Les baguettes de batterie (drum sticks)

    

- Les éléments d'une baguette - Les caractéristiques d'une baguette - Les rotins - Les balais - Les mailloches 

 

Il existe plusieurs centaines de modèles de baguettes de batterie sur le marché. Quelles sont les différences entre ces modèles? Pourquoi choisit-on un modèle plutôt qu'un autre? Je vais mettre en lumière les caractèristiques générales d'une baguette et les spécificités que proposent certains fabriquants. La majorité des baguettes sont fabriquées en hickory (un bois américain), ou en noyer blanc, mais il n'est pas rare de voir des baguettes en érable, en chêne, en métal ou en matériaux composites. L'hickory est  un bois dense, léger, solide et peu

fléxible, qui encaisse bien les coups. Il peut ainsi être abîmé sans se fendre ou se casser, ce qui est profitable à la durée de vie d'une baguette. L'avantage de l'érable est son poids, il est plus léger et fléxible que l'hickory et a un meilleur rebond. Le chêne est peu utilisé dans l'industrie de la baguette car il est plus lourd. La marque américaine  «Pro-Mark» l'utilise pour sa solidité, c'est un bois très dense qui fait peu de copeaux.

Une baguette est faite en trois parties : l'olive, le col et le corps.

«L'olive» ou «tête» (tip) est l'extrèmité arondie de la baguette. Elle joue un rôle important dans le son puisqu'elle est souvent en contact avec les peaux. Elle peut être fabriquée soit en bois, soit en nylon pour obtenir un son plus brillant et gagner en solidité. On trouve souvent les mêmes modèles en bois et en nylon. La forme de l'olive est assez variée et produit différents sons bien distincts selon leur forme. Voici les plus courrentes : en forme de larme (son riche et sombre), ronde (son articulé, propre et défini), en forme de tonneau (son plein avec de l'attaque) et ovale (large son dans un registre moyen, à cause de sa longueur). On en trouve d'autres en forme de diamant, de casque voir même en forme de Taj Mahal... Plusieurs fabriquants reprennent les formes les plus courantes et développent des formes qui leurs sont propres.

Le «col» ou «coup de fouet» (neck) est la partie en «V» qui se situe entre l'olive et le corps. Il peut avoir différentes courbes plus ou moins régulières. Sa forme n'a pas d'influence sur le son mais sur l'équilibre générale de la baguette. Plus il est épais, plus il y aura de poids à l'avant de la baguette, et vice-versa. Il est important d'en tenir compte l'orsqu'on choisi de nouvelles baguettes.

       

Le «corps» et le «manche» (body) est la partie droite de la baguette que l'on tiens dans la main. Sa longueur et son diamètre influencent l'équilibre, l'ergonomie et le poids de la baguette. Le choix du bois utilisé influence le son de la baguette (comme le col et l'olive, lorsqu'elle est en bois), ce qui a une influence sur le son général que le batteur produit. 

 

 

   

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La dimension d'une baguette se mesure grâce à sa longueur et son diamètre (on mentionne rarement son poids). Sa longueur se situe entre 12 et 17 pouces (env. 30 et 43 centimètres), son diamètre entre 0.512 et 0.695 pouces (env. 1.3 et 1.8 centimètres). En choisisant une paire de baguette, il est important de comparer son poids avec d'autres paires, car dans une même série, on peut avoir une différence de poids considérable.

L'équilibre de la baguette varie d'un model à l'autre suivant les mansurations de son corps, son col et son olive. Il n'y a rien de magique la dedans : plus la baguette est longue, plus son col et son olive sont épaisse, plus le poids se retrouvera à l'avant et plus les coups partiront forts. Il est important d'en être conscient car l'équilibre de la baguette a un impacte sur le jeu. On peut se trouver mal à l'aise avec un model et parfaitement bien avec un autre.  Il existe différents modèles de baguettes dessinées pour une utilisation particulière, ou arborant un look spécial. Les baguettes pour timbales comme les timbales latines, utilisées dans la «Salsa» ou le «Reggae» par exemple, (et non les occidentales, utilisées dans la musique classique) n'ont pas d'olives ni de col. Elles ressemblent à des baguettes qui ne seraient pas terminées.

La marque Ahead propose des baguettes en métal très solides, elles sont composées de trois parties (l'olive, le corps et le manche) qui se vis ensemble et que l'on peut remplacer séparément suivant leur usure.

La marque Vic Firth propose des baguettes qui sont spécialement dessinées pour les batteries électriques «eStick», ce sont des baguettes avec un col deux fois plus petit que le corps pour changer rapidement de dynamique «TG18» et «TG23» ou des baguettes munies d'une boule

de feutre à l'extrèmité du manche, pour pouvoir passer d'un son de baguette à celui de mailloche très rapidement «SD6 Swizzle B».

La marque Zildjian propose trois modèles de baguettes/mailloche : «Dennis Chambers double», «Travis Barker double» et «John Riley double».

La marque Vater propose une baguette munie d'un balais  à l'extrémité du manche (Stick Whip). Les brins sont en nylon et assez courts pour ne pas gêner son utilisation côté baguette. Ce système permet de changer rapidement de son (de baguette à balais) sans avoir besoin de changer de baguettes.

Le batteur de studio, et clinicien, «Johnny Rabb» a fondé une marque à son nom qui produit des baguettes ayant un corps en relief. On peut ainsi les utiliser pour produire de nouveau sons sur le bords d'un fût ou sur une cymbale.

On trouve plusieurs types de finitions sur une baguette. La plus courante est l'application d'une laque, mais on trouve aussi des modèles recouverts d'un revêtement plastique. D'autres, comme la série «nude» de la marque «Vater», ont une finition naturelle, sans laque, ce qui produit un effet anti-dérapant. Aujourd'hui, la mode est aux baguettes de couleurs, et plusieurs marques proposent des séries

«collector» de baguettes portant les couleurs d'un groupe, d'une école ou des motifs spéciaux (tribal, drapeaux américain, tête de mort, flames etc...). Il est possible, chez de plus petit fabriquants (Johnny's drumsticks), de commander des baguettes  "Custom", avec les dimensions de son choix et avec son nom inscrit dessus .

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  Comment choisir la baguette idéale ?

Le confort est un élément très important car une baguette mal adaptée altère le jeu et le son du batteur. Il faut se poser la question de la longueur, du diamètre, de l'équilibre et du poids de la baguette idéale pour sois-même. La densité du bois n'est pas négligeable car elle influance la solidité, le poid et le son de la baguette. Le choix de l'olive va déterminer en grande partie le son général d'un batteur car chaques formes et textures d'olive a un son propre. Enfin, il faut vérifier qu'elle n'ait pas de défauts de fabrication et que les deux baguettes aient le même poids. On peut les faire rouler pour vérifier qu'elles soient bien ronde avec une ligne parfaitement droite.

Les modéles particuliers :La marque Zildjian propose un système anti-vibrations sur plusieurs modèles; il s'agit d'un morceau de caoutchouc introduit au centre du corps de la baguette. Il est prévu pour limiter les chocs dans les mains.La marque ProOrca propose trois modèles fabriqués en matériaux composite, pour une plus longue durée de vie . Quelques marques comme «Tama» propose des olives silencieuses, amovibles ou non (TCP10D). Elles sont en caoutchouc et permettent de s'exercer n'importe où sans faire de bruit.

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Les Rotins (Dowels)

Les rotins (dowels ou thai sticks) sont des baguettes faites de tiges qui ont le même diamètre d'une extémité à l'autre.Ces tiges de trente à quarante centimètres, qui ne sont pas fait de véritable rotin, sont en bamboo, en hickory, en bouleau ou en nylon (ces matières produisant différents sons ) et ont toutes le même diamètre. Le diamètre varie entre 6 et 19 pouces, plus il est petit, plus le son est délicat. Une bague réglable ou fixe en caoutchouc tient les tiges entre elles et permet de régler leur écartement, ce qui influence le son plus ou moins dur que produit le rotin. Certains modèles ont une bague unique, plus ou moins large, d'autres en ont plusieurs. Le manche peut être constitué des tiges à nu, mais elles sont souvent recouvertes d'un revêtement anti-dérapant en plastique. On trouve aussi des manches en bois (hickory) ou "renforcés", ce qui signifie que le revêtement plastique monte plus haut sur les tiges, le but étant de rigidifier le rotin.

Le son des rotins est défini par les matériaux qui le composent, le diamètre et le nombre de tiges, la composition et la longueur du manche ainsi que le réglage des bagues. Les sonorités qu'ils produisent restent cependant plus faibles que les sons produits par des baguettes, et plus élevées que celui produit par des balais. C'est pour cela qu'ils sont appréciés dans des situations accoustiques, où l'on joue à un volume moins élevé.

On trouve sur le marché des rotins, quelques modèles intéressants qui présentent des particularités; le rotin-baguette n'a pas de manche mais un rotin à une extrémité et une baguette à l'autre, ce qui permet de changer rapidement d'une utilisation à l'autre (Regal Tip, Whipstick et ProOrca, rotin en nylon). Quelques fabriquants ont développé, à partir du rotin, une baguette souple qui se présente comme un rotin fait de tiges entièrement flexibles (Regal tip, Blasticks). L'avantage étant qu'ils font moins de bruits qu'une baguette et peuvent être utilisés de la même manière.Enfin une dernière curiosité, la marque «Vic Firth» propose des rotins dont le centre est constitué d'une large tige en mousse rigide entourée de 12 tiges, ce qui a une influence sur le son et le feeling que l'on a avec ces dernières.

   

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Les Balais

Les balais (Brushes) sont constitués d'un manche et de brins. Les manches sont en bois (hickory), en plastique ou en alluminium «Regal tip 561A». Les brins sont en métal ou en plastique (nylon). Suivant les modèles, ils peuvent être rétractables et viennent se ranger dans le manche grâce à un système de coulisse. A noter que certains modèles rétractables n'ont pas de coulisse et se rétractent à la main. Le nombre de brins et leur diamètre peut varier, ils peuvent avoir l'extrémité courbée, pour éviter que le bout des brins ne viennent s'accrocher sur les aspérités des peaux «coated», ou se terminer en anneau, pour accentuer la frappe. Certains modèles en plastique ont une bague de réglage qui entoure les brins et permet de régler leur rigidité et ainsi influencer le son qu'ils produisent. L'extrémité de la coulisse en métal étant utilisée par les batteurs comme une baguette, sur différents éléments de la batterie,

certains fabriquants lui ont donné une forme, souvent triangulaire. Sur les modèles sans coulisse, on peut trouver une protubérance métalique qui joue le même rôle et remplace l'extrémité de la coulisse (Zildjian - steel button et  Vic Firth - jazz brush).

Les balais sont surtout utilisés dans le Jazz et les musiques acoustiques car ils produisent des sons qui ont un faible volume. On peut produire une multitude de son, depuis le traditionel frottement du balais sur la peau, au coup sec donné simultanément par les brins et le manche, en passant par les frottements de cymbales, les coups qui résonnent et les coups étouffés sur les fûts. On trouve des modèles dits «hybrides» de balais qui permettent d'agrandir la palette de sonorités obtenues avec le même instrument. La marque «Vater» propose un balais non rétractable dont le manche est une baguette (VWTD). On peut ainsi passer de l'un à l'autre très rapidement. La même marque propose un balais dont le manche en bois est celui d'une baguette «5A».  La marque «Zildjian» propose un manche assorti d'une bande métalique enroulée à la base du balais (Bent bristle brush) qui permet une attaque plus puissante sur les cymbales.

     

   

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Les Mailloches

Voici une courte description des mailloches et des battes que l'on trouve sur le marché, ce qui peut s'avérer utile pour les batteurs mais qui sera peu utile car trop peu développé pour les percussionnistes. Attention toutefois à ne pas confondre les battes et mailloches avec les baguettes pour claviers (vibraphone, xylophone, marimba...) qui elles, sont conçues pour une utilisation plus pointue et sont moins adaptées à la batterie.

 

Les mailloches et les battes sont utilisées traditionnellement pour jouer des gongs, de la grosse caisse dans les orchestres et  fanfares, des timbales, des gamelans Javanais entre autre. Les batteurs, eux, les utilisent pour tirer de nouvelles sonorités des fûts et des cymbales. Leur utilisation première étant détournée, le grand choix de mailloches et leurs caractéristiques n'ont pas le même intérêt pour un batteur que pour un percussioniste.  Le batteur choisi un modèle pour le son qu'il produit et l'aisance de jeu qu'il lui procure.

Les battes, comme les mailloches, sont faites d'une tête et d'un manche qui ont tout deux leur importance et leurs influances sur le son qu'elles produisent.La tête, souvent en feutre ou en laine, de forme ovale, ronde, rectrangulaire, en goute d'eau ou en champignon, peut être dure ou douce (on emploie plutôt le terme «doux» que «mou»). Suivant la forme et la texture de la tête et suivant sa rigidité le son et l'équilibre le la mailloche varie beaucoup. En général, le son est plus sombre qu'un son délivré avec une baguette, et plus la tête est dure, plus la projection du son est bonne, plus elle est douce, plus il est riche et gros.Le manche des mailloches et des battes est soit en érable, en bamboo, en hickory ou en aluminium. Leurs formes droite, avec une bague ou avec un col plus étroit sont variées et influencent l'équilibre de la mailloche. Le son est influencé par les matériaux utilisés dans la construction du manche qui, comme une baguette, a sa propre sonorité.

Les batteurs aiment utiliser des mailloches dont le manche est une baguette, ce qui leur permet de passer d'un son à un autre très rapidement. Elles sont très pratiques pour le batteur qui les utilise principalement pour changer de texture sonore. On trouve des modèles variés sur le marché, en voici quelques-un. Chez la marque «Zildjian» on trouve les «Travis Barker double » et les «John Riley double», chez la marque «Regal Tip» les «Set Mallets» avec olive une en bois ou en nylon, chez la marque «Vic Firth» les «SD6 Swizzle B» et les «SD12 Swizzle G», enfin chez chez la marque «Vater» on trouve les «Sizzle» .

Les cymbales

     

  

  - Introduction

- La fabrication - Les caractésistiques et critères d'une cymbale- Le comportement physique d'une cymbale- Les types de cymbales - Les cymbales ride- Les cymbales crash- Les cymbales splash- Les cymbales de charleston- Les cymbales chinoises- Les cymbales d'effets- Les cymbales à main- Les sets de cymbales

 

Définition: Idiophone formé d'un disque plus ou moins concave en métal, les cymbales sont des instruments à percussion métalliques de hauteur de son indéterminée.

Avant de parler de nos cymbales actuelles, il est important de faire un petit rappel historique. Il n'est pas

facile de dater ni de situer précisément l'origine des cymbales, tant elles sont anciennes et éparpillées.

Certaines sources datent leur origine au moins à l'époque assyrienne. Au VI ème siècle, l'écrivain latin

«Cassiodor» évoque les «acetabulae» qui sont de petites cymbales modelées dans le cuivre ou l'argent. L'évêque "Isidore de Séville" en parle au VII ème siècle et, au IX ème siècle, on trouve une représentation de cymbales dans la bible de Charles II le chauve. On les utilisaient alors pour de processions religieuses (Asie et Extrême-orient), pour des fêtes et des danses traditionnelles ou dans les armées. Elles évoquent un symbole infernal et

rappellent le son des armes qui s'entrechoquent.Certaines sources nous expliquent que le nom «cymbale»

vient du latin «cymbalum» et du grec «kymbalon», qui devient «cymble» en 1120. Paradoxalement, on trouve dans la bible des textes qui évoque des

«cimbels», en l'an 1050 av. J-C. Vers 1170, dans le «Livre des rois», apparaît pour la première fois le nom « cymbal », pour désigner des  clochettes.

Pendant longtemps, les cymbales étaient de petites tailles et fabriquées dans des alliages variés. Dans l'antiquité, des petites cymbales étaient fixées à un support en fer à ressort en

forme de fourche ; on en retrouve la trace au Moyen âge et, de nos jours en Grèce et en Turquie dans la musique de danse traditionnelle. A une époque plus avancée du Moyen-âge, il existait aussi des cymbales plus grandes en forme de coupe (elles pouvaient servire de coupe et il arrivait que l'on utilise des coupe comme cymbale!), tenues l'une au-dessus de l'autre et

frappées d'un mouvement vertical lors des fêtes populaires. Les cymbales actuelles que l'on frappe , sont arrivées en Europe avec la musique turque du XVIIème siècle, à l'époque, elles n'étaient pas très grandes et mesuraient moins de 30 cm de

diamètre.Durant plusieurs siècles l'unique manière de jouer des cymbales étaient de les frapper l'une

contre l'autre (cymbales à main) procédé que l'on utilise toujours aujourd'hui, entre autre, dans les orchestres classiques et les fanfares.

Il faut attendre la fin des années 1800 pour voir l'utilisation de baguettes sur des cymbales et l'apparition de cymbales suspendues. Aujourd'hui, les cymbales suspendues sont très

répandues, car en utilisant un support, les mains du percussionniste sont libres. Il peut ainsi jouer avec deux baguettes, faire des roulements, ou étouffer la cymbales d'une main pendant

que l'autre la joue. Que ce soit dans la musique symphonique moderne, dans le domaine du Jazz ou dans celui du

Rock, la cymbale apparaît seule sous la forme de « cymbale suspendue » placée sur un support et frappée avec une baguette ou une mailloche. Sous cette forme elle produit des sons

extrêmement variés.

Dès les débuts de l'histoire de la batterie, on fait une différence entre les cymbales originaire de Turquie et celles venant de Chine. Les premières sont aujourd'hui très répandues et

caractérisées par leur forme d'assiette, alors que les secondes sont moins connues et sont caractérisées par leur bord relevés et leur cloche conique.

Utilisée comme seconde «cymbale ride» au début du siècle dernier, la «cymbale chinoise» est  dans un premier temps oubliée, puis fait son retour aux début des années 1970 avec les

batteurs de Jazz-rock qui l'utilisent comme une «cymbale crash». Aujourd'hui, la «cymbale chinoise», aussi connue sou s le nom de " China " est une cymbales

très appréciées chez les batteurs, tous styles confondus. Elles ont gardé le nom de leur lieu d'origine (Turquie et Chine), mais aujourd'hui,  elles sont fabriquées dans les pays du monde

entier.

Le nom de la famille (et de la marque) «Zildjian» est très important dans l'histoire des cymbales. Grâce a des procédés innovants et une histoire familiale mouvementée, c'est elle qui est à l'origine de la cymbale dite "Turque", et a de ce fait « écrit » les grandes lignes de l'histoire de la cymbale de 1623 'à nos jours, et une majorité de fabriquants actuels en sont

issus ou ont travaillé pour elle.«Zildjian» reste la marque de cymbale la plus réputée, dont l'usine principale se trouve

aujourd'hui implantée près de Boston, dans le Massachusetts. 

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La Fabrication des cymbales

Les techniques de fabrication d'une cymbales ne sont jamais entièrement dévoilées par les fabricants qui gardent leur « recette » secrète. Sans rentrer dans le détail, il s'agit d'un alliage laminé et embouti de cuivre et d'étain, pouvant contenir des traces d'argent, dont les proportions ne varient pas beaucoup. On peut facilement reconnaître les alliages grâce à des sigles (qui ne sont malheureusement pas toujours indiqués) : B22, B20, B12, B10, B8 ou B5, sont des alliages de cuivre et d'étain comprenant respectivement 22%, 20%, 12%, 10%, 8% ou 5% d'étain, le reste du étant donc du cuivre (les

traces d'argent ne sont pas comptabilisées).Concrètement, il s'agit de différentes qualités d'alliage qui sont utilisés pour leur couleur sonore ou leur prix.A l'origine, les cymbales sont fabriquées à partir d'un disque de métal qui peut être pressé, martelé, tourné et poli à la main. Aujourd'hui, une partie du travail est effectué par des machines et assisté par l'homme chez plusieurs fabricants.Pour des séries «haut de gamme», le martelage, qui est une étape décisive pour le son de la cymbale, est fait à la main ou mécaniquement et à la main, ce qui permet en outre d'y  graver l'inscription «hand made».L'un des seul fabricant ayant gardé un atelier et une façon de travailler complètement traditionnel est la marque «Bosphorus» qui fabrique ses cymbales en Turquie (seule la finition est faite à l'aide d'une machine). Les techniques et processus de fabrication d'une cymbale seront développés dans un chapitre séparé, tant il est complexe et intéressant.

Les caractéristiques et critères qui définissent une cymbale

Une cymbale est définie par différentes caractéristiques ayant chacune leur importance, que ce soit sa taille, son poids, les dimensions des trois « zones » qui la compose (de l'intérieur vers l'extérieur): la «Cloche», le «Corps» et le «Bord», ou encore les méthodes de fabrication, chaque détail joue un rôle dans le son de la cymbale. Lors de la fabrication, plusieurs méthodes de martelage, de pressage, de tournage et de polissage sont utilisées qui lui donnent son caractère et ses propriétés.Le martelage régulier ou irrégulier, ou la méthode par pressage d'une cymbale sont deux techniques qui ont une influence sur son comportement. On peut trouver des cymbales qui sont fabriquées en cumulant les deux techniques.

A gauche, une cymbale martélée (modèle : Paiste «RUDE» wild Crash), au milieu une cymbale tournée (modèle: Paiste «201 Bronze» crash), et à droite, une cymbale tournée et martélée (modèle: Paiste «Twenty» Thin crash ).

     

En donnant sa forme à une cymbale par martelage, on lui donne une tension supplémentaire que le pressage ne donne pas. Cette tension fait ressortir des notes aiguës, des fréquences plus élevées,  et prolonge le sustain ce qui donne un son plus ouvert. Les cymbales martelées irrégulièrement ont une sonorité plus complexe, sèche et sombre que celle martelées régulièrement.

A gauche, une cymbale martélée régulièrement (modèle: Paiste  «Alpha» full ride), et à droite, une cymbale martélée irrégulièrement (modèle Paiste: «Signature» Blue bell ride)

        

Les cymbales qui sont tournées, dû aux différentes machines à tourner et aux instruments coupants utilisés, deviennent plus fines et brillantes durant le procédé et acquièrent des sillons plus ou moins profonds et nombreux qui influencent la régularité, l'ouverture, la propreté et la brillance du son.  Les cymbales martélées donc «non-tournées» et non polies ont un son plus fermé et une «attaque de baguette» plus prononcée pour un son plus métallique et brut. On peut les distinguer facilement car elles n'ont pas de sillons. Certaines cymbales sont polie à la fin de leur fabrication, ce qui atténue la forme des sillons. La cymbale prend une allure satinée et se durci pendant l'opération, le son devient plus chaud, plus propre et moins agressif.

A gauche, une cymbale «non-tournée» donc martélée (modèle: Paiste «Signature Reflector» full crash), et à droite une cymbale tournée et martelée puis polie (modèle: Paiste  «Signature Reflector» heavy full crash).

   

 

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Heavy, medium, light, dark, thin, full ......

Les fabricants de cymbales donnent des noms à leur différentes séries de cymbales et d'autres noms encore pour en décrire les qualités sonores définies par les procédés de fabrications. Mais faites attention toutefois, car ces dénominations ne sont que des indicateurs donnés par les fabricants. Il existe donc une multitude de différents termes utilisés par les différents fabriquant afin de décrire les qualités sonores de leurs cymbales.Ils suggèrent le son que ces cymbales sont sensées produire, et donnent alors un nom s'en rapprochant ; dry, power, light, metal, deep, rough, studio, crisp, medium, rock, jazz, bright, full…et il en existe encore beaucoup d'autre! Ces indications varient suivant les marques et restent des mots, il ne suffit pas de s'y fier, seul l'oreille est capable de juger des qualités sonore d'une cymbale. Le poids de la cymbale est souvent cité par le fabriquant et nous donne une idée de son épaisseur. On trouve du plus fin au plus épais ; paper thin (extra thin), thin, medium-thin, medium, medium-heavy et heavy. Pour tout ces termes, il suffit de connaître l'anglais ou de consulter un dictionnaire, pour des termes comme New Beat, Dyno Beat, Flat Hat, Ozone, Radia Cup… il faut faire marcher son imagination...

  Voici quelques termes souvent utilisés pour nommer les différents type de finitions:

Brillant (brillant), dry (sec), dark (sombre), clear (claire), raw (brut), thin (fin), paper thin (fin comme du papier), medium (moyen), heavy (lourde), power (puissant), fast (rapide).

Le comportement physique et sonore d'une cymbale

La fréquence de la vibration la plus grave d'une cymbale peut être extrêmement profonde: elle varie en fonction de l'épaisseur du métal - plus elle est mince, plus elle est profonde - et en fonction inverse du carré du rayon - plus il est grand, plus elle est profonde.Si l'on frappe légèrement du doigt le bord d'une cymbale suspendue en plaçant l'oreille tout près d'elle, on entend une note dans la tessiture de la contrebasse, ou plus grave encore, que l'oreille ne peut analyser que comme un vague grondement. Mais un coup normal de force moyenne fait tomber la fréquence la plus basse et celles qui lui sont immédiatement supérieures. On a alors l'impression d'entendre un son moyen de hauteurs de sons mélangées ( causés par de nombreux partiels enharmoniques plus élevés ), qui varient selon l'endroit et l'objet avec lequel est frappé la cymbale. Avec un coup plus fort (dur), le son monte rapidement dans un nuage de fréquences si rapprochées et si fluctuantes d'un instant à l'autre qu'elles forment une sorte de «spectre sonore continu» dont les crêtes ne sont pas identifiables à l'oreille; le chatoiement brillant se poursuit pendant quelques instants à la quasi-totalité de sa puissance (si il n'est pas étouffé par l'instrumentiste) avant de disparaître. Les cymbales sont classées par tessiture ; haut, moyen et grave.

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Les différents types de cymbales

Les cymbales sont nommées et classées selon leurs sonorités, leur utilisations et leurs tailles. Ces nom sont donnés pour guider le musicien et ne représentent pas une vérité absolue. Attention à ne pas prendre au pied de la lettre ce qui suit. Parmi toutes les cymbales existantes, on peut différencier 6 catégories de cymbales: lI y a les «Ride», les «Crash», les «Splash», les cymbales de «Charleston», les cymbales «Chinoises» (également appelées «china») et les «Cymbales d'effets» (également appelées «Noise Work») mais certains auront une manière différente de les classer. Nous allons voir que l'on trouve aussi des modèles qui allient les caractéristiques de deux catégories, et d'autres qui pourraient se classer dans une catégorie ou une autre.

Les types de cymbales:

De gauche à droite: la cymbale «Ride», la cymable «Crash», et la cymbale «Splash»  

       

De gauche à droite: Les cymbales de charleston, la cymbale chinoise (China), et pour finir ce qui ressemble fortement à une cymbale mais qui est une cloche

           

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1 - La Ride

La «cymbale ride» est la cymbale la plus grande que l'on trouve sur un set de batterie. Son diamètre se situe entre 20“ et 26“, 20“ étant une taille standard, on les trouve souvent en 21“ et 22“. Elle apparaît en tant que tel après 1945, lorsqu'elle commence a avoir un rôle primordial dans le jeu de batterie. Son nom vient directement de l'utilisation que l'on en fait. Dans le verbe anglais «to ride», on trouve la notion de «faire avancer» ou «driver». Dans le jazz, le funk, la pop ou encore les balades, la cymbale «ride» joue les plus petites divisions rythmiques (elle soutien le tempo ) et a le devoir de faire avancer la musique. Ce n'est pas pour autant que l'on ne l'utilise pas comme une cymbale «crash». En générale, une cymbale «ride» se doit d'être brillante avec un «ping» bien définit (c'est le son de l'olive de la baguette sur la cymbale), le son de la cloche doit être clair et percussif et elle ne doit pas produire d'harmoniques trop puissantes, bien que le ratio entre le « ping » et les harmoniques varient d'une cymbale «ride» à une autre.La «ride» est considérée comme la cymbale la plus personnelle du batteur car, plus qu'une autre, elle est très sensible au type de baguette utilisée et à la frappe propre à chacun. Le rebond d'une ride peut être très différent d'une cymbale à l'autre, ce qui influence le jeu et le feeling que l'on a avec.

«Paiste Twenty light ride»  «Paiste Twenty ride»  «Paiste 2002 dry ride»

       

« Paiste 2002 wild crush ride » « Paiste 2002 wild ride » « Paiste 201 Bronze crash/ride »

« Paiste 201 Bronze ride » « Paiste Alpha full ride » « Paiste Alpha groove ride »

« Paiste Alpha heavy ride » « paiste Alpha metal ride » « Paiste Alpha rock ride »

 

« Paiste Giant Beat ride »  « Paiste RUDE power ride » « Paiste Signature blue bell ride »

 

« Paiste Signature dark full ride »  « Paiste Signature dark metal ride » « Paiste Signature " Iron Maiden " power slave ride »

 

« Paiste Signature Reflector bell ride » « Paiste Signature Reflector dry ride » « Paiste Signature Reflector power ride »

« Paiste Tradition extra light ride » « Paiste Tradition light ride » « Paiste Tradition medium ride »

 

En 1998, Roy Haynes introduit la «Flat Ride» dans le monde du Jazz. C'est une ride dépourvue de cloche qui remportera un franc succès et est toujours apréciée aujourd'hui, particuliérement chez les batteurs de jazz. Elle produit un son caractérisé d'une attaque bien définie, peu de sustain et très fin (on peut l'entendre dans le disque de Chick Corea «Now He Sings, Now He Sobs», avec Roy Haynes derière les fûts).Voici deux photos de cymbales ride plates, appellées «Flat ride», ces cymbales sont donc dépourvues de cloche. A gauche, le modèle: Paiste «Alpha flat ride», et à droite, le modèle: Paiste «tradition flat ride».     

        

La «Ride / Crash» ou «Crash / Ride» est une cymbale de 18”, 19” ou 20“, qui permet une utilisation autant comme cymbale «ride», que comme cymbale «crash». Elle est généralement plus épaisse qu'une cymbale «crash» et produit un son plein, avec beaucoup de sustain et une attaque peu définie. Elle est  très appréciée dans le rock et ses dérivés, le trash, le punk et les musiques électrifiées et massives en général, mais aussi dans le jazz ou la fusion. Peu de marque la nomme comme tel, à l'exeption de la marque Paiste qui la distingue des autres. 

« Paiste 101 Brass Ride / crash »  « Paiste 201 Bronze Ride / crash » 

     

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2 - La Crash

La «cymbale crash» est une des cymbale qui a un grand choix de tailles: 12“, 14“, 15“, 16“,17“,18“, 19“, 20“, 21“ et 22“. Généralement plus fine et plus petite qu'une «cymbale ride», elle est utilisée pour accentuer, ponctuer et phraser la musique. On la joue autant en coup simple, pour l'accentuation, en coups répétés pour obtenir un son continu, qu'en coups très légers avec l'olive de la baguette, à la façon d'une «ride». 

On trouve une multitude de caractéristiques sonores dans une cymbale crash qui nous permettent de différencier et d'apprécier chaques modèles. En général, sa réponse est rapide avec une grande quantité d'harmoniques, sa résonance (sustain) est assez courte. On aime une «cymbale crash» pour sa brillance, son sustain, ses harmoniques aiguës, son son agressif ou métallique, et on en préfère une autre pour son son sec, court, brut, ses harmoniques basses et sa texture «organique». La réponse d'une «cymbale crash», la durée de sa vibration et la «courbe» du son, plus ou moins régulière, sont d'autres éléments qui déterminent son caractère, une fois la cymbale frappée, on entend d'abord l'attaque, puis, le son de la cymbale peut soit résonner avec un son plein ou gagner en harmoniques en grandissant, à la manière d'un gong.Enfin, lorsque la vibration s'atténue, le son perd en consistance alors que les harmoniques disparaissent les unes après les autres. Il est important de prendre en compte tous ces éléments sonores pour se faire un avis objectif, bien que le simple feeling s'avère aussi être un bon indicateur. 

« Paiste 201 Bronze crash »  « Paiste Alpha medium crash »   « Paiste Twenty rock crash »    

 « Paiste Alpha thin crash » « Paiste RUDE wild crash »  « Paiste Tradition crash »

   

« Paiste Signature crystal thin crash » « Paiste Twenty crash »  « Paiste Twenty thin crash » 

« Paiste Signature reflectror full crash »  « Paiste Signature reflectror heavy full crash »

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3 - La Splash

La « Splash » est une cymbale de petit diamètre (7”, 8”, 9”, 10”, ou 12“), plutôt fine, elle est utilisée principalement pour jouer des accents. En général elle a un son aigu, court et moins puissant qu'une «cymbale crash» ou qu'une «cymbale ride». Comme dans la prononciation du mot " splash ", la « note » qui est produite par la vibration la plus basse est courte par rapport au «bruit blanc» qui suit; le «tschchch ».Il existe une multitude de sonorités parmi les «cymbales splash» allant de brillantes à sombres, en passant par des couleurs plus sèches, métalliques ou sales (trash). Suivant les modèles, la «note» qu'elle produit peut être bien définie et pleine ou, au contraire, presque inexistante. Ce dernier point est important dans le choix d'une cymbale «splash», car on doit pouvoir l'entendre dans le son d'ensemble du set de batterie. Plus cette «note» sera définie, plus le son tranchera. La «splash» reste une cymbale très percussive et n'est pas souvent employée pour colorer la musique.

 « Paiste 101 Brass splash » « Paiste 201 Bronze splash »  « Paiste Alpha metal splash »

 

« Paiste Alpha thin splash » « Paiste Twenty splash » « Paiste Tradition thin splash »

     

 

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4 - Les cymbales de Charleston (Hi-Hat)

Sauf exeption, le «Charleston» également connu sous son nom anglais: «Hi-hat», est constitué de deux cymbales de même diamètre qui se regardent et forment une sorte de caisse de résonnance, la cymbale supérieure étant généralement plus fine que la cymbale inférieure. On trouve plusieurs diamètres de cymbales de «Charleston» sur le marché (6”,  8”, 10”, 12”, 13”, 14”, et 15“), le plus utilisé étant le modèles de 14, voir 13 pouces. Les cymbales de «charleston» de plus petite taille ont un son plus spécifique, sec et aigu, et sont surtout utilisés dans des styles particuliers (Jungle, Drum'n bass, Jazz moderne...) ou alors comme second charleston.Comme pour les autre cymbales, il existe une multitude de caractéristiques sonores pour un charleston mais, de part sa construction à deux cymbales et les différentes techniques de jeu (à la baguette, au pied, ouvert ou fermé), elles sont plus complexes à définir. Sans employer de baguette, il est intéressant d'écouter le «chick»  qu'il produit lorsqu'on le joue au pied. Bien que ce son puisse être modifié par un réglage sur la majorité des pieds de charleston, le « chick » peut être puissant, gras, discret ou accompagné d'une harmonique. Certains modèles ont une cymbale inférieure aux bords ondulés, marqués de petites encoches ou pourvus de trous, pour que l'air puisse s'échapper lors de la fermeture du charleston et éviter ainsi la création d'une poche d'air (« air-lock »). Ce procédé permet un « chick » plus marqué et précis, lorsqu'on le referme.

En jouant le charleston fermé, il est intéressant d'écouter l'olive de la baguette jouée sur le bord, le corps et la cloche de la cymbale supérieure, puis avec le "gras" de la baguette sur la tranche du charleston. On peut obtenir alors des sons brillant, profond, chaud ou froid, métalliques, doux ou agressifs, définis ou sales, avec des harmoniques ou sans, colorés ou secs, puissants ou discrets, fins ou gras.Tout dépend de la facture des cymbales, de leur alliages et des combinaisons de cymbales choisies par le fabriquant. En jouant le charleston ouvert, il faut écouter les sons produits par les deux cymbales et observer le comportement qu'elles ont entre elles, en les jouant sur la tranche avec le gras de la baguette puis sur le dessus avec son olive. Les textures, les couleurs et les comportements sont extrêmement variés et dépendent toujours des mêmes critères de fabrication.Beaucoup de batteurs de rock, de fusion ou de métal utilisent deux charlestons. Ce système élargit la palette sonore et permet d'avoir un premier charleston ouvert et un second fermé, ce qui est très utile quand on veut jouer sur une double pédale par exemple.Comme indiqué plus haut, on trouve des modèles particuliers de petite taille, des modèles munis de rivets ou d'autres dont la cymbale supérieure est plus épaisse que la cymbale inférieure.   

«Paiste 101 Brass Hi-hat»  «Paiste 201 Bronze Hi-hat » «Paiste Alpha medium Hi-hat»

   

« Paiste Alpha mini X-hats » « Paiste Alpha rythm X-hats » « Paiste Alpha rock Hi-hat »

 

« Paiste Giant Beat Hi-hat » « Paiste Signature crystal flat Hi-hat » « Paiste Signature Reflector dark crisp Hi-hat »

     

« Paiste Signature Reflector heavy full Hi-hat » « Paiste Tradition medium light Hi-hat  » « Paiste Twenty light Hi-hat »

 

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5 - La Cymbale Chinoise

La cymbale «Chinoise» (China) est originaire de chine, comme l'indique son nom, bien qu'elle soit aujourd'hui fabriquée par des marques du monde entier. Il s'agit de la cymbale qui se décline dans le plus grande choix de taille et de forme et dont la puissance sonore est la plus élevée. Son diamètre se situe entre 8“ et 27“, ses bords sont relevés et sa cloche n'est pas toujours sphérique mais souvent conique. Cette cloche en forme de cône servait autrefois de poignée. Il s'agit d'une cymbale d'effet que j'ai volontairement sorti de son chapitre, car elle est une cymbale importante très utilisée de tout temps. Elle a longtemps été utilisée comme une ride additionnelle et depuis les batteurs de jazz-rock des années septante, elle est plutôt utilisée comme une crash exotique.Ses sonorités sont très complexes et difficile à apprécier, tant elles sont particulières.

Jouée comme une ride, l'attaque de la baguette a tendance à se noyer dans les résonances de la cymbale, qui produit une grande quantité d'harmonique. On choisir de préférence un modèle de grande taille et assez épais pour cette utilisation. Attaquée sur son bord arrondi avec le corps de la baguette à la manière d'une crash, l'attaque peut être plus ou moins bien définie et a tendance à disparaître, si sa résonance est trop longue. C'est une cymbale qui peut prendre beaucoup de place dans le son général d'un set de batterie. Elle est très puissante, possède une longue résonance (suivant les modèles), un son métallique, peu d'harmoniques et un son que l'on décris comme «trash». Sa finition est souvent brillante ou mate mais rarement brut.

«Paiste Alpha china» «Paiste Alpha rock china» «Paiste Alpha sensitive china»

 

«Paiste Tradition medium light china» «Paiste Twenty china»  «Paiste Twenty mini china»

 

 «Paiste Twenty thin china» «Paiste Signature reflector thin china»

 

 

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6 - Les Cymbales d'effets

 

La  « cymbale d'effet » prend des formes variées et originales et se caractérise par des sons particulier. Elle est souvent absente sur un set de batterie standard ( composés d'une ride, d'une crash et d'un charleston ) et présente pour une application bien particulière. On peut les séparer quatre catégories : les cymbales « trash », les « cymbale accordées », les « empilements de cymbales » et les cymbales imitant les sons électroniques. Il est très difficile de toutes les énumérer tant il y en a, je vais donc exposé les plus connues.

Dans la catégorie des cymbales «Trash», dans laquelle pourrait figurer les cymbales chinoises , on trouve plusieurs modèles aux look variés. Les «A custom EFX» ou «ZHT EFX» de la marque Zildjian sont des cymbales pourvue de trous rond et longiforme qui lui donne un son sec, trash et une réponse très rapide, appréciée pour jouer des accents ou pour ponctuer la musique. La même marque a développé une série «Oriental», dédiée à ces sonorité, qui comporte des crash, des splash, des chinoise et une « Oriental crash of doom» de 20” qui produit une sonorité sombre, pleine d'harmoniques, grave et proche du tonnerre, accompagnée d'une attaque explosive, de quoi faire trembler tout une audience ! Le fabricant canadien Sabian propose une cymbale, développée avec le batteur Dave Weckl (Dave Weckl Band, Chick Corea Electrique Band...), qui présente six ou huit trous (suivant le diamètre de la cymbale) d'un diamètre conséquent, réparti sur le pourtour de son corps : les «HHX  Ozone Cymbals» et «AAX Ozone Cymbals».  La première version «HHX»«AAX»  qui est plus brillante et munie d'une note plus pénétrante. Pour les deux séries, le son est trash avec une tessiture bien définie. Cette série présente des splash de 10” et 12” ainsi que des crash de 16”, 18” et 20”. Le même fabricant propose une cymbale octogonale, la «Rocktagon», qui s'utilise comme une crash et a une sonorité brut et trash se rapprochant d'une chinoise, et des « china splash » qui sont la rencontre entre une cymbale chinoise et une splash.

La catégorie des «Cymbales accordées» (cymbale produisant une «note» plus ou moins précise) est constituée de «cloches» (bell), de «cymbalettes à doigt» («crotales» carillon de cymbales» (cup chime) et de «gongs». La marque Paiste est très calée dans ce domaine et propose des crotales en carillon petites et épaisse qui se déclinent de 5” à 8”, en passant par les demis. Ces petites cymbales, qui sont proposées à l'unité ou en set de 5 ou 7 cymbales, ont une attaque rapide, explosive et cristalline, une résonance très longue dans laquelle la note dominante est précise, un son plein et brillant. On les utilise à la manière d'un xylophone. Les cloches ou dôme sont comparable à la cloche d'une ride, petite (6” à 13”) et très épaisse, elles produisent des sons plus ou moins grave suivant les modèles, elles sont brillante, ont un son plein, peut d'harmoniques et une tessiture bien définie. La séries la plus célèbre est la «Zil-Bel» de Zildjian (6” et 9,5”), mais on trouve aussi chez la marque Paiste la «Bell Chime» (6”), la «Mega Cup Chime» (13”) et la «Flanger Bell» qui est une cloche semi-polie. Chez le fabricant Sabian, le batteur Terry Bozzio (Frank Zappa, Korn...) a développé une «Radia Cup» qui est une cloche accordée aux couleurs très musicale. La marque Meinle propose trois cloches de 8”; Low, Medium et Powerfull. On trouve plusieurs sorte de gong chez les fabricants Zildjian et Paiste qui se présentent sous forme traditionnel, mi-poli, mi-brut, sous forme de tam tam gong ou avec un téton en son centre. Les gongs ne seront pas traités dans ce chapitre car ils en méritent un bien spécifique. Enfin, une cymbale originale, découpée comme une pelure d'orange qui pend, la «Serpent Sidewinder» de 17” produit une multitude de timbres différents, un son se rapprochant d'un gong lorsqu'elle est frappée comme une crash et un joli ping lorsqu'elle est jouée

comme une ride.

L'«Empilement de cymbale» est une technique qui consiste à combiner deux cymbales (ou plus), que l'on monte l'une dans l'autre ou l'une sur l'autre. On trouve des splash ou des crash montées dans des chinoises, ou des chinoises montées sur des crash ou des rides, ou encore des splash montées sur des crash. Les possibilités sont aussi larges que peut l'être

l'imagination des batteurs. Les sonorités émanants de ces combinaisons ressemblent à des bruits électroniques, ils sont courts et on peut ajuster leur durée en réglant le resserrement des deux cymbales. La marque Zildjian a développé à cet effet la «Piggy Back Cymbal», une sorte de cymbale chinoise de 12” spécialement dessinée pour être montée dans, ou sur, une deuxième cymbale. La gamme «Noise Work» de la marque Paiste est représentative de cette technique et propose une «Dark Buzz

China» (thin splash de 11” / medium, thin china de 18”), une «Tripple Raw Smash» (verry thin top de 12” / medium middle de 14” / very thin bottom ) et deux « Trash Set» (medium top de 12” ou 14” / medium, thin bottom de 16” ou 18”). Elles sont caractérisée par un son court, sec, sombre, crunchy, brut ou trash. La marque Zildjian propose une «Trashformer» de 14” au couleurs rose mauve, qui peut être jouée seul ou empilée, elle a un son explosif et trash. Le batteur Mike Portnoy (Dream Theater) a développé avec la marque Sabian une «Max Stax» aiguë, moyenne et grave, se déclinant en trois tailles, qui est l'assemblage d'une «Cina Kang» sur une splash ou une crash.

Dans la catégorie des «Cymbales imitant les sons électroniques» le fabriquant Meinl a fait un gros travail autour de sa ligne «Generation X». C'est une ligne de cymbale au look très moderne (argenté) dessinée autour des sonorités électroniques. Elle met l'accent sur les empilement de cymbale, les sons «compressé» ou «filtré» et le bruit blanc avec des charleston, des crash et des rides surmontées d'une splash (safari, hihat, crash et ride). On y trouve, entre autre, des chinoises parsemée de trous «filter china», agrémentée de cymbalette «jingle filter china», des petites cymbales de 8” et 10” que l'on place sur une peau pour imiter le bruit blanc, les claps et des son électroniques (Drumbals). Ces cymbales ont un volume plus faible que des modèle standards et sont, de part la recherche d'un son électronique «compressé» et «filtré», courtes, ont une attaque définie et rapide, et leur sonorités sont aiguës. Le fabricant Meinl propose un pack «Thoma's Becken», développé avec le batteur allemand Thomas Lang ( indépendant ), composé de crash, de crash / ride et d'une chinoise de la série «Generation X»  qui sont choisies et assorties pour offrir un set homogène.  La marque Zildjian propose une ride non polie, à l'attaque de baguette sèche comportant peu d'harmoniques: la «A Breakbeat Ride» de 18”, au son électronique.

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Les Cymbales à main :

      

 

Les «Cymbales à main» sont les cymbales qui sont à l'origine des cymbales suspendues que tous les batteurs connaissent aujourd'hui. Pourvues d'une lanière, elles étaient jouée par paire jusqu'à ce que «Debussy» compose la suite «La Mer». La marque Zildjian inventa une «Thin Suspended, La Mer Cymbal» qui fut la première cymbale suspendue. Auparavant les batteurs suspendaient leurs cymbales par les lanière afin de pouvoir les jouer avec des baguettes. L'invention du pied de cymbale généralisa cette nouvelle utilisation chez les batteurs. On utilise toujours des cymbales à main dans les fanfares ou les orchestres symphoniques.

Les Rivets L'utilisation de «rivets» sur des cymbales remonte à l'époque du Dixieland et fût abandonnée, jusqu'à ce que Art Blakey (Jazz Messengers) et d'autre batteurs de jazz la remette au goût du jour dans les années cinquante. Le son «sizzle», caractéristique de la batterie de jazz, était né. L'ajout de rivets ne modifie pas le son de la cymbale mais lui apporte cet effet «sizzle» qui prolonge sa résonance, fait ressortir ses fréquences aiguës et atténue la définition de son ping. On trouve autant de rides que de cymbales chinoises (et même des charlestons) munies de 2 à 8 rivets. Jusque dans les années 90, seul la marque Istanbul proposait dans son catalogue des cymbales rivetées, les batteurs les fabriquaient alors eux même (ce qui se pratique toujours aujourd'hui). Si l'on reste frileux à l'idée de percer une cymbale sois-même, on trouve plusieurs modèle de cymbales rivetées sur le marché. On peut aussi utiliser une chaîne, type chaîne de douche, que l'on accroche au de la cymbale pour imiter le son tilter «sizzle», ou acheter dans le commerce un tilter muni d'une chaîne.   

 

Les Sets de cymbales 

L'industrie de la cymbales propose différentes séries en " entrée de gamme " à des prix défiants toute concurrence. Elles sont souvent vendues en set de cymbales « accordées » (ride, crash, charleston / crash, chinoise /  splash, chinoise / crash, ride, chinoisecharleston, crash), accompagnées d'un sac de transport, elles s'adressent principalement aux débutants. Il s'agit de cymbales faites à partir d'alliage moins chers, comme le « B8 » qui ne contient que 8% d'étain, ce qui donne une teinte plus claire et un son moins noble et profond, elles sont souvent fabriquées entièrement à la machine, ce qui réduit leur qualités sonores. Le rapport qualité prix de ces cymbales peut varier, mais reste bon chez les grand fabriquants comme Zildjian, Sabian, Paiste ou Istanbul. Il est très avantageux de pouvoir se faire la main sur du matériel que l'on peu remplacer à moindre frais !De part leur prix, ces cymbales sont intéressantes pour débuter la batterie mais ont des qualités sonores limitées et ne sont pas forcément idéales pour le développement des goûts sonores d'un jeune batteur. Elles produisent souvent des harmoniques aiguës disgrâcieuses, et ont un son plus agressif que musicale, en plus, elles sont plus fragiles et se cassent plus

facillement. A utiliser avec modération.Voici quelques «budget pack»: Alchemy «ART» (B8), Zildjian «ZXT», «ZXT Titanium», «ZBT» et «ZBT Plus», Paiste «PST3», «PST5» et «101 Brass» «201 Bronze», Meinl «MCX», Sabian «B8» et «B8 Pro Series».

La caisse claire (snare drum)

 «Petit tambour cylindrique plat à deux peaux, muni d'un timbre»

 

La caisse claire (snare drum) est constituée d'un fût (shell) , de deux peaux (heads), d'un timbre (snare wires), de deux cercles (hoops), d'un déclencheur (throw-off), de coquilles (lugs) et de vis (screws).Les caisse-claires que l'on rencontre le plus souvent sont fabriquées en érable ou en aluminium, mais il existe une grande variété de matériaux utilisés pour leur fabrication: laiton, bronze, fonte, fer, acier, cuivre, érable, bouleau, bambou, cerisier, tilleul, ou des bois exotiques comme le bubinga, le jarrah, le sheoak, ou encore des matières synthétiques comme l'acrylique, la fibre de verre ou le carbone, des matériaux composite et même du verre ! Les dernières nouveautés en terme de construction de caisse-claires sont les fûts hybrides en bois et métal (DW, edge), ou bois et acrylique (Spaun, hybrid).

              

Les fût et les cercles:Les caisse-claires en bois sont constituées de 6 à plus de 30 plis (fines tranches de bois collées ensemble). On trouve des fûts constitués d'une seule pièce de bois appelés "solid shell" ou de plusieurs rectangles assemblés verticalement ou horizontalement entre eux. Certaines caisse-claires ont des cercles de renforts à l'intérieur de leur fût qui améliorent la stabilité sonore de l'instrument. Les caisses en métal peuvent être chromées ou martelées, pour obtenir un son plus ou moins grave, brillant ou gras. Quelque soient les matériaux de construction, plus le fût est fin, plus il sonne grave. La finition va définir le look extérieur du fût et va influencer sur ces caractéristiques acoustiques.

Les caisses en bois sont soit peintes, vernies, laquées ou recouvertes d'un revêtement plastique. Ce denier procédé permet l'impression d'images (flammes, têtes de mort...), de photos, de dessins ou de textures particulières (sparkle, psyche red oyster...).Les dimensions d'une caisse-claire sont variables. Le fût standard fait 14 pouces de diamètre et, entre 3 et 6.5 pouces de profondeur. Mais il n'est pas rare de rencontrer des caisses claires plus petite et plus ou moins profonde, de 8 à 15 pouces de diamètre et de 4 à 7 de profondeur. On trouve trois catégories de caisse-claires d'effet: la «sopranino» qui a un petit diamètre et est très peu profonde (p.ex. 10x4 pouces), la «soprano» qui est plus profonde mais a un petit diamètre (p.ex. 12x6 pouces) et la «piccolo» qui a un diamètre standard de 14 pouces mais qui est très peu profonde (p.ex. 14x3 ou 14x4 pouces).Ici on voit une caisse-claire soprano sur la photo de gauche, une caisse-claire sopranino au milieu, et une caisse-claire picollo sur la photo de droite.

       

Les cercles qui servent à tendre les peaux sont en métal ou en bois. On trouve deux types de cercles en métal; les traditionaux (flanged hoops) et les cercles moulés (die-cast hoops). Les premiers sont fabriqués avec des fines lamelles de métal et ont des épaisseurs variées, les deuxièmes sont coulés dans des moules et sont plus épais et solides. On utilise principalement les cercles traditionaux car ils sont moins cher (les cercles des kit bas de gamme sont généralement assez fins et coûtent encore moins chers), ils facilitent l'accordage car ils sont plus ou moins flexibles et délivrent un son gras et riche.Les cercles moulés, généralement utilisés sur les caisse-claires, sont appréciés pour leur solidité, la régularité dans la tension sur la peau et pour le son plus court et moins riche dans les harmoniques. Par contre si le fût ou la peau n'est pas parfaitement rond, l'accordage deviendra difficile du fait que le «die-cast hoops» est épais et donc moins flexible. Les cercle en bois étaient les premiers utilisés sur les caisse claires et sont toujours présents sur les tambours actuels. Ils sont fabriqués comme des fûts en bois mais sont plus épais (10, 12, 14...plis de bois) pour plus de solidité. Ils sont appréciés car ils absorbent mieux les vibrations, fonctionnent comme une extension d'un fût et donnent une résonance plus brillante à la caisse, mais il faut mettre le prix.

Comme les autres fûts d'une batterie, la caisse claire a une peau de frappe sur le dessus et une peau de résonance au-dessous. La peau de frappe est généralement plus épaisse que la peau de résonance et est souvent recouverte d'une peinture blanche (coated) et granuleuse qui rend la sonorité du fût plus chaude et permet une meilleur sensibilité avec les balais. Certains batteurs suppriment la peau de résonance des toms, cela donne un son plus brillant et propre, mais atténue aussi la résonance, ce qui privilégie l'attaque à la tonalité. Cette technique est surtout utilisée dans les orchestres de musique classique.

Les chanfreins:La partie du fût où repose les peaux est appelée chanfrein. Sa forme joue un rôle important dans la sonorité du fût. On trouve des chanfreins coupés à 45 degrés de l'extérieur à l'intérieur du fût, ce qui permet de minimiser la surface de contacte entre le bois et la peau et donne une note plus profonde. Une deuxième technique consiste à couper deux angles de 45 degrés à l'extérieur

et à l'intérieur du fût. Elle minimise le contact entre la peau et le bois et permet de poser la peau plus facilement que dans le premier cas. La troisième technique est la plus ancienne et la moins utilisée aujourd'hui. Le chanfrein de 45 degrés est arrondi à l'intérieur et à l'extérieur du fût, ce qui augmente la surface de contacte entre la peau et le bois et produit un son vintage. On trouve des chanfreins coupés à des degrés différents et de coupes semi-arrondies. Dans tout les cas, il est important qu'ils ne soient pas abimés pour que le son soit obtimal (à vérifier lorsque l'on change une peau !).

Les timbres et l'accastillage:

Le timbre est l'élément qui caractérise le son de la caisse claire et la différencie d'un autre fût. Il est constitué de plusieurs fils de métal reliés entre eux et plaqués sur la peau de résonance grâce à un déclencheur. La largeur du timbre varie selon le nombre de fils, sa longueur varie suivant les tailles de caisse claire (de 10 à 15 pouces). Le nombre de fils sur un timbre varie entre 12 et 30. Ils influencent la réponse, la projection du son, et peuvent atténuer certaines harmoniques.

 

 

Le déclencheur :Le déclencheur est un système de levier qui permet de faire entendre ou non le timbre de la caisse claire en le plaquant contre la peau de résonance. Sur chaque déclencheur, on trouve une vis qui permet de régler la tension du timbre lorsqu'il est enclenché. La tension du timbre influence le son de la caisse claire. Plus il est tendu, plus le son est sec. Plus il est détendu, plus le son est gras et plus on entendra le timbre. Lorsqu'on l'enlève, la caisse claire

sonne comme un tom. Chaque marque a développé son système de déclencheur, mais ils ont tous les même caractéristiques, à quelques options près.Pour pouvoir accorder la caisse claire, deux cercles posés sur les peaux exercent une pression dessus. Ils sont reliés à la caisse par des vis qui permettent le réglage de cette pression et de maîtriser la tention des peaux. Ces cercles sont en métal ou en bois, comme sur les premières caisses claires ou les tambours. Les vis de tension se vissent dans des coquilles, ou des tubes (au look vintage), vissés à la caisse. Chaque marque a dessiné ses propres coquilles pour qu'elles soient un élément reconnaissable et caractéristique de la marque. 

Dans un set de batterie, on trouve pratiquement toujours une caisse claire et il n'est pas rare d'en rencontrer une deuxième (ou plus, suivant les besoins). Souvent une caisse claire principale et une d'effet; la caisse claire principale est placée entre les jambes du batteur, la deuxième sur la gauche (pour les droitiers). Elle repose sur un pied qui permet de régler sa hauteur et son angle d'inclinaison. On peut dire que l'inclinaison est dictée par la tenue des baguettes, bien

que cette dernière donnée reste très personnelle et soit presque unique pour chaque batteur. On a tendance à l'incliner vers sois lorsque l'on tient les baguettes en «prise batterie», alors qu'on aura tendance à faire l'inverse (jouer à plat) lorsque l'on joue en «prise traditionnelle» (prise tambour).

La grosse caisse

« Tambour cylindrique grave, généralement à 2 peaux, de 16 à 28 pouces de diamètre. »

La grosse caisse est constituée d'un fût généralement en bois, sa taille varie entre 16x14 et 28x20 pouces (diamètre x profondeur). Les fûts de petits diamètres ( 16,18 et 20 ) sont beaucoup utilisés dans le jazz, alorsque les batteurs de rock utiliseront des diamètres plus conséquents. On peut expliquer ce phénomène par la qualité du son produit par les fûts.

Lorsqu'il est petit, on contrôle mieux le son, mais il est moins gros et puissant, ce qui ne pause pas de problèmes dans un jeu «Jazz ». Le fût de grand diamètre, plus utilisé dans le rock, est moins contrôlable mais plus puissant et plus volumineux, ce qui est très pratique dans une situation où les autres instruments sont amplifiés. La profondeur du fût influencera la hauteur de sa note. Plus le fût est profond, plus il produira une note grave. La tendance a évolué depuis quelques années et l'on cherche aujourd'hui des fûts plus profonds qu'auparavant.La grosse caisse possède deux pieds à l'avant, ils servent à l'empêcher d'avancer et à surélever son extrémité, ce qui évite les contacts avec le sol et améliore la qualité des fréquences basses. Ces pieds sont munis d'un morceau de caoutchouc et ont un pic au bout pour pouvoir adhérer à différents types de sols (très souvent un tapis). Les cercles de tension sont en bois, et en plastique ou métal sur les grosses caisses bas de gamme.

Il n'est pas facile de maîtriser le son d'une grosse caisse et il n'est pas rare de les voir remplies de coussins et autres couvertures. Les fabriquants de peaux proposent plusieurs modèles de peaux de frappe renforcées d'un ou deux cercles en plastique, ou feutre, qui permettent de contrôler les harmoniques et rendent le son plus mate et sec. On les utilisera de préférence sur les batteries «rock», les petit fût Jazz étant appréciés avec toute leur résonance. La peau de résonance comporte souvent un évent, ou plusieurs petits trous, qui permettent à l'air de s'échapper du fût et d'atténuer les résonances (attention, il atténue aussi la puissance et les fréquences basses de la grosse-caisse, surtout sur les kit bas de gamme). Depuis toujours, la grosse caisse sert de support à différentes percussions. Autrefois on y fixait des cymbales, des woodblock, un triangle, des toms, une crécelle ou des cloches. Aujourd'hui la majorité de ces percussions, pour autant qu'on les utilise encore, sont fixées à des pieds sur les côtés du set, comme des cymbales. Les toms sont les seul à être restés à cette place et sont même fixés dans le fût de la grosse caisse. Mais la tendance veut que l'on conceptualise la grosse caisse comme n'importe quel autre fût. Partant du principe que la résonance du fût est accrue lorsqu'il est libre de tout contacte avec des corps étranger, on supprime toutes les percussions reposant sur la grosse caisse, jusqu'au toms. C'est pourquoi on trouve des grosse caisse sans supports pour les toms (pas de trou dans le fût) et des toms soutenus par des pieds de cymbales !

La grosse caisse est un des éléments principale du set de batterie, et il est très rare qu'elle n'en fasse pas partie. Elle est posée par terre, au centre du set, et se joue au pied grâce à une pédale. La majorité des sets en ont une, mais on en rencontre souvent qui en possèdent deux. Certaines batteries plus particulières ont trois grosses-caisses ou plus (Mike Portnoy de Dream Theater ou Terry Bozzio) mais ce sont des sets imaginés à partir d'un concept bien précis.

Les toms

«Tambours cylindriques généralement à deux peaux, qui produisent des sons plus ou moins graves, plus ou moins accordés»

A l'origine, les toms sont des tambours provenant de Chine. Comme la caisse-claire, ils sont faits d'un fût, d'une peau de frappe et souvent d'une peau de résonance, de deux cercles pour tendre les peaux, de coquilles et de vis. Les matériaux de construction des fûts peuvent être aussi variés que pour une caisse claire (voir la rubrique la caisse-claire) mais c'est le bois qui est principalement utilisé. Par soucis d'homogénéité du son, on choisi un même matériau pour les toms et la grosse-caisse, alors que la caisse-claire peut être dans un matériau différent. Comme la caisse-claire, les toms en bois sont peints, vernis, laqués ou recouverts d'un revêtement plastique, ce dernier procédé permet l'impression d'images : flammes, têtes de mort, photos, dessins et autres textures particulières (Sparkle, Psyche Red Oyster...).

      

     

        

 

La variété des dimensions des toms est très grande, car la palette des sonorités que l'on cherche à produire avec les toms doit couvrir un

large spectre. Les tailles standards évoluent entre 8x5 et 18x16 pouces (diamètre x profondeur), puis on trouve d'autre tailles plus spécifiques: Les toms «Piccolo» sont peu profonds et produisent un son aiguë et court : 8, 10 ou 12 pouces de diamètre et seulement 2,5 de profondeur. Toujours dans un registre aiguë, les «Octobans» sont des fûts qui ne varient pas par leur diamètre (6 pouces) mais par leur profondeur, et n'ont pas de peau de résonance. C'est la marque Tama qui les produit à la fin des années '70, et ce sont des batteurs comme Billy Cobahm ou Stewart Copeland de «Police» qui les ont popularisé.  Aujourd'hui, le célèbre Mike Portnoy de « Dream Theater » est un de leurs meilleurs représentant car on l'entend souvent en jouer dans les albums de «Dream Theater». Ils sont produits en bois, en plexiglas et en fibre de verre et font entre 11 et 23 pouces de profondeur.

Dans un registre plus grave, il existe le «Gong Drum» qui ressemble à une grosse-caisse dont la peau de frappe serait trop grande. Il s'agit d' un fût de grande taille sur lequel on tend une peau plus grande que son diamètre. Pour un fût de 21x16, la peau fera 22 pouces. Le « gong drum » n'a pas de peau de résonance et a une sonorité proche de celle des timbales.

Dans un registre moyen, on trouve le «Rototom» inventé par la marque « Remo ». Les « rototoms » n'ont pas de fût, ils sont constitués d'une peau de 6 à 14 pouces, montée sur un cercle sur un axe vertical pivotant. On peut varier la tension de la peau ainsi que sa hauteur en la faisant pivoter sur son axe. Grâce à cette technique on peut obtenir une hauteur de note définie comme sur les timbales. Leur son est assez sec et court du fait qu'ils n'ont pas de fût pour résonner.

 

Depuis que l'on dispose les toms sur la grosse-caisse, les systèmes d'attache ont beaucoup évolué. De la simple barre en «T» qui était plantée dans la grosse-caisse et les 2 toms, on a voulu offrir aux batteurs la possibilité d'avoir une multitude de positionnements pour les toms. Chaque marque a développé son propre système et ses propres pièces, parmis les deux systèmes les plus connus on en trouve un qui utilise une tige

comportant une boule à son extrémité. Cette boule peut être bloquée par un réceptacle se resserrant à l'aide d'une vis, le tout reposant sur une tige plus grosse, plantée dans la grosse-caisse (Tama, Yamaha, Gretsch, Sonor...). Le second système connu consiste à planter deux tiges coudées et articulées, une dans la grosse-caisse à une extrémité, et une au tom à l'autre extrémité (Pearl, Slingerland...). Le gros tom, appelé «Tom Floor» ou «Golliath» qui est très souvent posé par terre, est le seul à ne pas avoir évolué.

Depuis maintenant quelques années, le son et la conception des toms à pris une nouvelle direction. On recherche un son plus riche et plus long. Dans la recherche de la résonance du fût et la façon dont il vibre, on a développé des systèmes où les points de contacts entre le fût et l'attache doivent être minimisés. Prenez un tom, serrez-le dans vos bras et tapez dessus, puis, tenez-le loin de votre corps avec deux doigts et tapez dessus, dans le deuxième cas, vous entendrez le son se développer pleinement. 

Là aussi, chaque fabriquant a créé son propre système, dans la majorité des cas, on ajoute simplement une pièce entre le fût et la tige qui le soutient. Il s'agit souvent d'un demi cercle retenu au fût par les coquilles ou les vis. Ce

demi cercle, dépendant du tom, porte lui même l'attache, le fût n'est donc plus directement en contact avec les pièces métalliques. Le «Tom Floor» profite aussi de cette avancée et devient un tom suspendu. On trouve ces systèmes sur tout les kits « haut de gamme » et beaucoup de kits de «moyenne gamme». Il y a autant de configurations de tom qu'il y a de batteurs. Il n'y a pas de règle, mais on trouve beaucoup de sets à deux et trois toms et la tendance veut que l'on utilise deux toms sur un set «Jazz» et trois, voir beaucoup plus, sur un set «Rock». Ils sont disposés de gauche à droite (pour un droitier) du plus aiguë au plus grave, mais attention à ne pas faire de généralité, car il n'y a pas de règle.

Les peaux de batterie  

 

 Historique Les peaux de batterie n'ont pas toujours ressemblé à ce que l'on connaît aujourd'hui. Autrefois, on utilisait des peaux d'animaux (calf skin) que l'on clouaient sur un cercle en bois. Sur les toms chinois, prédécesseurs des toms actuels, les peaux d'animaux étaient clouées à même le fût.

L'inventeur des peaux de batterie synthétiques est un batteur du nom de Marion «Chick» Evans qui, en 1956, fixa un film plastique (Mylar ®) sur un cercle en bois. L'intérêt était de créer une peau résistante à la pluie, la chaleur et le froid, afin de pouvoir jouer à l'extérieur par tous les temps (d'où les noms «All-Weather» ou «Weatherking»).Il créa rapidement un cercle en plastique pour remplacer celui en bois, et parti montrer son invention dans les magasins de musique ainsi qu'à la télévision. Pour convaincre son auditoire, il plaçait de l'eau sur son fût avant d'en jouer et allait même jusqu'à se mettre debout sur la peau pour prouver sa solidité !  A partir de cette époque, les peaux d'animaux furent lentement abandonnées au profit des «nouvelles» peaux synthétiques.  

La conception d'une peau

Les peaux sont entièrement fabriquées par des machines, qui découpent, assemblent, collent, pressent et peignent les différents éléments. Tout commence par un cercle en aluminium en forme de «U» et un film plastique que l'on fixe l'un dans l'autre grâce à de la résine. Ensuite, suivant les modèles, un second film et/ou un cercle (interne ou externe, appellé «muffling

ring») contrôlant les harmoniques est ajouté en même temps que le premier film, et de l'huile peut être placée entre les peaux. Puis la peau peut être trouée d'évents de compression sur son pourtour et/ou peinte d'une peinture sablée pour créer l'effet «Coated» (ce qui lui donne une texture proche des peaux d'animaux) ou encore peinte en couleur pour lui donner un look particulier.Les peaux «simples» (faites d'un seul film) permettent au fût une résonance maximale avec un son plein d'harmoniques et une attaque marquée (Evans «Genera G1 Clear», Remo «Diplomat Clear»). Les peaux doubles (deux films) produisent un son plein d'harmoniques, une attaque précise mais sont moins réactives que des peaux simples (Remo «Emperor»).L'utilisation d'huile permet d'atténuer naturellement les harmoniques mais diminue la précision de l'attaque et la sensibilité de la peau, le son devient plus rond. Les peaux à huile sont appréciées pour jouer du Rock et des musiques massives et lourdes (Evans «Hydraulic»). Les peaux blanches ou «Coated», ont un son plus mate que les peaux dites «claire» (transparentes) et sont particulièrement appréciées pour jouer au balais. On les trouve souvent montées sur la caisse-claire, car elles atténuent légèrement les harmoniques (Remo «Ambassador Coated»). Les évents de compressions, que l'on trouve autant sur des peaux de caisse-claire que de grosse caisse, permettent d'écourter légèrement la résonance du fût (Evans «Genera Dry»). Les cercles internes ou externes, en film ou en feutre, ont tous la fonction d'atténuer les harmoniques et donne un son mate, rond et claquant à la peau (Evans «Genera HD Batter», Remo «Pinstripe» et Aquarian «Super Kick II»). 

Voici une vidéo de l'usine Evans qui montre les différentes étapes de la fabrication d'une peau de batterie

Les Marques

Il existe peu de fabricants de peaux de batterie sur le marché: Evans, Remo, Aquarian et Attack Coated (avec de la peinture sablée) ou encore colorées (ajout d'une peinture noire, voir bleue). Voici quelques particularités propres à chacune de ces marques: La marque Evans produit plusieurs en sont les représentants, en tout cas, les plus visibles. Chacun a développé ses propres gammes et propose des spécialités, mais dans les grandes lignes, les modèles se ressemblent. On trouve chez tous ces fabricants des peaux simples, doubles (deux films superposés), avec de l'huile (deux films enfermant de l'huile , claire (dénuée de peinture sablée), ou modèles de peaux (caisse claire, tom et grosse caisse) pourvus d'évents de compression qui atténuent la résonance du fût. Cette technique est proposée sur des peaux simples ou doubles, munie de muffling ring interne et externe, ce qui permet un grand choix dans cette catégorie de peau. La marque Remo a développé la «Fiberskyn 3», une peau qui imite les peaux animales et qui produit un son chaud, sombre et rond. Elle se décline en trois épaisseurs ; fine (thin), moyenne (medium) et lourde (heavy), et est proposée dans une gamme de taille couvrant les toms, la caisse-claire ainsi que la grosse caisse. Le fabricant Aquarian propose plusieurs séries de peaux destinées au gros sons et à la musique massive avec des peaux de grosse caisse munies de bandes de feutre sur leur pourtour ou des double peaux munies de bandes noirs atténuant les harmoniques. La série «Super Kick» en est un grand classique avec sa peau de grosse caisse «Super Kick II» que l'on

n'a pas besoin d'accorder tant elle est massive. Enfin, on trouve une série «Old School» chez le fabricant Attack, développée par Jeff Ocheltree, le technicien batterie de Billy Cobham (Miles Davis, Mahavishnu Orchestra…), Steve Smith (Steps Ahead, Tony MacAlpine…) ou Danny Carey (Tool). Ces peaux sont un retour dans le son Rock des années '60 et '70 où le son se voulait ouvert, puissant et peu contrôlé. Une peau qui fera ressortir toute la puissance de ton kit !   

 

Peau de frappe vs peau de résonance

La peau de frappe est la peau qui se trouve sur le dessus du fût, celle que l'on frappe avec la baguette, la peau de résonance est celle qui se trouve sous le fût, et qui permet à ce dernier de résonner. On trouve des fûts dépourvus de peau de résonance, ce qui donne un son plus court et percussif. En général on choisit une peau égale ou plus épaisse pour la peau de frappe que pour la peau de résonance, qui doit être fine (il s'agit très souvent d'une peau simple) pour remplir au mieux sa fonction. Mais ce n'est pas une science exacte, car toutes les peaux peuvent être utilisées dans les deux cas.

 

Contrôler les harmoniques, les résonances et l'attaque

Il existe une multitude de techniques pour influencer le son d'un fût à partir des peaux. Il s'agit souvent d'atténuer une résonance, de supprimer des harmoniques ou de modifier  l'attaque. Il y a deux façon de traiter ces problèmes; la bonne vieille école du «do it yourself», qui ne coûte jamais très cher, ou le passage dans un magasin de musique, un choix plus onéreux qui aura l'avantage de rassurer les non-initiés. Dans le premier cas, un simple ruban adhésif placé au bord de la peau suffira pour enlever les harmoniques disgracieuses ou atténuer une résonance. Si l'on veut obtenir un son plus rond ou mat, ou une attaque moins prononcée, un ruban adhésif plus épais fera l'affaire. On peut tester plusieurs épaisseur, longueur et largeur de ruban adhésif et essayer de les placer à différents endroits sur la peau. Toujours dans l'idée de réduire les harmoniques d'une caisse claire ou d'un tom, on peu découper au cutter dans une vieille peau un cercle d'environ trois centimètres de largeur, de la circonférence du fût que l'on vise, que l'on pose simplement sur la peau (ou comment se fabriquer un «muffling ring »). L'avantage, par rapport au ruban adhésif, ce trouve dans le fait que le cercle ajouté « saute » à chaque frappes, puisqu'il n'est pas fixé à la peau. Le son est plus naturel et vivant. Pour obtenir un attaque de grosse caisse plus marquée et accompagnée d'un «tic» (à la manière d'un son de grosse caisse triggée), il existe une technique qui consiste à scotcher une pièce de monnaie sur la peau de grosse caisse à l'endroit où frappe la batte. Pour atténuer la résonance de la grosse caisse, on peu y loger des coussins, une couverture ou des carrés de mousse que l'on placera contre la peau de frappe ou la peau de résonance, suivant le son désiré. Attention à ne pas tuer le son, une grosse caisse trop remplie ne résonne plus et perd ses fréquences basse ! Pour atténuer la résonance et les harmoniques de la grosse caisse, en gardant un son naturel, on peu placer une large bande de feutre contre la peau de frappe ou la peau de résonance en la faisant tenir entre la peau et le cercle de tension. Dans le second cas (en passant au magasin de musique) on trouve une multitude d'accessoires proposés par les grandes marques. Dans les grands classiques on trouve le « muffling ring » qui est un cercle en matière synthétique (comme celui que l'on

découpe sois-même dans une vieille peau) que l'on pose sur une caisse claire ou un tom. On les trouve en plusieurs largeurs, épaisseurs et diamètre car ils doivent s'adapter à la circonférence du fût sur lequel on les pause. La majorité des fabricants de peau en propose, ainsi que les marques de batteries. La marque Remo propose un systèmes équivalant fait de cercles en mousse qui sont pris dans des cercles en plastique que l'on fixe sur les peaux («Remo Muff'ls» de 8“ à 24“).  Quelques séries de peaux pour grosse caisse s'inspire de ce système et propose un cercle amovible qui s'insère entre la peau et un renfort  (Evans «EMAD = Externally Mounted Adjustable Damping » et toute les «EQ Bass Heads»). Pour la caisse claire et les toms il existe les «Moongel», fabriqués par RTOM, qui sont des morceaux de gélatine bleue que l'on place directement sur la peau. Ils peuvent servirent à étouffer des harmoniques ou des résonances, ils sont pratique à transporté dans un sac et sont lavable à l'eau. Enfin, le fabricant de peaux Evans a créé le «Min-EMAD» qui atténue les harmoniques et les résonances indésirable des peaux. Il s'agit d'une lanière pourvu d'un velcro que l'on attache au cercle de tension d'une caisse claire ou d'un tom. On colle sur la peau une pastille de velcro qui va permettre de fixer l'autre extrémité de la lanière. Le système est simple; en faisant un pont entre la peau et le cercle, les vibrations se transmettent de l'une à l'autre. Si vous préférez utiliser vos coussins et couvertures pour dormir, il existe des « drum pillows » autrement dit, des coussins pour batterie, spécialement conçus pour ce placer à la perfection dans les grosses caisses. La marque Thumpers propose deux «drums pillows» , un «live», l'autre «recording» (plus large), qui sont des coussins épousant l'intérieur de la grosse caisse, lui permettant ainsi de continuer à sonner correctement (de 16“ à 26“). Le fabricant de peau Evans propose le «EQ Pad» qui est un coussin plat qui présente une extrémité bombée que l'on va placer contre la peau de frappe ou de résonance de la grosse caisse. Il est possible d'en utiliser plusieurs dans le même fût pour un contrôle optimal du son.           

                           Les évents des peaux de résonance pour grosse caisse

Les évents sur les peaux de résonance des grosse-caisses présentent des diamètre très variés, de quelques millimètres à la moitié de la surface de la peau.La taille de ces évents a une influence sur la résonance et le son général du fût (la qualité des fréquences basses, par exemple).Plus il est gros, plus la quantité d'air qui s'en échappe est grande, ce qui diminue la résonance du fût et empêche le développement des fréquences basses. Pour obtenir un son large et profond, il est préférable d'éviter les évents trop grands ou de choisir une peau percée de petit trous sur son pourtour (Evans «EQ1»). Attention car chaque grosse caisse réagit différemment pour une même série de peau.

Les pédales de grosse caisse (kick)

 

Les pédales de grosse caisse existent depuis plus de 100 ans, elles sont l'une des plus ancienne invention de la batterie. La première pédale connue, attribuée à Cornelius Ward, remonte à 1840. C'est le début de plusieurs années d'essais où chaque batteur construit  son prototype. En voilà quelques-uns: George Olney et sa  Overhanging bass-drum pedal  (1887), Dee Dee Chandler (1895), Albin Foerster (1898) et William F. Ludwig Senior (1895), pour ne citer

qu'eux. Ces pédales étaient actionnées soit par le talon soit par la pointe du pied et pouvaient frapper simultanément la grosse caisse et une petite cymbale adjacente. Les premières pédales avaient l'inconvénient de n'être ni assez puissantes, ni assez rapides. La pédale la plus célèbre dans l'histoire de la batterie reste la «Speed king pedal»; conçue par le batteur Ray Bauduc et commercialisée par «Ludwig et Ludwig» en 1937, elle est encore commercialisée aujourd'hui.

L'invention de la pédale de grosse caisse a joué un rôle déterminant dans l'histoire de la batterie car elle a amené les joueurs de tambour à jouer assis et ainsi devenir les premiers

batteurs!

La pédale de grosse caisse est, comme les baguettes, le prolongement du corps du batteur. Pour cette raison, la pédale doit transmettre le plus fidèlement possible l'énergie du pied à la batte. Nous allons voir comment les différents composants affectent cette transmission et quelles pièces ont été développée par les fabriquants pour l'améliorer.La majorité des pédales fonctionnent sur le même principe: une semelle (footboard) actionne une batte (beater), par le biais d'une came.

La «semelle» est la plate-forme sur laquelle le batteur pose son pied. Elle est souvent construite en alluminium, son poids influence la sensation de légèreté ou de lourdeur sous le pied. On préférera donc une semelle à une autre suivant le jeu désiré, car il faut développer plus de force avec une semelle lourde qu'avec une semelle légère. La recherche des fabriquants étant dirrigée vers des semelles légères, on en trouve donc de très fines et légères sur les modèles haut de gamme

(Trick Pro 1-V, DW 9000 Titanium, série limitée avec semelle en titane). La forme est pratiquement identique chez tous les fabriquants. Certains modèles comportent des options; le modèle Janus de Sonor a une butée amovible qui se trouve centrée sur la semelle pour

optimiser le jeu en talon levé. La marque Pearl propose une plaque réversible, antidérapante d'un côté, et lisse de l'autre, que l'on peut tourner suivant le jeu de pied utilisé.

La came est le système qui permet l'entaînement de la batte par le biais de la semelle. C'est une pièce très importante car elle a une influance directe sur la transmission de l'énergie entre le pied et la batte. Pour qu'il y ait un minimum de pertes, elle doit être sensible, et réagir avec rapidité et finesse.

Les 3 types de cames:

La chaîne: Elle fonctionne comme une chaîne de vélo et repose sur un pignon qui peut être dentelé ou pas. Elle peut être simple ou double, ce qui n'a pas beaucoup d'influence sur les sensations. La double chaîne est simplement plus solide et stable, et permet un meilleur contrôle des coups. On les retrouve plutôt sur les pédales moyenne et haut de gamme.

La sangle ou courroie: Ce système ressemble beaucoup au précédent, la chaîne est remplacée par une courroie qui peut être construite avec différents matériaux comme le polyethylène ou le nylon. Comme ce système utilise des matières plus flexibles, la sensibilité et le contrôle de la pédale sont moins important que pour un système à chaîne (ceci étant une histoire de feeling, pas forcément évident à sentir).

L'entraînement direct: Il s'agit d'une unique pièce en métal qui relie la semelle à la came. Ce système permet une action rapide et précise. Ludwig utilise ce système sur ces fameuses speed king pedal depuis leur invention. Des marques comme Axys et Trick allient des matériaux de pointe et l'entraînement directe pour proposer des pédales haut de gamme, très rapide et solide.

On trouve des pignons réglables sur certaines cames comme celle des DW 9000 ou des pignons interchangeables comme sur les Pearl P2000BE. Ces réglages permettent un certain contrôle sur la distance parcourue par la semelle pour que la batte butte sur la grosse caisse.

Les battes (kicker)La batte est la seule partie de la pédale qui ait une influence sur le son de la grosse caisse. On trouve plusieurs type de batte qui ont des surfaces de frappe de différent matériaux et forme : plastique, feutre et bois, ronde ou plate. Certaines battes proposent plusieurs formes et textures sur la même pièce. Le choix des matériaux et des formes influence le son de grosse caisse. Il n'est pas facile d'entendre la différence

entre tel ou tel matière car seul l'attaque change, la "note" ou la résonance du fût ne variant pas.

Pour que la batte puisse revenir après avoir été actionnée, un ressort est tendu entre la came et le socle de la pédale. La tension de ce ressort est réglable grâce à différent systèmes de vis et permet de contrôler l'action de la pédale suivant son jeu. Plus il est tendu, plus il faut développer de force pour actionner la pédale. Plus il est détendu, plus la pédale est légère sous le pied et demande moins d'effort au

batteur pour l'actionner. Attention car, lorsque le ressort est trop détendu, la sensation de

légèreté est limitée par le poids de la semelle et l'efficacité de la came.La stabilité de la pédale est une donnée importante pour un jeu de grosse caisse optimal. Les pédales haut de gamme sont généralement fixées sur un socle qui accroît leur stabilité. Les pédales moyenne et bas de gamme ont un système de tiges métaliques coudées sur lesquelles elle repose. Avec ce système, la pédale a tendance à bouger horizontalement si on la joue énergiquement.

La double pédaleOn ne peut pas parler de pédales de grosse caisse sans parler de la double pédale. Ses origines remontent aux premières utilisations de deux grosses caisses sur un même set de batterie. Louis Bellson, célèbre batteur de jazz, en utilisait déjà dans les années '50. Son utilisation devient populaire durant les années soixante et septante avec les batteurs de rock et jazz-rock comme Keith Moon (The Who) ou Billy

Cobham (Mahavishnu Orchestra, entre autre...). Depuis les anées '80, le jeu à deux grosses caisse est associé au hard rock puis au métal avec des batteurs qui en développent la technique et poussent la rapidité de jeu à l'extrême (ex : Dave Lombardo avec Slayer). La double pédale va apparaître dans ce contexte. Développée par la marque DW, la première double pédale est commercialisée en 1983. La double pédale est constituée d'une pédale maîtresse munie de deux battes, deux cames et deux ressorts, et d'une pédale esclave, démunie de batte, mais qui peut avoir un ressort de rappel. Cette pédale esclave doit avoir un système efficace d'arrimage au sol pour éviter qu'elle ne bouge durant son utilisation. On trouve généralement du velcro sous son socle (si elle en a un) et des piques à son extrêmité. Il existe des systèmes de piques amovibles que l'on peut ajouter à ceux d'origine, dans les cas ou la pédale ne tiens pas en place. La pédale esclave est reliée à la pédale maîtresse par une tige métalique de longueur réglable et articulée à ses deux extrémités, qui transmet le mouvement de la pédale esclave à la seconde batte.

On trouve quelques modèles de double pédale plus spécifiques qui ont été développés sur d'autre modèles d'utilisation. En voici deux exemple. Chez Sonor on trouve la " Giant Step Twin Effect Pedal " qui est une simple pédale à deux battes.  On contrôle une première batte lorsqu'on actionne la semelle avec la pointe du pied et une seconde lorsqu'on l'actionne avec le talon. La marque anglaise Duallist a inventé une pédale simple, pouvant actionner une ou deux batte, à laquelle on ajoute une seconde pédale (esclave). Ainsi il est possible de jouer de la triple pédale !

Le hardware

 

 - Introduction  - Entrée de gamme ou Haut de gamme ? - Les pieds de charleston - Les pieds de cymbales - Les pieds de caisse-claire - Les pieds de toms - Les racks - Les tabourets et sièges de batterie

 

Introduction

Le terme Hardware (nom anglais qui désigne la quincaillerie) englobe toutes les pièces métalliques de la batterie qui ne sont pas des instruments de musique comme les pieds, les pédales et l'accastillage. Vous trouverez ici des informations sur les pieds de cymbale, les pieds de charleston, les pieds de caisse claire, les pieds de tom, les racks et les tabourets. Pour trouver les informations se rapportant à l'accastillage et les systèmes de suspension de tom , veuillez vous référer au fûts (grosse caisse, tom ou caisse-claire) correspondant.Il est très difficile de dresser une liste exhaustive de toutes les pièces de hardware qui existent tant elles sont nombreuses. Les fabricants ont créé leur propre ligne, développé leurs propres caractéristiques et astuces qui font que l'on choisira un pied de caisse-claire «Tama» plutôt qu'un «Gibraltar» ou encore un «DW». Dans cette rubrique, on va aborder les points pour lesquels il faut avoir une attention particulière lors d'un achat. Le but de cette rubrique est avant tout d'aider ceux qui n'ont pas une grande connaissance du matériel à faire des choix judicieux, mais elle peut aussi aider les " connaisseurs " en leur faisant découvrir des petits détails encore inconnus.

 

Entrée de gamme vs haut de gamme

A ses débuts, chacun a pu jouer sur une batterie «bas de gamme» ou sur du vieux matériel pas toujours bien entretenu. Les fabricants proposent des sets de batterie «entrée de gamme» qui possèdent au minimum : un pied de charleston, un pied de caisse claire, une pédale de grosse caisse et un pied de cymbale (sans parler des fûts). Ces pièces sont souvent rudimentaires et pas toujours fabriquées dans les meilleures matériaux, gamme de prix oblige. Lorsque l'on possède un tel matériel, il est intéressant de se pencher sur des pièces plus perfectionnées dès que l'on sent qu'on atteint une certaine limite ou qu'on a moins de plaisir à l'utiliser, car, outre la solidité des matériaux et leur capacité à durer dans le temps, le hardware «moyen» et «haut de gamme» offre un confort qui facilite le jeu et permet de travailler plus en finesse et en précision. Les réglages que l'on peut faire, même sur un pied de caisse claire, permettent de trouver de meilleures positions et parfois, de trouver des solutions aux problèmes de jeu que l'on peut rencontrer. Le hardware haut de gamme est souvent doté de «bagues mémoire»  qui permettent de monter et démonter son matériel en retrouvant ses réglages originaux, très pratique lorsque l'on transporte souvent son instrument. Il est plus résistant et plus technique que le hardware bas de gamme. Les réglages, le look ainsi que les «gadgets» du matériel «haut de gamme», accroissent le confort et aident à repousser certaines limites techniques.

 

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Les pieds de charleston ( Hi-Hat Stand ):

Le pied de charleston est la dernière invention en date dans le monde de la batterie. On trouve les premiers spécimens dans le catalogue Leedy de 1926 ! Son nom anglais « hi-hat » vient de son ancêtre, le «low-hat» ou «low boy», qui était un pied de charleston rudimentaire dont les cymbales se tenaient au raz du sol et donc impossible à jouer avec des baguettes (Ludwig «Snowshoe» Cymbal pedal). Aujourd'hui, il est une des pièces les plus importante et les plus utilisées de la batterie.Une des partie les plus importante pour faire un bon pied de charleston est son système de ressort (qui se trouve dans la partie inférieure du tube, ou à l'extérieur sur certains modèles plus anciens).Les modèles «moyens» et «haut de gamme» ont un système de ressort réglable qui permet d'ajuster sa tension et d'obtenir une sensation plus ou moins dure sous le pied. Il permet aussi d'adapter le réglage lorsque l'on change de cymbale de charleston, car leur poids influence l'action du pied de charleston. Une seconde pièce, moins connue mais très importante, et non négligeable, se trouve sous le plateau qui supporte la cymbale inférieure du charleston. Il s'agit d'une vis qui incline le plateau et permet ainsi de régler la sonorité des cymbales lorsqu'elles sont jouées avec le pied. Il est très simple de s'en rendre compte, en jouant le charleston au pied tout en vissant puis en dévissant cette dernière, on peut entendre le volume du «chick» croître et décroître, et des harmoniques apparaître ou disparaître. Comme pour une pédale de grosse caisse, la transmission de la semelle à la tige interne du pied de charleston s'effectue grâce à une tige rigide (transmission directe), une sangle ou une chaîne (transmission indirecte). Toutefois, le choix du type de transmission reste une affaire

de goût. Le dernier point important est l'embase du pied car elle défini sa stabilité ainsi que la facilité de son placement dans l'ensemble du set de batterie de par sa capacité à tenir sur différents types de sols. Une embase double (les trépieds sont constitués de deux tiges de métal) limite l'oscillation du pied lors d'un jeu musclé alors qu'une embase simple le rendra plus léger pour le transport.  Une embase bipode et/ou pivotante (tripode ou bipode, certaines embases pivotent autour du tube principal) permet un placement plus aisé au milieu d'une forêt de pieds de cymbale et de caisse-claire que l'on rencontre souvent autour du pied de charleston. Ces dernière sont un must dans un set comprenant une double pédale ou un charleston à câble car elles évitent qu'une partie de l'embase du pied de charleston se trouve entre la semelle de la pédale de grosse-caisse et celle du pied de charleston. Enfin, on trouve des embases qui se terminent par différentes formes de caoutchouc qui tiennent plus ou moins bien sur certains sols et peuvent contenir des pics en métal, rétractables ou pas, qui permettent «d'ancrer» le pied sur des sols glissants.         Le pied de charleston à câble est un pied où le tube est remplacé par un câble, il présente  l'embase et la partie supérieure d'un tube de pied de charleston « standard » mais sont reliés par un câble (à la manière des câbles de freins de vélo). La partie longue et rigide est remplacée par un câble fin et souple, afin de pouvoir fixer le charleston à un autre support (pied de cymbale, attache de tom ou rack) et surtout à l'endroit de son choix. Le pied de charleston à câble est une option souvent choisie pour pouvoir placer un second charleston dans un set de batterie volumineux. De part l'action du câble, les sensations sont différentes d'un pied standard, bien que les possibilités de réglage soient souvent les mêmes.

     

       

 

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Les pieds de cymbale:

Les qualités d'un pied de cymbale sont sa stabilité, sa robustesse, sa capacité à supporter le poids des grosses cymbales, les possibilités de réglage de l'inclinaison de la cymbale par le biais du «tilter» et le réglage de sa hauteur. Son embase, simple comme double, ainsi que la qualité des caoutchoucs, influencent sa stabilité. Il est préférable d'utiliser un pied à double embase pour soutenir une cymbale «ride», les chances qu'elle tombe par déséquilibre sont amoindries. On trouve des tilters à rotule crantée qui permettent de retrouver facilement ses réglages (ils ont tendance à s'user plus rapidement si ils sont conçus dans des alliages bon marché), des tilters montés sur des rotules en nylon qui permettent un réglage très précis, ou des tilters à rotule lisse.

Il existe des pieds de cymbale à deux tubes (un seul point de réglage) ou à trois tubes (deux points de réglage). Le choix d'une option ou d'une autre est définie par les possibilités de réglage, les pieds possédant trois tubes permettent de placer les cymbales plus haut. Le choix d'un perche inclinable se fait suivant la proximité qu'il a avec le set de batterie, la perche permettant d'éloigner le pied du set. Il existe une multitude de longueurs de perche différentes, les plus longues étant munies d'un contrepoids qui permet de placer une cymbale très haut sans risquer de déséquilibrer le pied.Lorsque l'on choisi un nouveau pied de cymbale, il est important de penser aux types de cymbales (poids et diamètre) et d'imaginer leur emplacement au sein du set de batterie. Par soucis de gain de place lors d'un transport, une majorité de pieds à perche actuels permettent de ranger la perche à l'intérieur du dernier tube, ce qui permet aussi de les utilisés comme pied droit.

           

 

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Les pieds de caisse claire:

Outre les caractéristiques applicables aux autres pièces de hardware, comme une embase simple ou double, un confort de réglage dans la hauteur et une rotule en nylon ou crantée, le pied de caisse claire doit avoir un panier adapté. Le panier est la partie supérieure du pied qui tiens la caisse-claire. Il est rare de rencontrer des problèmes, lorsque l'on utilise une caisse claire de 14“ ou de 13“, mais pour des caisses-claire de diamètre inférieur il existe des paniers réglable qui optimisent le maintien de la caisse claire. Le fabricant Pearl propose un pied «S2000» dont les trois extrémités de son panier sont réglable pour accueillir une caisse-claire de petit diamètre. On trouve des embases conçues pour occuper un minimum de place tout en gardant un maximum de stabilité. On les apprécie lorsqu'on a l'habitude de positionner tous ses éléments proches les uns des autres, ou si on utilise une double pédale avec un faible écartement. Pour une sécurité accrue, il est important de s'assurer de la robustesse de la rotule et de la stabilité de l'embase qui, sur des modèles haut de gamme (Pearl S2000), peut avoir des pics ajoutés aux caoutchoucs. La marque Tama propose un pied de caisse-claire muni de son système «Starcast» qui permet de suspendre la caisse-claire à la façon d'un tom, ce qui accroît sa résonance et sa puissance sonore (Tama Air Ride). Comme pour un pied de cymbale, il est possible d'acheter un pied de caisse-claire dépourvu de son embase que l'on fixe directement sur un rack (Gibraltar «GIB 9606 NL»).   

     

 

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Les pieds de toms :

 

Les pieds de toms sont apparus entre la fin des années 70 et le début des années 80 avec les set de batterie «Rock» et «Jazz-rock» plus volumineux qu'auparavant. Leur création a amélioré la qualité sonore des fûts, puisqu'ils suppriment les contacts entre la grosse-caisse et les toms ( es pièces de hardware absorbent les vibrations), et a permi l'ajout de plusieurs toms sur un set sachant qu'une grosse-caisse ne peut pas supporter plus de 2 toms.Qu'ils soient pourvus d'une «embase simple» ou d'une «embase double», constitués de 3 pieds «embase tripode» ou de 4 pieds  «embase quadripode», les pieds de toms doivent être très stables, surtout si ils sont destinés à supporter des fûts de grands diamètre. Les différents modèles de pieds de toms ont des embases plus ou moins larges, il est important d'en tenir compte suivant la taille des fûts qu'ils vont supporter. Les pieds de toms à « embase quadripode » sont très utiles pour supporter des toms de 16“ et 18". Certains fabricants proposent une embase qui permet d'incliner le pied, ce qui améliore les possibilités de positionnement des toms. On trouve plusieurs modèles de pieds qui supportent simultanément un ou deux toms en plus d'une cymbale, ils sont utiles pour limiter la quantité de pieds présents autour du set de batterie.  Lorsque l'on choisit un nouveau modèle de pied de tom, il faut tenir compte de son système d'attache (l'attache qui tient le tom) qui sont propres à chaque marque. On trouve des systèmes plus ou moins compatibles, mais dans la majorité des cas, l'attache du pied ne correspond pas à l'attache du tom si ils ne sont de la même marque. (Vous trouverez d'autres détails dans la rubrique «Les toms»).

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Les Racks :

Les origines lointaines du rack de batterie remontent aux origines même de la batterie. Dans les années 1920, jusqu'au début de la seconde guerre mondial, les batteurs utilisaient des «Trap table» ou «Console», qui étaient une structure métallique, chevauchant la grosse-caisse, sur laquelle on fixait des cymbales, des toms chinois, des cloches, des triangles, des

tambourins, des block chinois et toute sorte de petites percussions. Les racks actuels sont leur copie conforme au détail près que l'on y dispose moins de percussions. L'intérêt  d'un rack est qu'il permet de fixer une multitude de cymbales, toms, cloches et autre percussions, sans devoir posséder autant de pieds. De plus, une fois les éléments fixés et, grâce au «bagues mémoire», il est plus facile de le démonter et de le remonter sans perdre ses réglages d'origine.Son désavantage est qu'il est constitué d'une structure rigide que l'on modifie et déplace plus difficilement que des pieds séparés et plus mobile. On trouve des racks constitués de une à trois sections horizontales, incurvées ou pas, supportées par des barres verticales droites ou en «T». On peut généralement leur ajouter des extensions qui permettent d'élargir le rack sur les côtés. La hauteur des barres horizontales peut être réglée sur la majorité des modèles, elle n'est limitée que par la taille des barres verticales. Outre l'assise des barres verticales qui est importante pour assurer une bonne stabilité au rack, toutes ces options sont équivalentes en terme de fonctionnalités et le choix de l'une ou l'autre est une affaire de goût.Lorsqu'on achète un rack, il est livré avec quelques systèmes d'attache («Clamp») mais il faut généralement en acquérir d'autres, c'est pourquoi les fabricants proposent des pièces détachées qui permettent de personnaliser son rack et d'y installer autant d'éléments que l'on veut.Il s'agit de «clamps» supplémentaires, de pièces de jonction pour élargir son rack, de pièces en «L» pour fixer des cloches, ou encore des bagues mémoire pour sceller ses réglages. Enfin, il faut rester attentif à la compatibilité des pièces si l'on change de marque car elles sont rarement adaptables d'un fabricant à l'autre.  

 

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Les Tabourets :

Si pour beaucoup de gens un tabouret ordinaire fait très bien l'affaire, le choix d'un tabouret de batterie est une question de confort et d'ergonomie. Il en existe aujourd'hui pour toutes les bourses, de formes et de consistances très variées . Le premier point que l'on observe sur un tabouret est son «assise» (là où l'on pose ses fesses), généralement ronde (round) ou rectangulaire (tractor), avec un coussin plus ou moins épais et large et de densité variable, «l'assise» est importante car elle défini le confort que l'on a derrière sa batterie. Il existe des assises type selle de moto ou selle de vélo qui, en libérant de la place sous les cuisses, donne plus de liberté aux mouvements des jambes. Quelques assises ont été étudiées pour éviter la transpiration et sont recouvertes de velours. La marque «Yamaha» propose un tabouret anti-transpiration dont l'assise est constituée d'un châssis sur lequel est tendue une toile tissée très aérée (Yamaha «DSM 100»).

Voici les principales formes de tabourets de batterie, sur la photo de gauche, le tabouret «standard» de forme ronde (DW «9100M»), au milieu, tabouret «selle de vélo» qui dégage les cuisses, idéal pour un jeu à la double pédale par exemple (Pearl «D-80»), sur la photo de droite, le tabouret rectangulaire (tractor seat) qui est généralement plus large que les tabourets ronds (Yamaha «Ds-950»)

       

 

Le second point intéressant d'un tabouret de batterie est son système qui permet de régler la hauteur. Sur les modèles «entrée de gamme», on trouve une simple tige, souvent munie d'une «bague mémoire», ou d'un système de goujon qui a le désavantage de limiter les possibilités

de ce réglage.  Les modèles «moyen de gamme» et «haut de gamme» sont munis

d'une tige filetée ainsi que d'une bague mémoire qui permet un réglage fin.

On trouve quelques modèles «haut de gamme» qui sont munis d'un verrin hydraulique ou d'un verrin à air conprimé, ce qui permet un réglage fin et très rapide.

Sur la photo de gauche, on voit le système de réglage de hauteur standard, qui est constitué d'un pas de vis et d'un système de blocage (DW «9100 standard») sur la photo de droite, on

voit le système de verrin à air conprimé (DW «9100 air-lift»)

   

Quelques fabricants ont développé des dossiers spécialement étudiés pour ne pas gêner le jeu du batteur et soutenir ses lombaires (Pearl «D2000 BR» ou Tama «HT741»), ces dossiers ne

sont pas faits pour se reposer mais bien pour soutenir le dos, car la posture du batteur doit toujours rester dynamique.

Voici différents sièges de batterie, qui sont, comme leur nom l'indique, munis d'un dossier contrairement aux tabourets. Sur la photo de gauche, on voit un siège rectangulaire avec un

verrin à air comprimé (DW 9100 tractor), au milieu, on voit un siège rond  (Pearl «D-2000br»), et sur la photo de droite, on voit un siège  hybrid, entre rond et rectangulaire (Tama «HT-741»). Tous les sièges ont des «embases doubles» pour une meilleure résistance, et ont 4 pieds (quadripod) pour une meilleure stabilité, les sièges de batterie font le plus souvent partie

du «haut de gamme».

           

Le dernier point est l'embase du tabouret de batterie qui est souvent double pour une plus grande stabilité et une meilleure résistance. Plusieurs modèles présentent d'ailleurs une

embase quadripode. Il n'y a pas de règles pour choisir un siège de batterie, il faut les comparer en situation de jeu

afin de définir celui qui sera le plus confortable et conviendra le mieux.Voici les différentes embases que l'on trouve sur les tabourets de batterie. Sur la photo de

gauche, on voit un tabouret rond de 3 pieds (tripod)  à «simple embase» (Tama «HT-30»), sur la deuxième, on voit le même modèle (Tama «HT-30») également «tripod», mais avec un

«embase double». Ensuite, on voit un tabouret rectangualire «tripod» également à « double embase » (DW «9100M»), pour finir, on voit un tabouret rectangulaire toujours à « double

embase », mais cette fois avec 4 pieds, donc «quadripod» (Yamaha «DS-950»).    

         

Le glossaire des termes musicauxVoici l'un des glossaires musical en français contenant plus de 700 mots et autres termes français et anglais expliqués en détails, les clés de la compréhension du jargon musical se trouvent ici.

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