VienneConseil général de la

Vivre enVienne

Avril 2020> mensuel

4 étudiants imaginent le futur de la Vienne

La Vienne, ils nous en parlentInterviews exclusives

Un nouveau logo pour la Vienne

Nos analyses & plans de com’

EditoUn jour, en arpentant les couloirs de l’ICOMTEC, notre œil a été attiré

par une affiche du Conseil Général. Un concours de prospective était or-ganisé « Vienne 2020, imaginons notre futur ». Vaste sujet avons-nous pensé

en premier lieu. Puis après quelques discussions autour de ce thème nous avons commencé à définir une problématique, à voir émerger des idées et surtout à ressen-

tir ce goût d’entreprendre. Nous étions Fanny, Eline, Renaud et moi-même en train, sans nous en rendre compte, de prendre part au projet. Unanimement, nous avons décidé de

relever le défi ! Participer à ce concours de prospective, était pour nous l’occasion de nous inscrire dans une démarche professionnalisante.

En effet, pour mener à bien notre projet il nous a fallu nous contraindre à organiser et manager notre démarche afin de la rendre la plus opérationnelle possible. De plus, en réalisant un projet

d’une telle ampleur, nous voulions être créatifs et futuristes, tout en restant réalistes. La Vienne sera en 2020, ce qu’on en a fait aujourd’hui. Pour inventer demain il fallait donc connaître les acteurs

et les projets d’hier et d’aujourd’hui. C’est pourquoi dans cette démarche, nous avons rencontré nombre d’élus, de chercheurs et de professionnels afin de connaître leur vision, leur conception et les espoirs qu’ils portent en la Vienne, pour ainsi être au plus près de la réalité. Pour connaître les attentes de chacun, nous avons également consulté les habitants du département à travers une enquête de notoriété. Ces résultats nous ont permis de comprendre leurs attentes, et donc d’intégrer ce facteur dans notre réalisation. Ce concours était également l’occasion pour nous, étudiants venant d’autres départements, de nous inscrire dans le territoire.

Dans la réalisation de ce projet nous avons acquis une connaissance plurielle de la Vienne, dans sa géographie, sa spécificité, son identité, ses savoir-faire, son tourisme ... Ce projet nous a donc

donné la chance de nous familiariser avec le département et de nous y intégrer pleinement. Au-jourd’hui vous pourrez à travers ce magazine découvrir ce que sera notre Vienne en 2020…

Cyrielle Loison

Chef de projet

La Vienne sera en 2020, ce qu’on en fait aujourd’hui.

• A la mémoire de René Monory

• Contexte

• La Vienne, ils nous en parlent

• Résultat del’enquête de notoriété

• Notre analyse et plans de communication

• Un nouveau logo pour la Vienne

• Le fun-shopping

• Remerciements

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p.11

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Sommaire

Monsieur Monory fut Conseiller général de la Vienne, Ministre de l’éducation nationale et Président du Sénat. Homme politique incontour-nable dans le domaine des Nouvelles Technolo-gies de l’Information et la Communication, il est l’un des fondateurs du Futuroscope. René Mo-nory a marqué l’histoire de la Vienne. Il débuta sa vie professionnelle en tant qu’apprenti ga-ragiste dans l’atelier de son père. C’est par sa première fonction en tant que Maire de Loudun et Conseiller Général de la Vienne qu’il s’inscrit dans le paysage politique de la Vienne. Ce grand homme, s’auto-qualifiant de « vulga-risateur d’idées nouvelles », a su apporter une nouvelle impulsion à la région. Avec une po-litique d’ouverture et une volonté d’innova-tion, il a crée les premières communautés de communes et imaginé un parc d’activités sur les TICS et l’image.

Parce qu’il nous a quitté en ce 11 Avril 2009, mais également parce que sa po-

litique avait pour intérêt de se projeter dans le futur, il nous semble naturel

de lui dédier ce projet.

Monsieur Monory faisait du futur son maître mot ; il favorisait le développement des formations universitaires et des zones d’emplois plutôt que celui des routes. Il était soucieux de conserver la population poitevine et faisait tout pour envisager un futur meilleur.

Véritable homme d’action, il a marqué à jamais l’histoire de notre territoire. A l’heure de se projeter en 2020, nous ne devons pas oublier notre Histoire et les grands Hommes qui ont dessiné la personnalité de la Vienne.

Parce que Monsieur René Monory avait de réelles ambitions futuristes nous nous devons de garder en mémoire sa philosophie quand il s agit de prospective.

A la mémoire de

René Monory...

« Un homme attachant

au profil exceptionnel »

Valerie Giscard D’Estaing

Focus sur Poitiers

Retour sur le dossier de l’EXPAN-SION… (Mars 2009)

Poitiers c’est :• 18 000 étudiants

Emploi :• 27 700 habitants• 17 000 emplois• 1% de croissance annuelle jusqu’en 2017

Développement Durable :• 216 PME PMI, participant au pro-gramme Entrepreneurs du Déve-loppement Durable > dont 31 dans une démarche concrète.

Technopôle :• 224 entreprises• 2ème bassin d’emploi• 300 nouveaux emplois chaque année

Le Poitou Charente, c’est cela, des atouts incontestables avec le site du Futuroscope, la zone de la technopole mais aussi une activité « verte ».

Aujourd’hui, la Vienne ne veut plus se reposer sur ses atouts mais veut réellement s’investir dans l’innova-tion. Possédant un pôle universi-taire et la présence de trois clus-ters.

Reste à voir comment la Vienne va réussir à mettre cela en place ! Rendez-vous en 2020 !

Prospectives politiques difficiles

« Imaginons la Vienne en 2020 ». Au niveau politique cela s’avère plus difficile, en effet, en 11 ans nous ne pouvons pas prévoir com-ment va évoluer le contexte et les décisions politiques. Cela consiste en trop d’enjeux et directives im-

prévisibles.

Aujourd’hui le bilan est le suivant, il y a un pro-jet en prévision, qui est la loi Balladur, portant sur la redécoupe des départe-ments. Ce projet est cen-sé être mis en place pour 2014, entrainant la réduc-tion du nombre des régions redéfinissant leurs champs de compétences. La région Poitou-Charentes pourrait alors fusionner avec la ré-gion Aquitaine ou le Limou-sin. D. Bussereau et J.P Raf-farin, sénateur de la Vienne (UMP), avaient eux proposé une fusion entre le Poitou-Charentes et l’Aquitaine.

A l’heure actuelle, la décision n’a pas été prise, cependant nous partirons dans ce projet de pros-pective sur le fait que cette loi ne passe pas. Cela permet que le dé-partement reste indépendant et que tout ce qui concerne l’admi-nistratif reste en Poitou-Charentes.Nous avons choisi cette vision car la redécoupe des départements n’a pas encore été voté, nous baserons alors notre dossier sur la conservation actuelle de la dé-coupe de la France.

Contexte

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Entretien avec Mr Lepercq

Nous sommes le 16 Avril 2009, jour de l’enterrement de Monsieur Mo-nory, les locaux sont vides. Ren-dez-vous avec Monsieur LEPERCQ qui siège au Conseil Générale de-puis 25 ans. Il va nous exposer sa vision de la Vienne.

> La Vienne pour vous c’est…C’est un département qui est à l’origine spécialiste dans l’agricul-ture. C’est dans les années 70 que M. René Monory a commencé à faire venir des entreprises telles que Michelin, ce qui a bien évi-demment entrainé beaucoup de créations d’emplois.

Puis dans les années 80, le projet du Futuroscope a commencé à être étudié entrainant la création de la Technopôle. (Zone impor-tante d’emplois).

> Que pensez-vous de l’identité de la Vienne ?Je pense que la Vienne possède une réelle identité grâce à Mon-sieur René Monory. Il a réussi à faire connaître le département grâce à son implication dans le monde politique mais également par la création du Futuroscope. Il a cherché à développer les for-mations et les zones d’emplois pour conserver sa population. La Vienne est rattachée au Futuros-cope par les citoyens des autres départements.

De plus, il y a le TGV, du tourisme dû à certains pôles qu’ils soient attractifs ou historiques. Et même

s’il y a une disparité entre le sud et le nord de la Vienne, le Sud est lui plus riche en patrimoine, nous pouvons dire que la Vienne est un département assez homogène.

> Que pensez-vous de la loi Balla-dur, qui risque de regrouper cer-tains départements ?Personnellement, je ne crois pas au passage de cette loi, mais dans l’éventualité où elle passe je pense qu’il serait plus logique que la Vienne fusionne avec la Ven-dée. Cependant, je suis amené à me poser certaines questions comme : Comment les choses pourront s’articuler ? Avec quelle cartographie ? Et quelles res-sources ?

> Un atout pour la Vienne ?Oui… atout de proximité, en effet, Paris est accessible par le TGV en 80 minutes, ce qui a nettement fa-vorisé l’implantation de certaines entreprises sur la région.

D’ailleurs, la Vienne n’a pas qu’un seul atout ! Il y a également le Futuroscope qui fut un des fac-teurs nets de développement

de la Vienne. Ce dernier étant rattaché au facteur touristique. Ah oui ! Il y a aussi le circuit automobile « Val de Vienne » qui est le troi-sième plus important de France.

> 3 mots pour définir votre dépar-tement ?• espace : de grands espaces vides, nous possédons beaucoup de place, la Vienne peut encore se développer.• tradition : La Vienne est un dé-partement avec une Histoire, riche en patrimoine.• qualité de vie : Pas très loin de Paris, ville de taille moyenne per-mettant d’accéder à l’immobilier à prix réduit.

Entretien avecThierry Poireau

Entretien avec Thierry Poireau, directeur de la Communication au Conseil Général de la Vienne. Rencontrer le directeur de la Communication était une étape indispensable dans notre proces-sus de prospection et de création. Confirmer ou nuancer l’identité que nous avions de ce départe-ment, présenter nos ambitions et notre démarche et enfin pouvoir appréhender au mieux les élé-ments à prendre en compte (poli-tique, moyens, philosophie…)

> Monsieur Poireau, nous venons de vous présenter l’état actuel de nos recherches et notre analyse. Selon vous, quel est le point dé-terminant d’une campagne de communication ?

La Vienne Ils nous en parlent

Rencontres6

Rencontres 7

Il est vrai que pour déterminer une identité visuelle au département il faut définir toutes les étapes en amont. Quelque soit la structure : le logo n’est pas le seul élément pour déterminer l’image, il la re-présente, c’est la conséquence.En termes de pistes : il faut définir ce qu’on veut faire de ce dépar-tement, les valeurs.

Le choix de la cible que l’on vise par exemple. Nous tournons-nous vers une cible interne, externe ? Une cible entreprise ou grand public ? Je pense que c’est une étape première à votre dé-marche.Quels seront les comportements dans 10-15 ans ? Il faut faire une analyse donc ne pas se baser sur aujourd’hui. Avoir une idée futu-riste pour définir une stratégie de communication. Il faut aussi faire des choix par rapport à l’image du département actuelle et son Histoire.

> Vous parlez de valeurs, quelles sont à vos yeux les valeurs de votre département ? Ses atouts ?Le Futuroscope mais aussi le « bon vivre » avec nos campagnes, les rivières, la verdure, notre variété de paysage. Un sentiment de sé-curité.

> Personnellement nous trouvons intéressant que dans notre équipe aucun de nous ne soit originaire de la Vienne. Nous sommes ve-

nus pour les études (cursus lié aux NTIC) et très sincèrement nous pensons l’image du département handica-pante. Quelles sont vos réactions ?Il faut se différencier des autres départements, avoir une iden-tité autre que celle des voisins. Relancer l’image d’innovations pour rentabiliser l’investissement fort et capitaliser dessus pour ne pas s’éparpiller. La question est « Comment redynamiser ça ? »

> Sur quoi basez-vous la commu-nication actuelle ?La communication du départe-ment aujourd’hui est celle d’une équipe qui travaille pour 3ans avec comme objectif de don-ner une image du département. Cela passe par la définition des axes à moyen terme.

> Que pourrait selon vous attendre Le grand public d’un département en 2020 ?Ce qui peut séduire les gens pour la Vienne c’est déjà que nous sommes proches de Paris (80 min en TGV). Les entreprises peuvent venir. Il faut séduire les entreprises, les cadres et séduire les touristes. Il faut attirer les gens. Penser la question de la démographie mé-dicale également (il n’y a plus de médecins qui viennent).De manière générale, il faut conforter le plaisir de vivre ici, et valoriser leur département. Sé-duire les autres.

> Et par rapport à nos premières intentions économiques comme l’axe Poitiers-Châtellerault-

Futuroscope que nous sou-haiterions développer ?

Je trouve intéressant en effet mais il me semble que malgré cet axe urbain il ne faut pas nier la partie agricole de notre département. Nombreuses sont les villes en dessous de 10 000 habitants. Il y a comme vous le souligner dans votre première analyse un patri-moine architectural riche (Poitiers, les châteaux…) et également une richesse gastronomique. Les « par-cours découvertes » peuvent être une solution en effet pour mettre en avant les variétés de notre pa-trimoine.

Il ne faut pas oublier que nous sommes en situation de crise. Il faut donc retrouver des points

de développement perspicaces. Les en-treprises extérieures doivent venir sur Technopôle pour l’in-novation et la tech-nologie.

> Nous rencontrons différents éco-nomistes et essayons d’analyser les forces et faiblesses de Châ-tellerault. Que pouvez-vous nous dire sur le pays Châtelleraudais ?Nous sommes en crise, nous n’avons pas de visibilité sur l’au-tomobile dans 10 ans. Châtelle-rault est déclaré zone sinistrée. Aujourd’hui son activité c’est la

Ses atouts ? Le Futuroscope mais aussi le « bon vivre » avec nos campagnes, les ri-vières, la verdure, notre variété de paysage.

Thierry Poireau

Rencontres8

sous-traitance automobile, une mono activité qui se retrouve en difficulté aujourd’hui.

Après la crise peut être est il pré-férable de penser en petite série davantage. Ils ont le savoir faire mais il vaut mieux plutôt privilégier les niches et plein de petites séries avec des débouchées. Com-ment faire pour les relancer ? Il est certain que l’axe existe (plus grosse agglomération du dépar-tement). Comment faire pour le développer ?

> Nous avons constaté une ten-dance de la population à se dé-placer vers les périphéries. Pou-vez-vous nous en dire plus ?Les cantons autour de la ville augmentent il est vrai. Le sud et le nord perdent de la population mais la deuxième et la troisième couronne augmentent. Ces changements nécessitent entre autres des questions de transport.

Un bilan par ailleurs très positif quant à l’affluence touristique…Aujourd’hui atout, le Futuroscope c’est 1,5 million de touristes. Il y a aussi la Vallée des singes, Civaux, L’île aux serpents, les randonnées, l’aspect paisible des campagnes et des rivières.

Nous sommes au même niveau que le Val de Loire mais nous ne rivalisons pas avec la Charente- Maritime ou la Vendée.

> Nous vous remercions pour cet échange. Peut-être quelques pe-tits conseils avant de nous quitter ?Il faut bien déterminer les buts : définir un territoire de la communi-cation à partir d’un audit. Donner des priorités et des axes pour défi-nir le territoire de communication.Faire en sorte que sur le dépar-tement le récepteur sache que

c’est le départe-

ment. Faire en sorte que quand on voit le logo (nous avons, comme vous, une volonté éven-tuelle de le changer) on identi-fie le Conseil Général. Cela peut passer, comme vous le dites, par un message générique décliné après selon les sujets et cibles. Im-portance d’une réelle charte gra-phique et d’une homogénéité du discours : « un territoire ».

Entretien avecJean François Macaire

Jean François Macaire est Vice-Président du Conseil chargé de l’économie, de l’emploi, de l’éco-nomie sociale et solidaire, trans-parence, dialogue social.

Vous avez analysé les préconisa-tions du rapport Balladur, quel est votre sentiment par rapport à ce sujet ?Tant que la France sera organisée en communes il y aura une place pour l’échelon départemental. L’action sociale sera difficile à gérer au plan régional. Quant au redécoupage des régions fran-çaises, ce n’est pas le sujet impor-tant du moment. L’important est d’avoir des collectivités locales aux prérogatives bien claires qui peuvent assumer leurs compé-tences.

Selon vous, que manque-t’il au département pour être plus per-formant ?Ce qu’il manque à la Vienne, c’est un conglomérat de forma-tion et de recherche industrielles à l’instar de Toulouse avec l’aé-ronautique. Il faut que le territoire arrive à mêler au sein d’un même pôle innovation technologique, Recherche et Développement et recherche industrielle. Il faut créer cet axe de toute pièce car il n’en existe pas actuellement.

Est-ce que la Vienne a une identité ?Le Poitou a une identité, mais pas la Vienne. Poitiers a une iden-tité car la ville a une très grande histoire. C’est la religion qui a conduit le Poitou. Le Futuroscope arrivé ensuite est d’avantage une marque qu’une identité. Le Parc est cependant porteur d’image et constitue un élément de connais-sance et d’image.

Comment le département se posi-tionne à l’échelle départementale ?La Vienne est le département capital de la région Poitou Cha-rente. C’est d’ailleurs pour cela que la région est d’avantage présente en Vienne que dans les autres départements. De plus, il y a une véritable convergence entre la politique Conseil Régional et celle du Conseil Général.

Comment imaginez-vous la Vienne en 2020 ?J’espère qu’elle sera toujours le département capital de la région. Progressivement, l’économie va se territorialiser avec un très fort développement de la ressource écologique. De plus, on va assis-ter à l’émergence et au déve-loppement de petites métropoles intermédiaires. Le département comme la région a de l’espace, c’est là un véritable atout. En 2020, la Vienne solidifiera sa poli-tique urbaine et attentive.

Rencontres Rencontres 9

Entretien avecJerôme Neveux

Entretien avec Jerôme Neveux, chargé des Relations Presses du Futuroscope, ancien directeur de communication de la Vienne, élu de la communauté de Com-munes de Jaunay-Clan. Nous voulions traiter grâce à cette en-trevue des stratégies à long terme du parc ainsi que sa place dans la communication de la Vienne.

> Comment voyez-vous le Futuros-cope en 2020 ?Notre objectif n’est pas d’aug-menter exponentiellement le nombre de visiteurs mais de conserver l’équilibre que nous avons atteint tout en investissant dans la recherche de nouvelles technologies potentiellement utili-sables dans de futures attractions. De plus nous suivons la théorie du 10-20-60. C’est-à-dire que nous investissons 10% de notre chiffre d’affaires pour renouveler 20% des attractions et faire revenir 60% des visiteurs chaque année. Cette stratégie a aujourd’hui prouvé ses effets et nous allons tenter de la poursuivre. Mais au delà du parc en lui-même, puisque nous voyons bien que, même en période de crise les gens ont besoin de se di-

vertir, nous souhaitons continuer à innover sur la zone de la techno-pole.

> Que pensez-vous de la création de parc à thème pour retenir les visiteurs dans le département ?C’est une stratégie peut être un peu artificielle, mais qui permet de faire rester les gens un peu plus longtemps. Cela se ressent dans les chiffres de l’héberge-ment, nombreux sont les touristes qui profitent de leurs passages au Futuroscope pour visiter la vallée des singes par exemple. Cela dit, le parc est une vraie destination, et un certain nombre de per-sonnes font le voyage seulement pour lui. De plus l’hébergement est peut être à revoir, plusieurs de nos concurrents ont un village va-cances a proximité immédiate de leur parc. Cela nous renvoie a la question précédente, pourquoi ne pas créer des établissements of-frant de nombreux services basés sur des technologies innovantes comme le fait notre restaurant uti-lisant la « cuisine moléculaire ».

> Quelle stratégie plus globale voyez-vous pour le département ?Je pense qu’il faut trouver le bon équilibre entre le Futuroscope et les autres atouts du départe-ment. C’est une véritable chance d’avoir ce parc sur notre territoire, en termes d’image ou de relation publique. De nombreux départe-ments nous envient cette force. D’autre part il manque un grand rendez-vous, d’envergure natio-nale qui permettrait à la Vienne de se hisser au niveau du festival de la BD d’Angoulême ou des Francofo-lies de La Rochelle. La technopole

pourrait donner l’impulsion à cela, en donnant à cet événement un thème tournant autour des pro-duits innovants.

Entretien avec Olivier Bouba-Olga

Olivier Bouba-Olga est maître de conférences à la Faculté de Sciences Economiques de l’Uni-versité de Poitiers et chargé d’en-seignement à Sciences Po Paris.

> Selon vous quels sont les atouts du département ?La Vienne se structure autour d’un axe stratégique qui se construit autour de Poitiers, du Futuroscope et de Châtellerault. Le long de cet axe on retrouve des activités com-plémentaires et diversifiées. L’inno-vation peut être un frein au déve-loppement, il faut donc penser le développement de façon intégré au territoire.

> Quelles préconisations pouvez-vous soulever pour que le dépar-tement conserve ses forces ?Quelque soit les préconisations,

Il faut réussir maintenant l’acte 2 de cette zone Jerome Neveux

Rencontres10

l’enjeu c’est l’axe. Il faut être inno-vant là dessus. Il faut également mettre en avant les richesses déjà existantes. Châtellerault notam-ment bénéficie d’un patrimoine industriel intéressant. Il faut que ce territoire réfléchisse à une commu-nication intégrée.

> Cet axe permet-il de créer une véritable identité ?La Vienne n’a pas vraiment d’iden-tité. Le département construit cette identité d’avantage à échelle du territoire, de la ville ou de la région. On assiste donc a un redécoupage des collectivités. C’est pourquoi, le sentiment d’ap-partenance n’est pas très fort.

> Selon vous, quel pôle le dépar-tement doit d’avantage mettre en valeur ?Il faut que le département déve-loppe l’image de l’université de Poitiers. Actuellement l’université n’a pas d’image, ce qui nuit donc à sa notoriété. L’université poite-vine est multidisciplinaire. L’enjeu à l’horizon 2020 est d’abord de communiquer afin de mieux iden-tifier les pôles spécifiques et ac-quérir ainsi une meilleure visibilité. Il faut faire valoir le campus de Poitiers. Une importante université dans une ville moyenne, ce n’est pas forcément un désavantage.

« Je pense que la Vienne possède une réelle identité grâce à Monsieur René Monory » Mr Lepercq

Ils l’ont dit

« Ce qu’il manque à la Vienne, c’est un conglo-mérat de formation et de recherche industrielles à l’instar de Toulouse avec l’aéronautique » Jean François Macaire

« Le département construit son identité à échelle du territoire, de la ville ou de la région » Olivier Bouba-Olga

« C’est une véritable chance d’avoir ce parc sur notre territoire, en termes d’image ou de relation publique. De nombreux dé-partements nous envient cette force » Jérôme Neveux

« La Vienne est un département avec une histoire, riche en patrimoine » Mr Lepercq

« Le Futuroscope est d’avantage une marque qu’une identité » Jean François Macaire

Rencontres 11

Résultat del’enquête de notoriété

En parallèle de nos rencontres avec les élus, professionnels et chercheurs, nous voulions consul-ter les habitants du département. Nous ne voulions proposer un nou-veau logo, si les Viennois désiraient conserver celui-ci. Il apparaissait pertinent d’effectuer cette com-munication sous forme de ques-tionnaire. Nous avons donc rédigé une enquête de notoriété. Pour des raisons de mobilité, cette en-quête a été diffusée via internet. Le 15 mars dernier, le questionnaire a été mis en ligne sur l’adresse : http://www.vienne2020.c.la/.

A la clôture de notre enquête le 15 avril, nous avons constaté que 57 personnes avaient participé à l’enquête. Il apparaît que les femmes étaient plus nombreuses à répondre à ce questionnaire car elles représentaient 60% des son-dés. Nous avons avec cette en-quête principalement touché deux tranches d’âges. Les 20-26 ans et les 40-60 ans étaient les plus nom-breux à avoir répondu car ils re-présentaient respectivement 53% et 26% des personnes interrogées. Nous constatons également que deux catégories socioprofession-nelles se détachent : les étu-diants (56%) et les ac-tifs (42%).

Concernant le rapport qu’entrete-naient les sondés avec le départe-ment, il apparaît globalement une relation directe. Majoritairement, 39% y habitent, 23% y travaillent et 18% en ont originaires.

A la question quels adjectifs défi-nissent selon vous le mieux le dé-partement, les réponses sont rela-tivement positives. Parmi les plus citées : diversité, ouverture, inno-vation, rural, agréable, simplicité … A fortiori, un adjectif ne qua-lifiant pas le département a été nombre de fois mentionné : dy-namique. On remarque donc que les sondés ont une bonne image du département, mais qu’ils ne le jugent pas suffisamment actif. On

souligne également une bonne connaissance du logo du Conseil Général : 89% ont identifié le dé-partement. Plus de la moitié des personnes interrogées affirment cependant qu’il ne reflète pas l’image actuelle du département. Leurs justifications sont les suivantes : … « il faudrait donner un peu de fraîcheur, de dynamisme et de jeunesse à ce logo », « ce logo est ordinaire, il pourrait identifier n’importe quel départe-ment », « ne montre pas l’aspect i n -

novant de la Vienne », « un peu vieillot, il faudrait le moderniser » … L’avis sur la progression du logo est quant à lui plus tranché. 82% des sondés estiment que ce logo doit évoluer. Les personnes interro-gées sont nombreuses à émettre des suggestions relatives aux cou-leurs définissant le département. Près de 90% jugent le bleu comme étant indispensable au logo car représentant, l’eau, la Vienne, la technique et l’innovation. 56% souhaitent voir figurer les couleurs jaune ou orangé sur le logo car se-lon eux elles représentent le soleil, l’innovation, les blés, les tournesols et la lumière.

Nous jugeons la participation des sondés de manière qualitative et moins quantitative. En effet, même si le nombre de personnes interrogées n’est pas conséquent, la qualité des réponses est jugée riche. De plus, ces personnes ont dans l’ensemble répondu à toutes les questions ce qui illustre leur im-plication et leur volonté de parti-ciper au futur du département. Même si ce résultat n’est pas à la hauteur de nos espérances, il nous a cependant permis de recueillir des données qui nous ont en-suite été très utiles pour éta-blir nos préconisations.

Analyses12

Notre analysePlans de communicationImaginer la Vienne en 2020 du point de vue de la communication c’est prendre en considération l’identité du dépar-tement, l’illustrer par un logotype, une charte graphique et la « mettre en mots » par un slogan.

Pour définir cette identité nous devons nous inspirer de l’image actuelle de la Vienne, de ses forces, ses faiblesses. Nous devons évaluer les tendances actuelles et supposer des scénarios futurs en termes économiques, environnementaux, poli-tiques…

Cette prospective, nous la dressons au-tour de quatre plans de communication indépendants que nous pouvons égale-ment mettre en corrélation.

Depuis plusieurs années, les habitants de la Vienne ont délaissé le milieu agricole pour se diriger vers le monde des entre-prises. Nous trouvons donc aujourd’hui d’importantes exploitations agricoles et un nombre réduit d’agriculteurs qui sont eux-mêmes à la tête de véritables entre-prises. Ce secteur crée de la richesse mais ne dégage que peu d’emplois. Cela amène les populations rurales à se dépla-cer vers les zones économiques souvent situées à proximité des zones urbaines les plus peuplées. En conséquence, l’immo-bilier grimpe, il devient plus difficile de se loger et les gens se retirent pour habiter soit la première couronne, soit la deu-xième voire la troisième, proportionnelle-ment à leurs revenus. Il faut donc prendre en compte cette dynamique et le réseau routier à venir entre ces différentes zones

périphériques.On peut considérer que les communes de la CAP, communauté d’agglomé-ration de Poitiers, font partie de la 1ère couronne (St Benoît, Buxerolles, Vouneuil sous Biard, Migné-auxance, Mignaloux Beauvoir, Chasseneuil... pour ne citer que les plus importantes).Elles ont forte-ment grossi mais les tarifs immobiliers sont très élevés, d’où une forte augmentation de la population dans la deuxième cou-ronne.

L’axe Poitiers/Châtellerault est l’axe éco-nomique de la Vienne qui concentre la majeure partie de l’activité et de la po-pulation par voie de conséquence.

Afin de créer les conditions d’un déve-loppement harmonieux des territoires ur-bains, périurbains et ruraux de la vienne il a été créé un SCOT en 2008. (Schéma de cohérence territoriale).

Le SCOT a pour objectif de définir l’évolu-tion d’un territoire dans une perspective de développement durable au travers d’un projet d’aménagement et de déve-loppement. Il sert de cadre de référence aux différentes politiques sectorielles centrées sur l’habitat, les déplacements, les équipements commerciaux, l’environ-nement.

Une démarche est actuellement conduite pour l’élaboration d’un SCOT à l’échelle des aires urbaines de Poi-tiers et Châtellerault.Celui-ci regroupe 9 communautés de communes et les deux communautés d’agglomération de Poi-tiers et Châtellerault soit 130 communes sur les 292 que compte le département. Le SCOT est donc un outil de dévelop-pement pour la Vienne.Notre but est de faire de la Vienne un département tradi-tionnel et innovant. Basé sur des valeurs et une qualité traditionnelle, ce départe-ment est en mesure d’offrir des aspects novateurs tant sur un plan économique que touristique. Cela passe par les NTIC et par la richesse de son territoire notam-ment.

Analyses 13

Plan économique

Avec pour Cible

• Une cible interne : informer les Viennois de la richesse du dépar-tement, leur montrer ce qui fait l’activité de la Vienne, l’écono-mie. Leur présenter les opportuni-tés d’emploi et les aider à se po-sitionner sur une échelle régionale et nationale.

• Une cible entrepreneurs interne & externe :

Interne > De l’agricole : pour les tenir informer de leur im-portance, des mutations, des pro-jets de développement durable, de leurs ambitions, des différentes valeurs traditionnelles, du biolo-gique, du photovoltaïque.

Interne > Du tertiaire : pour les conforter dans leur entreprise, les encourager, les aider au dé-veloppement. Ou pour les encou-rager à créer leur entreprise. Les inciter à rester et ne pas partir du département.

• Externe ( Du tertiaire : pour les at-tirer dans le département.

Avec pour Objectifs

• Continuer à dynamiser le dépar-tement.• Suivre les évolutions du départe-ment et s’adapter aux mutations (ex : agriculture)• Assurer à l’ensemble des habi-tants un niveau de vie élevé et si possible croissant• Créer de l’emploi• Attirer des entrepreneurs• Permettre aux étudiants du dé-partement un emploi dans la même zone géographique que leurs études.• Définir le département comme

« bassin universitaire et actif »

Avec en Constats

• Des agriculteurs qui « industria-lisent » leur terrain (grandeur des terrains, outils de travail utilisés)• 1% de croissance annuelle jusqu’en 2017• Les effets positifs du Futuroscope sur l’économie globale du dépar-tement, de la région (activité du parc, emplois créés, centres d’ap-pels, hôtels, les parcs ouverts par la suite...)• La création de la Technopôle, réel symbole d’une réussite éco-nomique, d’une ouverture et d’un futur développement.• 50 000 habitants grâce aux centres d’appels ; Centres d’ap-pels qui sont apparus dans les an-nées 1990. A échelle régionale, rappelons que le Poitou-Cha-rentes est la région avec le plus fort indice de spécificité. D’autre part, on note qu’en 2004, plus de 35% des recrutements sont liés à l’activité des centres d’appels. Nous rapprochons ces résultats à la zone du Futuroscope qui est très rapidement équipée du haut débit entre autre. Laissant ainsi la concurrence redoutable. • Civaux : une ressource écono-mique qui fait du département un territoire stratégique• 2006 : département «à la traîne», 2007 orientation positive de l’acti-vité et de l’emploi : La croissance de l’emploi, la plus forte de la ré-gion, est portée par les services, mais aussi la construction et le commerce.• Châtellerault : déclaré zone sinis-trée, réputée pour son activité en sous-traitance automobile, c’est une mono activité qui se retrouve en difficulté aujourd’hui. Il y a sur ce territoire un réel savoir faire.• Châtellerault, territoire le plus industriel de la région, il fait l’ob-jet de nombreuses réflexions po-litiques qui tendent à penser à une spécialisation industrielle pour l’avenir. • Développement des cantons autour des grandes villes (les cou-ronnes)• Intercommunalité, précurseur au niveau national, les communautés

de communes sont une force de notre département.• Sorégies qui travaille en collabo-ration avec les agriculteurs via la mise en place de toits photovol-taïques.

Avec pour Moyens et Outils

• La localisation : Une situation géographique confortable (80 min de Paris en TGV) • Une politique incitative des pou-voirs publics• Un dynamisme, une prospective et un regard porté sur le futur• Conforter le plaisir de vivre ici et valoriser l’activité du département

Châtellerault : deux possibilités 1)développer et relancer l’économie (là deux directions, soit via l’industrie automobile comme aujourd’hui , soit en se recentrant sur un cœur de métier et donc opter pour une niche en corréla-tion avec la théorie des compé-tences). 2) Faire de ce savoir faire une mémoire et plus des musées donc, un aspect tradition par exemple via un salon des véhi-cules innovants.

> Mise en place d’un cluster au-tour de la mécanique avec la volonté de renforcer les relations économiques locales entre entre-prises.

> Faire de l’extériorisation une chance et l’encourager par un réseau de transports favorables (bus, routes, trains)

> Faire de l’intercommunalité une richesse d’échange de savoir faires et de solidarité entre les communes de notre département.

Analyses14

Avec pour Promesse

> Un département dynamique qui tient compte de ses valeurs et tra-ditions et qui sait allier confort et bien être à vie active et économie.

• forces :Un territoire riche et varié (rural, innovant, verdure, architecture, campagne, technopôle)

Un développement économique qui est très avancé dans le tertiaire et se transforme dans le primaireun savoir faire

Une économie touristique paral-lèle considérable (la Vienne, moins concernée par la saisonnalité, concentre en janvier plus d’un tiers des emplois touristiques* régionaux et 23% pour la saison estivale 2008 par exemple).*Les emplois touristiques représentent 20 % de l’emploi total sur le littoral et dans la zone du Futuroscope.

• faiblesses :Une crainte de l’extérieur

Réussir à adapter la population in-terne aux mutations

Se relever de la crise (exemple pour Châtellerault ; Trouver des axes de développement adaptés au passé et au futur).

• opportunités :Une Technopole innovante qui em-baucheUn bassin universitaireUne situation géographique inté-ressanteUne périphérie qui se développe

• menaces :La crise qui fragile la région (prin-cipalement Châtellerault qui à for-tiori n’arrive pas à changer d’axe stratégique et à se repositionner ou se diversifier).

Des agriculteurs de moins en moins nombreux

Des agriculteurs qui ne peuvent pas faire face aux mutations et à la mondialisation.

Plan tourisme

Avec pour Cible

•Une cible externe largeFrançaise et étrangère, venant habituellement pour une journée voire une nuitée.

Avec pour Objectifs

> Faire découvrir le département, encourager les vacanciers à rester pour une durée de 1 jour ou de 2 à 3 nuits.

> Développer les activités déjà existantes (Futuroscope, les autres parcs découvertes, amusement).

> Encourager les activités exis-tantes et en créer de nouvelles en continuité

> Créer une nouvelle attractivité pour ce département

Avec en Constat

• Le circuit automobile (Val de Vienne), le troisième le plus impor-tant en france

• Le Futuroscope : 1,5 millions de touristes par an (la plus grande attraction du département qui se place, en terme de statistiques touristiques régionales, derrière la Charente-Maritime).

• L’activité touristique bénéficie du dynamisme de la zone Poitiers- Futuroscope : 11% des nuitées marchandes régionales sont au Futuroscope pour l’année 2008.

• Un public touristique à la re-cherche (statistiques INSEE) d’évè-nements comme les festivals, de lieux idéaux pour des promenades

nautiques ou à cheval avec une notion de recherche du bien-être.

• Un tourisme étranger majoritaire-ment Hollandais (45% des nuitées).

Avec pour Moyens et Outils

> Un territoire riche en espaces verts et rivières pour un public de randonneurs, promeneurs, âgés ou jeunes à la recherche de bien être et de tranquillité dans un cadre agréable (La Roche-Posay).

> Un territoire au patrimoine et à l’architecture considérable qui saura répondre à la curiosité du public pour des vacances péda-gogiques.

> Une richesse gastronomique et bio qui sera dans la tendance de produits naturels et traditionnels.

> Des parcs déjà existants aux moyens financiers permettant les nouveautés (Vallée des singes, Ci-vaux, serpent)

> Compléter ces parcs par un parc aquatique.

> Mettre d’avantage en avant pour le développement touris-tique les campagnes et le Clain : pour des randonnées pédestres, à cheval, en canoë, kayak…

> Obtenir une labellisation « Qua-lité Tourisme »

Avec pour Promesse

La sécurité d’un territoire paisible et vert qui sait apporter traditiona-lisme et amusement à ses touristes.

• forces :

Analyses 15

Un territoire qui s’est fait connaître en grande partie par le tourismeUne image rattachée au Futuros-cope

• faiblesses :une image handicapante ; Si on ne vient pas pour un jour au Futu-roscope ou pour les études, que vient-on faire ? Connaissons nous la Vienne autrement ?Ne pas donner l’impression que Poitiers bénéficie de tous les efforts (politiques, financiers) de la région afin de ne pas créer de « jalousie interrégionale ».

• Opportunités : L’image du Futuroscope à déve-lopperDes parcs qui peuvent se ratta-cher à cette imageDes moyens financiers permettant aux parcs de renouveler leurs at-tractions (ex : « Les animaux du fu-tur », Futuroscope).Avec la crise économique, les touristes partiront moins loin et se tourneront vers des vacances at-tractives moins onéreuses comme le Futuroscope, les promenades « nature » (randonnées pédestres ou à cheval, canoë...)

• Menaces : Que le Futuroscope s’essouffle et que les investissements ne soient donc pas complètement rentabi-lisés.Ne pas avoir su saisir les opportuni-tés touristiques à développer suite à cette création. Savoir se diffé-rencier des voisins.La Charente-Maritime qui offre un pôle nature d’exception.

Plan environnement

Avec pour Cibles

• Une cible interne (habitants) qu’il faut sensibiliser pour dévelop-per une réelle solidarité environne-mentale inter-département

• Une cible externe (touristes, fran-çais de façon générale) qu’il faut séduire en se démarquant par notre politique environnementale, signe de qualité, de tradition et de nature à l’image du département.

• Une cible agricole qu’il faut atti-rer de l’extérieur par la qualité de notre territoire

• Une cible agricole interne qu’il faut encourager dans une même direction « verte » et qu’il faut fami-liariser aux nouveautés en matière de développement durable.

Avec pour Objectifs

> Associer le développement du-rable à notre département. Se dé-marquer des autres départements ainsi.

> Attirer de futurs habitants, des agriculteurs et des touristes par cette qualité environnementale.

>Accentuer l’aspect traditionnel via une politique de développe-ment durable pour une perspec-tive « traditionnelle».

Avec en Constats

• Une politique « développement durable » durement menée par le Conseil Régional.

• Des structures agricoles tournées de plus en plus vers le photovol-taïque (L’exemple notamment à Varennes le 31 mars avec l’inau-guration du toit photovoltaïque de 1 100 m2 soit la plus grande surface du département équipée en panneaux photovoltaïque).

• 216 PME PMI, participant au pro-gramme Entrepreneurs du Déve-loppement Durable

• Les boutiques dites biologiques sont tendance

Avec pour Moyens et Outils

• Un territoire favorable : cam-pagne, rivière, verdure, variété de paysage.

•Une politique incitative des pou-voirs publics pour les cultures éner-gétiques qui encourage les agri-culteurs et attire les touristes.

Avec pour Promesse

Un territoire riche qui fait de la qualité et du bio les maîtres mots de son environnement, son agri-culture, sa gastronomie et son économie.

• Forces :>Un territoire agricole

>La verdure et pureté du territoire

>Le traditionalisme et la gastro-nomie (fromage de chèvre par exemple)

• Faiblesses :>Le temps de mise en place des outils de développement durable

>Faire intégrer toutes les dé-marches « vertes », écologiques à l’ensemble des habitants.

• Opportunités :>Faire de la volonté politique une réalité

>Profiter des mutations techniques et de travail du milieux agricole

>Le développement du photovol-taïque entre autres.

• Menaces :> Etre concurrencé par d’autres départements à l’heure où la po-litique environnement durable est à l’ordre du jour.

Analyses16

Plan innovant Avec pour Cibles

• Une cible entreprise qui sera en-couragée par la dimension inno-vatrice du département soulignée par un parc futuriste et une Tech-nopôle à l’image des NTICS

• Une cible interne qu’il faut infor-mer quant à l’attractivité de ce côté innovant et aux emplois qu’il génère.

• Une cible externe qu’il faut attirer pour venir travailler ou pour un sé-jour touristique

• Une cible touristique qui garde en tête l’image du Futuroscope et qui sait que le département est à la pointe de la technologie.

Avec pour Objectifs

> De préserver cette image du Fu-turoscope

> De ne pas «nous asseoir sur nos lauriers » > continuer de dévelop-per l’innovation > De générer de l’activité écono-mique

> De créer de l’emploi

> De développer le rôle du dépar-tement en tant que bassin universi-taire et économique

> D’attirer de nouvelles entreprises

> D’attirer des chercheurs d’em-plois

> De séduire de nouveaux touristes > De satisfaire les touristes déjà ac-quis

Avec en Constats

• Un Futuroscope crée en 1987 qui connu un grand succès

• Des nouveautés au parc qui continuent de porter leurs fruits

•Une Technopôle qui s’étend au fur et à mesure et touche des en-treprises de renommées.

• Des emplois créés via les centres d’appels entre autres. • Des NTIC, un secteur qui ne va pas s’essouffler Avec pour Moyens et Outils

> Des investissements en NTIC

> Des politiques d’accueil d’entre-prise

> Des parcs à l’image novatrice > Un parc de l’image et de l’inno-vation qui peut se développer et se diversifier tout en étant en corréla-tion avec son image actuelle: fun shopping > Des laboratoires de recherche

Avec pour Promesse

L’assurance d’un département à la pointe des technologies avec des innovations pour les entrepreneurs et pour le plaisir du grand public

• Forces :>L’image actuelle

>Le développement lié aux inno-vations et établissements déjà exis-tants

• Faiblesses :> La tendance innovante de nom-breuses entreprises et départe-ments.

>Les Nouvelles technologies, par définition, nécessitent une mise à

jour et une innovation permanente : nécessité de recherches, de fonds, d’exclusivité.

• Opportunités :>Les partenariats que pourraient créer le département avec des en-treprises des NTIC, des chercheurs étrangers…

>Le Futuroscope en tant que tel et son développement actuel et futurLes entreprises existantes : témoins de l’activité

• Menaces :> La concurrence

> L’essoufflement

> Un public pas toujours réceptif aux NTICS

Plan interaction

Avec pour Cibles

• Une cible interne qui est plus à même de circuler et d’encourager ces interactions

• Une cible externe qui aura une vi-sion plus large du département

• Une cible entrepreneurs qui sera encouragée par ce réseau et convaincue du dynamisme

Avec pour Objectifs

> Valoriser l’entité du département

> Développer le département à part entière avec toute la richesse qu’il comporte

> Relancer l’activité du territoire

Analyses 17

> Dynamiser les interactions

> Mobiliser les différentes forces au-tour de l’économie, du tourisme, du marché et de la vie quotidienne

> Accentuer la force de tous les plans par ces interactions

> Crédibiliser la richesse du territoire par la complémentarité des savoirs, du patrimoine, des économies, de la tradition et de l’innovation

Avec en Constat

• Aujourd’hui la Vienne n’est re-connue dans les départements li-mitrophes que par le Futuroscope.

• Les atouts naturels et territoriaux du département ne sont pas assez exploités économiquement et au niveau du tourisme.

Avec pour Moyens et Outils

> Définir les axes à moyen termes

> Donner des priorités et des axes pour définir le territoire de commu-nication.

> Développer l’axe Poitiers, Châtel-lerault, Futuroscope

> L’intercommunalité favorise l’axe et la solidarité

> Un parcours vacances axé sur « gastronomie » « plaisir », « architec-ture », « histoire », à travers l’axe, l’économie, l’agriculture, le patri-moine et les parcs d’amusements > Un réseau à accentuer

>Des périphéries en plein essor

> Le Conseil Général : une iden-tité du département : Identifier le conseil général par un message générique décliné après selon les sujets et cibles. Réelle charte gra-phique et homogénéité du dis-cours : un territoire. Message adap-té à chaque Public selon une base identique.

Avec pour Promesse

Une complémentarité territoriale qui saura satisfaire besoins comme plaisirs de tous autour des diffé-rentes forces du département.

• Forces :> La complémentarité déjà exis-tante du territoire

> Une dynamique existante

> Un élan vers une diversification*

• Faiblesses :> La crise financière actuelle dont nous ne pouvons pas prévoir la du-rée.

> De vouloir tout développer, ne pas réussir à définir une réelle iden-tité.

> Des décisions politiques variables qui sont difficiles à prendre en compte dans une prospective re-lative à un « plan interaction ».

• Opportunités :> La politique : SCOT

> Profiter de l’image innovante du département pour en faire un dé-partement en transition, moderne

• menaces :> La non-coordination des diffé-rents plans énoncés précédem-ment

> Le développement plus rapide des départements limitrophes

Notre proposition18

Notre réflexion face aux pos-sibles évolutions que pourraient connaitre la Vienne d’ici à 2020 nous a permis de réaliser une iden-tité graphique en phase avec l’avenir.

Cette charte, combinant la pro-duction d’un logo, basée sur des couleurs représentant le départe-ment et sa déclinaison sur plusieurs supports réalisés selon les résultats d’une étude de satisfaction lan-cée il y a deux mois via internet.

De plus, nous pensons que le dé-partement n’est pas, aujourd’hui, assez identifiable sur les différents supports de publication qu’il réa-lise ou lors des événements qu’il fi-nance. Nous avons donc crée une véritable identité reconnaissable très rapidement et déclinable se-lon le domaine d’application.

Enfin, nous avons réfléchi à un nouveau slogan pour la Vienne, lui aussi déclinable.

Vous allez découvrir notre travail grâce à une analyse de la charte graphique actuelle et une présen-tation, en détail, de notre produc-tion.

La version originale du logo ac-tuel, créée en 1991, a été réalisée par l’Agence Maltier et porte une signification bien précise. En effet, le rond jaune représente le pre-mier pavillon construit sur la Tech-nopôle du Futuroscope (pavillon destiné au départ à exposer des innovations de très haute techno-logie). La forme bleu rappelle un V, c’est bien sur en référence au fleuve Vienne. Ce V donne un dy-namisme à l’ensemble. Ce logo

a été relooké en 2002, avec un changement assez insignifiant de couleurs et la mise en place d’un filet bleu très fin encadrant le pic-togramme. De plus, il a été décliné en deux versions, une horizontale, avec les mots « conseil général de la Vienne » sur le coté gauche, et une verticale, avec la même dé-nomination au dessus du logo.

Notre analyse fait ressortir que cer-taines parties de ce logo ne sont plus réellement indispensables. En effet, l’encadrement du picto-gramme ne donne pas une image d’ouverture au département, il parait refermé sur lui-même. De plus, le fait que le logo ne soit pas réellement uniformisé sur les différents supports, à cause no-tamment de ces deux versions, est réellement dommageable. Cela ne permet en aucun de cas de créer une identité reconnaissable du département. Par ailleurs, nous pensons que les deux éléments formant le pictogramme sont as-sez représentatifs. D’une part, le Futuroscope – ici représenté par le rond jaune – renvoie une image forte de la Vienne, du fait de son rayonnement national et interna-tional. D’autre part, la ruralité, très importante dans le département, est ici identifiée grâce au V repré-sentant le fleuve parcourant le dé-partement.

Les couleurs utilisées ne sont, au contraire, pas très actuelles. En-fin, la police utilisée est assez lisible puisque fine et sans empattement,

Un nouveau logo pour la Vienne.

Le futurcommence

aujourd’hui

19Notre proposition

elle renvoie à une certaine moder-nité.

Le slogan du département est « Demain vous appartient ! », cette expression qui fait référence au pôle innovant du Futuroscope a été, dans les années 90, assez vi-sionnaire quant à la place très importante des nouvelles tech-nologies dans nos vies futures. Aujourd’hui nous ne sommes plus dans cette optique, l’innovation est au cœur de nos existences. Cela est acquis, mais c’est le sens que va prendre l’innovation qui est important. Les nouvelles technolo-gies doivent se mettre au service de l’humain. Elles ne doivent plus être seulement un outil sans réelle interface, mais devenir une inter-face offrant des centaines d’outils personnalisables. Ce slogan doit donc évoluer, vers une perspec-tive plus liée à la vie des individus. Les différents supports de commu-nication départementale n’étant pas uniformisés, il est assez difficile d’en faire une analyse approfon-die. Certains documents, comme les livrets touristiques sont très bien réalisés, mais leur provenance dé-partementale n’est pas assez mar-quée. Sur chaque support il faut si-gnifier aux lecteurs dès la première seconde que le département agit en partenariat avec l’ensemble des services publics et des collecti-vités, ainsi qu’en adéquation avec une ligne graphique et éditoriale homogène et prédéfinie.

Voici donc nos préconisations et notre proposition pour l’avenir de l’identité graphique de la Vienne.

Tout d’abord le logo, véritable clé de voute d’une communication graphique réussie, nous l’avons pensé en prenant en compte les résultats de l’analyse rapportée plus haut et en restant en corré-lation avec le logo actuel. Nous avons donc redynamisé l’en-semble en retravaillant le « V » pour lui donner une forme plus symbo-lique et actuelle. La forme du rond n’a pas était modifiée, nous lui avons seulement rajouté un reflet, donnant du relief à l’ensemble. Il en va de même pour le « V » .La mise en place d’un dégradé de bleu pourrait symboliser la marche vers le futur et le dynamisme du département. De plus, nous avons complètement repensé la mise en forme globale et celle du texte en particulier. Nous avons supprimé le cadre pour les raisons spécifiées précédemment et modifié l’em-placement des mots pour créer une meilleure harmonie entre eux. Notre volonté était de repenser

entièrement le logo, tout en sau-vegardant ses composantes in-dispensables. Il est évidement dé-clinable sur de multiples supports, allant de la carte de visite à la voi-ture de fonction.

Faire évoluer une identité territo-riale et une identité visuelle c’est aussi faire évoluer son identité morale (philosophie, ambition…). Pour signer ces différentes identi-tés, le slogan doit signifier parfaite-ment les messages invoqués par le département. Nous les avons dé-finis à travers le plan de commu-nication, les promesses que nous jugeons correspondre au dépar-tement, les cibles que nous vou-lons toucher… Le slogan doit ainsi mettre en relief la notion de tradi-tion, d’innovation, d’action com-mune et d’avenir. Nous voulons un département actif et solidaire qui saura dépasser ses limites pour at-teindre ses ambitions.« Le futur commence aujourd’hui » est le slogan qui représente avec force et conviction cette philoso-phie.

« Le futur » permet ici de souligner l’avenir, le meilleur, l’ambition, le changement. Cela dégage une idée positive, un mouvement. Par ailleurs il rappelle le Futuroscope. La notoriété de la Vienne est consi-dérablement liée au Futuroscope, nous en faisons d’ailleurs allusion dans le logo, nous devions y faire allusion dans le slogan également.« Commence », ce verbe annonce un changement, un nouveau, un début, une continuité également de ce qui a été fait jusqu’à pré-sent et qui servira pour l’avenir. Ce verbe actif est à l’image de l’iden-tité du département que nous avons défini.

Notre proposition20

« Aujourd’hui » permet de montrer le déterminisme et la réactivité des habitants, des entrepreneurs. Nous n’attendons pas demain pour faire ce que l’on peut faire aujourd’hui et nous sommes conscients que c’est dès mainte-nant que ce construit l’avenir. Le mot « aujourd’hui » permet égale-ment de faire un rapprochement subliminal avec l’aspect tradition-nel (notre présent est lié à notre passé). Nous savons que la Vienne d’aujourd’hui est traditionnelle dans ses valeurs, dans ses métiers. Il faut perpétuer cela et en faire nos forces futures également. Par ailleurs l’opposition « Futur » et « Aujourd’hui » offre une construc-tion intéressante à la phrase. Anto-nymes, ces mots permettent une contradiction qui rend le slogan d’autant plus efficace et mémo-risable. Cette construction permet également à elle-même d’accen-tuer la force de caractère du dé-partement, son déterminisme et son activité.

Pour conclure, nous avons réalisé une déclinaison de notre charte sur différents supports, permettant d’offrir aux services départemen-taux une maquette déclinée à partir d’un modèle unique. Pour une bonne diffusion de cela il faudra mettre à la disposition des institutions des fichiers préconfigu-rer de modèle leur permettant de respecter une charte graphique unique. Cette innovation impor-tante permettra de renforcer l’identité de la Vienne et d’asso-cier toutes ces différentes compo-santes à des valeurs et des projets communs, aussi bien en interne qu’en externe. Le site web devra à terme être lui aussi mis à jour, tout

comme les panneaux et autres si-gnalétiques institutionnelles.A noter que le site web devra, par la même occasion être mieux ré-férencé. En effet, via les moteurs de recherche tels que Google, Yahoo… lors d’une requête avec l’occurrence « Vienne » nous ar-rivons sur des sites sur l’Autriche principalement. Il faut donc mieux référencer le site officiel de la Vienne 86. Il faut peut-être égale-ment trouver une nouvelle adresse que cg86.fr.

Notre intention de changer le logo, bien que confirmée par notre enquête de notoriété et une

analyse de prospective, est éga-lement confortée par les initiatives actuelles des départements limi-trophes. En effet, à ce jour, la Cha-rente Maritime a changé de logo il y a trois mois et les Deux-Sèvres viennent d’annoncer leur nou-veau logo. Il est temps de que la Vienne se démarque également et fasse de l’innovation son point fort.

Plus qu’une simple étape, ces changements graphiques et les innovations en termes d’uniformi-sation des documents sont un vé-ritable challenge qui permettra au département de redonner du dy-

21Nouveauté

Afin d’augmenter l’attractivité sur le parc du Futuroscope, il fallait une idée nouvelle. Après de mul-tiples réflexions, le fun shopping semble la solution idéale et adap-tée.

Qu’est ce que le fun shopping ?Le fun shopping est un nouveau concept qui débarque tout juste en France après un franc suc-cès aux Etats-Unis. Il émerge sous la pression du e-commerce. Son but principal est de divertir pour vendre mieux et donc plus. Les clients ne sont pas uniquement at-tirés par les produits mais aussi par l’esthétique du bâtiment, la diver-sité des services qui y sont propo-sés et l’originalité. Rappelons-le, c’est un concept innovant !Véritable temple du plaisir, où les clients peuvent circuler entre les différents restaurants à thèmes, les cinémas, salle de bowling, salons de coiffure, centres de massages et garderies avec bien sur les grands magasins de vêtements. Tous ces services et cet environ-nement favorisent l’attractivité du consommateur qui, attentif et tou-jours dans la découverte, est cap-tivé par les produits. De plus, dans les enseignes « fun », les gens sont prêts à rester plus longtemps du fait de la qualité et de la diversité des services propo-sés. Tout cela a bien une finalité marketing qui est de fidéliser en prodiguant émotions et plaisirs, en créant une relation plus émotion-nelle avec le client qui se pense acteur de sa consommation. Alors que le fun shopping devient un es-pace de désirs, il pousse à la sur-consommation et à l’achat impul-sif car le client se sent serein dans un environnement qui lui devient accessible et familier. Tous les dé-tails sont travaillés, le décor est en

accord avec un thème. Si le ma-gasin vend des habits marins, tout sera fait pour que le client se croit à la plage. Avec ce concept, il est important de chercher à « amener du rêve » ne serait-ce que pour une demi journée ou une soirée aux potentiels consommateurs qui ont franchi la porte. C’est en cela que le fun shopping s’adapte aux nouvelles attentes du consommateur pour que cette image des « grands magasins » ne soit plus associée aux courses, aux corvées et bousculades mais plutôt à la détente et au plaisir, en d’autres termes à la promenade active (le client faire ses achats en se promenant).Cette façon de consommer, de faire ses achats tout en s’amusant permet une sur-consommation et donc un réel avantage pour le Futuroscope. Cette dimension loi-sir est tout à fait en accord avec le parc d’activités et inciterait les visiteurs à rester une nuit à l’hôtel pour profiter du fun shopping le soir ou le lendemain.Surprendre le consommateur, arri-ver à le captiver permet de le fidé-liser et de susciter la curiosité, faire en sorte que l’on parle de notre département.Les avantages :L’avantage est également au ni-veau de la cible de ce concept car nous pouvons dire qu’elle est extrêmement large : elle en-globe tout le monde, même si selon l’âge, le sexe, la catégorie sociale… les gens ne viendront pas chercher la même chose. Ce-pendant, c’est un projet qui sera rapidement rentable car même la population locale (Vienne) pourra venir le Samedi faire les boutiques et être sûre de trouver ce qu’il cherche.Nous pouvons également souli-gner que d’un point de vue plus économique et social, ce nou-veau concept permettra de créer de l’emploi. Compte tenu de la situation géographique du Futu-roscope un grand nombre d’habi-tants de la Vienne, aussi bien de Poitiers ou de Châtellerault pour-

ront accéder à ces emplois.Un concept innovant où il sera pos-sible de mettre en avant l’image et les TICS, ayant une cible large, et pouvant amener une certaine notoriété au Futuroscope et à la Vienne, mais également un aspect financier et humain (commerçants du Funshopping) intéressant. Les TIC permettront de réaliser au ni-veau architectural une structure innovante en parfaite corrélation avec l’image de cet endroit : « un paradis du shopping ». L’architec-ture et les TICS sauront accentuer ce côté incroyable et esthétique. C’est pourquoi la Vienne, qui veut promouvoir une image innovante doit s’approprier ce nouveau concept du Fun Shopping.Comment le mettre en place ?Au niveau de l’espace, nous sa-vons que nous en possédons, ce-pendant il faut que ce complexe soit à côté du parc d’activités, par exemple, sur une partie du par-king. A l’intérieur de ce dernier, il fau-dra faire une étude de marché permettant de connaitre ce que les gens, les touristes aimeraient y trouver, mais également les ha-bitants de la zone de chalandise. C’est une réelle diversification au sein du Funshopping.A savoir qu’il ne faut pas perdre de vue la nature du Futuroscope, le travail sur les TIC et l’image. Il ne faut pas s’éloigner du cœur de métier d’origine. Il faudrait alors consacrer une partie du complexe aux NTIC avec des boutiques vendant des articles spécialisés (matériel numériques, jeux numé-riques, espace « laboratoire de re-cherche », salon du tactile…).

Pour conclure, le FunShopping, mot qui parle de lui même, promis à un grand avenir, verra prochai-nement le jour. C’est le moment opportun pour créer cet évène-ment et faire de la Vienne le pré-curseur en la matière !

Fun Shopping

Quand Cyrielle, Eline, Fanny et Renaud m’ont demandé de les accompagner en tant

que tuteur de leur équipe, j’ai dit oui tant ils avaient l’air enthousiastes et convaincants. Je les ai écoutés me

narrer l’objectif de ce concours, me présenter leur projet de repenser le logo, puis le plan de communication en imaginant la Vienne du futur. Je les ai donc suivis de loin, et de plus près ces derniers jours, pour constater que leur dynamisme, leur créativité et bien sûr leurs réflexions avaient accouché d’un travail conséquent, le magazine Vivre en Vienne. Véritable projet de communication, ce dossier qu’ils ont mené depuis plusieurs semaines m’a convain-cue de la qualité de l’entreprise dans laquelle ils se sont engagé tous les quatre. Il m’a également convaincue qu’en acceptant de les accompagner durant ce projet, j’avais fait le juste pari d’une aventure humaine et professionnelle de qualité.

Isabelle HareMaître de Conférences en Sciences de l’Information et de la Com-munication • ICOMTEC- Université de Poitiers

Nous tenions à remer-cier tout d’abord le

Conseil Général sans qui ce concours n’aurait pas existé et tout particuliè-

rement Vanessa Marolle pour sa disponibilité lors de

ce projet,Merci à Isabelle Hare pour

sa réactivité, sa disponibilité et son soutien qui nous aura

accompagné tout au long de notre projet,

Nous souhaitions également

remercier toute l’équipe de l’ICOMTEC et plus particulière-ment M. Marcon pour son aide et soutien,Nous voulions remercier toutes les personnes qui nous ont consacré du temps au cours d’interviews et de rendez-vous : M. Bouba-Olga, Mlle Ferru, M. Macaire, M. Neveu, M. Poireau, M. Guigrau, M. Lerpercq….Un remerciement également particulier à tous ceux qui ont répondu à notre questionnaire

et qui nous ont permis d’affiner et de personnaliser la présen-tation du logo. Merci égale-ment à tout ceux qui ont fait suivre l’enquête de notoriété notamment Claire-So, Maël et Juliette,En ma qualité de chef de pro-jet, je tiens à remercier toute mon équipe, Fanny, Eline et Renaud, pour leur profession-nalisme, leur disponibilité et leur dynamisme.

Remerciements

Le mot de notre tutrice

A travers « Vivre en Vienne », nous voulions vous faire partager le par-cours initiatique qui nous a conduit à cette réflexion aujourd’hui.

A la fin de ce concours nous pou-vons dresser un premier bilan de notre participation. Ce projet am-bitieux s’est révélé être comme nous le pensions, un véritable plus

dans notre parcours. Personnelle-ment nous sommes riches d’une formidable expérience de travail en équipe et de rencontres très ins-tructives avec différents acteurs. Professionnellement, quelque soit l’issu de ce concours, il restera pour nous l’aboutissement d’une année universitaire par la concré-tisation d’un projet professionnel.

Nous nous sommes énormément investis dans ce projet, nous es-pérons donc qu’au-delà d’une appréciation créative et réaliste, vous le jugerez réalisable. Nous vous avons livré dans ce magazine notre Vienne.

Rendez-vous en 2020 pour voir si elle y ressemble !

Le mot de l’équipe