Réunion des bibliothécaires intercommunaux – 15-01-15

Ordre du jour :

- Point BiblioPôle : activités et évolutions - Tour de table des réseaux : actualités notables de la structuration- Enquête nationale annuelle auprès des bibliothèques de lecture publique- Réforme territoriale et évolution de la réunion des bibs intercos - Définir le sujet et le nombre de groupes.

Personnes excusées :

Estelle Bureau, Brigitte Groleau, Maryse Fautrat, Patrice Phelippon, Delphine Grolleau

Personnes présentes :

Vérnoique Linz, Pascale Humeau, Nathalie Favreau-Julia, Elise Vitré, Bérénice Desrues, Elisabeth Cailleau, Martine Bouvier, Martine Boutreux, Pierre-Yves Renard, Valérie Visdeloup (bibliothécaire de Vihiers), Gwénaëlle Le Madec, Céline Gautreau, Nathalie Favreau-Julia, Christine Auger, Laurence Grimaud, Sylvaine Chassard, Yvan Ravaz, Marie-Laure Pouthier, Typhaine Legeay, Audrey Le Cor

1. Point BiblioPôle : activités et évolutions Pas de gros travaux mais des réaménagements prévus. Un nouvel espace de convivialité et une refonte des bureaux de l’étage. Agrandissement de la zone vidéothèque-discothèque et réaménagement. Ouverture d’un accès direct entre le quai et les magasins. Réaménagement aussi des magasins pour stocker les outils d’animations. Cela nécessite de continuer à réduire le nombre de documents en magasin et à repenser leur ventilation sur le territoire (plateformes, centres de ressources…). Au rez-de-chaussée : la cuisine devient bureau, les espaces sont repensés. Sur la mezzanine sera installé un espace numérique avec les outils que les bénévoles et professionnels pourront tester. Une classe informatique mobile sera installée. Ce sera utile aussi pour les formations.

Martine Orieux et Annie Jambu devraient partir à la retraite en fin d’année. Yves Hurel, mi 2016. Un travail de redéfinition des postes et d’élaboration de scénarios, en fonction des remplacements qui seront acceptés, sera réalisé.

Le budget a été voté sur la base d’une baisse de 9% sur le budget d’acquisitions de documents. Le dispositif d’aide aux PIE (Point Information Europe) devrait être arrêté. Le budget des formations et le budget de l’action culturelle ont été maintenus.L’enquête envoyée aux communes sur leurs besoins documentaires a reçue une trentaine de réponses. Un 1er dépouillement t a été fait ; une analyse est en cours.

Le catalogue de formation ne sera plus imprimé. Il est disponible en ligne et il est envoyé par courriel. Le Petit Bleu est maintenu en version papier. Le programme du 2nd semestre est quasiment bouclé. On va de plus en plus vers des formations co-construites, financées ou cofinancées, qui soient en adéquation avec les besoins d’un territoire précis.

Le besoin d’une formation un peu plus générale sur la gestion des réseaux et le métier de coordinateur réseau est exprimé. La demande a été remontée au CNFPT. Martine suit ce dossier.

Grosses interrogations autour de la réforme territoriale. Avec les regroupements de communautés de communes, quel nouveau rôle pour le bibliothécaire intercommunal (coordination, management, travail de terrain,…) ? Quelle place pour les bénévoles ? Quelles compétences, prises par qui ? Quels moyens humains ?Il est possible de travailler ensemble (BiblioPôle et bibliothécaires intercommunaux) pour définir les axes et les options. Le BiblioPôle propose toujours d’intervenir, auprès des élus et des responsables, dans les ComComs, pour présenter les évolutions en cours en matière de lecture publique. Point capital, au démarrage d’un réseau, il faut clairement définir le rôle du bibliothécaire intercommunal : soutien ou coordinateur, intervenant subsidiairement aux bénévoles ou pas, etc. De plus, les schémas d’organisation sont variées, avec des réseaux organisées autour d’une médiathèque centrale ou pas. Médiathèque centre plus ou moins intégrée au réseau…

La discussion porte ensuite sur la structuration des équipes de bénévoles, en association ou pas. L’importance des documents de type « charte des bénévoles », à introduire, le fonctionnement entre professionnels et bénévoles qui doit être impérativement calé.

L’articulation avec le projet des élus est également capitale.

L’enjeu de la place et du rôle des bibliothécaires intercommunaux sera important dans les années à venir. Pour eux, comme pour les BDP : où positionner au mieux leur expertise. Et, conséquemment, comment la faire connaître et reconnaître au mieux.

La question des compétences utiles dans les BDP à l’avenir est également posée.

Le contexte actuel et à venir de raréfaction des moyens amène également à repenser les modèles et les fonctionnements. Comment maintenir un service de lecture de proximité ? Est-ce que cela passe par la présence d’une bibliothèque par commune, et cette « bibliothèque » doit-elle être entendue au sens classique.

Le BiblioPôle réfléchit à ses questions dans la perspective d’un nouveau plan départemental qui pourrait prendre la suite du « nouveau conventionnement ». Sans doute ce potentiel plan porterait-il moins sur la mise à niveau des équipements que sur la poursuite et l’approfondissement de la structuration à l’échelle des ComComs.

2. Tour de table des réseaux : actualités notables de la structurationReporté

3. Enquête nationale annuelle auprès des bibliothèques de lecture publiqueL’enquête sur les réseaux sera retravaillée bientôt par Pierre-Yves. Elle viendra en complément de l’enquête nationale qui va être envoyée. Le BiblioPôle va être relais de cette enquête pour toucher plus de bibliothèques. L’application en ligne Scrib sera utilisée pour mettre à jour et pour répondre à cette enquête.

Il est convenu que pour tous les réseaux (compétence complète ou non), l’info passera par les coordinateurs réseau.

4. Rappel sur les possibilités de partenariat avec la Bibliothèque Valentin Haüy.Le BiblioPôle a reçu un appel à candidature pour un déploiement de leurs services à l’échelle de notre territoire (des lecteurs Daisy, 200 CD de textes lus issus de leur collection, accès à leur plateforme (plusieurs

dizaines de milliers de textes lus ; pas de droits d’auteurs pour l’accès de ces fonds aux personnes handicapées). Un coût de 600 euros environ pour l’accès à ce service. Il y a un questionnaire pointu à remplir. Cela concerne les personnes handicapées mentales, physiques, mal ou non voyantes. Au final, les BDP ne peuvent pas postuler, mais des contacts sont pris pour discuter des offres et des partenariats pouvant impliquer BDP et bibliothèques du territoire.

5. Réforme territoriale et évolution de la réunion des bibs intercos Pour faire suite aux discussions sur la réforme territoriale, on s’interroge sur les réunions de bibliothécaires intercommunaux. Comment les faire évoluer ? Est-ce qu’on peut faire des petits groupes de travail qui débouchent sur la réalisation de documents de travail ?

Réfléchir à des fiches sur la structuration des réseaux, sur les postes de bibliothécaires intercommunaux,… regrouper ces documents à un endroit. Faire un diagnostic de ce qui existe sur le département

Plateforme ingénierie territoriale du CG : regroupe des documents issus des services en charge de certains sujets. On pourrait envisager de mettre nos documents ici ; les élus ont accès à cette plateforme.

La formation, le recensement de l’existant et les fiches sont un ensemble qu’il faut mettre en place. Entre les réunions, faire en sorte de compléter ces documents.

Intéressant aussi de rappeler toutes les recommandations en terme de budget, de personnel, etc.

Résidence d’auteur dans les Mauges.

Prochaine réunion : jeudi 28 mai

Après-midi d’échanges

1. Formation :

Définir le contenu d’une formation un peu générale qui s’adresserait uniquement aux bibliothécaires intercommunaux.

« Organiser le travail sur le plan de l’intercommunalité » : proposée par le cabinet Nicole Larderet ; sur 4 jours (2 fois 2 jours) ; 12 personnes ; « Organiser, administrer, animer un réseau de bibliothèques » proposée par Nicole Girault plus centrée sur le travail même du bibliothécaire intercommunal. Il pourrait être intéressant de mixer les 2.

Cibler sur une formation permettant de perfectionner les réseaux. Modalités de fonctionnement tout en se posant la question des enjeux. 2 jours pour commencer : enjeux et outils. Le BiblioPôle peut faire une demande auprès du CNFPT.

- Comprendre les enjeux : une mâtinée- Modalités de fonctionnement d’un réseau (des exemples, des outils…). Axes : le rôle du coordinateur ;

définition d’un outil d’un travail, diagnostic des pratiques et accompagnement du changement ; mise en place d’un système de circulation de l’information ; organisation du travail dans le cadre de projets ; communication et gestion de groupes (ce point là pourrait être plus précisément abordé lors d’une formation spéciale).

Pour l’année suivante : un temps dédié sur un enjeu particulier (ex sur la politique documentaire, communication et gestion de groupes ou le travail avec les bénévoles). Engager une démarche dans la durée.

NB : Demande de formation autour des documentaires : comment les choisir ? comment les valoriser ? quel achat faire (par secteurs ou dans tous les domaines) ? quelles ressources ? quels outils pour l’achat ? quelle valorisation ?Aide à l’acquisition des documentaires jeunesse et adulte, connaissance des grandes maisons d’édition, connaissance des ressources sur Internet. Avec pourquoi pas la venue d’une maison d’édition.A plus large échelle, on parle de politique documentaire…

2. Les fiches structuration du réseauPlus que des fiches méthodologiques, plus un état des lieux. Quels réseaux existent sur le département.

Une typologie des réseaux avec des exemples concrets (personnel (avec ratio professionnel – habitants), budget, nb d’habitants, la compétence (si partielle, sur quel domaine), mobilier, logiciels, réseaux et matériels informatiques, animations, animations scolaires, la circulation des documents, les fonds propres, BDP, interco, carte unique, tarification…)

Besoin d’avoir des comparatifs de l’existant, comment on se place au milieu de tout ça (qqch d’assez schématique). Avoir une visibilité de ce qui se passe pour les élus notamment.Les bibliothèques communales qui coopèrent, celles qui sont complètement intégrées et celles qui sont intermédiaires.

Suggestion : compte Google avec un fichier Excel où tout le monde peut alimenter et mettre à jour.

En plus : fiches pratiques « enquête satisfaction des publics », « la communication à l’échelle d’un réseau », « comment organiser un office »…

3. Les budgets d’acquisitionCCOA, Elise Vitré. Compétence partagée. Les bénévoles achètent pour leur bibliothèque. Les fonds intercommunaux sous forme de valise qui circulent entre les bibliothèques. Les valises sur les mangas ont rencontré un gros succès. Elise s’interroge sur la création de fonds manga d’intérêt intercommunal.Quelle part d’acquisition réservée aux mangas ? quelle part serait conseillée ? territoire de 10 000 habitants ; 2000 euros de budget intercommunal ; 1.13 euros de moyenne ; 5 % du budget total qu’Elise voudrait demander à la communauté de communes. Compléter des séries, en acheter de nouvelles, rationnaliser les achats à l’échelle du réseau, conseiller les bénévoles dans leurs achats aussi.Les valises tournent dans les bibliothèques pendant 4 mois. A l’issue de cette rotation, les documents sont répartis dans les bibliothèques et il est possible de réserver ces documents ensuite (système de navettes mis en place).

Nb : Les critères de conventionnement : contraintes envers les réseaux car ils entretiennent les disparités de budget entre les communes (CCVLA – Yvan). Problème politique également.il faut viser une harmonisation des budgets communaux. Il est plus facile aussi de travailler à une politique d’harmonisation des collections.

Coco Moine et Sèvre : 1000 euros sur un budget de 54000 euros. Sur 2012, 2500 euros pour les mangas à la Coco Châteauneuf. C’est une base qui est alimentée quand c’est possible.A Vihiers, 250 euros sur 1750 euros de budget jeunesse. Petites séries ou séries finalisées. Pas d’achat manga adulte. Coco Chemillé : c’est surtout la médiathèque de Chemillé qui achète des mangas.

Prime réseau : le BiblioPôle propose ce dispositif à la création d’un réseau. Sur CCOA, des valises ont été créées avec cette prime.

Sur le réseau de Chemillé, Pascale a établi des camemberts avec la répartition des suggestions d’achat en documentaires adultes et enfants (la nature, vieillir, mode de vie alternative, éducation…). Les bénévoles s’en sont inspirés pour leurs achats (le document sera mis sur le blog andrezeau). Relier également à ce qu’il se passe sur le territoire. Cette année l’Afrique est à l’honneur dans le centre social ; Pascale suggère de mettre l’accent sur des achats de documents récents.

Sur le réseau de Moine et Sèvre : un lot de 10-12 documentaires est réparti entre les professionnels et les bénévoles. Chacun consulte les documents de son côté et lors de la restitution, la décision est prise de les conserver ou non et dans quelle bibliothèque.