WA عÀCHIROUHOUNNA BI-L-MAعROUF

8/12/2019 WA CHIROUHOUNNA BI-L-MAROUF

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, ou des enseignements de lIslam, ou les mettre dans la salet ou limpuret est KO

www.alaqsamasjid.net & cheikhkhaled.blogspot.com Prpar par Chaykh Khaled, Khatib et Mouballigh de AL AQSA MASJ

ce qui signifie :19.

Croyants ! Il ne vous est pas licite d'hriter les dames contre leur

gr. Ne les empchez pas de se remarier dans le but de leur ravir unepartie de ce que vous aviez donn [ou de ce que dautres leur avaientdonn], moins qu'elles ne viennent commettre un pch prouv.Et comportez-vous convenablement envers elles. Si vous avez del'aversion envers elles [durant la vie commune], alors il se peut quevous ayez de l'aversion pour une chose, et que Allh y mette ungrand bien

20.

Si vous voulez substituer une pouse une autre, et que vous ayezdonn l'une un quintal, n'en reprenez rien. Quoi ! Le reprendriez-vous par injustice et pch manifeste ?

21.

Comment oseriez-vous le reprendre, aprs que l'union la plus intimevous ait associs l'un l'autre et qu'elles aient obtenu de vous unengagement solennel ?

22.

Et n'pousez pas les dames que vos pres avaient pouses,exception faite pour [ce qui eut lieu dans] le pass. C'est uneturpitude, une abomination, et quelle mauvaise conduite !

Il sagit-l dune rupture radicale avec certaines habitudes aberrantes delpoque de la Jhiliyyah.

Les Moufassir du saint Qourn rapportent quaprs le dcs dunhomme, sa veuve tait elle-mme un hritage de la famille du dfunt.

Ils en disposaient comme un droit. Soit pour la marier lun dentre euxpour vivre en union maritale avec elle. Soit pour la laisser ainsi, pouserestreinte un mari qui ne vit pas en union avec elle, voire ne dpense mmepas pour elle et ce, dans le but de lintimider et la pousser sen librer et sen racheter en donnant ce quelle possdait totalement ou partiellement. Soitpour la marier qui ils le voudront. Soit pour attendre son dcs et quils

gagneront ses biens dont elle disposait en hritage ![Al-Boukhriy, Abou Dwoud, An-Naiy, Al-Beyhaqiy, At-Tabariy daprs Ibn Abbs

Les hritiers dun dfunt comptaient aussi les enfants de celui-ci, duneautre dame.


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Autrement dit, des demi-frres de leurs propres enfants, des hommesdont elle est belle-mre, pouvaient la mort de leur pre poser sur elle unlinge eux et elle en devenait leur hritage.

Les Moufassir rapportent quune dame parmi les Sahbiyyt karimt,

Koubaychah bint Man Al-Ansriyyah , aprs la Waftde son mari Abou

Qays bin Al-Aslat Al-Ansriy

,, le fils de ce dernier Qays bin Abi Qays

fit comme lpoque de la Jhiliyyah, il posa son linge sur sa belle-mre

Koubaychahpour en devenir son hritage.Il lpousa donc, mais ce ntait pas pour vivre en union avec elle. Il ne

dpensait mme pas pour elle.Elle sen plaint alors Raoulou-llh, qui lui demanda dattendre la

rvlation coranique son sujet, et Allh tal len a libre radicalement etdfinitivement, elle-mme ainsi que toutes les dames.

[An-Naiy, At-Tabariy daprs Abou Oummah Asad bin Sahl bin Houneyf

Non seulement, les dames ne peuvent plus tre considre comme unhritage rserve la famille du dfunt, mais ils ne peuvent plus lobliger unNikhquelle ne veut pasou la priver de ses droits et de sa libert.

De plus, il est devenu absolument, formellement et dfinitivement harmaux enfants de leur dfunt de pouvoir les pouser.

Nul na plus le droit dpouser une dame qui tait auparavant marie son pre et ce, mme si son pre navait pas consomm ce Nikhavec cettedame.

Dautre part, dans ces versets, il y a aussi linterdiction au mari decauser du tort son pouse et de la maltraiter.

Et cette interdiction est dautant plus grave lorsquil sagit dabuser deson droit sur elle pour lintimider et la pousser vouloir se racheter la libertet gagner son divorce en rendant son Mahrsa dot-.

En revanche, si cest elle qui cause du tort son mari, soit encommettant ladultre soit en lui manquant du respect, il a droit dans ce

genre de cas de faire pression pour quelle lui rende son Mahren change desa sparation avec lui.

Le saint Prophte dit :

: Je vous laisse comme

testament et commandement de bien traiter les dames . [Al-Boukhriy]


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Il condamna la maltraitance envers les dames. Il manifesta quil en taitoutr. Il dit :

ce qui signifie : Lun de vous vient fouetter son pouse comme onfouetterait un esclave, et peut tre en fin de journe il ferait la relation

conjugale avec elle . [Al-Boukhriy et Mouslim]

Le Prophte dit aussi :

: Que

ne hasse pas un croyant une croyante (son pouse). Sil dteste lun deses comportements, il en aimerait un autre . [Mouslim]

Abou Mouwiyah bin Haydah demanda au Prophte en quoi

consiste le droit de lpouse sur son mari? Et le saint Prophte de lui

rpondre :

Que tu la nourrisses quand tu peux te nourrir. Que tu la vtisses quandtu peux te vtir. Que ne frappe pas au visage. Que tu ne la blmes pas etne te montres pas en froid avec elle si ce nest dans lintimit de sa pice la maison . [An-Naiy, Abou Dwoud]

Et mme ceci est sous condition. En interdisant de frapper au visage ilne permet pas de frapper lpouse, mais il signale la gravit de ce geste.

En sommes, le Prophte dit que ce geste est particulirement outrantet grave.

Et il donne une leon de bonne conduite au mari qui est mcontent et encolre aprs son pouse. C'est--dire lorsquil y a effectivement lieu de blmeret dtre mcontent, et non lorsquil sagit dune des sautes dhumeur du mari.Il exige que cela soit dans lintimit de la chambre dans la maison afin de nepas provoquer de scandale et de ne pas en arriver vexer son pouse au lieude la corriger.

Il dit :

: Les croyants

ayant la foi la plus accomplie sont ceux dentre eux qui ont le meilleurcomportement, et les meilleurs dentre vous sont les meilleurs enversleurs pouses . [Abou Dwoud, At-Tirmidhiy]

AL AQSA MASJID La Plaine Verte PORT LOUIS -LE MAURICE-

Premier Masjid lLE M URICE (1805)

tel : 2165456

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