15
79 PRINTEMPS 2010 LE MAGAZINE DES ENTREPRENEURS Votre expérience Emmanuel Vasseneix Une laiterie en pleine croissance www.entreprises.banquepopulaire.fr Votre stratégie Entreprendre vert : un enjeu majeur

Votre expérience Emmanuel Vasseneix...vOTRe envIROnneMenT COCKPIT | LE MagazINE dES ENTREPRENEuRS | PRINTEMPS 2010 | #79 3Le dispositif Madelin joue les prolongations Crise oblige,

  • Upload
    others

  • View
    1

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Votre expérience Emmanuel Vasseneix...vOTRe envIROnneMenT COCKPIT | LE MagazINE dES ENTREPRENEuRS | PRINTEMPS 2010 | #79 3Le dispositif Madelin joue les prolongations Crise oblige,

79PRINTEMPS 2010

LE MagazINE dES entrepreneurs

Votre expérience

Emmanuel VasseneixUne laiterie en pleine croissance

www.entreprises.banquepopulaire.fr

Votre stratégie Entreprendre vert :

un enjeu majeur

Page 2: Votre expérience Emmanuel Vasseneix...vOTRe envIROnneMenT COCKPIT | LE MagazINE dES ENTREPRENEuRS | PRINTEMPS 2010 | #79 3Le dispositif Madelin joue les prolongations Crise oblige,

2 COCKPIT | LE MagazINE dES ENTREPRENEuRS | PRINTEMPS 2010 | #79

COCKPIT - BPCE, 50 rue Pierre Mendès France, 75013 Paris. http://www.banquepopulaire.fr. Publication trimestrielle de la Banque Populaire. Tirage : 30 000 exemplaires. Destinataires : chefs d’entreprise, dirigeants, administrateurs, cadres d’état-major, responsables d’exploitation et conseillers de clientèle entreprise des Banques Populaires. Directeur de la publication : Yvan de la Porte du Theil, directeur général - Banques Populaires. Rédacteur en chef : Olivier de Coussemaker. Tél. : 01 40 39 67 81. Rédactrices en chef adjointes : F. Marchand, M. Vergnes. E-mail : [email protected]. Comité de rédaction : Oriane Bauduin, Erika Boetsch, Virginie Da Silva Pedro, Bernard Gantzer, Frédéric Gilliot, Éric Grandpierre, Patrick Hamon, Céline Mercier, Nathalie Tesi. Fabrication : P. Bernard, G. Martinet. Réalisation : Publicis Consultants France – département édition. Crédits photo : Sophie Carles, Stéphane Barbier, Hiroshi Watanabe, Philippe Sautier, Jean Chiscano, Pascal Bastien. Photogravure : Regard Numérique.La Banque Populaire a souhaité produire cette publication dans le respect de l’environnement. Ainsi, l’impression a été réalisée à partir d’encres végétales sur les presses de IMP Graphic, 14 rue Lafayette - 58204 Cosne-sur-Loire (France), imprimeur Imprim’vert (charte de respect de l’environnement : gestion et sécurisation des déchets

dangereux et non-utilisation de produits toxiques) certifié ISO 14001(certification environnementale). Le papier sélectionné pour cet ouvrage est du Satimat Green produit par Arjowiggins (France), usines certifiées ISO 14001. Ce dernier est composé de 60 % de fibres recyclées et de 40 % de fibres vierges certifiées FSC™ Sources Mixtes (Forest Stewardship Council). Routage : Routex. Membre de l’UJJEF. N° ISSN : 1165-7839.

À travers son statut coopératif, Banque Populaire cherche en

permanence à concilier la rentabilité financière avec le respect de

l’éthique. Membres à part entière de l’économie sociale et solidaire,

nous sommes convaincus que la création et le développement des

entreprises exigent une bonne intégration dans leur environnement.

C’est la raison pour laquelle nous avons à cœur d’accompagner

nos clients dans toutes les dimensions de leurs projets verts.

Conscients que le développement durable est une préoccupation

réelle de chaque entreprise, tant en matière de création de richesses,

d’emplois que de besoins de financements, nous intégrons au

quotidien cette nouvelle composante dans nos offres et dans notre

organisation. Pionnière en la matière, Banque Populaire bénéficie

d’une incontestable expertise que nous vous invitons à découvrir

dans le dossier de ce numéro.

Enfin, même si en tant que prestataire de services, nous sommes

moins directement concernés que les industries, nous tenons nous

aussi à contribuer à une économie respectueuse de l’environnement.

Cet engagement en faveur du développement durable passe,

par exemple, par une recherche permanente de réduction

de consommation d’énergie et par l’utilisation de papier labellisé

« Imprim’Vert » pour toutes nos communications internes ou

à destination de nos clients. C’est le cas du magazine que vous tenez

entre les mains, dont nous vous souhaitons une excellente lecture.

Thierry Armand

Pour une entreprise plus verte

edITO

Thierry Armand, Directeur du marché des entreprises de la Banque Populaire du Sud

SOMMAIRe

Le dispositif Madelin joue les prolongations

vOTRe envIROnneMenT3

LSDH, l’innovation et les hommes

vOTRe eXPeRIenCe5

Turbo Suite Entreprise : des échanges de données plus sûrsNatixis Impact Cash : le fonds ISR de court terme

Faire du développement durable une opportunité de croissance

vOTRe STRATeGIe

vOS OuTIlS Au quOTIdIen6

7

Les ETI, un potentiel à développer

Pacte Dutreil : un dispositif fiscal très avantageux

Un site Internet dédié au développement durableLa Banque Populaire s’engage aux côtés de la fondation Nicolas Hulot2e édition du Prix de l’investisseur responsable

Beiser Environnement : encourager l'engagement personnel

vOTRe PATRIMOIne

develOPPeMenT duRAble

vOS SAlARIeS

12

14

15

13

COCKPIT | #79 | PRINTEMPS 2010

edITO

vOS OuTIlS A l'InTeRnATIOnAl

Page 3: Votre expérience Emmanuel Vasseneix...vOTRe envIROnneMenT COCKPIT | LE MagazINE dES ENTREPRENEuRS | PRINTEMPS 2010 | #79 3Le dispositif Madelin joue les prolongations Crise oblige,

vOTRe envIROnneMenT

COCKPIT | Le magazine des entrepreneurs | printemps 2010 | #79 3

Le dispositif Madelin joue les prolongationsCrise oblige, les pouvoirs publics ont décidé de maintenir la loi dite « Madelin », qui encourage les contribuables à investir dans les pMe en contrepartie de réductions d’impôt.

alors que le dispositif Madelin, qui permet de réduire ses impôts sur le revenu à hauteur de 25 % des sommes investies dans une PME, devait être supprimé à la fin de l’année 2009,

un récent amendement permet sa prolongation jusqu’à fin 2012. Les parlementaires ont en effet expliqué qu’étant donné « le contexte actuel caractérisé par une crise financière et économique très profonde d'une part, et un problème général de financement des petites et moyennes entreprises d'autre part », il était important de « ne pas priver brusquement les PME d'une source

de financement indispensable ». Rappelons que deux types d’entreprises sont concernés par ce dispositif :

Tout d’abord, les entreprises non cotées en bourse, soumises à l’impôt sur les sociétés, employant moins de

50 salariés et ayant réalisé un chiffre d'affaires annuel de moins de 10 millions

d’euros au cours de l’exercice. Les verse-ments ouvrant droit à la réduction d'im-pôt sont alors limités annuellement à 20 000 euros pour les contribuables célibataires, veufs ou divorcés, et à

40 000 euros pour les contribuables mariés ou soumis à une imposition commune.

Ensuite, les entreprises non cotées en bourse, soumises à l’impôt sur les

sociétés, employant moins de 500 salariés

et ayant réa-lisé un chiffre d ' a f f a i r e s

annuel de moins de 10 millions d’euros au cours de l’exercice. Elles doivent exister depuis moins de cinq ans et être en phase d'amorçage, de démarrage ou d'expan-sion au sens des lignes directrices concernant les aides d'État visant à promouvoir les investissements en capital investissement dans les petites et moyennes entreprises. Enfin, elles ne doivent pas relever de la qualification d'en-treprise en difficulté au sens des lignes directrices com-munautaires concernant les aides d'État au sauvetage et à la restructuration d'entreprises en difficulté. Dans ce cas destiné à inciter les contribuables à participer à l'amorçage et au démarrage des petites entreprises sus-ceptibles de créer les emplois de demain, les plafonds de versement sont relevés à 50 000 euros pour les contri-buables célibataires, veufs ou divorcés. Ils sont de 100 000 euros pour les contribuables mariés ou soumis à une imposition commune.

Grand emprunt : 2,5 milliards d’euros pour les PME

Dans la répartition du grand emprunt annoncé récemment par le chef de l’État, les entreprises n’ont pas été oubliées. Si la plus belle part de ce gâteau de 35 milliards d’euros revient à l’enseignement supé-rieur et à la recherche – qui recevront respective-ment 11 et 8 milliards d’euros –, les entreprises se voient attribuer 6,5 milliards d’euros, dont plus du tiers pour les PME. Les bénéficiaires prioritaires seront les entreprises innovantes, ainsi que celles relevant des filières d’excellence (l’aéronautique, le spatial, l’automobile…).

Page 4: Votre expérience Emmanuel Vasseneix...vOTRe envIROnneMenT COCKPIT | LE MagazINE dES ENTREPRENEuRS | PRINTEMPS 2010 | #79 3Le dispositif Madelin joue les prolongations Crise oblige,

vOTRe envIROnneMenT

4 COCKPIT | LE MagazINE dES ENTREPRENEuRS | PRINTEMPS 2010 | #79

Le premier observatoire natio-nal sur la santé des patrons a vu le jour en janvier 2010. Baptisé Amarok (un proverbe

esquimau estimant que la société doit protéger ceux qui la font vivre), l’or-ganisme ciblera en premier lieu les dirigeants de PME, les artisans et les auto-entrepreneurs. Il compte suivre de près quatre facteurs en particulier : la surcharge de travail, l’incertitude face à l’avenir, le stress et la solitude.

Amarok est né de la volonté du cher-cheur en économie Olivier Torrès qui a constaté que les PME étaient les grandes oubliées des sciences socia-les et médicales, à la différence des grandes entreprises, souvent plus médiatisées sur le sujet. L’écon omiste note également que la souffrance liée au travail des entrepreneurs est net-tement moins entendue que celle des salariés. Alors que l’on parle réguliè-rement de la santé des premiers, celle

des seconds reste un mystère dans la mesure où la plupart des dirigeants estiment ne pas avoir à mettre en avant leurs faiblesses face à leurs employés ou leurs clients. Doté d’un budget d’un million d’euros pour cinq ans et financé, pour le moment, uniquement par des mécè-nes tels que le groupe April, Amarok devrait être en mesure de rendre ses premières conclusions d’ici la fin de l’année.

La santé des patrons en question

En 2009, le nombre d’entreprises françaises défaillantes a augmenté de 18 %, avec 66 119 socié-tés en redressement ou en liquidation judiciaire*. C’est lors du 1er semestre 2009 que l’impact de la

crise s’est fait le plus durement sentir. Le dernier trimes-tre de l’année marque en revanche un recul des défaillan-ces de 3 %. Conséquence de cette augmentation, la somme totale des fonds non perçus par les fournisseurs de ces entreprises défaillantes est passée de 4 345 millions d’euros en 2008 à 4 887 millions d’euros en 2009, soit une progression de 13 %. En moyenne, les encours fournisseurs sont deux fois plus élevés que les dettes financières des entreprises. Les sociétés ont donc tout intérêt à se prémunir contre les impayés et à optimiser la gestion de leur trésorerie.Si les micro-entreprises restent traditionnellement les plus

fragiles, ce sont les PME (de 50 à 100 salariés) qui ont payé le plus lourd tribut à la crise en 2009 (+ 62 % de défaillan-ces). Et si les cinq premières années d’une société demeu-rent les plus risquées (+ 23 % de défaillances en 2009 pour cette catégorie), aucune entreprise n’est à l’abri puisque les structures de plus de 50 ans ont, elles aussi, subi une forte progression de leurs défaillances (+ de 21 % de défaillances en 2009 pour cette catégorie).Notons que les secteurs les plus touchés sont l’indus-trie (notamment les métaux), la construction, et le trans-port et logistique. Enfin, les régions les plus marquées par les défaillances sont l’Alsace, le Nord-Ouest (Basse-Normandie, Poitou-Charente, Pays de la Loire) et la région Rhône-Alpes. * Sources : Coface et Altarès

augmentation des défaillances d’entreprises en 2009

partant du constat que la santé des dirigeants de pMe n’avait jamais été étudiée, l’économiste Olivier torrès vient de créer un observatoire dédié à ce sujet.

Page 5: Votre expérience Emmanuel Vasseneix...vOTRe envIROnneMenT COCKPIT | LE MagazINE dES ENTREPRENEuRS | PRINTEMPS 2010 | #79 3Le dispositif Madelin joue les prolongations Crise oblige,

vOTRe eXPeRIenCe

COCKPIT | Le magazine des entrepreneurs | printemps 2010 | #79 5

«Notre objectif ? Devenir un condition-neur européen référent dans le domaine des liquides alimentaires », affirme avec conviction Emmanuel Vasseneix,

dirigeant de LSDH* depuis huit ans. Son entreprise – spécialisée à l’origine dans le traitement et le condi-tionnement du lait – s’était diversifiée, bien avant son arrivée, vers des produits plus élaborés. Diversification qu’Emmanuel a poursuivie et développée. Très présente dans le secteur des boissons énergisantes ou des ali-caments, l’entreprise travaille pour les plus grandes enseignes, sous marque distributeur, et pour des poids lourds comme Coca-Cola ou Slim Fast, à qui elle pro-pose une prestation complète (élaboration de produits, packaging et solutions de transport). Appartenant à la famille Vasseneix depuis 1948, LSDH a été cédée, pendant vingt-deux ans, au groupe Celia, avant de revenir dans le giron familial en 1994 via un LMBO (rachat de l’entreprise par ses salariés) accom-pagné par la Banque Populaire. Depuis deux ans, Emmanuel a fait le pari de la croissance externe, sur d’autres produits. Il a acquis, en 2008, l’en-treprise alsacienne de production de jus de fruits JFA, puis, l’an dernier, une société choletaise de production de soft drinks : L’Abeille. Il est aujourd’hui à la tête de quatre sites employant 800 salariés et réalisant 460 mil-lions d’euros de chiffre d’affaires. « Ce n’est pas un groupe

mais une fédération de PME, estime-t-il. Chaque entité a sa liberté. La Banque Populaire Val de France, notre parte-naire historique, nous a orientés vers les interlocuteurs ad hoc, notamment Banque Populaire Factorem et la Banque Populaire Atlantique. À la Banque Populaire, je trouve écoute et engagement, des valeurs qui me sont chères. »

une entreprise citoyenneLSDH multiplie les initiatives en faveur du développe-ment durable. Une ligne de désinfection sèche, com-binée à un nouveau procédé de bouteilles de lait sans opercule, vient d’être inaugurée. Le principe, moins gourmand en eau et en emballage, est une première mondiale ! Et si l’innovation est le fer de lance de la société, c’est en instaurant un esprit de responsabilité et de solidarité qu’Emmanuel Vasseneix l’impulse. Il a mis en place une politique sociale active, consacrant notamment 4 % de la masse salariale de l’entreprise à la formation. LSDH est aussi engagée dans de nom-breux projets humanitaires, comme la construction d’une école au Bénin, auxquels les salariés sont large-ment associés. « Je crois avant tout aux hommes et à la redistribution des richesses, conclut-il. L’entreprise a tout à y gagner : nos actions lui confèrent un “capital sympathie”, en interne comme à l’externe. C’est la clé de son attracti-vité et de sa réussite. »* Laiterie de Saint Denis de l’Hôtel

Déjà présente à saint-Denis-de-l’Hôtel (45) et Varennes-sur-Fouzon (36), l’entreprise LsDH* a récemment repris deux nouvelles pMe. Lauréate 2009 du trophée « respect de la planète » remis par Carrefour, elle mise avant tout sur l’innovation et sur les hommes.

Pour en savoir plus : www. lsdh.fr

LSdH : l’innovation et les hommes

Dirigeant de LSDH depuis huit ans, Emmanuel Vasseneix a accéléré la diversification de l’entreprise familiale et l’a engagée sur la voie de la croissance externe. Fervent défenseur de l’environnement, il fait du développement durable une priorité absolue.

79PRINTEMPS 2010

LE MagazINE dES entrepreneurs

Votre expérience

Emmanuel VasseneixUne laiterie en pleine croissance

www.entreprises.banquepopulaire.fr

Votre stratégie Entreprendre vert :

un enjeu majeur

Page 6: Votre expérience Emmanuel Vasseneix...vOTRe envIROnneMenT COCKPIT | LE MagazINE dES ENTREPRENEuRS | PRINTEMPS 2010 | #79 3Le dispositif Madelin joue les prolongations Crise oblige,

vOS OuTIlS Au quOTIdIen

Turbo Suite Entreprisedes échanges de données encore plus sécurisés

Turbo Suite Entreprise est la solution phare de la Banque Populaire en matière de gestion des flux : il s’agit d’une plateforme

permettant aux entreprises d’acheminer, par échange de données informatisées, leurs opérations vers leur banque (effets de commerce, LCR, virements…) et de récupé-rer les informations les concernant (relevés de comptes, relevés d’impayés...). Très apprécié pour sa facilité d’utilisation et ses options exclusives telles que Turbo@rating

(l’indication quotidienne du score Coface des sociétés répertoriées par l’entreprise) et Turbo Update (la mise à jour à distance de Turbo Suite tous les deux mois), ce logiciel renforce sensiblement le niveau de sécurisa-tion des échanges de données. La disparition, d’ici 2011, du protocole de transmission des données ETEBAC au profit d’EBICS donne en effet à Turbo Suite Entreprise l’occasion d’évoluer vers deux niveaux distincts de sécurisation : EBICS avec signature disjointe et EBICS avec signature jointe. Disponible

dès à présent, le premier niveau assure l’inté-grité des données au moyen de certificats logiciels autogénérés. Déployé à partir du mois de juin, EBICS avec signature jointe proposera pour sa part une ultra-sécurisation grâce à un système de clé USB renfermant trois certificats permettant l’authentification de l’émetteur des données, l’encryptage des données transmises et la non-répudiation de l’opération. Cette dernière caractéristique évite ainsi d’avoir à confirmer son identité de manière dissociée.

La plateforme de gestion des flux bancaires de la Banque populaire vient de franchir un palier supplémentaire en matière de sécurisation.

Natixis Impact CashLe fonds ISR de court terme

Nombreuses sont les entreprises qui, responsables et citoyennes dans leurs pratiques, souhaitent l’être aussi pour la gestion de leur trésorerie. Sans

occulter la performance financière, les investis-sements socialement responsables (ISR) intègrent dans les choix de placement des critères sociaux, environnementaux et de gouvernance d'entreprise. Reste toutefois la question de la durée de place-ment. En effet, la quasi-totalité de ces fonds ISR suppose un investissement de long terme, une caractéristique peu compatible avec les contraintes financières des entreprises. C’est la raison pour

laquelle la Banque Populaire a souhaité se démar-quer en proposant à ses clients Natixis Impact Cash. Tout en respectant pleinement les critères liés à l’investissement socialement responsable, ce fonds, constitué à 100 % d’actifs monétaires, a la particularité d’être adapté au placement de la trésorerie courante. Quant aux entreprises prêtes à envisager un pla-cement de moyen terme, elles peuvent se tourner vers Insertion Emploi Sérénité. Composé principa-lement d’actifs obligataires, ce fonds ISR de la Banque Populaire suppose un engagement à hori-zon dix-huit mois.

Alors que l’investissement

socialement responsable repose le plus souvent sur

un engagement à long terme, la

Banque populaire propose un fonds

Isr constitué d’actifs monétaires.

6 COCKPIT | LE MagazINE dES ENTREPRENEuRS | PRINTEMPS 2010 | #79

Page 7: Votre expérience Emmanuel Vasseneix...vOTRe envIROnneMenT COCKPIT | LE MagazINE dES ENTREPRENEuRS | PRINTEMPS 2010 | #79 3Le dispositif Madelin joue les prolongations Crise oblige,

COCKPIT | Le magazine des entrepreneurs | printemps 2010 | #79 7

vOTRe STRATeGIe

Les enquêtes D’OpInIOn L’Attestent, Les entreprIses et pLus pArtICuLIèreMent Les pMe sOnt très AttenDues pAr Les FrAnçAIs sur Le

terrAIn Du DéVeLOppeMent DurABLe*. QU’ILS SOIENT STRATÉGIQUES,

ENVIRONNEMENTAUx, FINANCIERS OU ENCORE RÉGLEMENTAIRES, LES ENJEUx LIÉS

À CE SUJET DEVIENNENT UNE PRÉOCCUPATION MAJEURE POUR LES ENTREPRENEURS.

À EUx DE TRANSFORMER CE QUI PEUT êTRE VÉCU COMME UNE CONTRAINTE EN UNE

FORMIDABLE OPPORTUNITÉ DE CROISSANCE.

un enjeu majeur pour les entreprises

Des solutions de financement concrètes

Les expertises Banque populaire* Voir les résultats du sondage Opinion Way sur le site www.entreprises.banquepopulaire.fr

FAIre Du DéVeLOppeMent DurABLe UNE OPPORTUNITÉ DE CROISSANCE

Page 8: Votre expérience Emmanuel Vasseneix...vOTRe envIROnneMenT COCKPIT | LE MagazINE dES ENTREPRENEuRS | PRINTEMPS 2010 | #79 3Le dispositif Madelin joue les prolongations Crise oblige,

vOTRe STRATeGIe

8 COCKPIT | LE MagazINE dES ENTREPRENEuRS | PRINTEMPS 2010 | #79

Maurice Spettel, responsable développement durable et Zacharie Hssain, ingénieur environnement – Banque Populaire d’Alsace.

Le développement durable, enjeu majeur pour les entreprises

C ontribuer à la lutte contre le réchauf-fement climatique, valoriser l’image de sa société, répondre aux attentes de ses clients, impliquer ses salariés

dans une cause fédérative… Pour toutes ces rai-sons, auxquelles il convient d’ajouter les écono-mies d’énergie et les risques liés au non-respect des contraintes environnementales, le dévelop-pement durable est devenu en quelques années un enjeu majeur pour les entreprises. Acteurs clés d’une économie responsable, les entrepreneurs ne peuvent plus ignorer cette nouvelle donne à mi-chemin entre une réglementation renforcée et une formidable opportunité de croissance. Preuve en est ce sondage d’Opinion Way, réalisé en juin 2009 à l’occasion de la Journée mondiale de l’environne-ment : si près de sept Français sur dix estiment que les dirigeants d’entreprise doivent agir en faveur du développement durable, ils ne sont que 39 % à leur accorder leur confiance dans leur capacité à faire face aux risques liés à l’environnement.

La Banque populaire, une référence pour le monde bancaire« Pour pouvoir répondre efficacement à un tel niveau d’attente de nos concitoyens, les entrepreneurs doi-vent être accompagnés, considère Maurice Spettel, responsable développement durable de la Banque Populaire d’Alsace. Par les pouvoirs publics bien sûr, mais également par leurs banquiers. » Une mission que l’établissement alsacien s’emploie à accomplir depuis… 1990 ! « Si l’idée peut paraître saugrenue, elle l’était encore plus il y a vingt ans, lorsque nous l’avons lancée ! Au début, tout le monde nous a pris pour des Martiens, s’amuse Maurice Spettel. Ironie du sort, aujourd’hui que le sujet est devenu incon-tournable, on nous voit plutôt comme… les hommes verts de la finance. » Précurseur de l’accompagne-ment des entreprises dans leurs actions en faveur du développement durable, la Banque Populaire d’Alsace sert en effet de référence pour l’ensem-ble du monde bancaire. Inédit en France par son ambition, son concept nommé PREVair repose

Désignés selon un récent sondage d’Opinion Way

comme des acteurs clés de la préservation de

l’environnement, les entrepreneurs

ont l’obligation d’intégrer cette nouvelle donne

dans leur activité. une contrainte

certes, mais aussi une formidable opportunité de

croissance.

le develOPPeMenT duRAble

Page 9: Votre expérience Emmanuel Vasseneix...vOTRe envIROnneMenT COCKPIT | LE MagazINE dES ENTREPRENEuRS | PRINTEMPS 2010 | #79 3Le dispositif Madelin joue les prolongations Crise oblige,

COCKPIT | Le magazine des entrepreneurs | printemps 2010 | #79 9

vOTRe STRATeGIe

tout d’abord sur un écodiagnostic réalisé gratuitement par un ingénieur environnement auprès des entrepreneurs qui en font la demande. Collaborateur à part entière de la ban-que, cet expert technique de haut niveau est chargé d’éva-luer les besoins de l’entreprise en matière d’environnement (consommation énergétique, isolation, traitement de l’eau, déchets, etc.) et de préciser les données financières du projet. « À l’issue de cet écodiagnostic, il m’arrive parfois de conseiller un investissement totalement différent de celui que le dirigeant avait en tête, témoigne Zacharie Hssain, l’un des ingénieurs environnement de la Banque Populaire d’Alsace. C’est tout l’intérêt de ce regard extérieur basé uniquement sur la notion de conseil, et donc sans connotation commerciale. » À l’issue de cette première étape, un comité d’experts indépendants de la banque (Ademe, CCI, Drire, agence de l’eau…) se réunit pour apprécier la pertinence du projet sous les aspects technique et environnemental. En cas d’avis positif, la Banque Populaire d’Alsace accorde alors un prêt

à l’entreprise à un taux très compétitif. « Au-delà des condi-tions financières préférentielles, ce cheminement permet à nos clients de mener une réflexion en profondeur concernant les moyens à mettre en œuvre pour limiter les impacts de leur acti-vité sur l’environnement, conclut Maurice Spettel. C’est notre manière de contribuer à la préservation de notre planète. »Et ce n’est pas là la seule contribution de la Banque Populaire

d’Alsace. Sa démarche PREVair a surtout servi d’aiguillon aux autres Banques Populaires pour proposer à leurs clients le prêt PROVair (voir les détails page 10). Une réponse concrète à l’enjeu majeur que représente le développement durable pour les entreprises.

le develOPPeMenT duRAble

Arnaud Berger, Directeur adjoint du développement durable pour la Banque populaire

« Pionnière de la croissance verte »

Le développement durable devenant un enjeu majeur de notre société, il appelle des solutions bancaires pour y faire face. La Banque Populaire a anticipé très tôt ce mouvement par l’intégration totale de cette dimension dans sa relation client. Aujourd'hui, ses offres aux entre-prises et aux particuliers lui permettent de se positionner de façon incontournable sur le marché de l'immobilier durable, des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique. Elle a mis en place une organisation de ter-rain unique couvrant tout le champ d'expertise et de financement des entreprises impliquées dans la crois-sance verte.Depuis cinq ans, les Banques Populaires déploient, en appui du prêt écologique PROVair, des réseaux d'experts en région avec leurs partenaires traditionnels comme les chambres de métiers et de l’artisanat, certaines Ademe ou régions. Cette approche de proximité vaut à la Banque Populaire d’être reconnue comme une banque pionnière en matière de développement durable. Son défi pour les prochaines années est d’en devenir leader.

AVIS D'EXPERT

Les travaux ont été lancés au mois de juin. Ils devraient durer deux ans. À la clé, l'enlèvement et la destruc-tion de l'amiante des toits du marché Saint-Charles et la réalisation de la plus grande centrale photovoltaïque intégrée aux bâtiments au monde. Les 77 000 m2 de toitures solaires sous forme de tuiles

à la technologie innovante vont produire 11 MWh par an, soit les besoins d'une ville de 10 000 habitants ou « l'équiva-lent de 10 % de la consommation d'électri-cité de Perpignan », glisse Alain Meunier de Natixis Energeco, filiale de Natixis spécialisée dans le financement des énergies renouvelables.

D'un montant total d'un peu plus de 55 millions d'euros, ce projet a été financé pour un tiers (18 millions) par Natixis Energeco, arrangeur du finance-ment, à hauteur de 10 millions d'euros par la Banque Populaire du Sud, le solde étant apporté par une dizaine de Banques Populaires régionales.

La plus grande centrale photovoltaïque intégrée au monde

« Apporter un regard extérieur basé sur du

conseil, sans connotation commerciale. »

Page 10: Votre expérience Emmanuel Vasseneix...vOTRe envIROnneMenT COCKPIT | LE MagazINE dES ENTREPRENEuRS | PRINTEMPS 2010 | #79 3Le dispositif Madelin joue les prolongations Crise oblige,

10 COCKPIT | LE MagazINE dES ENTREPRENEuRS | PRINTEMPS 2010 | #79

La Banque Populaire a pour ambition de proposer des solutions adaptées à tout type d’investissement lié au développement durable. Les entreprises souhaitant réaliser des travaux d'économie d'énergie ou investir dans des équipements « verts » peuvent ainsi bénéficier du prêt PROVair. Distribué

sur les ressources du Livret développement durable, ce prêt finance à taux préfé-rentiel des projets tels que l’acquisition d’une chaudière à bois, l’installation de pan-neaux photovoltaïques, l’isolation thermique de locaux, l’achat de véhicules propres, la création d’une aire de stockage de déchets, etc. De très nombreux équipements peuvent entrer dans le cadre de ce prêt dédié aux PME. À noter également l’exis-tence du PROVair Plus : cet outil a pour vocation de financer les investissements qui n'ont pas été entièrement pris en charge par le PROVair, mais sont considérés comme compatibles avec le développement durable (dispositif d’économie d’eau, presses à papier, dispositif de traitement des poussières, etc.).Lorsque les investissements envisagés sont supérieurs à un million d’euros, c’est alors la Sofergie Energeco qui prend le relais en montant un financement global sous forme de crédit bail ou de location. Filiale de la Banque Populaire, Natixis Energeco finance les investissements énergétiques depuis plus de trente ans et a pris le tournant des énergies renouvelables dès 1996, bien avant que le mot ne soit à la mode… Ce savoir-faire historique vaut aujourd’hui à cette entité d’être reconnue comme un leader national du financement d’éoliennes et d’installations photovoltaïques d’envergure.

des solutions de financement concrètes pour les entreprises

robert Carnet, président de la chambre de métiers et de l’artisanat de Franche-Comté

« Identifier les marges

de progrès »Le développement durable n’est pas l’apanage des grandes entreprises. En tant qu’artisans, nous souhaitons nous aussi ardemment nous inscrire dans cette démarche. C’est la raison pour laquelle la chambre de métiers et de l’artisanat de Franche-Comté a mis en place le « pack de performance énergé-tique ». Il s’agit concrètement de pro-poser aux entreprises artisanales une expertise extérieure leur permettant d’identifier des marges de progrès en matière de maîtrise d’énergie. Une fois le diagnostic réalisé, nous leur per-mettons de réaliser les investissements ad hoc à des conditions de finance-ment préférentielles grâce à une conven-tion signée avec la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté.

AVIS D'EXPERT

Spécialisé dans les prestations logistiques (transport, entreposage, préparation de commandes…), le groupe Deret s’est lancé en 2009 dans la livraison de marchandises au cœur des centres-villes. Une nouvelle activité que la PME familiale orléanaise a tenu à créer sous le signe du développe-ment durable, puisque les camions utilisés ont la particularité d’être 100 % électriques. Inédite, cette initiative respectueuse de l’environnement se déploie peu à peu sur

tout le territoire. « Très exacte-ment dans vingt et une vi l les , témoigne Frédéric Deret, prési-dent de Deret Transporteur. Pour relever ce fantastique défi de la livraison, sans CO2 , sans bruit et sans odeur, jusque dans les maga-sins de centre-ville, nous avons bien sûr eu besoin de faire appel au crédit. Plusieurs établissements ont été sollicités en même temps et c’est la Banque Populaire qui s’est

montrée la plus rapide et la plus efficace pour nous accompagner dans le financement de cinquante véhicules verts. »

tEmoignagE

deret s’équipe en véhicules électriques

vOTRe STRATeGIe le develOPPeMenT duRAble

Page 11: Votre expérience Emmanuel Vasseneix...vOTRe envIROnneMenT COCKPIT | LE MagazINE dES ENTREPRENEuRS | PRINTEMPS 2010 | #79 3Le dispositif Madelin joue les prolongations Crise oblige,

COCKPIT | Le magazine des entrepreneurs | printemps 2010 | #79 11

quelle est l’expertise de la Banque populaire en matière de placements liés au développement durable ?Tout d’abord, la Banque Populaire est l'un des acteurs les plus anciens de la place, présent sur ce secteur depuis 1984. À travers sa filiale de gestion d’actifs Natixis Asset Management, elle compte parmi les leaders européens avec 3,6 milliards d’encours gérés au titre de l’investissement socialement responsable (ISR). Cette position s’explique notamment par le fait qu’à la différence de la plupart des établis-sements, la Banque Populaire possède sa propre équipe d’experts extra- financiers entièrement dédiée à la sélection des meilleurs investissements de cette thémati-que. Elle a ainsi la possibilité de développer sa propre approche en privilégiant tel ou tel domaine de l’ISR : l’environnemental bien sûr, mais aussi le sociétal et la gou-vernance d’entreprise.

en tant que banque des entreprises, la Banque populaire a-t-elle développé une offre Isr adaptée à ce type de clientèle ?Tout à fait, et c’est là une autre de nos spécificités. Alors que la majorité des socié-tés de gestion se concentrent sur les fonds ISR composés uniquement d’actions, Natixis Asset Management développe son expertise sur l’ensemble des classes d’ac-tifs, y compris les obligations et les placements monétaires (voir les offres en détail page 6). Cela autorise des investissements de court ou moyen terme, adaptés aux contraintes des entreprises. quel regard les entrepreneurs portent-ils sur ce type de placements ?Dans la mesure où leurs préoccupations citoyennes se sont fortement développées depuis quelques années, les chefs d’entreprise commencent à se tourner vers cette classe d’investissements. Ceux qui sont responsables dans la conduite de leur entre-prise étendent cette démarche à leurs placements, dans un souci de cohérence.

patrick Alaguero, Directeur de l’ingénierie produits de natixis Interépargne

« Tous les PEE doivent comporter un fonds solidaire »Pilier du développement durable, la responsabilité sociale d’entreprise (RSE) a connu une évolution importante depuis 2008. Désormais, tous les plans d’épargne entreprise (PEE) mis en place par les entreprises doivent comporter un fonds solidaire, c'est-à-dire un fonds investi en permanence entre 5 et 10 % de son actif en titres de l’économie solidaire. Attention, les entreprises qui ne se sont pas mises à jour par rapport à cette réglementation sont, depuis le début de l’an-née, en risque majeur de requalification par l’Urssaf concer-nant les exonérations sociales relatives à leur PEE.L’économie solidaire regroupe des associations ou entreprises sociales qui œuvrent dans le domaine de la réinsertion des personnes en difficulté. Ce qui ne signifie pas que les fonds

investis dans ce secteur ont vocation à afficher une ren-tabilité neutre voire négative ; grâce à des conditions de financement inférieures à celles du marché, les performan-ces sont au final proches des placements en monétaire.Par exemple, le FCPR Natixis Solidaire – le véhicule de la Banque Populaire pour investir dans l’économie solidaire au travers des FCPE solidaires (par exemple Natixis Elan Mixte Solidaire et Impact ISR Rendement Solidaire) – a bénéficié en 2009 d’une rentabilité nette de 1,31 %. Précisons que la société de gestion Natixis Interépargne est le seul acteur à mettre en ligne chaque mois un reporting, proposant ainsi à ses clients une parfaite transparence sur la gestion de ce type d’investissements.

AVIS D'EXPERT

3 questions à…Frédéric Gilliot,

Directeur de l’animation commerciale

de Natixis Épargne Financière

Retrouvez l’interview vidéo de Frédéric Gilliot sur le site

www.entreprises.banquepopulaire.fr

vOTRe STRATeGIe le develOPPeMenT duRAble

Page 12: Votre expérience Emmanuel Vasseneix...vOTRe envIROnneMenT COCKPIT | LE MagazINE dES ENTREPRENEuRS | PRINTEMPS 2010 | #79 3Le dispositif Madelin joue les prolongations Crise oblige,

12 COCKPIT | LE MagazINE dES ENTREPRENEuRS | PRINTEMPS 2010 | #79

vOS OuTIlS 'A l' InTeRnATIOnAl

C’est la loi de modernisation de l’éco-nomie (LME) qui, en 2008, a ouvert la voie à la reconnaissance officielle des ETI. Fin 2008, l’Insee leur a attribué une catégorie en propre, définissant

une ETI comme une entreprise comp-tant 250 à 5 000 salariés et réalisant moins de 1,5 milliard d’euros de chif-fre d’affaires. Une classification qui va les aider à trouver leur place dans

l’économie française ; mieux identi-fiées, elles pourront plus facilement revendiquer un traitement spécifique, par exemple au niveau de leur fiscalité ou des aides publiques.

InternationalisationLes ETI, un potentiel à développertrès dynamiques, quoique peu nombreuses, les entreprises de taille intermédiaire (etI) affichent de bonnes performances à l’international, surtout lorsqu’elles y sont implantées. natixis pramex International, cabinet de conseil expert dans l’accompagnement des entreprises à l’international, a analysé leur potentiel dans une étude menée avec l’université paris-Dauphine.

Les ETI s’imposent dans le tissu économique. Situées à la croisée des PME et des grandes entreprises, elles sont reconnues pour être l’un des moteurs de l’économie

française et affichent des performances remarquables, notamment à l’internatio-nal. Selon l’Asmep-ETI, leur syndicat, elles ne sont que 4 600 mais représentent 21 % de l’emploi salarié, réalisent plus du quart du chiffre d’affaires des entreprises fran-çaises et plus du tiers des exportations hexagonales. Le gouvernement, qui suit de près ce type d’entreprises, a commandé un rapport sénatorial afin de dégager des pistes pour développer leur potentiel et leur nombre. Les conclusions de ce rapport devraient donner lieu à la mise en place d’un véritable dispositif de soutien aux ETI.

s’implanter est plus efficace qu’exporterExpert dans l’accompagnement des entreprises à l’interna-tional, Natixis Pramex International s’intéresse également aux ETI. En partenariat avec l’université Paris-Dauphine,

le cabinet de conseil du Groupe BPCE a ainsi analysé leurs performances en matière d’internationalisation à

travers une étude menée en 2009 auprès de 4 200 ETI du secteur industriel. Cette étude confirme la vitalité des ETI et éta-blit un lien entre leurs performances et leur développement international. Si 83 % des ETI analysées sont présentes sur des territoires étrangers, celles qui sont implantées à l’international affichent de meilleurs résultats que celles qui expor-tent sans implantation. Cette performance se confirme quels que soient les critères analysés : chiffre d’affaires, valeur ajoutée ou productivité. « Exporter sans présence à l’étranger est aujourd’hui un schéma dépassé, explique Philippe Garsuault, directeur

général de Natixis Pramex International. L’implantation permet d’élargir ses bases de marché, mais aussi d’accroître la valeur patrimoniale de l’entreprise. » Un domaine où l’ex-pertise de Natixis Pramex International se déploie, depuis la réflexion stratégique jusqu’au pilotage administratif et financier de la structure à l’étranger, en passant par la mise en œuvre du projet de développement international.

une reconnaissance officielle

Page 13: Votre expérience Emmanuel Vasseneix...vOTRe envIROnneMenT COCKPIT | LE MagazINE dES ENTREPRENEuRS | PRINTEMPS 2010 | #79 3Le dispositif Madelin joue les prolongations Crise oblige,

COCKPIT | Le magazine des entrepreneurs | printemps 2010 | #79 13

Beiser Environnement Encourager l’engagement personnel

«Tous les matins depuis trente-quatre ans, je commence ma journée en saluant chaque sala-rié de mon entreprise. » Pour

Bernard Cogniel, le président du conseil d’ad-ministration de Beiser Environnement, rien ne vaut le contact humain et les relations franches. Ancien agriculteur, il a monté son entreprise « à la force de son travail ». « Elle n’a jamais été déficitaire et dispose aujourd’hui d’un capi-tal familial de 1,5 million d’euros, précise-t-il. C’est une grande fierté car je suis parti de rien. » Retraité depuis cinq ans, il reste président du conseil d’administration et s’implique toujours

autant dans son entreprise. Un engagement fort qu’il attend aussi de ses collaborateurs, et qui fonde en partie sa politique sociale. L’entreprise compte ainsi une vingtaine de cadres, répartis dans tous les corps de métiers de l’entreprise. Certains sont télévendeurs ou encore chauf-feurs ; trois d’entre eux seulement ont fait des études. « Les diplômes ne signifient rien à mes yeux. Accorder le statut cadre est pour moi une manière de reconnaître le travail fourni et la fidélité, dans la mesure où il donne accès à deux dispositifs de retraite collective. » En effet, l’entreprise a choisi de mettre en place, avec son partenaire histo-rique la Banque Populaire d’Alsace, les articles 82 et 83. Le principe ? 10 % du salaire brut des

bénéficiaires est versé automatiquement sur ces contrats d’assurance.

une politique sociale volontaire La politique sociale de Beiser Environnement est largement fondée sur l’engagement et la fidélité dont fait preuve son personnel. Ainsi, si l’entreprise propose bien sûr une mutuelle complémentaire et des chèques de table, elle a surtout signé en 2004 un accord de participa-tion : le dispositif, dont la gestion a été confiée à Natixis Interépargne, est constitué de cinq fonds d’investissement. « Nous privilégions un éventail large pour permettre à chacun de faire un vrai choix

en fonction de ses projets. Chaque salarié est ainsi acteur de son épargne », estime Jean-Paul Hepting, le responsable de la comptabilité du personnel. En 2008, les salariés se sont ainsi partagé quelque 160 000 euros au titre de la participation. Dernière initiative : des prêts personnalisés. Annie, l’épouse de Bernard Cogniel, y est pour beaucoup. « Elle a toujours le souci de tous. Nous avons décidé ensemble de dépanner les collaborateurs qui en ont besoin par ces sortes de “prêts sans intérêts maison”. Nous décidons avec l’intéressé du montant et des modalités de remboursement. Nous sommes heureux que les salariés osent nous en faire la demande. C’est la preuve que nous avons su instaurer un climat de confiance », conclut Bernard Cogniel.

Leader de la vente de matériel agricole

par téléphone en France et dans ses pays limitrophes, l’entreprise Beiser environnement,

située à Bouxwiller (67), réalise un chiffre

d’affaires de 25 millions d’euros et emploie

70 salariés. Dans l’entreprise,

fidélité et engagement valent de l’or.

vOS SAlARIeS

« Accorder le statut cadre est pour moi une manière de reconnaître

le travail fourni et la f idélité, dans la mesure

où il donne accès à deux dispositifs

de retraite collective. »

Page 14: Votre expérience Emmanuel Vasseneix...vOTRe envIROnneMenT COCKPIT | LE MagazINE dES ENTREPRENEuRS | PRINTEMPS 2010 | #79 3Le dispositif Madelin joue les prolongations Crise oblige,

vOTRe PATRIMOIne

14 COCKPIT | LE MagazINE dES ENTREPRENEuRS | PRINTEMPS 2010 | #79

dans synthèses #91Synthèses est la publication de la Banque Populaire Gestion Privée. Dans le numéro 91, retrouvez un dossier spécifiquement dédié à l'assurance vie.

Pacte dutreil un dispositif fiscal très avantageux

AssurAnce vie : plAcement préféré des frAnçAis

Banque Populaire Gestion Privée

éditOPlacement préféré des Français, l’assurance vie a drainé, en 2009, 80 % des flux d’épargne finan­cière des ménages. Signe qu’en période de crise, les épargnants ont naturel lement tendance à se tourner vers les supports éprouvés. C’est plutôt une bonne nouvelle. Le contrat d’assurance vie est un choix d'autant plus judicieux qu'il per­met à son détenteur d’adapter son profil d ' investissement à toutes les configura­tions de marché, tout en atteignant des objec­tifs, juridiques, fiscaux et patrimoniaux. Des avantages que l’on a parfois tendance à oublier et que nous vous présentons dans ce numéro spécial « assurance vie ». Bonne lecture.

N°91printemps

2010

www.gestionprivee.banquepopulaire.fr

Banque privée 1818, expert en transmission au sein du Groupe BpCe

Spécialiste de la gestion de fortune, la Banque Privée 1818, aux côtés des chargés d'affaires Entreprises et des conseillers en Gestion privée Banque Populaire, connaît parfaitement les pro-blématiques que rencontre le chef d'entreprise au cours du développement de son activité. Le banquier privé, interlocuteur privilégié du client, est à même d’apporter à ce dernier des conseils et des solutions à forte valeur ajoutée pour réaliser, dans les meilleures conditions, la transmission de son entreprise, en s'appuyant sur des spécialistes de l'expertise patrimoniale, de l'ingénierie financière et du financement.

La loi Dutreil prévoit que lorsqu’un dirigeant signe un pacte d’actionnaire répondant aux critères de cette loi, la donation ou la trans-mission par décès des parts de sa société

sera exonérée de droits de mutation à concurrence des trois quarts de leur valeur, soit des droits calculés sur un quart seulement de la valeur de l’entreprise reçue par les héritiers ou donataires. Cette exoné-ration partielle est certes subordonnée à plusieurs contraintes, mais celles-ci n’ont cessé d’être assou-plies depuis la création de ce dispositif en 2000.

L’engagement collectif de conservationLa première de ces contraintes est l’anticipation. S’il souhaite faire bénéficier ses héritiers ou donataires de ce régime, le dirigeant doit s’engager, au moment de la signature de ce pacte, à conserver ses titres au moins deux ans. Nommé « engagement collectif de conser-vation », celui-ci doit être souscrit avec au moins un autre associé de la société. Deuxième condition : l’un des signataires de ce pacte (ou l’un des héritiers ou donataires) doit exercer une fonction dirigeante au sein de l’entreprise pendant la durée de l’engagement collectif et les trois ans qui suivent la transmission. Enfin, l’engagement collectif doit porter sur au moins 20 % des titres de la société lorsque celle-ci est cotée, ou sur 34 % pour une société non cotée.

L’engagement collectif réputé acquisReste que si la contrainte d’anticipation est aisée à respecter dans le cas d’une donation, il n’en va pas de même dans l’hypothèse d’une transmission par décès. Pour ne pas désavantager les héritiers dont le parent aurait omis de signer un pacte Dutreil, le législateur a prévu « l’engagement collectif réputé acquis ». La loi considère alors que cet engagement de conservation

des titres de deux ans a bien été respecté, même si aucune disposition n’a été formellement prise en ce sens. Il suffit pour cela qu’au moment du décès, le défunt ou son conjoint exerce depuis plus de deux ans une fonction dirigeante dans l'entreprise, et que l’un d’eux détienne le quota de titres (20 % de la société lorsque celle-ci est cotée ou 34 % pour une société non cotée) depuis également deux ans. À noter que le principe de l’engagement collectif réputé acquis est également valable dans le cas d’une dona-tion du vivant du dirigeant.Enfin, les héritiers voulant bénéficier du pacte Dutreil peuvent aussi conclure en lieu et place de leurs parents un engagement collectif dans les six mois suivant le décès. Cela les contraint à conserver les titres pendant deux ans, période suivie d’une seconde phase de quatre ans correspondant à l’engagement individuel que chaque héritier ou donataire doit conclure en tout état de cause.

peu coûteux et simple à mettre

en place, le pacte Dutreil permet aux dirigeants

de préparer la transmission de leur entreprise en faisant bénéficier leurs héritiers ou donataires d’une

forte exonération des droits de

mutation.

Page 15: Votre expérience Emmanuel Vasseneix...vOTRe envIROnneMenT COCKPIT | LE MagazINE dES ENTREPRENEuRS | PRINTEMPS 2010 | #79 3Le dispositif Madelin joue les prolongations Crise oblige,

develOPPeMenT duRAble

COCKPIT | Le magazine des entrepreneurs | printemps 2010 | #79 15

Un site Internet dédié au développement durable

La Banque Populaire s’engage aux côtés de la fondation nicolas hulot

signe fort de son authentique engagement en faveur du développement durable, la Banque populaire a créé un site Internet entièrement dédié à cette problématique.

Sur www.developpementdurable.banquepopulaire.fr, les internautes peuvent désormais identifier les opportu-nités liées au développement durable, tant pour les parti-culiers (réduction de charges) que pour les entrepreneurs

(maîtrise des coûts, nouveaux marchés), ainsi que les solutions techniques existantes. La gamme développement durable de la Banque Populaire est présentée avec, notamment, les solutions permettant aux entreprises de concrétiser leurs projets en ce sens (PROVair, PROVair Plus, crédit bail Energeco, CHEQVair…). Une large place est également consacrée aux placements finan-ciers conciliant rentabilité et responsabilité, tels les fonds ISR disponibles pour les entreprises.Enfin, étudiants et chercheurs y trouvent aussi leur espace, sur lequel ils peuvent échanger et publier leurs travaux en lien avec la finance verte.

désireuse d’apporter son aide à ceux qui s’enga-gent dans la lutte pour la défense de l’environ-

nement, la Banque Populaire a noué en 2009 un partenariat avec la fonda-tion Nicolas Hulot (FNH). Depuis sa création en 1990, l’organisme déve-loppe ses programmes sur quatre thématiques, dont les économies d’énergie. À ce titre, FNH apporte à la Banque Populaire une vision sur les enjeux sociaux et environ-nementaux à venir, mais aussi sur le comportement des citoyens et consommateurs, les nouvelles technologies et les nouveaux marchés. Ce partenariat permettra notamment de coconstruire les outils ban-caires répondant aux besoins des clients d’une société durable.

2e édition du Prix de l’investisseur responsable

En partenariat avec le quotidien Les Échos, Natixis Asset Management et Amadeis (cabinet de conseil en gestion d’actifs) ont créé, en 2008, le Prix de l’investis-

seur responsable. Destiné aux institutionnels français s’illustrant par leur démarche respon-sable en matière d’investissement, ce prix a été remporté en 2009 par la société de gestion Agrica Épargne. Le jury a également décerné une mention spéciale à Danone pour la créa-tion d’un fonds de dotation voué à développer l’« écosystème » du groupe (programmes de développement de compétences chez des four-nisseurs locaux, insertion professionnelle autour des usines, etc.).

Développement durable - Accueil - Banque Populaire

http://www.developpementdurable.banquepopulaire.fr/ddfr/p9_FR.htm[05/02/2010 13:01:44]

PARTICULIERS ENTREPRISES & INSTITUTIONNELS FINANCE ET D…VELOPPEMENT DURABLE LES SOLUTIONS BANQUE POPULAIRE BP ET DD

Nos solutions...

Nos solutions...

Nos solutions...

Nos solutions...

Nos solutions...

Les solutionsBanque Populaire

Particuliers

Financez vos projetsÈcologiques

DÈcouvrez nossolutions d'Èpargnesolidaire et ISR

Entreprises / Pros/ Institutionnels

Financer vos projetsde dÈveloppementdurable

Accompagner votredÈmarcheenvironnementale

Les solutions pourvos clients et pourvotre Èpargne

Imprimer | Envoyer cette page

1-Particuliers

Eco-habitatMieux gÈrer l'environnement

Vos dÈmarches et financementsRÈalisez vos projets ‡ nos cÙtÈs

PlacementsDonnez du sens ‡ votre Èpargne

2-Entreprises et Institutionnels

OpportunitÈsLe dÈveloppement durable dans l'entreprise

Financements bancairesFinancer votre dÈmarche de dÈveloppement durable

DÈmarches d'accompagnementVous soutenir vers un management environnemental

Eco-entrepreneursLeurs choix pour l'avenir

3-Finance et dÈveloppement durable

NEWS/REPORTAGES CALENDRIER

AprËs le pÈtrole : la nouvelle ÈconomieÈcologique

Dans un contexte d'emballement de la machine climatiqueet d'Èpuisement des hydrocarbures, "AprËs le pÈtrole : lanouvelle Èconomie Ècologique" (Ludovic Francois et EliseRebut, Ellipses, dÈcembre 2009) analyse les alternativesvÈgÈtales au pÈtrole (...)

Lire la suite...

Consulter toutes les news

Quel rÙle pour les acteurs financiers ?Financement du dÈveloppement durable

Etudiants et chercheursDÈcouvrez leurs travaux et proposez vos projets

InterlocuteursEchanges et relais sur le sujet

Banques Populaires et dÈveloppement durable

ResponsabilitÈ et organisation

Engagements

Les initiatives des Banques Populaires

CrÈdit CoopÈratif

Natixis

Contact Glossaire Plan du site CrÈdits Photos Mentions LÈgales

Nos solutions...Les prêts LDD (PREVair)

Nos solutions...Epargne écologique

Nos solutions...Le prêt LDD : PROVair

Nos solutions...1, 2, 3 Environnement-EnVol

Nos solutions...Le prêt LDD Part (PREVair)

ok

ok

ok

ok

ok

Recherche rapide...