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WARAA Les Vainqueurs · N° 182 - Jeudi 22 Mars 2018 Les Vainqueurs WARAA POLITIQUE 3 A moins de 10 mois de mariage, les signes avant-coureurs du di-vorce entre l’ANC et le PNP

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Les VainqueursWARAA

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Siège : Derrière EPP KélégouganTél : 90-02-52-45 / 22-61-13-06E-mail : [email protected]

c/s Casier N° 087. 13 BP152LOME-TOGO

DIRECTEUR DE PUBLICATIONMichel Yao TCHADJA

(alias Ezi Akoma)Cel : 90-02-52-45 / 22-32-92-57

SECRETAIRE DE REDACTIONPamphile S. NUMENYA

REDACTIONEZI Akoma

AchileA. Fic

Jack NukunuHubertine Akouvi

Séna Le Libre PenseurINFOGRAPHISTE

Pamphile S. NUMENYAIMPRIMERIELa Colombe

Tirage : 3.000 ExemplairesRécépissé N° 0471/29/05/13/HAAC

Annonces et pubs :appelez le 90-02-52-45

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chaque jeudidans les kiosques

Numéros UtilesCHU Tokoin : 22-21-25-01CHU Campus : 22-25-77-68

22-25-47-3922-25-78-08

Commissariat Central : 22-21-28-71Sûreté Nationale : 22-22-21-21Pompiers : 118 ou 22-21-67-06Gendarmerie (Secours et assistance)

172 ou 22-22-21-39Police secours 117

WARAALes Vainqueurs

SOCIETE

Suite à la p 5

Il se tient depuis hier àLomé une rencontred’informations et de sen-sibilisations sur le pro-jet d’interconnexion dessystèmes informatiquesdouaniers du Togo et duBurkina-Faso. Initiativede l’Union économiqueMonétaire Ouest Afri-caine (UEMOA) en col-laboration avec l’OfficeTogolais des Recettes(OTR), cette rencontre aréuni les agents desdouanes togolaises et duBurkina-Faso.L’UEMOA vise à sécuri-ser le s transact ions,

accroitre le commerceintra-régional ou encoreà lever les barrièresdouanières tarifaires quenon tarifaires. Pour sonreprésentant AssoukouKrikpeu, ce projet est im-portant car il s’inscritdans la vision de l’appro-fondissement du proces-sus d’intégration. Il s’agit

à travers ce projet de fa-ciliter toutes les opéra-tions aux frontières despays membres del’UEMOA. M AssoukouKrikpeu a égalementlaissé entendre quec’est un projet pilotedont les acquis permet-tront de passe r àd’autres frontières despays membres del’UEMOA.C’est le colonel AgoroMedjessiribi, directeurdes opérations douaniè-res à l’OTR qui a ouvertles travaux de ces troisjours de rencontre. Au

cours de son interven-tion, il a au nom ducommissaire général del’OTR fait comprendreaux participants que lebut essentiel de cesrencontres est d’échan-ger avec eux sur le pro-jet afin de mesurer saportée, ses articulationset les conditions prati-

ques de sa mise enœuvre. Le Togo fait desefforts depuis la créationde l’OTR pour être dansles normes inscrites parl’UEMOA dans sa politi-que d’intégration écono-mique. En effet, selon leColonel Agoro, l’OTR de-puis 2014 s’est engagésur la voie de la déma-térialisation de ses pro-cédures fiscales et doua-nières. C’est d’ailleursl’exemple de la télé dé-

claration ; les différen-tes mesures de faciliterà travers des circuits etprocédures de dédoua-nement de marchandi-ses simple ou encorel’informatisation desprocédures de gestionsde ressources humainesou encore la créationd’un centre de forma-tion informatique qu’il aillustré.Il faut rappeler que lepremier jour a concerné

pour l’essentiel, les ad-ministrations centraleset déconcentrées ; ledeuxième jour c’est-à-dire aujourd'hui, con-cerne les opérateurséconomiques et la ren-contre de demain, der-nier jour, sera consacréeaux échanges avec lesacteurs commissionnai-res en douane.

Charles

Projet d’interconnexion des systèmes informatiques douaniers du Togo et du Burkina-FasoL’OTR outille les agents

C’es t dans une am-biance festive que lesamoureux des belleslettres ont accueilli lenouveau recue il depoèmes « Renais -sance » samedi dernierà Lomé. Cet ouvragequi vient enrichir la lit-térature togolaise estécrit par Gilles Bocco.« Renaissance » est unrecueil de 59 poèmesparu aux éditionsAwoudy et préfacé parK o u t c h o u k a l oTchassim, Professeurtitulaire à l’Universitéde Lomé. « Ce recueilest entrain de proposerune autre façon de

penser la poés ie .Gilles Bocco a surprisplus d’un avec sa fa-çon d’approcher lapoésie. Au-de là detout, les thématiquesabordées sont le bien,l’infinitude du temps.De toute façon « Re-naissance » s’appré-hende comme le phé-nix, cet oiseau mythi-que qui a le pouvoir derentrer dans le feu, des’incinérer, et de pou-voir renaitre des cen-dres de l’ inciné ra-tion. », nous a confiéJean Gnagnon, Criti-que et présentateur durecueil. « Ce recue il

Littérature«Renaissance», le premier recueil

de poèmes de Gilles Bocco

est comme une lettreouverte adressée àtous les membres de lasociété. J’écris à ma fa-

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A moins de 10 mois demariage, les s ignesavant-coureurs du di-vorce entre l’ANC et lePNP sont déjà percepti-bles. Depuis la semainepassée, on assiste àl’étalage des points devue divergents de cesformations de l’opposi-tion sur les médias. Toutest parti d’un communi-qué vocal pondu par l’undes responsables duPNP appelant à la mar-che. Ce communiquéétait surprenant parcequ’il était signé par ceresponsable et non parla coalition des 14. Aprèslui, le président du PNPcomme à l’accoutumée aadressé un message vo-cal à ses militants lesappelant à s’activer pourla marche. A l’entendre,les marches pourront sedérouler au même mo-ment que le dialogue.A l’heure où des voixs’élèvent pour dénoncerla mauvaise foi de la coa-lition des partis politi-ques, Eric Dupuy del’ANC fait une sortie sur-prenante pour taclerTikpi Atchadam,

l’homme qui fait mar-cher ses militants maisqui n’a jamais marché.« La coalition n’a pas faitun communiqué appe-lant à la manifestation.La règle au sein de lacoalition, c’es t quequand nous décidonsd’une manifestat ion,d’abord nous écrivons

au ministre de l’admi-nistration territoriale,pour l’en informercomme l’exige la loi.Puis après nous nousréunissons pour déciderde comment la manifes-tat ion allait s epasser.L’un de nos col-lègue (Tikpi AtchadamNdlr) est allé un peutrop vite en appelant à

la marche sans attendreque la décision définitivede la coalition soitprise », a-t-il expliquésur une chaine de radio.Au-delà de l’explicationapportée par EricDupuy, il y a un pro-fond malaise au fond dela coalition. Le PNPrendu célèbre par ses

violentes manifestationsaccuse l’ANC et le restede la coalition de jouerle jeu du pouvoir. Aumême moment, le sautres partis, et princi-palement l’ANC, nevoient pas d’un bon œilla popularité duPNP.Avant la marche du19 août, le PNP ne re-présentait rien devant

l’ANC.Eric Dupuy amême traité de «Voyou»,ceux qui avaient ponduun communiqué pourdire que l’ANC soutientla marche du PNP le 19août. N’ayant pas réussià chasser Faure ce 19août et étant en pannede stratégie, le PNP aappelé son « grand frère »Jean Pie rre Fabre àprendre ses responsabi-lités. En pleine tournéeeuropéenne , il a dûécourter son séjour pourrevenir au pays. Avec letemps, on assistera à lanaissance de la coalition.Dans les moments fortsdes manifestations, unproblème lié aux tricotsétait déjà né. Les respon-sables de l’ANC n’étaientvraiment pas contentsen voyant le rouge écra-ser leur couleur orange.La grande préoccupa-tion de l’ANC ce n’est pasFaure Gnassingbé, c’estplutôt comment repren-dre sa popularité face àla montée fracassantedu PNP. Fabre ne conçoitpas que ce soit un oppo-sant de la partie septen-trionale du pays qui ar-

rive à faire fléchir le pou-voir en place qu’ils com-battent depuis des dé-cennies.L’autre point de diver-gence est l’organisationdes élections. Sur cepoint, le PNP n’envisagepas aller à une élection.Pour elle, son objectif estde prendre le pouvoirpar la force . Mais àl’ANC, pendant qu’ondialogue, il faut aussipréparer le terrain pourne pas se faire surpren-dre à la dernière minutedans les urnes.Tikpi Atchadam n’a doncpas encore compris queJean Pierre Fabre cher-che à le casser pour gar-der toujours son statutde chef de file de l’op-position. Il n’a pas en-core compris que l’ANCcompte belle et bien par-ticiper aux élections de2018 contrairement àlui qui veut plutôt en-flammer le pays pourvenir au pouvoir.

Jack NUKNU

Guerre entre l'ANC et le PNPCe que Tikpi Atchadam n’a pas encore compris

L’observation dupaysage politique denotre pays montreen première place leparti Union pour laRépublique (UNIR),le parti au pouvoir,anciennement in-carné par le Rassem-blement du PeupleTogolais (RPT). Cettefamille politique gèreles affaires du paysdepuis plus de cin-quante ans. A la fa-veur du vent de l’Estdes années 90 d’autresformations politiquesont vu le jour et aspirentà gouverner le Togo unjour. Ces formations po-litiques historiques quiaspiraient incarner l’al-ternance se sont casséesou se cassent toujours la

figure rendant chiméri-que cette aspiration dupeuple togolais.Aujourd’hui, l’une desformations politiquesclassée en peloton detête après UNIR, le pre-mier des mals classésest l’Alliance Nationalepour le Changement

(ANC) dont le prési-dent national, l’ho-norable Jean PierreFABRE, est le chefde file de l’opposi-tion. Cet ex-Lieute-nant de Gil ChristOLYMPIO a faitpresque toute sacarrière politique ausein de l’Union desForces du Change-ment (UFC) avant decréer, en 2010, sapropre formationpolitique.

ANC, UFC une straté-gie de combat vouée à

l’échec

Tout comme sonancêtre l’UFC, l’ANC aorienté sa stratégie decombat vers l’exclusionoubliant que le combat

politique est par essenceun combat collectif. Seulle collectif peut venir àbout d’un régime cin-quantenaire commecelui qui a cours dansnotre pays. Or depuis sacréation en 2010 l’ANCa été tout sauf un partirassembleur.

Toutes les alliancesnouées autour du chefde file de l’opposition ontété des alliances de cir-constance et parfois desalliances contre natureoù les alliés sont souventvilipendés dans le smédias ou les réseauxsociaux. Les premiersresponsables de ce partiaffirment parfois volon-tiers qu’ils n’ont besoinde personne pour opérerl’alternance et le chan-gement. I ls est iment

qu’ils sont suffisammentforts pour renverserseuls le parti au pouvoir.

Beaucoup de res-ponsables politiquesd’autres partis ont dûquitter les regroupe-ments autour de l’ANClorsqu’ils se sont renduscompte qu’ils n’étaientque des faire-valoir dansles mains des manipu-lateurs.Le parti de Jean PierreFABRE trop suffisantpourra-t-il seul opérerl’alternance au Togo ?Tout observateur avisésait que l’alternance auTogo sera l’effet conju-gué de toutes les forcesacquises au change-ment. Les protagonistesdevant surfer sur les for-ces de chaque formation

Landerneau politique togolaisL’ANC, un parti trop suffisant ?

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Quarante-quatre pays afri-cains (sur 55) ont signé mer-credi à Kigali l’accordcréant une zone de libre-échange cont ine ntale(Zlec), perçue comme es-sentielle au développementéconomique de l’Afrique, aannoncé l’Union africaine(UA).Robert Dussey, le mi-nistre togolais des Affairesétrangères, a signé le docu-ment dans la matinée aunom du président FaureGnassingbé.L’UA estimeque l’élimination progres-sive des droits de douaneentre membres de la Zlecpermettra d’augmenter de60% d’ici à 2022 le niveaude commerce intra-africain.Actuellement, seu-lement 16% du commercedes pays africains s’effectueavec d ’autre s pays ducontinent.Pour entrer envigueur - pas avant un dé-lai de 180 jours -, l’accorddoit encore être ratifié àl’échelle nationale par les

pays signataires. L’Assem-blée nationale togolaise de-vrait recevoir le texte pouradoption très rapidement.Cette Zlec s’inscrit dans lecadre d’un processus de-vant mener d’ici 2028 à lacréation d’un marché com-mun, et d’une union éco-nomique et monétaire enAfrique.Avec des secteursdes services et de l’indus-trie sous-dimensionnés, lespays africains ont pendant

de s déce nnie s inde xéleurs performances écono-miques sur le prix des ma-tières premières exportées,comme le pétrole, le cacaoou l’or.Ces dernières an-nées, des pays commel’Éthiopie ou le Ghana onttenté de s’extirper de ce cy-cle néfaste en bâtissant desusines et de nouvelles in-frastructures pour les in-dustries locales, ce qui aenclenché une hausse ra-

Sommet extraordinaire de l'Union africaineLe Togo a signé l’accord de libre

échange continental

pide de leur croissanceéconomique.L’Afrique duSud, un ardent défenseurde l’accord, considère queles économies africainessont trop petites pour pou-voir seules se diversifier ets’industrialiser.La Zlec estun des projets clés mis enexergue par l’UA dans sonAgenda 2063, un pro-gramme de développementà long terme qui prévoit defaciliter les flux de mar-

chandises et de personnessur le continent.Lors deson dernier sommet, enjanvier à Addis Abeba, l’UAavait ainsi annoncé lacréation d’un marché uni-que et libéralisé pour letransport aérien, incluant23 pays du continent dontla mise en œuvre a été con-fiée au chef de l’Etat togo-lais.Source : Service communication

gouvernement

Malgré les moyens mobi-lisés par le gouvernementpour la modernisation dela justice togolaise, cer-tains hommes « puis-sants » cont inue nt defaire pression pour in-fluencer certains procès.C’est le cas du dossierAtabré Yacynte.

Marié légale ment,le sieur Atabré Yacinte,un professionnel du do-maine des BTP, a eu avecsa femme, un enfant quien mars dernier a soufflésa huitième bougie. Aprèsplusieurs années de ma-riage donc, il s’est renducompte qu’il a des problè-mes spirituels. Après sesinvestigations, il a trouvéque c’est sa femme qui està la base de ses problè-mes. Depuis ce temps ilcherchai t le s moye nspour mettre fin à leur re-lation. La femme ayantune fois effectué un dé-placement chez elle, il l’aappelé au téléphone pourlui dire de ne plus reve-nir chez lui. La femme de

retour de son voyage, aété ef fective ment re n-voyée à la devanture parson agent de sécurité.Elle est alors allée pren-dre une convocation pourle mari. Devant le juge,elle a exigé la garde del’enfant. Elle exige égale-ment que le mari assurele ur loge ment et le urpension alimentaire. Lejuge a dans cette optiquepris une ordonnance pourque le mari cède l’enfantà la femme. Le sie urAtabré insatisfait saisitun autre magistrat pourcommencer le vrai pro-cessus de d ivorce. Sonavocat fait alors appel àl’ordonnance du juge.

Le juge n’ a mê mepas encore entendu l’avo-cat du sieur et celui desa femme quand une per-sonne extérieure au dos-sier a fait pression sur lajustice pour envoyer unebande de policiers enle-ver l’enfant par force lejour de son 7e anniver-saire dans la maison de

son père. C’est à ce ni-veau que se pose le vraiproblème. Cette dernièrepersonne fait croire à quive ut l'e nte ndre queAtabré ne s'occupe plusde sa famille biologiquemais il passe plutôt sontemps avec sa famille re-ligieuse.

Selon nos sources,le juge en charge du dos-sier, l’avocat du mari etce lui de sa femme nesont même pas au cou-

rant de l’enlèvement del’ enfant par la po lice.Quel professionnel dedroit a pu autoriser cettepersonne étrangère à en-voyer les forces de l’or-dre enlever l’enfant parforce  ? Comment unepe rsonne extér ieurepeut-elle in fluence r lajustice jusqu’à ce point ?Quel est l’état d’esprit del’ enfant actuell eme ntalors qu’il va à l’école ?Telles sont les questions

Mainmise de certains « poids lourds » sur la justice togolaiseLe sieur Atabré Yacinte dépossédé deson enfant d’une façon spectaculaire

que se posent ceux quiont connaissance de l’af-faire. Pour ce qui nousconcerne, nous avons es-sayé de contacte r l esautori tés judiciairespour avo ir plus de lu-mière sur cette affaire.Mais nos tentatives ontété vaines.

Il faut tout simple-ment dire qu’il y a encoredes personnes puissan-tes qui ont la main misesur la justice togolaise.Le gouvernement doit ra-pideme nt prendre desdé cisions fe rmes pourempêcher que ces brebisgaleuses ne réduisent ànéant les efforts de mo-de rnisation notre jus-tice. Pour l’heure, elledoit rapidement repren-dre de la hauteur dansle dossier Atabré en or-donnant le retour del’enfant chez son pèrepour que le dossier re-prenne son cours normal.

La Rédaction

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POLITIQUE

social pour contribuerà rendre à l’humanitéce qui lui revient c’est-à-dire l’amour, la paixet le bonheur », a indi-qué pour sa part GillesBocco.Sociologue de forma-tion et journaliste deprofess ion, Gille sMawuéna Bocco fait,avec la sortie de sonrecueil, son entréedans la grande familledes poètes togolais.

Jack NUKUNU

Littérature«Renaissance», le premier recueil

de poèmes de Gilles Boccomille, aux gouvernantset aux gouvernés. Cha-cun va pouvoir trouverdans ce recueil, sonmessage. Sur le planforme l ce sont desmessages plus oumoins ouverts, maissur le fond ils sont co-dés mais pas codéspour tout le monde.Ceux qui sont initiéspeuvent décrypter ceque nous avons écrit.C’est une forme d’en-gagement politique et

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quant à lui une forte ca-pacité de mobilisationpopulaire aussi biendans la diaspora qu’àl’intérieur du pays. Cesdeux seuls exemplessuffisent pour montrerque si les opposants veu-lent réellement le chan-gement, ils savent ce quileur reste à faire.

Des fissures inutilesau sein de la coalition

La coalition des 14 par-tis de l’opposition qui estle cheval de proue del’actuelle contestationconnait depuis quelquesjours des divergencesdans le choix de la stra-tégie à même de renver-ser le régime du Prési-dent FaureGNASSINGBE. A l’ori-gine de ces fissures setrouve la question despoursuites ou non desmanifestations de rues.Le PNP qui avait de-

mandé la reprise desmanifestations auraitreçu un refus peu polide son allié ANC qui s’af-fiche en maitre d’or-chestre. Le parti deTIKPI Atchadam verraitaussi d’un mauvais œilles informations savam-ment distillées par lesresponsables de l’ANCau sujet du financementdes marches et des divi-dendes à récolter le mo-ment venu.

L’honorable JeanPierre FABRE qui in-carne le chef de file del’opposition, une insti-tution de la républiqueet le fruit d’une compé-tition électorale, devraitaller à l’école du déve-loppement personnelafin d’être un leader, unvéritable meneurd’hommes pour le suc-cès de leur combat poli-tique.

SENA LE LIBRE PENSEUR

Landerneau politique togolaisL’ANC, un parti trop suffisant ?politique. Toute autreapproche ne seraqu’égoïste et suicidaire.

De façon notoirel’on sait que les respon-sables de l’ANC ont uneforte capacité de mobi-lisation financière eninterne et dans la dias-pora ; de même le néo-phyte de la politique auTogo, le Parti NationalPanafr icain (PNP) a

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La coordination duSystème des NationsUnies (SNU), l’UnionEuropéenne (UE) etles ambassades d’Al-lemagne, de France etdes États-Unis auTogo ont fait une nou-velle sortie pour seprononcer sur la crisepolitique actuelle. Atravers un communi-qué pondu le 19 marsdernier, le groupe des5 demande que lepouvoir et l’oppositions’engagent sans délaidans une discussionde fond sur les ques-tions constitutionnel-les et électorales.Dans ce communi-qué, les représenta-tions diplomatiquescondamnent les diffi-cultés auxquelles fait

face la médiation. Ilsinvitentles acteurs po-litiques à dépasser lespositions de principeet à travailler pourparvenir à un accordsur les réformes dansle « respect de l’Étatde droit et des dispo-sitions légales etconstitutionnelles envigueur ». Dans cetteveine, ils demandentaux parties prenantesau dialogue, la coali-tion de l’opposition etle parti au pouvoirnotamment de respec-ter les engagementsqu’ils ont pris dans lecadre de la prépara-tion et du déroule-ment des discus-sions.

La Rédaction

Dialogue de sortie de crise politiqueLe groupe des 5 appelle

à une discussion de fondCa y est, le dialogue in-ter togolais suspendudepuis le 23 février der-nier pourra reprendre lasemaine prochaine. Entout cas c’est ce qu’onapprend auprès de ladélégation envoyée parle médiateur et qui arencontré les deux pro-tagonistes de la crise no-tamment le pouvoir etl’opposition en début desemaine.L’opinion désabusée necroyait plus à la reprisede ce dialogue de sourdsoù les positions sont dia-métralement opposées.Avant même l’arrivéedes émissaires de NanaAdo, l’on a appris que lefil des discussions entreles acteurs politiques et

Relance des pourparlers inter- togolaisNana Akufo Ado attendu àLomé la semaine prochaine

la médiation était tou-jours maintenu.C’est dans cette optiqueque certains membresde la coalition ont pu

rencontrer le Présidentghanéen la semaine der-nière. A ce jour, ce de-nier a –t-il reçu des ga-ranties nécessaires pourque le dialogue abou-tisse comme le recom-mande le groupe des 5 ?Les prochains joursnous le diront

Waraa

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ACTU

La Première Agence de Presse Privée au Togowww.savoirnews.net

L'INFO en continu 24H/24Tél (228) 90 04 19 64 / 91 45 34 50 / 99 35 29 23

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SAVOIR NEWS

C'est autour d'un dînerque le Ministère du dé-veloppement à la base,de l'artisanat et de l'em-ploi des jeunes a célé-bré les jeunes entrepre-neurs togolais le ven-dredi dernier.Le Togo, depuis plu-sieurs années, a mis enplace une véritable poli-tique de soutien et d'ac-compagnement des jeu-nes dans leur volontéd'entreprendre.Plusieurs programmes,conformément auxorientations du chef de

l'Etat SEM FaureEssozimna Gnassingbé,ont été mis en oeuvre àcet effet dont le Pro-

gramme d'Appui au Dé-veloppement à la Base(PRADEB) et le Fondsd'Appui aux Initiatives

Ministère du développement à la baseLe Togo célèbre l'entrepreunariat des jeunes

Economiques des Jeu-nes (FAEIJ).Au cours de ce dîner or-ganisé autour du thème*"Que lles s tratég iespour faire accroître sonentreprise"*, 10me illeurs entrepre -neurs de l'année 2017ont reçu des prix de lamain de plusieurs mo-dèles d'entrepreunariatde notre pays.Cette soirée a permisaux opérateurs écono-miques et chefs d’entre-prises de donner desconseils aux jeunes en-

trepreneurs qui ont prispart à ce dîner.Les lauréats ont étéclassés en deux catégo-ries. La catégorie « mi-cro-entreprises » et lacatégorie « petites etmoyennes entreprises».Pour Mme VictoireTomégah-Dogbé, le con-cours du « Meilleur En-trepreneur » *permet decélébrer l’excellence etla performance de lajeunesse togolaise et in-citer les jeunes à s’auto-employer.

Source : Gouv.

Il est clair et notoire quela crise sociopolitique quetraverse le Togo ces der-niers temps est liée auxquestions de réformesconstitutionnelles et ins-titutionnelles sur lesquel-les les acteurs politiquesont du mal à accorderleur violon. C’est pourencourager les jeunes às’intéresser aux débatspol itiques, mie ux,connaitre leur rôle e tplace dans ce débat encour sur les ré formesconstitutionnelles et ins-titutionnelles que le Mou-vement Flambeau Patrio-tique 228 (MFP 228), or-ganisation de la sociétécivile a initié hier mer-credi 21 mars une ren-contre d’échanges avecles jeunes et les organi-sations de jeunesd’Adétikopé et ses envi-rons autour du thème« Quelle place pour la jeu-nesse dans les réformesinstitutionnelles et cons-titutionnelles au Togo ?.

Il était question pour leMFP 228d’amener cesjeunes à s’approprier duconcept de leadership quileur permettra de deve-nir des militants e t ac-teurs habiles et avertisdes partis politiques et dela socié té civile . Cetteséance d’échanges a étéégalement une occasionpour ce mouvement ci-toyen et patriotique d’ex-pliquer à ces jeunes cequ’est la constitution. Etquelle sont aussi les for-ces et les faiblesses aussi

bien de la constitution de1992 que celle de 2002 ré-visée. En somme, à tra-vers ces communications,le MFP souhaiterait queles jeunes de tous bordspolitiques parlent d’uneseule voix pour demanderaux protagonistes du dia-logue en cours de pren-dre en compte les préoc-cupations de la jeunesseen revoyant à la bassel’âge d’éligibilité aux dif-férents élections que cesoit les locales, les légis-

latives où la présiden-tie lle. Il a émis le voeuque l’âge requis soit 18ans.Le conférencier M.Ourobossi Tchakondo,ancien ministre et con-sultant, dans sa commu-nication a partagé avecces jeunes les six secretsdu succès et de le a-dership, qui selon lui pas-sent par la confiance ensoi, la saisie des oppor-tunités, le goût du risqueafin de faire un bond enavant et aussi un plan-ning personnel de leursprojets. Quant à ce quiconcerne la limitation desmandats, M. Tchakondo arappelé que cette limita-tion doit être un impéra-tif pour un meilleur en-racinement de la démo-cratie.Le Secrétaire Général duMFP a pour sa part ex-horté les députés à voterle plus tôt possible une loiprévoyant la limitation detous les mandats qu’ils

En attendant la reprise du dialogueLes jeunes d’Adétikopé édifiés sur leur rôle et place dans lesréformes constitutionnelles et institutionnelles par MFP 228

soient législatifs ou pré-sidentiels à deux et lemode de scrutin prési-dentie l à deux  : «surl’’évolution du dialogueen cours, nous exigeonsque tous les députés del’assemblée Nationale To-golaise capitalisent l’ac-quis des reformes en vo-tant dans les brefs délaisune loi sur la limitationde tous les mandats et unscrutin à deux toursavant la fin du mo isd'avril 2018 pour éviterque le référendum ne de-vienne absolument uneévidence dans l’intérêtdu peuple tout entier » a-t-il confié.Pour rappel, le Mouve-ment du Flambeau Pa-triotique 228 est une or-ganisation de la sociétécivile qui a pour objectifla défense des intérêtsdes jeunes pour les jeu-nes.

Alain Tchédré

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Les VainqueursWARAA ACTU/SPORTS

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A l’issue du tirage au sort effectué ce mer-credi au Caire, les 4 groupes de la Li-gue des champions africaine sont con-nus. Et on peut s’attendre à du lourd !Tenant du titre, le Wydad Casablancaretrouve son prédécesseur au palma-rès, M am elodi Sundowns, dans legroupe C. La saison passée, les Maro-cains avaient éliminé les Sud-Africainsen quart de finale, ce qui promet de chau-des retrouvailles. Figurent aussi danscette poule, l’ambitieux Horoya et la sur-prise AS Togo Port, deux équipes novi-ces à ce niveau.De retour en phase de groupes, le TPMazembe hérite d’un groupe B très re-levé avec trois adversaires d’Afrique du

Nord : l’ES Sétif et le MC Alger en Algérieet les Marocains du Difaâ El Jadida quiviennent de sortir Vita Club au tour pré-cédent.Dans la poule A, l’Espérance Tunis re-trouve Al Ahly, son bourreau régulier cesdernières années, notamment la saisonpassée en quart de finale. Ces deux équi-pes partiront favorites face aux deuxnouveaux, Township Rollers et KampalaCCA. Le groupe D enfin semble promisà l’Etoile du Sahel devant Zesco et lesmoins connus Primero de Agosto (ab-sent à ce niveau depuis 1997) et Mba-bane Swallows, novice à ce stade.- Les 4 groupes de Ligue des cham-pions :

Ligue des championsLa composition des 4 groupes connue !

Le Conseil des Ministres s’est réuni cemercredi 21 mars 2018 au Palais de laPrésidence de la République, sous laprésidence de son Excellence, MonsieurFaure Essozimna GNASSINGBE, Pré-sident de la République.Le Conseil a :- adopté un projet de loi et deux (2) dé-crets ;- suivi quatre (4) communications et desdivers ;Au titre du projet de loiLe projet de loi adopté par le conseil,autorise la ratification des statuts de lacompagnie financière dénommée « Africa50 – financement de projet » et « Africa50 – développement de projets », adop-tés le 29 juillet 2015 à Casablanca.Créée à l’initiative de vingt-deux (22)pays africains dont le Togo et trois (3)institutions financières africaines à savoirla Bank Al-Maghrib, la Banque africainede développement (BAD), « Africa 50 –Financement de projets » a pour but demobiliser l’épargne à long terme des in-vestisseurs dans des projets africainsd’infrastructures commercialement via-bles.C’est une compagnie qui s’appuie surl’engagement financier des pays africainspour attirer des investisseurs institution-nels, des fonds souverains, des fondsde pension et des sociétés d’assuranceainsi que d’autres sources de finance-ment.Sa ratification permettra au Togo de mo-biliser le financement nécessaire à la miseen oeuvre des grands chantiers de dé-veloppement dans les secteurs de l’éner-gie, du transport, de l’eau ou des télé-communications.

Au titre des décretsLe premier décret adopté par le con-seil des ministres, porte protection du pa-trimoine routier et des équipements con-nexes.La protection du patrimoine routier natio-nal est une nécessité pour la pérennitédes infrastructures réalisées à coût demilliards de francs mais aussi pour lasécurité de tous les usagers de la route.En effet, les infrastructures réalisées su-bissent fréquemment des destructionsvolontaires ou involontaires de la partdes usagers et de la population.Pour réduire le nombre sans cesse crois-sant de ces destructions et pallier leursconséquences négatives sur les finan-ces publiques, le gouvernement a initiéle projet portant protection du patrimoineroutier national et des équipements con-nexes.Au titre de décret, seuls les véhiculesprésentant des caractéristiques techni-ques déclarées conformes et respectantla charge limite légale et le gabarit sontautorisés à faire usage des axes rou-tiers ouverts à la circulation.Parallèlement, le décret prévoit le pesageroutier avec des équipements spécifi-ques, fixe le contrôle technique des vé-hicules et garantit l ’intégrité de la voiepublique.Le décret adopté considère, à ce titre,comme infractions entre autres :- le dépassement du poids total autoriséen charge ;- le refus de conduire le véhicule à lapesée ;

- la destruction physique du patrimoineroutier ;- le refus de procéder au contrôle techni-que du véhicule ;- la dégradation intentionnelle de la voiepublique quelques que soient les circons-tances (volontaires ou involontaires).

Pour parachever les mesures de pro-tection du patrimoine routier et des équi-pements connexes, le décret admet que: « toute personne qui cause un dom-mage aux équipements routiers est tenud’en assumer les réparations ».Le deuxième décret adopté par leconseil, porte réglementation des tran-sactions et services électroniques auTogo.Le décret portant réglementation des tran-sactions et services électroniques auTogo porte application de la loi n° 2017-007 du 22 juin 2017 relative aux tran-sactions électroniques et traite des ques-tions essentielles relevées dans le textede loi. Il s’agit des :- conditions de la reconnaissance juridi-que des certificats et signatures électro-niques émanant de pays tiers ;- dispositions relatives à la signature etau certificat électronique ;- conditions d’exercice des prestatairesde services de confiance ;- informations à mettre à la disposition dela clientèle sur les personnes qui exer-cent une activité de commerce électroni-que ;- informations à mettre à la disposition dupublic par les éditeurs de service de com-munication au public en ligne ;- données de nature à permettre l’identi-fication de quiconque a contribué à lacréation du contenu ou de l’un des con-tenus des services des prestataires ;- l’autorité de certification.L’adoption de ce décret permet au Togode renforcer son arsenal juridique en ma-tière des transactions électroniques.

Au titre des communicationsLa première communication écoutéepar le conseil, est relative au projet demessagerie professionnelle de l’adminis-tration publique.La volonté du Chef de l’Etat de faire duTogo, un pays dans lequel les adminis-trations publiques et les institutions de laRépublique délivrent un service de qua-lité aux citoyens, a conduit au processusde modernisation et de réforme de l’ad-ministration publique.Ainsi, sur l’initiative du ministère des pos-tes et de l’économ ie numérique, dansune phase pilote, un nombre restreint decomptes de messagerie électroniques ontété créés sur la plateforme de GoogleSuite utilisant les services de message-rie Gmail et d’autres services collaboratifs.Ces comptes ont été créés, notammentpour les ministres, les conseillers, lessecrétaires particuliers et le corps diplo-matique.Le mécanisme de facturation de cettesolution est une redevance annuelle parcompte créé, à laquel le s’ajoutentd’autres frais comme le support et l’assis-tance à la conduite au changement. L’hé-bergem ent de la messagerie est alorsfait sur des serveurs externalisés (cloud)ne garantissant pas la confidentialité maisà un coût élevé.Avec la demande sans cesse croissante

conjuguée au facteur coût, l’extension dece service de messagerie professionnelleà toutes les administrations publiques etles institutions de la République néces-site des clauses techniques répondantaux normes internationales et standardsen la matière.Ainsi, la société LINAGORA a été rete-nue pour l’installation et la mise en ser-vice de la solution de messagerie pro-fessionnelle à travers un processus d’ap-pel d’offre, tout comme la société ComtelTechnologies qui va fournir le matérielcorrespondant aux serveurs et aux outilsde virtualisation.Pour une bonne gestion, il est prévu lacréation de comptes par palier en fonc-tion des nécessités de chaque départe-ment ministériel et institutionnel. Ainsi audémarrage, vingt mille (20 000) comptesseront créés.La deuxième communication écou-tée par le conseil, est relative à la régu-lation des réseaux sociaux.La prol ifération des discours de haine(hate speech) et des fausses informa-tions (fake news) sur internet et plus spé-cifiquement sur les réseaux sociaux,constitue aujourd’hui une préoccupationmondiale et une menace sérieuse, tantpour la stabilité des Etats que pour lacohésion et la paix sociale. Ce constatpose inévitablement la question de lapertinence et de l’efficacité des dispositifspréventifs et répressifs mis en place parles pouvoirs publics.Il faut, à ce titre, rappeler que les textesde droit commun sont applicables à lamatière numérique. Sur le plan civil, il estainsi possible d’engager la responsabi-lité des internautes au titre, par exemple,d’une violation du droit de chacun aurespect de sa vie privée. En outre, lesinfractions pénales de droit commun tel-les que l’injure, la diffamation, ou encorel’incitation à la haine peuvent être rete-nues.Mais ces réponses « au cas par cas » nesont pas suffisantes. Exclusivement judi-ciaires, elles ne permettent pas de régu-ler efficacement et rapidement l’intégra-lité du contenu en circulation. C’est pour-quoi d’autres solutions doivent être rete-nues.Il s’agit, notamment de :- former à la culture numérique par lamise en place de politiques d’éducationet de prévention ;

- faciliter la collecte du contenu illicite parla création de proc édures de signale-ment ;- encourager l’autorégulation par le dé-veloppement d’une relation de confianceavec les entreprises de technologie del’information ;- renforcer le volet répressif par l’adop-tion de nouveaux textes législatifs.

Au-delà de cette règlementation préexis-tante, il serait souhaitable de procéderau renforcement de la régulation des ré-seaux sociaux notamment par la mise enplace d’une campagne de sensibilisationrelative à leur usage, la signature d’uncode de bonne conduite avec les repré-sentants de structures comme Facebooket Twitter, l’adoption d’une loi sur les faus-ses informations et la création d’uneplateforme de signalement.Le conseil des ministres a saisi l’occa-sion pour rappeler que chacun à sonniveau doit avoir à l’esprit l’intérêt natio-nal pour notre pays de l’usage des ré-seaux sociaux, c ar leur usageinapproprié impacte négativement l’imagedu pays contribuant à éloigner les in-vestisseurs, à décourager l’esprit d’en-treprendre, ce qui peut avoir des réper-cussions sur les créations d’emploi et derichesses.L’usage des réseaux sociaux doit se fairedans la garantie de la paix sociale et lerespect des libertés publiques et indivi-duelles.

La troisième communication présen-tée au conseil, est relative au ForumPrésidentiel de la jeunesse.Les défis de la lutte contre le chômage etle sous-emploi, de l’accès aux formationsadaptées aux potentialités du pays et aupotentiel des jeunes, de la santé repro-ductive et sexuelle des jeunes, rappel-lent l’ immensité des défis à relever enfaveur de la jeunesse. Dès lors, releverc es défis requiert des m esuresinnovantes, pragmatiques et efficientesqui puisent dans l’ingéniosité et la créati-vité des jeunes et en lien avec l’émer-gence 2030 et la réalisation des Objec-tifs de Développement Durable. Le Fo-rum Présidentiel de la jeunesse va ap-porter des solutions à l’autonomisation etl’inclusion économique des jeunes à l’ins-tar de la décision du Président de laRépublique d’allouer 20% des marchés

publics aux jeunes et aux femmes.Dans cette dynamique, le Chef de l’Etata mis en place une plateforme d’échan-ges avec les jeunes, telle qu’annoncéelors de son adresse à la nation le 03janvier 2018. Sur ses très hautes ins-tructions, le lancement du Forum Prési-dentiel de la Jeunesse (FPJ) a été effec-tivement opéré, le 05 mars 2018 par lamise en place du comité national d’orga-nisation et des comités techniques com-posés majoritairement de jeunes.Le FPJ est une opportunité de taille pourun dialogue structuré, constructif et ouvertentre 3000 jeunes de diverses catégo-ries socioprofessionnelles. Il se présentecomme une plateforme d’échange et deréflexions sur les ambitions des jeunespour eux-mêmes et pour le pays, les défisauxquels ils restent confrontés et les pro-posi tions pour une m ei l leureautonomisation et une participation plusactive et efficace à la construc tion dupays. Il offre également l’opportunité auxjeunes de faire un diagnostic et de capi-taliser les leçons tirées de la mise enoeuvre des différentes stratégies, pro-grammes et projets visant la promotionde la jeunesse et les autres programmesphares de l’Etat pour faire des recom-mandations pour un ambitieux partena-riat avec et en faveur de la jeunesse to-golaise.Le Forum prévu pour la première quin-zaine du mois d’avril, regroupe 3000 jeu-nes participants environ : jeunes respon-sables d’associations, artistes, entrepre-neurs, chômeurs, étudiants, commer-çants, agriculteurs, partenaires techni-ques et financiers, acteurs du secteurprivé, experts, chercheurs, cadres desservices techniques de l’Etat, acteurs lo-caux du développement, des représen-tants des ONG et organisations de la so-ciété civile, impliqués dans les questionsde développement de la jeunesse, lacréation d’emploi, la promotion de la paix,etc.Le Président de la République invite l’en-semble de la jeunesse togolaise à s’im-pliquer activement ainsi que les acteursdes secteurs publics et privés et ceux dela société civile à se joindre à cette initia-tive qui ouvre une nouvelle ère dans lepartenariat entre l’Etat et la jeunesse denotre pays.

Groupe A : Al Ahly (Egypte), TownshipRollers (Botswana), Kampala CCA(Ouganda), Espérance Tunis (Tunisie)

Groupe B : TP Mazembe (RD Congo),Difaâ El Jadida (Maroc), MC Alger (Al-gérie), ES Sétif (Algérie)

Groupe C : WAC Casablanca (Maroc),Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud),AS Togo-Port (Togo), Horoya (Guinée)

Groupe D : Etoile du Sahel (Tunisie),Zesco (Zambie), Primero de Agosto (An-gola), Mbabane Swallows (Swaziland).

Afrik Foot

Communiqué sanctionnant le conseil desministres du mercredi 21 mars 2018

Suite à la p 8

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N° 182 - Jeudi 22 Mars 2018

Les VainqueursWARAA PUB

WARAA N° 182 du 22 Mars 2018

La quatrième et dernière communication écoutée par le conseil, est relative à l’élaboration du Plan National de développement (PND). Au terme de la mise en oeuvre de la stratégie de croissance accélérée et de promotion de l’emploi (SCAPE) qui est arrivée à échéance à la fin de l’année 2017, le Togo a choisi de conduire sa politique de développement économique et social à moyen terme à travers un plan national de développement qui tire ses fondements du projet de société du Chef de l’Etat décliné dans la déclaration de politique générale ainsi que des engagements souscrits par le Togo au niveau communautaire, continental et international en lien avec la vision 2020 de la CEDEAO, l’agenda 2063 de l’Union Africaine et les ODD à l’horizon 2030. Un séminaire de haut niveau organisé à Kara en juillet 2017, a permis de définir trois grands axes du PND à savoir : - axe 1 : mettre en place un hub logistique d’excellence pour le commerce international accompagnant le développement d’un centre d’affaire de premier ordre ; - axe 2 : créer des emplois à travers le développement des pôles de transformation agricole, manufacturier et d’industries extractives ; - axe 3 : consolider le développement social et renforcer les mécanismes d’inclusion.

Le PND fera l’objet d’une validation nationale prochaine et d’une approbation formelle en conseil des ministres avant la fin du mois d’avril 2018 pour un début de mise en oeuvre en fin juin 2018.

Au titre des divers S’agissant de tous les Projets et programmes de développement qui ont pour finalité d’améliorer les conditions de vie des populations, le Premier Ministre a exhorté chaque ministre à tout mettre en oeuvre pour accroître la capacité d’absorption des crédits d’investissement et à s’y impliquer davantage dans leur gestion. Le ministre de l’économie et des finances a rendu compte au conseil de la mission conjointe menée avec le ministre chargé des infrastructures et des transports auprès de la Banque Islamique de Développement (BID) à Djeddah en Arabie Saoudite. Cette mission conjointe fait suite à l’annulation de trois crédits octroyés par la BID et qui n’avaient pas été consommés. La décision de la BID visait plusieurs pays dont le TOGO. En effet, afin de préserver la qualité de son portefeuille d’encours et maintenir sa notation AAA, la BID avait annulé avant la fin de l’année 2017, tous les crédits octroyés et non consommés. Suite au travail de fond effectué avec les services techniques de la Banque et aux arguments développés par les ministres, le Président de la BID a promis de réexaminer avec la plus grande attention la demande de revenir sur cette décision. En marge des travaux, le ministre des finances a signé deux nouveaux accords de prêt avec la BID, d’un montant de 11 milliards de F CFA dont l’objectif vise à appuyer la microfinance en vue de contribuer à l’amélioration de la

finance inclusive, à la réduction de la pauvreté et au renforcement de la résilience des bénéficiaires aux chocs socioéconomiques et climatiques. Près de 60.000 personnes seront concernées par la mise en oeuvre de ce projet. Le président de la BID s’est par ailleurs engagé à soutenir davantage notre pays dans ses efforts de développement économique partagé et inclusif.

Madame le ministre du développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, directrice de cabinet du Président de la République, a également rendu compte au conseil de la participation du Président de la République à la conférence sur l’Alliance Solaire Internationale (ASI) en Inde. Cette conférence visait à porter sur les fonts baptismaux l’Alliance Solaire Internationale, initiative franco-indienne lancée lors la Cop 21 à Paris. A l’issue des travaux, il ressort que le Togo fait partie des 20 pays signataires de cette alliance, ce qui lui a permis de bénéficier d’une enveloppe d’une valeur de quarante millions de dollars soit près de vingt milliards de F CFA. Cette enveloppe sera consacrée au programme d’électrification rurale avec des kits solaires. En marge de cette activité, le Ministre de la santé a procédé à la signature d’un mémorandum relatif à la construction dans notre pays, d’un hôpital de référence sur financement du gouvernement indien.

Suite de la p 7

Fait à Lomé, le 21 mars 2018 Le Conseil des ministres.