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BOISSONS ENERGISANTES : SUCCES MARKETING MAIS DANGER SANITAIRE ? Audeyer Zoé 1 ère année d’un bachelor de diététique et nutrition humaine Travail de recherche présenté à - Mr NARME Thibault -Mme MENIRI Nabila EDNH- Paris Le 19 Mars 2018 Page | 1

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BOISSONS ENERGISANTES : SUCCES MARKETING MAIS DANGER SANITAIRE ?

Audeyer Zoé

1ère année d’un bachelor de diététique et nutrition humaine

Travail de recherche présenté à

- Mr NARME Thibault

-Mme MENIRI Nabila

EDNH- ParisLe 19 Mars 2018

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Sommaire

Table des matièresI. Introduction......................................................................................................................................................................3

II. Partie I : Les boissons énergisantes.....................................................................................................................................

A. Définition...................................................................................................................................................................... 4

B. Histoire de ces boissons et projets mis en place par l’ANSES.......................................................................................4

C. Composition générale...................................................................................................................................................5

III. Partie II : Succès marketing.............................................................................................................................................

A. Qui sont les consommateurs de ces boissons ?............................................................................................................6

B. Etude d’une boisson énergisante mondialement connue : le Red Bull........................................................................7

C. Succès mitigé : des résultats promis pas toujours au rendez-vous...............................................................................8

IV. Partie III : Dangers sanitaires...........................................................................................................................................

A. Rôles précis des constituants des boissons énergisantes dans l’organisme.................................................................9

B. Les recommandations de l’ANSES...............................................................................................................................10

C. Les dangers sanitaires.................................................................................................................................................10

V. Conclusion.......................................................................................................................................................................13

VI. Résumé en anglais......................................................................................................................................................14

VII. Annexe........................................................................................................................................................................15

VIII. Bibliographie...............................................................................................................................................................18

IX. Glossaire ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….19

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I- Introduction

Les boissons énergisantes sont rentrées dans nos mœurs et restent très consommées par les jeunes en recherche d’énergie, ou voulant se donner une identité sportive et festive. Pourtant, la France a mit douze années avant d’accepter la commercialisation de ces boissons, et beaucoup de leurs effets sur l’organisme restent méconnus aujourd’hui encore.

Nous pouvons alors nous demander comment ces boissons ont réussi à s’imposer dans le monde et atteindre un succès marketing tel, ainsi que quels sont les dangers sanitaires encourus (mais pas forcément annoncés aux consommateurs) ?

Dans une première partie, nous définirons ce terme et nous verrons l’évolution de la commercialisation de ces boissons afin de mieux comprendre la raison pour laquelle elles sont commercialisées aujourd’hui.

Dans une seconde partie, nous nous intéresserons plus particulièrement au succès marketing de ces boissons à travers une boisson énergisante mondialement connue : le Red Bull, tout en en déduisant leurs cibles de consommateurs. Cependant, nous verrons que ce succès reste mitigé avec des effets promis qui ne seront pas toujours au rendez-vous.

Dans une troisième partie, nous analyserons les rôles spécifiques des composants de ces boissons sur l’organisme, afin de mieux comprendre les recommandations de l’ANSES*. Nous étudierons des effets indésirables spécifiques de ces boissons qui sont méconnus et qui, peuvent entraîner la mort.

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II- Les boissons énergisantesA- Définition

Avant toute chose, nous allons répondre à cette question ; « qu’est-ce qu’une boisson énergisante ? » : une boisson énergisante est une boisson ayant des propriétés stimulantes aussi bien sur le plan physique que sur le plan intellectuel. On peut également les appeler Boissons Dîtes Energisantes (BDE). Les propriétés si bien bénéfiques que maléfiques de ces dernières font toujours polémique, elles sont donc surveillées de près par l’ANSES* depuis de nombreuses années. Attention tout de même à ne pas les confondre avec les boissons énergétiques qui elles, sont des boissons nutritionnelles ayant pour but de ramener un certain équilibre dans l’organisme (étant source de sucre, vitamines et minéraux) aux sportifs après un effort intense. [1]

B- Histoire de ces boissons et projets mis en place par l’ANSES*

1996. Le conseil supérieur d’hygiène publique de France est défavorable à la commercialisation des BDE* en France.

Entre 2001 et 2006. Ces boissons sont soumises à des études toxicologiques révélant alors que la consommation courante de ces boissons pourrait être associée à des risques cardio-vasculaires lorsque cette dernière est consommée pendant des exercices physiques intenses ainsi qu’un amoindrissement de la perception des effets liés à l’alcool. De plus, l’ANSES* a estimé que la sécurité d’emploi de taurine et de D-gluconolactone de ces boissons n’est pas démontrée ; raison pour laquelle la commercialisation en France reste interdite.

2008. Malgré une absence de démonstration formelle d’un risque avéré ainsi que malgré les suspicions de risques évoqués en 2006, les BDE* entrent sur le marché français sur le principe de libre circulation. Néanmoins, l’INVS* émet une surveillance des signalements d’effets indésirables via le réseau des centres antipoison et toxicologie.

2009. Un dispositif de nutrivigilance est confié à l’ANSES* le 21juillet 2009 (loi n°2009-879). Pourtant, l’EFSA* fit de nouvelles données toxicologiques et a conclu que « l’exposition à la taurine et à la D-glucurolactone, aux niveaux actuellement utilisés dans les boissons « énergisantes », ne suscite pas d’inquiétude sur le plan de la sécurité. »

2011. Les ventes de BDE* en France dans les hypermarchés, supermarchés et hard discounters augmentent rapidement (30% en 2ans seulement) amenant à plus de 30 millions le nombre de litres de boissons vendues.

Juin 2012. L’ANSES* invite des professionnels de la santé à lui remettre toute déclaration d’effets indésirables en potentiel lien avec ces boissons et récolte plus de 200 cas ! Selon les critères de la nutrivigilance, 25 cas soit 12% des signalements ont été jugés vraisemblables ou très vraisemblables.

2017-2018. Les BDE* sont toujours à la mode et très consommées, notamment chez les jeunes. Il est uniquement recommandé de modérer la consommation de ces boissons et éviter de les associer avec de l’alcool par exemple. (Pour de plus amples détails, référez-vous au III, B « les recommandations de l’ANSES* »). [1]

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C- Composition générale

Il faut savoir que ces boissons ne contiennent pas toutes exactement les mêmes ingrédients ou les mêmes quantités d’ingrédients (cela diffère en fonction des marques). Néanmoins, elles contiennent toutes de la caféine, de la taurine, du glucuronolactone, des vitamines du groupe B ainsi que des extraits de plantes (guarana, ginseng). La caféine constitue tout de même le dénominateur commun de ces boissons (99 sur 103 boissons identifiées sur le marché français, soit 96%). Concernant la taurine et le glucurolactone, ces dernières sont présentes respectivement dans 52% (54 boissons/103) et 33% (34 boissons/103) des boissons énergisantes identifiées sur le marché français. Des vitamines sont présentes dans 67% de ces boissons (69 boissons/103), elles sont précisées pour 51boissons, parmi lesquelles 44 contiennent des vitamines du groupe B, 11 contiennent de la vitamine C et 2 de la vitamine E. Des extraits de ginseng, quant à eux, sont retrouvés dans 20% seulement des boissons. [1]

La valeur énergétique moyenne d’une boisson énergisante standard (soit environ 250ml) est de 202KJ soit 47,6Kcal. Quand nous regardons sa composition en macronutriments (nutriments ayant un rôle bâtisseur, fournissant de l’énergie à l’organisme) nous voyons qu’elle ne contient ni lipide, ni protéine, seulement 11,6g de glucides (glucides simples bien évidemment). Concernant ses micronutriments (n’apportant pas d’énergie à l’organisme mais ayant un rôle fonctionnel) son taux de vitamines et minéraux reste variable. Grâce ces informations précises, nous pouvons en conclure que l’intérêt nutritionnel de ces boissons n’est pas démontré car elles n’apportent rien d’intéressant à l’organisme, du moins concernant les macronutriments. [2] Pour vous donner une idée en termes d’équivalence de caféine, consommer une BDE* standard revient à consommer deux cafés « expressos » de 50ml chacun ou encore deux canettes de sodas au cola (plus connus sous le nom de Coca Cola) de 330ml chacun. [1]

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III- Succès MarketingA- Qui sont les consommateurs de ces boissons ?

Depuis leur introduction dans les marchés (supermarchés, hypermarchés etc.) au milieu de diverses boissons non énergisantes, les BDE* ont directement attrait les adolescents. En effet, l’Autorité européenne de la sécurité alimentaire, a démontré une consommation de ces boissons par 68% d’adolescents avec une consommation mensuelle de 3,1L / personne au Royaume Uni. Les adolescents disent en consommer pour son « goût unique », le « besoin d’énergie » et le « besoin de rester éveillé ». [3] Ces boissons visent des populations jeunes et sportives. [4]

Les BDE* touchent un public très jeune et donc, peu conscient des risques que cela pourrait avoir sur leur santé. En effet, elles visent des consommateurs jusque-là peu exposés à la caféine ; c’est-à-dire les enfants et les adolescents. Et les chiffres de consommation de ces boissons font peur ! En effet, au niveau européen, 3% d’enfants et 8% d’adolescents consomment plus de 4-5 BDE* par semaine ! Au niveau de la France, les chiffres sont tout autant inquiétants ; environ 30% de la population adulte dépasse le seuil qui « génère de l’anxiété » (correspondant à un apport en caféine excessif soit environ 6expressos/jour pour un adulte), près de 7% de la population adulte excède le seuil qui, une fois dépassé, une toxicité chronique plus générale est suspectée (santé osseuse et cardiovasculaire, cancer…), 11% des enfants de 3 à 10 ans et 7% des enfants de 11 à 14 ans dépassent le seuil de développement d’une tolérance à la caféine et du déclenchement de symptômes de sevrage (c’est-à-dire pour une consommation de plus d’une demi-canette de 250ml/jour pour un enfant de 35kg environ !). 25% des consommateurs français consomment plus de 500ml de BDE* sur une même journée soit plus de 2 canettes standards ! [1]

Si les consommateurs de ces boissons sont relativement jeunes et inconscients des dangers, ils sont également immergés dans le monde de la fête et en consomment donc dans ces moments-là. D’après un sondage en France en 2011, environ 32% des consommateurs de BDE* les consomment lors d’occasions festives (concerts, discothèques, bars…), 41% en parallèle à une activité sportive, et 16% en mélange avec de l’alcool. [1] Miller K.E expliqua le lien entre la prise de boissons énergisantes et le lieu précis de consommation de ces boissons. En effet, ce dernier s’intéressa tout particulièrement au lien qui pourrait exister entre identité sportive, les normes conventionnelles de la masculinité, la prise de risque, ainsi que la consommation de boissons énergisantes. Il mena alors son expérience sur plus de 795 étudiants de l’université publique et d’après son sondage, 39% d’entre eux avaient consommé des boissons énergisantes dans le mois précédent (dont la majorité étaient des hommes) et l’idée majeure qui ressortait de cette enquête était « l’identité sportive ». Il en conclut donc que l’identité relative au sport qu’un individu pouvait avoir, l’image véhiculée de la masculinité, et les prises de risque étaient les composants liés à la prise de boissons énergisantes. [5]

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B- Etude d’une boisson énergisante mondialement connue : Le Red Bull

Le Red Bull est une boisson énergisante mondialement connue (voir annexe 1*). Elle fut créée en 1984 par un homme d’affaire autrichien prénommé Dietrich Mateschitz qui s’inspira énormément d’une boisson énergisante qu’il avait découvert en Thaïlande (il a juste gazéifié la boisson). [6] Mais avant de connaître le succès marketing d’aujourd’hui, ce business man a dû « se battre » pour imposer sa boisson au monde entier. En effet, la France, par exemple, a refusé la commercialisation de cette boisson durant douze ans car des expériences menées sur des rats avaient inquiété l’AFSSA* « Entre 1h et 2h après administration, quelques animaux présentent une mastication importante de leurs membres, nécessitant la mise en place de protections individuelles pour éviter les automutilations », « une grande sensibilité au bruit », « des comportements « bizarres » : sauts, attaques, ou encore un mâchonnage important ».[7] (voir annexe 2*).

Il la commercialise en 1987 en s’appuyant sur des valeurs comme l’énergie, la force, le speed, mais aussi la créativité, l’audace et le fun. Il s’adresse donc aux jeunes de 15 à 35 ans à la recherche d’adrénaline et de sensations fortes. Cet homme d’affaire, réinvesti 30% de son chiffre d’affaire de la marque dans des campagnes marketing. Si le Red Bull connait un succès marketing tel aujourd’hui, c’est sûrement dû au fait que cette boisson bouleverse le monde du sponsoring en s’imposant comme sponsor mais aussi comme propriétaire, entraîneur et agent sportif. En effet, ce dernier est le sponsor de :

Sports mécaniques. Il détient entre autres l’écurie autrichienne « Red Bull Racing » dont fait partie le célèbre pilote de formule 1 Sébastien Vittel, vainqueur quatre fois de suite du championnat du monde.

Sports extrêmes. Skate, VTT, escalade, windsurf, BMX etc. Red Bull est le sponsor de la majorité des sports extrêmes.

Football. Red Bull rachète un club de football autrichien qu’il rebaptise « Red Bull Salzbourg ».

Autres sports. Red Bull possède également une équipe de hockey sur glace, organise un championnat mondial de course aérienne (the Red Bull Air Race World Championship).

De plus, la marque est aux pointes de la technologie et se créé consciencieusement un univers digital et virtuel. En effet, la marque possède :

Un site internet. (Voir annexe 3*)

Une chaîne YouTube. (Voir annexe 4*)

Une page Facebook avec plus de 48 millions d’abonnés. (Voir annexe 5*)

Une chaîne télévision (avec des spots sous formes de cartoons voir annexe 6*)

Un slogan court, simple et efficace « Red Bull donne des ailes » ou encore « Red Bull gives you wings » [6]

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C- Un succès mitigé : des résultats promis pas toujours au rendez-vous

Promettant de donner de l’énergie, les boissons énergisantes sont très souvent associées à la promesse de plus d’énergie durant l’activité physique (cf à la partie précédente sur le Red Bull). Des chercheurs canadiens ont réalisé une étude afin de déterminer les effets du sucre contenu dans le Red Bull sur la hausse de l’intensité du temps de course jusqu’à l’épuisement sur les jeunes adultes. Ils choisirent des étudiants universitaires physiquement actifs et les firent participer à un cross avec des mesures répétées sur plusieurs études, où ils donnèrent aléatoirement aux étudiants une supplémentation en Red Bull (2mg/kg soit environ 147mg de caféine) ou un placébo (du jus de citron aromatisé et gazéifié sous forme de soda) sans préciser le contenu qu’ils leurs administraient, sur une période de 7 jours. La but de l’exercice fût d’évaluer le temps de la course jusqu’à l’épuisement. De plus, immédiatement après l’exercice, ces chercheurs mesurèrent l’acide lactique sanguin (réaction qui se déroule surtout dans le cœur, les muscles, les reins, la peau en cas de manque d’oxygène, formé à partir de l’acide pyruvique sous l’action d’une enzyme ; la lactate déshydrogénase) avant et après l’exercice. Ils découvrirent alors aucune différence entre les fois où les étudiants avaient pris du Red Bull par rapport aux fois où ces mêmes étudiants avaient pris des placébos. Ils en conclurent donc que le sucre présent dans les Red Bull n’influence en aucun cas intensité de la course jusqu’à l’épuisement chez les jeunes adultes. [8]

On peut donc mettre une limite aux soi-disant propriétés miracles de ces boissons énergisantes nous promettant de l’énergie, mais visiblement, ayant le même effet qu’un placébo, soit pas d’efficacité sur la vitesse du temps de course.

Le nutritionniste Xavier Bigard va encore plus loin en incriminant la caféine contenue dans ces boissons et l’accusant, lorsqu’elle est consommée lors d’exercice physique, de réaliser le contraire de ce qu’elle est « censée faire » (soit donner de l’énergie et booster les performances) ; En effet, il décommande la consommation de caféine lors d’exercices physiques car, avec le stress métabolique lié à l’exercice, la caféine majorerait ses effets sur le cœur et les vaisseaux. Pour cela, il s’appuie sur une expérience réalisée par Christelle Ballestrero qui mis deux groupes d’individus dans une situation de stress dont un sous boissons énergisantes et l’autre sous eau. Les résultats démontraient que la pression artérielle et le rythme cardiaque des individus sous boissons énergisantes étaient augmentés ; le cœur travaillerait donc plus lors de stress de courte durée avec ces boissons.

De plus, ces boissons caféinées relativement sucrées, ne permettraient pas l’hydratation au cours de l’exercice physique, et, quand l’effort est réalisé à la chaleur, la caféine augmenterait le stockage de la chaleur, et majorerait donc les risques d’accidents survenant avec la chaleur. [9].

Si les BDE* sont déconseillées en cas de stress ou d’exercice physique par des professionnels de la santé pour ces effets néfastes, cela remet donc en question leur propriété vendue par les agents commerciaux qui est de fournir de l’énergie pour être plus performant.

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IV- Dangers sanitairesA- Rôles précis des constituants sur l’organisme

Nous avons pu voir précédemment les constituants des BDE*. Dans cette partie, nous allons voir la façon dont ces constituants agissent dans notre corps, afin de mieux cerner les effets qu’ils pourraient avoir sur l’endurance ou encore, sur l’énergie.

La caféine appartient à la famille des méthylxantines. On peut donc naturellement la trouver dans plus de 60 plantes comme le café, le thé, la kola, la guarana, le maté etc. Une fois qu’elle est ingérée, la caféine est rapidement (et intégralement) absorbée au niveau du tube digestif, créant donc entre 15minutes et 2 heures après ingestion un pic de concentration plasmatique. Elle passe également la barrière hémato-encéphalique, le placenta et passe dans le lait maternel. Elle augmente la sécrétion de salive une fois dans la bouche → diminue l’efficacité du SIO* et augmente la sécrétion gastrique une fois dans l’estomac (pouvant créer des RGO* (remontées d’acide en dehors des vomissements) et donc, si prise de manière répétitive, engendrer ces complications) → diminue l’absorption du transport de glucose et de la réponse d’incrétine dans l’intestin grêle → augmente, si prise en grande quantité, la réponse d’incrétine et le microbiote intestinal dans le gros intestin. Dans le foie, elle augmente l’absorption du glucose, la production de lactate ainsi que l’oxydation de graisse. Dans le pancréas, elle augmente la sécrétion d’insuline et donc, si prise à répétition, peut créer une insulinorésistance (résistance du corps à l’insuline) menant à une insulinodéficience (achèvement du travail pancréatique) voir à un diabète de type II (sachant que dans les muscles squelettiques elle diminue l’absorption du glucose et augmente la résistance du corps à l’insuline.) (Voir annexe 7* qui schématise tout cela.) [10] Il s’agit donc d’une substance dite « excitante » car elle agit notamment en bloquant l’effet sédatif lié à l’activation de certains récepteurs cérébraux. Cette dernière est également connue pour causer de nombreux effets indésirables comme des troubles du sommeil, de l’anxiété, de la tachycardie, des effets diurétiques ainsi qu’un développement ultérieur de conduites addictives chez l’enfant. [1]

La taurine est un acide aminé abondant dans l’organisme (mais n’entrant pas dans la synthèse des protéines). Cet acide est synthétisé chez l’homme adulte dans le foie à partir de la cystéine (apportée par l’alimentation de produits d’origine animale). Cette dernière est présente dans de nombreux organes (tel que le cœur, les muscles ou le système nerveux central) et joue un rôle dans de nombreuses fonctions de l’organisme (formation de sels biliaires, stabilisation des membranes cellulaires etc.). Son rôle semble donc être important mais le problème avec la taurine dans les BDE* est que cette dernière est présente jusqu’à 5 fois plus que la quantité moyenne apportée par l’alimentation, soit 1g par canette. Elle pourrait donc avoir un effet additionnel sur l’élévation de la pression artérielle, et favoriser par la même occasion, la survenue de vasospasmes coronariens. [1]

La D-glucurono-y-lactone est une molécule produite de la dégradation du glucose (sucre présent dans le sang). Chez l’Homme, une fois ingérée, cette dernière est rapidement absorbée, métabolisée et excrétée. (Elle ne reste donc pas très longtemps dans l’organisme). Le problème, est que la quantité de cette molécule contenue dans une BDE* peut atteindre jusqu’à 500 fois la quantité moyenne apportée par l’alimentation ! [1]

Les vitamines du groupe B sont des vitamines hydrosolubles (c’est-à-dire qu’elles sont solubles dans l’eau) qui possèdent de multiples effets sur le métabolisme cellulaire. [1]

Le ginseng est une plante et une herbe populaire qui est utilisé dans certaines boissons énergisantes à des quantités d’environ 20 à 200mg/boisson. Les substances actives dans ces plantes sont les gingenosides mais leur quantité dans une canette standard est trop faible et sa prise isolée lui ôtent tout intérêt. En règle générale, les gingenosides sont très peu absorbés, donc une quantité importante atteint le côlon. Ils sont également connus pour stimuler la sécrétion d’insuline [10]

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B- Les recommandations de l’ANSES* (2017)

L’Agence recommande fortement d’éviter la consommation de BDE* en association avec de l’alcool, ou encore lors d’un exercice physique. Il faut également être particulièrement vigilant vis-à-vis des apports en caféine pour les populations à risques : femmes enceintes et allaitantes, enfants et adolescents, personnes sensibles aux effets de la caféine, personnes présentant des pathologies cardio-vasculaires, psychiatriques, neurologiques, insuffisance rénale ou maladies hépatiques sévères. [1]

De plus, l’Agence appelle les professionnels de la santé à :

Intégrer la notion de consommation de BDE* au recueil d’informations s’ils se retrouvent face à des patients pouvant présenter des symptômes tels que des troubles paroxystiques de l’excitabilité cardiaque, des poussées hypertensives, des crises convulsives etc. Dans ce cas-là, le professionnel doit également demander à son patient de réaliser un test de caféinémie le plus rapidement possible.

Signaler à l’ANSES* tout nouveau cas d’effets indésirables si suspecté d’un potentiel lien avec la consommation d’une BDE*

L’ANSES note également l’émergence internationale (USA, Canada etc.) de politiques visant à encadrer le marché des BDE*.

Enfin, un avis scientifique de l’AESA* de 2015 recommande à la population adulte de limiter ses apports quotidiens en caféine (quelle que soit la source) à 400mg / jour car au-delà, un risque pour la santé existe. Or, la quantité de caféine intégrée par les industriels dans ces boissons est de 210mg/L. En sachant qu’une canette standard fait 250ml, il ne faut pas dépasser 8 cannettes de BDE* / jour (chez un adulte !). [1]

C- Les dangers sanitaires

Dans les parties précédentes nous avons pu voir ce qu’était une BDE*, la façon dont ces boissons étaient entrées dans nos mœurs, ainsi que les effets de leurs substances dans l’organisme et les recommandations à suivre. Dans cette partie, nous allons voir de plus près certains problèmes spécifiques que peuvent engendrer la consommation de ces boissons.

La consommation de BDE* associée à de l’alcool favoriserait des situations à risque dues à une surestimation par la personne de ses aptitudes, pouvant l’amener à poursuivre sa consommation d’alcool et donc, d’augmenter les risques liés à la consommation d’alcool. [1] De plus, les molécules présentent dans ces boissons potentialiseraient les effets excitants de l’alcool et inhiberaient ses effets dépressifs  ; cela pourrait engendrer une diminution de la perception mais pas de la réalité de l’intoxication alcoolique. [2]

Des professeurs du département de psychobiologie de l’université fédérale de Sao Paulo au Brésil (UNIFESP) évaluèrent les effets de l’alcool mélangé à des BDE* comparé aux effets de ces deux boissons consommées seules. Pour cela, Ils dispatchèrent 36 jeunes volontaires en bonne santé en deux groupes, avec 3 expériences sur 7 jours. Pour la première expérience, ils donnèrent 0,6 ou 1,0g/kg d’alcool. La deuxième, la même quantité d’alcool à laquelle ils rajoutèrent de la boisson énergisante. Enfin, pour la troisième, ils leur donnèrent uniquement de la BDE*. Ils évaluèrent alors leur alcoolémie par mesure du taux d’alcool dans l’air expiré, de potentiels sensations subjectives d’intoxication, des effets objectifs de coordination motrice ainsi que leur temps de réaction visuel. Comparée à la prise d’alcool individuelle, associée à des BDE*, leur perception subjective de migraine, de faiblesse, de déshydratation buccale ainsi que leur affaiblissement de leurs fonctions motrices avaient nettement augmenté. Cependant, cela n’avait pas changé leur temps de réaction visuel, ni les

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déficiences liées à l’alcool, ni encore augmenté leur taux d’alcoolémie respiratoire, du moins pas chez tous les participants. [12]

Associés à de l’alcool, au sport, etc. elles peuvent générer des accidents cardiaques graves chez les consommateurs qui ont des prédispositions génétiques fréquentes (1 individu sur 1000). Le problème est que ces prédispositions sont généralement non diagnostiquées. [1] Elles augmentent les pertes en eau et en sels minéraux et augmentent le risque d’accident à la chaleur. [1]

La caféine pourrait entraîner des troubles du sommeil chez les enfants et les adolescents entraînant une fatigue voire une somnolence diurne. Ceci peut donc conduire à l’installation d’un cercle vicieux, impliquant une consommation de caféine en journée pour lutter contre la fatigue ; cette dette chronique de sommeil peut être associée à la survenue de pathologies somatiques (hypertension, maladies cardio-vasculaires, diabète) et de troubles psychiatriques (anxiété, dépression). Cela pourrait également être une cause du surpoids voir de l’obésité chez ce jeune public. En effet, les insomnies et la fatigue peuvent perturber le rythme biologique et donc la prise alimentaire. Par exemple, si vous avez dormi seulement 2 heures la nuit vous n’avez pas forcément envie de manger le matin, ou encore si vous ne dormez pas la nuit, comme vous êtes éveillé, vous avez faim. Etant enfant/adolescent, vous vous dirigerez vers des produits sucrés voir gras en cas de fringale et non vers des petits légumes vapeurs. (De plus, comme la caféine passe dans le lait maternel, cela peut engendrer un retard de croissance intra-utérin pendant la grossesse et donc, un risque accru de sensibilité du nourrisson à la caféine.) [1]

Les BDE* sembleraient également avoir un potentiel lien avec la consommation de drogues. Un chercheur de New York examina la relation entre la consommation de BDE* et les problèmes comportementaux des adolescents et jeunes adultes. Elle émit l’hypothèse que la consommation régulière de BDE* serait associée avec une consommation de marijuana, des prises de risques sexuels, de la bagarre et des prises de risques (comme fumer, boire de l’alcool, prescrire illicitement de la drogue). [13] Une étude menée par des policiers de justice criminelle à San Antonio au Texas en 2017, confirma cette hypothèse. En effet, ces derniers examinèrent la possible association entre la consommation de BDE* et la consommation de drogue dure. Les résultats de leur enquête indiquèrent que la consommation de BDE* était très souvent associée avec des drogues douces, qui, elles-mêmes menaient à la consommation de drogues dures. Il existerait donc un effet cascade entre la consommation de BDE*, menant à la consommation de drogues douces, menant à la consommation de drogues dures. Cependant, cela apparaitra notamment chez les jeunes femmes et chez les hommes âgés. [14]

Il se pourrait également que la consommation de BDE* ai un lien direct avec la stéatose hépatique non alcoolique (NASH).[15] Une stéatose hépatique non alcoolique est une maladie du métabolisme liée à la résistance à l’insuline se caractérisant par une présence de graisse dans le foie accompagnée par des lésions d’hépatite (nécrose, inflammation etc.) se traduisant par un diabète de type II. (Annexe 8) [16] Dans un hôpital universitaire à Southampton au Royaume Uni, un adolescent de 17 ans y fut administré au service hépatologique avec un passé de deux ans de fatigue. L’interrogatoire révéla que ce dernier restait éveillé presque toutes les nuits pour jouer à des « jeux en ligne » et consommait 500ml de BDE*/jour afin de rester éveillé. Les tests sanguins démontraient que son taux d’alanine aminotransférase (ALT) (test sanguin afin de vérifier si le foie est abîmé/endommagé ; cette enzyme sert à transformer les nutriments en énergie [17]) était de 55U/L (la valeur normale étant <40 U/L) et avait même atteint 259 U/L 7 mois plus tard  ! Un scanner à ultrason du foie supposa un NASH. Les médecins lui conseillèrent alors d’arrêter sa consommation de BDE* et de perdre du poids par la même occasion. Mais cet adolescent n’en fit qu’à sa tête et continua sa consommation de BDE* et son ALT atteint 274 U/L 6 semaines après ! Une biopsie de son foie confirma le diagnostic d’un NASH. Ce dernier arrêta donc sa consommation régulière de BDE et perdit 7kg (il passa de 88,5kg à 81,5kg). 7 mois après, son taux d’ALT était descendu à 66 U/L. Les médecins en déduire alors que la consommation de BDE*, connue pour sa dose élevée en fructose était responsable du développement du NASH. [15]

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Il semblerait même que dans certains cas, une consommation excessive de BDE* puisse entrainer la mort. Pour prouver cela, je vais m’appuyer sur le témoignage d’une mère d’un adolescent, Alex Morris, qui est décédé d’une arythmie cardiaque en 2012. (Une arythmie est un problème électrique avec la vitesse des battements du cœur qui peuvent s’avérer trop rapide ou au contraire trop lent ; pendant ce temps, le cœur ne peut plus pomper autant de sang qu’il ne le devrait et l’envoyer au cerveau et à divers organes. Cela se traduit alors par une perte de connaissance voir par la mort.) Cette mère accuse la célèbre marque de BDE* Monster d’être responsable du décès de son fils, marque que son fils avait l’habitude de consommer (2 cannettes/jour pendant 3ans). [18]

L’agence enquêta également sur 13 autres décès liés à une consommation de BDE*. Cependant, rien ne prouve officiellement que les BDE* soient réellement à l’origine du décès de certains individus comme le jeune Alex Morris par exemple. Néanmoins, nombreuses sont les « plaintes » voire « accusations » d’individus envers ces boissons leur reprochant d’être responsables de la mort de l’un de leurs proches. (Autres liens en annexe 9*).

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V- Conclusion

Nous avons pu comprendre que si le succès de ces boissons reste tel auprès des jeunes aujourd’hui c’est grâce à leur marketing qui se veut innovant, à la pointe de la technologie et vendant ces boissons à toute personne à la recherche d’adrénaline ou d’énergie (soit pratiquement tous les jeunes ; ils se sentent donc concernés et se reconnaissent dans ces boissons). Cependant, il faut rester vigilant car la consommation excessive de ces boissons pourrait s’avérer dangereuse pour la santé. Mais pour moi, le plus grand danger de ces boissons reste la non information voire le mensonge des commerciaux auprès des consommateurs. En effet, cette boisson se veut représenter le monde du sport ou de la fête alors que sa consommation devient justement dangereuse quand elle est associée à de l’alcool ou à une activité physique et sportive ; information non précisée ! D’après l’image qu’elle véhicule, les consommateurs encourent deux fois plus de risques sans même le savoir. Je pense également que le vrai problème dans cette histoire n’est pas la composition de ces boissons mais la non-information aux consommateurs. En effet, cette boisson devrait donc être interdite aux mineurs et fortement déconseillée voir interdite (avec une étiquette comme sur les paquets de cigarette) associée avec de l’alcool ou une situation de stress (dont le sport).

Nous pouvons nous demander si le PNNS*, à travers des spots publicitaires, avertira les consommateurs (notamment les mineurs) sur les risques de consommation de ces boissons.

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VI- Résumé en anglais

Energy drinks are drinks which have stimulating propeties in order to boost your phisycal and intellectual skills. Even if they are very consummate in particuliar by young people because it represents values such as energy, strengh, speed, even creativity, daring and fun, health autority call their side effects into question. Indeed, it might be that this drinks could have many side effects such as the appearance of a type II diabete (thus overweight or even obesity), cardiovascular diseases, sleeping disorders, drug use, the appearance of a not alcoholic hepatic steatose or even death. But are the components of these drinks responsible for all the reason they’re accused, or do other postmen come into play ? I care closer about what components in energy drinks could play in the body, and I notice that they’re present in too small quantities to creat such symptoms (even if some such as the D-glucurono-y-lactone, for example, is present 500 times more than it should be). To finish, I conclued that the real problem/hazard with that kind of drinks isn’t only their components, it’s also the quantity of consummate drink (which is very often excessive), the age and the pathology of the consumer (it’s strongly discouraged to children, teenagers, pregnant women etc.) as well as the place and the moment in which the consumer consumes it (avoid at all coast associated with some alcohol or during a situation generating a metabolic stress such as sport for example).

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VII- Annexe

Annexe 1

Logo de la marque Red Bull.

Annexe 2 :

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Annexe 3 :

Annexe 4 :

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Annexe 5 :

Annexe 6 :

https://www.youtube.com/watch?v=1l92x0GBTbE&t=117s

Annexe 7 :

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[10]

[16] Annexe 8 : stéatose hépatique non alcoolique (NASH).

Annexe 9 : Cas de personnes décédés « suite » à la consommation de boissons énergisantes.

https://www.davidwolfe.com/teen-girl-died-fatal-heart-attack/ http://www.bbc.com/news/world-us-canada-39932366 http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/601123/mort-boisson-energisante-mise-en-garde https://www.youtube.com/watch?v=AbUKgBQCSzQ (39sec → 1min30 / 2min 13 → 2min49)

VIII- Bibliographie

[1] Anses, boissons énergisantes (2017). Evaluation des risques sanitaires des boissons dites énergisantes, Dossier de presse.

[2] Menier AL., Auvinet E., Hirschauer C. (2014). Alimentations, Nutrition et Régimes, 2ème édition, collection Diététique et Nutrition, page 211.

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Page 19: zoedieteticienne.files.wordpress.com  · Web viewLes boissons énergisantes sont rentrées dans nos mœurs et restent très consommées par les jeunes en recherche d’énergie,

[3] Robien S., Buchanan R., Poole R. (2017). Energy drinks and adolescents-A hepatic health hazard ?, Journal of Hepathology.

[4] (2016). Les boissons énergisantes, economie.gouv.fr.

[5] Miller K.E. (2010). Wired : Energy Drinks, Jock Idetity, Masculine Norms, a,d Risk Taking, Journal of American College Health, Volume 56, Issue 5, Pages 481-490.

[6] Digischool commerce, le marketing de Red Bull.

[7] (2012) Reportage Reb Bull, Envoyés spécial Red Bull, Avec ou sans modération.

[8] Candow D.G., Kleisinger A.K., Grenier S. and Dorsch K.D. (2009). Effect of sugar-free Red Bull energy drink on high-intensity run time-to-eshaustion in young adults. J Strength Cond Res(4) : 1271-1275, Consuming sugar-free Red Bull energy drink before exercise has become increasingly popular among exercising individuals.

[9] (2015). Santé-Boissons énergisantes et stress : un cocktail dangereux ! , Télé matin.

[10] Shearer J. (2014). Methodological and metabolic considerations in the study of caffeine-containing energy drinks, Nutrition Reviews, Volume 72, Issue S1, Pages 137-145.

[11] Larousse Médical.

[12] Ferreira S.E., De Mello M.T., Pompéia S., De Souza-Formigoni M.L.O (2006). Effects of energy drink ingestion on alchohol intoxication, Alcoholism, Volume 30, Issue 4, Pages 598-605.

[13] Miller K.E (2008). Energy Drinks, Race, and Problem Behavior Among College Students, Volume 43, Issue 5, Pages 490-497.

[14] Leal W.E., Jackson D.B. (2017). Energy drinks and escalation in drug use severity : An emergent hazard to adolescent health, Preventive Medecine.

[15] Robin S., Buchanan R., Poole R. (2017). Energy drinks and adolescents – A hepatic health hazard  ? Journal of Hepatology[12] Ferreira S.E., De Mello M.T., Pompéia S., De Souza-Formigoni M.L.O (2006). Effects of energy drink ingestion on alchohol intoxication, Alcoholism, Volume 30, Issue 4, Pages 598-605.

[16] Dr Antonini T.M. (2016). Le NASH ou Stéatohépatite Métabolique, Centre Hépato-Biliaire Paul Brousse.

[17] Pathak N. (2017) What is an Alanine Aminotransferease (ALT) Test ? WebMD Medical Reference.

[18] (2013). Monster Energy Drink linked to another teen's death, lawsuit filded, CBS NEWS.

IX- Glossaire

AESA : Agence Européenne de Sécurité Aérienne.

ANSES : Agence Nationale de Sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’Environnement et du travail.

BDE : Boissons Dîtes Energisantes.

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EFSA : European Food Safety Authority, soit l’Autorité européenne de sécurité des aliments.

INVS : Institut de Veille Sanitaire.

PNNS : Plan National Nutrition Santé.

RGO : Reflux Gastro-Œsophagien.

SIO : Sphincter Inférieur de l’Œsophage.

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