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Compte Rendu de Congr#.s XXXIX ° R union de la Soci t Am ricaine de Chirurgie de la Main, Atlanta, f vrier 1984 Ph. SAFFAR La journ6e r6serv6e aux membres est consacr6e h deux sujets : l'articulation radio-cubitale inf6rieure, et un second sujet concerne le remboursement hospitalier pour les patients assist6s par le Medicare. La Table Ronde sur la radio-cubitale infOrieure est pr6sid6e par Linscheid. Un expos6 anatomique introduit le sujet. On peut retenir que seulement 40 % de la surface articulaire de l'extr6mit6 inf6rieure du cubitus sont en permanence en contact avec celle du radius. Le r6cessus pr6styloidien est visible sur d'excellentes diapositives et se pr6sente comme un trou dans la surface articulaire. Le complexe capsulo-ligamentaire et le ligament triangulaire forment un 616ment stabilisateur interne qui a un aspect engainant. II n'existe pas de vrai m6nisque, malgr6 l'aspect que l'on peut voir l'arthrograhie. Radiologiquement, on peut noter parfois la pr6sence du lunula, petit os suppl6mentaire r6cessif, entre le pyramidal et l'extr6mit6 inf6rieure du cubitus. En radiologie, la variabilit6 des images sui- vant la position du poignet est rappel6e, de m6me que la variabi- lit6 de l'index radio-cubital infdrieur, ou ulnar variance, dans la position en pronation et supination du poignet, la flexion ou l'ex- tension du coude suivant les rayons incidents. II faut faire des radios en position standardis6e pour pouvoir comparer les r6sul- tats pr6 et post-op6ratoires. Une position est recommand6e, avec l'6paule ~ 90°, le coude h 90° et la main reposant par sa face pal- maire sur la plaque, c'est-~-dire en demi-pronation. En ce qui concerne la transmission axiale des forces, elle se fait pour 80 % dans l'axe du radius et pour 20 % du c6t6 cubital, ce qui explique par exemple, apr6s fracture de Pouteau-Colles avec enfoncement, que la pression double sur le c6t6 cubital et en par- ticulier sur le semi-lunaire, qui est expos6 ~ des cisaillements, r6a- lisant le syndrome d'impaction cubitale, expliquant les douleurs ce niveau. Un raccourcissement du cubitus est propos6 dans ces cas, par exemple par step ost6otomie. Les ddehirures du ligament triangulaire sont beaucoup plus frd- quentes darts les cubitus longs. II existe seulement 20 % de d6chi- rures du complexe fibro-cartilagineux interne, dans les cubitus courts. Un travail qui mesure l'6paisseur de ce complexe ligamen- taire interne, ou ligament triangulaire est pr6sent6. L'6paisseur d6pend vraiment de la longueur du cubitus, plus le cubitus est long, plus le ligament triangulaire est fin, ce qui explique ses dd- chirures faciles. Une courbe d'6paisseur est pr6sent6e en fonction de la longueur du cubitus. Un expos6 sur la biom6canique est ensuite fait par Linscheid et il rappelle les sch6mas de Kapandji. II existe une translation de la t6te cubitale en prosupination. En pronation, cette t6te cubitale subit une translocation dorsale et en hyperpronation, il se produit une subluxation dorsale de la t6te. Une 6tude est ensuite faite sur la transmission des forces du c6t6 cubital. Les causes de faible transmission des forces du c6t6 cubital sont les suivantes : 23, bd d'Argenson, 92200 NEUILLY SUR SEINE. La mobilit6 au niveau de l'articulation carpom6tacarpienne. • L'absorption des forces au niveau de l'articulation entre py- ramidal et os crochu. La pente de l'os pyramidal qui est de 45°. La pr6sence du fibro-cartilage triangulaire. Cette force de transmission du c6t6 cubital est augment6e dans la polyarthrite rhumatoide du fait du glissement cubital. Taleisnik expose ensuite la technique de Sauve-Kapandji qu'il trouve pr6f6rable aux r6sections, aussi bien pour les traumatismes que pour les rhumatoi'des. I1 expose les inconv6nients des r6sec- tions de la t6te cubitale : diminution de la force, destruction des appuis ligamentaires internes, etc... Contre le Sauve-Kapandji, on peut noter cependant la possibi- lit6 de pseudarthrose, l'immobilisation plus longue et la technique op6ratoire plus complexe. Cependant, comme le rappelle un au- diteur, on obtient de tr~s bons r6sultats avec la r6section de l'ex- tr6mit6 inf6rieure du cubitus, ~t condition de respecter les liga- ments cuhito-carpiens, le p6rioste et de prot6ger les insertions en continuit6 des ligaments et enfin de refaire la sangle du cubital post6rieur et un r6tinaculum dorsal. Enfin, est discut6e l'association fr6quente entre les d6chirures du ligament triangulaire et des ligaments interosseux de la pre- miere rang6e. Cette table ronde est d'une qualit6 remarquable aussi bien par l'iconographie que par la qualit6 des expos6s. Elle a 6t6 faite par E. Weber, A. Palmer et J. Talesnik, W. Bowers et R. Linscheid. La deuxidme Table Ronde est consacrde aux remboursements hospitaliers. II est int6ressant de noter qu'aux Etats-Unis, les probl~mes de cofit de la m6decine sont aussi ~ l'ordre du jour, mais que les r6actions sont beaucoup plus rapides, puisque la loi nouvelle vot6e par le congr6s a 6t6 propos6e et vot6e en trois mois. I1 s'agit du remboursement des sujets hospitalis6s uniquement dans le cas du Medicare ou Medicaid. Le syst~me qui va rentrer en vigueur progressivement en 4 ans, PPS (Prospective Price System) est bas6 sur un remboursement global de l'hospitalisation en fonction du diagnostic, multipli6 par un indice appel6 <~ Dollar rate ~. Quelques centaines de diagnostics ont 6t6 6tablis avec un prix global de remboursement en fonction du diagnostic d'entr6e et du diagnostic secondaire. Un correctif existe en fonction de l'glge, de certains h6pitaux, et par exemple, les h6pitaux sp6cialis6s dans le cancer ou la chirurgie cardiaque. Des prix sp6ciaux quand l'hospi- talisation d6passe 20 ou 25 jours ou qu'il existe des d6viations im- portantes par rapport au standard. Des syst6mes de contr61e fr6quents sont 6tablis : pour la vali- dit6 du diagnostic ; la dur6e du s6jour ; la bonne adaptation du traitement, afin que le diagnostic ne soit pas modifi6 pour obtenir un meilleur remboursement. La qualit6 des soins doit 6tre natu- rellement pr6serv6e. Des 6tudes ont 6t6 faites pour essayer de savoir si pour le mo- ment les diff6rences de facturation existent entre les malades qui

XXXIXe Réunion de la Société Américaine de Chirurgie de la Main, Atlanta, février 1984

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Compte Rendu de Congr#.s

XXXIX ° R union de la Soci t Am ricaine de Chirurgie de la Main, Atlanta, f vrier 1984

P h . S A F F A R

La journ6e r6serv6e aux membres est consacr6e h deux sujets : l 'articulation radio-cubitale inf6rieure, et un second sujet concerne le remboursement hospitalier pour les patients assist6s par le Medicare.

La Table Ronde sur la radio-cubitale infOrieure est pr6sid6e par Linscheid.

Un expos6 anatomique introduit le sujet. On peut retenir que seulement 40 % de la surface articulaire de l'extr6mit6 inf6rieure du cubitus sont en permanence en contact avec celle du radius. Le r6cessus pr6styloidien est visible sur d'excellentes diapositives et se pr6sente comme un trou dans la surface articulaire. Le complexe capsulo-ligamentaire et le ligament triangulaire forment un 616ment stabilisateur interne qui a un aspect engainant. II n'existe pas de vrai m6nisque, malgr6 l'aspect que l'on peut voir l'arthrograhie.

Radiologiquement, on peut noter parfois la pr6sence du lunula, petit os suppl6mentaire r6cessif, entre le pyramidal et l'extr6mit6 inf6rieure du cubitus. En radiologie, la variabilit6 des images sui- vant la position du poignet est rappel6e, de m6me que la variabi- lit6 de l'index radio-cubital infdrieur, ou ulnar variance, dans la position en pronation et supination du poignet, la flexion ou l'ex- tension du coude suivant les rayons incidents. II faut faire des radios en position standardis6e pour pouvoir comparer les r6sul- tats pr6 et post-op6ratoires. Une position est recommand6e, avec l'6paule ~ 90 °, le coude h 90 ° et la main reposant par sa face pal- maire sur la plaque, c'est-~-dire en demi-pronation.

En ce qui concerne la transmission axiale des forces, elle se fait pour 80 % dans l'axe du radius et pour 20 % du c6t6 cubital, ce qui explique par exemple, apr6s fracture de Pouteau-Colles avec enfoncement, que la pression double sur le c6t6 cubital et en par- ticulier sur le semi-lunaire, qui est expos6 ~ des cisaillements, r6a- lisant le syndrome d'impaction cubitale, expliquant les douleurs ce niveau. Un raccourcissement du cubitus est propos6 dans ces cas, par exemple par step ost6otomie.

Les ddehirures du ligament triangulaire sont beaucoup plus frd- quentes darts les cubitus longs. II existe seulement 20 % de d6chi- rures du complexe fibro-cartilagineux interne, dans les cubitus courts. Un travail qui mesure l'6paisseur de ce complexe ligamen- taire interne, ou ligament triangulaire est pr6sent6. L'6paisseur d6pend vraiment de la longueur du cubitus, plus le cubitus est long, plus le ligament triangulaire est fin, ce qui explique ses dd- chirures faciles. Une courbe d'6paisseur est pr6sent6e en fonction de la longueur du cubitus.

Un expos6 sur la biom6canique est ensuite fait par Linscheid et il rappelle les sch6mas de Kapandji. II existe une translation de la t6te cubitale en prosupination. En pronation, cette t6te cubitale subit une translocation dorsale et en hyperpronation, il se produit une subluxation dorsale de la t6te.

Une 6tude est ensuite faite sur la transmission des forces du c6t6 cubital. Les causes de faible transmission des forces du c6t6 cubital sont les suivantes :

23, bd d'Argenson, 92200 N E U I L L Y SUR SEINE.

• La mobilit6 au niveau de l'articulation carpom6tacarpienne.

• L'absorption des forces au niveau de l'articulation entre py- ramidal et os crochu.

• La pente de l'os pyramidal qui est de 45 °.

• La pr6sence du fibro-cartilage triangulaire.

Cette force de transmission du c6t6 cubital est augment6e dans la polyarthrite rhumatoide du fait du glissement cubital.

Taleisnik expose ensuite la technique de Sauve-Kapandji qu'il trouve pr6f6rable aux r6sections, aussi bien pour les traumatismes que pour les rhumatoi'des. I1 expose les inconv6nients des r6sec- tions de la t6te cubitale : diminution de la force, destruction des appuis ligamentaires internes, etc...

Contre le Sauve-Kapandji, on peut noter cependant la possibi- lit6 de pseudarthrose, l'immobilisation plus longue et la technique op6ratoire plus complexe. Cependant, comme le rappelle un au- diteur, on obtient de tr~s bons r6sultats avec la r6section de l'ex- tr6mit6 inf6rieure du cubitus, ~t condition de respecter les liga- ments cuhito-carpiens, le p6rioste et de prot6ger les insertions en continuit6 des ligaments et enfin de refaire la sangle du cubital post6rieur et un r6tinaculum dorsal.

Enfin, est discut6e l'association fr6quente entre les d6chirures du ligament triangulaire et des ligaments interosseux de la pre- miere rang6e.

Cette table ronde est d'une qualit6 remarquable aussi bien par l'iconographie que par la qualit6 des expos6s. Elle a 6t6 faite par E. Weber, A. Palmer et J. Talesnik, W. Bowers et R. Linscheid.

La deuxidme Table Ronde est consacrde aux remboursements hospitaliers.

II est int6ressant de noter qu'aux Etats-Unis, les probl~mes de cofit de la m6decine sont aussi ~ l'ordre du jour, mais que les r6actions sont beaucoup plus rapides, puisque la loi nouvelle vot6e par le congr6s a 6t6 propos6e et vot6e en trois mois. I1 s'agit du remboursement des sujets hospitalis6s uniquement dans le cas du Medicare ou Medicaid.

Le syst~me qui va rentrer en vigueur progressivement en 4 ans, PPS (Prospective Price System) est bas6 sur un remboursement global de l'hospitalisation en fonction du diagnostic, multipli6 par un indice appel6 <~ Dollar rate ~.

Quelques centaines de diagnostics ont 6t6 6tablis avec un prix global de remboursement en fonction du diagnostic d'entr6e et du diagnostic secondaire. Un correctif existe en fonction de l'glge, de certains h6pitaux, et par exemple, les h6pitaux sp6cialis6s dans le cancer ou la chirurgie cardiaque. Des prix sp6ciaux quand l'hospi- talisation d6passe 20 ou 25 jours ou qu'il existe des d6viations im- portantes par rapport au standard.

Des syst6mes de contr61e fr6quents sont 6tablis : pour la vali- dit6 du diagnostic ; la dur6e du s6jour ; la bonne adaptation du traitement, afin que le diagnostic ne soit pas modifi6 pour obtenir un meilleur remboursement. La qualit6 des soins doit 6tre natu- rellement pr6serv6e.

Des 6tudes ont 6t6 faites pour essayer de savoir si pour le mo- ment les diff6rences de facturation existent entre les malades qui

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76 COMPTE RENDU DU CONGRt~S ANNALES DE CHIRURGIE

DE LA MAIN

sont hospitalis6s en Medicare et les autres. I1 semble qu'il existe une variation tr6s importante, dans certains h6pitaux les factures sont les mEmes, dans d 'autres, elles sont tr~s diff6rentes.

De nombreuses questions sont pos6es par le public aux mem- bres de la Table Ronde , qui sont des directeurs d'h6pitaux, et un repr6sentant de la Blue-Cross.

Une crainte est commune, c 'est que la pression des direeteurs d 'h6pitaux s 'exerce pour que le trai tement soit le moins cher pos- sible et qu'ainsi de nombreux examens ne soient pas demand6s, on pourrait passer ainsi ~ c6t6 de diagnostics, et les m6decins craignent d'6tre attaqu6s pour insuffisance d 'examens ou faute th6rapeutique. La qualit6 des soins risque de diminuer.

Le programme scientifique dObute le Iundi 6 f~vrier.

Les trois premiers papiers sont des 6tudes exp6rimentales sur le syst6me des poulies des doigts et du pouce.

Azar et coll. [1] 6tudient le raccourcissement du syst~me des poulies lors de la flexion des doigts, les poulies en face des articu- lations diminuant plus que les poulies diaphysaires... Leur lon- gueur est proport ionnelle ~ la longueur des phalanges, le raccour- cissement est centrip6te.

La prise de pression entre les tendons fl6chisseurs et les poulies montre une pression montant de 0 ~ 50 au repos, et montant entre 500 et 700 mm de mercure en flexion des doigts.

Idler [2] 6tudie l 'effet de la r6section des poulies sur la biom6- canique de I'IPP. La r6section progressive de la poulie et de la gaine entrainent une augmentat ion de l 'excursion du tendon fl6- chisseur pour la m6me pression appliqu6e.

Enfin, Hunter [3] 6tudie la reconstruction du syst6me de poulie et met en 6vidence l ' importance de l'6quilibre de la longueur de la poulie par rapport au centre de rotation de l'articulation, aussi bien en longueur qu 'en hauteur. Un mat6riel fin sera distendu fa- cilement d 'autant plus qu'il existe un d6s6quilibre ou que la hau- teur de la poulie est plus grande.

Malerich et coll. [4] discutent de la longueur admissible de per te de substance d 'un fl6chisseur commun profond apr~s sec- tion. La r6insertion distale est licite avec une perte de substance d ' l cm pour t ous l e s doigts longs et 1,5 cm pour l 'index. L'avan- cement plus important entra~ne un doigt en crochet et une incapa- cit6 de fl6chir des autres doigts au niveau de I 'IPD.

Neu et coll. [5] attirent l 'at tention sur le blocage possible du fl6chisseur profond dans les amputations de doigt. Ce blocage en- tra~ne un d6ficit au niveau des fl6chisseurs profonds des autres doigts, dont la s6v6rit6 est variable et qui est class6 en trois stades.

L ' intervention est indiqu6e lorsque la perte de flexion est im- portante et g~nante pour la prise forte ou qu'il existe des crampes importantes au niveau de l 'avant-bras.

Wehbe [6] 6tudie les diff6rentes courses des tendons fl6chis- seurs suivant la position de la main et des doigts, avec les courses diff6rentes des superficiels et des profonds.

Burkhalter [7] : technique de t6notomie avec r6section partielle de la bandelet te m6diane de l 'extenseur au niveau de la face dor- sale de P1, telle qu'elle a 6t6 d6crite par Littler. Elle a 6t6 prati- qu6e chez 11 patients. L 'adh6rence importante ~ ce niveau apr~s traumatisme par 6crasement et t6nolyse inefficace, a 6t6 corrig6e par cette intervention qui redonne une flexion complete des doigts. Les adh6rences si6gent parfois au niveau du poignet ou de la face dorsale de la main.

Manske et coll. [8] apportent une preuve exp6rimentale de plus sur la possibilit6 de r6g6n6ration du tendon sectionn6 grace ~ ses propres cellules et son collag6ne.

Grundberg [9] : 14 cas du syndrome d'intersection ont 6t6 trai- tds par l 'auteur. I1 s'agit d 'une synovite du 2 e compartiment, c'est- fi-dire celui des radiaux, au mveau du croisement avec le long ab- ducteur et le court extenseur du pouce. L' intervention a soulag6 tous les malades qui avaient subi auparavant un traitement m6di- cal inefficace.

Amadio [10] : 47 sections de fl6chisseurs en zone II, sans 16sion associ6e sont expos6es. Les r6sultats sont 6tudi6s et eu fonction de l 'atteinte ou non des longs vincula, quand ceux-ci ont 6t6 pr6-

serv6s par le t raumat isme, les r6sultats sont s tat is t iquement net- tement meilleurs apr6s r6paration.

Les papiers suivants sont consacr6s aux quadripl6giques. Free- chafer et coll. [11] exposent une exp6rience importante portant sur 65 patients avec 142 interventions pour une dur6e de 20 ans. Les indications extr6mement r6fl6chies, la technique op6ratoire tr6s soigneuse, avec au cours de l ' intervention une 6tude par un ing6nieur de la contractilit6 des muscles et de l'61asticit6 des ten- dons, a permis une am61ioration dans tous les cas.

House et coll. [12] exposent deux m6thodes de r6animation du pouce, la sienne et celle de Zancolli, et les r6sultats sont bons sui- vant les deux techniques, quoique donnant des r6sultats diff6rents sur la force et sur la mobilit6. Les auteurs ont donc abouti ~ une indication des deux techniques simultan6es, une pour le pouce droit et l 'autre pour le pouce gauche, permet tant ~ chaque main de se sp6cialiser darts certains mouvements.

Dobyns et coll. [13]. Les chondromes des parties molles sont 6tudi6s par communication suivante : ils sont histologiquement presque tous pareils, sont toujours b6nins, mais le taux de r6ci- dive est tr~s important.

Gahhos et coll. [14]. Le traitement des ulc~res de doigt, dans les scl6rodermies est extr6mement difficile et les sympatectomies stellaires et digitales diminuent les douleurs, mais ne permet tent pas en g6n6ral de gu6rir ces ulc6res. Comme il s'agit d 'une mala- die grave et 6volutive, un traitement m6dical peut aider et les am- putations successives sont un traitement acceptable.

Une heure est ensuite consacr6e ~ un cours par Norman Shun- way, le fameux chirurgien cardiaque qui est ~ l 'origine des trans- plantations cardiaques. Sa statistique fait 6tat de 300 transplanta- tions cardiaques avec un taux de survie int6ressant et des trans- plantations du bloc cardio-pulmonaire pour lesquelles les malades ont actuellement plus de 3 ans de survie.

Une grande 6volution a 6t6 apport6e par l 'apparition de la cy- closporine ant imytot ique beaucoup mieux tol6r6e et qui a dimi- nu6 le nombre des infections qui est une cause de mortalit6 im- portante. Seules les infections virales sont rest6es aussi fr6quen- tes, mais elles sont mieux support6es. L'am61ioration de la tol6- rance aux antimytotiques ouvrira-t-elle la vole un jour ~ la trans- plantation de membre sup6rieur ?

Creighton et coll. [15]. 126 tumeurs du membre sup6rieur sont analys6es. Ces tumeurs malignes sont plus souvent osseuses au- dessus du coude et plus fr6quemment dans les parties molles en dessous. Les m6tastases sont particuli6rement graves darts les tu- meurs des parties molles. Le traitement radical imm6diat donne peut-6tre une meilleure chance, pour les tumeurs des parties molles, mais ne change rien pour les tumeurs osseuses.

Sterne et coll. [16]. Les r6tractions des pouces brfil6s chez les enfants sont class6es en 4 cat6gories : en adduction, en opposi- tion, en abduction, en d6formation, en hyperextension et en flexion.

Dans les formes s6v~res, les gestes sur les muscles et les articu- lations seraient utiles.

Strickland J.W. et coll. [17] 6tudient l ' importance de la corde digitale isol6e darts la maladie de Dupuytren chez 30 patients. Dans 56 % elle si6ge du c6t6 cubital du 5 ° doigt. Elle est parfois double. Elle d6bute darts le p6rioste de la premiere phalange, d6- place en dedans le p6dicule vasculo-nerveux, qu'elle crolse en- suite pour s'ins6rer sur la gaine des fl6chisseurs.

Osterman [18]. Dans la maladie de Dupuytren, la graisse pal- maire a 6t6 analys6e chimiquement. Elle est diff6rente de la graisse retrouv6e dans d'autres parties de la main et du poignet : cause ou cons6quence de la maladie de Dupuytren ?

Loth et coll. [19]. Le traitement des extravasations au cours d 'une chimioth6rapie. Le traitement chirurgical imm6diat donne les meilteurs r6sultats et une cicatrisation rapide et de bonne qua- lit6, ce qui a 6t6 exp6riment6 chez les animaux et prouv6 6gale- ment chez les malades.

Bavne et coll. [20]. 64 patients pr6sentant des degr6s vari6s de dysplasie radiale sont 6tudi6s avec un recul moyen de 9 ans. La centralisation, plus une action sur les parties molles est fix6e par une broche gard6e 6 semaines, puis des attelles qui sont conser-

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VOLUME 4 N ° 1 - - 1985 COMPTE RENDU DU CONGRI~S 77

vEes trEs longtemps, plusieurs annEes, aucun geste n 'est nEces- saire sur le carpe. 40 ° de mobilitE, et moins de 30 ° d'inclinaison sont considErEs comme bon rEsultat. Ce qui est obtenu dans 40 % des cas, 30 ° d'inclinaison rEsiduelle mais avec une mobilitE infE: rieure ~ 40 ° est jugEe comme amelioration, 40 % des cas Egale- ment et 20 % ne sont pas amEliorEs.

Lubahn et coll. [21] traitent du garrot digital par drain de Pen- rose et essaye de mesurer la pression produite suivant la striction du garrot. Pour un doigt normal, il faut marquer le repEre 27 mm de distance et mettre en contact avant de poser le clamp. Ceci est certainement variable suivant la qualitE du drain de Pen- rose.

Pour terminer la journ6e, les participants ont le choix entre 7 tables rondes, rEunissantpour chaque sujet, les spEcialistes de la question. Les tables rondes sont :

- - La reconstruction des parties molles dans la polyarthrite rhumatoide.

- - La chirurgie des tendons flEchisseurs. - - La reconstruction vasculaire. - - L e s problEmes de la main vus et traitEs en cabinet de

consultation. - - Les malformations congEnitales. - - Les problEmes industriels et occupationnels.

Des posters sont 6galement visibles avec l 'auteur du poster sur place, que l 'on peut questionner.

I1 faut remarquer que pour l 'ensemble du dEroulement, l'ex- tr~me precision des orateurs qui finissent tous environ 10 seeon- des avant le temps qui leur est imparti. Le dEbatteur qui discute chaque papier a 6t6 choisi pour sa competence sur ce sujet parti- culler. I1 ne dEpasse pas lui non plus la minute qui lui est donnEe et l 'auteur a un droit de rEponse. Ce d6batteur a re~u longtemps

l 'avance, les diapositives et le texte de la communication, ce qui lui a permis de tirer ses propres conclusions sur cette publication et de la discuter plus ou moins fErocement. La qualit6 de la prE- sentation, des diapositives et des textes photographiEs, est tou- jours d 'une grande recherche, tant pour la qualit6 que pour l'originalitE. Cette grande machine est toujours impressionnante par la qualitE de son fonctionnement sans heurt. I1 n'y a jamais eu dans la journEe, une seule diapositive ~ l 'envers ou une diaposi- t ire clair-obscur, bien que la presentation se dEroule sur trois 6crans diffErents avec trois chariots de diapositives qui ont 6tE fournis par chaque auteur.

La matinee du mardi est consacr~e essentiellement aux poignets.

Le nombre et la qualitE des papiers montrent l'intdrEt croissant pour cette articulation complexe, dont la physiologie et la biomE- canique n'Etaient pas trEs bien comprises jusqu'~ present.

La douleur du poignet a beaucoup retenu les auteurs, surtout lorsqu'elle siege du c6tE cubital.

Watson et coll. [22] individualisent un syndrome douloureux dorsal du poignet qui est caractEris6 par le fait qu'il n'existe au- curie anomalie radiologique et que les grands syndromes doulou- reux du poignet ont ErE 61iminEs. Sur 79 de ses patients, 62 n 'ont pas 6td opErEs. Les traitements conservateurs ~ type de pl~tre et d'infiltration n 'ont rien amenE dans l 'ensemble, et la guErison a 6tE spontanEe ~ plus ou moins long terme. Sur les 17 opErEs, on a retrouvE, une zone de chondromalacie et surtout une crete h la face postErieure du scaphoide qui pouvait expliquer ces douleurs par frottement, sur l'extrEmitE infErieure du radius. Des petits kystes sont parfois retrouvEs, ce qui est remarquable, c'est qu'au- cun syndrome douloureux n'a Evolu6 vers un KienbEck ou vers un kyste synovial important.

Sanders [23] prdsente un diagnostic d'exclusion toujours chez des malades douloureux. 9 cas ont EtE opErEs et ont retrouv6 un kyste synovial occulte, malgrE l 'absence de masse palpable clini- cluement. La guErison de la douleur a 6t6 obteuue dans presque tous les cas, mais l 'indication opEratoire semble difficile.

Palmer et coll. [24] Etudient la mobilitE normale du poignet grace ~ un dispositif pouvant analyser les mouvements dans les trois plans. La main est utilisEe dans les activitEs de la vie quoti- dienne et dans certains travaux de force. I1 apparait que seule- ment 10 ° de flexion palmaire, 350 de dorsi-flexion, 10 ° de radiale deviation et 15 ° de deviation cubitale sont utilisEs quotidienne-

ment, le reste du secteur de mobilit6 qui est beaucoup plus im- portant n'est pas utilisd en gEnEral.

Weber [25]. Un trEs intEressant papier de biomEcanique qui Etudie la stabilitE de la premiere rangde du carpe, qui subit une certaine rotation dans les mouvemeuts de flexion-extension. La clE de la stabilitE est basEe entre pyramidal et os crochu.

Drewniany et coll. [26] Etudient l 'anatomie et la biomEcanique du complexe ligamentaire entre scaphoide et trapeze. Ce n'est que quand t ous l e s 61Ements scapho-trapEziens sont coupes, en particulier l ' important ligament scapho-trapEzien qu'un diastasis se produit dans cette articulation.

R. Thirupati [27]. L 'anatomie vasculaire du fibro-cartilage triangulaire du poignet est 6tudide dans le papier suivant et per- met de conclure qu'il existe une vascularisation satisfaisante ~t la pEriphErie du cartilage triangulaire qui peut donc cicatriser en cas de dEchirure mais que la partie centrale est compl~tement avasculaire et qu'elle ne peut donc pas cicatriser.

Cooney [28] Etudie 38 cas d'arthrodEse intracarpienne. Tousles types d'arthrod~se sont rencontres et les opErateurs ont 6td trEs nombreux. 37 % des cas ont ddveloppE secondairement une ar- throse et ont ndcessitE 11 rdinterventions. La mobilitd est en gE- neral diminuEe d'au moins 50 % et la force musculaire n'est pas tr~s augmentEe. Le but Etait d 'obtenir une disparition de la dou- leur et une augmentation de la force ~ travers la stabilitE. La per- sistance de la douleur dans 10 cas Etait due ou h une pseudar- throse ou ~ une arthrose sur le cartilage de l'articulation adja- cente. I1 faut donc bien choisir les indications opEratoires.

Elias et coll. [29] font une comparaison entre l 'arthroplastie par prothEse de scaphoide et la resection de la premiere rangEe du carpe. 15 patients de chaque groupe sont compares. I1 semble y avoir une meilleure mobilit6 chez les patients avec proth~se mais ceux qui ont subi une r6section de la premiere rangEe ont une force musculaire supErieure.

Pour le dEbatteur, il semble un peu insuffisant de choisir l'indi- cation opEratoire suivant ces critEres car les malades ne sont pas comparables. Pour les travailleurs de force, il faut en tous cas Evi- ter la resection de la premiere rangEe.

Dibella et coll. [30] traitent la maladie de Kienb6ck par arthro- d~se scapho-trapEzo-trapEzoi'dienne. Le traitement par arthro- d~se intracarpienne permet de supprimer la douleur que l'on ait remplacd ou non le semi-lunaire par une prothEse. La mobilitE du poignet semble cependant diminuEe.

Darrow et coll. [31] pr6nent le raccourcissement du cubitus pour les syndromes d' impaction du cubitus dans le carpe. L'es- pace radio-cubital infErieur est explore /a la recherche de dEchi- rure du ligament triangulaire, de chondromalacie ou d'instabilit~ de cette articulation, de mEme que de forme fruste de Maalung. I1 semble important pour le ddbatteur de faire d 'abord le diagnos- tic avant de faire un raccourcissement ou d'explorer cette articu- lation, en per-opEratoire.

Weeks et coll. [32], Blair et coll. [33], Posner et coll. [34] prE- sentent les moyens d'exploration du poignet. Le premier en combinant le scanner et la RMN, pour avoir une analyse du poi- gnet en trois dimensions. L'arthro-tomographie du poignet peut mettre en Evidence des lesions des parties molles, du ligament triangulaire, des ligaments intracarpiens et de l'Epaisseur du carti- lage des os du carpe.

Des Etudes de laboratoire ont 6t6 faites sur des cadavres frais montrant les defects darts le cartilage triangulaire, les premieres Etudes cliniques ont EtE rEalisEes. Enfin, la tomographie trispirale permet des diagnostics de fractures ou de non consolidation grfice /l l 'inclinaison des coupes rEalisEes.

Bejjani et coll. [35] Etudient 71 musiciens professionnels qui ont des difficultEs/a jouer/a un moment quelconque de leur vie. Les facteurs psychologiques ont 6tE EliminEs. Parfois, il existait des causes 6videntes, comme le posit ionnement de la main, ou des syndromes du canal carpien, ou des compressions du neff cubital, parfois des doigts douloureux ou inflammatoires, ou d'au- tres sortes de troubles. Les problEmes sont gEnEralement en rap- port avec l ' instrument jou6 et l'gtge auquel a EtE commencde la pratique de l ' instrument, plus le sujet a commence jeune et moins il existe de trouble. La grande majorit6 des patients n 'ont pas EtE opErds.

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Le discours du Prrsident R. Chase porte sur l'rvolution de la Chirurgie de la Main et essentiellement sur les probl~mes des transferts d'organes, avec un historique trrs bien 6tudi6 de ces transferts depuis l'Antiquit6 jusqu'h nos jours, avec naturelle- ment les progr~s trrs importants apportrs par la microchirurgie et une vision du futur sur les transplants d'organes de cadavres.

Ceci montre une grande foi dans le progrrs et il termine en in- sistant sur l'importance du progr~s apport6 par de nombreux hommes qui ne doivent pas rechercher de gloire personnelle.

Mackinnon et coll. [36] 6tudient l'utilisation du scanner pour le diagnostic de l'algodystrophie. I1 existe une phase tardive tout fait sprcifique de l'algodystrophie pour l'auteur apr~s une injec- tion angiographique. Cette image tout ~ fait caractrristique est re- trouvre, pour le drbatteur, dans toutes les ostdoporoses et n'a rien de sprcifique.

Meals et coll. [37] font une 6rude prrliminaire sur la possibilit6 de dessiner sur l'ordinateur l'anatomie drtaillre de la main et de l'avant-bras, ce qui permettrait ~ l'rtudiant en possession du dis- que de ~ dissdquer ~ le membre et de voir, apr~s, toutes les for- mations anatomiques. La vue en trois dimensions permettrait de drplacer et de voir sous diffdrents angles les formations anatomi- ques. On pourrait 6galement prrvoir les rdsultats de telle ou telle intervention, sur la mobilit6 du poignet par exemple.

Puckett et coll. [38] 6tudient la microchirurgie avec l'rtude du spasme en micro-chirurgie.

Pendergrass et coll. [39] font l'6tude d'un modrle exprrimental de diminution de calibre des vaisseaux en 6tudiant la diminution du flux vasculaire qui en rrsulte. I1 est intrressant de noter qu'avec une diminution de calibre de 50 % le flux ne diminue pratiquement pas, que lorsque le vaisseau n'a que 30 % de son calibre le flux est h peu prrs 6gal ~ 72 %.

Gordon et coll. [40] exposent la reconstruction d'une perte di- gitale multiple. 13 cas de double transplantations sont prrsentrs avec un avantage certain sur la durde totale de l'hospitalisation, des cofits hospitaliers, et de la rapidit6 de rrcuprration du ma- lade. I1 n'y a pas eu d'rchec dans cette sdrie et les rrsultats sont bons dans l'ensemble.

Frykman et coll. [41]. 17 patients 6valuent /t long terme, les transplants d'orteil sur la main. Sont 6tudirs : le retour au mdtier ancien, la rrcuprration de la sensibilitr, la possibilit6 d'exrcuter un certain nombre de gestes quotidiens et le ddficit au niveau du pied.

La moyenne de suivi est de 5 ans. Les rrsultats sont bons dans l'ensemble et s'amrliorent avec le temps. Cependant, les inter- ventions de complrment sont frdquentes et la maladie du froid est pratiquement toujours prrsente.

Sanger et coll. [42] prrsentent le transfert libre de lambeau du bras, lambeau externe et interne, avec leurs avantages. Les indi- cations semblent assez limitres.

De nouveau, apr~s ces communications, les congressistes ont le choix entre 7 tables rondes :

- - Les prothrses articulaires dans la polyarthrite, - - les transferts tendineux, - - les rrparations et reconstructions nerveuses, - - les complications en chirurgie de la main, - - les 16sions du poignet, - - la couverture des parties molles, - - les nouvelles techniques de reproduction.

Des posters sont 6galement exposrs en mfme temps que la prd- sentation de matrriel chirurgical.

Terzis et coll. [43], drbutent la srance du mercredi matin par une 6tude computrrisre de l'organisation des faisceaux h l'intr- rieur du nerf mrdian du bras, jusqu'~ l'extrrmit6 des doigts. 12 nerfs ont d'abord 6t6 dissrqurs en 6tudiant toutes les branches. 4 zones sont drterminres suivant la quantit6 des branches. Des coupes srrires sont ensuite pratiqures tousles 200 microns, dessi- nres et retracres sur un 6cran. Un film nous permet ainsi d'avan- cer dans le neff mddian depuis son origine jusqu'~ sa terminaison avec la danse des diffrrents fascicules, anastomoses, et la nais- sance des branches. Ce travail de Terzis est tout ~t fait extraor- dinaire.

COMPTE RENDU DU CONGRES ANNALES DE CHIRURGIE DE LA MAIN

Chow et coll. [44] rappellent la configuration du nerf cubital l'avant-bras avec la position du fascicule moteur qui est postrrieur ou postrro-interne, mais qui est identifi6 9 cm environ au-dessus du poignet. I1 constitue 30 ~ 35 % de la surface du nerf. La connaissance de cette localisation prrcise ~ naturellement un intr- rrt en cas de rrparation ou de greffe du nerf.

Agata et coll. [45] font une 6tude intrressante de la vascularisa- tion du neff cubital avec l 'rtude de son flux sanguin et l'effet sur cette vascularisation de la transposition antrrieure du nerf. Cette transposition dolt drvasculariser 6normrment le nerf car le flux diminue d'une faqon extrrmement importante surtout pendant les 7 premiers jours. Par contre, la section de l'rpicondyle entraine une augmentation du flux sanguin dans le nerf.

Minami et coll. [46] font une 6tude biomrcanique de la mrta- carpo-phalangienne de l'index sur 30 cadavres, la micro-dissection permet d'identifier plusieurs faisceaux dans les ligaments latr- raux. II existe toujours une pattie du ligament latrral qui est tendu, quelle que soit la position de flexion de l'articulation.

Une 6tude du centre de rotation montre que ce centre est fixe de 0 ~ 50 °, puis qu'il est ensuite variable. Enfin, la zone de contact de l'articulation en charge est variable. Elle est circulaire habituellement et l'appui n'est total que dans la charge impor- tante.

Swanson et coll. [47] font ensuite une 6tude de diffrrents matr- riaux qui ont 6t6 utilisrs pour des prothrses de doigts, carbone, pyrolytique, proplast, polyrthylrne poreux, etc... Aucun n'a 6t6 jug6 acceptable. On a fabriqu6 un implant qui srpare le silicone de l'os pour 6viter les fractures ; ce silicone jntermrdiaire en chrome cobalt ou au titane a pu 6tre utilis6 chez les patients avec un certain succrs.

Heiple et coll. [48] utilisent deux types de prothrses de mrta- carpo-phalangienne, ou d'IPP et d'articulation de pouce. Le pre- mier type de prothrse a eu un taux de fracture extr~mement im- portant et des complications qui ont amen6 ~ un second dessin qui est plus satisfaisant, mais dans l'ensemble, les rrsultats ne sont pas bons.

Young [49] prrsente 250 capsulotomies de I'IPP pour raideur en extension ou en flexion chez 112 patients. Une trnolyse est souvent rajoutre et les rrsultats sont relativement bons pour les raideurs en extension. Pour les raideurs en flexion, le gain moyen n'atteint pas plus de 30 °. Les interventions sont pratiqures sous anesthrsie locale.

Baber et coll. [50]. Srsamoidite chronique du pouce : pathogr- hie et traitement. Prrsentation d'une srrie rare de 27 patients ayant des douleurs de la base du pouce qui ne rrpondaient pas au traitement conservateur. Une excision de srsamoide est recom- mandre, et il y a 80 % de bons rrsultats. L'rtiologie peut 6tre une pseudarthrose du srsamoide ou une ostrochondrite ou une arthrose entre srsamoide et mrtacarpien, ou une tendinite d'in- sertion des muscles intrinsrques. L'excision des deux srsamo~des est critiqure par le drbatteur.

Ender et coll. [51] prrsentent un traitement des pseudarthroses et des fractures du scaphoide avec une plaque ~ compression et une greffe iliaque. La plaque est un dessin intrressant et cepen- dant tr6s volumineuse. 160 cas sont prrsentrs mais ne semblent pas entrainer l'adhrsion du public.

Black et coil [52] prrsentent un essai biomrcanique des diffr- rentes ostrosynthrses des fractures des mrtacarpiens.

Carter et coll. [53] prrsentent 50 implants trap rziens de Eaton, chez 40 patients. La subluxation n'est pas tOUlOUrS 6vitre bien que ce soit le but de cet implant. Les rrsultats sont trrs boris dans l'ensemble, si la technique a 6t6 correcte.

Avant de continuer les communications une interruption est faite, off sont frlicitrs les chirurgiens ayant re~u diffrrents prix, puis c'est l'introduction du nouveau Prrsident pour l 'annre pro- chaine : J. Dobyns de la Mayo Clinic.

Hastings et coll. [54] font une 6tude rrtrospective de 10 ans qui a permis d'rvaluer l'efficacit6 d'interventions trrs complexes pra- tiqures en un seul temps sur la main rhumatoide : mise en place de plusieurs prothrses, capsulotomies, synovectomies, rrpara- tions tendineuses etc... La moyenne des techniques diffrrentes est de 7 par intervention. Ceci diminue les ennuis pour le malade, le

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VOLUME 4 N ° 1 - - 1985 COMPTE RENDU DU CONGRI~S 79

cofit global et la dur6e d'hospitalisation. Les complications ne sont pas fr6quentes, en particulier il n 'y a pas d ' infection malgr6 les interventions durant parfois 4 heures .

Seyfer et coll. [55] met ten t en 6vidence les complications au ni- veau du neff cubital apr~s chirurgie cardiaque, en particulier les pontages. I1 faut noter au passage qu'il y a 160 000 pontages par an aux USA.

Les atteintes du neff cubital sont ex t r6mement fr6quentes et sont souvent n6glig6es par les chirurgiens cardiaques. Les causes en sont discut6es. La plupart gu6rissent en quelques mois, mais quelques-unes laissent un d6ficit.

Green [56] 6tudie les r6ponses aux infiltrations dans le syn- drome du canal carpien : plus de 200 patients ont 6t6 infiltr6s. Ces infiltrations sont de 8 mg de dexam6thasone, du c6t6 cubital du petit palmaire. Elles apportent un soulagement dans la grande majorit6 des cas ; mais dans 80 % des cas, la r6apparit ion des signes se fait dans les 45 jours. 10 % des patients ont une rechute.

Coyle et coll. [57]~ 14 patients ayant d6j~ 6t6 op6r6s d 'une compression du neff cubital ont rechut6. La rdintervention a

consist6 en une neurolyse compl6te, une ouverture de l '6pin6vre, et le neff est ensuite enfoui dans le muscle. Dans l 'ensemble, les cas qui 6talent graves avec amyotrophie n 'on t pas r6cup6r6, tandis que les cas avec une atteinte 16g~re ont p ra t iquement r6cu- p6r6. Une compression supErieure ~ 18 points est de mauvais pro- nostic. L'fige du patient n 'a pas d ' importance, mais la dur6e et la s6v6rit6 du syndrome en pr6-op6ratolre en a, test E M G ?

Gilbert [58] pr6sente une revue de 100 cas d 'explorat ion et de t rai tement des paralysies obst6tricales des nouveau-n6s. Les cons- tatations op6ratoires sont tr~s f r6quemment les m6mes : C4, C5 et C6 6rant interrompues, avec possibilit6 de r6paration, C7 va- riable et C8 et D1 en g6n6ral impossibles a r6parer parce qu 'arra- ch6es. I1 n 'y a jamais de 16sions h double niveau, mais des asso- ciations de rupture et d 'avulsion sont possibles. Le d6batteur f61i- cite chaudement l 'auteur de ce travail, tr6s important et tout h fait original.

Brunelli [59] 6tudie le t ra i tement des 16sions du plexus brachial par l ' i rradiat ion apr6s mas tec tomie pour cancer . 72 cas ont 6t6 op6r6s par neurolyse + transfert libre de l '6piploon. La douleur a toujours 6t6 am61ior6e d'apr6s l 'auteur.

LISTE DES COMMUNICATIONS

1. C. AZAR (Miami Lakes, Florida), E.J. FLEEGLER, J.E. CULVER. Dynamic Anatomy of Flexor Pulley System of the Fingers and Thumb.

2. R.S. IDLER (Indianapolis, Indiana). The Effect of Pulley Resection on the Biomechanics of the PIP Joint.

3. J.M. HUNTER, E. HUME (Philadelphia, Pennsylvania), S. JEA- GER, E. HUME. The Reconstructed Flexor Retinacular Pulley Sys- tem. A Cadaver and Mathematical Biomechanical Study.

4. M.M, MALERICH (Bakerfield, California), J.M. Erickson (Baker- field, California), R.A. BAIRD (Orange, California). The Permissible Limits of Flexor Digitorum Profundus Tendon Advancement. An Ana- tomic Study.

5. B. NEU (Don Mills, Ontario), J.F. MURRAY (Don Mills, Ontario), J.K. MAC KENZIE (Dowusview, Ontario). Profundus Tendon Blo- ckage in Finger Amputations.

6. M.A, WEHBE (Philadelphia, Pennsylvania). Differential Tendon Gli- ding in the Hand.

7. W.E. BURKHALTER (Miami, Florida), M.S. CALKINS (Miami, Florida). Increasing Finger Flexion by Tenotomy. The Extensor Digito- rum Communis Over the Proximal Phalanx.

8. P.R. MANSKE (St Louis, Missouri), R.H. GELBERMAN (San Diego, California), J.S. VANDE BERG (San Diego, California). Flexor Tendon Intrinsic Repair. An ultrastructural Morphologic Study in Vitro.

9. A.B. GRUNDBERG (Des Moines, Iowa). The Pathologic Anatomy of Intersection Syndrome.

10. P.C. AMADIO (Rochester, Minnesota). The effect of Vincular Injury on the Results of Flexor Tendon Surgery in ~ No Man's Land >~.

11. A.A. FREECHAFER (Cleveland, Ohio), C.M. KELLY (Cleveland, Ohio), P. HUNTER PECKMAN (Cleveland, Ohio). Tendon Surgery to Restore Useful Upper Limb Function Following Cervical Spinal Cord Injury.

12. J.H. HOUSE (Minneapolis, Minnesota), M.A. SHANNON. Restora- tion of Strong Grasp and Lateral Pinch in Tetraplegia. A Comparison of Two Methods of Thumb Control in Each Patient.

13. J.H. DOBYNS (Rochester, Minnesota), D. Pritchard (Rochester, Minnesota), K.A. WEIDMAN (Rochester, Minnesota). Soft Tissue Chandromata of the Hand,

14. F. GAHHOS (New Haven, Connecticut), S. ARIYAN (New Haven, Connecticut), Ch.B. CUONO (New Haven, Connecticut). Manage- ment of Sclerodermal Finger Ulcers.

15. J.J. CREIGHTON Jr (Buffalo, N.Y.), C.A. PEIMER, E.R. MIN- DELL, H.O. DOUGLASS, C. KARAKOUSIS, S.P. AZEN. Primary Malignant Tumors of the Upper Extremity : Retrospective Analysis of 126 Cases.

16. P.J. STERNE (Cincinnati, Ohio), H.W. NEALE, W. CARTER, B. MAC MILLAN. Classification and Treatment of Burned Thumb Contraetures in Children.

17. J.W. STRICKLAND (Indianapolis, Indiana), R.L. BASSETT (India- napolis, Indiana). The Isolated Digital Cord in Dupuytren's Contrac- ture Anatomy and Clinical Significance.

18. A. L. OSTERMAN (Philadelphia, Pennsylvania), F.W. BORA, J. RABINOWITZ. Palmar Fat and Its Role in Dupuytren's Contracture.

19. T.S. LOTH (Aurora, Colorado), W.W. EVERSMANN Jr. The Treat- ment of Chemotherapeutic Agent Extravasations : A Comparative Study.

20. L.G. BAYNE (Atlanta, Georgia), M.S. KLUG (Dayton, Ohio). Long Term Review of the Treatment of Radial Deficiencies.

21. J.D. LUBAHN (Erie, Pennsylvania), J. LOENEMAN, K. KOSAR. The Digital Tourniquet. How Safe is It ?

22. H.K. WATSON (Hartford, Connecticut), R. BURGESS, F.L. BAL- LET, W. SHORT. Dorsal Wrist Syndrome.

23. W.E. SANDERS (San Antonio, Texas). The Occult Dorsal Carpal Ganglion Diagnosis and Surgical Treatment.

24. A.K. PALMER (Syracuse, N.Y.), F. WERNER, R. GLISSON. Nor- mal Wrist Motion.

25. E.R. WEBER (Little Rock, Arkansas). Stability of the Proximal Car- pal Row The Key to Wrist Kinematics.

26. J. DREWNIANY (Hanover, New Hampshire), R.L. LINSCHEID. The Scaphotrapezial Ligament Complex : An Anatomic and Biomecha- nieal Study.

27. R. THIRUPATI. Arterial Anatomy of Triangular Fibrocartilage Meniscus of the Wrist and Its Surgical Significance.

28. W.P. COONEY (Rochester, Minnesota). Intercarpal Fusion. 29. L.S. ELIAS (Baltimore Maryland) C. SANFORD CARLSON Jr.

Scaphoid Replacement Arthroplasty vs Proximal Row Carpectomy. A Comparison Study. A. DIBELLA (Dallas, Texas), J. RYU. An Approach to Kienh6ch's Disease. Triscaphe Artrodesis. J.C. DARROW Jr (Elyria, Ohio), M. Wood, R.D. Beckenbaugh. Re- cession of the Distal Ulna for Ulnocarpal Impingement Syndrome. P.M. WEEKS (St Louis, Missouri), M. VANNIER, L. GILULA. Analysis of the Wrist in 3-Dimensions. W.F. BLAIR (Iowa, City Iowa), R.A. BERGER, G.Y. EL KHOURY. Arthrotomography of the Wrist. M.A. POSNER (New York, N.Y.), A. Greenspan. Trispiral Tomo- graphy in the Diagnosis of Wrist Problems. F.J. BEJJANI (New York, N.Y.), P.W. BROWN, S, STUCHIN. Oc- cupational Hand Disorders in String Players, Harpists, Guitarists and Pianists. S.E. MACHINNON (Toronto, Ontario), L.E. HOLDER (Baltimore, Maryland). The Use of Three Phase Radianuclide Bone Scanning in the Diagnosis of Reflex Sympathetic Dystrophy. R.A. MEALS (Los Angeles, California), J.M. KABO. Preliminary Computer Graphic Displays of Forearm and Hand Anatomy. C.L. PUCKETT (Columbus, Missouri), R.R. WINTERS. Studies of Pathologic Vasoconstriction (Vasospasm) in Microvascular Surgery. J. PENDERGRASS (New Orleans, Louisiana), L.D. KETCHUM, P. UHLIG. Decreased Flow in Constricted M|crovesseis. L. GORDON (San Francisco, California), H.J. BUNCKE, B.S. AL- PERT. Reconstruction of Post-Tranmatic Multiple Digit Loss with Si- multaneous Double Microvascular Tissue. Transplantation. G.K. FRYKMAN (Loma Linda, California), B. O'BRIEN, W. MOR- RISON, A.A. MAC LEND, A. CIURLEO. Long Terme Functional Value of Toe-to-Hand Transfers. J.R. SANGER (Milwaukee, Wisconsin), H.S. MATLOUB, R.P. GINGRASS, M. GODINA, E. EDER. Use of the Medial and Lateral Arm neurovascular Free Flaps in upper Extremity Reconstruction. J.K. TERZIS (Norfolk, Virginia), B.L. FEKLER. A Computerized Study of the Intraneural Organization of the Median Nerve.

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80 COMPTE RENDU DU CONGR~S ANNALES DE CHIRURGIE DE LA MAIN

44. J.A. CHOW (Washington, D.C.), S. SUNDERLAND, A.L. VAN BEEK. Surgical Significance of the Motor Fascicular Group of the Ulnar Nerve in the Forearm,

45. K. AGATA (St Louis, Missouri), P.A. LESKER. Effect of Anterior Transposition and Medial Epicondylectomy on Regional Blood Flow to the Ulnar Nerve at the Elbow.

46. A. MINAMI (Rochester, Minnesota), R.L. LINSCHEID, KAI NAN AN. Biomeehanical Function of the Index Metacarpophalangeal (MCP) Joint.

47. A.B. SWANSON (Grand Rapids, Michigan), G. DE GROOT SWANSON, B. KENT MAUPIN. A Study of the Bone Implant Inter- face. Using a Variety of Synthetic and Biologic Materials.

48. K.G. HEIPLE (Cleveland, Ohio), S.H. LACEY, C. IDZIKNOWSKI. Preliminary Experience with the Biomeric Finger Joint Prosthesis.

49. L. YOUNG (St Louis, Missouri). Effectiveness of the Proximal Inter- phalangeal Joint Capsulotomy and Its Influence on Management of the Acute Injury.

50. B.J. PARKS (Denver, Colorado), Ch. HAMLIN. Chronic Sesamoidi- tis of the Thumb : Pathomechanics and Treatment.

51. H.G. ENDER (Vienna, Austria), R.C. WATSON, J. COE, I. OCHS- NER. Treatment of Fractures and Nonunions of the Carpal Navicular with Compression Plating and Iliac Bone Grafting.

52. D.M. BLACK (Salt Lake City, Utah), R.J. MANN, R.M. CONS- TINE. Comparison of Internal Fixation Devices of Metacarpal Fractu- res.

53. P.R. CARTER (Dallas, Texas), J.L. BEGHIN, G.F. LASETER. Eaton Trapezium Implant Arthreplasty. A Solution to Implant Disloca- tion.

54. H. HASTINGS, (Fort Wayne, Indiana), W,B. LASALLE. Evaluation of the Efficacy of Single Stage Reconstruction for Multiple Joint level Rheumatoid Deformity.

55. A.E. SEYFER (Washington D.C.), U. CHAUDRY, G.P. BOGU- MILL, Upper Extremity Neuropathies after Cardiac Surgery.

56. D.P. GREEN (San Antonio, Texas). Diagnostic and Therapeutic Value of Carpal Tunnel Injection.

57. M.P. COYLE Jr (New Brunswick, New Jersey), J.P. LEDDY. Results of Re-operation on Previous Failed Ulnar Neuritis Surgery at the Elbow,

58. A. GILBERT (Paris, France). Etiology and Pathology of Obstetrical Brachial Palsy. A Review of 100 Operated Cases.

59. G. BRUNELLI (Brescia, Italy). Surgical Treatment of Actinic Bra- chial Plexus Lesions.

In formations

SYMPOSIUM INTERNATIONAL DE MICROCHIRURGIE APPLIQUEE

A LA RECONSTRUCTION DE L'EXTREMITE CEPHALIQUE DES MEMBRES SUPFRIEUR ET INFERIEUR

Universite de Bordeaux II - Bordeaux, 26-29 juin 1985

S o u s l e p a t r o n a g e d e : la Societ6 Fran(~aise de Chirurgie Plas- tique, Reconstructive et Esthetique, le GEM (Groupe d'Etude de la Main), le GAM (Groupe pour I 'Avancement de la Microchirur- gie), I' lnternational Society for Reconstructive Microsurgery. Avec le concours de Medicours.

Themes Techniques, indications, complications et resultats des reim-

plantations et revascularisations et transferts libres de tissus sur la vo0te crfnienne, la face, le cou et le defile pharyngo-oesopha- g ien; les membres superieur et inferieur (pertes de substances simples et complexes).

Directeur du cours Professeur Jacques Baudet (Departement de Chirurgie Plasti-

que, Reconstructive, Chirurgie de la Main et Microchirurgie, H6- pital du Tondu, BORDEAUX (France).

Conferenciers invites - - A u s t r a l i e : G. lan Taylor - - F r a n c e : Y. Allieu, M. Brice, G. Foucher, M. Germain, A.

Gilbert, R. Gomis, CI. Le Quang, M. Merle, J.-M. Servant et le personnel medical du Departement de Chirurgie Plastique et Re- constructive.

- - B r 6 s f l : M.C, Ferreira, T. Nassif. - - E t a t s - U n i s : H. Buncke, D. Serafin, M. Wood. - - I t a l i e : G. Brunelli. - - J a p o n : K. Harri, S. Tamai.

Langues officielles : Fran~ais ou Anglais.

Droits d'inscriptions : Chirurgiens en cours de formation : 2 000 FF Chirurgiens en exercice : 3 000 FF

Information, programme detaille et inscription: Secretariat du Departement de Chirurgie Plastique et Reconstructive (pr j . Baudet), HSpital du Tondu, Place Amelie-Raba-Leon, 33076 BORDEAUX Cedex. Tel. : (56) 96.83.83 poste 4900.

VIIIth INTERNATIONAL CONGRESS OF MEDITERRANEAN AND MIDDLE EASTERN

ORTHOPAEDIC SURGERY AND TRAUMATOLOGY SOCIETY Mill e CONGR~:S INTERNATIONAL DE LA SOCII~TI~ DE CHIRURGIE

ORTHOPI~DIQUE ET TRAUMATOLOGIQUE DE LA MEDITERRANEE

ET DU PROCHE-ORIENT Montpeilier, 16-17-18 septembre 1985

Themes :

- - Paralysies du membre superieur - - Traumatismes etages du membre inferieur - - Pied bot congenital - - Gonarthroses et arthroplasties - - Rachis paralytique - - Fracas ouverts, pseudarthroses infectees diaphysaires. Secretariat Scientifique: pr J.G. POUS, CHU Saint-Charles, 34059 MONTPELLIER CEDEX. Tel. (67) 63 91 64 Poste 353.

XVlth ANNUAL INTERNATIONAL SYMPOSIUM ON IMPLANT SURGERY FOR THE HAND

AND UPPER EXTREMITY The Grand Rapids, September 26-26, 1985

Biodgett Memorial Medical Center and Amway Grand Plaza Hotel, Grand Rapids, Michigan, USA.

S p o n s o r : American Society for Surgery of the Hand.

C h a i r m a n : Alfred B. Swanson, M.D., BIodgett Professional Building, 1900 Wealthy Street, S.E., Suite 290, GRAND RAPIDS, Michigan 49506 (USA).

UNE JOURNI~E CONSACREE AU "POUCE DE L'ENFANT"

30 novembre 1985 a I'H6pital Bretonneau (Paris)

Service du pr H. Bensahel, sous la direction du D r J. Glicenstein

Los themes traites seront : - - Developpement du pouce et de I'opposition - - Malformations du pouce - - Traumatisme du pouce chez I'enfant. Pour tous renseignements et inscriptions s'adresser: D' J. Glicenstein, Secretariat du Service d'Orthopedie Pediatri- que, H6pital Bretonneau, 2, rue Carpeaux, 75018 PARIS.

Directeur de la Publication : P. BERGEAUD Imprimerie de Champagne. - - 52200 Langres N ° d'ordre 0.017. - - Mai 1985. - - Dep6t legal 2 e trimestre 1985

Commission paritaire des Publications et Agences de Presse : n ° 64523 , l l H l l SVNOtCAI NATIONAL

IMPRIME EN FRANCE . . . . . . . ss~ ~o,c,L,