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Inauguration de la Cellule régionale de la gestion des blessés Support Our Troops Appuyons nos troupes LE JEUDI 22 NOVEMBRE 2007 Adsum, Garnison Valcartier, CP 1000, succ. Forces, Courcelette (QC) G0A 4Z0. N o convention : 40012192 NOTAIRE Mario Boilard Depuis plus de 20 ans au service des militaires VALCARTIER 842-4448 Notaire autorisé par le P.R.F.C. URGENT BESOIN DE MAISONS À VENDRE 653-5353 Courtier immobilier agréé Franchisé indépendant et autonome FORTIN DELAGE INC. COURTIER MARTIN COMEAU Agent immobilier affilié PARTICIPANT AU SERVICE DE RELOGEMENT DES FORCES CANADIENNES AUTRE GRAND CHOIX DANS LE GUIDE RE/MAX ÉDITION DÉCEMBRE 2007 ou www.francine-poulin.com FORTIN DELAGE INC. COURTIER Courtier immobilier agréé 653-5353 FRANCINE POULIN Participante au Service de relogement des Forces canadiennes SHANNON Neuve et très belle! 3 chambres, 2 salles de bain, foyer au salon, sous-sol amé- nagé avec grande salle familiale, cuisine très grande, finition de qualité supérieure, garage chauffé. Taxes incluses dans le prix de vente. Elle vous plaira! ST-AUGUSTIN-DE-DESMAURES Entrée split offrant des pièces éclairées. Entretenu avec soin, foyer au sous-sol, beau terrain clôturé avec patio sur le côté. SHANNON Propriété un an. Pièces spacieuses. Cuisine au goût du jour. Entrée indépen- dante au s.-sol. Possibilité d'un logement. Terrain boisé de 30,000 pi 2 avec garage chauffé 24' X 26'. À découvrir. QUÉBEC (Haute-ville) Rare dans le complexe: 4 1/2 pièces incluant 2 chambres, 1 salle de bain et 1 salle d'eau d'origine. Près des services et des Plaines. Sécurité. Tranquilité. Frais communs inclus le chauffage. Bail en vigueur. - Photo : Caméra de combat des FC-Cpl R. Mugridge La Cellule régionale de gestion des blessés a offi- ciellement été inaugurée au Centre de soutien aux soldats le 9 novembre. Elle permettra entre autres d’assurer le suivi quotidien et la gestion des soldats blessés en mission. Détails en p. 3. - Photo : Sdt Kate Duggan, Imagerie, Garnison Valcartier Soldat Michel Jr Lévesque Caporal Nicolas R. Beauchamp soldat Lévesque et caporal Beauchamp Article en p. 3 Prochaine édition le 12 décembre Un intervalle de trois semaines, au lieu de deux comme c’est habituellement le cas, séparera le présent numéro du prochain. À bientôt! Blessure de stress opérationnel : le témoignage d’une conjointe (p. 7) Des parades à travers la région et en Afghanistan (p. 12 à 17) Adieu

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Inauguration de la Cellule régionalede la gestion des blessés

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Appuyons

nos troupes

LE JEUDI 22 NOVEMBRE 2007

Adsum, Garnison Valcartier, CP 1000, succ. Forces, Courcelette (QC) G0A 4Z0. No convention : 40012192

NOTAIRE

MarioBoilard

Depuis plus de 20 ansau service

des militaires

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Notaire autorisé par le P.R.F.C.

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QUÉBEC (Haute-ville)Rare dans le complexe: 4 1/2 piècesincluant 2 chambres, 1 salle de bain et 1salle d'eau d'origine. Près des services etdes Plaines. Sécurité. Tranquilité. Fraiscommuns inclus le chauffage. Bail envigueur.

- Photo : Caméra de combat des FC-Cpl R. Mugridge

La Cellule régionale degestion des blessés a offi-ciellement été inauguréeau Centre de soutien auxsoldats le 9 novembre.Elle permettra entreautres d’assurer le suiviquotidien et la gestion dessoldats blessés en mission.Détails en p. 3.- Photo : Sdt Kate Duggan, Imagerie,Garnison Valcartier

Soldat Michel Jr Lévesque Caporal Nicolas R. Beauchamp

soldat Lévesqueet caporal Beauchamp

Article en p. 3 Prochaine édition le 12 décembreUn intervalle de trois semaines, au lieu de deux comme c’est habituellementle cas, séparera le présent numéro du prochain. À bientôt!

Blessure de stress opérationnel :le témoignage d’une conjointe (p. 7)

Des paradesà travers larégion et enAfghanistan(p. 12 à 17)

Adieu

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Inauguration de la nouvelle cellule régionalede gestion des blessés au CSSPar Simon BaillargeonJournal Adsum

LLes soldats blessés au cours de leurservice auront désormais accès à unmeilleur encadrement avec ll’inaugu-ration de la Cellule régionale de ges-tion des blessés (CRGB) au Centre desoutien au solddat (CSS).«Tout ce qu’on fait, on le fait pour vous et vosconfrères à très long terme». C’est de cette

façon que le brigadier-général ChristianBarabé a ouvert son discours alors qu’il s’adres-sait au caporal-chef Nicolas Magnan, au cav-alier Nicolas Beaulieu et au caporal-chefAndré Girard, tous trois blessés au combaten Afghanistan.

La CRGB s’est donné comme objectif dedévelopper une capacité d’encadrement etde soutien post-déploiement à moyen et longterme pour les blessés et leurs plus prochesparents. C’est-à-dire qu’il permettra à ces sol-

dats de bénéficier d’un programme quiles encadrera jusqu’à leur retour au tra-vail au sein de leur unité ou jusqu’à leurlibération des Forces canadiennes.

Dans les cas où les militaires serontlibérés des FC, ils pourront bénéficierd’un programme les menant à un retourà la vie civile ainsi qu’à un travail. Parla suite, Anciens Combattants Canadacontinueront de faire un suivi sur lecheminement du soldat.

Le bgén Barabé ne cache pas que lamise en place de la CRGB fait suite à lamission dans laquelle le Canada estengagé en Afghanistan. «L’Afghanistannous a forcés à prendre des mesures età nous assurer qu’on était capable defaire face à des cas difficiles», a dit celuiqui est l’initiateur du projet. «On a vuce qui s’est passé dans les autres provinceset on voulait être certain qu’au Québecon était capable d’aller encore plus loinque nos confrères des autres régions»,ajoute-t-il.

M. Barabé tient aussi à rappeler qu’ils’agit d’un investissement à très longterme et qu’il en prend l’entière respon-sabilité. «Les investissements qui serontfaits au Québec vont être permanents,profonds et très innovateurs».

«Le changement qu’on fait permetde centraliser tout le savoir-faire defaçon uniforme pour permettre aux gensdu Secteur du Québec de traiter nosblessés», explique le capitaine Danny

Baillargeon, coordonnateur-chef duProgramme de retour au travail (PRT).

SERVICE SPÉCIALISÉLa nouveauté avec cette cellule régionale estque chaque soldat pourra profiter des ser-vices selon ses propres besoins et le tempsnécessaire à sa réadaptation. «L’usager denos services ne sera pas jeté à gauche et àdroite. On va s’assurer d’être là au bon momentpour répondre à ses besoins en fonction deson évaluation», affirme le capt Baillargeon.

L’initiative semble plaire aux soldats blessés,qui voient dans cette annonce un pas en avantdans la gestion des blessés. «Je crois que çava permettre de corriger les petites lacunes

qu’il y avait auparavant. Le service à longterme va faire une différence», convient lecaporal-chef Nicolas Magnan, blessé le22 août dernier lors d’un affrontement avecdes Talibans.

De plus, afin de répondre aux demandesdes blessés, des plus proches parents ainsique des partenaires, un Centre d’assistancerégional aux blessés (CARB) a été créé pourrépondre aux questions d’ordre administratif.Le CARB répond à tous les appels pour l’ensem-ble du Secteur du Québec des Forces ter-restres (SQFT) la semaine entre 8 heureset 16 heures. Il suffit de composer le 1 877602-8282.

Rang arrière, de gauche à droite : lcol Richardson, maj Harbec, capt Baillargeon, sgt Orlando, sgt Bergercpl Bergeman. Rang avant, de gauche à droite : cpl St-Pierre, capt Kely, slt Pelletier-Deschênes, adjumGagnon, cpl Bélanger. Absent: cpl Demers. - Photo : Sdt Kate Duggan, Imagerie, Garnison Valcartier

Le brigadier-général Christian Barabé était bien contentde pouvoir compter sur la présence du caporal-chefNicolas Magnan, blessé au combat en Afghanistan.- Photo : Sdt Martin Roy, Imagerie, Garnison Valcartier

Deux autres frères d’armestombent au combat

Par Simon BaillargeonJournal Adsum

DDeux soldats canadiens de la GarnisonValcartier et leur interprète ont perdula vie lorsque leur vééhicule blindé léger(VBL III) a heurté un engin explosif arti-sanal à quelque 40 kilomètres à l’ouestde Kandahar.Les victimes sont le caporal Nicolas RaymondBeauchamp, 28 ans, de la 5e Ambulance decampagne (5 Amb C) et le soldat Michel JrLévesque, 25 ans, membre du 3e Bataillon duRoyal 22e Régiment (3 R22eR).

Les deux militaires participaient à uneopération de soutien aux forces nationalesde sécurité afghanes lorsque leur véhiculea touché une bombe dissimulée en bordurede la route aux alentours de minuit. Trois sol-dats ont également été blessés par l’explo-sion. Ils ont immédiatement été évacués parhélicoptère vers l’unité médicale multina-tionale de Kandahar pour y être soignés.

Le cpl Beauchamp qui est natif de Verdunétait technicien médical au sein de la5 Amb C tout comme sa compagne depuistrois ans, le caporal Dolorès Crampton. Elleétait elle-même déployée en Afghanistan,mais estrevenue au pays en même temps que le corpsde son conjoint.

Originaire de la ville de Rivière-Rouge dansles Laurentides, le soldat Lévesque revenaità peine d’une permission durant laquelle ilavait passé quelques jours au Québec. Il enavait profité pour se fiancer avec sa com-pagne de 18 ans, qui est enceinte.

Malgré la perte de deux autres frères d’armes,le moral des troupes reste bon en Afghanistan.«Le moral va bien malgré les circonstances.On fait du beau travail. Nos gars sont courageuxet forts», a affirmé dans un courriel envoyéau journal le capitaine Catherine Larose,

officier des affaires publiques pour le 3 R22eRen Afghanistan.

Les dépouilles des deux soldats ont été rap-atriées mardi dernier à la base de Trenton enOntario.

Les décès du caporal Beauchamp et du sol-dat Lévesque portent à six le nombre de sol-dats canadiens tués au cours de la présenterotation en Afghanistan. En tout, 73 mili-taires canadiens ont perdu la vie depuis ledébut de la mission en 2002.

Caporal Nicolas R.Beauchamp

Soldat Michel JrLévesque

Le caporal Dolorès Crampton porte le béret de sonconjoint, le caporal Nicolas Raymond Beauchamplors de la cérémonie de rapatriement des corps. -Photo : Cpl Simon Duchesne, Photographe QG FOI Afg

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160 kilomètres à pied pour Le Pignon Bleu

Les militaires racontent leur expérience aux étudiants

Activité portes ouvertes pour la capacitéde soutien au commandement

Par Simon BaillargeonJournal Adsum

QQu’est-ce qu’un Taliban? Pourquoi voulez-vous aller à la guerre? Êtes-vous obligésd’aller à la gueerre? Voilà les questionsauxquelles quelques militaires ont dûrépondre lors de leur passage à la pooly-valente de Charlesbourg dans le cadrede la semaine du jour du Souvenir.Ils étaient une trentaine d’étudiants et de pro-fesseurs réunis pendant l’heure du dîner pourentendre le sergent Paul Pagé, et les soldatsPhilippe Fournel et Charles Poiré raconter leur

Par Simon BaillargeonJournal Adsum

DDu 27 au 30 novembre, le capitaine DanielDuguay du 5e RRégiment du génie de com-bat (5 RGC) chaussera ses bottes pourun périple de 160 kilomètres entre NNicoletet Québec. Tout ça pour que les enfantsde Québec puissent eux aussi chausserdes bottes pourr l’hiver.Le capitaine Duguay marchera 40 kilomètrespar jour sur une période de quatre jours dansle but d’amasser des fonds pour la maison LePignon Bleu, qui vient en aide aux enfantsdéfavorisés ainsi qu’aux personnes sans emploide la ville de Québec.

«J’ai pris connaissance d’une réalité que jene soupçonnais pas. Ce sont des enfants d’ici

à Québec qui ne mangent pas trois repas parjour, qui ne sont pas habillés pour l’hiver etcertains vivent des situations familiales dif-ficiles», explique le capitaine Duguay quiavoue se sentir encore plus touché sur le planémotif parce qu’il a des enfants.

ENTRAÎNEMENTBeau temps mauvais temps, le capitaineDuguay s’est entraîné pour être à son meilleurpour ce défi qui ne sera pas de tout repos.Depuis la fin du mois de mai qu’il se prépareen suivant un plan d’entraînement fourni parles Programmes de soutien du personnel(PSP). Il est toutefois conscient que ce ne serapas une partie de plaisir. «Ça va être dur. Maisl’entraînement se déroule très bien et je suisprêt à partir», assure-t-il.

Beau temps mauvais temps, le capitaine Duguays’entraîne depuis le mois de mai pour être fin prêt.- Photo : Simon Baillargeon, journal Adsum

Hommage à Nicolas BeauchampPar ses collègues de la Compagnie médicalede la 5 Amb de c présentement à Kandahar

Dans ce grand homme se cachait un cœurtendre débordant de gentillesse et degénérosité. Cet homme savait commentapprocher les gens, il était aimé de ses con-frères. Son travail était exemplaire, il ado-rait aider son prochain. Nicolas donnaitson 110% dans tout ce qu’il entreprenait.Il nous a fait bien rire avec son accent mon-tréalais.

Persévérant et fonceur dans l’âmeil arrivait toujours à ses fins malgré lesembûches. Habile de ses mains, avec unrien il réalisait de grandes choses. Ainsi, ila pu faire un nid confortable pour Dolorès,sa conjointe, et lui, à Québec. Amateur incon-ditionnel de coca-cola, il a transformé lacuisine de leur demeure en un véritablemusée du Coke. C’est un exemple de l’espritjovial que transmettait Nicolas aux gens quil’entouraient. Nous le connaissions aussicomme un homme qui était en grande formephysique et qui était fier de servir son payset de porter l’uniforme. Il était un soldat né,spirituellement fort et très discipliné aupoint de vue professionnel.

Nick, tu as su avancer dans la vie par taforce de caractère. Loyal envers tes boys,tu étais très fier d’eux et tu ne tarissais pasd’éloge à leur endroit. Sache que nous aussisommes fiers de toi. Tu seras à jamais unexemple pour nous tous. Salut frère d’armeset ami. Tu nous as quittés beaucoup tropvite, mais ne t’inquiète pas, tu resteras ànos côtés, pour nous rassurer, nous encou-rager, nous protéger et ça, nous en avonsl’assurance. Pour toi Nick!

Les tragiques événements du 17 novem-bre dernier resteront gravés dans la mémoirecollective de la brigade pour toujours. Nospensées vont aussi à la famille du caporalBeauchamp et particulièrement au capo-ral Dolorès Crampton, sa conjointe, elleaussi membre de la 5e Ambulance de cam-pagne. Nicolas laisse dans le deuil ses cama-rades de la 5 Amb de C et également denombreux collègues de la Garnison Valcartieret tout spécialement au 3e Bataillon, Royal22e Régiment.

Durant les jours qui ont suivi la mort deNicolas, nous avons reçu de nombreuxcourriels qui témoignent de l’affection queplusieurs personnes avaient envers Nick.Tous ont salué son courage, son leadershipet son infatigable désir de toujours aider.

«Nous le connaissions aussi comme un hommequi était en grande forme physique et qui étaitfier de servir son pays et de porter l’uniforme.»

En l’honneur de Mitch!Par le soldat Dubois-Giroux

Le 17 novembre restera à jamais gravé dansnos têtes. Nous avons perdu deux frèresd’armes, dont le soldat Michel Lévesque dela compagnie C. Pour ceux qui n’ont paseu la chance de rencontrer Michel, voiciquelques anecdotes à son sujet.

Mitch était un passionné de tout ce quipouvait s’appeler télé-réalité et film d’amour.Vous trouvez ça drôle, mais c’est vrai et iln’en manquait pas un!

Certains se rappelleront qu’au débutde notre qualification militaire de base, ilportait ses fameux boxers à motifs de cam-ouflages. Ils l’ont rendu célèbre!

Mitch a toujours été un excellent coureurmalgré sa grande consommation de ciga-rettes, il était toujours le premier en avant!

Mitch qui, dès la première rencontre avecsa blonde, a été prêt à se taper 9 heuresde route pour aller voir sa douce. Toujoursprêt à tout faire au nom de l’amour!

Mitch ne manquait jamais une occasionpour aller danser et sortir dans les clubs!

«Il était tellement fervent de la nature qu’il estallé à la chasse pendant ses vacances del’Afghanistan.»

Il était tellement fervent de la nature qu’ilest allé à la chasse pendant ses vacances del’Afghanistan. Il n’a rien attrapé pendantson périple d’aventure.

Maintenant, il veille sur nous avec nosconfrères d’armes Simon et Nicolas!Je me souviens

Autre décèsPar Simon BaillargeonJournal Adsum

PPeu avant d’apprendre la nouvelle dudécès de deux de ses soldats, la com-munauté militaire a dû composer avecle décès d’un autre mil i taire de laGarnison Valcartier en apprenant quele soldat Frédééric Couture, du2e BBataillon du Royal 22e RRégiment,s’était enlevé la vie mercredi dernier.Le militaire âgé de 22 ans aurait mis fin àses jours à l’aide d’une arme à feu à sondomicile de Roxton Pond, dans les Cantons-de-l’Est.

En décembre2006, le soldatCouture a été blesséen Afghanistan aprèsavoir marché sur unemine antipersonnel.Il avait dû subir l’am-putation d’une par-tie de sa jambegauche. Son histoireavait défrayé lesmanchettes puisqu’ils’agissait du premier

militaire de Valcartier à être blessé enAfghanistan.

Les obsèques du soldat Couture aurontlieu à l’église Ste-Pudentienne, située sur larue Principale à Roxton Pond, le samedi24 novembre dès 15 h.

Soldat Frédéric Couture

La Capacité de soutien au commandement(CSC) tiendra une activité portes ouvertesau manège militaire de Beauport, le same-di 24 novembre entre 10 h et 15 h. Cetteactivité qui s’adresse à tous les militairesservira à expliquer aux visiteurs les multi-ples opportunités d’emploi au sein de laCSC et les positions disponibles au sein dela FO 1-09.

Des intervenants de la 4e Compagnie durenseignement ainsi que des compagniesde coopération civilo-militaire et des opéra-tions psychologiques seront présents pourrépondre aux questions et donner de l’in-formation sur le rôle et les fonctions de laCSC au sein du Secteur du Québec de laForce terrestre - Force opérationnelle inter-armées (Est). Il y aura sur place des présen-tations et certains équipements utilisés parles trois compagnies.

L’activité portes ouvertes se tiendra au Manègemilitaire de Beauport au 535, boulevard Sainte-Anne, suite 200. Renseignements : 667-2626,poste 310.

Ce n’est pas la première fois que le capi-taine Duguay s’investit physiquement pourune bonne cause. L’année dernière il avaitpassé trois jours complets à la Place Georges-V pour ramasser de l’argent pour l’organismeCentraide.

Il espère être en mesure de ramasser 5000$au cours de son périple, qu’il marchera seul,sauf la dernière journée où il sera rejoint parquelques confrères de travail. Il n’aura aveclui que son cellulaire en cas d’urgence.

Si tout se déroule comme prévu le capi-taine Duguay devrait arriver au Pignon Bleule vendredi 30 novembre en milieu d’aprèsmidi. Les personnes qui désirent avoir plusde renseigments peuvent consulter le sitehttp://occr.ca.

séjour en Afghanistan. Étonnamment, onretrouvait plus de filles que de garçons dansl’auditoire.

Les soldats avaient préparé un montage dephotos et de vidéos afin d’illustrer leur quo-tidien. Ils ont aussi donné plusieurs renseigne-ments factuels sur l’Afghanistan, question defaire connaître un peu plus le pays.

C’est l’initiative de Christine Bouffard, ani-matrice à la vie spirituelle et à l’engagementcommunautaire, qui a permis aux étudiantsd’en connaître plus sur la mission canadienneen Afghanistan. Selon Mme Bouffard, il est

important que les jeunes pren-nent conscience du rôle joué parle Canada dans cette mission.«Quand ils vont écouter les nou-velles, ils vont être mieux infor-més», dit celle qui amèneraquelques jours plus tard unequinzaine d’étudiants participeraux cérémonies du jour duSouvenir à la Citadelle.Le sergent Pagé explique à quoi ressemblait sonquotidien durant son déploiement en Afghanistan.- Photo: Simon Baillargeon, journal Adsum

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LE CD «APPUYONSNOS TROUPES»

EN VENTELe caporal Sylvain Lafrenière (à droite sur laphoto), du 12e Régiment blindé du Canada, arécemment fait la tournée des stations de radiolocales pour promouvoir la sortie du CD qu’il aproduit, intitulé «Appuyons nos troupes». Le7 novembre, il était de passage dans le studio del’animateur amateur Patrick Raymond pour par-ler de son projet qui est de remettre 3000 copiesde son CD aux militaires présentement enAfghanistan. Pour financer ce projet, le CD a étémis en vente chez CANEX au coût de 5$. En datedu 9 novembre, plus de 500 CD avaient déjà étévendus.

CComme vous le savez tous, les Forcescanadiennes (FC) sont déterminées àmaintenir un effectif dispoosant de sespleines facultés. Il y a beaucoup de bonnesraisons pour ne pas consommer dedrogues, ett le présent article portera surcertaines de ces raisons par rapport àtrois drogues illicites partiiculières : lamarijuana, les opiacés et la cocaïne.

La marijuana est à la fois un dépresseuret un hallucinogène, ce qui entraîne un ralen-tissement du traitement cognitif (pensée, prisede décision), du traitement sensoriel et dutemps de réaction. Parmi les autres effetsnégatifs de la marijuana, notons une détério-ration de la mémoire, de la capacité d’appren-tissage et de la coordination motrice, ainsi quele potentiel d’une perception fortement altérée.Imaginez que vous êtes en mission et que l’unde vos collègues des FC vienne de consommerde la marijuana. Il sera plus lent, physique-ment et mentalement, et pourrait même êtresujet à de la paranoïa ou à des hallucinations,ce qui signifie qu’il pourrait vous prendre pourl’ennemi. Vous sentiriez-vous en sécurité aveccette personne?

Les opiacés comprennent l’héroïne, la mor-phine, la codéine et l’opium. Chacune de cessubstances est dérivée du pavot, lequel estabondamment cultivé en Afghanistan. Toutcomme la marijuana, les opiacés sont desdépresseurs. Cependant, plutôt que d’être hal-lucinogènes, ils sont analgésiques (antidouleurs).Ainsi, les opiacés peuvent permettre à une per-sonne de s’acquitter de ses tâches même si ellea des douleurs importantes. Ça semble bien,non? Pas nécessairement. La douleur est lemoyen par lequel le corps indique que quelquechose va mal. En réduisant ou en éliminant ladouleur, des blessures traitables peuvent

dégénérer en blessures graves empêchant lemilitaire d’exécuter ses tâches.

DES DROGUES DANGEREUSES EN SITUATIONSDE COMBAT

Les opiacés sont aussi des sédatifs, ce quidiminue l’état de veille, les capacités cogni-tives, les habiletés de résolution de problèmes,l’acuité perceptive, et fait augmenter le tempsde réaction - ces changements sont tous dan-gereux en situation de combat.

Et si vous êtes assez inconscient pourmélanger les opiacés à d’autres dépresseurscomme l’alcool, l’effet sédatif s’en trouve grande-ment accru, tandis que le rythme cardiaqueet la respiration ralentissent, ce qui pourraits’avérer fatal. Par contre, si vous mélangez lesopiacés à des stimulants (comme la cocaïneou les amphétamines) ou à de l’Ecstasy, cesdrogues peuvent masquer l’effet sédatif desopiacés, ce qui vous rend plus susceptible defaire une overdose potentiellement fatale.

Même si vous ne mélangez pas les opiacésà d’autres substances, et même si vous ne sup-primez aucune douleur, les opiacés demeurenttrès dangereux. Vous pouvez développer unedépendance psychologique aux opiacés, et ce,

après une seule fois.Cette dépendancedevient si dévorantequ’il devient pratique-ment impossible devous concentrer surautre chose que l’en-droit où vous devezvous rendre pourobtenir votreprochaine dose. Enoutre, les opiacés pro-duisent rapidementune tolérance psy-chologique à ladrogue, ce qui signi-fie qu’il en faut davan-tage pour produire lemême effet. Cela sig-nifie aussi qu’avecchaque défonce, le

sujet se rapproche de plus en plus de la dosemortelle (surdose).

DES TICS QUI METTENT LA VIE EN PÉRILLa cocaïne est un stimulant qui produit des

symptômes d’euphorie (joie intense). Cependant,la consommation de cocaïne peut aussidéclencher de la paranoïa et des hallucina-tions, lesquelles peuvent entraîner des prob-lèmes graves comme on l’a mentionné. Ellepeut aussi provoquer des tics - ce qui est trèsdangereux quand on manipule une arme à feuou que l’on conduit. Elle fait augmenter la tem-pérature corporelle et, parallèlement, com-prime les vaisseaux sanguins, empêchant ainsid’éliminer la chaleur. Cela peut mener à del’hyperthermie, un problème particulièrementmenaçant pour la santé dans un endroit aussichaud que l’Afghanistan!

Maintenant que vous êtes au courant desfaits, songez à ce que vous ressentiriez si voussaviez que l’un de vos collègues militaires -quelqu’un qui a votre vie entre ses mains ensituation de combat - consommait de cesdrogues. Vous sentiriez-vous en sécurité?Probablement pas. Seriez-vous en sécurité?

Certainement pas. Maintenant, réfléchissezaux répercussions que cela aurait sur vos col-lègues si vous consommiez de ces drogues.Feriez-vous cela à vos amis et à vos camarades?N’oubliez pas : QUI PROTÈGE VOSARRIÈRES?

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Fondé par le 12e Régiment blindé du Canada

Le journal Adsum est une publication non officiellepubliée un mercredi sur deux avec la permissiondu Commandant du 5e Groupe de soutien desecteur. Les opinions et les points de vue exprimésdans ce journal ne sont pas nécessairement ceuxdu MDN, des FC et de l’ASPFC / Personnel desFNP.Le journal Adsum informe la communauté militaire de la garnison et de la grande région deQuébec depuis 1972. Notre publication constituel’un des principaux outils de communicationinterne de l’Armée au Québec. C’est un moyenprivilégié pour le Secteur du Québec de la Forceterrestre (SQFT) de communiquer avec son per-sonnel et les familles. Les succès, les intérêts etles préoccupations de la grande équipe du SQFT,voilà la matière avec laquelle est bâti l’Adsum.

Tirage : 7500 copies

ÉditeurCol Karen Ritchie, cmdt 5 GSSRédactrice en chefCaroline Charest, poste [email protected] Baillargeon, poste [email protected] militaireLt Ginette Champagne, poste 7641Conseillère en publicitéGinette Demers, [email protected] petites annonces et comptabilitéNathalie Nadeau poste [email protected]ée Lessard poste [email protected] Presses du Fleuve

Toute correspondance doit être adressée à larédactrice en chef. Les demandes de publicationdoivent être acheminées par courrier électroniqueà [email protected]. Soumettre les textes enformat Word et les photos en jpg. La rédactrice enchef se réserve le droit de rejeter ou de modifiertout matériel rédactionnel ou publicitaire. Lesauteurs des textes ne seront pas nécessairementavisés des modifications apportées à leurs textes.

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ISSN 0705-0992

ADRESSE :JOURNAL ADSUM

GARNISON VALCARTIER, BÂT. 200C.P. 1000, SUCC. FORCESCOURCELETTE (QUÉBEC)

G0A 4Z0

TÉLÉPHONE :(418) 844-5000, POSTE 5598

TÉLÉCOPIEUR : (418) 844-6934

COURRIER ÉLECTRONIQUE :[email protected]

36e année, No 12, mercredi 21 novembre 2007

PROCHAINE PARUTION : MERCREDI 12 DÉCEMBRE

DATE DE TOMBÉE : LUNDI 3 DÉCEMBRE

COURRIER du LECTEUR

Réaction d’une épousede l’arméeJ’attendais avec impatience le visionnementdu documentaire sur la vie des conjointesde militaires, diffusé dans le cadre desGrands reportages à RDI. Je me sentaisinterpellée faisant partie de cette commu-nauté depuis 30 ans. Ce fut de courte duréeet bien vite l’intérêt a fait place à la décep-tion. Je m’explique : tout d’abord, je pen-sais voir un documentaire. Je n’ai pas retrou-vé l’objectivité du style dans ce film qui neprésente qu’un côté de la médaille.

Je pensais qu’il serait d’actualité, alorsqu’il est basé sur des faits qui remontent àplus de 23 ans. Nous n’avons pas eu droità l’évolution de la culture militaire, pasplus qu’à celle des services offerts auxfamilles.

Je pensais aussi, à tort, qu’il serait instruc-tif et qu’il permettrait aux gens qui ne con-naissent pas le milieu militaire de se fami-liariser avec notre réalité. Du début à lafin, j’ai retrouvé un portrait linéaire de lavie de ce groupe de femmes dont je faispartie.

Cependant, je dois avouer m’être recon-nue dans plusieurs témoignages. La con-jointe qui dit être très peinée de devoir lais-ser son emploi parce qu’une autre mutationest en vue. J’ai reconnu les yeux rougisde celle qui avouait, en s’excusant, avoirpeur que son homme meurt lors d’une mis-sion. Je fais aussi partie de celles qui doiventsavoir tout faire dans la maison, avec ousans l’aide du conjoint, de l’entretien àl’éducation des enfants. J’ai parfois refoulémes larmes pour paraître forte devantles enfants et la famille.

Par contre, je ne me suis pas du toutreconnue dans certains témoignages dufilm : la conjointe qui dit avoir abandon-né son cours ne me ressemble pas. J’ai com-plété 6 ans d’université alors que nous étionsà Valcartier et que mon conjoint était sou-vent absent. Contrairement à ce qui estaffirmé, j’ai développé des amitiés telle-ment solides qu’elles survivent au tempset aux Forces canadiennes. Je ne suis pasde celles qui attendent que l’employeur duconjoint lui paie des services de garde oude répit. Lors des absences prolongées, unmontant d’argent supplémentaire est allouéau militaire ce qui permet aux familles des’offrir des journées de garde, au servicede son choix. J’ai été estomaquée d’enten-dre que le bénévolat n’est que du cheaplabor utilisé et encouragé par les Forcespour mieux contrôler les conjointes. C’estfaire preuve d’une vision très simpliste decette implication essentielle au sein d’unecommunauté afin d’améliorer sa qualité

de vie, et ce, dans toutes les communautésdu monde.

Quelque chose d’important manque à cefilm et c’est le chemin parcouru depuis lesannées 80. Grâce au travail acharné de cer-taines femmes, dont Mme Laliberté, lesservices offerts aux familles se sont dévelop-pés de façon assez impressionnante. Lessommes allouées pour les projets de qua-lité de vie n’ont pas été mentionnées nonplus que les efforts pour considérer lesfamilles à tous points de vue. Dans le filmde Mme Corriveau, les Centres de ressourcespour les familles militaires sont, mal-heureusement, mal représentés et ne reflè-tent pas la réalité. Dommage, car nous yretrouvons des services exceptionnels etdes initiatives qui sortent de l’ordinaire.

Je pourrais continuer encore longtemps,car la parution de ce film me laisse un goûtamer. C’est le portrait et l’opinion de cer-taines femmes, que je respecte, mais quine dépeignent en rien ma vie comme con-jointe de militaire. Je vis avec un hommequi revêt son uniforme avec fierté, enthou-siasme et professionnalisme. Je ne souhaitepas être perçue comme une femme qui asubi la carrière de son homme pendantautant d’années. Je ne suis pas invisible,je ne suis pas isolée et je ne suis pas con-trôlée par la chaîne de commandement.Je suis une femme qui s’est épanouie ausein d’une communauté forte, respectableet dotée d’une capacité d’adaptation incroy-able. J’aime ma vie, je l’ai choisie et je l’as-sume entièrement.

Manon Smith, conjointe de militairedepuis 30 ans et très fière de l’être.

Un policier militairele 11 novembreLa police militaire participe à cette journéedédiée à la mémoire de nos soldats demanière à sécuriser l’environnement lorsdes cérémonies. Le 11 novembre, noussommes employés à aider à la circula-tion en différents endroits. Cette année,nous avions des policiers affectés à la cir-culation à la Garnison Valcartier, à laCitadelle de Québec et à la Croix du Sacrificesur la Grande-Allée à Québec. De plus,quelques-uns d’entre nous étions présentsaux différentes parades afin d’appuyer lestroupes. Comme policier militaire cana-dien, je voudrais par le fait même remer-cier nos ancêtres pour les grands sacrificesqu’ils ont eu le courage de consentir afinde nous donner un environnement de viesécuritaire et agréable.

Sgt Guy Gauvreau, 5e Unité de police militaire

QUEMANQUE-T-IL

SUR CETTEPHOTO?

***Une famille!***

Que diriez-vous que cette famille

soit la vôtre?Pour notre édition de décembre,nous aimerions mettre envedette une famille représen-tant la communauté militaire dela région sur notre premièrepage. L’an dernier, une familled’ici s’était gentiment prêté àl’exercice.

Nous sommes donc à la recherchede familles qui accepteraientd’accueillir dans leur foyer notrejournaliste pour une prise de pho-tos, dans une ambiance du tempsdes Fêtes.

Intéressé?

Faites-nous parvenir un courrielà [email protected] ou

composez le 844-5000, poste 5672

au plus tard le 30 novembre.

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22 novembre 2007 / A

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LES BLESSURES DE STRESS OPÉRATIONNEL

Heureusement que j’ai consulté!Par Guylaine FortinJournal Servir

EEn 1995, Marie1 aavait 29 ans et deuxjeunes enfants. Paul1,, le militaire aveclequel elle était mariée depuis 8 ans,revenait d’une première mission àl’étrannger. Malgré les mois qui pas-saient, la vie normale ne reprenait passon cours et son mari allait dde mal enpis. Il a fallu plus de dix années desouffrance à cet homme et à sa familleavant que les psychologues ne diag-nostiquent un syndrome du choc post-traumatique. Afin d’aider les famillesquui vivent une telle réalité, Marie abien voulu se confier au journal Servir..«Après une mission, c’est normal de pren-dre un certain temps pour s’habituer à vivreensemble à nouveau, rappelle Marie. Maisaprès plusieurs mois, ça ne revenait pas etPaul était toujours agressif. En 1999, j’aifini par le mettre au pied du mur. J’étaisprête à m’en aller. Il a consulté, mais lesspécialistes n’ont pas posé le bon diagnos-tic.»

Marie et son conjoint ont continué à vivreensemble, mais les choses ne se sont pasaméliorées.

FUIR LE MAL PAR TOUS LES MOYENSÀ son emploi militaire, Paul en a ajoutédeux autres dans le monde civil. En s’oc-cupant ainsi, il ne lui restait plus beaucoupde temps pour penser. «Il voulait oublier,relate Marie. C’était une bonne façon pourne pas être à la maison et ne dormir quequelques heures par jour.»

Cinq ans plus tard, le mal était toujoursprésent. Paul faisait des cauchemars etsouffrait de douleurs physiques que lesmédecins n’arrivaient pas à identifier mal-gré de nombreux tests. Lui qui avait tou-jours été un grand sportif cessait aussi àcette époque de faire de l’activité physiqueen raison de blessures.

«Mon conjoint a toujours été un farceur,explique Marie. C’est ce qui a fait que lesmédecins ont mis du temps à identifierqu’il était dépressif. Quand ils discutaientavec lui, ça ne paraissait pas.» Toutefois,malgré cette bonne humeur apparente, ladétresse grugeait Paul. En 2004, à deuxreprises, il tentait de s’enlever la vie.

DEMANDER DE L’AIDE«Traverser toutes ces épreuves, c’est trèsdifficile, confie Marie. La famille peut dif-ficilement nous aider parce qu’elle ne com-prend pas toujours bien la réalité militaire.Avec les amis, ce n’est pas aisé non plusparce que plusieurs pensent que c’est justedu fake. D’ailleurs, on perd des amis, voussavez... On ne sait pas vers qui se tournerpour demander de l’aide. En plus, j’avaispeur de consulter. Je craignais d’être jugée.»

C’est à la fin de l’année 2005 que Maries’est adressée à Soutien social, blessurestress opérationnel (SSBSO) pour obtenir

de l’aide. «C’est Anne Préfontaine quim’a répondu, se remémore Marie. Elle m’aécoutée puis m’a demandé ce qui était leplus urgent. Elle n’a posé aucun jugementsur moi.»

Puis, Marie a décidé de se joindre augroupe de soutien pour les proches.«J’écoutais une dame raconter son histoireet j’avais l’impression qu’elle parlait de monmari! J’ai réalisé que je n’étais pas touteseule dans ma situation et que d’autresfemmes vivaient la même chose que moi.Ce fut quelque chose de très marquant pourmoi. Se sentir compris, c’est importantdans le cheminement que l’on fait.»

PRENDRE SOIN DE SOIAu sein du groupe de soutien, Marie a trou-vé du réconfort. «Comme épouse, on sesent très seule lorsqu’on doit vivre aux côtésd’une personne qui a des idées suicidaires.Moi, il a fallu que je cache les médicamentset que je demande à un ami de venir chercherles carabines de chasse de Paul. J’ai eu lachance à cette époque d’avoir de bons amiset de pouvoir compter sur le soutien d’unmédecin militaire. Je prenais tout en mainet je m’épuisais. Participer au groupe d’en-traide m’a permis de découvrir des ressourcesoù m’adresser et m’a fait réaliser qu’il étaittemps que je prenne soin de moi.»

Lorsque Marie a plongé dans la dépres-sion à son tour, la participation au groupede soutien a eu un effet salvateur. En effet,avec le temps et les différentes présenta-tions auxquelles elle assistait, elle a apprisà respecter ses limites. «Paul n’était pasphysiquement violent avec moi, mais ver-balement, oui. C’est après une conférencesur la colère que j’ai décidé que je n’ac-cepterais plus les excès de rage de mon

mari. Quand il se fâchait, je m’en allais.J’ai aussi appris à gérer mon stress et mapropre colère. Pendant longtemps j’en aivoulu aux Forces canadiennes de ne pasavoir su trouver le problème lorsque Paulétait allé consulter la première fois.»

Avec le soutien du groupe, Marie s’estprise en main peu à peu et a décidé deretourner à l’école. «Ma dépression m’aamenée à me remettre en question, racon-te-t-elle. J’avais toujours dit que je termi-nerais mes études et j’ai décidé que c’étaitle moment de le faire. Ce fut une très grandesource de fierté pour moi.»

APPRENDRE À VIVRE ENSEMBLEAujourd’hui, le couple a retrouvé un cer-tain équilibre. Marie travaille désormaisdans une résidence pour personnes âgéeset apprend, jour après jour, à vivre avec unhomme différent de celui qu’elle a épousé.«Paul est atteint d’une maladie qu’il peutsoigner avec des médicaments, mais il nesera plus jamais le même homme. Ensemble,on doit apprendre à se fixer de nouveauxbuts, de nouveaux rêves.»

Ainsi, Paul et Marie ont récemment faitl’acquisition d’une maison, un rêve qu’ilscaressaient depuis longtemps, mais queles circonstances de la vie avaient toujoursempêché. Ils ont également profité de l’étépour se redécouvrir. «Au sein du groupe,on parle des objectifs que l’on se fixe et c’estmotivant. On reçoit du soutien et l’on ressentune grande fierté lorsqu’on revient etque l’on annonce que l’on a réussi!»

Marie ne savait pas où demander de l’aide et avaitpeur de consulter. Elle craignait d’être jugée. Ausein du groupe de soutien par les proches duSSBSO, Marie a rencontré des femmes qui vivaientla même réalité qu’elle et avec qui elle pouvaitéchanger en toute confiance. -Photo : clipart.com

DES RESSOURCESPOUR VOUS AIDER

Pour Marie, le groupe de soutien pourles proches du SSBSO est devenu une sortede famille. «J’y ai trouvé des contacts, desamis. Je continue à y recevoir de l’aide età en donner. J’ai d’ailleurs pris un coursafin de pouvoir y intervenir comme béné-vole», a-t-elle expliqué, avant de conclure.

«Si je n’avais pas reçu de soutien, je neserais peut-être plus avec mon mari aujour-d’hui. Mais à un moment donné, j’ai faitun choix. Lorsque je me suis mariée,c’était pour la vie. J’ai donc décidé d’aiderPaul, physiquement et psychologiquement.Aujourd’hui, il faut se bâtir une autre vie.On a des jours plus difficiles que d’autres,mais quand on a des bonnes journées, onen profite pleinement!»1Prénoms fictifs pour protéger l’anonymat

LE GROUPE DE SOUTIEN AUX FAMILLESCe groupe vous propose une série de rencon-tres où vous pourrez échanger sur ce que vousvivez et découvrir des outils pouvant vous aider. - Mardi 27 novembre au Centre de la familleValcartier, salle 111, de 19 h à 21 h

LE GROUPE DE SOUTIEN AUX PERSON-NES AYANT UNE BSOUne réunion de ce groupe a lieu un mardi soirsur deux, de 19 h à 21 h, à Sainte-Foy dans unlieu sécuritaire et confidentiel afin de préserverl’anonymat des participants.

DES GENS POUR VOUS ÉPAULER Pour obtenir plus d’information sur nos servicesou pour vous renseigner sur la possibilité departiciper à l’un des groupes de soutien, télé-phonez à:- Johanne Couture, coordonnatrice soutien auxfamilles, (418) 844-5000, poste 5374 - Robert Danis et Christian Marquis, coordonna-teurs du soutien par les pairs, (418) 648-5049.Vous pouvez également visiter le site Internet,www.osiss.ca.

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ERRATUM

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22 novembre 2007 / A

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Les membres de la réserve opérationnelle s’entraînenten sachant qu’ils peuvent être déployés en tout tempsPar le lieutenant Yannick FergussonCommandant peloton 2, réserve opérationnelle,2e Bataillon, Royal 22e Régiment

Au moment d’écrire ces lignes, la réserveopérationnelle de la Force opérationnelle 3-07 est toujours à l’entraînement. Les per-sonnes qui la composent proviennent de plusd’une quinzaine d’unités différentes, et plusde 30 métiers y sont représentés. Déjà, plusieursmilitaires de la réserve opérationnelle ontété déployés en Afghanistan. Leur départdoit être comblé au sein de l’organisationpar l’arrivée constante de remplaçants.

La réserve opérationnelle se trouve en pleincœur du troisième et dernier cycle d’entraîne-ment. Ce dernier cycle est un entraîne-ment aux niveaux de section et de peloton.Un élément mécanisé s’y ajoute avec l’appuidonné aux VBL III. Chacun y gagne uneexpérience incroyable, surtout lors des champsde tirs réels.

Des soldats provenant de diverses unitésont été regroupés en deux pelotons. La théorieleur a été enseignée, et ils ont pratiqué desattaques et des patrouilles aux niveaux desection et de peloton. Les nouveaux mem-bres se sont ainsi familiarisés avec les tech-niques de base sur le terrain et ont corrigéleurs lacunes en ce qui a trait aux commu-nications et aux aptitudes du soldat.

Des scénarios simulants et des opérationsen milieu urbain permettent d’augmenter lacomplexité de l’entraînement et obligent lessoldats, de même que les commandants, àprendre conscience des réalités du théâtreopérationnel de l’Afghanistan. Le soldat ensort donc familiarisé avec l’environnementnon conventionnel, à l’affût de nouvellessources d’information et surtout en mesured’appliquer de façon appropriée les nouvellestechniques apprises.

Plusieurs des métiers représentés sur laréserve opérationnelle ont vu certains de

leurs membres allerrejoindre noscollègues enAfghanistan. Commel’a mentionné lemajor Frédéric Jean,commandant de laréserve opéra-tionnelle : «Les mem-bres de la réserveopérationnelle sontdes militaires qui fontpartie de la Forceo p é r a t i o n n e l l eAfghanistan, maisqui ne sont pasencore déployés.L’entraînement sepoursuit, et les mem-bres sont confiantset enthousiastes faceà la mission et à laprésence de nos col-lègues là-bas».

L’utilisation du VBL III permet de rendre plus réaliste l’entraînement des mem-bres de la réserve opérationnelle.

Le récit biographique dulégendaire Jos Montferranddoté d’une grande force etd’une résistance incroyable.La légende dit que JosMontferrand affronta 150Irlandais au service du san-guinaire Peter Aylen. Le com-bat était perdu à l’avance,mais Jos réussit à mettre lesbelligérants en déroute. Mythe

ou réalité? Probablement faux, mais le peuplea besoin d’un héros. Travailleur forestier inépui-sable, les exploits de Jos Montferrand en firentune légende vivante au point que son nométait connu un peu partout en Amérique. Chosesurprenante pour l’époque, le géant des rivières savait lire et écrire. C’est une des raisons,croit l’auteur Mathieu-Robert Sauvé, pour laquelle il a toujours vécu à l’aise.

TITRE : JOS MONTFERRAND. LE GÉANTDES RIVIÈRES

TEXTE : Mathieu-Robert SauvéÉDITEUR : XYZINFORMATIONS TECHNIQUES :188 pagesISBN : 978-2-89261-502-918$

CHRONIQUE LECTURE

GAGNEZ CES LIVRESVous pourriez gagner ces deux livres en soumet-tant tout simplement votre nom et numéro de

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présentés dans notre chronique du 7 novembre 2007 :«Mourir en héros» et «Une façon de faire la guerre».

Félicitations!

Jos Montferrand.Le géant des rivières

COURRIER CARRIÈRE

Cher conseiller,J’ai quitté les Forces il y a quelques moisdéjà, et je me suis mis rapidement endémarche de recherche d’emploi. Aprèsplusieurs efforts, j’ai enfin réussi àdécrocher une entrevue d’emploi pourun poste qui m’intéresse vraiment. Jesuis vraiment stressé par rapport à cetteexpérience d’entrevue. J’ai peur dene pas réussir à démontrer que je suisvraiment la bonne personne pour fairece travail. J’ai de la difficulté à dormiret j’ai peur que mon stress m’amène àne pas bien performer devant l’em-ployeur. Pouvez-vous m’aider?

Un ancien militaire qui veut réussir

Cher ancien militaire,Tout d’abord je tiens à vous féliciter pources démarches d’emploi actives danslesquelles vous vous êtes engagé. Je suisbien heureux que vos démarches soientrécompensées.

Évidemment les situations d’entrevuesont souvent porteuses de stress. Elles lesont d’autant plus lorsque l’emploi noustient particulièrement à cœur. Il y a parcontre des moyens bien concrets pour secalmer un peu et tout débute par une bonnepréparation. Plus vous prendrez le tempsde vous préparer et plus vous vous sen-tirez en mesure de bien mettre en valeurles avantages qu’on aurait à vous engager.

Premièrement, il est essentiel de bien seconnaître. Prenez le temps de dresser uneliste de vos compétences et de vos forceset assurez-vous d’avoir des exemples con-crets de la façon dont celles-ci se manifes-tent en milieu de travail. Que pouvez-vousoffrir à un employeur? Quel type de tra-vailleur êtes-vous? Pourquoi ne pas ques-tionner les personnes de votre entourage,je suis convaincu qu’elles seront en mesurede vous apporter des idées.

Il est également important de bien con-naître l’entreprise qui vous reçoit enentrevue ainsi que le poste que vous con-voitez. Lorsque vous aurez cette informa-tion, préparez-vous à démontrer le lienentre les compétences que vous avez acqui-ses au cours de votre carrière de militaireet celles qui sont reliées au poste. Enfin,lors de l’entrevue, soyez attentif aux ques-tions qui vous sont posées. Si une ques-tion n’est pas claire pour vous, demandezdes précisions.

Je vous rappelle qu’il est également pos-sible, grâce aux services d’aide à l’emploi,de pratiquer vos entrevues d’emploi. L’équipedu FORT, le service d’assistance à l’emploiet d’orientation du Centre de la familleValcartier (CFV), se fera un plaisir de répon-dre à chacune de vos questions liées à l’em-ploi ou à la formation et à vous accompa-gner dans vos démarches.

Faites parvenir vos questions à l’attention duProgamme FORT au CFV par télécopieur, au 651-4013, ou par courriel, à l’adresse suivante :[email protected]. Toutes les informations person-nelles seront gardées confidentielles. Seules cer-taines questions et réponses seront publiées.

Un recueil de contesquébécois conçu pourplaire aux lecteurs detous âges. Il racontel’histoire romancéedu Québec depuis sesdébuts et contient unheureux mélange

d’histoires les plus connues de la tradition orale,de contes inédits et de faits historiques reléguésaux oubliettes. Il parle des loups-garous, defeux-follets, de diables, de revenants, et de fan-tômes. En tout, 65 contes et légendes qui fe-ront voyager les lecteurs dans le temps desdébuts de la colonie jusqu’à nos jours. Uneinvitation au fantastique, à l’impossible, auxsentiments extrêmes : une invitation gravéedans les grandes étapes de notre histoire, uneinvitation à la découverte de ce merveilleuxespace qu’est le Québec.

TITRE : LE QUÉBEC EN CONTESET LÉGENDES

TEXTE : Michel Savage et Germaine AdolpheÉDITEUR : Modus VivendiINFORMATIONS TECHNIQUES :228 pages

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Voyage dans l’Ouest pourla troupe 63 de la FO 1-08Par le caporal-chef Marc-André BuissonEscadron D, 12e Régiment blindé du Canada

Nous voici à la dernière phase d’un exerci-ce de deux mois qui se déroule au Centrecanadien d’entraînement aux manœuvres(CCEM), situé à Wainwright, en Alberta. Ladernière phase de l’entraînement, intituléeMAPLE GUARDIAN, a débuté le 14 octobrepour se terminer le 28 octobre.

Nous avons quitté le camp principal le14 octobre vers 22 heures pour occuper despostes d’observation en vue d’une attaquepar les compagnies d’infanterie. Tous les vil-lages dans les secteurs d’entraînement de labase portent des noms afghans dont SpinBoldak, Loy Karezak, Nakhonay, etc.

Pour ces opérations, nous avons travailléen étroite collaboration avec des membresde la troupe 61 (le peloton de reconnaissancedu 2 PPCLI) ainsi qu’avec les trois détache-ments de tireurs d’élite de ce même batail-lon. Nous avons eu la chance de travailleravec des soldats très professionnels et très intéressés à travailler avec nous et àpartager nos connaissances et expériences respectives.

Pour la plupart de nos tâches, l’une oul’autre de nos patrouilles disposait d’unvéhicule de guerre électronique MEWT(Mobile Electronics Warfare Technologies) etd’un véhicule blindé de la reconnaissancedu génie de combat. À force de travaillerensemble, ces éléments sont devenus desatouts pour l’accomplissement de la mis-sion, alors que nous les considérions plutôtcomme un fardeau au début.

Après avoir passé cinq jours à différentspostes d’observation, nous croyions bienbénéficier d’un léger répit afin de retournerau camp principal («KAF») dans le but deprendre une douche et de profiter d’unebonne nuit de sommeil. Les ordres du com-mandant d’escadron passés sur la radio nousindiquant le contraire en ont déçu plus d’un!À ce point, nous devions nous attacher àl’équipe de combat de la compagnie B du2 PPCLI pour aller sécuriser l’établissementd’une base d’opération avancée (FOB) à prox-imité de «Spin Boldak».

Pendant les deux premiers jours de cettenouvelle opération, nous avons établi, avecl’aide d’une troupe de chars, un périmètre

de sécurité autour de la FOB en construc-tion. Nous avons ensuite été envoyés sur despostes d’observation à la frontière del’«Afghanistan» et du «Pakistan». Une foisle poste établi, mon indicatif d’appel (63B)et 63G ont été employés dans le ratissage envéhicule Coyote d’un secteur précis pour ten-ter de retrouver un UAV (véhicule aérien sanspilote) égaré.

Le 24 octobre, nous avons finalement eula chance de revenir à «KAF» pour nous laveret nous reposer après 10 jours d’opération.

La dernière tâche que nous avons reçue aété celle de former un cordon extérieur et unposte d’observation 360 degrés pour l’ouver-ture d’un poste de police afghan organiséepar l’équipe de reconstruction provinciale.

Au cours de cet exercice, nos véhiculesétaient équipés du système WES (WeaponEffects System). J’ai été un peu déçu de lafaçon dont le système est utilisé. Celui-cipourrait être un excellent outil pour validerl’efficacité de nos tactiques lors de manœu-vres force contre force. Lors d’une manœu-vre d’extraction d’un véhicule détruit à pro-ximité du village de «Shin Gal», environsix soldats ennemis équipés de C7, apparem-ment invincibles à nos tirs de 5,56 mm,7,62 mm et même 25 mm, ont réussi à détru-ire les quatre VBL III d’un peloton d’infan-terie et un Coyote causant un total de 46 morts(simulés bien sûr) de notre côté.

Je ne crois pas que la situation était réa-liste, et il faut prendre la simulation de l’ef-fet de nos armes avec un certain recul. Jesuis convaincu que ces failles seront cor-rigées à la suite des commentaires et recom-mandations provenant des montées en puis-sance se succédant au CCEM et que le systèmeévoluera au cours des années.

L’exercice MAPLE GUARDIAN pour lavalidation de la force opérationnelle 1-08 aété très profitable au plan de l’entraînementpersonnel et collectif, et surtout pour pré-parer les sous-unités d’origines diverses àtravailler ensemble dans un contexte opéra-tionnel réaliste.

Nous retournons maintenant à la maisonpour passer trois mois auprès de nos famillesavant notre départ en mission au début del’année 2008 afin de remplacer nos collègues.

Sécurité à l’entraînement : mise au pointPar le capitaine Patrick ThériaultOfficier des Opérations, Champs de tir et secteursd’entraînement

En lisant l’article intitulé «Des artilleurs enformation : du sérieux et de l’humour», pub-lié dans l’Adsum du 24 octobre dernier, jedois admettre avoir sursauté en prenant con-naissance d’un passage de l’article. L’auteurfait mention de certains faits «cocasses» dontle suivant : «la simplicité avec laquelle Jeffest passé d’une cible (un pont dans la zoned’impact) à une autre (l’objectif)». Pourplusieurs lecteurs, la compréhension de cettephrase a été qu’un pont servait de cible pourl’entraînement de tir de 105 mm!

Évidemment, des vérifications ont été faitesauprès des responsables de l’article pour s’as-surer que cela n’avait pas été le cas. À l’aidede la photo récente ci-contre prise dans lazone d’impact Liri, je vous laisse juger desraisons de ma sensibilité...

Le présent article ne s’avère qu’une sim-ple mise au point au cas où... et un rappelque les règles de sécurité à l’entraînementdes CTSE Valcartier sont, pour leur part, cer-tainement à prendre au sérieux, et cela, dansl’intérêt de tous.

Les règles de sécurité sont disponibles à l’adresse :http://armyonline.kingston.mil.ca/SQFT/143000440002646/VOLUME_DES_REGLEMENT.PDF)

Le caporal Maisonneuve jauge la profondeur d’un trou d’obus : «Ouch!».

Combattre pour survivre : quand le combatà mains nues est nécessairePar le lieutenant Louis-Karl Hottin avec la collaboration de l’adjudant Dominic AprilCommandant peloton 9, compagnie C, 2e Bataillon, Royal 22e Régiment

Le 31 octobre, les membres de la compagnieC du 2e Royal 22e Régiment se sont entraînésau combat sans arme. En effet, depuis plusieurssemaines dans la salle Dubé du bâtiment313, les troupes reçoivent de l’instruction envue de les préparer à affronter un adversaireen n’ayant recours à aucune arme.

Le combat sans arme stimule l’esprit guer-rier et accroît l’initiative au combat. Il per-met de mieux comprendre les règles d’en-gagement avec l’emploi progressif de la force.Récemment en théâtre opérationnel, on avu des situations où l’emploi de l’arme per-sonnelle n’était pas possible et où la réactiondes troupes au contact a été déterminantedans l’issue du combat. Lorsqu’un enneminous charge dans un endroit restreint, où onne peut pas utiliser notre arme, il est diffi-

cile d’employer la force mortelle enverslui. De là l’utilité de la technique du combatsans arme telle qu’enseignée dans les Forcescanadiennes à l’heure actuelle.

C’est ainsi que l’instructeur de combat sansarme de la compagnie C, l’adjudant DominicApril, transmet ses connaissances aux troupes.Il débute toujours ses formations par unréchauffement exhaustif et quelques sériesd’exercices tels des jumping-jack, des push-ups, des lunges et des redressement assis.Par la suite, on installe les matelas et c’estparti!

La matière comprend les techniques demise au sol et contrôle, les points de pres-sion, la progression de la force, les régionsvulnérables de frappe du corps et les clés debras et manipulation de joints. La mise enpratique est la partie la plus importante :sans pratique, on ne peut se battre instinc-tivement et se servir efficacement des dif-férentes techniques qui ne sont pas une finen soi. L’orchestration de tous ces mouve-

ments, coups et pro-jections est essentiellepour atteindre le butvisé qui est de domi-ner l’adversaire.

ACQUÉRIR L’INSTINCTDU GUERRIERC’est donc grâce à unmonitorat rapprochéque les instructeurspeuvent enseigner auxtroupes comment réa-gir aux différentesmenaces et ce, peuimporte la taille ou laforce de l’adversaire.On a souvent vu despersonnes inférieuresen taille et en poidsdominer complète-ment un adversaireplus grand ou plusfort. L’emploi correct de la technique et laconcentration sont au cœur du succès dansce type de combat qui inclut des élémentsprovenant des différents arts martiaux telsjiu-jitsu, aïkido, boxe et combat au sol.

Le champ de bataille moderne caractérisépar le combat en zone urbaine et la menaceasymétrique nous force à employer des tech-niques de combat adaptées à ces situationsavec un maximum d’efficacité et de rapidité.Acquérir l’instinct du guerrier pour réagir àun assaut à mains nues, maîtriser son adver-saire sans perte de temps et le dominer est

la clé de la survie dans les opérations con-temporaines.

Les instructeurs sont unanimes quant àl’effet que le cours a sur les soldats : ilsacquièrent une meilleure confiance en eux-mêmes et une plus grande estime de soi grâceau fait qu’ils se sentent plus aptes à réagiradéquatement aux différentes situationsqu’ils pourraient rencontrer au cours de leurcarrière, que ce soit en théâtre opérationnelou dans la vie de tous les jours.

Le soldat McCuaig pratique le coup de pied circulaire pendant que le soldatDesforges absorbe le coup sous l’œil attentif du caporal-chef Frigon.- Photo : Lt LK Hottin

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Le Centre de recrutementde Québec à véloPar le sergent Patrick PoiréCentre de recrutement des Forces canadiennes,Québec

Le 5 octobre, une vingtaine de membresdu Centre de recrutement des Forces cana-diennes (CRFC) Québec ont troqué leur uni-forme de travail pour des cuissards. Le butétait d’amasser des fonds pour Centraide,par le biais d’une activité sportive, en l’oc-currence le vélo.

Comme on ne fait pas les choses à moitié,le trajet, très pittoresque et agrémenté descouleurs de l’automne, avait été soigneuse-ment choisi : l’Île d’Orléans. Certains onttrouvé la randonnée facile, d’autres ont dûmettre un peu plus d’effort mais la plupart

vont se souvenir de cette activité... Du moinsleur postérieur s’en souviendra.

Pour beaucoup d’entre eux, c’était la pre-mière sortie à vélo cette année et quelques-uns n’avaient même plus besoin de selle, leurfessier ne pouvant plus supporter le douxcuir. Probablement que l’onguent de zinc aété abondamment utilisé : 70 kilomètres, çause le fessier. De mon côté, en tant que chauf-feur d’un véhicule d’escorte, c’est le tour del’Île le plus long : environ cinq heures àune moyenne de 15 km/h.

Mais tout le monde a fini le parcours etplus d’une cinquantaine de dollars a étéamassée. Un gros merci à tous pour la plan-ification et votre participation à cette ran-donnée.

Rangée arrière : caporal Dionne, matelot-chef Arvisais, lieutenant de vaisseau Lizotte, capitaine Saillant,lieutenant de vaisseau Cliche, capitaine Dumont, sergent Fortin, caporal Baribeau-Jolin, capitaine Légaré.Rangée avant : caporal Bilodeau, major Leclerc, capitaine Rodier, lieutenant de vaisseau Baril, lieutenantde vaisseau Tremblay, capitaine Soulard. Absent sur la photo : sergents Lefebvre et Poiré. - Photo : Sgt P. Poiré

Les anciens combattantsde la Maison Paul-Triquetne sont pas oubliésPar le capitaine Daniel Duguay5e Régiment du génie de combat

Le 29 octobre, une dizaine de membres du5e Régiment du génie de combat (5 RGC) ontrendu visite aux anciens combattants de laMaison Paul-Triquet afin de les divertir etles informer sur les dernières nouvelles con-cernant nos opérations.

C’était l’occasion pour les membres du5 RGC d’entendre nos vétérans raconter lesnombreuses et extraordinaires expériencesqu’ont vécues ces hommes et femmes : ledébarquement de Normandie, Dieppe, lacampagne d’Italie, etc. Une véritable visiteguidée au cœur de la Deuxième Guerre mon-diale racontée par les hommes et femmesqui l’ont vécue.

Après le repas, le sergent Durand du 5 RGCa livré un exposé sur son expérience enAfghanistan. Les membres participants ontensuite parlé avec les vétérans de leurs expéri-ences en Afghanistan.

Ces échanges ont été suivis par un bingopendant lequel le sergent Martin Durand apu s’illustrer grâce à sa voix tonitruante,en exécutant la pige du bingo. Selon M. PascalMétivier, coordonnateur de la Maison Paul-Triquet, cette activité est toujours fort appré-ciée par les vétérans.

Les anciens combattants nous ont rappeléà quel point notre présence était importantepour eux. Plusieurs anciens combattantsauraient aimé avoir plus de temps pour nousposer des questions et nous parler de leurpassé. Une requête que nous honorerons lorsde notre prochain passage.

UN GÉNÉREUXDONATEUR

M. Louis Ross, propriétaire de la compagnieRoss-Pro, compagnie fournissant des produitspour autos, a offert la généreuse somme de100 $ à l’adjudant-maître Jacques Desrochersde la police militaire au profit de la campagneCentraide. Ceux-ci étaient en compagnie de ladirectrice de la campagne pour l’unité, MmeChantal Morin.

L’Opération RAYONNEMENTsensibilise le public à notretravail en AfghanistanPar le soldat ChaînéFusilier, peloton 9, compagnie C,1er Bataillon, Royal 22e Régiment

Nous y sommes allés, nous en sommesrevenus, beaucoup y sont encore. Noussommes en Afghanistan depuis 2001 et lapopulation se demande encore ce que nousfaisons là-bas et surtout si cela en vaut vrai-ment la peine.

Après le retour des membres du 1er Bataillonet du 3e Bataillon du Royal 22e Régiment enaoût, l’Opération RAYONNEMENT a étémise sur pied dans le but de partager avecla population québécoise ce que les militairesont vécu en Afghanistan.

Depuis quelque temps, des militaires dugroupe revenu en août se promènent dansles écoles, les entreprises et en d’autres endroitsde la communauté pour témoigner de leursexpériences, raconter comment est la viedans ce pays et bien sûr, répondre à toutesles questions que le public se pose.

Chaque présentateur raconte ce qu’il avécu à l’aide de photos, comment il s’est senti,ce qui est arrivé durant son séjour, mais dontpersonne n’a parlé à la télévision, faute detemps. Ils décrivent les camps, les basesd’opération avancées, leurs horaires, ce qu’ilsmangeaient.

Les gens dans l’auditoire s’informent beau-coup; ils veulent savoir si nous avons trou-vé ça dur, ce qui a été le plus éprouvant etainsi de suite. Dès que nous parlons del’Afghanistan, nous décelons chez eux unintérêt certain.

L’Op RAYONNEMENT est un excellentoutil pour montrer à monsieur et madametout le monde les répercussions positives denos opérations en Afghanistan. Les gensentendent un soldat leur expliquer de façonsimple et claire tous les rôles et les tâchesque nous remplissons dans ce pays et com-prennent qu’il s’y fait beaucoup plus de chosesque des combats contre les Talibans. Desgens admettent parfois, avec une petite gêne,qu’ils n’étaient pas conscients de l’ensemblede la situation et nous encouragent à pour-suivre notre travail.

Espérons que les troupes qui reviendrontde l’Afghanistan au début de 2008 conti-nueront à partager leurs expériences avec lapopulation afin de la sensibiliser davantageaux défis rencontrés par les militaires cana-diens et les Afghans dans cette région dumonde dévastée par plusieurs années deguerre et de conflits internes.

Le caporal-chef Beaudet de lacompagnie C avec une classedu secondaire.

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LE 1 R22ER À LORETTEVILLEPar le lieutenant Alexandre Dionne Commandant peloton 8, compagnie C, 1er Bataillon, Royal 22e Régiment

Le 11 novembre au 45 rue Paquet à Loretteville,lieu de la nouvelle Légion no 265, plusieurs mem-bres de la compagnie C du 1er Bataillon, Royal22e Régiment (1 R22eR) ont pris part à la cérémoniedu jour du Souvenir. Sur les lieux, il y avait desmembres de corps de cadets, des dignitaires poli-tiques de la région ainsi que bon nombre devétérans des Forces canadiennes. La personnalitéla plus attendue pour l’occasion était certainement

le lieutenant-colonel Jean-Charles Forbes, vétérande la Deuxième guerre mondiale et de la Guerrede Corée (sur la photo en avant-plan). Lors d’undiscours flamboyant, auquel tous ont porté uneattention soutenue, ce dernier a parlé de ce qu’il avécu au moment de la fin des hostilités en 1945 :«Sur le front, un jour les soldats s’entretuaient, lelendemain ils s’embrassaient». Il a conclu en nousrappelant l’importance de commémorer les effortsde nos ancêtres, mais aussi de ceux qui combattentprésentement outre-mer pour protéger les intérêtset le mode de vie du Canada.

...ET À CHANDLERPar le lieutenant Frédéric Morency1er Bataillon, Royal 22e Régiment

Le 1er Bataillon, Royal 22e Régiment (1 R22eR) adéployé une garde de 11 hommes à Chandlerafin de participer aux activités organisées enrégion et de démontrer le respect que les Forcescanadiennes ont envers ceux et celles qui ontsacrifié leur vie pour leur pays. Lors des céré-monies, nous avons eu l’opportunité de rencon-trer et de discuter avec plusieurs vétérans. Nousavons entre autres eu la chance d’échanger avecdes anciens combattants, dont M. Fortin qui aservi au 1 R22eR et qui a participé à la Guerre deCorée en 1952-1953 (en compagnie de l’auteurde cet article sur la photo). La rencontre avec lesgens de Chandler a été remarquée par la popu-lation locale qui nous a témoigné de la gratitudeet de la reconnaissance. La population a grande-

ment été touchée par le fait qu’un groupe deQuébec ait fait tout ce chemin pour honorer lesvétérans et les anciens combattants de la mo-deste ville de Chandler.

- Photo : Cplc J.M. Gonthier

Le QGET à VictoriavillePar caporal-chef Ralph ChevarieMaintenance, Quartier général et Escadron des

transmissions

Cette année, le jour du Souvenir a été célébréd’une façon assez particulière pour les mem-bres du Quartier général et Escadron destransmissions (QGET). En effet, nous noussommes rendus à la légion de Victoriaville,filiale no 86.

Comme le temps à Québec était superbe,nous avons laissé la doublure de nos gabar-dines à la maison, ce qui a été une graveerreur, car la température à «Victo» n’étaitpas aussi douce.

Au cours de la parade, il a fallu avoir desréflexes dignes d’un pilote de chasse afin desuivre les directives du sergent-major encharge, car la pause réglementaire du «gardeà ... vous!» n’était pas au rendez-vous, ce quien a surpris plus d’un.

La fanfare des cadets, de type new age avecses solos de batterie, nous a donné un rythme

très utile pour combattre le froid mordant.Une fois les cérémonies terminées, nousavons eu droit à une consommation froidepour nous réchauffer, évoquant mes sou-venirs de rations de rhum en exercice hiver-nal qui me semblaient jusque-là très loins.

Sur une note plus triste, nous avons tousété très émus lorsque la représentante desmères des militaires morts au combat adéposé une couronne de fleurs. Il y avaiten effet des gens dans la foule qui avaientrécemment perdu un membre de leur familleen Afghanistan.

Ensuite, l’invité d’honneur, le brigadier-général Gagnon, nous a adressé quelquesmots avant que nous nous redirigions versles autocars qui nous ont ramenés chez nousà Valcartier. Grâce aux chaufferettes fonc-tionnant à puissance maximale pendant letrajet d’environ une heure et demie, la plu-part d’entre nous avons eu le temps de retrou-ver la sensation dans nos orteils une fois ren-trés au bercail.

La garde abaisse les drapeauxpour la sonnerie du retrait.

LE 5 RGC À SAINTE-MARIE-DE-BEAUCEPar le lieutenant Jonathan MineaultOfficier du Renseignement, 5e Régiment du génie de combat

Le 4 novembre, le 5e Régiment dugénie de combat (5 RGC) participait àune parade à la mémoire desvétérans canadiens. Le commandantintérimaire du 5 RGC, le majorClaude Many, a profité de l’occasionpour faire un don en argent, au nomde l’unité, à la Légion royale canadi-enne de Sainte-Marie-de-Beauce.C’est le président de la succursalelocale, M. René Latulippe, qui aaccepté le don (au centre de laphoto).Lors de la parade, les militairesaccompagnés de cadets ont défilédans la rue, pour ensuite entrer dansl’église où une cérémonie intime, decourte durée, s’est tenue.

LE 5 RALC À MONTMAGNYLe 5e Régiment d’artillerie légère du Canada a défilé le 11 novembre dans les rues de Montmagnyen compagnie du 6e Régiment d’artillerie du Canada, unité de réserve locale, et du Corps de cadets2591 Optimiste de Montmagny. Une messe commémorative pour souligner le jour du Souvenir a étécélébrée à l’église Saint-Thomas. Le commandant du 5 RALC, natif de Montmagny, participait à lacérémonie et a déposé une gerbe de fleurs au nom du régiment. Le moment fort de cette ma-gnifique journée a été un défilé en vol fait par deux hélicoptères du 430e Escadron tactique d’héli-coptères au grand plaisir des nombreuses personnes qui sont venues témoigner du respect aux militaires disparus.

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L’ARRIÈRE-GARDE DU 3 R22ERÀ SAINT-GEORGES DE BEAUCE

Plus de 100 militaires de l’arrière-garde du 3e Bataillon du Royal 22e Régiment ont assisté à la parade dujour du Souvenir à Saint- Georges-de-Beauce. Le contingent de la parade était composé majoritairementde la compagnie du 3 R22eR et d’un corps de cadets de l’air. À 11 heures 11 exactement, la parade a renduhommage aux militaires qui sont décédés lors des conflits mondiaux incluant nos récentes pertes enAfghanistan. Plusieurs hauts dignitaires de la région qui étaient présents ont remis des couronnes decoquelicots en hommage à ceux qui ont fait le sacrifice ultime. Le ministre des Affaires étrangères, MaximeBernier, a insisté pour rappeler que si nos soldats étaient là-bas, c’était à la demande d’un gouvernementdémocratiquement élu. «Aujourd’hui, nous nous souvenons des hommes et des femmes qui ont laisséleur vie durant les dernières guerres pour des valeurs que nous chérissons tous telles que la liberté.J’aimerais que vous accordiez une pensée spéciale à ceux qui sont présentement en Afghanistan à lademande d’un gouvernement démocratiquement élu pour défendre ces mêmes valeurs, la liberté», asouligné le ministre. Après la parade, les membres de la Légion de la ville de Saint-Georges nous ont con-viés à un délicieux repas.

Les soldats canadiens etafghans sont honorésPar les capitaines Catherine Larose et Josée BilodeauOfficiers d’affaires publiques, respectivement du Groupement tactique 3 R22eR et de la Force opérationnelle interarmées - Afg

Tous les ans, le 11 novembre est l’occasionde se rappeler tous ceux et celles qui ont servile Canada en temps de guerre, de conflitsarmés et de paix. Au pays comme à l’étranger,des milliers de citoyens et de militaires cana-diens se rassemblent et se recueillent ensilence, le temps de rendre hommage à ceshommes et ces femmes qui ont servi et quicontinuent de servir le Canada.

Cette année, la cérémonie du jour duSouvenir a été particulièrement émouvantepour nos militaires déployés en Afghanistan.Pour la première fois dans l’histoire de lamission, les proches parents de cinq denos soldats canadiens tués en Afghanistanont fait le voyage jusqu’au pied du cénotaphecanadien de l’aérodrome de Kandahar, afinde déposer une couronne de fleurs à lamémoire de leur disparu.

Les soldats de l’Armée nationale afghaneont également fait honneur au Canada en sejoignant à leurs frères d’armes dans les rangs.Le colonel Abdul Basir, commandant de la1re Brigade du 205e Corps de l’Armée nationale

afghane, et legénéral Saced AqaSaquid, chef de laPolice nationaleafghane, étaienttous deux au ren-dez-vous commereprésentants desForces de sécuriténationale afghane.Parmi les invités demarque se trou-vaient le gou-verneur deK a n d a h a r ,Assadullah Khalid,de même queM. Gaétan Dallaire,M. et Mme LincolnDinning, MmeJ a c q u e l i n eGirouard, M. etMme Thomas Reid

Côte à côte, des soldats canadiens etafghans unis afin d’honorer la mémoirede leurs frères d’armes disparus.

La cérémonie du jour du Souvenir au cénotaphe du quartier général de la Forceopérationnelle interarmées - Afghanistan à l’aérodrome de Kandahar (KAF).

et M. et Mme Gerald Warren, les prochesparents de cinq de nos militaires tombés aucombat. Le commodore Paul Maddison, chefadjoint - Personnel militaire, accompagnaitles familles en terre afghane, à titre de représen-tant du chef d’état-major de la Défense.

Lors des prières aux morts, le padré PierreBergeron a dit aux militaires et parents réu-nis que le fait de célébrer le jour du Souvenir,surtout en Afghanistan, montre que les guer-res commencent toujours par une démons-tration de courage et des heures héroïques,mais finissent par des moments de silencepour honorer ceux qui ne vieilliront pas commenous qui leur avons survécu. Voilà pourquoi,a-t-il ajouté, nous respectons la conviction,le sens du devoir et le don ultime de la viequ’ont payé nos camarades disparus et ce,dans le but de contribuer à faire de cetteplanète un monde meilleur.

Des commémorations du jour du Souveniront eu lieu sur toutes les bases d’opérationsavancées. Tous les militaires déployés ontpu se recueillir et rendre hommage au couragehumain, à l’héroïsme et à l’abnégation denos braves qui ont donné leur vie pour défendreles principes de la liberté.

Pour tous les militaires canadiens déployéssur la roto 4, ce jour du Souvenir restera àjamais gravé dans leur esprit et leur cœur.

Une famille dépose un coquelicot sur le monumenten l’honneur de leur fils décédé en Afghanistan.- Photos : Cpl Simon Duchesne

Le 3 R22eR se souvient dusoldat Longtin à Saint-LambertPar le lieutenant Laurent Simard-Cournoyer3e Bataillon, Royal 22e Régiment

Au début de l’après-midi de ce 11 novembre,un détachement de 25 membres du 3e Bataillondu Royal 22e Régiment a participé à la céré-monie commémorative se déroulant à Saint-Lambert. La raison de leur présence étaittrès importante : honorer un ami et collègue,le soldat Simon Longtin, décédé en théâtred’opérations le 18 août dernier.

La majorité des membres présents avaientservi avec le soldat Longtin et tenaient beau-coup à être présents. La mère de Simon,Mme Johanne Larente, a déposé une couronnecommémorative en l’honneur de son fils.

Pendant la cérémonie, la succursale de laLégion de Saint-Lambert a dévoilé une plaquecommémorative en l’honneur des militaires

de leur région décédés lors des Première etDeuxième Guerres mondiales.

Après la parade, les vétérans, d’anciensmilitaires, les membres actifs et les famillesétaient invités à un rassemblement. Le com-mandant par intérim du 3e Bataillon, le majorCasey Mclean, a profité de l’occasion pourremettre à la famille du soldat Longtin desobjets commémoratifs provenant du Secteurdu Québec de la Force terrestre ainsi que duGouvernement du Québec. Une lettre dupremier ministre, Jean Charest, a notam-ment été remise à la famille ainsi qu’un dra-peau ayant flotté au-dessus du Parlementdu Québec.

Cette journée forte en émotions a permisaux membres du 3e Bataillon d’honorer uncollègue et ami qui les a tous marqués parsa bonne humeur et son professionnalisme.La mère du soldat Simon Longtin dépose une couronne de fleurs, accompagnée par le directeur de la suc-

cursale de la Légion de Saint-Lambert, M. Pierre Richard.

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LE 55E BATAILLON DESSERVICES DU CANADA

À SAINT-MALOC’est sous un soleil radieux que s’est dérouléela cérémonie du jour du Souvenir pour le55e Bataillon des services du Canada (55 Bn Sdu C) de Saint-Malo. Une délégation d’unetrentaine de personne de la compagnie deTransport du 5e Bataillon des services duCanada, basée à la Garnison Valcartier, a étéinvitée à assister aux commémorations parleurs homologues réservistes. La journée adébutée avec une cérémonie religieuse àl’église de Saint-Malo sous la direction del’aumônier du 55 Bn S du C. Environ unedizaine d’anciens combattants étaient présentsainsi que les membres du 5e Bataillon des ser-vices, de la 55e Ambulance de campagne et duCorps des cadets de Saint-Malo. En plus derendre hommage aux vétérans, l’aumônier aprofité de l’occasion pour souligner le couragede ceux et celles qui sont en Afghanistan.Après la cérémonie religieuse, les commé-morations se sont poursuivies au cénotaphedu Complexe militaire de Saint-Malo enprésence de l’invité d’honneur, le colonelDaigle, colonel honoraire du 55e Bn S du C. Letout s’est terminé par une rencontre sociale aumess du Complexe militaire de Saint-Malo.

LE 2 R22ER À QUÉBECPar le sous-lieutenant Josh Makuch2e Bataillon, Royal 22e Régiment

Le 2e Bataillon, Royal 22e Régiment (2 R22eR) étaitresponsable de tenir la parade du jour duSouvenir au centre-ville de Québec à la Croix duSacrifice, en face de l’Assemblée nationale. Desinvités de marque ont déposé des couronnes aupied de la croix : il s’agit de Pierre Duchesne,lieutenant-gouverneur du Québec, de JeanCharest, premier ministre du Québec, et dubrigadier-général Christian Barabé, commandantdu Secteur du Québec de la Force terrestre-Forceopérationnelle interarmées (Est). De nombreuxreprésentants des nations alliées ont égalementdéposé des couronnes en signe de respect, dontle consul général américain, M. David Fetter, etdes représentants de l’école spéciale militaire deSaint-Cyr (école militaire d’enseignementsupérieur française). La parade comprenait plusde 100 militaires du 2 R22eR et de la Réservenavale, avec un contingent de cadets et surtout,des membres de la Légion royale canadienne. Lacérémonie a été diffusée en direct sur LCN.

Le major Tim Arsenault, commandant de la parade, devant la Réserve navale.

L’escadron B à Lachuteen mémoire ducaporal-chef LangevinPar le sous-lieutenant Blaise Saint-Amour12e Régiment blindé du Canada

Le jour du Souvenir revêt toujours une significa-tion particulière pour les militaires. Que ce soitpour les militaires en service ou à la retraite, le 11novembre représente bien plus pour eux que lesimple souvenir des morts lointains de laPremière Guerre mondiale et la célébration del’Armistice. Le 11 novembre célèbre le sacrificeultime qu’ont fait tous les militaires canadiens.C’est dans le but de célébrer la mémoire d’un desleurs que l’escadron B, commandé par le majorBernard Gagnon, s’est rendu à Lachute étantdonné que le caporal-chef Stéphane Langevin,mort en service lors de l’Opération UNPROFORen Yougoslavie le 29 novembre 1993, était origi-naire de cette ville. Cet escadron a donc participéà la parade du jour du Souvenir dans les rues deLachute où le major Gagnon a clôturé la céré-monie en déposant une couronne de coquelicotssur le monument érigé en mémoire du caporal-chef Langevin.

La 5 Amb C honore lamémoire du caporal-chef

Duchesne à CharnyPar le maître de 2e classe Ouellette et le lieutenant Desgroseillers5e Ambulance de campagne

Cette année, le jour du Souvenir a été unejournée particulièrement émouvante pourles membres de la 5e Ambulance de cam-pagne (5 Amb C) puisque nous avons eu àdéplorer le décès du caporal-chef ChristianDuchesne en Afghanistan en août dernier.Pour cette occasion, les membres de la 5 AmbC ont pris part, conjointement avec le Corpsde cadets 2820 des Chutes-de-la-Chaudière,à la parade du jour du Souvenir dans la munic-ipalité de Charny.

Le rassemblement s’est fait à l’église Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours à Charny. Parla suite, les militaires, précédés des cadets,se sont dirigés vers le cimetière de l’église,en colonne de route, au son du tambour etdes clairons. La cérémonie a été très émou-vante. Après le Ô Canada joué par la musiquedu Corps de cadets 2820, quatre hélicoptèresdu 430e Escadron tactique d’hélicoptères ontsurvolé les lieux.

Le capitaine Denis Bujold, padré attitré àl’unité, a fait la lecture de l’adaptation deJean Pariseau du poème «Dans les Champsde Flandre» écrit par le lieutenant-colonelJohn McCrae, qui était un médecin militaire.

De plus, notre padré a rappelé le sacrifice denotre cplc Duchesne. Par la suite, l’anima-trice de pastorale, Mme Lucie Couture, a réc-ité l’homélie et le message de paix donné lorsdes funérailles du premier ministre israélienYitzhak Rabin après son assassinat. Le députéfédéral de Lotbinière/Chutes-de-la-Chaudièreet secrétaire parlementaire du ministre duTravail et ministre de l’Agence de développe-ment économique du Canada pour les régionsdu Québec, Jacques Gourdes, le député provin-cial des Chutes-de-la-Chaudière et vice-prési-dent de l’Assemblée nationale, Marc Picard,le Corps de cadets 2820, la 5 Amb C, le ClubLion de Charny ainsi que les Chevaliers deColon ont chacun déposé une couronne defleurs sur le cénotaphe.

Après la parade, il y a eu une rencontreamicale dans la salle Paul-Bouillé entre la5 Amb C, le Corps de cadets 2820 ainsi queles organisations appuyant les cadets. À cetteoccasion, le député Jacques Gourde, assistédu député Marc Picard et du major Voyer,ont remis différentes décorations et promo-tions à des membres de l’unité.

Cette journée a tellement été plaisante quela 5 Amb C songe à répéter l’expérience afind’offrir une meilleure visibilité aux FC et auxservices de santé. Cette activité permet aussid’encourager le Corps de cadets 2820.

PPlus d’un millier de personnes à Trois-RivièresPar le capitaine Michel GirardOfficier d’information, 12e Régiment blindé du Canada, Trois-Rivières

La cérémonie de commémoration du jour duSouvenir organisée par la Légion royale canadi-enne, filiale 35, a connu l’une de ses plus impor-tantes participations le dimanche 11 novembrealors que plus d’un millier de personnesapplaudissaient les vétérans et les troupes des

différentes unités pour ce qu’on a qualifié de«plus gros défilé depuis 39-45». La cérémonie auCénotaphe du Platon impliquait plus de 400 par-ticipants. Les unités suivantes étaient présentes :les membres du 12e Régiment blindé du Canadade Trois-Rivières et de Valcartier, du NCSMRadisson, les représentants des différents corpspoliciers de la région et les corps de cadets duTrois-Rivières métropolitain.

- Photo : Capt Michel Girard

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LE 12E RÉGIMENT BLINDÉ DU CANADAÀ TROIS-RIVIÈRES

Par le sous-lieutenant Blaise Saint-Amour12e Régiment blindé du Canada

L’Armistice, signé le 11 novembre 1918, marqua lafin des combats de la Première Guerre mondiale.Près de 66 655 Canadiens laissèrent leur vie sur leschamps de bataille boueux d’Europe du Nord, plusde 44 800 moururent au champ d’honneur lors dela Deuxième Guerre mondiale, des centaines enCorée et près de 200 dans les opérations de main-tien de la paix jusqu’à ce jour. Le 11 novembre est

plus qu’une célébration de l’Armistice : ce jour estla célébration des Canadiens tombés au combat.C’est afin de célébrer cette journée que l’escadronCS du 12e Régiment blindé du Canada s’est déplacéà Trois-Rivières le dimanche 11 novembre. Trois-Rivières est la ville natale du régiment, où se trou-vent ses couleurs et ses honneurs de bataille.C’était un jour pour se remémorer le sacrifice durégiment et du Canada, mais surtout pour honorerla mémoire de tous les militaires morts au combat.

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Le jour du Souven

Des soldats de la Force opérationnelle interarmées Afghanistan Roto 4sont placés en rang lors de la cérémonie du jour du Souvenir qui a eu lieusur le terrain d’aviation de Kandahar. - Photo : Cplc Robert Bottrill, Caméra de combatdes Forces canadiennes

De gauche à droite, le cale caporal M. Moineau durant la cérémonie qui Dugan Section Imagerie Garnison

Un vétéran dépose une cla cérémonie du jour dVictoriaville. - Photo: Sdt Né

Le jour du Souvenir a été marqué par de nombreusescérémonies commémoratives à travers le pays afind’honorer la mémoire des soldats disparus et remercierceux qui ont servi le Canada dans divers conflits et mis-sions de paix. Le 11 novembre marque dans le mondela date de l’Armistice, qui mit un terme à la PremièreGuerre mondiale en 1918.

Le premier ministre Jean Charest et le lieutenant-gou-verneur du Québec Pierre Duchesne étaient à Québecafin de participer à l’hommage rendu aux soldats,devant le monument de la Croix du sacrifice à la PlaceGeorges-VI.

Une jeune fille laisse s’envoler une colombe au piedde la Croix du sacrifice. - Photo : Capt Guy D’amours, 2 R22eR

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eniren photos

Un cornemuseur interprète un air de cir-constance devant la Croix du sacrifice. - Photo :Cpl François Charest, Imagerie, Garnison Valcartier

, le caporal J. Pépin, le matelot de première classe J-S Gagnon,neau et le caporal-chef D. Jack lors d’un moment de silencee qui a eu lieu au terrain de parade de Valcartier. - Photo : Sdt Kate

Garnison Valcartier

Le premier ministre Jean Charest dépose une couronne sur le céno-taphe de la colline parlementaire. - Photo : Cpl François Charest, Imagerie,Garnison Valcartier

une couronne au pied du cénotaphe lors deour du Souvenir, le samedi 10 novembre à: Sdt Nédia Coutinho

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LES NOTRES EN AFGHANISTAN

Par le capitaine Yan Philip Côté-BaribeauTroupe B, batterie X, Kandahar

IIl y aura bientôt trois mois que la bat-terie X est en sol afghan. Il y a un andéjà, nous étions een train d’apprivoi-ser nos obusiers M 777, mais nous voicimaintenant, à la mi-tour de notredéploiiement, avec beaucoup plus d’ex-périence sur le terrain.Ces M777 ne sont pas restés au repos depuisl’arrivée de la batterie. En effet, la troupe Aa été trempée rapidement dans le cycle desopérations, étant déployée dans le districtde Maywand à peine 24 heures après sonarrivée à Kandahar. Quelques jours plus tard,les troupes B et C se sont déployées dans ledistrict de Panjwayi. Aucun répit pour lestroupes de canons, puisque les opérationsne peuvent se permettre de perdre l’appuifeu des artilleurs.

La journée historique du 22 août 2007restera gravée dans la mémoire des mem-bres de la batterie X, et plus particulière-ment des artilleurs de la troupe B.Effectivement, il s’agissait du premier obusbrisant (OB) tiré par ses membres de la bat-terie X dans un contexte de conflit armédepuis sa création dans les années 50. Cetteréjouissance a été éphémère, car nous avonsperdu deux camarades d’armes, l’adjudant-maître Mario Mercier et le caporal-chefChristian Duchesne de la compagnie B.

TOUJOURS EN ACTIONAu moment d’écrire ces lignes, les troupesA et C étaient en appui direct aux opérations

du groupement tactique du 3 R22eR dans lesdistricts de Zhari et Panjwayi. Elles étaientrespectivement impliquées dans le soutiende la compagnie C, T3 et de la compagnie B.

C’est avec un moral d’acier et une volon-té à toute épreuve que la troupe B a étédéployée dans la province de Uruzgan,appuyant ainsi les Hollandais et lesBritanniques dans cette province située aunord de Kandahar. Ce défi donne à la troupeB l’occasion en or de démontrer aux autresnations l’efficacité des artilleurs canadiensdans la conduite du tir indirect. Le capitaineMartin Cloutier de la Force opérationnelleinterarmées - Afghanistan s’est joint à latroupe B, en renfort, afin de coordonner l’ap-pui feu pour cette opération d’envergure.

La situation des quatre équipes d’OOA(officiers observateurs avancés) n’en est pasmoins occupée. Elles participent directe-ment aux opérations des compagnies etescadrons. Qu’ils soient démontés ou mon-tés dans leurs VBL, les OOA contribuentactivement à l’acquisition, à la définitionet à l’engagement des différents objectifs.

Plus de 1800 projectiles de tous typesont été tirés par les observateurs de la bat-terie X. Ils couvrent efficacement les deuxdistricts apportant une grande sécurité auxtroupes sur le terrain. De plus, leur grandehabileté à coordonner les ressources d’ap-pui direct terrestres et aériennes a permisd’appuyer avec précision les assauts de leurscompagnies respectives.

Les A-10 contrôlés par 11 et 12 ont été trèsefficaces lors d’une opération du groupe-ment tactique dans la région de Zhari à la

La batterie X apprivoise ses M777

La troupe C engage une cible à Sperwan’ Ghar.

mi-octobre. Cette avance d’ailleurs a désta-bilisé les opérations des talibans dans notresecteur.

ACQUISITION D’OBJECTIFSDu côté de la troupe radar, son efficacité aidegrandement à la détection des attaquesdes insurgés. En effet, leurs systèmes dedétection ont identifié plusieurs mortiershostiles qui tentaient d’attaquer les forcesde la coalition. Bien qu’il s’agisse de nou-veaux systèmes pour ces artilleurs, ils con-tinuent tous les jours à relever le défi.

Les artilleurs de la troupe de mini-UAV(véhicule aérien sans pilote) continuent leurcampagne de vol. Bien que certaines diffi-cultés soient survenues au début de la rota-tion, ceux-ci travaillent d’arrache-pied afinde fournirun soutienadéquat augroupementtactique. Àleur niveau,les TUAV(véhiculesaériens sanspilote tac-tique) four-nissent uneempreintequasi instan-tanée de lasituation tac-t i q u e .Déployés àtoute heure,ils travaillent

La troupe A à Maywand en août 2007.

La troupe B à Sperwan’ Ghar en septembre 2007.

sans relâche, que ce soit en appui direct augroupement tactique ou pour les opérationsde la Force opérationnelle inter-arméesAfghanistan. (FOI Afg)

SERVIRLes 200 artilleurs de la batterie X affectésaux quatre coins du sud afghan répondentavec honneur aux défis que représente cettemission. Après plus de trois mois, l’expéri-ence sur le terrain nous permet maintenantd’affronter la seconde moitié du déploiementavec beaucoup d’enthousiasme. Enfin, qu’ils’agisse de la troupe A, B ou C, des OOA, desradars ou des UAV, le moral n’a jamais étéaussi élevé, fort de notre grand succès et desvacances qui sont commencées pour plusieursd’entre nous. Un repos bien mérité!

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LES NOTRES EN AFGHANISTAN

Les «seigneurs des chars» débutent leur missionPar le capitaine Pascal CroteauChef de troupe 32, escadron C, Roto 4

C’est finalement le 28 août que l’escadronC du Groupement tactique du 3e Bataillondu Royal 22e Régiment, composé de mem-bres des trois régiments blindés réguliers,à savoir le Lord Strathcona’s Horse RoyalCanadians (LdSH(RC)) d’Edmonton, leRoyal Canadian Dragoons (RCD) dePetawawa, et le 12e Régiment blindé duCanada (12 RBC) de Valcartier, ainsi quede membres de trois régiments de réservede l’ouest, se sont envolés pour l’Afghanistan.

L’escadron se caractérise par son bilin-guisme. En effet, environ 25% des soldatsproviennent du 5e Groupe-brigade méca-nisé du Canada (5 GBMC) et les autressont issus des 1 et 3 GBMC. La majoritédes membres composant le leadership esten mesure de parler dans les deux langues.L’aspect linguistique n’a donc jamais étéun problème majeur pour l’escadron.

ARRIVÉE À KANDAHARAprès plusieurs heures de vol, les mem-bres de l’escadron débarquent à KandaharAirfield (KAF). Deux jours plus tard, nousmontons à bord d’un hélicoptère Chinookqui nous transporte vers la base d’opéra-tion avancée (FOB) de Mas’um Ghar à en-viron 40 kilomètres au nord-ouest deKandahar, là où les chars Léopard C2 etla compagnie C du R22eR sont stationnés.

Cette FOB estsituée au cœur dufief taliban. La régionconstitue le pointchaud des activitéscriminelles desinsurgés et subitrégulièrement desattaques à la roquetteou au mortier. Durant le vol, les membresde l’escadron réalisent que l’entraînementest terminé, particulièrement lorsque lepilote américain survole à basse altitudela contrée afghane, ce qui nous permet devoir les mitrailleurs aux aguets.

En arrivant sur la FOB, nous sommesaccueillis par les membres de l’escadronA du LdSH (RC), très contents de nousvoir après un tour opérationnel de plus desept mois en raison de notre conversionsur le Léopard 2 A6M en Allemagne. Lestroupes sont automatiquement prises encharge par les troupes de l’escadron A. Les

officiers parlant des opérations et les adju-dants, de l’état des chars, nous effectuonsainsi la relève des troupes en place qui ontvu beaucoup d’action au cours de leur mis-sion. Après une opération de deux joursen leur compagnie et agissant comme lead-ers, nous sommes fin prêts à débuter notretour de six mois.

DE LA CLIMATISATION POUR DORMIRSur la FOB Mas’um Ghar, l’escadron estlogé confortablement dans un bunkeroù les gars dorment sur des lits de camp.La partie où se trouvent les lits est légère-ment climatisée alors que la petite courarrière a été transformée en aires com-munes avec télévision, lecteur DVD,cuisinette et garde-manger pleins de petitesgâteries. Sous les filets de camouflage d’hi-ver et avec sa lumière tamisée, ces endroitssont très accueillants et permettent auxsoldats de relaxer et de décompresser entredeux opérations. Les soldats ont accès àcinq stations Internet et à 20 minutes detéléphone Irradium par jour. Pour l’ins-tant, nous avons la chance de manger deuxrepas frais par jour lorsque nous sommessur la FOB. La nourriture y est excellente.

DES VESTES REFROIDISSANTESÀ la fin d’octobre, la température était trèsagréable le jour avec des 20-25 degrésCelsius et des nuits assez froides autourde 9 degrés. Néanmoins, lorsque les troupes

effectuent desopérations, ellescontinuent à avoirtrès chaud à l’in-térieur des chars.

Il va sans dire queles tankers boiventconstamment del’eau. Les vestes

refroidissantes installées tant dans leLéopard C2 que dans le Léo 2 (puisqu’ilsne disposent pas de système d’air clima-tisé comme mentionné aux nouvelles à latélé) sont d’une très grande efficacité etcontribuent grandement à améliorer lesort des équipages. Pas plus épaisse qu’unt-shirt, la veste s’enfile juste en-dessous denotre chemise de combat et se connecte àun système installé sur la tourelle du char.Avant l’arrivée de cette veste, plusieurstireurs finissaient leur journée connectésaux intraveineuses pour cause de déshy-dratation.

Le confort des soldats s’est considérable-ment amélioré depuis de début de la mis-sion dans le sud de l’Afghanistan. Les FCont pris d’excellentes mesures pour assu-rer un certain confort lorsque les troupesne sont pas en opération.

COMME DAVE SEMENKOAu point de vue des opérations, on peutdire que les chars sont utilisés à toutes lessauces et constamment occupés. Sur laFOB, une troupe est désignée pour les tâ-ches de défense tandis que les deux autrestroupes de l’escadron participent en pre-mière ligne aux diverses missions tellesque du nettoyage de secteur, de l’escortepour les ingénieurs lors des sorties dedégagement de routes (RCP), de la démons-tration de force ou de défense d’une autreFOB.

On pourrait comparer notre rôle à celuidu joueur de hockey Dave Semenko desOilers d’Edmonton qui, au cours de ladécennie 80, a assuré la protection deWayne Gretzky. Son rôle consistait à fairede la place sur la patinoire et à protéger lemeilleur joueur de l’équipe. Les chars, parleur mobilité et leur portée de tir, donnenténormément d’espace aux fantassins etintimident clairement les talibans.

UN TERRAIN DIFFICILENéanmoins, restant humbles et réalistes,les tankers de l’escadron ne se croient pasinvincibles puisque le terrain est extrême-ment difficile avec ses wadis (cours d’eaudesséchés), ses champs de vignes et demarijuana (plans de 3 mètres de haut...)et ses bâtiments entourés de murs de terreque les talibans utilisent de manière trèsefficace.

Tandis que je vous écris ces lignes,l’escadron opère avec une flotte mixte deLéopard C2 et de Léopard 2 A6M. Malgréson âge, le vieux Léopard C2 effectue unexcellent travail et demeure vital à la mis-sion tant et aussi longtemps que tous lesLéopard 2 ne seront pas arrivés en théâtre.

Il va sans dire que la maintenance occupegrandement les cavaliers de l’escadron.Les munitions HESH du 105 mm et HEATdu 120 mm ont démontré leur très grandeefficacité et ont causé des pertes impor-tantes chez les talibans. Les engagements(TIC) peuvent durer entre 10 minutes etplusieurs heures et se font généralementà une distance variant entre 50 et 600mètres.

Les chars ont essuyé le tir de tous lestypes d’armes présentes dans la zone d’opéra-tion et aucun n’a été mis hors combatjusqu’à maintenant. Les mines et les dis-positifs explosifs de circonstance (DEC)demeurent le principal danger. Depuis ledébut de nos opérations, deux chars del’escadron ont été endommagés par cesDEC blessant légèrement les membres deséquipages.

EN ESCADRON MOTIVÉ!La motivation des cavaliers demeure auplus haut d’autant plus que le transfertvers le nouveau char devrait être terminérapidement. De toute façon, les opérationsdémontrent la nécessité pour le GT de con-server les capacités de rouleaux, de char-rues et de lames butoir, flexibilité que leLéopard 2 devrait offrir d’ici la fin de notretour.

Néanmoins, tous ont très hâte de seretrouver dans le nouveau char en raisonde la très grande protection qu’il donneaux équipages en plus de capacités excep-tionnelles d’observation.

L’escadron est bien en selle et conti-nue de répondre adéquatement aux divers-es missions. Les gars sont motivés et biendéterminés à retourner chez eux au moisde mars 2008.Précision : l’expression «seigneurs des chars» provientd’un discours que le lieutenant-général Andrew Lesliea prononcé devant l’escadron pendant l’exerciceRÉFLEXE RAPIDE 07 à Fort Bliss au Texas. La troupea beaucoup apprécié l’expression et l’a reprise assezfréquemment depuis.

Un char à l’œuvre pendant l’opération Sardiq Sarbaz, une opération qui avait pour but d’établir et d’as-surer un climat de sécurité dans le district de Zhari. Les Forces de la coalition et les autorités afghanesont opéré conjointement lors de cette opération.

La photo de famille de l’escadron C du Groupement tactique du 3e Bataillon du Royal 22e Régiment.

Les chars ont essuyé le tir detous les types d’armes présentes

dans la zone d’opération etaucun n’a été mis hors combat

jusqu’à maintenant.

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LES NOTRES EN AFGHANISTAN

ENTREVUES ÉCLAIR

Aviez-vous déjà été déployée auparavant?NonOù se déroulent la plupart de vos journées detravail?Un peu partout dans notre zone de responsabilité.Ce n'est pas fixe. Je voyage souvent entre KandaharAirfield et les bases d'opérations avancées.Expliquez-nous en quoi consiste votre travail.Je travaille un peu partout, donc ce n'est jamaispareil. Ce que j'aime le plus est le contrôle desavions lors des avancées.Quelle a été votre plus grande surprise enarrivant?La juxtaposition de la technologie moderne telle queles téléphones cellulaires avec un mode de vieancien.Quelle a été votre plus belle découverte?Je crois que c'est la coopération étroite entre lesCanadiens et les membres des forces afghanes. Ilssont tellement contents de travailler avec nous, c'estun grand plaisir.

NOMCapitaine Chloe Summerfield

FONCTIONOfficier d'administration pour l'escadronde Reconnaissance

UNITÉ DE TRAVAILavant votre départ : 12 RBC;en Afghanistan : escadronde Reconnaissance

Quel est votre plus grand défi?Établir une priorité de travail. Il y a tellement dechoses qui se passent en même temps que c'est par-fois difficile de savoir quoi faire en premier.Qu’est-ce qui vous motive à vous lever chaquematin et à vous dépasser?Notre responsabilité envers la population localeafghane ainsi que le travail franchement importantque nous accomplissons ici.Si vous deviez convaincre quelqu’un de l’uti-lité de la mission canadienne en sol afghan,que lui diriez-vous?Nous sommes essentiels au développement desForces afghanes. L'entraînement et le soutien quenous fournissons pour qu'ils s'organisent est indis-pensable. En ce moment, il n'y a personne d'autrepour le faire et ils en ont besoin.

Aviez-vous déjà été déployé auparavant?Oui, en Bosnie en 2004. Les missions sont impor-tantes. C'est ce qui nous permet d'aider les gens dece monde qui en ont vraiment besoin. Cela fait par-tie du métier; c'est pour ça qu'on joint les Forces.Où se déroulent la plupart de vos journées detravail?Un peu partout dans notre zone de responsabilité.Cela peut être dans des villages, sur les routes maistoujours dans mon véhicule blindé.Expliquez-nous en quoi consiste votre travail.Le matin, je me lève tôt. On part en patrouille pourrencontrer les gens, discuter de leurs problèmes etessayer de les résoudre. De plus, on recueille de l'in-formation sur les positions ennemies en menant desopérations de postes d'observation et des patrouillesde reconnaissance.Quelle a été votre plus grande surprise enarrivant?La chaleur, mais surtout la façon dont les gensvivent. C'est très différent de chez nous.

NOMCaporal Jean-François Bédard

FONCTIONSurveillant au sein de véhicules blindésde l'escadron de Reconnaissance

UNITÉ DE TRAVAILavant votre départ : 12 RBC;en Afghanistan : escadron deReconnaissance

Quelle a été votre plus belle découverte?L'accueil chaleureux de la part des enfants. Ils nousidolâtrent presque...Quel est votre plus grand défi?C'est de réaliser que je ne peux pas tout changerpour que les gens soient mieux ici, que je fais partied'un tout et que ce tout va prendre beaucoup detemps pour accomplir la tâche d'améliorer le sortdes gens de ce pays.Qu’est-ce qui vous motive à vous lever chaquematin et à vous dépasser?Chaque action que je pose permet de faire avancerla cause un peu plus.Si vous deviez convaincre quelqu’un de l’uti-lité de la mission canadienne en sol afghan,que lui diriez-vous?Nous sommes essentiels au développement desForces afghanes. L'entraînement et le soutien quenous fournissons pour qu'ils s'organisent est indis-pensable. En ce moment, il n'y a personne d'autrepour le faire et ils en ont besoin.

La coopération Canada-Afghanistan atteint de nouveaux sommetsPar le capitaine Scott FowlerChef de troupe 62, 3e Bataillon, Royal 22e Régiment

Après seulement trois mois en théâtre, il estclair que la coopération entre les Forcesnationales de sécurité afghane (FNSA) et lesForces internationales d’assistance à la sécu-rité (FIAS) est un des éléments clés pour lesuccès de notre mission. Les membres du12e Régiment blindé du Canada ont déjàeu plusieurs occasions de faire partie desopérations conjointes avec les membres desFNSA et chacune de ces opérations a étéaccomplie d’une façon professionnelle etefficace. Il est certain qu’il existe de petitsproblèmes. Que ce soit la barrière linguis-

tique ou des problèmes logistiques, nousnous adaptons; après tout nous sommesblindés, donc flexibles.

UNE PREMIÈRE PATROUILLENotre initiation avec les FNSA fut unepatrouille de présence avec l’Armée nationaleafghane (ANA). Avant de partir en patrouille,la procédure de bataille a été effectuée ainsiqu’une pratique détaillée de toutes les manœu-vres prévues et anticipées. Tôt le matin, àpeine quelques heures après le lever du soleil,nous avons effectué une dernière vérifica-tion de l’équipement, un contrôle radio etc’était parti.

La présence de l’ANA a été un outil irrem-plaçable et continue de l’être. Le comman-dant de la compagnie de reconnaissanceafghane, le capitaine Walli, est très charis-matique et capable de mettre la popula-tion locale facilement à l’aise. Ceci nousdonne un niveau d’interaction plus élevé quejamais avec les autorités afghanes.

Dans la première heure de la patrouille,les instructions permanentes d’opération(IPO) étaient déjà établies. Nos membres dela FIAS se sont chargés de la navigation,de la sécurité en mouvement et des cordonsextérieurs à chaque zone d’attente. À chaquearrêt, l’ANA a profité de son personnel démon-té afin d’assurer la sécurité locale et ce, enprenant des positions en hauteur. Par la suite,le commandant de compagnie afghane estentré dans les villages et a établi le contactinitial avec les chefs de village. On con-state que la coopération entre l’ANA et la

FIAS croît de jour en jour, probablement plusvite que notre goût pour le thé afghan sedéveloppe.

DÉFIS À VENIRParmi nos prochains défis, nous allons établirdes points de contrôle de véhicules avec laPolice frontalière afghane (PFA) et la Policenationale afghane. Encore une fois, il fautcommencer nos opérations avec la planifi-cation et des pratiques. Les policiers de laPFA sont moins formés, mais aussi motivésque leurs confrères dans l’ANA. Avec l’aidedes experts canadiens, ils apprendront etmettront en pratique toutes les techniquesprésentées telles que la fouille des véhiculeset du personnel et les patrouilles mobilesafin d’être plus efficaces et sécuritaires dansleur travail.

Nos opérations conjointes continuentd’augmenter autant en fréquence qu’en com-plexité. Pour notre part, nous essayons deleur donner les outils nécessaires pour con-tribuer à la sécurité de leur propre pays. Dans

Le commandant de la police frontalière afghane, lecolonel Razziq, en compagnie du commandant del’escadron A, le major Huet.

Le capitaine Scott Fowler en compagnie de deuxAfghans.

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La moustache du colonel en jeu pour une bonne causePar le lieutenant Tanya LévesqueÉlément de soutien national

Les membres de l’Élément de soutien natio-nal (ESN) en Afghanistan étaient déjà aucourant que Centraide revêtait pour leurcommandant une très grande importanceet que cette cause lui tenait grandement àcœur. C’est donc avec une certaine excita-tion qu’ils ont entendu le lieutenant-colonelNicolas Eldaoud répondre un oui retentis-sant à la proposition qui lui a été faite de con-tribuer personnellement à la campagneCentraide de l’ESN.

En effet, à la demande des représentantsCentraide de l’ESN, le lcol Eldaoud agénéreusement accepté de mettre en vente

sa célèbre moustache. Les membres de l’ESNavaient du 15 au 31 octobre pour amasserla somme de 500$, condition pour que le lcolrase sa moustache. Afin d’ajouter un peu depiquant à l’activité, ce montant devait êtreamassé par la vente de billets de tirage, etces mêmes billets serviraient à déterminerqui aurait l’honneur de raser la moustachedu lcol Eldaoud.

L’objectif de 500$ atteint, c’est le billet dusergent Lanteigne qui a été tiré le 31 octo-bre, le désignant momentanément commebarbier personnel du lcol. La séance de rasagea eu lieu le soir même, pendant le barbecuede la compagnie des services du camp del’ESN, dans un esprit de rigolade et de franchecamaraderie. Le lcol s’est prêté de bonne

grâce à la mise en scène spécialement pré-parée pour l’événement, et ce, au plus grandplaisir de la troupe qui était présente.

Le grand intérêt qu’a soulevé cette activitéa permis non seulement d’ajouter 500$ ànotre fonds, mais aussi d’attirer l’attentiondes membres de l’ESN sur la cause qu’estCentraide, car bien qu’il s’agisse d’une col-lecte de fonds, la campagne Centraide estaussi un période d’information et de sensi-bilisation sur une façon d’aider les plus dému-nis. La moustache du lcol Eldaoud fut unporte-étendard pour la cause de l’ESN : lesorganismes d’aide à la jeunesse.

Comme quoi, l’implication directe demeurele meilleur moyen de promouvoir les bonnescauses!

Le rasage de la moustache du lieutenant-colonelNicolas Eldaoud a permis aux membres de l’Élé-ment de soutien national en Afghanistan d’amass-er un montant de 500$ pour Centraide.

ENTREVUEÉCLAIR

Aviez-vous déjà été déployé auparavant?Oui, en Bosnie (1999) et au Golan (1990). Lesmissions font partie du métier. Ça nous permet devoyager partout dans le monde à des endroits oùon n'irait pas autrement.Où se déroulent la plupart de vos journéesde travail?Je travaille principalement sur la BOA de SpinBoldak, mais parfois je sors dans notre zone deresponsabilité pour évaluer les communications.Je dois maintenir les communications, c'est vitalpour l'escadron.Expliquez-nous en quoi consiste votretravail.Je suis conseiller en matière de communicationspour le commandant d'escadron. S'il veut descommunications à partir d'un endroit précis, jedois lui trouver cet endroit!Quelle a été votre plus grande surprise enarrivant?L'aridité du climat et du terrain et le fait que lesgens arrivent à habiter dans un endroit pareil. Quelle a été votre plus belle découverte?Le ciel le soir. On peut y voir tellement d'étoilespuisqu'il n'y a pas de pollution de lumière ici.Quel est votre plus grand défi?Revenir à la maison sain et sauf.Qu’est-ce qui vous motive à vous leverchaque matin et à vous dépasser?À voir les résultats de toute l'aide qu'on a fournieà la population locale, je veux en faire plus. C'estça qui me motive.Si vous deviez convaincre quelqu’un de l’uti-lité de la mission canadienne en sol afghan,que lui diriez-vous?C'est une expérience que tous les gens devraientvivre au moins une fois dans leur vie. Ça nous faitapprécier plus encore ce que nous avons en tantque Nord-Américains.Aimeriez-vous écrire un mot pour votreentourage?À tous ceux qui nous soutiennent, un gros merciet on pense à vous!

NOMSergent Pierre St-Hilaire

FONCTIONSergent des transmissions pourl'escadron de Reconnaissance

UNITÉ DE TRAVAILavant votre départ : 12 RBC;

en Afghanistan : escadron deReconnaissance - Groupement

tactique 3 R22eR

Les opérations s’accumulentAu moment de notre arrivée en théâtre à lafin de juillet 2007, les hostilités étaientdéjà en cours depuis quelque temps dansle secteur de Panjwayi. Les roquettes et lesobus de mortiers tombaient sur la base d’opéra-tions avancée Mas’um Ghar régulièrement.

Après avoir relevé nos confrères du RoyalCanadian Regiment, les opérations au niveaude compagnie ont commencé dès que nousavons fini de nous installer. La table étaitmise pour une mission mouvementée etpromettait beaucoup d’action pour nostroupes.

Très tôt le matin du 19 août 2007, nousavons perdu notre frère d’armes, le soldatSimon Longtin, lorsque son véhicule a frap-pé une mine sur la route. Notre indicatif d’ap-pel fut déployé en tant que force d’interven-tion rapide afin d’aider à l’évacuation desblessés, puisque le convoi était sous contactavec l’ennemi. Aux premières lueurs du matin,nous avons «nettoyé» la position ennemie,ce qui nous a permis de trouver des armeset des vêtements ensanglantés abandonnésà la hâte par des insurgés.

UNE PLUIE D’OBUS DE MORTIERSLorsque la compagnie B du Groupement tac-tique du 3e Bataillon, Royal 22e Régiment(GT 3 R22eR) a dû nettoyer une route jusqu’àGhundi Ghar pour pousser leurs troupes àl’ouest du district de Zhari et d’installerdes points de contrôle, nous l’avons appuyéeen attirant la force ennemie sur nous et enla divisant sur deux axes.

Une pluie d’obus de mortiers s’est alorsabattue sur notre position pendant plusieursheures. Heureusement pour nous, le tir enne-mi n’a fait aucun blessé dans nos rangs, maisla riposte a été foudroyante pour l’ennemiqui a subi plusieurs pertes cette journée-là.

Mieux encore, lebut de notremanœuvre a étéatteint et l’ennemia été complète-ment désorganiséet incapable d’em-pêcher la compa-gnie B de prendreson objectif.

Pendant uneautre opération,nous devions ravi-tailler la compa-gnie B aux pointsde contrôle deGhundi Ghar.Pendant cettejournée, deuxLéopard 1 de notreconvoi ont frappédes DEC (disposi-tifs explosifs de cir-c o n s t a n c e ) .Heureusement, les dommages ont été mineurs,mais nous avons vite vu qu’une simple opéra-tion de ravitaillement pouvait prendre unetoute autre tournure et durer plusieurs heures.

UNE JOURNÉE TRÈS LONGUELe 24 septembre, nos tâches étaient d’ap-puyer l’opération avec l’escadron de Léopard,afin de permettre au reste de la compagnieC de prendre le point de contrôle 3 dans ledistrict de Panjwayi.

Tôt le matin, nous avons commencé à subirles premiers tirs de l’ennemi. La journée s’an-nonçait très longue, puisque contrairementà d’autres opérations, les tirs ennemis étaientparticulièrement efficaces. Un soldat appar-tenant à la troupe blindée est décédé alors

La compagnie C.

qu’il tentait de récupérer un char. Plusieurspersonnes ont été atteintes par les éclats desprojectiles. Cela ne les a pas empêchées depoursuivre la mission.

La journée s’est terminée vers 23 heures.L’ennemi a payé cher puisque les rapportsindiquent que les combats ont infligé entre60 et 100 pertes de leur côté.

Malgré les circonstances exceptionnelles,le moral reste bon et la mission se poursuit.Il reste encore plusieurs mois et donc, plusieursopérations à venir. Les troupes formant lepeloton 34 et l’ensemble du groupe-compa-gnie C demeurent prêtes. L’ennemi a intérêtà rester tranquille et à quitter notre secteur,car nous le poursuivrons sans répit.

Le peloton 34 de la compagnie C du Groupement tactique 3 R22eR.

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à force de bras des poutres de bois de12’’ x 12’’ très lourdes pour assembler lastructure.

TRAVAUX INTERROMPUS PAR DES TIRS DE ROQUETTES

Après cinq jours d’efforts soutenus etquelques interruptions forcées causéespar des attaques de mortier et de roquettessur notre position, nous terminions le pre-mier poste de police au cœur d’une régionpro-talibane.

La troupe s’est ensuite déplacée un kilo-mètre plus au nord pour construire undeuxième poste pour la PNA. Le défi étaitde pouvoir observer la route d’accès surune distance de plus d’un kilomètre. Lasolution? Une tour d’observation de deuxétages...

Sous les ordres du capitaine VincentGallant et de l’adjudant

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LES NOTRES EN AFGHANISTAN

La troupe 6 à l’assaut!

Les ingénieurs du 53e Escadron du génie achèvent la construction du deuxième poste d’observation dansle cadre de l’Opération KHAIR KHOWHAI.

Par le sapeur VeilleuxSection Charlie, troupe 6, 53e Escadron du génie

AAvez-vous déjà construit des fortifi-cations sous le feu de l’ennemi? Ehbien, c ’est ce que la trouupe 6 du53e EEscadron du génie a fait lors del’Opération KHAIR KHOWHAI dansle district de Zhari , à l ’ouest deKandahar.Du 8 au 19 septembre, le groupe-compag-nie B du Groupement tactique du3e Bataillon, Royal 22e Régiment (GT3 R22eR) avait pour mission de saisir etd’occuper un secteur hostile pour ensuitey aménager des postes de contrôle pourla Police nationale afghane (PNA).

Le tout a commencé aux petites heuresdu matin le 8 septembre. Pendant qu’unepartie de la troupe prenait part à une marcheà l’ennemi en appui rapproché aux pelo-tons d’infanterie démontés, l’autre partiede la troupe s’apprêtait à dégager la routede toute menace de bombes artisanalespour permettre le passage des véhiculesde combat et de soutien.

L’avance a duré toute la journée et s’estterminée aux dernières lueurs. Les sapeursont trouvé des mines antipersonnel etantichar placées de façon stratégique parles insurgés le long de la route ainsi quedes armes et des munitions abandonnéespar l’ennemi en fuite.

Le lendemain matin, après avoir passéla première nuit dans des tranchées enmode 50% (un qui dort, l’autre qui mènela garde), la section du sergent AlexandreMurgia (section Delta) était en train desécuriser le dernier tronçon de la routequand une mine antichar a explosé et blessélégèrement deux membres de la section.

Après avoir prodigué les premiers soinsaux blessés et les avoir évacués par héli-coptère, la construction du poste a débuté.Les premières cellules d’Hesco Bastionont été placées sur le terrain et notre chevalde guerre, le Badger, a pu commencer sontravail de remplissage.

Ensuite, nous avons construit deux postesd’observation aux extrémités du périmètresur des conteneurs maritimes fortifiés. Latâche a été plutôt ardue, car il fallait soulever

Martin Rondeau, les sections ont débutéles travaux avec enthousiasme. En untemps record, une majestueuse tour de100 mètres a été érigée sous le contrôle dusergent Denis Langlois (section Bravo).

Afin de dégager les angles morts de laroute à surveiller, la section du sergentMichael Girard (section Charlie) a dû tra-vailler d’arrache-pied pour abattre plusieursarbres d’une robustesse incroyable.

Nous avons noué de bonnes relationsavec les habitants locaux, et ces derniersnous ont remerciés en nous expliquantqu’ils auront maintenant la chance de vivredans une plus grande tranquillité.

Merci à l’excellent appui de la troupe 5et à la troupe d’équipement lourd pourleur coup de main essentiel.

Afin de pouvoir observer la route d’accès sur une distance de plus d’unkilomètre, les ingénieurs de la troupe 6 ont construit une tour d’obser-vation de deux étages. C’est une tour majestueuse qui mesure 10 mètresde haut.

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La cellule des contrats : une équipe du tonnerre!Par le major Dany GiguèreÉlément de soutien national

Bien cachée dans un petit coin de l’enclosqui abrite le quartier général de l’Élémentde soutien national (ESN), se trouve unepetite tente poussiéreuse en forme de dôme.Sur la porte de cette tente, on peut lire«Cellule des contrats».

La tente est peut-être poussiéreuse à l’ex-térieur, mais à l’intérieur, le tourbillon devie qui s’y passe empêche toute poussièrede s’y déposer. Cette cellule est composéede sept militaires ainsi que d’un interprètecivil afghan, affectueusement surnomméKandy.

Cette équipe est composée du majorDany Giguère (sage comme une image),du capitaine Jean-Louis Comeau (le 2i/c,entraîneur personnel et spécialiste brui-teur), du lieutenant Tanya Lévesque (laplus belle, notre interprète le lui rappelletous les jours) et du maître de 2e classeMike Lespérance (notre marin émérite,chien de garde connaissant les moindresrecoins de cet énorme camp). À ce groupede personnes s’ajoutent nos commis, les«main dans la main dans l’univers des con-trats locaux» : le caporal Sébastien Huppé(notre grand brun célibataire et pince sansrire) et le caporal Ahmed Abdilahi (le mâleAlpha, marchandant des «deals» du siè-cle avec les fournisseurs), le tout couron-né par l’adjudant Nathalie Gagné (notre«social butterfly», la confidente de tous).

Une journée typique débute à 5 h 30 parun entraînement physique de section. C’estsans contredit notre course mensuelle de10 km que tous préfèrent. Nos journéesde travail débutent à 8 h et s’étirent jusqu’à... très tard après 20 h. En raison du rythmeeffréné de nos journées et de nos multi-tudes réunions et rendez-vous, les soiréesservent généralement à rattraper les retards.Le décalage horaire de 8 heures et demiefait en sorte que nos transactions avec lequartier général au Canada ont lieu en

soirée. Nos journées de travail totalisentainsi une bonne quinzaine d’heure. Notretravail est très motivant et la routine y estpour ainsi dire inexistante.

CONTACTS QUOTIDIENS AVEC LES ENTREPRENEURS LOCAUX

En tant que cellule de gestion des con-trats, notre travail consiste à fournir lesoutien contractuel à toutes les unités dela Force opérationnelle interarmées(Afghanistan) (FOI Afg). Notre tâche com-prend l’administration et l’établissementde contrats (Direct From Trade), qu’ils soientlocaux ou qu’ils soient en Europe ou auCanada par le biais de TPSGC. Nous aidonsaussi les différents clients à traduire leursbesoins en termes contractuels.

Nous actionnons le processus de solli-citation auprès des entrepreneurs locaux,

pour ensuite évaluer les soumissions afind’attribuer le contrat à l’entrepreneurchoisi. Nous avons ainsi le privilège uniqued’interagir avec les entrepreneurs locauxde façon quotidienne, ce qui se révèle fortenrichissant. Nous avons d’ailleurs eu lachance inouïe d’effectuer des visites deliaison avec des généraux afghans qui sontégalement des entrepreneurs avec qui nousfaisons affaire, leurs quartiers militairesavoisinant notre camp.

La multitude de contrats que nous tran-sigeons est sans limite et comprend l’achatet la location de divers biens et services.Nous assistons également les bases d’opéra-tion avancées en y assurant divers servi-ces telles la livraison de propane et d’essenceainsi que la vidange des toilettes chimiqueset des eaux usées. Nous engageons égale-ment des employés locaux à titre d’inter-

Une visite de liaison chez un entrepreneur local. De gauche à droite : maître de 2e classe Lesperance, cap-itaine Comeau, notre interprète Kandy, le gestionnaire de notre bassin d’interprètes Sonny, caporalHuppé, caporal Abdilahi, major Giguère et adjudant Gagné.

prètes, de couturiers, de préposés à l’en-tretien extérieur, etc.

Le fait d’avoir un interprète attitré à lacellule nous offre la chance unique de pou-voir partager des informations sur nos cul-tures respectives et d’échanger sur nos uset coutumes. Kandy fait vraiment partieintégrante de l’équipe. Il est notre voix,nos yeux et nos oreilles auprès des entre-preneurs qui ne parlent pas anglais. Inutilede dire qu’il nous facilite grandement latâche, car vous l’aurez deviné, la barrièrede la langue peut parfois être très contrai-gnante.

UNE ÉQUIPE DE MILITAIRES ET DE CIVILSNous ne saurions passer sous silence

l’équipe de CANCAP (Programme de sou-tien contractuel des Forces canadiennes),cette force civile de 203 employés de lacompagnie SNC Lavalin et PAE. Intégrésà même les rangs de l’ESN et de la FOI Afg,ces employés augmentent notre force enoccupant des fonctions exécutées à l’in-térieur du périmètre de KAF. Ces employéssont intégrés à notre quotidien et nous for-mons ensemble une équipe unie et solide.

Finalement, une grande partie de notretravail consiste également à agir en termed’interface canadienne avec l’Agence OTANd’entretien et d’approvisionnement(NAMSA). Cette agence constitue un inté-grateur de tous les contrats internesdisponibles pour fournir aux diversesnations de KAF un large éventail de ser-vices de base essentiels pour assurer lemaintien du bien-être des occupants ducamp.

Bref, la vie à la cellule des contrats n’estpas de tout repos pour cette petite équipede sept personnes. Les journées sont fortbien remplies, mais elles offrent à toutcoup une nouvelle expérience extrême-ment enrichissante et certainement inoubliable!

SAPINS EN PARABOLESPar de simples parolesÉcrites en paraboles

Sur tous vos sapins on dessineUne étoile dorée sur la cime

Pour vous protégerAinsi que vous souhaiter

Que ce Noël soit plein d’amourEt vous réchauffe jusqu’au retour

Il a fallu que vous «sapins»Quittiez pour une demi-année

Dans la ville d’un pays si lointainDepuis notre forêt est clairsemée

Votre souvenir brille sur les branchesDe tant d’arbres généalogiques

Vous aidant à retrousser les manchesPour que demain soit moins nostalgique

Sur vos cœurs la neige a tombéTémoins des horreurs de la guerre

Notre forêt a donc réservéÀ chacun un petit lot de terre

Sur celui-ci on a seméVos noms écrits sur des feuilles d’houx

Depuis la forêt est enchantéeDu sourire de chacun de vous

Qu’on soit pour ou contre cette missionSous le fier drapeau du CanadaPour escorter vos vaillants galonsVous êtes dans nos pensées ici-bas

Pour les meilleurs vœux de la saisonJoyeux Noël à tous nos soldats

© Lucie Milton

La force civile contribue au succès des opérations en AfghanistanPar le lieutenant Tanya LévesqueÉlément de soutien national

Les employés civils et entrepreneurs de lafonction publique font partie des rangs duministère de la Défense nationale depuisbelle lurette. On les retrouve d’ailleurs surtoutes les bases et garnisons du Canada.L’emploi de civils canadiens en théâtre opéra-tionnel est, pour sa part, une pratique beau-coup plus récente qui a longtemps été débattuedans divers forums.

Au cours des dix dernières années, laprésence civile canadienne au sein des opéra-tions déployées a pris de plus en plus d’am-pleur. Les services, sans cesse grandissants,que ces civils offrent contribuent au suc-cès de nos opérations. Ainsi, les militairescanadiens de la Force opérationnelle inter-armées (Afghanistan) (FOI Afg) sont actuelle-ment appelés à travailler avec une force civilereprésentée par les employés du CanadianContractor Augmentation Program (CAN-CAP).

CANCAP a débuté ses activités en septem-bre 2003 en fournissant à cinq camps mili-taires de Bosnie, une gamme de servicesassurant le bon fonctionnement des campset leur garantissant une bonne qualité de vie.Dans le cadre de la mission en AfghanistanCANCAP a construit deux camps à Kaboulen moins de trois mois et a assuré le soutiendes soldats qui y ont servi jusqu’à présent. Àla fermeture du camp Julien, CANCAP a étéappelé à poursuivre l’allocation de ses ser-vices auprès du contingent canadien duKandahar Air Field (KAF).

On dénombre présentement sur le campde KAF 203 postes occupés par des employésde CANCAP répartis en huit sections offrantles services suivants :- Administration et gestion : équipe de ges-tionnaires dont le travail est de s’assurer que

les employés répon-dent aux attentes quenous avons envers euxet les services qu’ilsprodiguent.- Services alimen-taires : services d’en-treposage alimentaireet réception de car-gaisons alimentairesà KAF, conformémentaux normes canadi-ennes en matière d’hy-giène et d’alimenta-tion.- Gestion et distribu-tion du matériel :activités d’approvi-sionnement quirelèvent strictementde l’administration ducamp telles que la ges-tion des contenantsmaritimes et les ser-vices de R&I et R&D. - Systèmes de communication et d’infor-matique : comptoir d’aide aux utilisateurspour les problèmes liés aux communicationset à l’informatique. Gestion d’’inventaire etmaintenance de l’équipement rattaché à cesfonctions.- Maintenance de l’équipement : inspec-tions, maintenance et réparations de cer-tains types de véhicules militaires et autreséquipements mécaniques. - Transport : services de transport à l’in-térieur du camp.- Gestion et soutien de l’accommodation :suivi sur l’occupation et services de nettoy-age des aires d’accommodation de KAF. - Construction ingénieur : travailleurs quiaccomplissent les tâches assignées par le

commandant de l’unité de soutien desingénieurs.

Toutes ces sections sont amalgamées ausein de l’ESN, généralement dans les sous-unités correspondantes. Les employés deCANCAP et les militaires, puisqu’ils travail-lent dans un même environnement, unissentleurs efforts pour atteindre un but commun :offrir des services de soutien afin d’augmenterla flexibilité opérationnelle des militaires surle terrain.

Le principe d’ «une mission, une équipe»a uni ces deux parties ayant, à priori, peu dechoses en commun et les a emmenés à devenirla mécanique bien huilée qui aujourd’huifournit le soutien à KAF et à nos soldats surle terrain.

Un employé civil CANCAP et des militaires travaillent conjointement à la pré-paration d’un chargement.

Un poème pour nos

militaires déployés

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En 1998, avez-vous participé à l’OpRÉCUPÉRATION (crise du verglas)?

Veuillez éviter les abréviations, s.-v.-p.Si vous préférez ne pas répondre à certaines ques-tions, ignorez-les tout simplement. Les photos sontles bienvenues si vous en possédez de bonnes devous pendant cette opération.

Grade, prénom, nom :Votre poste :Votre unité :

En 1998, quel poste occupiez-vous?Dites-nous quel était votre poste et où voustravailliez.

Quel rôle avez-vous joué durant le verglas?Parlez-nous des tâches que vous aviez à réaliser etdes endroits où vous êtes intervenu.

Avez-vous été personnellement affecté par lacrise du verglas?À votre résidence personnelle, est-ce que vous etvotre famille avez été victimes du verglas?

APPEL À TOUS!

En janvier 1998, un grand verglas s’est abat-tu sur le sud du Québec. Pendant quelquessemaines, de nombreux citoyens ont vécudans des conditions précaires. Les Forcescanadiennes ont alors prêté main-forte auxautorités civiles et plusieurs membres denotre communauté ont été appelés àintervenir.

Militaires ou civils, si vous étiez de ceuxqui ont pris part à l’OpérationRÉCUPÉRATION, le journal Adsum vousinvite à partager vos souvenirs! En janvierprochain, nous publierons un dossier spé-cial à partir des témoignages reçus.

Pour participer, il suffit de téléchargerle formulaire sur l’Intranet et nous le retour-ner par courriel à [email protected] bien de créer un document dans Wordet de répondre au questionnaire ci-dessous.Vous pouvez également communiquer avec

nous en téléphonant au (418) 844-5000,poste 5672. Nous attendons vos histoires!

Le journal Adsum désire connaître vos histoiresdu grand verglas de 1998! - Photo : Jacques Carrier, LeQuébec en images

QuestionnaireQuel est votre plus beau souvenir de l’OPRÉCUPÉRATION?Ce peut être, par exemple, une tâche difficile quevous avez réussie brillamment, une idée géniale quevous avez eue pour résoudre un problème ou unerencontre que vous avez faite et qui a étémarquante.

Avez-vous une anecdote à raconter à ce sujet?Quelque chose que vous avez vécu ou dont vousavez été témoin.

Dix ans plus tard, que retenez-vous de cetteexpérience?Que le verglas a été une belle occasion pour lesQuébécois de montrer leur débrouillardise et leursolidarité? Que tout le monde devrait avoir unegénératrice à la maison? Faites-nous part des leçonsque vous avez tirées de cet événement!

Tranche de vieLa vie en solitaire

Depuis que mon conjoint est parti, je faistout, toute seule. C’est fou comme il y ena des choses à faire! Il me semble que lajournée de la cueillette des ordures revienttrop vite, sans compter que la tondeuse vabientôt faire place au déneigement. Je doisassumer toutes les tâches habituelles demon conjoint en plus des miennes, ce quia nécessité une réorganisation totale.

Toutefois, c’est motivant de voir que jesais faire de nouvelles choses, alors quej’ignorais que j’en étais capable. Je saismaintenant monter le fameux abri tempo,j’ai même eu la «chance» de changer unecrevaison, j’ai également appris à réins-taller une chaînette de toilette et bien plusencore.

Par contre, je n’ai pas encore réussi àpréparer des repas juste pour moi. Les por-tions sont encore gigantesques, surtoutque je n’ai pas beaucoup envie de mangerde la viande. On dirait que je deviens tran-quillement végétarienne. Quand je faisl’épicerie, j’achète surtout des fruits et deslégumes, mais la quantité de viande ne

baisse toujours pas dans le congélateur.Une chance que j’échange des restes avecma voisine Martine. Les échanges de recettessont également devenues monnaie courante.Martine participe au groupe «À la mar-mite» (cuisine collective) au Centre de lafamille, et c’est elle qui me donne de l’ins-piration pour les repas.

Il y a aussi un avantage à la mission : j’aimoins de vaisselle et de lessive à faire, maispar-dessus tout, il m’arrive plus souventde me payer un souper au restaurant.

La Sentinelle despetits en lignePar Simon BaillargeonJournal Adsum

ÉÉtabli dans ses nouveaux locaux depuis2000, le Centre de la petite enfance (CPE)La sentinelle des petits n’a pas cessé degrandir. Depuis le 19 novembre, ils sontmême en ligne avec leur tout nouveaausite Internet créé de toutes pièces parSylvie Lachance, une éducatrice.Près d’une cinquantaine d’heures de travailaura été nécessaire afin de rendre accessi-ble le site aux internautes. On peut notam-ment y retrouver tous les renseignements utilesconcernant le CPE, une présentation de chaquemembre du personnel et des mémos pour lesparents. «Dans le futur, on veut aussi donnerde l’information aux parents avec des trucspour éduquer, des trucs sur le langage», pré-cise Nathalie Breton, directrice du CPE.

À plus long terme, Mme Breton aimeraitmême en faire un moyen de communicationpour les parents, même si leurs enfants nefréquentent pas le CPE pour qu’ils puissentprofiter de leurs conseils.

RÉPONDRE À LA DEMANDEMalgré tous les ajouts faits au CPE, on a dela difficulté à répondre à la demande. Les78 places disponibles sont comblées, et raressont celles qui se libèrent. La priorité est don-née aux frères et sœurs des tout-petits déjàinscrits. «C’est une question de logistique. Çaévite aux parents d’avoir à se promener d’unCPE à un autre», explique-t-elle.

Il existe cependant un mince signe d’espoirpour ceux qui espèrent toujours décrocherune place puisque Mme Breton ne cache pasla possibilité d’ouvrir un deuxième CPE. «Ona signifié au ministère de la Famille et à nospartenaires de l’armée que nous sommes prêtesà regarder la possibilité d’ouvrir un deuxièmeCPE», dit-elle. Cependant, pour que le projetsoit réalisable, il faudra la participation finan-cière du gouvernement. «Oui, on est prêt àinvestir une partie des fonds, mais il faut allerchercher du monde pour nous soutenir là-dedans», précise-t-elle.

Présentement, ceux qui désirent s’inscriresur la liste d’attente doivent appeler sur uneboîte vocale et voir si une place s’est libéréeou bien si la liste d’attente sera ouverte pourinscription. Ils pourront ensuite soumettreleur demande et se placer en attente.

UN CPE ADAPTÉ À LA RÉALITÉ D’AUJOURD’HUIEn attendant de pouvoir compter sur d’autres

locaux, la directrice met l’accent sur la for-mation donnée aux employés. À chaque mois,les éducatrices participent à des formationsd’équipe axées sur leurs besoins comme lasanté, l’alimentation, le langage, l’environ-nement, etc. «Ça nous permet de maintenirnos connaissances à jour», souligne-t-elle.

De plus, les jeunes contribuent égalementaux activités de recyclage et de compostage,ce qui les sensibilise à l’importance de l’envi-ronnement. «Les plus vieux savent ce qui vadans les bons pots et ils ramènent ces valeursà la maison», assure Mme Breton.

La directrice du CPE, Nathalie Breton, montre à la créatrice du site, Sylvie Lachance, les derniers ajuste-ments à prévoir avant le lancement officiel. - Photo : Simon Baillargeon, journal Adsum

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«Leadershipet éthique»

COURS PEMPO

LLe Centre de soutien au soldat(CSS), anciennement appelé leCentre de transition de carrièremilitaire, vous informe qu’un coursPEMPO intitulé «PSF 402 -Leadership et éthique» sera offert,en français uniquement, à laGarnison Valcartier du 7 janvierau 7 avril 2008

Le cours, donné par le Collège mili-taire royal du Canada - Division desétudes permanentes, sera dispensé leslundis, de 18 h à 21 h au local 319, dubâtiment 534 (Académie) par TonyGauvin, professeur.

Les personnes intéressées ont jusqu’au30 novembre pour soumettre leurinscription. À noter que les officiersde la Force régulière auront priorité etque le nombre d’étudiants inscrits serade 15 au minimum et de 30 au maxi-mum.

Le formulaire d’inscription PEMPOest disponible à l’adressehttp://www.rmc.ca/academic/continuing/forms/annex_h_e.pdf Faire parvenir leformulaire d’inscription au CMR,Division des études permanentes, partélécopieur au (613) 541-6706 à l’atten-tion de Elizabeth Williams.

Une description du cours est disponible àhttp://www.opme.forces.gc.ca/frgraph/cours-es/timetable/de001_f.asp. Renseignementssupplémentaires : Mme Élizabeth Williams,(613) 541-6000, poste 6929 (courriel :[email protected]); ou le Centre desoutien au soldat, Mme Line Létourneau au(418) 844-7705 (courriel :[email protected]).

YPRES : les trois bataillesPARTIE 1 DE 3Florent Tremblay Major réserviste à la retraite, PhD

LLors de la Première Guerre mondi-ale, l’invasion de la Belgique et la bru-talité démontrée par less Allemandssoulevèrent une vague de protesta-tion à travers l’Empire britannique,ce qui incluait lle Canada. La Francevoulait s ’y joindre également. Cefut une très longue et vaine bataille.Mais en fait, il y eut trois batailles.

LA PREMIÈRE BATAILLE : L’AUTOMNE 1914C’est ici, à la bataille de Messines, que lestroupes françaises donnèrent une sérieuseleçon aux armées allemandes, notammentà son flan bavarois. En passant, c’est danscette rencontre désastreuse pour l’Arméeallemande que le caporal Adolf Hitler gagnasa Croix de fer pour avoir secouru un cama-rade blessé sous le feu de l’ennemi.

Mais les alliés étaient à bout de souffle.L’Armée britannique n’était plus que l’om-bre d’elle-même. Le 5 novembre, on reti-ra la 7e Division des lignes de feu; il nelui restait plus que 2380 hommes.

C’était la veille de Noël. Soudainement,on vit des lumières s’allumer le long duparapet allemand; des chandelles apparurentdans la nuit très froide. Et alors, oh! sur-prise, on entendit les Allemands entonnerStille Nacht («Douce Nuit»). Les fusiliersbritanniques répondirent par The FirstNowell qui fut suivie de 0 Tannenbaum.Cet échange se poursuivit jusqu’à ce que,tous ensemble, ils chantent avec cœurAdeste Fideles.

Durant la journée de Noël, on avait faittrêve et on se permettait une certaine frater-nisation : les hommes s’échangèrent desconserves de nourriture, des bouteillesd’alcool et du tabac; on prenait même desphotos. Quand, en hauts lieux, on appritla nouvelle, les hauts commandementsdes deux côtés défendirent de semblablesmanifestations. Avec la nouvelle année, latrêve avait cessé. Les soldats retrouvèrentleurs campements et la guerre reprit àYpres.

Les incidents se bousculèrent durant lessemaines suivantes et la première batailled’Ypres prit fin péniblement. Le coût enhommes avait été terrible de part et d’autre.Les Britanniques avaient perdu 58 155combattants, morts ou blessés, et les

Français, près de 50 000. Les Belges enperdirent 18 522 tandis que les Allemandsaccusèrent une perte de 134 315 combat-tants.

Dans notre prochaine édition :La deuxième bataille :

le printemps 1915Sources:- Martin Marix Evans, Passchendaele and the Battlesof Ypres, 1914-17, Osprey, 1997.- Les Canadiens à Passchendaele, ministère desAnciens Combattants, Ottawa.- Serge Bernier, Le Royal 22e Régiment, Art Global,1999.Les photos proviennent du Centre de documentationde Ypres, Belgique.

Carte de Ypres : les batailles.

BLOCNOTE

24 novembre

Prochaine parution du Bloc-note :12 décembre

Soumettez vos communiqués au plus tardle 3 décembre par la poste (voir notre adresse dans

l’encadré en p. 6), par télécopieur au 844-6934ou par courriel à [email protected].

FÉLICITÉ, LA FÉE DES CONTESLa Bibliothèque municipale de Shannonaccueillera Félicité, la fée des contes de 10 hà 11 h le samedi 24 novembre. Amenez vosenfants de 3 à 10 ans pour une animationdans le monde merveilleux de l’imaginaire.Entrée libre. Infos : 844-1622.

SOUPER SPAGHETTI POUR LES ÉLÈVESDE L’ÉCOLE ROGER-COMTOISCampagne de financement pour financer unvoyage d’aide humanitaire en Équateur quiaura lieu du 17 février au 3 mars. Les élèvesde l’école Roger-Comtois de Lorettevilleaideront à la construction d’un dispensairemédicale dans une réserve écologique. Lesouper aura lieu le 24 novembre à 17 h à l’école Roger-Comtois, 158, boul. des Étudi-ants, Loretteville. Adultes : 10 $; enfants de5-10 ans : 5$; gratuit pour les moins de 5 ans.Réservez vos cartes auprès de Mme Gagnonau 844-2882 ou au 571-9895.

NOËL AU FÉMININ À 18 h 30, rendez-vous à la chapelle St-Alban(150 Hodson - lobby) pour un théâtre-café-dessert. Animation (bilingue) et échange decadeaux écologiques. Gratuit. Infos : voirnos annonces au Centre de la famille et dansles paquets expédiés par le GSD. Ou con-tactez Élise 847-5059, Marie-France 844-9715, Francine 847-5417, ou Lily 844-2341.

«NOËL AU FÉMININ»We’ll be meeting at 6:30 p.m. at St-Alban’sChapel (lobby) for a Christmas special eveningjust for women. Join us for special coffees,desserts, and fellowship. The highlightsinclude a short play and an “ecological” giftexchange. It’s all free! Info: see the largeradvertisement at the Family Center and inthe packages distributed by the GSD, or con-tact Elise (847-5059), Marie-France (844-9715), Francine (847-5417) or Lily (844-2341).

CONCERT DE NOËLLa @ Chorale «Le Choeur de ma rivière» offreun concert gratuit aux familles des militaires.Ce concert intitulé «La naissance de l’espoir»aura lieu à la chapelle catholique Sainte-Jeanne d’Arc, le dimanche 25 novembre à14 heures. Vous pouvez vous procurer lesbillets au Métro-Canex et au Centre de lafamille Valcartier (centre communautaire).Le but de ce concert est d’apporter un appuiaux familles des soldats qui sont enAfghanistan. Soyez les bienvenus!

MATINÉES SCIENCES ET TECHNOLOGIER & D pour la défense Canada - Valcartierprésente un conférence intitulée «Les robotsdu 21e siècle : défis et perspectives» le 28novembre de 9 h à 10 h à l’auditorium II.Conférencier : Clément Gosselin, Ph. D, dulaboratoire de robotique, Génie mécanique,Université Laval. Infos : Marielle Mokhtari,au 844-4000, poste 4282. RDDC Valcartierest situé au 2459, boul. Pie-XI Nord (pro-longement de l’autoroute Henri-IV).

OUVERTURE DU MAGASIN VESTO-RECYCLOLe samedi 1er décembre, le magasin Vesto-Recyclo sera ouvert de 10 h à 16 h au 15,boulevard des Étudiants. Infos : www.aidesala-communaute.org

LES FINS PINCEAUX EXPOSENTLes Fins pinceaux de Shannon présententleurs toutes dernières œuvres sous le thème«Scènes d’hiver». L’exposition sera présen-tée du 3 au 21 décembre à la Bibliothèquemunicipale de Shannon.

COMMENT SORTIR DE L’INDÉPENDANCE ETDE LA DÉPENDANCELa dépendance affective n’est pas très enviéecontrairement à l’indépendance, et pourcause. Mais l’indépendance est-elle si béné-fique qu’elle ne le paraît? Conférencière :France Gosselin. De 19 h 30 à 21 h 30. Centresocioculturel Anne-Hébert. 22, rue Louis-Jolliet. Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier.Coût: 6 $ Réservations: 875-2758, poste 255

LE VOYAGE D’UNE VIELe 11 décembre à 19 h à l’auditorium duCégep de Limoilou aura lieu la présentationdu film «Le voyage d’une vie» de MaryseChartrand. Un documentaire sur la vie aprèsle suicide suivi d’une période d’échanges avecla réalisatrice. 1398, 8e Avenue, Limoilou.Un tarif de 5$ est suggéré à l’entrée.

FAMILLES D’ACCUEIL POUR ÉTUDIANTSÉTRANGERS RECHERCHÉESDes étudiants de niveau secondaire Vrecherchent des familles d’accueil pour leurséjour au Québec. Ces étudiants seront icipour une année scolaire. En accueillant chezvous un étudiant, vous donnez à une jeunepersonne qui vient d’un autre pays la chancede sa vie : vivre avec votre famille et appren-

dre la langue, les coutumes et la culture devotre pays. Ce qu’il vous demande est de lenourrir et de le loger. Une expérienceenrichissante pour toute votre famille. Infos :ASSE 1 800 361-3214 ou Lisa Girard, représen-tante de votre secteur, au 873-4967. Site Web :www.asse.com

EXPOSITION SOUS LE THÈME DE L’ARMISTICELa Bibliothèque municipale de Shannonoffre jusqu’au 3 décembre une expositionsur le jour du Souvenir présenté par MmeSuzanne Michaud. L’exposition se veut unemarque de respect et de reconnaissance enhommage aux soldats disparus et à ceuxprésentement engages dans des missions àl’étranger.

CHAPELLE ST-ALBAN - SERVICES OFFERTS- Rencontres (bilingues) pour femmeschaque lundi de 13 h à 15 h. Discussion libre,partage sur les textes des Évangiles, prièresen groupe. Venez avec une amie! Infos : Marie-France, 844-9715.- Améliorez votre anglais en étudiant, enanglais, l’épître aux Romains écrit par SaintPaul. Apportez votre lunch (breuvages gra-tuits). Chaque mardi de 12 h 10 à 12 h 50.Infos : padré Harold Ristau 847-5059. - Culte liturgique traditionnel (francoph-one) avec communion chaque mercredi de16 h 30 à 17 h 15. Prières pour nos troupes.Infos : padré Jason Kouri (poste 6269).- Culte francophone évangélique chaquedimanche à 10 h. Culte liturgique tradition-nel (anglophone) le 2e dimanche du mois(11 novembre) de 9 h à 10 h. Infos : padréAlbert Harper (poste 6716), padré HaroldRistau (847-5059).- Bilingual ladies’ meetings each Mondaybetween 1:00 and 3:00 pm. Warm wel-come, cordial discussion about Gospelreadings, prayers for your beloveds. Joinus and bring a friend! Info: Marie-France,844-9715.- English Bible Studies each Tuesday from12:10 p.m. to 12:50 p.m. Bring your lunch(free beverages) and come for reading anddiscussing about Romans’ Epistle writtenby St.Paul apostle. Info : Padre Harold Ristau(847-5059) or padre Albert Harper (ext. 6716).- Short protestant liturgical service inFrench each Wednesday from 4:30 p.m. to5:15 p.m. Special time reserved for pray-ing for our troops. Families are welcome aswell!- Worship evangelical service is conduct-ed in French each Sunday at 10 a.m. The sec-ond Sunday of every month (next oneNovember 11th), an English service is heldbetween 9:00 a.m. to 10:00 a.m. Info: padreAlbert Harper (ext. 6716,) or padre HaroldRistau (847-5059).

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Un petit ange est venu agrandir votre famille cette année ou arrivera avant la fin de 2007? Envoyez-nous sa photo au plus tard le 8 janvieret elle sera publiée gratuitement dans notre édition du 17 janvier 2008.

C’est maintenant une tradition : dans sa première édition de la nouvelle année, le journal Adsum présentera les photos des bébés de notre communauté qui sont nés au cours de l’année.

Comment participer?Photo imprimée : faire parvenir à journal Adsum, Garnison Valcartier, bât. 200,C.P. 1000, succ. Forces, Courcelette (Québec) G0A 4Z0.Photo numérique : faire parvenir à [email protected]ère d’indiquer le nom des parents, le prénom de l’enfant, sa date de naissance et votre numéro de téléphone.

À gagner?Tous les participants seront éligibles au tirage d’un prix comprenant :

- un ensemble-cadeau de couches Huggies, gracieuseté de CANEX

- un chèque-cadeau à la boutique Clément d’une valeur de 50$, gracieuseté de Jean-Pierre Gamache, Agent immobilier affilié.

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Capsule mémoire: pourque les souvenirs restentPar Simon BaillargeonJournal Adsum

QQue diriez-vous de pouvoir transmet-tre des messages à votre enfant qui nelui seront délivrés qu’aau moment choisipar vous?C’est la possibilité qu’offre le site Internetwww.capsulevc.ca, en ligne depuis quelquesjours, aux militaires de la Garnison Valcartierpour la prochaine année et ce, tout à fait gra-tuitement. Grâce à l’initiative de David Ryan,un entrepreneur d’Ottawa, les soldats désireuxde profiter des services des «capsules mémoire»n’ont qu’à s’ouvrir un compte en ligne etensuite enregistrer autant de messages voulus,sans aucuns frais.

L’idée d’offrir ce service gratuitement auxsoldats de Valcartier lui est venue à la suited’une rencontre avec un vétéran de la guerredu Vietnam. «Il m’a dit que ce que je fai-sais était très important et que je devais con-tinuer», souligne M. Ryan.

Le fonctionnement du site est simple. Ilpropose aux utilisateurs d’ouvrir un compteet ensuite de mettre en ligne des capsulessous la forme de photos, vidéos et textes quine seront disponibles qu’à la date souhaitéepar l’utilisateur. Un compte est alors créépour l’enfant qui n’aura qu’à entrer un nomd’utilisateur et un mot de passe pour ent-rer dans le site. Lorsque la capsule devientdisponible, un courriel est envoyé à la per-sonne visée qui peut prendre connaissancedu message.

POUR SA FILLEL’aventure des capsules en mémoire débuteil y a quatre ans lorsque David Ryan cherche

un moyen de laisser des messages à sa fillelorsqu’elle deviendra plus grande. «J’avaisdeux problèmes. Je voulais traiter de sujetsmatures avec elle. Et lorsque j’ai demandé àma mère d’écrire à ma fille, elle ne voulaitpas que je lise ses messages», explique M. Ryan.

Un jour alors qu’il jouait au golf avec unami, David Ryan apprend que le père de celui-ci lui a laissé plusieurs lettres qu’il ne peutouvrir avant des dates établies. C’est à cemoment qu’il a l’idée de créer le concept descapsules mémoire. Il décide de vendre sonentreprise pour se consacrer à temps pleinà sa nouvelle invention.

Il présente ensuite son idée dans plusieursfoires et reçoit un accueil positif. Il gagneaussi un prix dans la catégorie meilleurepetite entreprise pour le soutien aux mili-taires au Homefront Heroes Gala, qui a eulieu à Sacramento au mois de mai 2007. «Lesgens voyaient le côté sentimental. Certainspleuraient à la fin de la présentation», dit-il.

SERVICE GARANTI? Cependant, personne ne peut garantir ladurée de vie du site. Interrogé à savoir si leservice sera encore disponible dans 15 ans,M. Ryan croit que la seule garantie qu’il peutoffrir aux gens est de se faire une copie desmessages dans leur propre ordinateur. Ainsi,ils ne seront pas perdus.

À ce jour, on dénombre environ 783 cap-sules à livrer pour des dates allant aussi loinque le 31 décembre 2056

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Jouer au SUDOKU, c’est simple. Une seulerègle : chaque ligne, colonne et carré de3 x 3 doit contenir tous les chiffres de 1 à 9.

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La Maison de la famille de Trois-Rivières devientpartenaire du Centre de la famille ValcartierPar Michel LambertAgent de liaison pour les familles dela Communauté militaire de l’Est duQuébec

LLe Centre de la famil leValcartier (CFV) a concluune entente de partenariatavec la Maison de la famillede Trois-Rivières. Les famillesde la région dont un procheest déployé disposent main-tenant d’un local où ellespeuvent se rencontrer et dis-cuter de leurs inquiétudes.C’est à la suite d’une rencontreavec M. Michel Lambert, agentde liaison au Centre de la famille,que la directrice de l’organismequi vient en aide aux famillesdans le besoin, Mme SuzanneMongrain, a accepté avec ent-housiasme d’offrir réconfortet soutien aux parents des mili-taires qui en ressentent le besoin.

Le 9 octobre, une première rencontre avaitlieu à la Maison de la famille. Huit parents

De gauche à droite, Michel Lambert, agent de liaison du Centre dela famille Valcartier, Suzelle Mongrain, directrice de la Maison dela Famille de Trois-Rivières, et Jean Longval, membre du conseild’administration de l’organisme.

de militaires étaient présents ainsi queM. Lambert, Mme Mongrain et un membredu conseil d’administration de la Maison dela famille. Une deuxième rencontre a suiviquelques semaines plus tard et la troisièmese tiendra au début de décembre sur le thème«Comment se préparer lorsqu’un militaireen mission revient pour ses vacance».

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Des écolesanglophonespubliques auSaguenayPar Eric GagnonJournal Le Vortex de Bagotville

EEn arrivant dans un nouveau milieu àla suite d’une mutation, l’un des élé-ments les plus inquiétannts est de trou-ver une école pour les enfants.Il faut savoir que tous les membres des Forcescanadiennes ont la possibilité d’envoyer leursenfants à l’école en anglais ou en françaisselon leur préférence. À la suite d’une muta-tion à Bagotville, plusieurs se demandentsans doute s’il leur sera possible de permet-tre à leurs enfants de poursuivre leurs étudesdans la langue de leur choix.

Ces parents seront donc heureux d’appren-dre qu’il existe dans la région deux écolesdispensant des cours dans la langue deShakespeare aux niveaux primaire et secon-daire. Membres de la Commission scolaireCentral Quebec, le Riverside Regional HighSchool est une école publique qui compteenviron 200 élèves au niveau secondaire. Sapetite sœur du niveau primaire reçoit poursa part environ 275 élèves de tous les niveaux.Les deux écoles sont situées dans le secteurArvida.

Les liens entre l’école Riverside et la3e Escadre de Bagotville ne datent pas d’hi-er et ont toujours été très importants selonson directeur Grant Baergen. «Notre con-tact avec l’escadre est important, environ 40% de la clientèle provient de familles de mil-itaires», explique le directeur qui admet aussique la clientèle de son école change de plusen plus. Autrefois majoritairement anglo-phones d’origine, les élèves sont maintenantà 75 % francophones. «La dynamique change,mais nous sommes au Saguenay, nous devonsnous adapter à notre milieu, nous sommesde plus en plus perçus comme une écolebilingue», explique M. Baergen. D’ailleurs,un avantage non négligeable, les élèves quicomplètent leur secondaire à Riverside, peu-vent choisir de passer les deux examens duministère de l’Éducation, soit en françaislangue maternelle ou en anglais langue mater-nelle.

Il est possible d’en apprendre davantage sur lacommission scolaire Central Quebec en con-sultant le site Internet de l’organisation auwww.cqsb.qc.ca.

English PublicSchools in theSaguenay RegionBBeing transferred to a new regionmeans finding the right school foryour child.Did you know that all members of CanadianForces have the right to send their child toschool in either official language of Canada?Many members transferred to CFB Bagotvilledo not know that their child can study inEnglish while living in the province of Quebec.

Parents of CFB Bagotville will be happyto learn that quality English instruction isavailable for elementary and high school stu-dents. Riverside Regional High School is apublic secondary school of some 200 stu-dents. It is part of the Central Quebec SchoolBoard. Riverside Regional Elementary School,also part of the same school board, has some275 students. Both schools are located inArvida-a 15 minute drive from CFB Bagotville.

Grant Baergen, principal of RRHS, is proudto note that relations between RRHS andCFB Bagotville are strong and have been sofor a long time. “A positive relationship withCFB Bagotville is very important to us atRRHS. About 40% of our clientele comesfrom military families,” he explains, notingthat the student body at RRHS continues tochange. Originally largely Anglophones yearsago, more than 75% of today’s students atRRHS speak French as their mother tongue.“As our student body changes we continueto adapt to their needs. Many parents see usas a bilingual school rather than an Englishinstitution,” says Mr. Baergen.

Mr. Baergen also points out that studentsat RRHS have a unique advantage over allother students in the Saguenay-Lac-St-Jeanregion. Graduates from RRHS obtain anEnglish diploma and, if their French lan-guage skills are adequate, they can also obtainfull credits in French Mother Tongue, thusgraduating with a bilingual high school diplo-ma.

For more information about RRHS, visit its website at www.cqsb.qc.ca/hm/rrs.htm.

SEMAINE NATIONALE DE LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE (1ER AU 7 DÉCEMBRE)

Conduite hivernale : attentionaux excès de confianceLL’hiver peut être une saison difficile etimprévisible pour les usagers de la route.Avant tout, ne négligez pas la météo;pensez-y à l’avance avant de prendre laroute et si vous devez prendre la rouute,prenez toutes les précautions nécessaires.Les experts s’entendent pour dire qu’il fauttoujours avoir à l’esprit trois éléments-cléspour maîtriser la conduite hivernale : lavisibilité, l’adhérence et le style de conduite.

Obtenez les renseignements les plus récentssur l’état des routes, avant de prendre le volant.Prévoyez plus de temps pour vous rendre àvotre destination et, si les conditionsmétéorologiques sont mauvaises, attendezqu’elles s’améliorent.

Planifiez votre itinéraire et faites part àquelqu’un du chemin que vous emprunterez,de votre destination et de l’heure à laquellevous prévoyez arriver, surtout quand vousdevez parcourir de longues distances. Si vousn’êtes pas arrivé à votre destination après undélai raisonnable, les gens sauront où com-mencer leurs recherches.

Si la route devient dangereuse, faites demi-tour ou mettez-vous à l’abri.

ADAPTER SA CONDUITE Essayez d’emprunter seulement les routes

principales et conduisez prudemment enréglant votre vitesse de croisière selon l’étatdes routes et les conditions météorologiques.

Sachez prévoir les gestes dangereux queposent les autres automobilistes et préparez-vous à affronter de mauvaises conditions deconduite. Enlevez la glace et la neige de votrevéhicule, accordez-vous plus de temps pourvos déplacements, conservez un espace plusimportant entre votre voiture et celle qui vousprécède, et sachez composer avec la chausséeglissante.

BIEN CHAUSSER SON VÉHICULEVotre automobile, votre fourgonnette ou votrecamionnette est équipée de pneus quatre-saisons et vous vous en accommodez depuisun ou plusieurs hivers? Si c’est le cas, vousjouez avec le feu et l’hiver peut vous brûler...

Optez pour des pneus d’hiver. La sculptureparticulière de ces pneus est conçue de façonà empêcher la neige de s’accumuler dans lesrainures. La profondeur des rainures devraitêtre d’au moins 4,8 mm. Pour mesurer la pro-fondeur des rainures, placez une pièce de 25¢dans une rainure du pneu, la tête du cari-bou à l’envers. Si la rainure ne touche pas aumuseau de l’animal, l’adhérence dans la neigeprofonde sera faible! Vérifiez plusieurs rai-nures en divers endroits du pneu afin de détecterune usure inégale ou localisée.

Cela vaut autant pour une traction, unepropulsion ou un véhicule à quatre rouesmotrices. On a souvent tendance à croire quela traction s’effectue seulement vers l’avant,mais ce n’est pas le cas, parce que les pneusdoivent mordre aussi bien et fort au freinageet en virage qu’en accélération. Monter despneus d’hiver à une seule extrémité de l’auto-mobile entraîne un déséquilibre d’adhérenceentre l’avant et l’arrière du véhicule, ce quiaugmente fortement le risque de dérapagedes roues qui ont le moins de mordant.

UNE TROUSSE DE SURVIE Les précautions prises avant le départ ne vousmettent pas à l’abri de tout. Pour faire faceaux imprévus, mieux vaut avoir dans votrevéhicule une trousse de survie. Voici ce qu’elledevrait contenir :- pelle;- sable, sel ou litière pour chat;- bandes de traction;- chaîne à remorquage;- chiffon ou papier essuie-tout;- lanterne d’avertissement ou fuséeséclairantes;- vêtements et chaussures de rechange;- grattoir et brosse;- allumettes et bougies dans une boîte enfer-blanc (pour se réchauffer les mains,réchauffer une boisson ou s’éclairer);- bouteille supplémentaire de liquide lave-glace;- liquide antigel pour la tuyauterie à carburant.Attention aux excès de confiance, cet hiver,soyez prudent!

Sources : Transport Canada, Conseil canadien dela sécurité et ministère des Transports du Québec

Cet hiver, accordez-vous plus de temps pour vosdéplacements, chaussez votre véhicule de bonspneus et prévoyez les comportements dangereuxdes autres automobilistes.

BIBLIOTHÈQUE COMMÉMORATIVE GÉNÉRAL-JEAN-VICTOR ALLARD

EMPRUNTER UN LIVRE À PARTIRDE VALCARTIER EST POSSIBLE

Le personnel militaire et civil de la GarnisonValcartier peut désormais emprunter deslivres à la bibliothèque Général-Jean-Victor-Allard de la Garnison Saint-Jean. L’envoi deslivres s’effectue par le service de courrierinterne. Pour réserver par Intranet, il suffitd’aller sur le site de la bibliothèque, de vérifi-er si les volumes recherchés sont disponibles,de procéder à la réservation des documents(si vous avez votre code d’accès) ou de noterl’information de base (auteur, titre et cote) etd’envoyer un courriel à +BIBLIOTHEQUESTJEAN@STJEAN. Vous pouvez également lefaire par téléphone au (450) 358-7099,poste 7816. Pour obtenir votre code d’accès,communiquer avec Réjean Messier au 359-7099, poste 7509, Claire Ménard, poste7130, ou André Brunette, poste 7557.

Des conseils pour retrouver la forme et la minceurVous êtess tressé(e) ,p a r f o i sraplapla, vousdormez malet votre sil-houette elleaussi est vic-time d’unebaisse derégime? Lelivre Santé &bien-être : 300conseils pourretrouver la

forme et la minceur, un guide interactif orga-nisé en cinq chapitres (pleine forme, anti-stress, sommeil, minceur et ventre plat), vavous remettre à niveau. Faites le point avecles tests proposés au début de chacune desparties qui vous intéressent et choisissez lessolutions les mieux adaptées à vos petitssoucis. Les réponses sont graduées pour faireface à toutes les situations. Grâce aux nom-breux conseils dans tous les domaines, vousallez vite retrouver une meilleure hygiènede vie, prendre de bonnes habitudes, gérervotre stress en douceur et rester en pleineforme toute l’année.1

Ce volume est maintenant disponible à labibliothèque (D-200).

NOS NOUVEAUTÉSEN FRANÇAIS- Le dossier Hitler:

[le dossier secret

commandé par

Staline]: document

/ présenté par

Henrik Eberle et

Matthias Uhl

- Le nettoyage eth-

nique: terreur et

peuplement /

Stéphane Rosière

- Tais-toi, arrête de

te plaindre, déni-

aise: une approche coup-de-pied-au-derrière

pour une vie explosive / Larry Winget

- Le destin Johnson: une famille, trois premiers

ministres / Benoit Gignac

- La guerre / Christian Godin

- Le magasin des suicides: roman / Jean Teulé

- Irak, une guerre mondiale: 1980 à nos jours /

Olivier Hubac avec la collab. de Camille Renou

- Du bon usage de la haine et du pardon /

Gabrielle Rubin

- Abdos: [les meilleurs exercices pour un ventre

plat et musclé] / Wolfgang Miebner

NOS NOUVEAUTÉS ENANGLAIS- The modern military

and the environment:

the laws of peace and

war / William A.

Wilcox, Jr.

- Unholy terror: Bosnia,

Al-Qa’ida, and the rise

of global jihad / John R.

Schindler

- Pow: allied prisoners

in Europe, 1939-1945 /

Adrian Gilbert

- On the ethics of war

and terrorism / Uwe

Steinhoff

- Afghanistan and the

troubled future of

unconventional warfare

/ Hy S. Rothstein

- Web of deceit: the his-

tory of Western com-

plicity in Iraq, from

Churchill to Kennedy to

George W. Bush / Barry M. Lando

- Chechnya: from nationalism to jihad / James

Hughes

- Power, interest, and identity in military alliances /

Jae-Jung Suh

- Humanity, terrorism, terrorist war: Palestine,

9/11, Iraq, 7/7... / Ted Honderich

- War at the top of the world: the struggle for

Afghanistan and Asia / Eric S. Margolis

Nous vous rappelons que les heures d’ouver-ture de la bibliothèque sont de 8 à 17 heureset de 18 à 21 heures, du lundi au vendrediinclusivement.1 Extrait tiré de l’endos du volume

Page 29: VOL_36_NO_12_ADSUM_2007-22-07

22 novembre 2007 / A

dsum / Page 29

l’Exclusifl’Exclusifl’ExclusifBillardBillard1545, de l’Innovation, Val-Bélair (voisin de l’Aréna)

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HOCKEY SUR GLACE DIV. BÉQUIPE PJ V D N DÉF. BP BC PEN. PTS QUOT.2 R22ER 9 7 1 1 0 45 21 30 24 2.675 RGC 8 6 1 1 0 59 30 58 21 2.633 R22ER 8 5 3 0 0 43 36 22 21 2.63430 ETAH 8 4 3 1 0 44 41 44 17 2.13RES NAV/SNE 7 3 3 1 0 28 37 66 16 2.291 R22ER 9 3 6 0 0 30 48 95 16 1.785 BNS C 9 3 5 1 0 25 42 60 18 2.005AMB/POMPIERS10 1 6 1 2 31 39 68 11 1.10

HOCKEY SUR GLACE DIV. C1ÉQUIPE PJ V D N DÉF. BP BC PEN. PTS QUOT.5 RGC (1) 7 7 0 0 0 29 10 46 21 3.00CI SQFT 7 7 0 0 0 33 11 38 21 3.002 R22ER 9 6 2 1 0 58 25 91 22 2.445 RALC 5 3 2 0 0 24 17 24 11 2.20SVC TRANS 6 3 2 1 0 20 15 28 13 2.175 RGC (2) 7 2 5 0 0 14 20 58 11 1.5712 RBC 8 2 6 0 0 34 38 71 12 1.50

HOCKEY SUR GLACE DIV. C2ÉQUIPE PJ V D N DÉF. BP BC PEN. PTS QUOT.5 BNS C (2) 7 3 3 1 0 22 39 10 14 2.00QGET 8 4 4 0 0 48 43 20 16 2.003 R22ER 8 2 5 1 0 26 41 38 13 1.635 AMB C/ALIM 7 2 5 0 0 23 40 16 11 1.575 BNS C (1) 7 0 7 0 0 21 53 81 7 1.00

HOCKEY BALLEÉQUIPE PJ V D N DÉF. BP BC PEN. PTS QUOT.2 R22ER 7 6 1 0 0 14 8 6 19 2.7112 RBC 5 3 2 0 0 15 13 3 11 2.20CI SQFT 10 6 4 0 0 29 22 10 22 2.205 RALC 7 4 3 0 0 24 19 7 15 2.145 BNS C 5 3 1 0 1 13 11 6 10 2.00CRFC 5 2 3 0 0 7 15 5 9 1.803 R22ER 7 2 3 0 2 15 18 5 9 1.295 RGC 8 1 4 0 2 3 24 5 7 0.88

SOCCERÉQUIPE PJ V D N DÉF. BP BC PEN. PTS QUOT.5 BNS C 9 9 0 0 0 87 33 27 3.002 R22ER 11 6 4 1 0 63 56 24 2.185 RGC 10 4 5 1 0 52 65 19 1.905 RALC 9 4 3 0 2 50 47 15 1.67QGET 9 0 6 0 3 22 73 6 0.67

Défi de la condition physiquedu Centre des sports 2007LLa section de conditionnement physiquemilitaire du Centre des sports de laGarnison Valcartier tienndra du 3 au 7décembre la troisième édition du Défide la condition physique.L’objectif principal de ce défi est d’inscrireles records des militaires, hommes et femmes,sur le tableau d’honneur de la conditionphysique du Centre des sports dans chacunedes catégories ouvertes (voir l’encadré ci-contre).

Les militaires qui établiront des recordspour 2007 verront leurs noms inscrits à viesur le tableau d’honneur de la conditionphysique du Centre des sports. De plus, ilsrecevront un prix pour leurs exploits et serontinvités au gala du Lion d’Or 2008.

Le Défi de la condition physique du Centredes sports s’adresse à tous les militaires dela Force régulière ou de la Force de réservede classes B, BA et C du 5 GBMC, du 5 GSS,de la Garnison Valcartier, du CI SQFT, du430 ETAH, du 35 GBMC, du QG de la Réservenavale, de l’École navale des FC et du CRFCQuébec.1

Pour vous inscrire, vous devez envoyer les informa-tions suivantes à Lambert M@5 GSS USC@Valcartier,avant le 29 novembre à 16 h : grade - nom - troisderniers nos de matricule - unité - no de téléphone -catégorie qui vous intéresse (vous pouvez choisir lestrois catégories). 1 Prière de ne pas confondre le Défi de la condition physiquedu Centre des sports avec le Défi du colonel comman-dant du 5 GBMC qui s’adresse uniquement aux mem-bres du 5 GBMC.

CATÉGORIE CF EXPRES Les militaires inscrits à la catégorie CF Expres

devront accomplir les cinq épreuves suivantes :1- course navette 20 mètres (H & F)

2- pompes (H & F)3- redressements assis max. 1 min (H & F)

4- «hand grip» (H & F)5- total musculaire (H & F)

CATÉGORIE TRACTION À LA BARRETraction à la barre / chin-up (H & F)

CATÉGORIE AQUATIQUEAquatique, 28 longueurs de 25 mètres,

soit 700 mètres (H & F)

CATÉGORIES OUVERTES

Les équipes représentatives peuvent bénéficier d’unepréparation adaptée en vue de leurs compétitionsPar Vincent MeunierMoniteur en conditionnement physique,Centre des sports Garnison Valcartier

Pour être en mesure d’atteindre la perfor-mance optimale lors d’une compétition impor-tante, vous devez inévitablement inclure unepréparation physique particulière à votrecalendrier d’entraînement. Il est faux decroire qu’il est possible de développer sonplein potentiel en se limitant à la pratiquede votre sport uniquement.

Afin de maximiser votre entraînement, leCentre des sports offre aux équipes représen-tatives l’opportunité de parfaire leur prépa-ration physique en vue des compétitions àvenir. Notre but est de vous façonner desentraînements de groupe stimulants qui sonten lien direct avec les exigences de votresport.

Par une multitude de procédés d’entraîne-ment (musculation, entraînements intermit-tents, pliométrie), on cherche à recréer le

plus possible les actions, les gestes spéci-fiques retrouvés en situation de match oulors d’une véritable compétition.

Au cours de l’été 2007, l’équipe de soccerde la garnison a profité des services du Centredes sports à raison de trois entraînementspar semaine. Cette préparation physique leura permis d’augmenter leur niveau de cohé-sion tout en développant les principaux déter-minants de la performance. Cette prépara-tion physique de 10 semaines a amené lesLions à devenir champions régionaux et àparticiper au championnat national desForces canadiennes.

Présentement, plusieurs joueurs de l’équipede hockey junior et vétéran s’entraînent deuxjours par semaine en vue du championnatrégional, qui aura lieu du 8 au 13 février 2008.

Si votre équipe est intéressée à obtenir les servi-ces d’un moniteur PSP pour vos entraînements etvotre préparation physique, n’hésitez pas à com-muniquer avec M. Martin Dubé, coordonnateuraux sports militaires, au poste 5215.

UNE MENTION ÉLOGIEUSEPOUR UN CHAMPION D’ARTS MARTIAUX

Le 19 octobre à Sperwan Ghar, en Afghanistan, le chef d’état-major de l’Armée de terre, le lieutenant-général Andrew Leslie, a remis une mention élogieuse au bombardier Philippe Gignac pour avoir amélioréet révolutionné le programme de combat sans armes des Forces canadiennes. Le bdr Gignac a écritquelques livres sur le sujet dont les FC se sont servies pour leur programme. Il possède une école de Karatéà Shannon et encourage beaucoup de jeunes de cette région à la discipline des arts martiaux. De plus,Philippe Gignac a représenté fièrement les FC et le Canada dans des compétitions internationales de karatéde haut calibre. Le bdr Gignac fait partie de la troupe A, batterie X du Groupement tactique du 3e Bataillondu Royal 22e Régiment. Sur la photo, l’adjudant-chef Gilles Arcand, l’adjudant-chef Wayne Ford, le bom-bardier Philippe Gignac, le lieutenant-général Andrew Leslie et le brigadier-général Guy Laroche.

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Près du Campanile, penthouse climatiséhaut de gamme. 2 chambres, 2 salles debains, walk-in 8x7, belle fenestration,moulures, colonnes. Grande terrasse29x10. Stationnement intérieur.

HAUTE ST-CHARLES

Près de tous les services, propriété àétages, 4 chambres dont une au rez dechaussée, pas de sous-sol. Grand terrainpaysager avec vue sur la rivière. Une visitevous convaincra!

CHARLESBOURG

Situé dans un secteur recherché et près detous les services, joli condo 3 1/2 avecplanchers flottants & céramique. Prise depossession mars 2008. Une visite s'impose!

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22 novembre 2007 / A

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Mille maisons...un chez-soi

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RECHERCHE PROPRIÉTÉS Shannon • Ste-CatherineVal-Bélair • Loretteville

Superbe cottage récemmentconstruit, aire ouverte,3 chambres, très belle décora-tion, bois franc, sans voisinarrière, à proximité sentier VTTet motoneige. Très grand ter-rain, fosse septique Écoflo.Plan intérieur unique.Possibilité de petits animaux.

ST-RAYMONDDuplex, très bien situé, faceà piste cyclable. Rénovationsmajeures effectuées tel quele drain agricole. Revenus:1x 4 1/2 à 665$/mois, 1 x 41/2 à 450$/mois. Pourbricoleur.

VAL-BÉLAIRSuperbe résidence avecmagnifique cuisine, aireouverte, très bien éclairée.Foyer au salon combustionlente, hall d'entrée fini mar-bre, garage 26x16 grand ter-rain de 18,286 pi2, sansvoisin arrière. Taxes minimes.À 10 minutes de la base.

SHANNONTERRE À BOIS, 72 arpents,droit de construire, Suberbevue panoramique, 97 000$.

VALCARTIERSuperbe 3 logements avecgarage, bois franc, fenêtresrécentes 2005, toiture 1995,grandes pièces. 1 x 4.5 pièceset 2 x 5.5 pièces, tous louéschauffés, entretenus avecbeaucoup de soin. Près hôpitalde l'Enfant-Jésus et DomaineMaizerets, transport en com-mun.

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