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Soixante-douzième'aniiee. ' 301 CINQ centimes le Numéro ABONNEMENT Un an t8 f tîix moix 9 Trois mois Vendredi 26 et Samedi 27 Décembre 1913 ]^SERT10^S ADuoncc;,, la 0.2E Réciatceiî. 0.30 faits divers. ......... 0.50 Journal Politique, Littéraire, d'Intérêt local, d'Annonces Judiciaires & d'Avis Divers PARAISSANT J O U S LES JOURS LE DIMANCHE EXCEPTÉ l'abonnementestrenouveléd'officeii, à l'Explratlon.les ) r no^nesont pas l'i refusés.—La quiltanceestprésenléeèl'abonnésans dérangement pr lui. '' mm. ? U i^iMi PU IIÂlt]iMOIil,.M™M Rome et la France De retour de Rome, Mgr Touchet, évêque d'Orléans, a fait d'intéressanteg déclarations à un rédacteur de VEclair, ! M.Latouche. / En voici un extrait ; « Le Pape m'a dit : « La France, élol-' gnée du Pape aujourd'hui, lui revien-» dra ». Il I Le cardinal secrétaire d'Etat, lui aussi, m'a parlé de notre pays. Sa pa- role fut extrêmement pressante : elle mérite d'être remarquée : jj « Nous ne demandons rien pour nous, me disait-il, nous n'avons rien à demander. Mais, véritabloment, quella situation est la vôtre ! i| I » Dans cette crise orientale par exem* 3le, où tant d'avenir se prépare, où par a force des choses nous avons, nous, Curie Romaine, plus d'un mot à dire, nous entendons la voix de l'Autriche et celle de la Hongrie ; la voix de l'Al-j lemagne,la voix de l'Italie qui résonne tout près sur nos propres places : il n'y { a qu'une voix que nous n'entendons pas : celle de la France ! | I » Et cela, sous prétexte que vous ne connaissez pas le Pape ; que pour vous le Pape n'existe pas ! Périsse en Orient l'influence religieuse de l a F r a n c e cette influence qui suscite autour d'elle tant de précieuses influences de toute nature ; mais que vive un système, une idéologie d'anticléricalisme ! » | I » Gomme, après avoir prononcé ces fortes paroles, le cardinal se taisait, je ne pus m'empèchcr de répondre à mi- voix, et plutôt me parlant à moi-même qu'à lui : c'est vrai, cette attitude est absurde, singuliers hommes d'Etat que les nôtres ! l! I ))Ils ne veulent rien abandonner de notre protectorat en Orient,proclament- ils,et ils n'ont pas de représentant près ! du Saint-Siège apostolique ! l' «Sur quoi comptent-ils donc? Sur |les C a p i t u l a t i o n s ' ? Mais d'autres na- tions que nous en ont. Sur nos mis- sionnaires 1 Mais ils meurent : et de par les lois de proscription qui ont éternt leur recrutement chez nous, ils sont remplacés par des Raliens, des Al- lemands, etc. i : » Que rêvent nos poli'iques en fait de moyen apte à conditionner notre pro- tectorat? Et que peut bien penser l'Europe pratique, l'Europe réaliste, de prètentlôns que rien, absolument rien n'appuie? \ » Puis je pris;,la liberté de faire ob- server au cardinal que même des radi- caux, bon teint, comprenaient et affir- maient la nécessité d'un rapproche- ment entre la France et le siège apos- tolique : « Je sais, reprit l'Eminentis- sime secrétaire d'Etat, je sais ». | I — En somme. Monseigneur, vous estimez que le Pape et son secrétaire d'Etat n'ontpas répudié des sentiments séculaires, qu'ils ne lèvent pas le doigt , contre nous et nos intérêts, mais que, par notre faute, non par la leur, ils ne peuvent nous prêter l'aide tradition- nelle? I i' — C'est absolument ma manière d9 Voir. L'Eglise peut, avec concordat ou Bans concordat, vivre en bons termes avec un pays. Les intérêts les plus vifs de la France exigent qu'elle retrouve la part encore possible de bénéfices que lui assura son amitié de jadis avec l'Eglise catholique, o Entre l ' Emprunt et l'Impôt Dans l'^^c/io de Paris, ÏNL . I u l e s D e l a - fosse estime que la réduction des dé- pensés estlaméthode la plus saine et la plus sûre pour combler le déficit béant tlans le budget .- « En procédant à la suppression im- placable des institutions et des emplois mutiles, on ne réalisera pas seulement Une économie d'argent, mais encore une économie d'hommes. La multipli- 1 cité des fonctions publiques est une i^ause de g§ne'b^dgétM§j tt SlSSÎ- trop, mais c'est encore et surttrtjf; ufi» cause de dépérissement social... » Je pense qu'il faudrait reviser avec la même rigueur les lois sociales, au moins dans rni-plication qu'on en fait. Elles grèvent très lourdement l'Etat et ne servent qu'à enlrolenir des abus scandaleux. C'est une belle et bonne chose que la pliilanlliiopio, mais en- core faut-il qu'elle soit intelligemment comprise et sainement réglée. ( » Il y a aussi l'Ouest-Klat, dont le ra- chat devait être, au dire de M. Ear-. thou et de M. Caillaux, une opération blanche, c'est-à-dire gratuite et qui nous coûte cent millions par an. On réduirait d'abord la charge de l'Etat, en le rétrocédant à une Compagnie fermière offrant toutes les garanties désirables. | ))I1 y a le budget de l'Instruction publique, qui est à la fois l'orgueil et la folie du parti radical. On ne peut évi- demment raser les bâtisses inutiles et luxueuses dont on a couvert le sol de nos communes. Mais on peut le plus facilement du monde réaliser une éco- nomie de deux cents millions, en édic- tant la liberté d'enseignement. » D8UX nominations scandaleuses « Les Règlements militaires sont-ils applicables aux généraux blocards î demande \a Libre Parole, à propos des nominations du colonel Gossart com- me général de brigade, et du général Jacquot, comme général inspecteur par intérim de l'artillerie de côte : « Le colonel Gossart était comman- dant militaire du Sénat. ! » Il a fait presque toute sa carrière dans le gouvernement militaire de Pa- ris — tantôt au minisière, tantôt à Ver- sailles. I » Il aurait dû être nommé à u n em- ploi de son nouveau grade hors du, 'gouvernement militaire de Paris : les 'circulaires ministérielles prescrivent de la manière la plus impérative que les officiers de tous grades ne soient pas maintenus perpétuellement àPa-, ris. <! I » Pourquoi donc, pour quelles rai- sons très graves, le général Gossart, dont la valeur militaire est d'ailleurs nulle, a-t-il été appelé aussitôt au com- mandement d'une brigade d'infanterie à P a r i s ? I » Voyons, maintenant, le cas du gé- néral délateur Jacquot. Nous avons dé- jà signalé que, lorsqu'il reçut les étoi-, les, il avait été appelé par le ministre; Berteaux au commandement d'une brigade à Saint-Mihiel et qu'il avait refusé ce poste d'honneur en raison de son éloignement de Paris 1 « Si j'avais su, jamais je ne l'aurais nommé géné- , rai », s'est écrié Maurice Berteaux. j »F.-. Jacquotfinit — l'hiver commen- : çait — par consentir à aller à Nice. ! Mais bientôt le séjour deNice parut en- nuyeux : le F.-. Jacquot se fit mettre en disponibilité et revint à Paris en atten-, dant un poste qui lui convînt. i » Enfin, il le trouya et fut nommé ad» ' joint au général inspecteur de l'artille rie de côte, avec résidence à Paris. » Les mois passèrent, F..-.Jacquot de- meura toujours à Paris. Un grand mouvement, comme celui d'hier, s e ; produisant, et F.-. Jacquot y étant i compris, il eût été naturel que le per- sonnage allât enfin en province. Le ministre n'a pas osé — ou bien il' n'a paspu! F.-. Jacquot, dénué de tout mérite et de tous titres, est promu sur place ! i » Encore une fois, quelle est donc la valeur des circulaires ministérielles? » Et le Grand Orient, à moins que ce ne soit quelque Egérie, couvre-t-il. si complètement les généraux Gossart et Jacquot. » un I "" La Croisière du duc de Montpsnsier MARSF.II.LE. - Le duc de Montponsier a qiiillé Marseille, pour taire, à bord de son yactit (Mékong), une longue croisière dans fe ^ ^ e r r a i L é e ^ efl Extrême-Orient. i TÉI ÉPHCNE L(( tbojisemsnù et le* Iniortlosi d»iv4Mt itt» piyéi d'ataBc». f Après avoir visité les p-o.v, -Aa neyroutlt" cl tic JalV.i, le duc de Moiitiionsior se ren- dra aux liulos, oit il passera(|uel([Mes jours chez sa sœur, ladticltcssj d'Aosle. Le « Rh'Uong » coiUimiora ensuite sa route sur l'Iudo-Chiiio et l'Annani, d'où le du , qui est aocontpagno de queldues invi- tés, se rendra chez les .Moïs. Lo « Mclvoiig» reproiidra ensuite la nior pour la Cliine, lo Jupon et jusqu'à la pres- riu'île de Kaintcliatlva, poiiit toruiinus do cetle croisière, où le yacht arrivera dans les premiers jours du mois d'août. i Le Péril en mer Le péi'il est-il plus grand à voyager sur mer que snr la terre? L'apparence est pour l'affirniative : mais une statistique vient d'être établie qui tend à démontrer le contraire. Elle ne porte que sur la partie septen- trionale de l'Atlantique et vient d'être ou- bliée à Londres : « En vingt ans, de 189^ à 191i, 93.000 tra- versées ont été accomplies entre la Gran- d e - B r e t a g n e et l ' A m é r i q u e , HoO.nOO m a r i n s et 9.300.000 passagers ont été transportés d'un bord à l'autre de l'Océan. Or, on n'a enregistré que 163 accidents entraînant mort d'iionimes; 1.0;>7 marins et 80 passa- gers seulement ont perdu la vie. En d'au- tres termes, un marin seulement sur 332, et un passager sur 117.400 no sont pas arri- vés sains et saufs à deslination. » Pour les passagers, c'est une stiUistique très rassurante : une cliance de mort sur 117.400 est vraiment négligeable. Cependant l'année 1913 comptera parmi les plus désastr.msesqu'ail connues la ma- rine marcliaiKle, bien qu'au cours de l'an- née qui va liniril ne se soit pas produit de catastrophes maritimes comparables à celle du « Titanic >>. D'après une statistif|uo établie par le Lloyd, il ne s'est pas passé de Jour, depuis le conunoncomont de janvier, sans qu'un ou plusieui's sinistres ne se soient pro- duits on mer. Jusqu'à pi'ésent, on n'a pas compté moins do .5.332 accidents de toutes 'sortes intérossaiit des navires de plus de 500 tonnes. Collisions, 1.820; écliouements, 2.532 ; navires'avariés parla tempèle, 893; incen- dies et cxi)losion.s à bord, 423. 216 navires, dontfiâ anglais et 134 étran- gers, d'un iléplaceinont total de 48S.910 tonnes, ont été e;ilièr.;mcnt pn-dus. I.e ministre le plus iinpoitant, en ce qui concèi'iié la poï'té de vies humaines, a été celui du « Vollurno », brûlé au milieu de l'Atlantifiue, et où 133 p:issag(îrs et marins périrent. I.es dominagés encourus de ce fait par les assureurs du Lloyd s'élevaient, au 30 noveml)re dernier, à la somme for- midable de 160.212..b00 francs. I Échos et Nouvelles £ F « Z : B I £ M I > S S E GOUHMETS C'est à Noël qu'on a coutume en France de manger l'oie en famille ; car c'est au début de l'hiver (|u'elle est engraissée à point et digne de figurer sur nos tables. . Mais la date de la réjouissance culinaire varie suivant les pays. Les Anglais dégustent l'oie à la Saint-Mi- chel, le 29 septembre. Elle est servie même sur la table royale. La tradition veut qu'elle soit farcie de sauge et d'oignons et rôtie au four. Aux Etats-Unis, on la mange le 4 novem- bre, fôte du Thanks giving day (jour des re- merciements à Dieu). En Belgique, en Allemagne, on Bohème, on sert l'oie en ragoût le jour de la Saint- Martin, le 11 novembre. Quant à l'oie elle-même, on prétend qu'elle préfère la coutume française, qui lui assure quelques semaines de répit. Z.A VIE CHÈKE... EN AMÉRIQUE : Les œufs sont hors de prix en Amérique; les ménagères de Washington ont décidé de les bannir de leur table, en matière de protestation, et les femmes des membres du gouverneriient.du secrétaire d'Etat, des secrétaires de là guerre, du travail et de l'agriculture, du directeur général des pos- tes, se joignent à cette campagne de boy- cottage. A Newport, d'après le New-York f/eraW, les œufs frais coûtent au minimum 08 cents la douzaine : 3 fr. 30, près de six sous l'œuf; c'est un bon prix, du moins pour le vendeur. Mais les poules ne pondent guère en Aniéri(iue, même pour les multimillion- naires : chez M.R.-C. Vanderbilt.à la ferme de Sandy Point, six cents pouleS:ne donnent aue trois douzaines d'œnfs par jônr ; à La. Iferme d'Oakland, résidence de M. A.-G.' Vanderbilt, où sont réunies plus de mille volailles appartenant à diverses espèces qui pondent à intervalles échelonnés, et oû l'on dépense 10 dollars de grain par jour, un rendement quotidien de six dou- zaines d'œufs est regardé comme satisfai-- sant. i Le gouvernement provisoire albanais f . BELGRADE. — Il ressort des informations, reçues de Vallona par la Tribune que mal-,' gré le ciDncours que lui prêtent l'Autrichoi et l'Italie, le gouvernement provisoire que préside Isman Kemal a perdu toute auto- rité en Albanie. t Le plus profond mécontentement régne- rait parmi les beys et les ofliciers alba- nais. Un comité d'ofliciers ayant à sa tête Koiifid bey se serait constitué à Vallona pour préparer un coup d'Elat et chasser du pouvoir Isniaïl ICoinal et ses partisans. La hauteur des Neiges dans les Stations françaises Le ministère des travaux publics nous communi<iue la hauteur des neiges dans les dilférentes stations françaises : | Alpes : Chamonix, 40 C|m ; llevard-sur- Aix-les-Bains, 33; Uriage, 60 ; Saint-Pierre- de-Chartreuso, 60; Lo Pianet-Argentières, . l'iilO; Briançon (Mont Genèvre), oO cim. Jura : Morei!(Les Housses), 23cim; Pon-. tariier, IS Plateau Central : Lioran, 4 C|NI. Pyrénées : Cauterets, 20 cim ; Luchon- Superbagnères, 40 C|m. I Vosges -.Gérardmer, 10 C|m ; Ballon d'Al- sace, 6 c|m. I Renseignements fournis par le Bureau Central météorologique, le Club Alpin et le Touring Club de France. , 'F- M. Ghenadieff se défend I VIENNE. M. Ghenadieff, ministre des Affaires étrangères de Bulgarie, que ses ailversaires accus(nit du concussion, se défend énergiciuement et déclare qu'il con- servera son poste, tant (|u'ii n'en aura pas été relevé par le roi. L'argent mystérieusement etnpioyé par le ministre, l'a été pour faire cesser dans la presse européenne les attaques sytéma- tifiues dont la Bulgarie élait l'objet, après ^la seconde guerre des B.ilkans. M. Ghena- .dieff ne s'en cach'! pas et a fait parvenir sa jn'stification à la Cour tie cassation, après I qu'on lui eut signifié l'acte d'accusation dressé contre lui. L 'AÉRONAUTIQUE iVilLITAIRE I Les constructeurs d'aéroplanes dont M. Esnault-Pelterie s'est fait l'interprète, ne se tiennent pas i)Our satisfaits des expli- cations fournies par les autorités mili- taires. Suivant eux, il y aurait eu superposition de deux budgets, celui de la souscription nationale et celiii de la guerre, de telle sorte que, au lieu de faire état de ces deux budgets séparément, l'administration mi- litaire aurait mis tout dans le même sac et en fin de compte n'aurait pas satisfait entièrement aux marchés qu'elle a passés avec les constructeurs. Seules les déclarations que doit faire à ce sujet le ministre de la guei're mettront les choses au point, dans un sens ou dans l'autre. Les lords anglais vendent leurs terres LONDRES. Les projets de M. Lloyd George semblent eflrayer profondément les grands propriétaires-terriens du Royau- me-Uni. C'est à qui d'entre eux vendra ses immenses propriétés. I Il y a quinze jours, le duc de Bedfort vendait pour plus de cent millions le quar- tier de Govent Garden. La semaine der- nière, on apprenait qu'il venait de céder également pour un prix total de 7.000.000 et demi un certain nombre d'autres proprié- tés situées dans différents quartiers de Londres. Aujourd'hui, on annonce "que lord Kintore met en vente ses vastes pro- priétés d'Ecosse, qui comprennent 8.000 heélares de iVu-rcs et dout le revenu an- nuel est de 573.000 francs. ; Le Testamont du Gardinai Rainiiolla . . IVOME. — D'.;U)rès le Niiovo (Uormile, il se- rait non seulonienl exact (|uo lo toslanieni du cardinal Ram.polla n'aurait pas disparu mais oncn.iiurail.trouvé ilcux. La tencMir de ces documents (jui no |)ortent pas de d-ate_se.ra.il. a bso 1 u i n e n t di fVo ro n te. I Èn ôtif^réî ié cardinal aurait, do son vi- vant, cédé parlié de sa fortune, (pii se monte à 8 millions do lire, à la basili(|ue dè Saint-i'icrre et à l'église do Sainte-Cé- cile. I ' En raison de ces d(>ux cii'constances, dos procès seraient sur lo'point d'être ongagi") par les héritiers tie l'ancien secrétaire d'K- tàt au Vatican. A l'Elysée RAMBOUILLET. — Le Président de la Rô- pûblique a offert mercredi, dans les tirés de Rambouillet, une chasse en l'honneur d'un certain nombre d'invités,notamment, MM. Armand Fallières, Emile l.oubet, an- ciens présidents de la République, Jean Fallières, Paul l.oubet, Jean Lannes, J(>an Dupuy, sénateur, le Comte' l'otocki, le gé- néral Beandemoulin et le lieutenanl-colo- nel Boulangé. .M. Raymond Poincaré est an ivé avec ses invités à Rambouillet par train spécial. Accident h. l':tutoiiio)>ilu do i^I. i*oiiic:<i>û •RÀMDOXJILLET . — Le Présidént de la Répu- blique; no chassant [)as, devait, à l'isSue du déjeinier qu'il offrait à ses invité.s, (|tiit- ter la ville en automobile. A cet (îlfct, .sa voiture,avait f[uitté Paris, [lour Rambpuil- let;'qu!thd par suite du mauvais tei i'ain, elle tapbta à Saint-Cyr. ! Le Président de là République, avisé do cet ac'éident, se rendit alors à la gare do Rambouillet où l'on lit arrêter lé rapide "ifKi dàhs' lequel il prit place à destination do Paris. L'Exécution de Danlcerque DUNIVEUQUE . — L'exécution de Clément iMonvoisin a eu lieu meccredi matin, sans incidents. ! Jusqu'au dernier moment, l'assassin avait compté sur la clémence présiden- tielle; «je m'évaderai, disait-il, et je re- viendrai àDunkerque pour y régler quel- ques comptes. » A 6 h. 43, le Procureur de la République, l'abbé Donay, et Me llamy, défenèeur du conda:rxné arrivent à la tnaison d'arrêt. Monvoisin dort profondément. I.e Procu- reur de la République le réveille et lui an- nonce le rejet de son recours en grâce, lie condamné ne manifeste aucune émotion regrettant de ne pas avoir été informé pl'us tôt. w: I I Monvoisin se confesse, entend la messe et communie; puis il boit un verre dé café au rhum et allume un cigare qui lui à été offert . ... ... I ' Monvoisin écrit quelques mots à l'adres- se de sa sœur; il termine ainsi en lettre : « je ne tremble pas, jo n'ai jamais trem- blé «. Il réclame un carnet (|ui lui appar- tenait et sur lecpiel il avait inscrit dos no- tes ; le directeur de la pi-ison lui dit que ce carnet se irouve dans son bureau ; lo condamné lui fait alors donner sa parole d'honneur qu'il le remettra à sa sœur. A 7 h. 20, la porte de la prison s'ouvre. Monvoisin ai)parail, très calme, le cigare à la bouche ; au i)ied do la guillotine di-esséo à trois mètres do la porte,il s'écr e : « Tous les Dunkérquois sont des lâches ». Les nides du bourreau saisissent le condamné et le poussent vivement sur la bascule. I.o couperet s'abat, justice est faite. Le corps du su|)plicié a été con luit au cimetière de Dunkerque oû a et; lieu l'inliuination. I En Alsace= Lorraine I Cundaninàtiua joui-uaIi<iitcs ScRASBOURG. Le procôs intenté aux rédacteurs du Journal d'Alsace-Lorraine, MM. Minck et Yung, a été plaide dans la matinée de mercredi devant la chambre corroctionnelle. ' 1,'accusation portait sur un article du 23 juillet dernier, inlittilé «'.Nouveaux Dé- tails y, signalant le langage tenu par lo coinmandant généraldu 16" corps d'armée, qui avait déclaré que « les soldats alsa- ciens-lorrains ne pouvaient aspirer à des postes de confiance ». i M. Minck est inculpé d'être l'auteur de l'article. Il n'admet pas cette hypothèse et refuse de nommer le véritable auteur. | M. Yung, rédacteur responsable, refuse également de rien dévoiler et acceote la!

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Soixante-douzième'aniiee. ' 301 CINQ centimes le Numéro

A B O N N E M E N T

Un an t 8 f

tîix moix 9

Trois mois

Vendredi 26 et Samedi 27 Décembre 1913

] ^ S E R T 1 0 ^ S

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Journal Politique, Littéraire, d'Intérêt local, d'Annonces Judiciaires & d'Avis Divers P A R A I S S A N T J O U S L E S J O U R S L E D I M A N C H E E X C E P T É

l'abonnementestrenouveléd'officeii, à l'Explratlon.les ) r no^nesont pas l'i refusés.—La quiltanceestprésenléeèl'abonnésans dérangement pr lui. ' ' mm. ? U i^iMi PU IIÂlt]iMOIil,.M™M

Rome et la France De r e t o u r d e R o m e , M g r T o u c h e t ,

évêque d ' O r l é a n s , a fa i t d ' i n t é r e s s a n t e g déc lara t ions à u n r é d a c t e u r de VEclair, ! M . L a t o u c h e . /

E n voici u n e x t r a i t ; « L e P a p e m ' a di t : « L a F r a n c e , élol-'

gnée d u P a p e a u j o u r d ' h u i , lui revien-» dra ». Il I Le c a r d i n a l s e c r é t a i r e d ' E t a t , l u i aussi, m ' a p a r l é de n o t r e p a y s . S a p a -role fut e x t r ê m e m e n t p r e s s a n t e : e l le méri te d ' ê t r e r e m a r q u é e : j j

« Nous n e d e m a n d o n s r i e n p o u r nous, m e d i s a i t - i l , n o u s n ' a v o n s r i e n à d e m a n d e r . M a i s , v é r i t a b l o m e n t , q u e l l a situation e s t l a v ô t r e ! i| I » D a n s ce t te c r i s e o r i e n t a l e p a r e x e m * 3le, où t a n t d ' a v e n i r s e p r é p a r e , o ù p a r a force d e s c h o s e s n o u s a v o n s , n o u s ,

Curie R o m a i n e , p l u s d ' u n m o t à d i r e , nous e n t e n d o n s la v o i x de l ' A u t r i c h e et celle de la H o n g r i e ; l a v o i x de l ' A l - j l e m a g n e , l a v o i x de l ' I ta l ie qui r é s o n n e tout près s u r n o s p r o p r e s p l a c e s : il n ' y { a qu'une v o i x q u e n o u s n ' e n t e n d o n s pas : celle de l a F r a n c e ! | I » E t cela , s o u s p r é t e x t e q u e v o u s n e connaissez p a s l e P a p e ; q u e p o u r v o u s le Pape n ' e x i s t e p a s ! P é r i s s e e n O r i e n t l'influence r e l i g i e u s e de la F r a n c e — cette inf luence qui s u s c i t e a u t o u r d 'el le tant de p r é c i e u s e s i n f l u e n c e s de t o u t e nature ; m a i s q u e v i v e u n s y s t è m e , u n e idéologie d ' a n t i c l é r i c a l i s m e ! » |

I » Gomme, a p r è s a v o i r p r o n o n c é c e s fortes p a r o l e s , le c a r d i n a l se t a i s a i t , j e ne pus m ' e m p è c h c r de r é p o n d r e à m i -voix, et p lutô t m e p a r l a n t à m o i - m ê m e qu'à lui : c ' e s t v r a i , c e t t e a t t i t u d e e s t absurde, s i n g u l i e r s h o m m e s d ' E t a t q u e les nôtres ! l! I ))Ils ne v e u l e n t r i e n a b a n d o n n e r de notre p r o t e c t o r a t en O r i e n t , p r o c l a m e n t -ils,et ils n ' o n t p a s de r e p r é s e n t a n t p r è s ! du Saint-Siège a p o s t o l i q u e ! l'

« S u r quoi c o m p t e n t - i l s d o n c ? S u r |les Capitulat ions '? M a i s d ' a u t r e s n a -tions que n o u s en o n t . S u r n o s m i s -sionnaires 1 M a i s ils m e u r e n t : e t de par les lois de p r o s c r i p t i o n qui o n t éternt leur r e c r u t e m e n t c h e z n o u s , i l s sont r e m p l a c é s p a r d e s R a l i e n s , d e s A l -lemands, e tc . i : » Que r ê v e n t n o s p o l i ' i q u e s en fai t d e moyen apte à c o n d i t i o n n e r n o t r e p r o -tectorat? E t q u e p e u t b i e n p e n s e r l 'Europe p r a t i q u e , l ' E u r o p e r é a l i s t e , de prètent lôns q u e r i e n , a b s o l u m e n t r i e n n'appuie? \

» P u i s je p r i s ; , l a l i b e r t é de f a i r e o b -server a u c a r d i n a l q u e m ê m e d e s r a d i -caux, b o n t e i n t , c o m p r e n a i e n t et aff i r -maient la n é c e s s i t é d ' u n r a p p r o c h e -ment entre la F r a n c e e t le s i è g e a p o s -tolique : « J e s a i s , r e p r i t l ' E m i n e n t i s -sime s e c r é t a i r e d ' E t a t , je s a i s » . | I — E n s o m m e . M o n s e i g n e u r , v o u s estimez que le P a p e et s o n s e c r é t a i r e d'Etat n ' o n t p a s r é p u d i é d e s s e n t i m e n t s séculaires , qu ' i l s n e l è v e n t p a s le d o i g t

, contre n o u s et n o s i n t é r ê t s , m a i s q u e , • par notre faute , n o n p a r la l e u r , i ls n e

peuvent n o u s p r ê t e r l ' a ide t r a d i t i o n -nelle? I

i' — C'est a b s o l u m e n t m a m a n i è r e d 9 Voir. L ' E g l i s e p e u t , a v e c c o n c o r d a t o u Bans c o n c o r d a t , v i v r e en b o n s t e r m e s avec un p a y s . L e s i n t é r ê t s les p l u s v i fs de la F r a n c e e x i g e n t qu 'e l le r e t r o u v e la par t e n c o r e p o s s i b l e de b é n é f i c e s q u e lui a s s u r a s o n a m i t i é de j a d i s a v e c l'Eglise c a t h o l i q u e , o

Entre l'Emprunt et l'Impôt Dans l'^^c/io de Paris, ÏNL .Iules D e l a -

fosse e s t i m e q u e la r é d u c t i o n d e s dé-pensés e s t l a m é t h o d e la p l u s s a i n e et l a plus sûre p o u r c o m b l e r le déficit b é a n t tlans le b u d g e t .-

« E n p r o c é d a n t à la s u p p r e s s i o n im-placable des i n s t i t u t i o n s et d e s e m p l o i s mutiles, on n e r é a l i s e r a p a s s e u l e m e n t Une é c o n o m i e d ' a r g e n t , m a i s e n c o r e une é c o n o m i e d ' h o m m e s . L a m u l t i p l i -

1 cité des f o n c t i o n s p u b l i q u e s e s t u n e i ^ a u s e de g § n e ' b ^ d g é t M § j t t SlSSÎ-

t r o p , m a i s c ' e s t e n c o r e et surttrtjf; uf i» c a u s e de d é p é r i s s e m e n t s o c i a l . . .

» J e p e n s e qu'i l f a u d r a i t r e v i s e r a v e c la m ê m e r i g u e u r les lois s o c i a l e s , a u m o i n s d a n s r n i - p l i c a t i o n q u ' o n en fait . E l l e s g r è v e n t t rès l o u r d e m e n t l ' E t a t et n e s e r v e n t q u ' à e n l r o l e n i r d e s a b u s s c a n d a l e u x . C'est u n e belle et b o n n e c h o s e que la pl i i lanl l i iopio , m a i s en-c o r e faut-il qu 'e l le soi t i n t e l l i g e m m e n t c o m p r i s e et s a i n e m e n t r é g l é e . (

» Il y a a u s s i l 'Ouest-Klat , d o n t le r a -c h a t d e v a i t ê t re , a u dire de M. E a r - . t h o u et de M . C a i l l a u x , u n e o p é r a t i o n b l a n c h e , c ' e s t - à - d i r e g r a t u i t e et qui n o u s c o û t e c e n t m i l l i o n s p a r a n . On r é d u i r a i t d ' a b o r d la c h a r g e de l ' E t a t , e n le r é t r o c é d a n t à u n e C o m p a g n i e f e r m i è r e offrant t o u t e s les g a r a n t i e s d é s i r a b l e s . |

))I1 y a le b u d g e t de l ' I n s t r u c t i o n p u b l i q u e , qui est à la fois l 'orguei l e t l a folie du p a r t i r a d i c a l . On ne peut évi-d e m m e n t r a s e r les b â t i s s e s inut i les et l u x u e u s e s d o n t o n a c o u v e r t le sol de n o s c o m m u n e s . M a i s o n p e u t le p l u s f a c i l e m e n t du m o n d e r é a l i s e r u n e é c o -n o m i e de d e u x c e n t s m i l l i o n s , e n édic -t a n t l a l iber té d ' e n s e i g n e m e n t . »

D8UX nominations scandaleuses • «

L e s R è g l e m e n t s m i l i t a i r e s s o n t - i l s a p p l i c a b l e s a u x g é n é r a u x b l o c a r d s î d e m a n d e \a Libre Parole, à p r o p o s d e s n o m i n a t i o n s du c o l o n e l G o s s a r t c o m -m e g é n é r a l de b r i g a d e , et d u g é n é r a l J a c q u o t , c o m m e g é n é r a l i n s p e c t e u r p a r i n t é r i m de l ' a r t i l le r ie de c ô t e :

« L e c o l o n e l G o s s a r t étai t c o m m a n -d a n t m i l i t a i r e d u S é n a t .

! » Il a fait p r e s q u e toute s a c a r r i è r e d a n s le g o u v e r n e m e n t mil i ta i re de P a -r i s — t a n t ô t a u m i n i s i è r e , t a n t ô t à V e r -s a i l l e s .

I » Il a u r a i t d û ê t r e n o m m é à u n e m -ploi de s o n n o u v e a u g r a d e h o r s d u ,

' g o u v e r n e m e n t m i l i t a i r e de P a r i s : l e s ' c i r c u l a i r e s m i n i s t é r i e l l e s p r e s c r i v e n t de la m a n i è r e la p l u s i m p é r a t i v e q u e les off ic iers de t o u s g r a d e s n e s o i e n t p a s m a i n t e n u s p e r p é t u e l l e m e n t à P a - , r i s . <!

I » P o u r q u o i d o n c , p o u r q u e l l e s r a i -s o n s t r è s g r a v e s , le g é n é r a l G o s s a r t , d o n t la v a l e u r m i l i t a i r e es t d ' a i l l e u r s n u l l e , a- t - i l été a p p e l é a u s s i t ô t a u c o m -m a n d e m e n t d ' u n e b r i g a d e d ' i n f a n t e r i e à P a r i s ? I » V o y o n s , m a i n t e n a n t , le c a s d u g é -n é r a l d é l a t e u r J a c q u o t . N o u s a v o n s dé-j à s i g n a l é q u e , l o r s q u ' i l r e ç u t les étoi- , les , il a v a i t été a p p e l é p a r le m i n i s t r e ; B e r t e a u x a u c o m m a n d e m e n t d ' u n e b r i g a d e à S a i n t - M i h i e l et qu'il a v a i t r e f u s é ce p o s t e d ' h o n n e u r e n r a i s o n de s o n é l o i g n e m e n t de P a r i s 1 « Si j ' a v a i s s u , j a m a i s je n e l ' a u r a i s n o m m é g é n é - , r a i », s ' e s t é c r i é M a u r i c e B e r t e a u x . j

» F . - . J a c q u o t f i n i t — l ' h i v e r c o m m e n - : ç a i t — p a r c o n s e n t i r à a l l e r à N i c e . ! M a i s b i e n t ô t le s é j o u r d e N i c e p a r u t e n -n u y e u x : le F . - . J a c q u o t se fit m e t t r e e n d i s p o n i b i l i t é e t r e v i n t à P a r i s e n a t t e n - , d a n t u n p o s t e qui lu i c o n v î n t . i

» E n f i n , il le t r o u y a et fut n o m m é ad» ' j o i n t a u g é n é r a l i n s p e c t e u r de l ' a r t i l l e rie de cô te , a v e c r é s i d e n c e à P a r i s .

» L e s m o i s p a s s è r e n t , F . . - . J a c q u o t de-m e u r a t o u j o u r s à P a r i s . U n g r a n d m o u v e m e n t , c o m m e c e l u i d 'hier , s e ; p r o d u i s a n t , et F . - . J a c q u o t y é t a n t i c o m p r i s , i l eût é t é n a t u r e l q u e le p e r -s o n n a g e a l lâ t enfin en p r o v i n c e . L e m i n i s t r e n ' a p a s o s é — o u b i e n il' n ' a p a s p u ! F . - . J a c q u o t , d é n u é de t o u t m é r i t e et de t o u s t i t r e s , es t p r o m u s u r p l a c e ! i

» E n c o r e u n e fois, quel le est d o n c l a v a l e u r d e s c i r c u l a i r e s m i n i s t é r i e l l e s ?

» E t le G r a n d Orient , à m o i n s q u e c e ne soi t q u e l q u e E g é r i e , c o u v r e - t - i l . si c o m p l è t e m e n t les g é n é r a u x G o s s a r t et J a c q u o t . »

un I — " "

La Croisière du duc de Montpsnsier

MARSF.II.LE. - L e d u c d e M o n t p o n s i e r a q i i i l l é M a r s e i l l e , p o u r t a i r e , à b o r d d e s o n y a c t i t ( M é k o n g ) , u n e l o n g u e c r o i s i è r e d a n s fe ^ ^ e r r a i L é e ^ efl E x t r ê m e - O r i e n t . i

TÉI ÉPHCNE L(( tbojisemsnù et le* Iniortlosi d»iv4Mt itt» piyéi d'ataBc».

f Après avoir visité les p-o.v, -Aa neyroutlt" c l tic JalV.i, le duc de Moiitiionsior se ren-dra aux liulos, oit il passera(|uel([Mes j o u r s chez sa sœur, l adt i c l t c ss j d'Aosle.

Le « Rh'Uong » coiUimiora ensuite sa route sur l'Iudo-Chiiio et l 'Annani, d'où le du , qui est aocontpagno de queldues invi-tés, se rendra chez les .Moïs.

Lo « Mclvoiig» reproiidra ensuite la nior pour la Cliine, lo Jupon et jusqu 'à la pres-riu'île de Kaintcliatlva, poiiit toruiinus do cetle croisière, où le yacht arr ivera dans les premiers j o u r s du mois d'août. i

L e Péril en m e r Le péi'il est-il plus grand à voyager sur

m e r que snr la t e r r e ? L'apparence est pour l 'affirniative : mais une statist ique vient d'être établie qui tend à d é m o n t r e r le contra ire .

E l le ne porte que sur la partie septen-trionale de l 'Atlantique et vient d'être ou-bliée à Londres :

« En vingt ans, de 189^ à 191i, 93.000 tra-versées ont été accomplies entre la Gran-de-Bretagne et l 'Amérique, HoO.nOO marins et 9.300.000 passagers ont été transportés d'un bord à l 'autre de l'Océan. Or, on n'a enregis tré que 163 accidents ent ra înant m o r t d ' i ionimes ; 1.0;>7 marins et 80 passa-gers seulement ont perdu la vie. En d'au-tres termes, un marin seu lement sur 332, et un passager sur 117.400 no sont pas arri-vés sains et saufs à deslination. »

Pour les passagers, c 'est une stiUistique très rassurante : une cl iance de mort sur 117.400 est vraiment négligeable.

Cependant l 'année 1913 comptera parmi les plus désastr .msesqu'a i l connues la ma-r ine marcliaiKle, bien qu'au cours de l 'an-née qui va l in i r i l ne se soit pas produit de catastrophes mari t imes comparables à cel le du « Titanic >>.

D'après une statistif|uo établie par le Lloyd, il ne s'est pas passé de Jour, depuis le conunoncomont de janvier , sans qu 'un ou plusieui's sinistres ne se soient pro-duits on mer. Jusqu'à pi'ésent, on n'a pas compté moins do .5.332 accidents de toutes

' sortes intérossaiit des navires de plus de 500 tonnes.

Collisions, 1 .820; éc l iouements , 2.532 ; navires 'avariés p a r l a tempèle, 893 ; incen-dies et cxi)losion.s à bord, 423.

216 navires, dontfiâ anglais et 134 étran-gers, d'un iléplaceinont total de 48S.910 tonnes, ont été e ; i l ièr . ;mcnt pn-dus.

I.e ministre le plus i inpoitant , en ce qui concèi ' i ié la poï'té de vies humaines , a été celui du « Vollurno », brûlé au milieu de l 'Atlantifiue, et où 133 p:issag(îrs et marins pér irent . I.es dominagés encourus de ce fait par les assureurs du Lloyd s 'élevaient, au 30 noveml)re dernier , à la s o m m e for-midable de 160.212..b00 francs. I

Échos et Nouvelles

£ F « Z : B I £ M I > S S E G O U H M E T S

C'est à Noël qu'on a coutume en F r a n c e de manger l'oie en famille ; car c 'est au début de l 'hiver (|u'elle est engraissée à point et digne de figurer sur nos tables. .

Mais la date de la ré jouissance cul ina ire varie suivant les pays.

Les Anglais dégustent l'oie à la Saint-Mi-chel , le 29 septembre. El le est servie m ê m e sur la table royale. La tradition veut qu'e l le soit farcie de sauge et d'oignons et rôt ie au four.

Aux Etats-Unis, on la mange le 4 novem-bre , fôte du Thanks giving day ( jour des re-merc iements à Dieu).

En Belgique, en Allemagne, on B o h è m e , on sert l'oie en ragoût le j o u r de la Saint-Martin, le 11 novembre .

Quant à l'oie e l le -même, on prétend qu'e l le préfère la c o u t u m e française, qui lui assure quelques semaines de répit .

Z.A V I E C H È K E . . . E N A M É R I Q U E :

Les œufs sont hors de prix en A m é r i q u e ; les ménagères de Washington ont décidé de les bannir de leur table, en matière de protestation, et les f e m m e s des m e m b r e s du gouverneri ient .du secrétaire d'Etat, des secrétaires de là guerre , du travail et de l 'agriculture, du directeur général des pos-tes, se jo ignent à cette campagne de boy-cottage. A Newport, d'après le New-York f/eraW, les œufs frais coûtent au m i n i m u m 08 cents la douzaine : 3 fr . 30, près de s ix sous l ' œ u f ; c 'est un bon pr ix , du moins pour le vendeur.

Mais les poules ne pondent guère en Aniéri(iue, m ê m e pour les mult imil l ion-naires : chez M.R.-C. V a n d e r b i l t . à la f e rme de Sandy Point, six cents pouleS:ne d o n n e n t a u e trois douzaines d 'œnfs p a r j ô n r ; à L a .

Iferme d'Oakland, résidence de M. A.-G. ' Vanderbilt , où sont réunies plus de mil le volailles appartenant à diverses espèces qui pondent à intervalles échelonnés , et oû l'on dépense 10 dollars de grain par jour, un rendement quotidien de six dou-zaines d'œufs est regardé c o m m e satisfai--sant. i

Le gouvernement provisoire albanais

f. BELGRADE. — Il ressort des informat ions , r e ç u e s de Val lona par la Tribune que mal-,' gré le ciDncours que lui prêtent l 'Autrichoi et l'Italie, le gouvernement provisoire que préside Isman Kemal a perdu toute auto-ri té en Albanie. t

Le plus profond m é c o n t e n t e m e n t régne-rait parmi les beys et les ofliciers alba-na is .

Un comité d'ofliciers ayant à sa tête Koiifid bey se serait const i tué à Val lona pour préparer un coup d'Elat et chasser du pouvoir Isniaïl ICoinal et ses part isans.

La hauteur des Neiges dans les Stations françaises

Le ministère des travaux publics nous communi<iue la hauteur des neiges dans les dilférentes stations françaises : |

Alpes : Chamonix, 40 C|m ; l levard-sur-Aix-les-Bains, 3 3 ; Uriage, 60 ; Saint-Pierre-de-Chartreuso, 6 0 ; Lo Pianet-Argentières , . l ' iilO; Briançon (Mont Genèvre), oO c i m .

J u r a : Morei!(Les Housses), 2 3 c i m ; P o n - . tariier, IS

Plateau Central : Lioran, 4 C|NI. Pyrénées : Cauterets, 20 c im ; Luchon-

Superbagnères , 40 C|m. I Vosges -.Gérardmer, 10 C|m ; Bal lon d'Al-sace, 6 c|m. I Rense ignements fournis par le B u r e a u Central météorologique, le Club Alpin et le Touring Club de France . ,

' F -

M. Ghenadieff se défend I VIENNE. M. Ghenadieff, ministre des Affaires é trangères de Bulgarie, que ses ailversaires accus(nit du concuss ion , se défend énergiciuement et déclare qu'il con-servera son poste, tant (|u'ii n'en aura pas été relevé par le roi.

L'argent mystér ieusement etnpioyé par le ministre, l'a été pour faire cesser dans la presse européenne les attaques sytéma-tifiues dont la Bulgarie élait l 'objet , après la seconde guerre des B.ilkans. M. Ghena-

.dieff ne s'en cach'! pas et a fait parvenir sa jn'stification à la Cour tie cassation, après I qu'on lui eut signifié l'acte d'accusation dressé contre lui.

L'AÉRONAUTIQUE i V i l L I T A I R E I Les const ructeurs d 'aéroplanes dont M. Esnault -Pel ter ie s 'est fait l ' interprète, ne se t iennent pas i)Our satisfaits des expl i -cat ions fournies par les autorités mili-taires.

Suivant eux , il y aurait eu superposit ion de deux budgets, celui de la souscript ion nat ionale et celiii de la guerre , de telle sorte que, au lieu de faire état de ces deux budgets séparément , l 'administration mi-litaire aurait mis tout dans le m ê m e sac et en fin de compte n'aurait pas satisfait en t iè rement aux marchés qu'el le a passés avec les constructeurs .

Seules les déclarations que doit faire à ce su je t le ministre de la guei're met tront les choses au point, dans un sens ou dans l 'autre .

Les lords anglais vendent leurs terres

LONDRES. — Les projets de M. Lloyd George semblent ef lrayer profondément les grands propriétaires-terriens du Royau-me-Uni . C'est à qui d'entre eux vendra ses i m m e n s e s propriétés. I

Il y a quinze jours , le duc de Bedfort vendait pour plus de cent mil l ions le quar -tier de Govent Garden. La s e m a i n e der-nière , on apprenait qu'il venait de céder éga lement pour un prix total de 7.000.000 et demi un certain n o m b r e d'autres proprié-tés situées dans différents quar t iers de Londres . Aujourd'hui , on a n n o n c e "que lord Kintore met en vente ses vastes pro-priétés d 'Ecosse, qui c o m p r e n n e n t 8.000 heélares de iVu-rcs et dout le revenu an-n u e l est de 573.000 f rancs . ;

Le Testamont du Gardinai Rainiiolla . . IVOME. — D'.;U)rès le Niiovo (Uormile, il se-rait non seulonienl exact (|uo lo toslanieni du cardinal Ram.polla n'aurait pas disparu mais o n c n . i i u r a i l . t r o u v é i lcux. La tencMir de ces documents (jui no |)ortent pas de d-ate_se.ra.il. a bso 1 u i n e n t di fVo ro n te.

I Èn ôtif^réî ié cardinal aurait , do son vi-vant , cédé parlié de sa fortune, (pii se m o n t e à 8 mil l ions do lire, à la basili(|ue dè Saint- i ' icrre et à l 'église do Sainte-Cé-ci le . I ' E n raison de ces d(>ux cii 'constances, dos procès seraient sur lo'point d'être ongagi") par les héri t iers tie l 'ancien secrétaire d'K-tàt au Vatican.

A l 'Elysée RAMBOUILLET. — Le P r é s i d e n t d e la R ô -

pûblique a offert mercredi , dans les tirés de Rambouil let , une chasse en l ' h o n n e u r d'un certain n o m b r e d ' invi tés ,notamment , MM. Armand Fall ières, Emi le l.oubet, an-c iens présidents de la Républ ique, Jean Fall ières, Paul l .oubet, Jean Lannes, J(>an Dupuy, sénateur, le Comte' l 'otocki, le gé-néral Beandemoul in et le l ieutenanl-colo-nel Boulangé.

.M. Raymond Poincaré est a n ivé avec ses invités à Rambouil let par train spécial .

A c c i d e n t h. l ' : t u t o i i i o ) > i l u d o i^I. i *o i i i c :< i>û

•RÀMDOXJILLET. — Le Présidént de la Répu-bl ique; no chassant [)as, devait, à l'isSue du déjeinier qu'il offrait à ses invité.s, (|tiit-ter la ville en automobi le . A cet (îlfct, .sa voiture,avait f[uitté Paris, [lour Rambpuil -let; 'qu!thd par suite du m a u v a i s tei i'ain, e l le tapbta à Saint-Cyr. ! Le Président de là République, avisé do cet ac'éident, se rendit alors à la gare do Ramboui l le t où l'on lit a r rê ter lé rapide "ifKi dàhs' lequel il prit place à destination do Paris.

L'Exécution de Danlcerque DUNIVEUQUE. — L'exécution de Clément

iMonvoisin a eu lieu meccredi matin, sans incidents . ! Jusqu'au dernier moment , l 'assassin avait compté sur la c l é m e n c e présiden-t i e l l e ; « j e m'évaderai , disait-il, et j e re-viendrai à D u n k e r q u e pour y régler quel-ques comptes . »

A 6 h. 43, le Procureur de la Républ ique, l 'abbé Donay, et Me l lamy, défenèeur du conda:rxné arr ivent à la tnaison d'arrêt . Monvoisin dort profondément . I.e Procu-r e u r de la Républ ique le révei l le et lui an-n o n c e le re jet de son recours en grâce, lie c o n d a m n é ne manifeste aucune émot ion regrettant de ne pas avoir été in formé pl'us tôt . w: I I Monvoisin se confesse , entend la messe et c o m m u n i e ; puis il boit un verre dé café au r h u m et a l l u m e un cigare qui lui à été offert. ... . . . I

' Monvoisin écrit quelques mots à l 'adres-se de sa s œ u r ; il t e rmine ainsi en lettre : « j e ne tremble pas, jo n'ai j amais t rem-blé «. Il réc lame un carnet (|ui lui appar-tenait et sur lecpiel il avait inscrit dos no-tes ; le directeur de la pi-ison lui dit que ce carnet se irouve d a n s son bureau ; lo condamné lui fait alors donner sa parole d 'honneur qu'il le remettra à sa sœur.

A 7 h. 20, la porte de la prison s 'ouvre. Monvoisin ai)parail, très calme, le cigare à la bouche ; au i)ied do la guillotine di-esséo à trois mètres do la porte,il s 'écr e : « Tous les Dunkérquois sont des lâches ». Les nides du bourreau saisissent le c o n d a m n é et le poussent vivement sur la bascule. I.o couperet s'abat, just ice est faite. Le corps du su|)plicié a été con luit au c imet ière de Dunkerque oû a et; lieu l ' inliuination.

I En A l sace=Lor ra ine I

C u n d a n i n à t i u a j o u i - u a I i < i i t c s ScRASBOURG. — Le procôs intenté a u x

rédacteurs du Journal d'Alsace-Lorraine, MM. Minck et Yung, a été plaide dans la mat inée de mercredi devant la c h a m b r e corroct ionnel le . '

1,'accusation portait sur un art ic le du 23 ju i l le t dernier , inlittilé «'.Nouveaux Dé-tails y, s ignalant le langage tenu par lo co inmandant généra ldu 16" corps d 'armée , qui avait déclaré que « les soldats alsa-c iens- lorrains ne pouvaient aspirer à des postes de confiance ». i

M. Minck est inculpé d'être l 'auteur de l 'art icle . Il n 'admet pas cette hypothèse e t re fuse de n o m m e r le véritable auteur . |

M. Yung, rédac teur responsable , re fuse éga lement de r ien dévoiler e t acceote la!

Page 2: Rome et la France - archives.ville-saumur.frarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot...3le, où tan d'avenit sre prépare o, ù par a forc dee s chose nous avonss nous, , Curie

fôspônsâbilité prelne et « " " ô / e - S e 1 a r ^ •de Le procureur s'eftoroe d établir la cul-pabilité des deux journalistes PO"r « ()f-fenses graves A un commandant supérieur

( ^ • l ^ ^ S ^ i ^ r A i : iaèglé affirme qu'il s'a-git d'un procès politique et demande lac- ,

•quittement de ses clients. * |i Après une heure de délibération, le tri-bunal annonce que la cause est séparée en

IL M. Vung est condamné à trois semaine! de détention ; quant à M. Ninck, il anra à répondre de l'article à une date ultérieure. Le procureur s'efforcera de prouver qu IIi •n est l'auteur. ,/

L.e lloatenant von F o r s t n e r ^ l'instruction

, STRASBOURG. — Le lieutenant von Forat-j n e r a commencé à être interrogé par la juge d'instruction, au sujet de l ' incident du drapeau français. Deux journalistes et un grand nombre de témoins ont été éga^ lAinent entendus. '

Nonvelle plainte contre le oolonel von Rentier

STRASBOURG. — M. Wiebicke, gérant d a Zaberner Anzeiger, a porté plainte contre le colonel von Reutter parce que cet officier a fait procéder chez lui à une perauisitioa sans y être autorisé et d'une manière illé-gale.

Les derniers moments / de Jules Olaretia

li PARIS. — C'est à une attaque de grippa

intestinale compliquée d'entérite, que Mi Jules Claretie a succombé. I Le mal l'avait atteint samedi dernier, au moment où il sortait du théâtre. t I La journée de dimanche donna de gran-j des craintes à la famille de l'érninent aca-; démicien ; mais vers le soir, les effets do l 'entérite ayant pu être enrayés, un peu d'espoir fut permis. | I La nuit de dimanche à lundi fut assez bonne, mais le malade, dont l'état de fai-blesse était extrême, ne pouvait s'alimen-ter qu'avec peine. I La fin de M. Jules Claretie fut douce. Il s'est éteint, à 3 heures de l'après-midi, sans souffrances, assisté jusqu 'à son der-nier instant par sa femme et son fils, no-tre distingué confrère, M. Georges Clare-tie.

Les obsèques ' / Les obsèques de M. Iules Claretie sont' fixées à samedi matin. Elles seront célé- ' brées à 10 heures à l'église Saint-Philippe-du-Roule.

a Sal 'nt-Pétersbourg, èh vile d'une même transaction, dont voici les bases : j I La mission alleirfande restera en fonc-tions, niais n'aura pas d'action sur les ports des Dardanelles; la Turquie procla-mera la liberté commerciale des détroits, même en temps de guerre; enfin si la Tur-quie entrait en guerre avec une nation eu-ropéenne quelconque, les officiers alle-mands devraient resigner immédiatement leurs fonctions. | ! On craint que l'opposition à cette trac-tation diplomatique ne vienne surtout du gouvernement russe. j

Le Noël Vrêsidentiel PARIS. — La fête offerte aux enfants des

écoles de Paris par le Président et Mme Poincaré a eu, mercredi après-midi, le plus grand succès. Les enfants étaient classés suivant leur âge pour la distribution des jouets qu'ils recevaient à leur entrée dans la salle du Trocadéro.

A 3 heures M. et Mme Poincaré ont fait leur entrée dans la salle,accueillis par une ovation indescriptible. La matinée a com-mencé et le spectacle a été coupé par un goûter, chaque enfant recevant un petit sac avec un sandwich, une brioche et un verre pour boire le sirop qui fut servi. =

P E T I T E S N O U V E L L E S P A R I S

— On parlait de fêtes de patinage, au Bois da Boulogne, à Vincennes, à Meudon ; le dégel est aussitôt survenu.

— M- Charles Limet , doyen de l'Ordre des avocats à la Cour d'appel de Paris , vient de mou-r i r à l'âge de 93 ans. C'est M- Bétolaud, l 'ancien bâtonnier, qui devient doyen de l'Ordre.

L'Affaire Delpech L.e j u g e m e n t

La 11* Chambre du Tribunal, sous la pré sidence de M. Pacton, a rendu mercredi soa Jugement dans l'affaire Delpecli. H Delpech est condamné à seize mois da iprison et 200 francs d'amende ; son com-('plice Girardin à treize mois de prison et lOO francs d'amende.

La grèVe des abattoirs , PARIS. — La grève continue, elle s'est même augmente^ede celle des meneurs do viande. A Vaugirard 217 ouvriers ont chô-mé mercredi sur 221 ; à la Villette 129 échaudoirs sont restés formés sur 209. Les boyautiers et les peaussiers suivent égale-ment le mouvement des tueurs.

Chamlire des Députés Séance du matin 24 Décembrt 1913 Lies c o l l è g e s c o m m u n a u x

La séance est ouverte à 9 h. 15 sous la présidence de M. Dron, vice-président. I

On reprend la discussion sur les collèges communaux. M. G e r m a i n P é r i e r , rapporteur, expose qu'il s'agit du renou-vellement pour dix ans de contrats exis-tants pour l'entretien des collèges com-munaux dans les petites villes, en portant la part de l'Etat de 80 à 90 0|0 dans les dé-penses. , ( L'article 3 du projet de loi portait une restriction à l'égard des collèges comptant moins de 30 élèves, M. B m r d est parve-nu à convaincre la Chambre de ne pas la ^maintenir et le ministre ne s'y est pas op-posé.

t Les articles du projet ayant été votés,M. V i v i a n ! a tenu à faire des réserves sur la situation du collège de Lesnevin (Finis-tère) dont le principal et sept professeurs sont des ecclésiastiques. Le ministre compte en demander la laïcisation ; si la [municipalité s'y refuse, le ministre agira avec ménagement, mais en usant des droits que la loi lui confère. (

I ni .de G a i l l i a r d B a n c e l fait Observer alors que la discussion ne peut continuer, ' la Chambre n'étant pas en nombre pour délibérer. Il s'en suit une série de scrutin à la tribune, et le quorum n'étant pas at-,

jteint, pour se conformer au règlement la séance doit être levée et reprise cinq mi-nutes après Finalement par 109 voix con-tre 1, l 'ensemble du projet est adopté.

Séance levée à midi 33.

, L'Alleniagne à Constantinople i Transact ion diplomatique

/ LONDRES. — Actuellement trois puissan-] ces s'occupent de mettre un tonne au con-flit créé entre la Russie, la Turquie et l'Al-lemagne par l'installation de la mission mi-litaire allemando à Constantinople. ' Le gouvernement italien agit à Berlin, l 'Angleterre à Constantinople et la Franco

A l a C h a m b r e , la discusion des inter-^ pellations sur la catastrophe de Melun s'est ouverte dans l'après-midi. Elles émanent de n i n i . G i rod , G e o r g e s B e r r y , W i l m et Col ly . Le premier orateur M . G i r o d engage la responsabilité de fa Com-pagnie de l'Est pour son établissement de croisements à niveau, alors qu'en Angle-terre et en France même sur le P.-L.M. les croisements se font en dessus ou en des-1 .sous d'une ligne principale. i

r A u Sënat , dans l'après-midi, on a adopté la proposition de loi relative au tra-. vail dans les mines. i

Dans cette proposition, le Sénat est d'ac-cord avec laChambre pour fixer à 8 heures la durée du travail dans les mines et à 60 heures le total des heures de dérogation. Il n'y a de divergences avec la Chambre que sur l'écart entre la durée de la des-cente et la durée de la remonte, qui est d'un quart d'heure pour le Sénat et d'une demi- leure pour la Chambre. |

Notre politique étrangère D é c l a r a t i o n s de M. G:istoii D o u -

m e r g u e | M.Doumergne président du Conseil, mi-

nistre des Affaires étrangères, déférant au désir que lui avait exprimé la commission des Affaires extérieures, s'est rendu mer-credi devant elle, accompagné de M. de Margerie, ministre plénipotentiaire, direc-teur de son Cabinet, et lui a fait les décla-rations attendues sur noire politiquo étran-gère.

Toutes ces déclarations se rapportent a la situation créée à la France vis-à-vis de la Turquie et des Etats balkaniques par les récents événements.

Le ministre a rendu hommage à la con-tinuité dans l'action et la persévérance dans les desseins qui ont toujours marqué la diplomatie française en Orient : ex ten-sion de notre influence par la protection des œuvres laïques ou non, sauvegarde des intérêts financiers, avantages indus-triels et commerciaux à retirer des peu-ples qui nous sollicitent financièrement, etc. , etc. I

Bulletin Commercial Du 24 Décembre 1913

FARINES FLEDRS (les 100k.) BLÉS (lOOKIlOJneil.l conRANT... 3i ÎS 84 35 pnocHAiN.. 34 55 34 55 4 D E R N I E R S . 3 4 6 0 3 4 6 5

COURANT.,. Î6 15 !8 M PROCHAIN. . . Ï 6 1 0 2 6 1 5 4 D E R N I E R S . Ï 6 1 0 2 6 1 5

AVOINES (lesiOOK.iels SEIGLES(leslOOMl. nmO C O U R A N T . . . 1 9 4 o PROCHAIN. . . 1 9 6 0 4 D E R N I E R S . 1 9 7 0

1 9 4 0 C O U R A N T . . . 1 8 7 5 18 7 5 1 9 6 5 PROCHAIN . . 1 8 7 5 18 7 5 1 9 7 0 4 D E R N I E R S . 1 8 7 5 18 7 5

HUILES de COI.ZII MOOk. fOinorls) HUILES III C O B R A N T . . . 78 . . 77 75 connANT... 6 j ; 6 1 . . PROCHAIN. . . 7 7 7 5 77 7 5 P R O C H A I N . . 6 1 7O M 7 5 4 D E R N I E I 1 3 . 7 7 7 5 7 7 7 5 4 DERNIERS. 6 2 2D C l 7 a

SUCRES um (les 100k.) ALCOOLS (l'iiecioiiin.) ' C O U R A N T . . . 3 0 8 7 3 0 7 5 C O U R A N T . . . 4 3 5 0 4 3 . . P R O C H A I N . . . 3 1 . , 3 1 . . P R O C H A I N . . 4 4 7 5 4 4 oO 4 N B U N I B I \ s 4 D E R N I E R S . 4 5 5 0 t a . .

OBSEIVVATIONS SUIl LE MAHCllÉ i Farines, calmes. Blés, soutenus. Seigles,

calmes. Avoines, soutenues. Huile de Col-za, calme. Huile de Lin, calme. Alcool», faibles. Sucres, calmes.

3 1 3

ETRENMS

BIJOUTERIE

G . G O L I I V 4 8 , rue Saint-Jean, Saumur

UB Cadeau est offert à tont Acbeteor

CHRONIIjlIELOClLE ET RÉGIONALE

Nominations et mutations

Vétérinaires militaires. M. Mesponle«,vèlér ioaire aide-major de

l'e classe au 7® régiment de cuirassiers , est classé au 2* rét^iment de dragons et esi maioteon à i 'Ëcole d'application de cavalerie.

Cavalerie. M Manrel, chef d 'escadrou au 2 3 dra-

g Ds, est classé à I éiat major parlicu lier, iostructeur en chef d 'exercices mili-taires à I ECOIH il'appiicaïKin de cavalerie , rattaché à la o® compagnie de remonte (service) ,

M. de Lescaz, c a p i u i n e commandant au 1 8 chasseurs , est classé à i'etat-inajfir particulier, Ecole , insl rac leur o'eiercice-i militaires à l Ecole d'applica-caiion de cavalerip. Rat taché à la 5 com

] pajjnie de remonte (service) . M. riuiliet d^ la Brosse, capitaine,

cadres complémentaires , 2" régiment de h u s s a r i s . est déiaché provisoirement c o m m e instructeur dVxercices à llilcote d'application de cavalerie (service) .

M. Pinaolt de Is Toucha , capitHion brevHté; hors c a M e élat -majnr stagiaire à l'état-uiajor du 2 ' coros d 'a rmée est réintégré dans soa grade ei affecté au 12° régiment de cuirass iers , cadres co « -plémeutaires et détaché provisoire 'neot c o m m e professeur de tactique à l 'Ecole d'application de cavalerie (service).

M H'iudemon, lieutenant an 12" régi-ment de dragons, est détaché provisoi-rement c o m m e faisant fonctions d'ins-t ructeur militaire à l 'Ecole d'application de cavalerie (service) .

Cavalerie. Sont promus au grade de lieutenant-

colonnel : M. Duvernoy, chef d 'escadron d 'é ta l -

major particulier, instructeur militaire d'exercices à l 'Ecole d'application de c a -vaierie, ejt affecté au 4« régiment de chasseurs .

M. Hutit, capitaine de l 'état-major par-liculier, instructeur d 'exercices mili-taires à l 'Ecole d'application de c a v a -lerie est affecté au 2» régiment de d r a -gons .

Artillerie. Sont nommés an grade de sergent ou

marechal-des logis amrur ier . lescandidats adjudanls maîlre>armuriBrs :MM. Joy-^au, Ecole d'application de cavalerie maintenu provisoirement ; J a s , du 7 7 ' d'infanterie, maintenu.

C a n c e a r » d ' a d m t m i o n A l ' E c o l e • a p é r l e u r e d e g u e r r e p o u r 1 9 1 4

Liste alphabétiqne par a r m e et par grade des candidats admis à subir les épreuves du deuxième degré.

Cavalerie. — Capitaine : M. Altmayer, Ecole de S a u m u r .

Hodifiratlonsanx proitramnieHirad-mlmlon aux Ecolen de sooa- ofllcler», fléves-offlclers. La » France Militaire « publie l'en-

irefi et >uivant : « Nous croyons savoir queles program-

mes d'aiJmission aux Ecoles de sous-ofïi-ciers élèves-officiers vont être mcesxaœ-ment modifies. Ces modifications seront légères quant aux connaissances à exiger des candidats, et une graocie partie ue seront exigibles qu'à l 'oral .

Ainsi, pour l 'Ecole d'aJmimsiration militaire, l 'algèbre, la physique et la chi-mie 06 seront demandees qu'à l'examen oral ; l 'anth netiqne et la géométrie, réunies, recevront i>n frés fortcoefficieui ; l 'histoire et la géographie feront chacuoe l'objet d 'une composuion écrite séparée. Il en sera de mêaje pour le» écoles de Saint-Maixeni et .Je S a u m u r , l'algèbre ne contiuuant a figurer à l'écrit que pour l 'Ecole d'artillerie et du géoie.

N O Ë L

l /affl lence se manifeste de plus eo plus aux grandes solennités de l 'Eglise. Hier, pour celebrer le gracieux anniversaire de la naissance du Christ, les fi léles s^nt veuus en foule écouter les chants d'allé-gresse qui ont retenti avec éclat dans tous nos sanctuaires saumurois .

A Saint-Pierre , notamment, la mai-trise a exécuté avec g »ûl et ensemble les chants liturgiques et de bien beaux cantiques ; la messe de minuit y a été célebrée devant un nombre considérab « de fidèles.

* *

La journée d'hier fut très agréable c o m m e température ; le soleil nous inondait de ses rayons ; aussi la popula-tion s ' e s t - e l l e portée au dehors. Nos magasins, bien que fermés pour la plupart, montraient leurs parures de fête dans de luxueux étalages. L 'animatioa était particulièrement grande à la sortie des offices. La rue d'Orléans, de ce fait, présentait son aspect des grands j o u r s .

Puisse cette belle température se r e -nouveler aux fêtes da premier de l'An.

^^^^ - , Chambre syadicaie des Eotreprenears Nous informons MM. les entrepreneurs

syndiqués que l'assemblée générale a n -nuelle aura lieu le dimanche S S c o a r a o t , à 1 0 heures du matin, au siège social, 1 1 , rue du Temple

M. Villemin, président de la Fédéra-tion nationale du Bâtiment et membre de l 'Enseignement technique du Travail , y prendra la parole.

Le président, R. GUILLEMET.

3 3 Feuilleton de iEcho Saumurais

S M L E S T Ê T E S B L O N D E S P a r O e o r g e a d e L Y S

(Suite

Alors, ils se tourna vers K e r g o m a r . — Remerciez mademoiselle, dit- i l ,

sans elle j 'aurais trouvé morte votre femme.

Le pauvre homme qui, en dépit de son esprit sectaire, n'avait pas mauvais c œ u r et aimait la compagne qu'il rabrouait sans cesse, dut, les yeux plein de larmes, s 'humilier devant la générosité de la rivale jusqu'alors exécrée . Décidément, ce n'était pas dans les seuls Amicales que l'on comprît la solidarité humaine et surtout qu'on la pratiquât I . . .

Son émotion s 'accrut encore quand il s'aperçut que, tandis que le praticien opérait , Anne s'était occupée des enfants, qu'elle les avait débarbouillés, vêtus et que maintenant elle faisait chauffer le lait de leur déjeûoer matinal.

— Oh I mademoiselle I balbutia-t-il , moi qui vous croyais notre ennemie 1

— C'est que nous ne servoiis pas le m ê m e Maître, M. K e r g o m a r ; le mien a dit devant tous : Aimez-vous les uns les autres 1 . . . Si, en vous, l 'instituteur athée est mon adversaire, l 'homme et les siens restent mon p r o c h a i o . . . V o u s -m ê m e , avouez-le sans honte, n'éprouvez-vous pas le besoin de rendre g r â c e à Celui qui vous conserve votre femme et une mère à vos enfants ?

— C'est à v o i s que je dois son salut, mademoiselle !

— Non, monsieur , c a r sans le p r é -cepte divin je ne me serais pas trouvée à ce chevet. Si j 'eusse m o i - m ê m e été en danger , auriez-vous envoyé votre femme au mien ? . . . Loin de là, vous vous s e -riez réjoui, peut être, à la pensée d'être débarrassé de m o i . . . Oh 1 ne protestez pas 1 , . . Ce n'est [ as un reproche ; je sais que je vous fais tort et de ceci , à mon tour , j e suis heureuse, c a r les en-tants que je vous enlève, je tes donne à

Dieu I — J e vous dois t rop pour discuter

avec vous, mademoiselle , répliqua K e r -g o m a r ; sachez seulement qu'en dépit des idées qui nous divisent, je vous garde une reconnaissance absolue. Comme preuve de mon désir de vous payer ma dette de la façon qui vous ira le mieux au c œ u r , je m'engage, par gratitude, à supprimer dès ce jour dans mon école les manuels que réprouvent vos chefs spirituels, et aussi tout enseignement oral contre les idées auxquelles vous êtes attachée. S'il n'est dans tout renseigne-ment officiel qu'une seule école neutre , ce sera la mienne.

— Vous êtes un homme de c œ u r , M. Kergomar ; vous voyez bien que nous pouvons être amis.

Et franchement Anne tenJi t la main â l 'instituteur.

Anne rentra chez elle, le c œ u r allégé. La victoire qu'elle venait de gagner p o r -tait en elle sa récompense. J a m a i s depuis son exil à l'Ite-Grande, elle n'avait eu |

l'âme baignée d'une telle sérénité. Mieux e n c o r e que par l 'enseignement qu'elle donnait , elle avait servi la cause de l 'en-fance, Désormais toute la jeune généra-tion du pays était à l'abri des doctrines hostiles à la foi chrét ienne.

E t ce ne fut pas une des moindres surprises de la population de voir Mme Kergomar , le j o u r de son rétablissement, au bras de Mlle Couls, se rendre à la chapelle Saint-Sauveur et s 'approcher de la Sainte Table dont r inf iueace de son mari l'avait jadis seule éloignée.

Le recteur de Pleumeur ne c o m p l i -menta pas Mlle Le Couls, mais ses re-gards affectueux et approbateurs lui e x -primèrent sa satisfaction profonde. L e bien que l'on répand autour de soi vous isole de votre mal .

La jeune fille cependant gardait le sien entier ; mais une pensée la fortifiait ; elle voulait mériter pour se sentir de pins en plus digne de celui à qui elle ne serait jamais , elle, mais qui, lui était sien. Et ces mérites , elle priait Dieu qu'il les |

rémunérât en bonheur pour son Jeanl... Et 1 hiver pas.^a avec ses désolations et

ses tourmentes. Des deuils s'abattireot sur des familles dont les hommes embarqués disparaissaient dans des sinistres loin-tains. A la suite d'un terrible onragait du Noroît des épaves jonchèrent la c ô t e et des corps échouèrent sur les grèves. Avec de pieuses Bretonnes, Anne prit part à l'ensevelissement et à la veillée funèbre de ces naufragés inconnus qu'atten-draient en vain les leurs et qui n'auraient pas, an pays, la tombe ou, chaque diman-che, vienne s'agenouiller ceux qui se souviennent I Mais au moins ils [repose-raient en terre sainte et des âmes c h a r i -tables prieraient pour le repos des leurs .

( i suivre)

miPiraiiiiiiîiP.MiïT Rue du Marché-Noir, Saumur

SPÉCIALITÉ DK Cartes de Visit® d uis I fr. 50

/

Page 3: Rome et la France - archives.ville-saumur.frarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot...3le, où tan d'avenit sre prépare o, ù par a forc dee s chose nous avonss nous, , Curie

Nécrologie M Girard-Amiot, notre sympathique

conseiller muoicipal ,vient de perdre son pére. Nous le prions d'agréwr, en cette doolonre se circoosiaocf», nos bien s i n -cères condoléances .

C o n f é r e n o e s I K t e r a I r e * d e l 'OneMt

Nous rappelons que la Conférence de M. Marcel Navarre , s u r Maurice B a r r é s , (la 3 " de l 'abonnement) , primitivemeiil fijee au Mercredi 5 / décembre, est repor-tée an M E R L R E D I 7 JANVIER I 9 I 4 , daos la salle de I Hôtel de Londres .

Sauvage agression

Mme Duveaii Moreau, âgée de 5 7 ans, propnéiaire à Varrains . se rendait . . a t J i soir chez une voisine afin d'y p isser la soiréH, Il n<qu'en t raversant la place do laMaine, elle fut assaillie par un inJivid i qai la frappa à c o u p s de sabots s u r la tête. Mme D iveau chancela , ayant il 'as;ez graves blessares .

Aux cris poussés par Mme Duveau, un forain arriva el mit en faite l ' agresseur qui dut laisser son sabot s u r place .

La gendarmerie de S a u m u r prévéoue, a ouvert uoe enquête et r e c h e r c h e ac l i -vementce mystérieux individu.

OQ croit qu'il s 'agit d 'une vengeance.

B l e w n r s a c c i d e n t e l l e

ED voulant c h a r g e r un fusil, M. Auge-reau Eugène, cnlt ivatenr à Contnres , a été victime d'un accident .

Il chargeait le s e c o n J c o u p de son fosil à piston lorsque le premier coup partit et l'atteignit à la tête.

Le docteur Peysonnié, de Saint-M^thu-riD, mandé en toute hâte, a déclaré que la vie de ce j e u n e h o m m e n'était pas eo danger, mais qu'il fallait le t r a n s -porter de suite à l'hôpital d 'Angers .

Il a le visage criblé de grains de plomb, et quand on est arrivé auprès de lai il était sans c o n n a i s s a n c e et ne pou-vait prononcer a u c u n e parole .

Il chargeait son fusil p o u r t irer di s moineaux dans la c o n r de son père .

P e r t e i i e t T r o a v a l l l e s

Il a été trouvé une permission au »a nom de J o u s s e t . l a r é c l a m e r à la gen-darmerie.

Réclamer à M. Tess ier , r u e de la Visi-tation, 4 6 , une médaille t rouvée a u x Noavelles-Galeries.

Etat Civil de Saumur Pablieatioiis de NarisËe

Faissolle Honoré, mécanicien à Toulon, et Lavieuile Alphonsine, sans profession, route de Varrains, 94, Saumur.

Bretaudeau Pierre, ouvrier de fabrique, tue Sévigné, 17 , Saumur et Mlle Fourcoz-Coyat, route de Varrains, 22,Saumur.

C h a u v e t Emile, maréchal des logis, au 5® cuirasiers à Tours, et Chauvet Mélanie, em-ployée decomraerce, rue d'Orléans, 41 , Sau-mur.

Lévesque Désiré,électricien, rue du Petit-Versailles, 12, Saumur, et Morin Octavie, sans profession, à St-Hilaire-St-Florent.

OQ nous prie d ' insérer la lettre s u i -vante :

S a u m u r , le 2 4 décembre 1 9 1 3 . A Monsieur le Directeur de l Echo

Saumurais, à S a u m u r . Dans votre journal , en date du 2 3 dé-

cembre , vous publiez un article imitulé • Le Scrutin d'hier des Elect ons ao Tribunal de C o m m e r c e » .

Le dernier paragraphe de cet article c o m m e n c e ainsi : «Nous pouvons donc » désormais c o m p t e r sur une juridiction » Commerciale absolument compétente » et dévouée » .

Cette phrase semble insinuer ( i n c o n s -c iemment peut êire, mais logiqaem''nt néanmoins par l'emploi du mot « d é s o r -«na 8 » ) que, jusqu'ici , la composition du iribuoal de Commerce ne présentait pas es m ê m e s garanties de compétence et

de dévouement que vous vous pUi-ez à reconnaître (avec raison d'ailieur>) dans les nouveaux élus

J e tiens à protester contre une telle iiisinuation et a dire très haut que depuis que j'ai l 'honneur d'être à la téte du Tribunal de Commerce , je n'ai jamais rencontré d a r s tous mes collègues, s a c s e x c t p ' i o o et quelles que fus ent les diver-gences de vues qui pouvaient nous sépa-rer s u r le terrain poiilique, que des h o m m e s parfaitement intègres, éclairés et i m p a r t i a u x , et donnant ainsi aux justi-ciables de noire juridiction la plus en-tière garantie de compétence et de dé-vouement .

[I était de mon devoir de vous dira ces choses et je suis heureux de l 'accomplir .

Veuillez a g r é e r . Monsieur le Directeur, ' a s s u r a n c e d e ma considéraiioo disliguée.

Le Président du Tribunal de Commerce,

LOUIS M A Y A U D .

B a l l a d e f a m i l i è r e e t a m i c a l e d é d l t t e â l * a a ( e a r d e s n i u i i a a x d ' A n j o u

Hip, hip, hourrah 1 Louange et gloire Au probe et féal écrivain Qui vient en un livre notoire, Riche de gai sçavoir divin, De nous régaler la mémoire Par maint récit jubilatoire Sentant la glèbe et le bon vin ! — Bon vin cadre avec belle histoii-e. Trinquons, donc, gâs de Maine-et-Loire, A Marc Leclerc, barde angevin I

Sois fier I Ton œuvre est méritoire I Et ton clair parler nous convainc Qu'il faut, pour forcer la Victoire Bien choisir et chaûler son grain, Vendanger drû dans sa portoire Et , sans prétendre en faire accroire, Chérir son gentil patelin. — Bon vin cadre avec belle histoire. Trinquons donc, gâs de Maine-et-Loire, A Marc Leclerc, barde angevin !

ENVOI : Prince ! Laisse en leurs tours d'ivoire Tant de grimauds au cœur chagrin Répandre en vers leur humeur noire. Joyeux, gaillard et boute-en-train. Tends-leur — pour pleurer — la passoire. Mais prouve-leur que rire et boire N'est pas non plus labeur si vain ! — Bon vin cadre avec belle histoire. Trinquons donc, gâs de Maine-et-Loire, A Marc Leclerc, barde angevin I

A. G. Sac à Vin. .

B o a c l e r l a b o n d e

Impress ions d'un reporter photogra-phe du Matin, qui a bouclé la boucle avec Pég ud :

Pouf ' me voici la tête en bas. Cela s'est gi vite fait que j e ne m'en suis m ê m e pas aperçu J e sens mes pieds qui gigo-lent daos le vide, pendant que les bretel-les de cuir m'entrent profondément daos les épaules .

J e re t iens à la position normale, sans me rendre exactement compte de ce qui s'est passé. Mon appareil est tou-jours s u r mon c œ a r . J a le contemple, tout attendri.

Pégoud se tourne vers moi, et d o u c e -ment me cr ie ; Attention à votre cliché I

Nous repartons. Celte fois, j e cale mes pieds dans les

haubans du fuselage. P o u r la deuxième fois nous repiquons

vers le sol. Et dans an cercle très large, pour la deuxième fois n o a s bouclons la boucle .

J 'a i le temps, la tête en bas, d 'appuyer d^ux fois s u r le déclic.

Mon appareil me semble peser un poids énorme. J e dois faire une violente contract i 10 des bras pour l 'amener à la hauteur de mon œil . J 'a i eu le temps appréciable de voir le sol. Les arbres semblent ivres ; des spectateurs on ne voit que les jambes .

Mais ai-je bien vu ? Car je ne vous ca-cherai pas que pour ma part j 'avais a a peu le saog à la tête.

— Ça va ? me crie Pégoud, Une troisième fois nous rebonclons la

boucle, cette dernière très c o u r t e . Déjà nous d e s c e n d o n s . . . Pégoud arrête son moteur . Et pour

0 3 m 'épargner nulle émotion, m ê m e lé-gère, il me gratifia d 'une de ces descentes e i t ire-bouchon qui font époque daos la f i e d ' a n h o m m e .

On n'entend plus que le brait du vent qai sifQ i dans les haubans.

Oh I ce bruit d'os qui craquent . On croit que tout va se disloquer.

Puis les deux roues se posent tonl doucettement s u r le sol.

De toutes les sensations éprouvées , cette dernière n'est pas sans c h a r m e .

Pâques à Jérusalem Le Cornue des Péieriuages français on

T e r r e - S a i n t e (Pèlerinage Saint-Louis) , organise son X Ï X * pèlerinage à J é r a s a -lem. Les pèlenns auront , cette année, le précieux avantage de passer les fêtes de Pâques daos la Ville Sainte. Ils visiteront tous les sanctuaires de la Palestine.

L'itinéraire c o m p r e n d r a , en outre , Na pies, Athènes, Constantinople, Smyrne , Ephèse , Damas, le sanctuaire de Mata-rieh, en Egypte , et en m ê m e t e m p s la visite du Caire, des Pyramides et des environs.

Départ le 1 9 m a r s 1 9 1 4 . —• Retour le 2 9 avril,

Pr ix modiques, afin de f a r o r i s e r c e grand acte de foi.

Facul té de passer par R o m e , de re-joindre le pèlerinage à Naples et de pro-longer le séjonr à J é r u s a l e m .

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bre 1 9 1 3 : Gabriel Bonvalot : Le Record des er-

reurs . — Jacques Cœur : Un Bilan dé' plorable. — Emile Hinzelin : Saverne, centre du monde. — H. de Rauville L'Australie blanche. — Ardonin-Duma-zet : L'Iudu.^trie à la frontière menacée . Georges Grappe : Les rapports du colo-nel Stoffel. — Nauticus : Choses de la marine, les deux vitesses. — Gabriel J o u n e a u : Le Commerce des colonies françaises en 1 9 1 2 . — Comité Dupleix.

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LA REVUE HEBDOMADAIRE Sommaire du dernier numéro de la Revue

hebdomadaire :

PARTIE LriTÉRAIRE

(Gabriel Hanotaux), de l'Académie française, L'Eglise et l'Etat (deuxième article). — (Jean Ai-card (de l'Académie française), un Feu de Noël. — Le Centenaire de i814. — (Henri Cochin), V. La-martine à 25 ans. — (André Ghaumeix) VI. Les Débuts de Stendhal. — (Anatole Le Braz), La Bûche qui parle. — (Paul Acker), Les Demoiselles Bertram (VI) (fin). (Ferdinand Bac), Souvenirs d'exil IIL

Memento bibliogradhique.— L'Actualité : Revues françaises. — Revue économique et financière. — La Vie Mondaine. — La Vie bamiliale.—Courrier théâtral. — La Vie agricole. — (ironique sportive.

L'Instantané, partie illustrée de la t Revue heb-domadaire », tiré chaque semaine sur papier glacé, leut être relié à part à la fin de l'année. Il forme leux volumes de 300 pages. S' di

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Prix de l'abonnement — Paris et départements : douze mois, 20 fr. ; six mois , 1() rr. 50 ; troii mois, 5 fr. 75. — La « Revue » ne publie que de l'inédit. Chaque numéro, 168 pages ; un supplément Ilustré hors texte. 8, rue Garancière.

BULLETIN FINANCIER 2 4 décembre 1 9 1 3 .

Marché ca lme, sans affaires, ainsi que 'on s'y attendait puisque la Bourse était éroûèe hier et que jusqu'à lundi p r o -

chain nul soutien ne p ) u r r a venir de étranger .

Certains petits spéculateurs liquident es quelques positions qu'ils ont c o n -

servées jusqu'à la fameuse « t rêve d e s c o n -i s e n r s » , mais bien que la contre partie

aux offres se trouve difficilement les cours ne s'en ressentent qu'à peine.

Notre Rente se tasse à 8 5 . 0 2 . On est égaleajent plus lourd sur l'Italien qui r e -vient à 9 8 9 5 et sur les Fonds russes qui abandonnent une ou deux fract ions . L Extvr ieure espagnole par contre s'ad-uge 3 5 centimes et le Serbe et le T u r c

progressent de 2 0 centimes c h a c u n . Nos grands Ëtabliss'^ments de Crédit

sont diversement traités. Alors que le Crédit Lyonnais s 'avance de 4 fr. la B a n -que de Paris en perd huit et l'Union pa-r i s i e n n e ? .

Peu de changement parmi les banques é t rangères , sauf s u r la Nationale du Me-xique en nouveau recul à 4 3 8 contre

4 7 . Chemins français soutenus, ainsi que

a plupart des chemins étrangers . L 'Omnibus 5 8 5 , Thomson 7 1 6 . La Distribution 6 0 2 . Provoduik 5 3 3 , Briansk 4 6 0 , S o s n o -

w i c e 1 4 9 9 . L e R i o T i n t o 1 . 7 5 4 , C h i n o S O l , Ray

9 6 . 2 5 , Utah 2 5 8 5 . De Beers 4 4 2 . Malacca 1 2 2 . Hartmann perd 8 fr . , Mal tzofr i5 , Pla-

tine 1 6 . C o l o m b i a l 9 9 0 , Omnium 7 4 8 . On cote

7 3 0 sur Stéaca R o m a n a et 2 4 2 s u r Sa-b ;umtchy.

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Et de Me SIMON M .UT, notaire a Saumur, 72, rue d'Ui Icaris.

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et dépendances, située au bouig. Mise à prix G 200 fr. 4- Lot. — Une autre maison si-

tuée au bourg. Mise à prix 6.000 fr 5- Lot. — 1 h. 6 a. 81 c. de terre

dont partie en culture et partie afîiée d'arbres fruitiers et vigne en plein rapport.

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(section de Russé) 6- Lot. — Un pré contenant 3 h.

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80 c. de taillis, n- 353, section A du cadastre.

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cadastrés n- 343, section A. Mise à prix . . . . . . . 450 fr. 10- Lot. — 27 a. 50 c. de châtaigne-

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2- Me BONNE\U, avoué, rue des Payens, n- 20, co-licitant.

3- Me SIMONNEAU, notaire à Saumur, rédactèur et dépositaire du cahier des charges.

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