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LA GUERRE D’ALGERIE ET SES MEMOIRES Mai 1945 1 er novembre 1954 Mars 1956 1957 13 mai 1958 Septembre 1958 Janvier 1961 Emeutes dans la Constantinois (Sétif) et en Kabylie durement réprimées. Début de l’insurrection algérienne (Toussaint Rouge) L’Assemblée nationale vote les pouvoirs spéciaux à l’armée pour « rétablir l’ordre ». Bataille d’Alger. Manifestation à Alger contre la politique française en Algérie. De Gaulle revient au pouvoir. Création au Caire du gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) Référendum sur l’autodétermination en Algérie. 1

€¦  · Web viewEn 1954, la France est confrontée à des revendications dans ses deux protectorats de la Tunisie et du Maroc. Par la déclaration de Carthage, le 31 juillet 1954,

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Page 1: €¦  · Web viewEn 1954, la France est confrontée à des revendications dans ses deux protectorats de la Tunisie et du Maroc. Par la déclaration de Carthage, le 31 juillet 1954,

LA GUERRE D’ALGERIE ET SES MEMOIRES

Mai 19451er novembre 1954

Mars 1956

195713 mai 1958

Septembre 1958

Janvier 1961Avril 1961

17 octobre 1961

Février 196218 mars 1962

Mai 19625 juillet 1962

Emeutes dans la Constantinois (Sétif) et en Kabylie durement réprimées.Début de l’insurrection algérienne (Toussaint Rouge)

L’Assemblée nationale vote les pouvoirs spéciaux à l’armée pour « rétablir l’ordre ».

Bataille d’Alger.Manifestation à Alger contre la politique française en Algérie. De Gaulle

revient au pouvoir.Création au Caire du gouvernement provisoire de la République

algérienne (GPRA)Référendum sur l’autodétermination en Algérie.

Putsch des généraux Challe, Jouhaud, Zeller et Salan à Alger. Création de l’Organisation de l’Armée Secrète (OAS).

Manifestations d’Algériens à Paris : une centaine de morts sont retrouvés dans la Seine.

Manifestation anti-OAS à Paris : huit morts et plus de 100 blessésAccords d’Evian mettant fin à la guerre.Exode massif des Européens d’Algérie.

Proclamation de l’indépendance de l’Algérie.

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Page 2: €¦  · Web viewEn 1954, la France est confrontée à des revendications dans ses deux protectorats de la Tunisie et du Maroc. Par la déclaration de Carthage, le 31 juillet 1954,

Document : extrait de Joël Alessandra, Petit-fils d’Algérie. Préface de Benjamin Stora.Casterman 2015

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Page 3: €¦  · Web viewEn 1954, la France est confrontée à des revendications dans ses deux protectorats de la Tunisie et du Maroc. Par la déclaration de Carthage, le 31 juillet 1954,

Massacre à Sakiet (Tryptique de la honte III), Fougeron 1958. Huile sur toile, 97 x 195 cm, Tate Modern London

En 1954, la France est confrontée à des revendications dans ses deux protectorats de la Tunisie et du Maroc. Par la déclaration de Carthage, le 31 juillet 1954, le président du Conseil, Pierre Mendes France réaffirme les promesses concernant l »a souveraineté interne » de la Tunisie (c’est finalement Guy Mollet qui signera les accords d’indépendance de ce pays le 6 mars 1956) et, au Maroc, la déposition (en août 1953, sous le gouvernement du modéré Joseph Laniel) puis l’exil du sultan Mohamed V à Madagascar suscitent des protestations de plus en plus vives (jusqu’à son rétablissement sur le trône le 2 novembre 1955 par le gouvernement d’Edgar Faure). Les premiers soubresauts algériens obligent le gouvernement Mendes France à se concentrer sur le cœur du Maghreb, l’Algérie, seul pays où la France a mené une politique de peuplement.

Les réactions officielles à ces évènements sont dictées par une opinion partagée par tous les hommes politiques et que résume François Mitterrand ministre de l’Intérieur : « L’Algérie c’est la France. Des Flandres au Congo, il y a la loi, une seule nation, un seul Parlement. C’est la Constitution et c’est notre volonté ». L’Indochine est absente de ce panorama des possessions françaises car, en juillet 1954, Pierre Mendès France a signé les accords de Genève marquant la fin de la présence française dans la péninsule asiatique, après la défaite de Dien Bien Phu, le 7 mai. Il ne saurait être question de laisser l’exemple indochinois gagner les autres territoires de l’empire et, a fortiori, l’Algérie.(…)

C’est un défenseur du programme de « paix en Algérie » que le président de la république René Coty, choisit comme président du Conseil en janvier 1956. Lors des élections législatives, la SFIO, les radicaux et les communistes s’étaient alliés pour former le Front républicain. Le PCF est arrivé largement en tête des suffrages exprimés (25,8%) mais c’est le socialiste Guy Mollet qui est jugé le plus à même d’obtenir le soutien de la majorité des députés à la tête d’un gouvernement.

Signe fort en direction de l’Algérie, un poste de ministre résidant est créé à Alger pour représenter l’autorité gouvernementale. Cette fonction importante est confiée à un ancien gouverneur général, le général Catroux, réputé pour sa modération et son respect de la République. Mais le nouveau « ministre résidant » n’a pas le temps d’être installé dans ses fonctions. Guy Mollet, qui est venu à Alger pour annoncer son arrivée, est conspué par une foule d’Européens extrêmement hostiles à ce qui est perçu comme un assouplissement du tout répressif, au cours de la fameuse « journée des tomates » le 6 février 1956. Le président du Conseil cède et nomme un autre ministre résidant, le socialiste Robert Lacoste. Il est censé appliquer la nouvelle orientation officielle : « Cessez-le-feu, élections, négociations », mais devient en réalité l’artisan principal d’une guerre de plus en plus dure, où les pouvoirs civils sont progressivement abandonnés aux militaires.(…)

Raphaëlle Branche et Sylvie ThénaultLa guerre d’Algérie. La documentation photographique, n°8022, août 2001

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Page 4: €¦  · Web viewEn 1954, la France est confrontée à des revendications dans ses deux protectorats de la Tunisie et du Maroc. Par la déclaration de Carthage, le 31 juillet 1954,

Des soldats français sont tombés en embuscade près de la frontière tunisienne. Quatre d’entre eux ont été emmenés au-delà de cette frontière côté tunisien. Le général Salan, commandant en chef de l’armée en Algérie, demande au gouvernement l’autorisation de poursuivre l’ennemi algérien jusqu’en Tunisie. Le gouvernement accepte. L’aviation française décide donc de pourchasser ceux qu’elle appelle « rebelles » en territoire tunisien. Et, le 8 février 1958, elle bombarde le village de Sakiet-Sidi-Youssef. Ce bombardement fait de nombreuses victimes civiles dont plusieurs enfants. La nouvelle fait le tour du monde. L’opinion publique internationale est choquée. La France est montrée du doigt, mise en accusation par de nombreux pays à l’ONU. Elle se trouve très affaiblie par cet épisode. Le régime de la IVe République est sur le point de tomber.

Benjamin Stora, la guerre d’Algérie expliquée à tous, Seuil mars 2012

On entend parfois dire que les Européens d’Algérie vivaient en parfaite entente avec les Algériens musulmans.C’est à la fois vrai...et faux. Les relations étaient bien loin d’être parfaitement harmonieuses. Mais il ne faudrait pas croire non plus à une absence complète de liens entre les communautés. Une forme de « complicité » s’est construite au cours des années, avec par exemple des mots ou une façon de vivre bien méditerranéenne en commun.

On entend aussi parfois aujourd’hui que les Européens d’Algérie étaient tous des colons très riches, c’est vrai ?Non, c’est faux. Cela fait partie des idées reçues sur l’Algérie coloniale. Les Européens d’Algérie vivaient certes, mieux, en général, que les Algériens musulmans. Mais nombre d’entre eux étaient de simples artisans ou des petits commerçants de condition modeste.

Ce sont eux les « pieds-noirs » ?Ce terme est devenu courant pour désigner les Européens au moment de leur départ d’Algérie et de leur arrivée en métropole en 1962 […] Il était, à l’origine, péjoratif. Il sera ensuite revendiqué avec fierté.

Benjamin Stora, la guerre d’Algérie expliquée à tous, Seuil mars 2012

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Page 5: €¦  · Web viewEn 1954, la France est confrontée à des revendications dans ses deux protectorats de la Tunisie et du Maroc. Par la déclaration de Carthage, le 31 juillet 1954,

La « bataille d’Alger » se déroula en 1957, eu deux temps : de janvier à mars, puis de juin à octobre. Elle est cependant bien mal nommée, dans la mesure où il ne s’agit pas d’un combat militaire mais d’une vaste opération de démantèlement des structures algéroises du FLN par les forces françaises sous la conduite du général Massu. [...] Pendant la « bataille d’Alger », les parachutistes encerclèrent la Casbah, où se concentraient les Algériens de la ville et où la ZAA (Zone Autonome d’Alger du FLN) avait ses caches. Ils en filtraient les entrées et les sorties à des points de passages obligatoires. Les habitants de la Casbah furent aussi soumis à des rafles accompagnées de perquisitions ; des centaines et des centaines d’hommes étaient alors emmenés et leur identité vérifiée. Ainsi étaient-ils fichés et des « suspects » désignés, par recoupement avec les informations dont disposaient les forces de l’ordre par ailleurs – l’armée avait récupéré les fichiers de la police. […] Dans ce contexte, l’usage de la torture fut généralisé, tandis que le contrôle des arrestations et des détentions devenait aléatoire. […] En France, « la bataille d’Alger » signa le début de la dénonciation massive de la torture, des exécutions sommaires, des violences de l’armée française mais aussi de ses mensonges. […] Du point de vue de l’opinion métropolitaine, la « bataille d’Alger » marque un point de non-retour : moment fort de dénonciation de la guerre, elle enclencha un mouvement entretenu jusqu’à la fin. Il était impossible, désormais, de nier que les français torturaient en Algérie. […] La « bataille d’Alger » masque l’histoire de la guerre dans le bled, celle qui fut menée contre le maquis. Des hommes du contingent participèrent bien à la « bataille d’Alger », dans les unités où ils étaient affectés, celle des parachutistes, notamment, qui n’étaient pas composées que d’engagés. Mais la guerre dans le bled laissa aussi au contingent le souvenir de longues heures d’attente dans l’isolement d’un poste marquant le territoire de la présence française.

Sylvie ThénaultAlgérie : des « évènements » à la guerre.

Idées reçues sur la guerre d’indépendance algérienne.Le cavalier Bleu, mars 2012

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Page 6: €¦  · Web viewEn 1954, la France est confrontée à des revendications dans ses deux protectorats de la Tunisie et du Maroc. Par la déclaration de Carthage, le 31 juillet 1954,

https://www.la-croix.com/France/VIDEO-sont-harkis-recompenses-France-2018-09 (extraits)

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Les harkis du camp de Bias, « petite Algérie au cœur du Lot-et-Garonne », n’oublient pas

https://www.sudouest.fr/2018/11/28/les-harkis-du-camp-de-biasHarkis au camp de Bias à la fin des années 1960 : deux pièces par maison, des toilettes à la turque à l’extérieur et accès aux douches seulement deux fois par semaine.

Le terme harki est devenu générique pour désigner, en reprenant la terminologie coloniale, tous les Français de souche nord-africaine  ayant servi la France avant et pendant la guerre d’indépendance. Au sens strict, ils sont membres d’une harka (mot d’origine arabe qui signifie l’activité, le mouvement). Ce sont des supplétifs recrutés par l’armée française. A la différence des troupes régulières, soldats sous contrat et appelés, ils sont rattachés à des unités sans avoir le statut de militaire. En 1961 on estime à environ 250 000 le nombre de FSNA

– Français de souche nord- africaine- dans l’armée française, 65 000 sont appelés ou engagés, 185 000 sont des supplétifs dont 57 000 harkis ; pour le reste, ils appartiennent aux GMS (groupe mobile de sécurité), aux moghaznis (chargés de la protection des SAS), d’autres enfin sont des gardes d’autodéfense. On estime que sur la durée de la guerre 250 000 Algériens auraient été supplétifs.

Rencontre avec l’historien Abderahmen Moumen

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Des jeunes ont-ils refusé de partir faire la guerre en Algérie ?Oui, dès 1955, de jeunes mobilisés manifestent leur opposition, parfois avec le soutien de leur mère ou de leur fiancée. Certains refusent de monter dans les trains qui doivent les emmener vers la guerre. Mais ce mouvement ne trouve pas d’appui auprès de la population, ni dans les partis politiques. De nouvelles manifestations d’opposition à la guerre éclatent en 1956, qui ne rencontrent pas plus d’écho. On peut dire que dans ces années-là, la société française accepte, de manière silencieuse, que ses jeunes aillent « maintenir l’ordre » en Algérie. Il faudra attendre 1959-1960 pour voir cet accord tacite se fissurer. Le souhait de voir revenir les soldats se fera alors de plus en plus pressant.

Quelle « expérience » vivent les appelés français en Algérie ?Il est difficile de généraliser autant de cas individuels. Tous les appelés ne vivent pas la même guerre, selon l’époque à laquelle ils sont mobilisés, le lieu où ils sont affectés, ou encore la fonction qu’ils occupent. Mais on peut tenter de trouver des points communs et ainsi cerner des expériences partagées. Pour beaucoup de soldats venus de la métropole, la guerre d’Algérie commence par une épreuve pénible : la traversée de la Méditerranée, entassés dans un paquebot parfois dans les cales. […]

Mais comment se passe la guerre, pour eux, au quotidien ?Ils mènent des opérations de surveillance, par exemple dans une rue ou près d’une ferme. Ils arrêtent des « suspects » au hasard, lors d’opérations de « ratissage ». Ils doivent faire face à un ennemi le plus souvent invisible, qui connaît beaucoup mieux le terrain qu’eux. Leur entrainement est médiocre, ils sont éparpillés sur de vastes étendues, ce qui les rend vulnérables.Ainsi, le 18 mai 1956 à Palestro (l’actuelle Lakhdaria), une commune située au nord de l’Algérie, 21 soldats tombent dans une embuscade de l’ALN. Un seul survit, délivré 5 jours plus tard par des parachutistes. Les cadavres des autres jeunes Français sont retrouvés mutilés. En métropole, la nouvelle provoque une très grande émotion. Comme si elle suscitait une soudaine prise de conscience. Pour le public, cette embuscade révèle en quelques sorte la vraie nature du conflit qui se déroule en Algérie : une guerre où de jeunes Français meurent dans des conditions atroces. […]

Benjamin Stora, la guerre d’Algérie expliquée à tous, Seuil mars 2012

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Page 9: €¦  · Web viewEn 1954, la France est confrontée à des revendications dans ses deux protectorats de la Tunisie et du Maroc. Par la déclaration de Carthage, le 31 juillet 1954,

Le 18 octobre 1999, une loi décidait de substituer, dans tous les textes officiels, l’expression « guerre d’Algérie, combats en Tunisie et au Maroc » à l’euphémisme jusque-là en usage : « opérations effectuées en Afrique du Nord ». Ainsi le mot guerre était-il enfin reconnu par les plus hautes autorités étatiques françaises.[…] En 2000 tout débuta avec la publication dans le Monde du 20 juin, du témoignage de Louisette Ighilahriz. Cette militante du FLN, qui fut torturée, était à la recherche du médecin qui lui sauva alors la vie, pour le remercier. Il s’ensuivit un an de débat intense, alimenté par les déclarations d’anciens officiers de la « bataille d’Alger », les généraux Massu, Bigeard et Aussaresses, que les journalistes allèrent solliciter. S’y ajouta la coïncidence de l’aboutissement de travaux universitaires sur la guerre d’Algérie, en particulier la thèse de Raphaëlle Branche sur la torture.Le débat allait emprunter divers canaux : production de documentaires télévisés, avec L’ennemi intime, de Patrick Rotman, diffusé en prime time ; livres, avec les mémoire polémiques du général Aussaresses ; saisie de la justice, ce général étant poursuivi pour « apologie de crime de guerre », à défaut de qualification juridique plus adaptée –les faits étant amnistiés, on en peut poursuivre, aujourd’hui des tortionnaires français pour leurs actes. Cette résurgence allait réveiller les ambitions commémoratives d’anciens protagonistes du conflit, aboutissant à une série d’initiative valant reconnaissance de leurs vécus douloureux. Le 25 septembre 2001, était inaugurée une journée d’hommage aux harkis. Puis le 17 octobre de la même année, une plaque était apposée au pont Saint-Michel, pour rappeler le calvaire des Algériens boycottant le couvre-feu parisien, quarante ans plus tôt. En 2003, faute d’accords sur le 19 mars, date du cessez-le-feu, le 5 décembre devenait « journée d’hommage aux « morts pour la France » pendant la guerre d’Algérie, les combats du Maroc et de la Tunisie ».[…]Il y eut donc bien, par conséquent, dans les années 2000, une succession de revendications suivies de réponses politiques qui, d’une certaine façon, rejouait la guerre en rouvrant la question de la légitimité de la colonisation et de l’indépendance.Peut-on cependant y voir une « guerre des mémoires » ? L’expression comme le souligne Eric Savarese, n’est que « partiellement » pertinente. Elle pose problème dans la mesure où, si elle rend bien compte d’une compétition pour la reconnaissance, elle suppose l’homogénéité des groupes censés s’affronter de la sorte. Français d’Algérie et harkis se trouvent ainsi arbitrairement rangés parmi les nostalgiques de l’Algérie française. Des associations font pourtant entendre des voix dissonantes : Coup de soleil, chez les Français d’Algérie, Harkis et droits de l’Homme côté harki. La cause de ces derniers, en particulier, longtemps utilisée par d’anciens partisans de l’Algérie française campant à l’extrême droite, fait aussi sens à gauche, lorsqu’elle est portée par les enfants de harkis réfugiés en France. Après avoir grandi dans les camps où leurs familles furent maintenues des décennies durant, certains s’engagèrent et s’engagent encore dans des mouvements contre le racisme et les discriminations.Il faut se méfier par conséquent, des corrélations hâtives entre d’anciens protagonistes de la guerre et l’un ou l’autre des ex-camps qui s’affrontèrent- pro ou anti-Algérie française, pro ou anti-indépendance et toute la cascade d’oppositions qui s’ensuivent.[…]Dans ce même contexte, l’OAS est l’objet d’une revalorisation. Entre 1962 et 1982, en effet, plusieurs amnisties virent clore cette guerre franco-française-non sans susciter de profonds débats.[…]

Sylvie ThénaultAlgérie : des « évènements » à la guerre.

Idées reçues sur la guerre d’indépendance algérienne.Le cavalier Bleu, mars 2012

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