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Voulez-vous aller entendre Rihanna

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2 17 octobre 2013No 961

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEFGaëlle C. ALEXIS

SECRÉTAIRE DE RÉDACTIONDaphney Valsaint MALANDRE

RÉDACTIONDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Myria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNJunior Plésius LOUISRaphaël FÉQUIÈREEnock NÉRÉLégupeterson ALEXANDRE

CORRECTIONJean-Philippe Étienne

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson ESTÈVEPhotographesFrederick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 [email protected]

Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717

Une publication de Ticket Magazine S.A.

28 803FANS

Au premier show, les candidats n’avaient pas profité de la scène, selon le jury qui attend plus d’énergie et d’ex-pression corporelle à chaque fois. Ce sera peut-être pour le prochain show, car ni Roussie Honoré, ni les six autres prestations de dimanche n’ont dévoilé une bête de scène. La Cayenne, # 1000 cette semaine, a pourtant bien démarré le concours. Elle a la voix, et sa tenue circonstancielle a apporté un plus dans l’exécution de « Ayiti pap peri », une composition originale. Selon les bruits, le Sud attend que le passage de Roussie au concours puisse au moins rivaliser ce qu’a fait Marie-Roselande Rozilmé « Jee-jee » et Dinastil Esdras respectivement 3e et 2e place l’an dernier. Si la voix de Roussie a plu à Lyonel Benjamin, Manzè lui demande plus de gestuel malgré son allure sexy.

Cindy Cajuste, # 1100, est allée cher-cher du côté de l’Amérique latine un titre pour plaire aux téléspectateurs. Attentif, Tonymix a décelé des détonations par moment lors de son interprétation de « Entre el y mar y tu una estrella » de Tha-lia, et le jury dans son ensemble souhai-terait bien la revoir dans une chanson où

elle serait moins timide.Le texte « Ann dechouke la èn » de

Dieubon Augustin, # 1200, est au top, se-lon Tonymix. Le timbre vocal de l’artiste a fait mouche. Mais, faudra qu’il gère mieux son souffle en reprenant les notes, selon les observations des trois experts.

La Gonaïvienne Charma Ledix, # 1300, a ressuscité Tifane en reprenant « Sekrè fanm kreyòl ». Un mélange de soukous, sur lequel on n’a malheureusement pas vu bouger Charma. Lyonel l’invite à mieux gérer son espace et on espère vivement que son corps répondra à ces rythmes endiablés la prochaine fois.

La première chose qui attire chez lui, c’est son nom : Lamour Laguerre. Iden-tifié au # 1400 cette semaine, il pourrait bien retourner sur la scène étoilée au prochain show si son message est bien reçu. « Sove rèv yo », son texte, chanté par une voix dont on n’a rien à redire, sensibilise sur l’importance d’un rêve. Un sms ou appel au 1400 pourra bien l’aider à réaliser le sien au concours.

Noël Farah, # 1500, est une habituée de la scène. A Aquin, où elle avait donné une prestation-surprise lors de la cara-vane de la francophonie, on s’était vite

Digicel Starset si vous votiez !Le dernier lot d’artistes a été présenté dimanche soir sur Radio-Télé Ginen. Tout le pays a pu donc s’émerveiller devant des potentiels qui viennent de tous les coins. Ces jeunes, candidats pour la prime annuelle de Digicel Stars, se débattent chaque semaine pour offrir le meilleur d’eux-mêmes afin que leurs prestations soient vues et sanctionnées par des votes (SMS ou appel) qui les tiendront en lice. Le concours, si vous le suivez religieuse-ment sur la chaîne 18 ou d’autres chaînes de province, prend de l’ampleur, et, seuls les candidats ayant eu le plus de votes au cours de la semaine, nous gratifieront d’autres prestations aux prochains shows.

dit que la Cayenne a du potentiel. Confir-mant nos dires, elle a eu des remarques favorables du jury. « Tounen Lakay » de Carole Demesmin qu’elle a interprétée, rappelle les années 89, où Emeline Michel se faisait connaître au concours d’American Airlines.

Dérisca Jean, # 1600, a une voix puissante, a-t-on constaté après qu’il a gérer son stress de première seconde. Il a conquis tout le monde, s’est fait ovation-ner et s’est placé sur une voie intéres-sante dans la conquête des votes.

Les candidats présentés cette semai-ne peuvent être votés à leur numéro via SMS ou appels téléphoniques. Les shows télévisés diffusés sur les ondes de Radio-Télé Ginen (ch 18) le dimanche soir 8h, sont repris les lundis 4h pm, mercredis 4h pm et vendredis 5h PM. D’autres stations de la province dont : Télé Venus (Cap-Haïtien), Télé Delta (St-Marc), Télé Contact (Petit-Goâve), TMS (Cayes), Télé Express (Jacmel), RTDM (Hinche) diffu-sent, cette septième édition de Digicel Stars.

Plésius Junior LOUIS ([email protected]

Charma Ledix # 1300 Cindy Cajuste # 1100 Dérisca Jean # 1600 Dieubon Augustin # 1200

Lamour Laguerre # 1400 Noel Farah # 1500 Roussie Honoré # 1000

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artisanat en fête 317 octobre 2013No 961

« Si je suis là en seulement une année d’existence, c’est grâce à Artisanat en Fête. Ma priorité a été de montrer mon savoir-faire, ce n’était pas forcément pour commercialiser mes produits. L’édition précédente a été le coup d’envoi pour moi, ça a été un succès. Cette édition l’est aussi. Je suis reconnaissante envers l’IRPAH pour son soutien et sa confiance en la qualité de mon travail.»

Nora Marcelin-Tipik

« La vente est moins bonne que l’an dernier. C’est seulement le deuxième jour que j’ai vendu deux ou trois tableaux.»

Pizaro

« Beaucoup moins d’activités que les éditions précédentes. Le deuxième jour, on voit une foule immense, mais les gens n’achètent pas forcément.»

Michaëlle Baussan, atelier Michaëlle

« Pour moi c’est excellent, c’est ma première fois. Je compte revenir l’an pro-chain. J’ai découvert ce qu’est la vente. On a pu se faire connaître. On a reçu pas mal de commandes personnalisées. On a aussi accordé pas mal d’entrevues, c’est chouette.»

Stéphanie de Kali

« Je connais le succès comme d’habi-tude, beaucoup de vente. Le beau temps

du deuxième jour nous fait oublier le mauvais temps de la veille. Les gens achètent. Moi en préparant la collection, j’ai fait en sorte qu’il y ait des produits accessibles à toutes les bourses, car je sais que ces jour-ci les gens affrontent la rentrée scolaire, par conséquent ils n’ont pas beaucoup d’argent. Je suis alors heureuse qu’ils puissent quand même rentrer avec quelque chose de moi.»

Phélicia Dell, Vèvè collection

« Le premier jour la vente n’était pas vraiment bonne, mais aujourd’hui ça va beaucoup mieux. Ça fait plaisir de voir combien les gens apprécient nos pro-duits, notre travail. Je suis aussi heureuse de lier des contacts. Beaucoup de gens ont pris ma carte de visite. J’en profite pour annoncer au grand public que mon école de crochet, c’est vraiment pour bientôt.»

Martine Chateigne-Marcha

« Cette septième édition est à mes yeux celle de la maturité. L’organisa-tion est sans faille. On ne peut pas se plaindre de retard cette année. Tous les artisans sont bien disposés. Martine Blanchard paraît plus sereine que les années passées. Autrefois, on la voyait accablée de fatigue, aller dans tous les sens. Aujourd’hui, c’est avec assurance et sourire aux lèvres qu’on la voit défiler à

Quelques témoignagessur Artisanat en FêteComme à l’accoutumée, certains artisans font bonne recette à Artisanat en Fête, d’autres en font moins mais tout le monde se réjouit de lier contact, de faire la connaissance de clients potentiels et de profiter de la chaleur humaine au cours de ces deux jours de foire. Voici quel-ques témoignages recueillis à chaud!

traves le parc. On n’est plus à un stade de néophyte à Artisanat en fête.»

Josiane Paillère

« Les gens sont venus nombreux. Ils admirent nos articles. Ils font le va-et-vient. Quelques-uns achètent d’autres ne peuvent pas parce qu’ils n’ont pas d’ar-gent. Je suis heureuse du contact, de la chaleur humaine, j’y reviendrai toujours, l’argent n’est pas tout dans la vie.»

Marie Thérèse Fouchard(Rapadou)

« On dirait un carnaval, les gens vien-nent supporter la production nationale. Cela fait chaud au cœur.»

Stéphanie Gazenard-Stéphanie Collection

« En gros, ça s’est bien passé. Samedi, c’était triste à cause du mauvais temps. Dimanche, le ciel clair a fait que les gens viennent plus nombreux. Moi, je suis heureuse d’avoir beaucoup vendu et d’avoir reçu beaucoup de commandes aussi. J’imagine que c’est à peu près pa-reil pour les autres créateurs, car je vois beaucoup de visiteurs passer avec des sachets remplis.»

Marjorie Alexis

« C’est ma deuxième fois. Selon moi, l’an dernier était beaucoup mieux. Cette année j’accuse le mauvais temps et la

crise économique.»Miko Guillaume

« C’est moins bien que l’an dernier. Les gens vont ça et là mais n’achètent pas. Les gens n’ont pas d’argent En ce qui me concerne, mes prix sont accessibles et sont les mêmes depuis 5 ans.»

Marie Georgette Romain

« C‘était très bien. J’ai vendu pas mal de pièces de chacun de mes articles, particulièrement dimanche.»

Michel Chateigne

« Le deuxième jour, la vente était plus fructueuse. On ne peut parler de rupture de stock, mais c’est considérable »

Jacques Casséus-Rose Chango

« Le bilan est positif, les deux jours j’ai pu vendre Mais la victoire va au second.»

Gilberte Bouchereau(récupération)

« Cette année, il y a peu de vente. Mal-heureusement Artisanat en Fête tombe une semaine après la rentrée scolaire. Donc les gens n’ont plus un sou pour s’acheter nos articles. Je souhaite que ça ne soit pas pareil l’an prochain»

Robenson Joseph(Haitian genius)

« N’étaient mes clients de l’an dernier qui sont revenus me supporter, je rentre-rais avec tous mes articles .»

Pierre Louis Victor (transformation)

« J’ai vendu plus ce que j’espérais, mes attentes sont comblées.»

Rigaud Ronald(Pentirel)

Propos recueillis par Chancy Victorin

[email protected]

On est le dimanche 13 octobre. Par où commencer ? Il n’y a pas grand-chose à dire sur la première journée pas trop réussie. La pluie qui s’est invitée à la fête n’a pas fait l’af-faire des exposants. Entre bourdonnements et doute, on lit sur le visage de la majorité des artisans l’attente d’un jour meilleur. Et ça doit être aujourd’hui. Donc, décrire d’abord l’ambiance qui règne serait trop banal. Parler des artisans qui se plaignent de la maigre vente d’hier est important, mais pas pour le moment. Il faut de prime abord situer l’événe-ment et son déroulement.

L’aventure commence tôt dans la matinée. Les exposants sont au rendez-vous, à 10 h a.m. comme prévu. Toutefois, ils patientent pour le grand public qui tarde à venir. La plupart des acheteurs semblent préférer l’ex-cursion sous le soleil luisant. Puisque l’activité aura connu son point d’orgue jusqu’en fin d’après-midi.

Les oeuvres exposées à l’entrée bénéfi-cient de l’attention première et de la bonne humeur des acheteurs qui arrivent. Des statuettes en bois ou en marbre aux tableaux en argile, en passant par les objets d’art du terroir, les regards cherchent avant tout la nouveauté. De l’originalité à l’image du fa-meux « Le Résistant » de Josué Blanchard qui requiert l’attention et impose quelques minu-

tes d’appréciation, puis des prises de photos souvenir. Ce symbolisme de triomphe sur le choléra rappelle des conflits politiques. Mais tel un monument historique, « Le Résistant », une réplique artisanale qui existe déjà à Port-Salut, est bien accueilli à Port-au-Prince. Le portrait de Josué avec une chaîne brisée en main goûte au privilège du marron inconnu.

A l’intérieur, c’est la routine. Le va-et-vient des acheteurs qui se bousculent avec des visiteurs, proprement dit, qui se promènent. Rien de spécial, sinon les ateliers de formation pour enfants qui occupent le centre du parc et créent une cour de récréation. Ce chapitre intéressant de l’Artisanat en fête connaît un succès particulier cette année. Visiblement, les quelques formateurs n’ont pas la tâche fa-cile. L’affluence des jeunes témoignent de l’in-térêt. Parmi les ateliers, l’Institut de recherche et du développement de l’Artisanat (IRDA) chargé de l’initiation à la poterie peine à s’en sortir avec les trois cents livres d’argile dont-il dispose à l’occasion. Selon Pierre Junior, responsable de l’atelier IRDA, « cette activité est supportée par le ministère des Affaires sociales à travers l’Onart, (Office national de l’Artisanat). C’est une très belle initiative pour encourager la créativité chez les enfants. Chaque année, les ateliers gagnent de l’am-pleur. Et ça fait quatre ans depuis que je fais la

formation à travers Artisanat en fête ». Plus loin, en un tour d’horizon, on se rend

compte du manque d’innovation, du moins à quoi on s’attendait. On revoit presque les mêmes produits dans les stands, parfois sans aucune nouvelle touche de créativité. Sous-plats, fers découpés, colliers, bracelets, sandales, sacs à main vèvè... les artisans s’imi-tent, se répètent et désenchantent ce voyage de découverte.

Néanmoins, dans l’ensemble, il faut sou-ligner l’effet de surprise de Créations dorées. Les bijoux et accessoires pour femme conçus Stéphanie Dartigue et Sara Magloire se retirent du lot. Leur stand est des plus visités. Le duo doré de la mode, qui s’est révélé extra-ordinaire à Haïti Fashion Week cette année, a une fois de plus confirmé son talent.

S’il faut noter que l’organisation de la foire n’est pas parfaite, pas besoin de consacrer un paragraphe pour le détailler. Seulement il faut reconnaître que le comité organisateur n’a pas ménagé ses efforts pour asseoir le succès de la plus grande foire artisanale d’Haïti.

Comme mentionné plus haut, certains artisans se sont plaints uniquement pour la faible consommation des participants. « Les initiateurs doivent peut-être repenser l’attri-bution des stands. Ensuite il est nécessaire de veiller à ce que les artisans n’exagèrent pas dans les prix s’ils veulent vraiment écouler

leurs produits », affirme un artisan qui a fait bonne recette.

En dépit du fait qu’une bonne partie des expositions évoque du déjà-vu, pourtant ça n’a pas diminué totalement le plaisir de visiter à plusieurs reprises les échoppes pour rencontrer les artisans et disserter sur l’ins-piration de certaines oeuvres. Les teenagers ont fait couler des salives sur ce point.

En autre, l’arrivée du Premier ministre avec sa compagne Petra Nemcova allait accélérer la vente. Laurent Lamothe, dans une visite guidée par Frantz Duval et Martine Blanchard, a honoré la foire de sa présence et son portefeuille. Le chef de la Primature a em-porté plein de souvenirs plus que quiconque. Monsieur, qui vole la vedette aux artisans, même à quelques musiciens présents à l’oc-casion, montre l’autorité mais aussi la sympa-thie d’encourager la production nationale par l’acquisition.

Sous l’animation de Dj Klasik et la cou-verture en direct de Magik 9, la deuxième journée d’Artisanat en fête se termine sur une note positive. En somme, aucun incident n’entache la réussite de la septième édition. Au contraire, la foire laisse un goût à conti-nuer et le désir pressant de revivre de nouvel-les éditions. Plus créatives et plus grandioses.

Dimitry Nader Orisma

Artisanat en fête succès en continu

C’est un illustre décor qui redessine l’entrée du parc. Un portail géant sur lequel frappent les lettres de bienvenue. Au milieu, la première lettre dans Artisanat domine et symbolise remarquablement le chemin à emprunter vers le marché de l’art. Parmi les motifs couleur arc-en-ciel collés sur la muraille dressée en playwood, le patrimoine du Marché en fer rejustifie l’événement. Beaucoup de détails ponc-tuent l’innovation, l’effort et surtout l’élan d’enthousiasme renforcé derrière la septième édition. Un véritable appel à la découverte de la création.

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4 17 octobre 2013No 961

« Après Corneille en mars, on n’a pas trouvé mieux en ce mois d’octobre pour gater notre public fidèle » déclare Francesca pour jsutifier le choix de son agence. « On a fait choix, dit-elle, de six artistes dont Medhy Custos, Pascal Lan-clume, Eric Virgal, Princesse Lover, Fanny et Leila Chicot parce qu’on veut associer nostalgie et découverte ».

Selon elle, Eric Virgal, Pascal Lanclume sont des icônes qui ont marqué forte-ment les mélomanes des années 90-2000. Fanny est une star contemporaine qui témoigne de par son répertoire de l’évolution que connaît cette musique venue des antilles françaises. Hormis cette dernière, souligne-t-elle, tous les autres artistes sont déjà venus en Haïti. Ses chansons Ancrée à ton port et Je l’aime sont connues de tous chez nous. Leila Chicot et Princesse Lover offrent au public des morceaux éternels comme Avoue et Mon soleil

A la question de savoir pourquoi un concert de zouk à un moment où cette musique connaît peu de succès en Haïti, Francesca nous répond que beaucoup de gens continuent à écouter du zouk

en privé. Surtout ceux qui ont connu son âge d’or. Elle déclare que la généra-tion 90-2000 est redevable au zouk de beaucoup. « le zouk est une musique qui invite à une danse intime, on se rappelle l’époque où cette musique berçait tout ce qu’il y avait comme fête » dit-elle. Grande fan de zouk, elle dit qu’Eric Virgal est celui qui l’a le plus marquée. « Quand sa chanson Koupab venait de sortir, dit-elle, j’étais adolecsente, j’étais alors ja-louse de mes aînés qui étaient autorisés à aller danser » se rappelle-t-elle.

5 heures de spectcale au cours desquelles 35 musiques à peu près seront interprêtées par l’ensemble des artistes. Beaucoup d’émotion et de par-tage. Francesca dit que tous les artistes étrangers qui sont venus jouer chez nous lui avouent à l’unanimité que le public haïtien ne lésine jamais en matière d’émotion. « Tous sont reconnaissants et souhaitent toujours revenir chez nous » dit-elle. Corneille, se rappelle-t-elle, a pris un tas de photos car il entendait les montrer à ses proches pour attester de sa popularité chez nous. Elle en profite pour suggérer aux mélomanes de chez

Le chanteur, compositeur et guita-

riste haïtien, auteur de la célèbre chan-son populaire « Lè m pa wè solèy la », Jean-Michel Daudier a rendu le dernier soupir le 14 octobre 2013 dans l’Etat de Floride aux États-Unis.

Selon les informations publiées sur les réseaux sociaux et sur les médias en ligne, il serait mort d’une crise cardia-que à l’âge de 57 ans.

Né en 1956, le chanteur a réalisé plusieurs opus. Si son nom ne sonne pas fort à l’oreille de tous, sa chanson « Lè m pa wè solèy la » suffit pour ramener à l’esprit de plus d’un une idée de ce talentueux compositeur haïtien. L’écho de sa composition n’a pas été des moindres. Installé aux Etats-Unis depuis 1989, Jean-Michel Daudier a eu le temps de peaufiner son talent et en a profité pour offrir de grands specta-cles. Non seulement la chanson a été un crédo pour la grande lutte contre la dictature de Baby Doc, elle lui a aussi valu une adaptation livresque intitulée « A Day for the Hunter, a Day for the Prey » (traduite en français par « Un jour pour le gibier, un jour pour le chasseur ») signée Gage Averill. Le livre a été publié en avril 2008 sous les presses de l’université de Chicago.

Jean-Michel Daudier a déjà joué un peu partout dans le monde et compte jusqu’à sa mort parmi ceux qui ont déjà porté haut notre bicolore.

Paix à son âme !

Lord Edwin Byron

Le tambourineur Luckner « Wadèlyon »Toussaint, troisième du groupe Racine Mapou de Azor, s’est éteint à l’âge de 55 ans, des suites d’une crise d’hy-pertension artérielle au moment où ses proches allaient le faire soigner.

Cette nouvelle nous est parvenue par le biais de « Welele » de son vrai nom Raymond Noel, lui aussi tambourineur. C’est une perte pour la grande famille de la musique haïtienne. C’est un bon musicien qui répondait au standard du groupe », a déclaré l’artiste « Welek » qui tenait beaucoup à son confrère tambourineur. Welele en a profité pour souligner le devoir de chaque Haitien de rendre hommage à ce musicien de grand talent.

Membre fondateur du groupe, il fait partie des meilleurs tambourineurs que notre Haïti a vu naître. Pour son sens de l’humour, son talent et son sens poussé du travail accompli, Wadèlyon est une grande figure de notre musique ayant contribué à la promotion de la musique « Rasin » aux cotés de Léonord Fortuné, de François Fortuné et d’autres grands noms de notre univers musical.

Que son âme repose en paix !

Lord Edwin Byron

Zoukmania de A à Z

Sous les auspices d’Artifices, (l’agence évènementielle qui a fait rentrer en Haïti Corneille, Magic System, Kassav) et de ses multiples partenaires, se tiendra ce samedi 19 octobre la première édition de Zoukmania au Parc historique de la Canne à sucre. 6 chanteurs de Zouk + Mikaben, tel est le menu de Zoukmania qui se veut la plus grande affiche de ce mois d’octobre. 5 heures d’une ambiance d’enfer, voya-ge à travers le temps..,telles sont les promesses des organi-sateurs. La fièvre, ce samedi soir, est donc inévitable selon Francesca Eugène d’Artifices.

nous de rester même après le tomber du rideau, car, peu habitués aux rappels, ils pourront rater, comme c’était le cas au concert de Corneille, des surprises des artistes. A bon entendeur, salut ! Mais elle dit être sûre d’une chose. C’est que per-sonne ne voudra rentrer tôt, tellement on sera dans l’extase en permanence.

Comment aller à ce spectacle ? Francesca déclare qu’il n’ ya aucune restriction vestimenatire. « Il suffit de se sentir bien dans ses vêtements » souli-gne-t-elle. Sauf qu’elle conseille à tous des chaussures solides car, à un concert de zouk, on n’arrête jamais de danser. Elle reconnaît qu’en général les gens sont tojours élégamment vêtus, d’autres sont tout aussi chic dans leur décontracté. « A un tel spectacle, il y aura beaucoup de couples, cela sous-entend que les gens feront en sorte d’être attirants » fait-elle remarquer avec humour.

Pourquoi Mikaben et pas un autre artiste invité ? L’organisatrice nous dit que Mikaben est l’artiste haïtien le plus apte à participer à ce spectacle parce que celui-ci a une musique hybride qui se rapproche du zouk, qui intègre au cours de son évolution d’autres sonorités, contrairement au Konpa. En plus, Mika-ben est une grande star dans les Antilles. Elle avoue que toutes les chansons de ce derneir ont eu du succès chez nos cousins antillais.

Vin zouke jouk nou bouke, c’est le slogan que lance Francesca au public haï-tien. Elle dit qu’en perspective Artifices compte organiser d’autres événements de la même envergure, particulièrement durant les saisons dites « mortes ».

[email protected] Victorin

Jean-Michel Daudier ne verra plus le soleil « Wadèlyon »

nous quitte

News

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517 octobre 2013No 961

En tournée mondiale depuis mars 2013 avec son nouvel album « Unapologetic », Ri-hanna va de succès en succès. Actuellement en Afrique du Sud, la chanteuse R’n’b performera la semaine prochaine à Punta Cana, petite ville touristique huppée de la République dominicaine. Pour les fans haïtiens, Serep Tour propose un package assez intéressant : aller par vol direct vers Punta Cana le 26 octobre et retour sur Port-au-Prince le 27 octobre avec Su-nrise Airways ; une nuit en formule « all inclu-sive » à l’hôtel Bavaro Princess ; les transports aéroport/hôtel et hôtel/concert (Hard Rock) aller et retour ; l’admission générale au concert. Tout ça pour $699 par personne en chambre double, plus taxes sur billet et autres charges aéroportuaires haïtiennes et dominicaines. Ne ratez pas cette occasion d’aller voir votre artiste préférée, les places sont limitées.

Contactez dès maintenant votre agence de voyages et réservez votre place pour aller voir l’artiste de vos rêves.

Gaëlle C. Alexis

Voulez-vous aller entendre Rihanna ?

Fans de la princesse pop de l’Amérique ? Vous avez toujours rêvé de la voir sur scène ? Alors vous êtes servis ! Riri sera tout prêt de vous ce samedi 26 octobre 2013. Pas en Haïti, domma-ge, mais chez nos voisins, les Dominicains. Au Hard Rock Cafe, à Punta Cana en République dominicaine, Rihanna fera une salle comble. Enfin, on l’espère !

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Jeudi 17 octobre 20136

SELECTION NATIONALE / mArAThON

600 moniteurs dans l’Ouest, 164 dans le Nord et le Nord-Ouest, perspective de former des centaines d’autres dans le reste du pays en vue d’initier des milliers et des milliers d’enfants à la pratique du basket-ball, du volley-ball, du football et de l’athlétisme, c’est la nouvelle mission que se donne le Ministère des Sports à travers le nouveau projet “Contrat d’avenir”.

Athlétisme, Football, Basket-ball et volley-ball, sans même le préciser, le gouvernement Martelly via le Ministère des

sports définit sans le nommer, ce qui constituera l’axe sportif qui motivera son attention, ce qui sera en quelque sorte une politique sportive.

Les 600 moniteurs du département de l’Ouest qui auront pour tache d’ini-tier les écoliers au sport, le feront dans ces quatre discilines. Ce sera la même chose pour les 164 formés dans le nord et le nord-est, idem pour les futurs mo-niteurs qui seront formés dans les autres départements du pays. En un mot un virage à grand angle par rapport à ce que prônait l’opération 2018 axée sur

l’Académie Nationale de Sport. Avec l’Opération 2006, l’accent

était mis sur le football au détriment des autres disciplines sportives, mais les résultats du judo au début des années 2000 tout comme l’écho accordé au volley-ball entre 2002 et aujourd’hui, ont poussé les concep-teurs de l’Opération 2018 à réviser la donne. Quatre disciplines sportives retenaient surtout l’attention : l’ath-létisme, le football, le volley-ball, le tennis et le judo. Aussi, à l’école na-tionale des talents sportifs de la croix des Bouquets, on peut compter des représentants de ces cinq sports.

Même s’il ne le précise pas de manière écrite, “Contrat d’avenir” semble vouloir se démarquer de l’”Opération 2018” ou tout au moins se démarquer de ce qui constituait la fondamentale. En fait, Anasport res-tait ouverte aux enfants des différen-tes régions du pays sans distinction, Contrat d’avenir vise la gente scolaire des classes fondamentales, Anasport visait le judo, le volley-ball, le tennis, l’athlétisme et le football, Contrat d’avenir se focalise de préférencesur le basket-ball, le volley-ball, le football et l’athlétisme.

Par contre, au niveau de la mé-

thodologie “Contrat d’avenir” semble accorder une place plus importante aux compétitions interscolaires et à ce niveau, les moniteurs se trouve-ront dans l’obligation de se recycler constamment afin de donner de meilleurs résultats en révisant leur approche de base à partir de ce qui en résultera de leurs premières compétitions. Par exemple, lorsque deux écoles vont se rencontrer en compétition les moniteurs constitue-ront sans aucun doute les directeurs techniques des écoles où ils travaillent comme moniteurs et leur méthode sera confrontée à celle des autres et le talent fera le reste.

La ministre des sports tout comme le président de la république ont in-sisté sur le fait qu’il faudra partir de la base pour produire des athlètes de très haut niveau. Cependant, partir de la base nécessite aussi un suivi. Il faudra que les futurs jeunes athlètes trouvent des fédérations structurées qui puissent techniquement les ac-cueillir et continuer le travail de base de l’Etat, il faudra un Comité olympi-que haïtien crédible et dirigé par des hommes soucieux des valeurs du sport et qui travaillent à son développement et non se servir de leur poste à ce

comité pour s’enrichir illicitement aux dépens des athlètes (Et puis comment l’Etat peut-il penser à l’avenir du sport quand il ne dit rien sur ce scan-dale qui touche le comité olympique haïtien où des millions de gourdes sont détournées? Est-ce l’avenir des athlètes d’aujourd’hui qu’il veut leur préparer en fermant les yeux sur ce qui se passe au COH?), il faudra aussi d’autres infrastructures sportives et des dirigeants de fédérations ayant une vision plus large de l’avenir du sport. Si des dizaines de terrains de football annexé de terrains de basket-ball et de volley-ball sont construits, il est important de souligner que pour l’athlétisme, il faudra penser piste d’athlétisme mais aussi gymnasium pour les compétitions intenses de volley-ball et de basket-ball.

Dire qu’on le souhaite en sport est facile, mettre les structures en place en dépassant la vision mesquine du “faire manger ses proches” exige déjà du patriotisme et viser un avenir se-rein pour le sport exige déjà à ce que comme, Montesquieu, on rejette tout ce qui est bon pour soi s’il pénalise la communauté.

Enock Néré

Pour initier des milliers de jeunes à la pratique du sport

En prévision du World Jumping Challenge FEI 2013 qui sera or-ganisée le mois prochain par la

Fédération équestre haïtienne (FEH) à l’Athlétique Club Centre Equestre (ACCE), l’une des deux journées de concours annoncées par la FEH s’est soldée par le succès escompté.

Ce fut une belle journée de retrouvailles, tenant compte de la présence d’anciens juges, cavaliers et cavalières des belles années du sport équestre en Haïti qui ont fait le dépla-cement pour assister à ce concours de saut d’obstacles.

Le public a applaudi de tout coeur la prestation des cavaliers et cavaliè-res, ce qui laisse prévoir un challenge de taille entre les concurrents pour la deuxième journée de concours fixée pour ce samedi 19 octobre 2013, 9h 01 a.m., toujours à l’ACCE.

La FEH organise des concours de façon à redonner vie à cette discipline, et du même coup travailler à l’émer-gence d’une nouvelle génération de cavaliers et cavalières.

La FEH, les cavaliers et les che-vaux comptent sur votre présence à cette deuxième journée de concours de saut d’obstacles supporté par Ba-timat / Servimat et Office Star.

Le tableau des résultats pour la journée du samedi 12 octobre se

présente ainsi :

1m 20 Open1. Elizabeth Landers sur Claudius2. Elizabeth Landers sur Liberty

1m Open1. Génélus Dieulenes sur Alemao2. Mirles Gilmé sur Johnny Dancer3. Génélus Dieulenes sur Presley

EquITATION / SAuT d’ObSTACLES

Une journée de retrouvailles

80 cm Open1. Mirles Gilmé sur Johnny Dancer2. Luckner Surcoit sur Don Lucas3. Normandy Chéry sur Modeta

PathfinderTrois zéro faute obtenus par:Luckner Surcoit sur Twist, Mirles

Gilmé sur Juliette et Normandy Chéry

un saut d’obstacles

sur Modeta

CaprilliTrois zéro faute obtenus par:Danielle Allen sur Chelland, Xi-

mema Vidal Rojas sur Snoppy, Anessa Saint- Jean sur Rex et Moira Lamarre sur Flintstone.

Emmanuel Bellevue/[email protected]

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Jeudi 17 octobre 2013 7

C’est bien connu, certains foot-balleurs de talent aiment se faire plaisir avec des voitures de sport. Cristiano Ronaldo,

qui n’est absolument pas un novice en la matière, vient tout simplement de s’offrir la Ferrari la plus puissante et la plus performante de l’histoire de la marque. Une LaFerrari. Oui, c’est son nom.

Force est de constater que lorsqu’on est un footballeur de talent et que le salaire est en rapport avec les prestations fournies sur le terrain, la probabilité d’avoir un garage bien rempli est très élevée. Les footballeurs star rivalisent tous en exubérance automobile, qu’ils jouent à Chelsea, Arsenal, Munich, Barcelone ou Ma-drid. Et dans ce domaine, le prodige Cristiano Ronaldo est probablement l’un des mieux équipés. L’attaquant star du Réal Madrid compte sur un patrimoine automobile extraordi-naire, lui qui a déjà été vu au volant d’une Lamborghini Aventador, d’une McLaren MP4-12C, d’une Bentley Continental GT ou même d’une très exclusive Bugatti Veyron dont le tarif dépasse largement le million d’euros. Il en a même détruit quelques unes, on se souvient notamment d’une Ferrari 599 GTB explosée sous un tunnel en Angleterre à l’époque où il ne jouait pas encore en Espagne.

Visiblement passionné d’auto-mobile sportive, Cristiano Ronaldo ne semble pas décidé à s’arrêter là. On apprend en effet que le footbal-leur portugais aurait craqué pour un exemplaire de la Ferrari LaFerrari, cette supercar (vraiment) très exclu-sive de la marque au cheval cabré. Avec 963 chevaux, c’est la voiture

Cristiano Ronaldo s’offre la Ferrarila plus puissante de tous les temps

la plus puissante jamais sortie par le constructeur italien. C’est aussi la plus performante jamais vue, grâce à un châssis à la technologie de pointe, un poids contenu et un groupe motopro-pulseur hybride. L’auto est capable de passer de 0 à 100 kilomètres / heure en moins de trois secondes, d’atteindre les 200 kilomètres /

heure en moins de sept secondes et les 300 kilomètres / heure en à peine 15 secondes, c’est à dire plus vite qu’une Bugatti Veyron Super Sport. Bref, c’est un engin aux performances absolument délirantes.

Il faut croire que Cristiano Ro-naldo est particulièrement apprécié chez Ferrari puisque comme à chaque

nouvelle supercar de ce genre, seule une toute petite série a été lancée (499 exemplaires, pas un de plus) avec l’obligation de figurer parmi les meilleurs clients pour avoir droit au ticket d’entrée de près de 1,3 millions d’euros. Ronardo est donc privilégié parmi les privilégiés.

L’équipe de France ne sera donc pas tête de série au moment du tirage au sort des barrages, prévu lundi. Pour un petit point

au classement FIFA, les Bleus doivent laisser ce privilège à l’Ukraine, au grand désarroi de Didier Deschamps qui y voit une forme d’injustice. “Ce qui est rageant, c’est de ne pas être tête de série pour un point”, a déploré le sélectionneur tricolore en confé-rence de presse au Stade de France, mardi soir, après la victoire face à la Finlande (3-0).

Deschamps estime que la France se retrouve pénalisée pour avoir dis-puté cette phase de qualifications dans un groupe de cinq équipes, contre six pour les autres poules, les rencontres officielles rapportant plus de points au classement FIFA que les matches amicaux. “Sur le plan de l’équité, c’est moyen. Nous étions dans un groupe de cinq équipes, avec deux matches en moins et donc moins de points en jeu”, a-t-il expliqué.

La France ne sera pas tête de série

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8 17 octobre 2013No 961

La sélection de la Police communautaire et la sélection de Cité Soleil (Haitian I) Ces policiers canadiens ont supporté la PNH

L’équipe Haitian I de Cité Soleil a piétiné la PNH - Communautaire Se rapprocher la communauté, une des meilleures initiatives de la PNH Et on pose pour Ticket

Match pour la paixentre la Police communautaireet Haitian I de Cité Soleil

On aura attendu longtemps pour voir Bricks et Brital en duo. « Yon pè zo byen monte », comme on dit chez nous. Après Izolan et Fantom, ces rappeurs inconditionnels de Barikad Crew envisagent de faire car-rière solo. Mais avant de s’engager pleinement, Bricks et Brital comptent sceller leur amitié à travers « 2BB ». Une mixtape d’une quinzaine de morceaux pour les remettre sur le devant de la scène.

Ils se connaissent depuis toujours. Ils ont grandi dans le même quartier et fréquentent généralement les mêmes personnes. Briks et Brital forment un duo R.E.D. « Nous sommes des amis d’enfance », révèle Sémervil Edner Junior, dit Bricks. Dans la rue et les activités culturelles, ils sont souvent ensemble. On dirait « Dupond et Dupont ». Qui plus est, les deux premières lettres de leur nom d’artiste sont identiques. Des détails qui, peut-être renforcent leur amitié vieille de quinze ans.

À l’occasion de la mort de Dessalines, ces deux rappeurs de la rue Nicolas mettent en onde trois nouveaux singles : « Handz Up », « Dope » et « M anraje ». Des tests pressings disponibles sur itunes et le service Bon Son de la Natcom pour annoncer le projet « 2BB ».

« On travaillait sur ce projet il y a de cela quelque temps. Mais à cause de l’album R.E.D de Barikad on a dû surseoir sur les préparatifs. Maintenant on est de retour en studio depuis un mois et demi pour la sortie de la mixtape en décembre prochain », explique Bricks, membre de BC, Magik CLick et U17.

Parmi les premiers titres qui figureront sur la collaboration « 2BB », « M anranje », interprété uniquement par Bricks, est un cri d’alarme. Une mise en garde que le rappeur lance aux imposteurs qui envahissent le milieu rap créole.

« Il n’est pas normal que tout le monde veuille faire du rap parce qu’il croit que c’est du n’importe quoi, ce qu’il y a de plus facile. Donc, «M anranje» vise à les réprimander. Surtout les animateurs qui préfèrent jouer les chansons en fonction des relations qu’ils ont avec l’artiste en question », critique Bricks.

La sortie de « Handz Up », « Dope » et « M anraje » apporte un souffle nouveau dans le répertoire du rap, en particulier des mouchoirs rouges. Cette tendance de moins en moins en vogue devra connaître des jours meilleurs si le duo Bricks et Brital est aussi vrai que leur amitié. « 2BB » pourrait ainsi se traduire en : Bon Bagay.

Dimitry Nader Orisma

Bricks et Britalfont « 2BB »