OFFT), de la Fon-dation Hans Wilsdorf et de la Loterie romande,sans oublier la participation des sponsors princi-paux et des nombreux et fidèles partenaires tels que SIG. L’une des forces de cet événementvient du fait que l’association qui l’organise ras-semble à la fois l’Etat, les milieux patronaux et lesmilieux syndicaux, dans le but de générer la meil-leure collaboration possible entre les mondes des employeurs, des employés et de la formation.

Fil conducteur de cette édition 2012, l’innovationsera mise en avant à chaque stand. «nous avonsdemandé aux exposants de présenter toutes les nouveautés qu’ils ont connues depuis 2009,autant en ce qui concerne les métiers et lesstructures de formation que les outils, les tech-niques ou encore l’environnement de travail,précise nicolas Aune. Ils prendront égalementsoin de partager avec le public la manière dontils perçoivent les perspectives de travail dans leur secteur d’activité.»

Les visiteurs découvriront, par exemple, qu’ilexiste désormais un CFC de danse! Mais aussique de nouvelles professions apparaissent, enréponse à un besoin du monde du travail destructurer des métiers qui n’étaient pas recon-nus en tant que tels auparavant: c’est le cas du «techniscéniste», à cheval entre lesprofessions de scénographe et de technicien, ou du «mécatronicien», contraction du mécani-cien et de l’électronicien.

La visite de l’exposition est gratuite et ouverte à tous les publics, qu’ils soient directement

concernés par la formation et l’emploi ou sim-plement intéressés par la richesse et la diversitédes métiers en présence.

En marge des activités organisées par les expo-sants, divers événements, débats et conférencesseront organisés chaque jour. ⊠

Expo «Cité-métiers.ch», du 20 au 25 novembre 2012, Halle 6 de PalexpoEntrée gratuitewww.cite-metiers.ch

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Pas moins de 70’000 curieux sont attendus à «Cité-métiers.ch»: une occasion unique de trouver sa voie professionnelleet de découvrir des formations inattendues.

~Cette manifestation est la plus importante du genre en Suisse.

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Des panneaux solaires sur les toits de Palexpo,des lampes à LED dans les rues de Vandœuvres et des économies pour lesparticipants à l’opérationDoubléco: le canton deGenève s’offre un visageplus durable!TExTES Emilie Veillon

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Opération Doubléco, solution proposée par SIG via son pro-gramme d’économie d’électricitééco21, a clôturé ses inscriptionsavec succès. En effet, depuis sonlancement en novembre 2010, les quelque 52’000 particuliers et professionnels indépendants inscrits ont réussi à activer uneéconomie de près de 14 GWh paran, ce qui représente l’équivalentde la consommation d’environ4500 ménages. Plus de la moitiédes participants ont diminué leur consommation de 12%

en moyenne et reçu une prime. Soit au final environ 200 francs deréduction sur leur facture annuelle.Une dépense évitée et une primegagnée: double économie!

SIG remercie sincèrement tousceux et celles qui ont pris part à cette aventure durable quicontribue à diminuer la demanded’électricité du canton. ⊠

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Inauguration de la plus grande centrale photovoltaïque de Suisse

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SIG est régulièrement sollicitée pour déplacerses réseaux de distribution d’électricité. Lorsqu’ils’agit de réseaux à haute tension, le raccorde-ment de nouveaux câbles 130’000 V à isolationsynthétique avec les anciens câbles à isolationgazeuse encore en exploitation n’était techni-quement pas possible.

Pour résoudre ce problème, tout particulière-ment dans le cadre des travaux liés au CEVA, il était indispensable de développer un nouveau type de jonction. Les ingénieurs SIG, en collaboration avec un bureau externe et un constructeur de câbles, ont relevé le défi:une jonction hybride est aujourd’hui prête àêtre installée. Déplacer ou réparer les anciennes liaisons câblées sur de grandes distances est désormais possible. Une innovation qui permetde réaliser d’importantes économies sur les travaux de génie civil et d’infrastructure. ⊠

SIG et Geneva Palexpo ont inauguré le 10 octobre une installation solaire d’une puissance de 4,2 MWc qui devient ainsi la plus grande centrale de Suisse. Avec ses15’000 panneaux photovoltaïques, 12 onduleurs et 4 transformateurs, elle produira4200 MWh d’électricité par an. Cette production permet d’approvisionner en énergie solaire 23’275 ménages qui ont choisi SIG Vitale Vert!

Plusieurs défis technologiques ont été relevés lors de sa construction. Les 60’000 m2

des toits des halles de Palexpo ont dû être renforcés pour permettre une surchargesupplémentaire de 15 kg/m2. Une structure porteuse auto-lestée et aérodynamique a été utilisée pour ne pas altérer l’étanchéité des toits tout en assurant à la centrale un bon maintien face aux conditions météorologiques en toiture. Enfin, une échellemétallique pouvant supporter le poids de 11 tonnes de câbles à dû être construite et accrochée en façade.

En s’associant pour réaliser ce projet, SIG et Geneva Palexpo marquent leur engage-ment en matière de développement durable. ⊠

défi technique le long du CEvA

OPérAtIOn dOuBLéCO

Clôture des inscriptions: merci aux 52’000 ménages participants!

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Du 5 novembre au 3 décembre, à l’occasion de la sortie de sonnouveau site web et de ses nou-velles pages Facebook et Twitter,SIG propose un grand jeu inédit intitulé «missionGe».

Chaque semaine, de nombreux lots à gagner: des lampes solairesdynamo, des abonnements auxpaniers bio d’espace-terroir.ch etun vélo électrique pliable designVoltitude tiré au sort à la fin du jeu. Pour participer, c’est très simple: il suffit de trouver les indices quipermettront d’animer la carte du canton et... de découvrir des actions au quotidien ainsi que lesengagement de SIG en faveur dudéveloppement durable. ⊠

Rendez-vous, dès le 5 novembre,sur www.mission-ge.ch et sur www.facebook.com/sig.geneve

Jeu-COnCOurS

A la découverte du nouveau site internet de SIG

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à LA renCOntre d’un CLIent Vandœuvres illuminée au LEDAu total, ce sont 217 luminaires urbains etune centaine de lampadaires Montparnassedevenus trop vétustes qui seront remplacéspar des modèles bien moins gourmands en énergie. «Nous ne voulions pas recourir à des ampoules contenant du mercure, que nous jugeons trop polluantes. Avec les nouvelles installations, qui seront enplace d’ici à 2014, et en baissant de 30%l’intensité de l’éclairage entre minuit et 5 heures du matin, nous estimons parvenir à économiser 65% d’énergie, soit plus de 20’000 francs sur notre facture annuelle», se réjouit le conseiller municipal Hervé Despland, qui est également présidentde la commission énergie et développementdurable et membre du comité d’organisa-tion de la Journée de l’énergie renouvelableet de la revalorisation des déchets du 22 septembre 2012. ⊠

dans cette rubrique, nous donnonsla parole à des clients, tant particuliersque professionnels, qui s’engagentd’une manière ou d’une autre pournotre planète.

A l’honneur dans cette édition,une commune genevoise, Vandœuvres:la première localité du canton ayant décidé de remplacer l’intégralité de son éclairage public par des luminaires à technologie Led. Même les ancienneslanternes du centre du village, auxquelles les habitants sont très attachés, seront adaptées pour recevoir des Led.

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Le réseau électrique transporte le courant depuis la centrale où il est produit jusqu’à nos habitations.ILLUSTRATIon Clémence Anex

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1) L’électricité fabriquée dans la centrale est acheminée sous terre à travers des câbles de cuivre vers un transformateur.

2) Pour le transport du courant, le transformateurélève la tension de 9000 à 130’000 volts.

3) Le courant électrique passe par des lignes à hautetension fixées sur des pylônes ou des câbles souterrains.

4) La tension du courant est abaissée deux fois dans des postes de transformation.

5) Plus de 90% du réseau quidistribue l’électricité dans les maisons est souterrain.

6) Les prises sont alimentéesavec du courant dont la tension est de 400V et 230V.

Le parcours de l’électricité

Moyenne tension

Haute tension

Haute tension

Moyenne tension

Moyenne tension

Basse tension

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notre sélection D’applications gratUiteswifi finDer

trouver un réseau Wifi en déplacementou en vacances dansune ville que l’on ne connaît pas relèveparfois du casse-tête.Wifi Finder est là poury remédier; en utili-sant la fonction GPSdu smartphone, l’application affiche envert les réseaux deconnexion à internetgratuits et en bleu les payants. Cool.

nez roUge genève

La célèbre associationnez rouge proposeune application afinde prévenir les acci-dents de la route. ellepermet d’avoir des informations sur lesservices de nez rougeà Genève tout au longde l’année, mais aussisur les opérations prévues pour les fêtes de fin d’année: horaires, numéro detéléphone, bénévolatou encore possibilitésde dons, tout y est.

Biolocator

envie de mitonner des petits plats bio?BioLocator répertorieles adresses de commerces bio à proximité, calcule les itinéraires pour s’y rendre, permetd’enregistrer ses lieuxfavoris ou encored’ajouter à la base de données une nouvelle découverte, afin de la partageravec les autres utilisateurs.

l’alphaBet De lola lite

Lola le panda permet aux enfantsde 3 à 7 ans de se familiariser avec les lettres de l’alphabet. L’animalsuit leurs progrès et augmente la difficulté des jeux en conséquence:d’abord reconnaîtreles lettres, puis former des mots.

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AutOMnALeS

SIG offre des gourdes «Eau de Genève» SIG invite tous les visiteurs des Automnales à venir se désaltéreravec un verre d’eau fraîche sur sonstand du 9 au 18 novembre 2012. Et pour profiter des bienfaits de l’eau du robinet tout au long de la journée, elle leur offre unegourde gratuite!*

Les carafes, les gourdes et les T-shirts «Eau de Genève» sont également en vente sur le stand.

Le bénéfice des ventes est intégralement versé à des associations. Les acheteurs aidentainsi l’Association pour la sauvegarde du Léman (ASL), qui protège la ressource localeen eau, et des associations qui donnent accès à l’eau potable dans des pays en voie de développement.

Pour en savoir plus: www.eaudegeneve.ch

*Bon

PoUR UnE GoURdE

GRATUITE!

A échanger sur le stand 1265

«Eau de Genève-SIG»

aux Automnales

agenDales événements genevois à ne pas manquer ces prochains mois.

La rade de Genève: duglacier aux lacustres ❶

JUSQU’AU12 DéCEMBRE 2012 Espace ExpoSIG, pont de la Machine L’exposition présente non seulement la découverte des sites préhistoriques littoraux de la rade de Genève, mais aussi l’évo-lution de son paysage, du retrait du glacier à l’âge de Bronze. Des objets archéologiques inéditsillustrent les anciennes occupa-tions humaines. Construction de cabanes préhistoriques, reconstitution de céramiques ou questionnaires interactifs: un volet pédagogique permettraaux plus jeunes de s’immergerdans cet univers passionnant.www.sig-ge.ch/espace-exposig

des contes de neige ❹

23 DéCEMBRE 2012 Pointe-à-la-Bise De 14 h à 16 h, à la réserve natu-relle de la Pointe-à-la-Bise, les enfants seront plongés dans unedouce ambiance au parfum dethé de noël et de cannelle pourune lecture de contes, qui les feravoyager dans une nature enrobéed’un beau manteau neigeux.www.pronatura.ch/ge

Course de l’Escalade1ER DéCEMBRE 2012 vieille-ville Courir à travers la Vieille-Ville ou venir encourager ceux qui courent: une tradition à ne manquer sous aucun prétexte! D’autant plus que cette annéemarque le retour de la Course du Duc, une épreuve nocturne quireliera, le vendredi 30 novembre, la Haute-Savoie à Genève !www.escalade.ch

Rallye du centre naturede la libellule ❸

LE MERCREDI, SAMEDI ET DIMAnCHE APRèS-MIDIPavillon Plantamour Le centre propose trois ques-tionnaires (6-9 ans, 9-12 ans, + de 12 ans) qui guident lesjeunes à travers le parc. Une belle balade et un petit cadeau à la clé! Dans le pavillonPlantamour, de belles décou-vertes sont également au programme: des empreintesd’animaux, un aquarium ou encore des terrariums.www.lalibellule.ch

voir bouger

découvrir

Cité des métiers et de la formationDU 20 AU 25 nOVEMBRE 2012 Geneva Palexpo Gratuite et ouverte à chacun, l’exposition «Cité-métiers.ch»s’adresse à toute personne curieusede découvrir les diverses facettesd’une profession et d’entrer encontact avec ceux qui l’exercent.Des professionnels issus de 220 métiers différents seront pré-sents, dans des secteurs tels queles arts appliqués, le commerce, la construction, la santé et le social,la nature et l’environnement, la technique ou encore l’hôtellerieet la restauration. www.citedesmetiers.ch

Les Automnales DU 9 AU 18 nOVEMBRE 2012 Geneva Palexpo Plus de 400 commerçants participent aux Automnales,dont beaucoup offrent des réductions sur leurs produits. De nombreuses animations, dégustations et ateliers sont organisés, ainsi qu’un salond’artistes et d’artisans indépen-dants, le Salon de l’art et dumouvement dédié à la danse et aux arts martiaux. SIG tiendra un stand «Eau de Genève» lorsdes Automnales.www.automnales.ch

Coupe de noël ❷

16 DéCEMBRE 2012 Jardin anglais L’année dernière, environ 1000participants se sont plongés dans l’eau glacée du lac à 5,2°C,pour parcourir les 125 m de la Coupe de noël. Pour la 74e édi-tion de la plus ancienne manifes-tation sportive du canton, lesnageurs, qu’ils soient chronomé-trés ou déguisés dans la catégoriehumoristique, se préparent à retrouver les frimas hivernaux.www.coupedenoel.ch

Le plus grand mille-feuille du monde11 nOVEMBRE 2012 Geneva Palexpo Afin de célébrer les 25 ans de son entreprise, le pâtissier-confiseurGilles Desplanches a décidé deréaliser un de ses rêves: confec-tionner le plus grand mille-feuilledu monde. Présentée dans le cadre des Automnales, la pâtis-serie mesurera plus de 1200 m, et pèsera quelque 4207 kg. Pour la réaliser, le pâtissier-confiseur devra utiliser 864 l decrème, 576 l de lait, 600 kilos defarine, 432 kg de beurre et 360 kgde fondant. Ce mille-feuille gigan-tesque sera découpé en 30’000parts pour gourmands. Le produitde la vente sera reversé à l’asso-ciation Savoir Patient, au profit du Réseau Cancer du Sein.

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Le secret des cailloux 7 nOVEMBRE 2012 Genève Ils sont là depuis des millionsd’années et l’on ne s’y intéresseque trop peu! Pro natura invite les jeunes de 6 à 12 ans à décou-vrir les cailloux, qu’ils soient issus des entrailles de la Terre ou du fond des mers. D’autres sorties amusantes sont encore au programme, dans le cadre des «Activités Jeunes + nature» de l’association.www.pronatura.ch/ge

Entre talent et technologie 7 nOVEMBRE 2012 SIG – forum Louis ducor Séminaire annuel technologique,InnoTECH a pour thème cetteannée «Sport et Innovation: entretalent et technologie». Pour aborder le lien entre les nouvellestechnologies et le sport d’élite,des débats sont prévus entre différents types d’intervenants:entreprises actives dans la tech-nologie du sport, sportifs d’élites,ainsi qu’entraîneurs et coachs.www.sig-ge.ch/innotech

L’énergie en question 3 ET 4 nOVEMBRE 2012 Musée d’histoire des sciencesFilms et débats sur la question de l’énergie, le temps d’un week-end: des documentaires de Pierre Barde, réalisés entre 1965 et 1977, permettront de comparer la situation actuelle, marquée par le développement des éner-gies renouvelables, à celle d’il y a quarante ans. Les projections seront suivies de débats qui interrogeront nos rapports à différentes sources d’énergie.www.ville-ge.ch/mhs

Mercredis des sciences 31 OCTOBRE ET 28 nOVEMBRE 2012 Musée d’histoire des sciences S’adressant aux enfants de 8 à 11 ans, les mercredis dessciences proposent de découvrirun sujet scientifique, tout enbricolant et en expérimentant.La session du 31 octobre a pour thème «Planètes, étoiles et autres astres! Que se passe-t-il dans le ciel?» et celle du 28 novembre «Courant, pile,électricité (qu’est-ce que celaveut dire au juste ?)»www.ville-ge.ch/mhs