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Table des matières

Introduction...............................................................................................................................1

I. L’agroécologie...................................................................................................................2

1) Son origine.....................................................................................................................2

2) Qu’est-ce que l’agroécologie ?.......................................................................................2

3) Ses fondements.............................................................................................................3

II. Nourrir l’Humanité avec l’agroécologie ?..........................................................................5

1) Le système actuel : l’agriculture intensive et ses conséquences...................................5

2) Une alternative : l’agroécologie ?...................................................................................5

Exemple concret à grande échelle ; Systèmes d’agroforesterie tempérée en Europe :...6

Conclusion................................................................................................................................8

Résumé en anglais...................................................................................................................9

Annexes..................................................................................................................................10

Bibliographie...............................................................................................................................

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IntroductionTandis que la demande alimentaire croît en corrélation avec la population mondiale,

les politiques et économistes envisagent différentes façons de maximiser les rendements

tout en minimisant les effets néfastes de cette agriculture sur l'environnement. Ainsi est née

l’agroécologie ; la science appliquant à l’agriculture les principes de l’écologie. Elle a pour

objectifs la transformation des systèmes alimentaires vers la durabilité, de façon à maintenir

un équilibre entre la rationalité écologique, la viabilité économique et la justice sociale.

Il n’existe pas, à proprement parler, de définition de l’agroécologie. Elle relève à la fois d’une

discipline scientifique contenant des pratiques et techniques culturales spécifiques et d’un

mouvement social de critique et de résistance au modèle dominant ; l’agriculture intensive.

L'agroécologie ne peut être seulement une manière de penser, une discipline scientifique ou

encore un mouvement de transformation sociale. Elle a pour but de reconnecter ces aspects

et de les lier entre eux.

Notre système de production actuel ; mondialisé et industrialisé, ne respecte pas les trois

piliers du développement durable ; économique, social et environnemental. C’est pourquoi,

se développe de plus en plus, ce terme d’agroécologie afin de nous reconnecter à la terre

mère et d’agir en tant qu’humains éco-responsables.

Néanmoins, face à l’ampleur qu’a pris l’agriculture intensive, il semble encore difficile voire

utopique de renverser ce système. En effet, cette dernière semblait être la seule solution

pour survivre à l’après-guerre où le but était de se reconstruire et donc, en premier lieu, de

nourrir le peuple en étant le plus productif et rentable possible. Ce système de production est

encore aujourd’hui présenté comme la clé pour beaucoup de pays en voie de

développement voulant assurer leur autosuffisance alimentaire et accroitre leurs

exportations. Il s’est tellement ancré dans les mœurs qu’un gros travail, d’abord humain, doit

être réalisé pour retourner à une agriculture moderne, certes, mais respectueuse et

responsable.

L’organisation des Nations Unies attire l'attention sur la nécessité d'augmenter de manière

significative la production alimentaire en raison de l’accroissement de population. Elle met

toutefois l'accent sur le fait que cette augmentation doit avoir lieu avec un impact moindre sur

l'environnement et donc possiblement en adoptant l’agroécologie. On peut donc espérer, que

dans les décennies à venir, un gros changement au niveau de l’agriculture ait lieu.

C’est ce dont ce travail de recherche va traiter. En premier lieu sera défini de manière

détaillée la notion d’agroécologie puis se posera la question « Peut-on nourrir l’humanité

avec cette dernière ? » afin d’en tirer une réponse ainsi qu’une conclusion.

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I. L’agroécologie

1) Son origine

Le terme d’agroécologie date de 1928, c’est un agronome russe qui l’a utilisé pour

désigner des techniques agronomiques dites douces. Cependant, l’agroécologie, telle que

nous l’entendons aujourd’hui, est née au Mexique, dans l’état de Tabasco, dans les années

70. Une analyse agroécologique de la monoculture de maïs, haricots, riz ou encore de canne

à sucre avait permis de démontrer qu’elle est à l’origine de dégradations de l’écosystème

autant que de contraintes sociales. Avec la réalisation que l’écologie peut se combiner à la

richesse culturelle et de l’expérience locale de l’agriculture, l’enracinement interdisciplinaire

de l’agroécologie a commencé son essor.

Différentes méthodes de quantification et d’évaluation de la durabilité des agroécosystèmes

ont alors commencé à émerger. Un manuel de premier cycle et de travaux sur

l’agroécologie, sorti en 1998, a placé ainsi cette dernière en tant que discipline universitaire.

Depuis la première publication de cet ouvrage, l’agroécologie a connu une énorme

expansion. Dès le milieu des années 2000, elle a commencé à recouvrir une partie du

système alimentaire, mettant l’accent sur l’importance de la mise en place de réseaux

alimentaires reliant toutes les composantes de l’agroécosystème entre elles.

Aujourd’hui, l’agroécologie a pleinement intégré son rôle de changement social et de

transformation des systèmes alimentaires.

2) Qu’est-ce que l’agroécologie ?

L’agroécologie cherche à optimiser la biodiversité fonctionnelle aérienne de façon à

intensifier les cycles biologiques des nutriments, de l’eau et de l’énergie. L’amplification de

ces cycles, dont chacun constitue un service écosystémique, vise à accroître la production

de biomasse, et plus particulièrement, la biomasse récoltée (nourriture, fibres, énergie, etc.).

« Au-delà d’une pratique, une éthique de vie », selon Pierre Rabhi, l’agroécologie est bien

plus qu’une simple alternative agronomique. Elle est, de plus, liée à une dimension profonde

du respect de la vie et replace l’être humain au sein du Vivant. Elle considère le respect de la

terre nourricière et l’autosuffisance alimentaire des populations sur leurs territoires.

Concrètement, l’agroécologie est l’application des concepts et méthodes visant à

l’établissement d’agrosystèmes durables. Elle applique une interaction entre l’Homme et la

nature permettant de régénérer, maintenir et même augmenter les niveaux de production

d’une parcelle de cultures.

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Ainsi, les aliments obtenus sont destinés de façon prioritaire à la famille paysanne

productrice et de sa communauté afin de permettre leur souveraineté alimentaire.

L’agroécologie ne considère pas seulement l’usage de techniques agricoles mais également

les dimensions sociales, économiques et politiques de l’agriculture.

En effet, l’agroécologie permet de traiter in fine de la souveraineté alimentaire car ces

dernières intègrent des dimensions sociale, politique, environnementale et culturelle

similaires. Toutes deux ont la même direction et prônent des droits communs :

Le droit à une alimentation de qualité, culturellement et localement appropriée.

Le droit à des revenus convenables où les prix agricoles couvrent les coûts de

production et permettent de vivre de son activité agricole.

Le droit d’accès aux moyens de production (terre, eau, intrants, crédits, etc.)

impliquant une répartition égale de ceux-ci entre les paysans (ex : GAEC).

Le droit à la protection et à la réglementation de la production et du commerce

agricole afin de pouvoir répondre aux attentes de la société tout en respectant

l’environnement.

3) Ses fondements

L’agroécologie, selon Terre et Humanisme, regroupe 12 principes (cf. Annexe 1) ;

1. Une philosophie et des valeurs paysannes ;

- Avoir un engagement réel et authentique, en conscience et bienveillance, dans sa

démarche

2. Une vision à taille humaine ;

- Mieux appréhender et comprendre son écosystème

- Être attentif aux interrelations et interactions

- Redonner sens à une économie locale

- Avoir une moindre prise de risques avec de faibles investissements

3. L’autonomie ;

- Optimiser et valoriser les ressources naturelles locales

- Penser de A à Z dans sa production : de la semence au produit final

4. Un sol vivant ;

- Penser sol et non plantes : nourrir la vie du sol par la rotation et/ou l’association de

cultures, le compostage, la couverture permanente du sol (évite l’évapotranspiration)

5. Une biodiversité préservée et un patrimoine (végétal et animal) diversifié ;

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- Permettre l’autorégulation et la résilience du milieu

- Limiter voire proscrire les OGM et les hybrides

6. Un système favorable à la santé des plantes ;

- Observer pour créer une relation privilégiée avec l’écosystème végétal

- Proscrire les produits de synthèse

7. L’animal : un rôle essentiel ;

- Ouvre les milieux

- Fertilise les sols

- Démultiplie la biodiversité

- Possède une force de traction

8. L’eau : économie, optimisation et récupération 

9. L’arbre multi-service ;

- L’agroforesterie 

- Structure et aère le sol

- Protège des conditions météorologiques (vent, soleil, pluie)

- Fabrique l’humus et remet en surface les nutriments du sol profond

- Source d’énergie et support (chauffage, cueillette, construction)

- Génère gîtes et habitats pour la faune

10. Un habitat cohérent ;

- Utiliser les matériaux locaux et écologiques pour construire des bâtiments à

conception bioclimatique

11. L’énergie : sobriété, efficacité, renouvelable ;

- Utiliser les énergies renouvelables

12. Une économie locale dynamisée vers la sobriété heureuse ;

- Développer les modes et moyens de valorisation des produits en circuit court

- Créer un mode de vie sobre et harmonieux, source d’humilité et d’un

épanouissement personnel

Tout humain conscient adopterait l’agroécologie comme système de production. Il est

ancré que ce système fonctionne très bien localement mais est-il possible d’élargir cette

échelle au niveau mondial ?

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II. Nourrir l’Humanité avec l’agroécologie ?

1) Le système actuel : l’agriculture intensive et ses conséquences

Un tiers des surfaces émergées est dédiée à l’agriculture. Pastoralisme, cultures, forêts

et pêche emploient près de 43 % de la population active mondiale et couvrent théoriquement

les besoins alimentaires nécessaires aux 6,5 milliards d’habitants. De plus, l’agriculture est le

principal consommateur d’eau douce : 70% de l’eau prélevée est utilisée pour l’irrigation. La

subsistance actuelle des pays industrialisés n’est possible que parce qu’ils arrivent à avoir à

bas prix l’énergie et les matières premières du monde entier. Ainsi, pour produire une calorie

alimentaire, il faut huit calories d’énergie. Ce système est donc énormément énergivore.

Les principales conséquences de ces approches agronomiques conventionnelles ont été,

premièrement, l’élimination des arbres des terres agricoles afin d’avoir des parcelles

permettant une mécanisation des méthodes, et l'abandon des systèmes de polyculture qui

contribuaient auparavant à l’agrobiodiversité et à la nutrition des paysans. Ce processus a

bouleversé les cycles de nutriments étroitement interdépendants qui sont à la base de la

productivité des écosystèmes.

Nous assistons à une expansion démographique énorme, des individus en plus à nourrir,

mais en continuant ce schéma d’agriculture, nous accélérons le changement global et, par

conséquence, le réchauffement climatique et engendrons un cercle vicieux. Il est temps

d’agir.

2) Une alternative : l’agroécologie ?

La sécurité alimentaire d’aujourd’hui et celle de notre avenir sont sous la menace du

changement global. Celui-ci comprend le changement climatique, la croissance

démographique, l’urbanisation, la mondialisation du commerce et l’évolution des régimes

alimentaires. L’objectif est donc de concevoir des systèmes agricoles résilients face à des

perturbations de plus en plus en plus fréquentes et adaptables aux nouvelles contraintes et

conditions. Il a été largement démontré que l’agroécologie peut contribuer à l’adaptation au

changement climatique et à l’atténuation de ses effets, à une production alimentaire à faible

impact environnemental, et à produire des rendements élevés.

Cependant, des menaces considérables telles que la mondialisation ou l’évolution des

régimes alimentaires pèsent sur l’agroécologie. La mondialisation du commerce menace les

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productions locales, fait chuter la biodiversité et entraîne au niveau mondial une

uniformisation des régimes alimentaires.

Tout ceci impacte sur les services écosystémiques, la production alimentaire et

l’environnement. Et surtout, on voit que la perte de biodiversité au sein des agroécosystèmes

va avec une chute de leur résilience et de leur adaptativité.

Des essais à long terme ont comparé (et continuent de le faire) divers types d’agriculture ; le

biologique, l‘agroécologie et le conventionnel et regroupent actuellement plus de 30ans de

données. Ces dernières montrent que les cultures en agroécologie utilisent les ressources

naturelles, et créent donc un impact moins important et créent de nombreux avantages sur la

durée et permettent de faire face au changement global (cf. Figure 1). De façon générale, un

système qui améliore à long terme la qualité du sol n’exprimera son plein potentiel qu’après

plusieurs années de pratiques. Les essais à long terme sont donc essentiels pour étudier la

science de l’agroécologie.

En bref, ces études ont montré que l’agroécologie fournit des innovations techniques et

organisationnelles ouvrant, de ce fait, la voie vers un modèle agricole à échelle mondiale qui

soit réparateur, adaptable, intégratif et efficient dans son utilisation des ressources.

Exemple concret à grande échelle ; Systèmes d’agroforesterie tempérée en Europe   :

L’agroforesterie, système agricole traditionnel dans de nombreuses régions

tropicales, était répandu en Europe avant l’intensification de l’agriculture. L’association entre

espèces annuelles et pérennes, certes très complexe, peut être à l’origine de nombreux

avantages telles qu’une meilleure exploitation des ressources, une production diversifiée,

une complémentarité sur l’espace et la durée ou encore une meilleure capacité d’absorption

des chocs, etc. Le grand projet européen « SaFe », mis en œuvre dans 7 pays, a eu des

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Figure 1: Comparaison entre les cultures conventionnel et écologique dans les systèmes agricoles

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résultats très positifs concernant le rendement global (jusqu’à 30% en plus par rapport à la

culture en parcelles distinctes), avec des avantages supplémentaires, parmi ceux-ci ; la

séquestration du carbone, la rentabilité, la capacité d’adaptation, etc.

La réintroduction d’arbres dans les grandes monocultures européennes ne se produira pas

en un jour en raison de la révolution qu’elle suppose au niveau des mentalités, mais elle

pourrait concerner, in fine, jusqu’à 35 millions d’hectares en Europe.

Bien qu’il ne soit plus réfutable que l’agroécologie est un modèle de production exemplaire à

suivre, le plus gros des problèmes est dû aux politiques et économistes. Dans la déclaration

du Forum International sur l'Agroécologie (2015) il était dit : « L'agroécologie est politique ;

elle nous demande de remettre en cause et de transformer les structures de pouvoir de nos

sociétés. Nous devons placer le contrôle des semences, de la biodiversité, des terres et

territoires, de l'eau, des savoirs, de la culture, des biens communs et des espaces

communautaires entre les mains de celles et ceux qui nourrissent le monde ». Cela veut

donc dire qu’il faut bousculer le système actuel afin que ce soit des personnes formées et

spécialisées qui gèrent la transition écologique et que cette dernière puisse être appliquée.

Il est donc également nécessaire que la communication et la sensibilisation

environnementale se développent car ces métiers permettront d’expliquer tant aux politiques

qu’à la population l’urgence de la situation avec des termes accessibles à tous. En matière

d’écologie, et pas que, il est souvent dit qu’il est interdit de faire telle chose ou telle autre afin

de protéger notre environnement mais il est rarement expliqué pourquoi. Les gens, non

sensibilisés, sont donc plus à même de ne pas respecter cette interdiction. Prenons

l’exemple de l’interdiction de jeter des déchets par terre. Beaucoup commencent à

comprendre la conséquence de ce geste mais, restent nombreux, ceux pour qui le fait de

jeter ses déchets dans la nature est devenu un acte mécanique, presque de l’ordre du

réflexe. Cependant, ils ne savent pas forcément que leur sac poubelle ira se dégrader en

microplastique et polluera ainsi les cours d’eau : eau que nous buvons et qui, même traitée,

restera polluée.

Le but des prochaines années est, par conséquent, d’élaborer des politiques publiques de

soutien à cette transition vers l’agroécologie et non de freiner ce mouvement en privilégiant,

par exemple en Europe, la PAC qui favorise les grosses structures travaillant en

conventionnel. Dans un contexte de croissance démographique et de réduction de la surface

des exploitations, les petites exploitations pourraient jouer un plus grand rôle. En effet, elles

pourraient apporter au régime alimentaire des compléments et des améliorations grâce à la

production d’une grande diversité de produits agricoles nutritifs, plutôt que de se fixer

exclusivement sur des produits riches en calories.

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ConclusionIl ne fait aucun doute que les secteurs agricoles de tous les pays devront faire face

au changement climatique sous une forme ou sous une autre, et que, de ce fait, l'adaptation

est un impératif. Il est donc essentiel de soutenir les paysans et ménages agricoles en vue

de leur adaptation tant à la menace du changement climatique qu’aux défis du XXI° siècle au

niveau de l’alimentation.

Il est possible, scientifiquement, de nourrir les êtres humains grâce à l’agroécologie, le seul

problème est de renverser le système actuel et de sensibiliser afin d’en instaurer un meilleur.

Toute action risque d'être sans effets si les schèmes mentaux ne cèdent pas la place aux

valeurs fondées sur des réalités liées à la racine de la vie et de la survie. Rien ne changera

vraiment si chaque personne n’intègre pas au plus profond la nécessité de passer du

“toujours plus” constant à la satisfaction profonde et tranquille, issue de la sobriété et du

partage.

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Résumé en anglaisFeeding an expanding human population is not a new challenge in many parts of the

world. However, millions of people around the world remain dependent on food systems

rooted in intensive and destructive agricultural production patterns. Indeed, this type of

agriculture impoverishes soils, depletes biodiversity and does not lead us to a sustainable

food sovereignty.

In addition, many problems are added to this food challenge, the biggest one being climate

change. It is therefore time to think about another mode of production that will feed the 9

million Humans, predicted by INED (Institut Français d'Etudes Démographiques), in 2050.

Perhaps we have a solution; agroecology. It aims to transform food systems towards

sustainability, so as to maintain a balance between ecological rationality, economic viability

and social justice.

A great deal of works has been done in order to compare intensive agriculture with

agroecology and it may be that agroecology is leading the way. Is it therefore possible to

feed Humanity through agroecology?

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Annexes

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Annexe 1 : Les 12 fondamentaux de l'agroécologie selon « Terre et Humanisme »

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Bibliographie Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture ; 2014 ; Compte-

rendu du Symposium international de la FAO  ; L’Agroécologie pour la sécurité

alimentaire et la nutrition (traduit du rapport anglais Agroecology for food security and nutrition).

Pierre Rabhi ; 2005 ; La subsistance alimentaire des pays industrialisés.

Agroécologie ; 2013 ; L’agroécologie ; disponible sur http://agroecologie.fr, consulté

le 10 Février 2019.

Agroneo ; 2011 ; Agriculture intensive : écologiquement durable ? ; disponible sur

https://www.euractiv.fr/section/developpement-durable/linksdossier/agriculture-

intensive-ecologiquement-durable, consulté le 26 Février 2019.

Association Française d'Agroforesterie ; Un élan agroforestier pour l'Europe ;

disponible sur http://www.agroforesterie.fr/com-presse-projet-pilote-agroforesterie-

pour-l-europe.php, consulté le 26 Février 2019.

Terre et Humanisme ; 2015 ; Les 12 fondements de l’agroécologie  ; disponible sur

https://terre-humanisme.org/agroecologie/agroecologie-philosophie, consulté le 20

Février 2019.

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