Adieu, Jean-Claude,

Tes amis du Syndicat d’Initiative ont appris avec tristesse ton départ tragique.

Un départ bien inattendu, après seulement quelques semaines d’hôpital et à la veille d’une retraite bien méritée.

Tu vas nous manquer !

Nous garderons de toi le souvenir d’un homme à l’apparence renfrognée et revêche mais qui avait bien du mal à cacher le fonds d’une âme pleine de tendresse.

Tu chérissais ta ville, aimant à raconter tes souvenirs d’enfance, ceux de la maison familiale de la rue Cognacq-Jay, ceux de tes parents dont tu entretenais la mémoire.

Tu trouvais toujours le moyen d’évoquer aussi les nombreux métiers qui furent les tiens : tripier, taxi, etc…

LA MAISON DE JEAN CLAUDE AVEC SA MERE DANS LES COQUELICOTS

Amoureux de la nature, tu cultivais ton jardin, au sens propre comme au sens figuré. Il n’est qu’à parcourir les allées de ton splendide potager pour s’en rendre compte. Tu n’étais d’ailleurs jamais avare de conseils pour les novices en ce domaine. Pour les fruits tu n’étais pas en reste et ta présence au sein de l’amicale des « Croqueurs de pommes » d’Eaubonne en est le témoignage.

Tu guettais au petit matin le chant des oiseaux, fier d’avoir trouvé la vraie douceur de vivre. Le destin aura voulu que ce ne soit qu’un trop court passage de ton existence.

Passionné de collections de toutes sortes : vélos, peluches, vieux outils…tu enrichissais ton patrimoine en parcourant les brocantes et vide-greniers de la région. Tu étais un fidèle de celles de Saint Leu où l’on t’avait quasiment attribué des emplacements immuables…

Tu participais régulièrement au concours annuel des plus beaux jardins, dont tu fus plusieurs fois un lauréat.

Tu ne manquais jamais les animations des journées du patrimoine et tu fus l’un des premiers à parcourir les circuits de promenade historique et littéraire organisés à cette occasion.

Nous ne verrons donc plus ta silhouette frêle parcourir les sentes de Saint-Leu, le vélo à la main. Nous ne verrons plus les sacoches pleines d’objets récoltés ici ou là. En soirée tu venais, vêtu de ton gilet phosphorescent à la boutique du Syndicat pour un salut amical…ou pour nous montrer ta dernière trouvaille sur l’histoire de la ville…

Là où tu es maintenant, tout près des étoiles, je suis sûr que tu sauras guider nos pas. Car tu seras toujours présent dans nos cœurs.