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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - JEUDI 11 JANVIER 2018 - N°4767 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com Le Cnapeste met fin à sa grève après 40 jours de protestation Pages 2, 3, 4 et 5. «ASSEGWAS AMEGGAZ !» JS KABYLIE L E DIRECTOIRE ET LE CONSEIL DE SURVEILLANCE DISSOUS Nassim Benabderrahmane nouveau DG par intérim La liste des 851 produits interdits à l’importation publiée dans le JO Page 24. COMMERCE EXTÉRIEUR Les réserves des praticiens français ÉDUCATION T IZI -O UZOU Page 7. Page 7. Page 6. À l’occasion du nouvel an berbère 2968, le collectif de la Dépêche de Kabylie présente à ses lecteurs et annonceurs ses meilleurs voeux et leur annonce que le journal ne paraîtra pas samedi. ISSN 1112-3842 YENNAYER 2968 SANTÉ C OOPÉRATION E NTRE LES CHU DE B ÉJAÏA E T DE S AINT - É TIENNE

YENNAYER 2968 «ASSEGWAS AMEGGAZ - La Dépêche … · Je tiens à vous préciser que les dettes du club ont été payées par les subventions du MJS et d’Ooredoo et qu’il n’y

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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - JEUDI 11 JANVIER 2018 - N°4767 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com

Le Cnapeste met fin à sagrève après 40 jours de protestation

Pages 2, 3, 4 et 5.

«ASSEGWAS AMEGGAZ !»

JS KABYLIE LE DIRECTOIRE ET LE CONSEIL DE SURVEILLANCE DISSOUS

Nassim Benabderrahmane nouveau DG par intérim

La liste des 851 produits interdits à l’importationpubliée dans le JO

Page 24.

COMMERCE EXTÉRIEUR

Les réservesdes praticiens

français

ÉDUCATIONTIZI-OUZOU

Page 7.

Page 7.Page 6.

À l’occasion du nouvel an berbère 2968, le collectif de la Dépêche de Kabylie présente à ses lecteurs etannonceurs ses meilleurs voeux et leur annonce que le journal ne paraîtra pas samedi.

ISS

N 1

112-

3842 YENNAYER 2968

SANTÉ COOPÉRATIONENTRE LES CHU DE BÉJAÏA

ET DE SAINT-ÉTIENNE

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SP RTS

Alger Tizi-Ouzou Bouira Béjaïa

La Météo du Jour

Max: 13 Max : 10 Max : 11 Max : 05

Min : 07 Min : 04 Min : 02 Min : 01QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION JEUDI 11 JANVIER 2018 N°4767

Par mi les par ticipants à ceconclave, on citera les Azlef,Kana, Banabder rahmane, les

membres du CSA, ainsi que l’ex-pr ésident Hannachi. Les action-naires ont décidé la dissolution dudirectoire, ainsi que du conseild’administr ation. Il a été aussidécidé que c’est NassimBenabder rahmane qui gérera les

affaires du club pendant 15 jours,avant la tenue d’une AG ordinaire.

Cherif Mellal prendra

les commandes à

partir du 25 janvier

Les actionnaires ont convenu dedésigner Cher if Mellal président duclub. Celui-ci prendra officielle-ment ses fonctions le 25 janvier pro-

chain. Le concerné a déjà remis unesomme de 10 milliards de centimesà Benabder rahmane, pour recruterun coach et de nouveaux joueurs.

Azlef : «On remercie

le directoire»

«On remercie les membres dudirectoire pour ce qu’ils ont faitpour le club. Ils ont fait de leurmieux, mais ils n’ont pas réussi leur

mission. Je tiens à vous préciser queles dettes du club ont été payées parles subventions du MJ S etd’Ooredoo et qu’il n’y a pas de cré-dits bancaires. Pour Aït Djoudi, ilne devait pas divulguer des chosesconcernant le club sur un plateautélévisé», a déclaré Azlef.

Benabderrahmane :

«On recrutera un

coach et deux

joueurs»

«J’assurerai l’intér im pendant 15jours. Mellal a déjà versé un chèquede 10 milliards qu’on utilisera dansl’opération recrutement. Pour lavenue de Badou Zaki, je ne peuxr ien vous dire. On ver ra bien si ontrouve un ter rain d’entente avec lui.S’agissant des joueurs, on recruteraencore deux éléments», a informépour sa par t Benabder rahmane.

M. L.

Le directoire dissousMécontent de sesconditions de travail

Lors de l’AGEXtenue hier

après-midi dansun hôtel de la

ville, plusieursdécisions ontété prises par

les actionnairesde la JSK.

Bourzag claque la porte

Le préparateur physique de laJS Kabylie, Wahib Bourzag,

a décidé de démissionner de sonposte dans la journée d’hier.N’ayant pas touché le moindre soudepuis deux mois, le concerné adécidé de jeter l’éponge. Selonnotre source, Bourzag avait faitpart de ses réclamations à Zouaouiet Madjène, mais sa situation n’apas changé. Il devait rencontrerles dirigeants kabyles dans lasoirée d’hier pour leur remettre sadémission. Joint par nos soins, il aaffirmé qu’il ne fait plus partie dustaff technique : «Je vous affirmeque je ne suis plus le préparateurphysique de l’équipe. J’ai rejointla JSK avec ma bonne foi,d’ailleurs je n’ai touché aucuneavance. Cependant, les conditionsde travail mises à ma dispositionsont difficiles. Pour cela, j’aidécidé de me retirer. Je pars avecla conscience tranquille, car je n’aijamais lésiné sur les efforts pourservir la JSK», a-t-il déclaré. M. L.

JS KABYLIE Banabderrahmane désigné président par intérim

DDK/11/01/2018 ANEP N°800 724

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BÉJAÏA Célébration du nouvel an berbère 2968

La reconnaissance par les plus hautesautor ités du pays de Yennayer en tantque journée chômée et payée a, sans

doute, réconcilié le peuple avec son Histoire.Désor mais, Yennayer est décr été jour néefér iée. Sa célébration en Kabylie et ailleursvaut constat : les Algér iens manifestent demille et une manières leur attachement à cettedate hautement symbolique en renouant avecles traditions de leurs aïeux. Cette année,Tamazgha célèbre le nouvel an 2968 sous lesigne d’une identité retrouvée et un symbole àmettre en valeur. Plusieurs activités sont aumenu des associations à caractère notammentculturel aux quatre coins de la wilaya deBéjaïa dont l’objectif est de mettre en valeurle legs ancestral des populations de l’Afr iquedu Nord. À travers la wilaya de Béjaïa, lemouvement associatif est entré vivement enaction pour faire revivre Chachnaq et dresserpour l’histoire des Berbères des chapelles desouvenirs et d’animations hautes en couleurs.C’est ainsi que les repères identitaires ont étéconvoqués pour étaler une histoire plusieursfois millénaire qui se transmet de père en fils.Fête étalée sur une semaine, selon les moyens,les citoyens de Béjaïa sont entrés de plain piedavec des festivités diverses et r iches destinéesaux grands comme aux petits. Les associa-tions locales ont presque r ivalisé d’ingéniositépour être à la hauteur de l’événement, liéespar cette symbiose qui donne la fier té d’ap-par tenir à cette ter re, à cette culture. De nom-breuses expositions qui ont pour thème la vul-gar isation du patr imoine culturel agraire,culinaire et vestimentaire ont attiré l’atten-tion, tant la nostalgie et le goût de l’ar t ontempreint la cur iosité des visiteurs du hall dela maison de la culture Taos Amrouche. Là,une exposition r iche en couleurs et diversesautres activités se tiennent depuis samedi der -nier.

Un repère historique à valoriserCes dernières années, des militants de lacause berbère et des académiciens n’ont pascessé d’insister sur la nécessité de l’officialisa-tion de la fête de Yennayer et d’en faire, àl’instar du 1er janvier et de awel mohar rem,une journée fér iée, chômée et payée. De plus,des démarches ont été effectuées auprès del’Unesco pour faire de Yennayer un patr imoi-ne universel de l’humanité. Il n’y a aucuneraison pour que des événements de moindreenvergure soient pr is en considération parcette institution onusienne, et pas Yennayerqui concer ne pour tant tous les peuplesd’Afr ique du Nord. Yennayer est une fête tra-ditionnelle qui a été, rappelons-le, formaliséepar l’Académie Ber bère dans les annéessoixante. Depuis, elle est sor tie de l’anonymatpour devenir une fête qui rassemble tous lespeuples Amazighs de l’Afr ique du Nord. Dansl’une de ses nombreuses contr ibutions,Allaoua Rabhi, enseignant et chercheur àl’université de Béjaïa a tracé l’histor ique et lasignification de la fête. «Celle-ci est inclusedans un calendr ier agraire ancien. Yennayermarquait le début d’une nouvelle année célé-brée différemment d’une région à l’autre,selon des r ituels qui pouvaient différer selonles régions. Ils comprenaient la distr ibutionde gâteaux, des sacr ifices, des festivals,… Lebut de la fête est de rassembler les gens, de lesréunir en vue de l’expression de la commu-nion et de la solidar ité sociale. Personne nedevait être mis à l’écar t des festivités», a-t-ilsouligné. De son côté, Ali Sayad, anthropo-logue, président de la Fondation Asaka, et quiavait par ticipé avec Mouloud Mammer i à laconfection du premier dictionnaire" Amawal" sur les néologismes berbères rap-pelle que «Massinissa rendait un culte auSoleil. Alors que Yennayer comprend douze

mois lunaires, le calendr ier agraire était aussibasé sur le cycle du Soleil qui indique les sai-sons. La journée chez les berbères commenceà la tombée de la nuit, pour finir vingt quatreheures plus tard, à la tombée de la nuit sui-vante». Dans le calendr ier agraire berbère, ily a quarante cinq pér iodes, toutes marquentles espaces entre les différentes phases de lavégétation. Les paysans savaient ainsi exacte-ment à quel moment planter, cueillir ou ar ro-ser. Même en perdant la langue, les paysansnord-afr icains continuent la tradition. «Laculture est ce qui nous reste quand on a toutperdu», dit-on. Selon Gabr iel Camps, l’unedes plus anciennes divinités inscr ites sur lessites funéraires est Ieru, en berbère Eior, ouIor, c' est-à-dire Ayour, la lune. RachidOulebsir rappelle que l’Afr ique du Nord aconnu huit colonisations, en trois mille ans etaucune d’elles n’a r éussi à suppr imerYennayer. Ainsi, il se demande commentaprès seulement moins de cinquante annéesd’indépendance, cette fête a quasiment dispa-ru de l’Algér ie. Yennayer a subi plusieursmutations, dont celle de l’espace. De fêtestr ictement familiale, elle est sor tie sur laplace publique pour devenir une fête de gran-de envergure. Elle s’est ainsi appropr iée lecombat et la revendication politiques, de parsa symbolique et de l’adhésion populaire àtout ce qu’elle peut représenter. Elle était tra-ditionnellement célébrée durant trois jours.Le premier était consacré essentiellement aupar tage, avec le couscous et les gâteaux quiétaient distr ibués ou par tagés. Le deuxièmejour était consacré à la sor tie des enfants enforêt ou en montagne, soit pour apprendre lesrudiments de la nature, soit pour être initiés àla chasse. Le dernier jour était un jour demarché, où les hommes tiraient un trait surl’année précédente en réglant leurs dettes eten effaçant les traces de l’année écoulée. Il fal-lait démarrer la nouvelle année dans un espr itnouveau, débar rassé des fardeaux de l’annéeécoulée. C’était aussi le moment de raconterles histoires anciennes qui permettaient auxBerbères de garder le lien avec leur histoire etde faire vivre leur culture. Mais depuisquelque temps, les Berbères qui étaient créa-teurs de culture, sont devenus de simplesconsommateurs. Selon Rachid Oulebsir, il esttemps de reprendre les choses en main, et demontrer au monde comment cette fête estpor teuse de valeurs universelles. La toutejeune association culturelle 100 % féminine«Timunent N’tullas» du village AgurmounrN’Ath Amar, dans la commune de Taour ir t-Ighil, daïra d’Adekar, en collaboration avecquatre autres associations du village, célèbrevendredi 1er yennayer 2968, jour de l’an

amazigh qui coïncide avec le 12 janvier 2018.

Yennayer au féminin au village AguemouneÀ cette occasion, dans le cadre de leur asso-ciation, les femmes du village se sontconcer tées et ont concocté un r iche program-

me de festivités. Ainsi, après l’ouver turesolennelle de la cérémonie, le public serainvité à visiter une exposition-vente des pro-duits de la région comme, entre autres, lesstands d’habits traditionnels et ceux de lavente de miel. Les choses sér ieuses commen-cent avec la course pour minimes filles etgarçons, celle-ci sera suivie par une exhibitionde «Minh long» et de «Jeet Kune do». À 11heures, les organisatr ices ont prévu une sér iede jeux traditionnels tels le jeu de la toupie«zerbouta» et celui de la raquette de figue debarbar ie qui consiste, sur tout pour le per -dant, à mordre à pleines dents dans la raquet-te au r isque de s’y faire piquer et d’en avoirtoute la bave dans la bouche. Pour les filles, ily aura un jeu de la marelle et un autre ditd’«avoulqaf» où le tout est d’avoir la dexté-r ité de lancer des dés de pier re en l’air et de selivrer au jeu de jonglage entre des pier resjetées en l’air et celles qui sont posées sur lesol. Pour les cordons bleus du village, les ini-tiatr ices de l’événement ont programmé unconcours du meilleur plat traditionnel entrecouscous, aasbane, verkoukès et autres aftirouqeçoul. Le clou des festivités sera sansdoute l’organisation d’un mar iage fictif avecle cor tège nuptial où la mar iée sera por tée surle dos d’un mulet, le transpor t du coffre de lamar iée et la troupe d’iteballen. La fête se ter -minera par une pièce théâtre et des déclama-tions de poésies. F.A.B. et B. M.

Qu’ils soient de laKabylie ou des autres

régions de l’Algérie, lescitoyens ont recouvré,cette année, un pan de

leur Histoire.

Jeudi 11 janvier 2018L’ÉVÉNEMENT2

Un symbole d’une identité consacré

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M. BOUDERBALI, wali de Tizi-Ouzou, dresse le bilan de 2017

Jeudi 11 janvier 2018 L’ÉVÉNEMENT 3

«Cette année, Yennayerest particulier»

«Asseggas ameggaz àl’ensemble desAlgér iens et aux

citoyens de notre wilaya. Cetteannée, Yennayer revêt un aspectpar ticulier, puisque la journée a étédécr étée par le pr ésident de laRépublique jour née chômée etpayée. La langue amazighe a étéégalement promue langue nationaleet officielle, en plus de plusieursmesures, notamment la cr éationd’une académie qui sera le pivot dela promotion de la langue et de laculture amazighes. Yennayer est unrepère fondamental, il sera célébrédans les 48 wilayas sous le hautpatronage du pr ésident de laRépublique, Abdelaziz Bouteflika»,dira le wali. Passant au vif du sujetdu Forum, le développement de lawilaya, le wali est revenu sur l’in-vestissement, les zones d’activités etles problèmes liés au foncier : «Ledéveloppement n’est pas seulementdu ressor t de l’Etat, il concernetoutes les par ties de la société. Nousen faisons notre cheval de bataille.Notre wilaya dispose de 16 zonesd’activité avec un potentiel de 228hectares. Il y a la possibilité de créer4 autres zones à Draâ El-Mizan,Tizi Gheniff, Fréha et Timizar, surune super ficie totale de 111 hec-tares, en plus des zones deBoukhalfa et Aghr ibs.» Le wali feraégalement savoir : «1 100 demandes

d’investissement ont été recensées.295 projets sont validés et une cin-quantaine d’investisseurs ont leurpermis de construire et sont enphase de lancement. C’est un inves-tissement de 777 milliards de DAqui per mettr a de cr éer 16 000emplois. Il nous reste aussi la zoned’activité de Souamaa dont le pro-jet de création remonte à 2011 maisque nous n’ar r ivons pas à concréti-ser. Mais nous sommes toujours surle dossier, afin de lever toutes lescontr aintes. L’assainissement dufoncier se poursuit, il se fera le plustôt possible. Nous ne devons pluscompter uniquement sur les sub-ventions de l’Etat».

L’élu est un partenaire

incontournable

Au sujet des lenteurs administra-tives, Bouder bali r econnaitr a :

«Elles existent cer tes, mais nous fai-sons des effor ts pour être plusrapides et plus efficaces. Pour lesinvestisseurs, nous avons donné desinstructions afin de les accompa-gner et les encourager. Nous feronsen sor te que notre wilaya devienneattractive». Revenant sur le rôle desélus locaux, le wali insistera : «L’éluest un par tenaire incontournablequi doit s’inscr ire dans le sillage dela politique du gouvernement pardu dynamisme et un espr it d’initia-tives. Les communes ont leurs spéci-ficités et leur s potentialités, quechacun s’adapte à ses moyens encréant des mini-zones d’activité parexemple. Nous travaillerons dans lacollégialité et la coordination. Lessubventions PCD sont toujour smaintenues à 3 milliards de dinarspour cette année 2018». Le walirappellera que la wilaya a reçu 6milliards de dinars, ce qui a permis

le lancement de 200 opér ations,notamment dans le domaine de laréhabilitation des chemins commu-naux. Concernant les oppositions, lewali regrettera : «C’est malheureu-sement une réalité plus perceptibleà Tizi-Ouzou qu’ailleurs. Les oppo-sitions sont un frein au développe-ment. Nous œuvrons pour changerles mentalités, car cela nous coûtetrès cher». Abordant le raccorde-ment au gaz naturel, le wali dira :«L’Etat a investi, r ien qu’à Tizi-Ouzou, 46 milliards de dinars pourle gaz naturel, ce qui a fait augmen-ter le taux de raccordement à 84% ,alors qu’il n’était en 2000 que de10% . Chaque foyer raccordé coûteà l’Etat 17 millions de centimes. Leréseau de transpor t réalisé est de441 kilomètres et celui de la distr i-bution est de 9756 kilomètres, c’estpharaonique. L’effor t se poursuivrapour atteindre les 100% ». Le dos-sier du logement a été égalementabordé : «La wilaya a bénéficiéd’un programme de 135 972 unitétous segments confondus et de 83000 aides à l’habitat rural de 70millions de centimes».

Le CAC mis en service

au plus tard à la fin

du 1er semestre

Questionné sur le secteur de lasanté, Mohammed Bouder bali aindiqué : «Le projet du CAC est

suivi régulièrement, nous espéronsune mise en service dès le moisd’avr il ou au plus tard à la fin dupremier semestre, j’en fais unobjectif pr imor dial. L’EPH deOuadhias avance bien, nous souhai-tons aussi le mettre en service cou-r ant de cette année. L’EPH deBouzeguène a été confié à une entre-pr ise qui procédera à son lancementdébut févr ier». Après avoir abordéles projets en cours dans le secteurde l’enseignement supér ieur et celuide la formation professionnelle, lewali s’étalera également sur les pro-jets en cours dans le secteur de l’é-ducation : «Les projets entr antdans les domaines de la santé, desressources en eau et de l’éducationont été dégelés par le gouverne-ment», a-t-il affirmé. Interpellé surla grève du CNAPESTE, le walidira : «Je dirai qu’elle n’a pas lieud’être. Le point central est l’élève etnous avons tous une responsabilitémorale envers lui. On ne doit pasprendre nos enfants en otages pourquelque motif que ce soit». Le walis’est ensuite étalé sur les secteurs del’agr iculture, du tour isme, de l’eau,de l’environnement et de la fibreoptique : «Internet est aujourd’huiindispensable, des effor ts se fonttous les jours pour améliorer notretaux de couver ture qui est actuelle-ment de 52% ».

Hocine T.

MohamedBouderbali, wali

de Tizi-Ouzou, n’apas manqué de

présenter sesvœux hier à

l’occasion dunouvel an berbère,

lors de sonintervention

au forum de laradio locale.

MUSTAPHA LIMANI, wali de Bouira

«Assegwas ameggaz à tous les Algériens !» «Je tiens tout d’abord à remercier le quotidien

national La Dépêche de Kabylie pour m’avoirdonné l’occasion de m’adresser à toutes les citoyenneset tous les citoyens de Bouira, à la veille de cette mer-veilleuse date de Yennayer 2968. J ’adresse à cette occa-sion mes vœux les plus chaleureux et les plus vifs à toutle peuple algér ien pour une année pleine de jours heu-reux, pleine de joie et de bonheur, pleine de fraternité,de solidar ité et d’entraide. Une année qui ver ra notrecher pays connaitre un développement harmonieux etéquilibré. Une année où notre merveilleuse wilayacontinuera son avancée économique et sociale, où lesbesoins des populations dans différents et nombreuxdomaines (logement, AEP, infrastructures de jeunesse,

gaz…) connaitront une bonne pr ise en charge et uneannée où les retombées sur notre population de toutesles actions engagées seront hautement appréciées. Ladécision pr ise par son Excellence Monsieur le présidentde la République de décréter la date du 12 janvier,Yennayer, journée chômée et payée, est une décisionhistor ique dans la mesure où elle vient renforcer l’uniténationale et consacrer définitivement les constantesnationales que sont l’islamité, l’arabité et l’amazighité.Avant de terminer, je tiens encore une fois à réitérer àchaque citoyen mes vœux les plus profonds pour uneannée de réussite, de santé et de joie et je vous invite àfêter cette journée mémorable comme vous avez tou-jours su la fêter.» Propos recueillis par Hafidh Bessaoudi

Conseil du gouvernement

Yennayer inclu dans la liste des fêtes légales

Le Gouvernement a endossé un amendement à la loi fixant la liste des fêteslégales qui inclura ainsi le jour de l'An Amazigh correspondant au 12 jan-

vier, a indiqué hier un communiqué des services du Premier ministre. "Lors desa réunion du mercredi 10 janvier, le Gouvernement a endossé un amende-ment à la loi fixant la liste des fêtes légales qui inclura ainsi le jour de l'AnAmazigh correspondant au 12 janvier. Cet amendement poursuivra son par-cours à travers le Conseil des ministres pour aboutir bientôt au Parlement", aprécisé la même source. "Il est à préciser que conformément à la décision duM. le président de la République, la décision de décréter le 12 janvier 2018premier jour de l'An Amazigh, journée chômée et payée a été exceptionnelle-ment prise par le Conseil des ministres en attendant son encadrement par laloi", a ajouté la même source. Le Président de la République, AbdelazizBouteflika, avait annoncé, mercredi 27 décembre 2017, lors de la réunion duConseil des ministres, sa décision de consacrer Yennayer journée chômée etpayée dès le 12 janvier 2018.

Les portes de l’annéeAmenzu ussegwas, c’est demain ! Donc,

que l’année qui s’annonce soit prospèrepour les Algér iens et l’Algér ie, qu’elle soitbelle et bonne et qu’elle illumine le pays d’unregain de luminescence, qui rayonnera surtout le ter r itoire et ne laissera nulle place, nulgourbi, nulle chaumière, nulle tente, nulappar tement sans sa lumière bienfaitr ice.Que cette année soit pour les Amazighs celleoù ils vivront la consécration pleine etentière de leur langue, de leur culture, deleur Histoire, de leur identité. Quelle leurappor te le bonheur, la paix, la sérénité, laconvivialité, et qu’elle leur soit, un longfleuve tranquille. Yennayer est le premiermois de l’année du calendr ier agraire

amazigh. Il inaugure une année pleine depromesses, de belles moissons, de cueillettesgénéreuses et de tranquillité pour la famille.Il est célébré dans tout le Maghreb par«Aghounja», «ayarad» une sor te de carnaval,on y prépare divers mets, selon les régions,que grands et petits savourent dans la joie etla délectation. Que l’on prenne date, ceYennayer-ci diffère de ceux qui l’ont précédépar sa consécration en journée chômée etpayée, donc reconnu par l’Etat, comme unehalte calendaire marquant la por te de lanouvelle année, marquant l’histoire, laculture, les r ituels et les r ites propres auxMaghrébins. Ne nous embarrassons pas desr ituels qui étaient appliqués depuis les temps

immémor iaux, mais prenons en considérationle temps et l’espace de cette commémorationet son statut actuel. Populaire, elle l’est parson ancrage dans les racines de la nation. Detout temps, elle a marqué les festivitéspropres aux habitants de l’Afr ique du Nord,elle les a trempés dans le moule de leursidentité et culture. L’Histoire de son ancragesocial tire son or igine non pas de Chachnaq,mais de l’histor iographie Nord-Afr icainedepuis son avènement, bien avant la victoirede ce pharaon de la XXIIe dynastie surRamsès II. Quoiqu’il en soit, je vous souhaiteun bon Yennayer.S. A. H.

Par Sadak AÏT HAMOUDA

Le point du jeudi

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Combat identitaire

Si, aujour d’hui, Tamazightest reconnu langue officielleet Yennayer jour née

nationale, le mér ite revientcer tainement à tous ceux qui ontpor té cet engagement, qui atr aver sé les génér ations et letemps, dans leurs cœurs. Et ilsétaient nombreux. Ce fut, de touttemps, un combat por té par touteune population. Après la régencedes Turcs, vint l’occupationfrançaise en 1830. En 1880 déjà,le premier intérêt à cette langue semanifesta à travers le linguiste,sociologue et histor ien MohandSaid Boulifa. Ses travaux, datantde 1925, sont aujourd’hui encoreune référence. Il eut égalementMohamed Abès (Maroc) qui astructuré la grammaire amazighedès 1916. Toujour s dur ant lapér iode coloniale, la revendicationde cette langue maternelle et decette culture autochtone n’a cesséd’être clamée. La situation estdevenue emblématique en 1949avec l’appar ition de ce qui estappelé «La cr ise berbér iste» ou

«La cr ise anti-berbér istes», menéepar Laimèche, Aït Amr ane,Khelifati, Aït Ahmed et d’autres.Après une pér iode marquée par lamise en stand-by de ce combat,pr ivilégiant la lutte armée pourl’indépendance du pays, vintl’académie berbère en 1967, dont

l’objectif était de redonner àTamazight sa dimension nor d-afr icaine. Son tr avail ennéologismes a au moins servi àr allumer la flamme de cetterevendication et à r éveiller laconscience populaire. La régionayant toujours été à l’avant-garde

de toutes les luttes démocratiques,la revendication identitaire a étépor tée par la Kabylie, et c’est làqu’est né le Mouvement CulturelBerbère, dans les années 1980. Lagénér ation Mammer i arévolutionné cette lutte. Le moisd’Avr il r ester a ancr é dans lamémoire collective de lapopulation de cette région et dansles mémoires de tous ceux qui sereconnaissent dans cette cause. Aucours du Pr intemps berbère 1980,plusieur s centaines d’étudiantsfurent victime de la répression.L’appor t des détenus de cemouvement n’est plus à prouver.Ils étaient très déterminés, leur viene signifiait r ien à côté de leurengagement pour cette cause.Juste pour l’histoire et citant lesMouloud Lounaouci, Said Khellil,Djamal Zenati, Arezki Aït Larbi,Ourabah Ali Chikh, Aziz Tar i,Achour Belghezli, MustaphaBacha, Achab Ramdane, Ar avAknin, Amar Mezdad, SalemChaker, Arav Benyounès, M.A.Haddadou, Samya et SaadBuzefran parmi tant d’autres quiont milité chacun dans sagénér ation. L’officialisation deTamazight est r evendiquée.L’Algér ie connut la plusimpor tante manifestation depuisl’indépendance. Le 17 avr il, dansun discours du Président ChadliBendjedid, l'Algér ie est déclaréeun pays «ar abe, musulman,algér ien», et «la démocratie nesignifie pas l'anarchie». La nuit du19 au 20 avr il, l'université de Tizi-Ouzou est pr ise d'assaut par lesforces de l' or dre au cour s del'opération dite Mizrana. Le 20

avr il, à la suite de la répression,une grève générale spontanée estdéclenchée par la population de laville : plus aucune enseigne enarabe ne subsiste, ni plaque derues. La rupture entre le pouvoiret la Kabylie fut consommée,notamment apr ès qu’une loipor tant sur la généralisation del’utilisation de la langue arabe estentrée en vigueur, le 5 juillet 1998.Apr ès ces mesures, un autrepr intemps ber bère étaitprévisible, et il eut lieu en 2001. Etce fut un pr intemps noir, avec desémeutes et une r épressionsanglante. 126 jeunes y ont perdula vie, assassinés. Du sang de cesjeunes, le mot ‘’liber tés’’ futgravé. En 2002, une lueur d’espoirvint illuminer la saga identitaire.Le gouvernement, enfin, présenteun projet de loi consacr antTamazight langue nationale, maispas officielle. Le 8 avr il, c’était fait! La langue amazighe estreconnue langue nationale, maistoujours non officielle. Un acquiscer tes considérable, mais qui nerépondait pas aux aspirations detoute une population. Le combatpour l’identité, ayant fait par ti duquotidien de ses propulseurs, asubi des mutations, suivant lesdifférentes conjonctures quetraversait le pays. Il a été aussil’enjeu de calculs politiciens etd’ambitions per sonnelles. Aprèstant de lutte et de sacr ifices, elledevient langue officielle en 2016.Et en 2018 Yennayer est désormaisjour née nationale chômée etpayée.

Kamela Haddoum

Le combatidentitaire en

Algérie fut long,dur, semé

d’embuches etabreuvé du sang

de ses infatigablesmilitants.

Jeudi 11 janvier 2018ACTUALITÉ4

De Boulifa à Yennayerjournée nationale fériée

NABILA GOUMEZIANE, directrice de la culture de la wilaya de Tizi-Ouzou

«Yennayer cette année revêt un caractère historique»La directrice de la culture

de la wilaya de Tizi-Ouzou,Mme Nabila Goumeziane,

parle dans cet entretien de la symbolique de

l’événement et duprogramme tracépour l’occasion.

La Dépêche de Kabylie : La fête de Yennayer intervient cette annéedans un contexte particulier…

Nabila Goumeziane : Yennayer cette annéerevêt un caractère histor ique après son offi-cialisation par son Excellence le présidentde la République, qui l’a décrétée journéenationale chômée et payée. C'est l’identitéalgér ienne qui est consolidée avec ses diffé-rents fondements, dont l’amazighité, etc’est un repère de l’histoire profonde denotre pays qui fait l’objet d’une grandereconnaissance et qui est mis en exergue.Pour la wilaya de Tizi-Ouzou, nous avonspréparé une semaine culturelle amazigheconsacrée à Yennayer, dont le coup d’envoia été donné dimanche dernier à la Maisonde la culture Mouloud Mammer i.

Tamazight a fait de grands pas.Comment sont concrétisés ses acquis dans la wilaya de Tizi-Ouzou,notamment dans votre secteur ?

Deux années après l’officialisation de lalangue amazighe, des avancées considé-rables et appréciables ont été enregis-trées, notamment en matière de pro-motion de la langue et de la cultu-re amazighes. Néanmoins, beau-coup reste à faire, notammentsur le plan académique. Nousconstatons qu' en matière depublication, un grand nombred’ouvr ages existent et unintérêt par ticulier estpor té sur larecherche scien-tifique dans cesens, son uti-l i s a t i o ndans lesd iffér en t smédias etsur plu-sieurs sup-por ts, la généralisation de son enseigne-ment et sa promotion par le biais de plu-sieurs actions culturelles et ar tistiques. Letravail doit continuer et en concer tationavec l’ensemble des acteurs concernés.

Aujourd’hui, quelle est la symboliquede la célébration de Yennayer ?

Pour la symbolique de Yennayer, je souhai-te rappeler que nous avons voulu marquerle lancement de cette semaine par un sémi-

naire national qui s’est attelé àdébattre de la question de

Yennayer, une histoire plu-sieur s fois millénaire,avec la par ticipationd’imminents cher -cheurs, universitaires etune conférence inaugu-

r ale animée par le PrSlimane Hachi qui est égale-

ment directeur du CNRPAH.Ceci pour vous dire que notredirection met en exergue lapor tée histor ique et patr i-moniale de ce jour, en rap-por t avec le calendr ieragraire. Ceci aussi pourmontrer que cettejour née est consacr éejournée nationale dansnotre pays étant un

dénominateur commun du peuple algér iensur les plans histor ique, anthropologique etculturel.

Des détails sur le programme des festivités ?

Pour Yennayer 2986, le programme tracéest diversifié. En effet, plusieurs expositionssont prévues, des ateliers, des démonstra-tions, un panorama de films amazighs, unesemaine de théâtre d’expression amazighe,des spectacles ar tistiques, dont celui du 11janvier (aujourd’hui ndlr ), durant lequelnous avons voulu rendre hommage à l’en-semble des ar tistes, en par ticulier le grandar tiste Djamel Allam à qui nous souhaitonsun prompt rétablissement. Je rappelle quecette soir ée qui marque «imensi nYennayer» est organisée en collaborationavec la radio locale et l’APC de Tizi-Ouzou.À rappeler qu'un large programme estaussi assuré au niveau de l’ensemble deslocalités de la wilaya avec la par ticipationactive du mouvement associatif et comité devillage que je remercie infiniment. Pourfinir, cette semaine n’est que le début d’unesér ie d’actions et de manifestations qui sedérouleront tout au long de cette année2018, placée sous le signe de l’année de lacélébration du patr imoine culturel amazighcomme l’a déclarée Monsieur le ministre dela culture Azeddine Mihoubi. Je souhaite àtous une excellente année. Assegas ameggas2968. Talwit d lehna i ldzair sumata.

Propos recueillis par K. H.

Coin cuisine

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Coin cuisine

Lion

Taureau

Gémeaux

Cancer

Vierge

Scorpion

Capricorne

Verseau

Poissons

Balance

Bélier

Sagittaire

Les innocents

BOUIRA Célébration de Yennayer

Jeudi 11 janvier 2018 ACTUALITÉ 5

Plusieurs activités culturelles au menu

Ainsi, depuis mardi dernier,cette institution ne désem-plit pas avec en premier

lieu l’inauguration du nouveaufronton de la Maison de la cultureAli Zaâmoum en tifinagh. Unerevendication qui date depuis plu-sieurs années et qui a finalementété pr ise en charge par la directr i-ce de la Maison de la culture,Mme Saliha Cherbi. «J ’ai pr isper sonnellement l’initiative deréaliser le fronton de la Maison dela culture, et ce depuis le jour oùnous avions fait la journée d’étudesur Mouloud Mammer i en date du9 décembre dernier. Cependant,nous avons choisi de la repor terpour Yennayer», affirme la res-ponsable. Par ailleurs, le marchéde Yennayer a ensuite ouver t ses

por tes avec l’exposition de pro-duits du ter roir, l’ar tisanat, l’ha-bit tr aditionnel, une expositiond’anciennes photos des villages dela wilaya, des exhibitions de jeuxtraditionnels, le tout sur l’esplana-

de de la Maison de la culture. Lewali de Bouir a, M. Limani,accompagné des autor ités dewilaya, a montré une attentionpar ticulière aux expositions r icheset diversifiées de la culture ances-

trale amazighe. Par la suite, plu-sieur s ar tistes-peintres ont pr ispar t à la réalisation d’une fresquesur Yennayer sur cette mêmeesplanade, devant le public venuassister en force à cet événement.

Un concours de plats traditionnelsa également été organisé et lesmeilleures cuisinières ont étér écompensées. Une table rondeautour de Yennayer a été animéepar des spécialistes de la langue, àsavoir MM. Brahim Bahmed pro-fesseur, Mohamed Guettafi, ins-pecteur en tamazight et l’écr ivainRachid Oulebsir, en plus d’un ate-lier contes pour enfants qui setiendra chaque jour, jusqu’au 15janvier. Plusieurs associations ontété associées à ce programme enpar ticipant à l’exposition d’ha-bits, de plats et autres objets tra-ditionnels. Par ailleurs, des pro-jections et des galas ponctuerontcette semaine d’activités, en plusdes conférences animées par despoètes, docteur en histoire etd’illustres écr ivains. À noter queplusieurs directions de la wilaya,dont celle de l’éducation, du tou-r isme et de l’ar tisanat, de la jeu-nesse et des spor ts, l’universitéAkli Mohand Oulhadj et la direc-tion des affaires religieuses contr i-buent au programme officiel.

Hafidh Bessaoudi

La Maison de laculture de Bouira

a préparé unprogramme

spécial Yennayer2968 sous le

slogan «Yennayer,une date, un

repère national,une histoiremillénaire.»

RAMDANE ACHAB, à propos de tamazight

«Il ne faut pas abandonner la transcription latine»Avant-hier, une conférence-

débat a été animée, au siègedu comité de village d’Assi Youcef,par Ramdane Achab, une person-nalité connue du grand public,«pour que soit ér igée la langueamazighe au rang de langue natio-nale dominante et non pasdominée». Cette rencontre, àlaquelle a pr is par t le député indé-pendant, Belkacem BenBelkacem, a été une occasion pourl' assistance, composée d' éluslocaux, d' enseignants de tama-

zight, de militants associatifs et devillageois, de s' impr égner duconstat et des réalités de la ques-tion de la langue berbère, notam-ment les volets touchant à sondéveloppement. Pour RamdaneAchab, «la langue amazighe estmenacée de dispar ition du faitqu'elle est dominée. De ce fait, ilfaut qu'elle ait un statut socialqu' il faudr a bien développercomme thème et qui ne surviendraque par une réelle volonté poli-tique». L' auteur de Tir a N'

Tmazight, lexique mathématiquefr ançais-ber bère, a insisté surdeux pr incipes à mettre en œuvre,pour préserver la langue amazi-ghe. D'autres thématiques ont étédéveloppées par le conférenciercomme «la tr anscr iption encaractères latins qu' il ne faudraen aucun cas abandonner», enarguant également qu’«il s'agitd'un combat et d'œuvres de deuxsiècles que les par tisans de latr anscr iption en ar abe veulentanéantir». Quant à la création de

l'Académie berbère, annoncée parles hautes instances du pays,Ramdane Achab n'a pas caché sesappréhensions la concernant dufait que «le cr itère d'allégeance aupouvoir sera de mise pour choisirson premier responsable, même siles techniciens ne manquent paspour constituer sa composante».Quant aux débats, ils ont été axéssur l'enseignement de tamazightet ses insuffisances, le manuel sco-laire, le HCA et son rôle dans lapromotion de tamazight et le com-

bat identitaire. Il est à signaler,enfin, que l' association d’AïtLkacem organisera, aujourd’huiet demain, le traditionnel ImensiN' Yennayer ainsi qu’un festivalqui sera marqué par diverses ani-mations culturelles, avec la pré-sentation de pièces théâtrales etd'une exposition en relation avecla célébration du nouvel an berbè-re.

Merzouk Haddadi

Avec faste même dans les communes arabophonesLe nouvel an berbère, Yennayer 2968,

coïncidant avec le 12 janvier, sera célé-bré avec faste cette année dans la wilaya deBouira. Pour cela, un r iche programme aété établi, notamment par le mouvementassociatif. Les étudiants de Bouira s’impli-queront aussi pour la célébration de cettedate ancestrale, puisque plusieurs activitéssont actuellement en préparation au niveaude la major ité des dépar tements et des rési-dences universitaires, en plus d’un galaar tistique qui aura lieu au niveau du dépar -tement de tamazight, ainsi que de la tradi-tionnel marche des étudiants qui aura lieule 13 ou le 14 janvier prochain. La grandenouveauté cette année dans la wilaya deBouira, ce sont les festivités qui seront orga-nisées par des associations au niveau de cer -taines communes arabophones. La recon-naissance officielle de la jour née deYennayer et son intronisation commejournée chômée et payée, semble donner unsursaut aux citoyens de ces régions qui nes’impliquaient pas aupar avant d’unemanière organisée pour la célébration decette fête nationale. Ainsi et au niveau de lacommune de Sour El-Ghozlane, un collectifd’associations spor tives or ganiser a,

demain, vendredi 12 janvier, une compéti-tion de natation au niveau de la piscinecommunale, qui ver ra la par ticipation depas moins de 300 personnes âgées entre 13et 30 ans. Cette compétition spor tive seraclôturée par une soirée animée au niveau duthéâtre de verdure de Sour El-Ghozlane. Lacélébration aura un aspect plus pédago-gique au niveau de la commune deLakhdar ia, où l’association des activités desjeunes a prévu une conférence sur le thèmede «Yennayer» qui sera animée par desenseignants et des universitaires. À Aïn-Bessem, la section locale des scouts organi-sera, en collaboration avec la mair ie, uneexposition de produits ar tisanaux au niveaudu centre local de la culture. La coordina-tion des associations de Bouaklane et le col-lectif de jeunes de la même localité, dans lacommune de M’Chedallah, comptent orga-niser plusieurs festivités durant les troisprochaines journées (11, 12 et 13 janvier ).Au menu, des activités culturelles, spor -tives, éducatives et de loisir s. Exposition desproduits de ter roir, concours de plats tradi-tionnels, spectacles musicaux, chant tradi-tionnel (idhabalen), du théâtre, de la poésie,animation pour enfants, exhibition, matchs

et une conférence-débat sur Yennayer sontégalement au menu. Toujour s àM’Chedallah, une conférence-débat seraanimée, aujourd’hui (le 11 janvier ) par l’é-cr ivain Brahim Tazaghar t, dans la salle decinéma locale. À Merkala, dans la commu-ne de Taghzout, l’association des activitésde jeunes, celle du 20 août, Waqadh et l’as-sociation Thighr i Ilmazian ont concoctétout un programme pour les journées du 12et 13 du mois en cours. Dans la communed’Ath-Leqsar, le collectif local des associa-tions organisera la première édition duFestival national des ar ts traditionnels. Larobe kabyle d’Ath-Leqsar sera également àl’honneur puisque un défilé et une marchede femmes por tant cette robe seront orga-nisés demain (le 12 janvier ), au niveau de lacommune. Pour sa par t, l’associationTagrawla de la même commune organisera,les 13 et 15 janvier, deux conférences-débatsur le thème de la revendication identitaire,qui seront animées respectivement par ledocteur Hamid Bouhbib et l’écr ivainRachid Olbsir. Dans la commune voisined’Ath-Rached, plusieurs activités sont aussiprévues. Au menu, des conférences, desexpositions et des animations qui seront

tenues au chef-lieu communal et aussi à tra-vers plusieurs villages, en plus d’un mara-thon qui sera organisé par la section localedes scouts. Dans la commune d’Aghbalou,l’association Ath Lkhir a lancé une opéra-tion de solidar ité avec les familles démunieset des dons seront distr ibués à cette occa-sion. À Haïzer, l’association Les amis dulivre a établi un programme de deux jourspour la célébr ation de Yennayer, avecnotamment l’or ganisation de plusieur sconférences-débats qui seront animées pardes enseignants et des chercheurs linguistes.Dans la commune d’El-Esnam, c’est l’asso-ciation Ath Lkhir qui compte organiser uneexposition de produits ar tisanaux en pleinair, au niveau de l’esplanade en face dusiège de la mair ie. Toujours au niveau de lacommune d’El-Esnam, une soirée ar tistiqueser a animée aujour d’hui, la veille deYennayer, par une panoplie d’ar tistes, dontla chanteuse Nessr ine et le chanteur MohaAttoui. Yennayer ser a aussi célébr é àTikjda, où le centre national des spor ts etloisir s (CNSLT) compte organiser plusieursexpositions et animations à cette occasion.

Oussama Khitouche

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Président de la société françaisede chir ur gie viscér aleinfantile, Pr. Var let F. a été

assisté par le Dr. Bourechrouche,chef de service, et ses collègueschirurgiens. C’était l’occasion pourl’équipe de Béjaïa de s’entrainersur le nouvel appareil deCélioscopie, offer t par desbienfaiteur s anonymes. Il est àsignaler que c’est la deuxièmemission du Pr. Var let à Béjaïa. Ceder nier profiter a pour soulignerque, pour bien travailler, «il fautque le bloc opératoire de Béjaïa soitmieux équipé. Il faut, également,avoir un circuit patient qui répondaux normes d’hygiène». Le Dr. B.

Sahi, chef de ser vice à Saint-Étienne et initiateur de cettecoopér ation, soulève quelquesinquiétudes quant aurenouvellement de la convention,lors de son expiration en 2020, car,souligne-t-il, depuis 2014, il y a euune quinzaine d’inter venantsstéphanois qui doutent de lamotivation des médecins algér ienset du manque de suivi de leursrecommandations. La vétusté deslieux et le retard dans la réalisation

des projets, comme le centre depsychiatr ie d’Oued Ghir, le centremère-enfant de Targa Ouzemmouret le CAC d’Amizour amplifient cesdoutes. D’ailleurs, Dr. Sahi affirme: «À Saint-Étienne, nous avons unCHU de 2 000 lits pour unepopulation de 720 000 habitantssans compter le pr ivé, le moyenséjour, le long séjour et les hôpitauxpublics pér iphér iques, alors qu’àBéjaïa, il y a 240 lits pour un milliond’habitants, ce qui force les

médecins à faire sor tir les malades,et tant pis pour la sécur ité ou lacontinuité des soins». Dr. Sahiexplique, enfin, que la solutionr éside dans la r éalisation d’unhôpital militaire à la place de lacaser ne d’Oued Séghir, faisantbénéficier les civils, ou la réalisationd’un hôpital sur un ter rain offer tpar une commune quelconque.

A Gana.

SANTÉ Coopération entre les CHU de Béjaïa et de Saint-ÉtienneLe CHU de Béjaïa

a connu, depuisvendredi dernier,

une semaine de chirurgie

fructueuse marquée par

l’apport précieuxdu ProfesseurVarlet, chef de

service au CHUde Saint-Étienne,

qui a opérébénévolement une

quinzaine d’enfantsprésentant des

pathologiescompliquées.

Jeudi 11 janvier 2018ACTUALITÉ6

Les réserves des praticiens français

BouiraLes ancienspatriotesreviennent à la charge

Les anciens patr iotes et élé-ments des groupes de légitime

défense (GLD), mobilisés pourcombattre le ter ror isme durantles années 1990 à Bouira, sontrevenus à la charge hier en orga-nisant un rassemblement de protestation au niveau de l’espla-nade de la maison de la cultureAli Zaâmoum. Selon M. AliBougataya, coordinateur nationalde l’organisation, la pr incipalerevendication de ce corps reste la reconnaissance officielle dessacr ifices des patr iotes durant ladécennie noire, et ce, à travers lamise en place d’une loi organiquepour garantir leur droit. «Descentaines de nos éléments sonthandicapés et les blessés ne sontpas pr is en charge. Les promesseset les engagements du gouverne-ment, par ticulièrement ceux duministère de la Défense, pour lapr ise en charge effective de nosrevendications, ne sont toujourspas appliquées, nous nousdemandons pourquoi», explique-ra M. Bougataya, qui réclameaussi la réintégration de ce corpsaux services du MDN, au lieu duministère du Travail. D’autresrevendications ont été aussi sou-levées par les protestataires, dontla valor isation de la pension dedépar t à la retraite des élémentspatr iotes, ainsi que la remise decar tes et d’attestations de résis-tants à ces patr iotes, entre autres.Oussama K.

Haïzer etBouderbalah

Deux suicidesen 24 heures

Un adolescent de 16 ans a étéretrouvé, avant-hier, mardi,

pendu à un pilier à l’intér ieurmême de sa demeure familiale,sise au quar tier des lotissementsdu chef-lieu de la commune deHaïzer, au Nord de la wilaya deBouira. Selon une source locale,c’est le père de la victime quiavait fait la découver te macabre,peu avant 16 heures. Il a, tout de suite, aler té les services de la protection civile, qui ont évacuésa dépouille vers l’hôpitalMohamed Boudiaf de Bouira.Une enquête a été ouver te par les services de la police, afin dedéterminer les causes exactes,ayant poussé l’adolescent à com-mettre cet acte, sur tout que cecollégien ne souffrait d’aucunproblème ou de trouble psycholo-gique. Le second cas de suicide aété enregistré, durant la soirée demardi dernier, au niveau de lacommune de Bouderbalah, situéeà 40 km au Nord-ouest de lawilaya de Bouira. Selon une source locale, il s’agit d’un vieilhomme de 60 ans, qui s’est égale-ment donné la mor t par pendai-son dans son domicile familial, sisau chef-lieu de cette commune. Ilest à signaler que les causes de cetacte sont toujours inconnues etqu’une enquête a été ouver te parles services de la Gendarmer ienationale. O. K.

Prise en charge des victimes de la «Baleine bleue»

Création d’une cellule médico-psychologiqueLe centre hospitalo-universitaire de Béjaïa a

procédé, dernièrement, à la création d’unecellule médico-psychologique «pour une meilleu-re pr ise en charge» des victimes du jeu mor ibondde la «Baleine bleue», a-t-on appr is du bureau del’information, de la communication et d’audio-visuel du CHU de Béjaïa. Cette décision a étépr ise, selon la même source, suite à une réunionde travail ayant réuni tous les psychologues decet établissement sanitaire, sous la houlette duprofesseur Adja, chef de service psychiatr ie.L’objectif pr incipal de cette cellule médico-psy-chologique est «de répondre de façon appropr iée

à la pr ise en charge des enfants victimes du jeula " Baleine bleue" », a-t-on expliqué. Deux autrespr incipales résolutions ont été pr ises à l’issue decette réunion de travail «pour ne pas psychiatr i-ser l’enfant et le traumatiser davantage». Ils’agit, d’abord, selon notre source, «d’assurerdes gardes d’astreintes par les psychologues duCHU de Béjaïa 7/7 et 24/24 au niveau desurgences médico-chirurgicales de l’unité hospi-talo-universitaire Khellil Amrane». En outre,cette cellule, dont le slogan est «Vos enfants sontles nôtres, ensemble pour les préserver contretoutes menaces», s’est assignée la charge de «pro-

jeter un plan d’action pour la sensibilisation dela frange concernée à travers des programmes desensibilisation et d’information qui seront orga-nisés au niveau de cer tains établissements sco-laires de la wilaya». Pour rappel, ce jeu macabrea fait deux victimes dans la wilaya de Béjaïa, audébut du mois de décembre dernier. Il s’agit dedeux adolescents, un garçon de 15 ans et une fillede 18 ans, poursuivant leur scolar ité dans unmême établissement scolaire, dans la daïra deSidi Aïch. Plusieurs autres jeunes adolescents ontété sauvés in extremis d’une mor t cer taine.

Boualem S.

La CAP de Tizi-Ouzou en séminaire

La loi de Finances 2018 en discussionUn séminaire por tant sur la pré-

sentation et analyse des pr inci-pales dispositions de la loi definances 2018 et leur impact surl’entrepr ise a eu lieu, hier à Tizi-Ouzou, sur initiative du bureau dewilaya de la Confédération algé-r ienne du patronat. Il était questionpour les par ticipants de prendreconnaissance du contexte macroé-conomique dans l’élaboration de laloi de Finances 2018, d’identifierl’impact des pr incipales disposi-tions sur la gestion des entrepr ises,entre autres. «Étant donné quenotre mission en tant queConfédération algér ienne du patro-nat est d’accompagner les investis-seurs, les soutenir et les conseiller, ilest de notre rôle d’organiser ceséminaire pour les éclairer sur lesdispositions les plus intéressantesoù il y avait des changements et quipeuvent impacter l’entrepr ise algé-r ienne», nous explique Yacine Aït

Benamara, président du bureau deTizi-Ouzou de cette organisationpatronale. «Pour ce faire, nousavons invité des responsables desorganismes étatiques, à l’instar dudirecteur de la Cnas, le sous/direc-teur des impôts… pour nous éclai-rer davantage sur les dispositionsde la LF 2018». Même si cette der -nière préconise plus de taxes etd’impôts, vu la situation financièredu pays, elle est or ientée, tout demême, sur «l’investissement et l’en-couragement en termes de facilita-tion, d’avantages fiscaux, de sou-tiens et d’accès, entre autres», selonun membre de la CAP. Les par tici-pants à ce séminaire se sont penchéssur les mesures relatives à l’investis-sement, l’allégement et la simplifi-cation du système fiscal, le réajuste-ment du commerce extér ieur et laprotection de la production natio-nale, la protection de l’environne-ment et la sanction contre les

infractions économiques et sociales.Par ailleurs, l’accès au foncier resteun sér ieux problème dans la wilayade Tizi-Ouzou, avec la contrainted’un relief des plus accidentés,regrettent les par ticipants à ce sémi-naire. «Tizi-Ouzou reste une trèsgrande wilaya en termes écono-miques, notamment avec des PME,ces dernières années. Même si toutle monde s’accorde à dire que c’estune situation difficile à gérer, il y aune réelle volonté d’investissementchez les gens de la région. Toutefois,le problème récur rent de l’investis-sement au niveau de Tizi-Ouzoureste le foncier», note Yacine AïtBenamara. Pour tant, il est à regret-ter que des ter rains, cédés à undinar symbolique dans des zonesd’activités de Tala Athmane, DBKet Oued Aissi, ne sont toujours pasexploités. Pour le premier respon-sable du bureau de wilaya de laConfédération algér ienne du patro-

nat, «l’Etat doit faire un travaild’assainissement dans ces zones. Ona affecté des ter rains à des gens quin’ont r ien à voir avec l’investisse-ment. Etant donné qu’il n’y a pasd’or ganisme au niveau de Tizi-Ouzou qui prenne en charge ceszones, je suggère aux autor itéslocales de les donner en concessionou de les laisser car r ément auxinvestisseurs pr ivés qui les pren-dront en charge». Et d’expliquer :«Ceci pour les anciennes zones.Pour les nouvelles, la zone deSouamaa est un exemple édifiant.On par le de cette zone depuis plu-sieurs années, mais elle n’ar r ive pasà démar rer !». C’est dans cetteoptique justement qu’une journéesur l’investissement dans ses voletsinhérents au foncier et au fisc seraor ganisée incessamment par lebureau de wilaya de la CAP.

Farida Elharani

du jour

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TIZI-OUZOU Reprise des cours dès aujourd’hui

Jeudi 11 janvier 2018 ACTUALITÉ 7

Le Cnapeste met fin à la grève

Les cours reprendront dès cematin à travers les diffé-rents établissements de la

wilaya. Cette décision a été pr isehier à l’issue d’une rencontremarathon entre les représentantsde ce syndicat, le chef du cabinetdu wali, le président de l’APW etles représentants des associationsdes parents d’élèves. Selon dessources présentes à la réunion, ladécision de mettre en congé d’offi-ce les deux fonctionnaires contrelesquels le Cnapeste a mené saprotestation, a convaincu le syndi-cat de mettre fin à son longdébrayage. Par ailleurs, une com-mission pédagogique du ministèrede l’Education nationale s’est ren-due dans la wilaya de Tizi-Ouzoupour élaborer un plan de récupé-ration des cours perdus par lesélèves à cause de la gr ève(Cnapeste), selon l’APS qui a rap-por té l’information, hier, auprèsdu directeur de l’Education. Cettecommission, qui est ar r ivée lundi,a rencontré hier les directeurs desétablissements où la scolar ité a étéper turbée par la grève illimitée du

Cnapeste lancée fin novembredernier pour réclamer le dépar tde deux responsables de la direc-tion de l’Education suite à l’agres-sion présumée d’une enseignantepar un agent de police dans leslocaux de la même direction, enpr ésence de ces deux respon-sables, selon ce syndicat, et qui afait perdre aux élèves 26 jours decours, a indiqué à l’APS AhmedLaalaoui. «Un travail d’évalua-tion des cours perdus a été faitquelque jours auparavant par uneautre commission», a indiqué le

même responsable, qui a estiméque la situation est «encore mai-tr isable et la r écupér ation descour s perdus demeure possiblepar la mise en place d’un pro-gramme de rattrapage qui se feraavec ou sans les enseignants duCnapeste, dans le cas où ces der -niers persisteraient dans leur posi-tion de poursuivre la grève». M.Laalaoui a rappelé que sa direc-tion qui «n’a jamais fermé lespor tes du dialogue», a rencontréhier des repr ésentants duCnapeste, des parents d’élèves, du

wali et des membres del’Assemblée populaire de wilaya(APW), dans " l’espoir de trouverune solution qui ira dans le sens dela repr ise des cours" . Avant cetterencontre, d’autres ont déjà eulieu, initiées par la DE qui a pro-posé d’abord aux Cnapeste unemutation interne d’un des fonc-tionnaires contesté par ce syndi-cat, en lui changeant de service oùil n’aura pas de relation avec lesenseignants, alors que le cas dusecond est pr is en char ge dumoment qu' il prendra sa retraiteen févr ier prochain. Cette propo-sition qui a fait naître l’espoird’une repr ise des cours chez lesparents d’élèves et les scolar isés etqui a été même acceptée par cer -tains syndicalistes qui n’étaienttoutefois pas major itaires au seindu conseil de wilaya du Cnapeste,a été rejetée par la major ité desdélégués syndicaux lors du conseilde wilaya de ce syndicat, lundidernier. Une autre proposition demise sur pied d’une commissiond’enquête mixte où le Cnapestesera représenté, formulée lundisoir par la direction del’Education, a été égalementrefusée par les grévistes.

Synthèse de M.A.T

Les enseignantsgrévistes duCnapeste de

Tizi-Ouzou ontdécidé de

mettre fin, dès aujourd’hui, à

leur mouvementqui aura

duré 40 jours.

Béjaïa

Sit-in de sept coordinations syndicales

Al’appel du Conseil de wilaya de la coordina-tion des travailleurs de l’Education de la

wilaya (CTE/WB et SETE/WB) affilié à l’UGTA/FNTE élargi aux coordinations de wilaya des ins-pecteurs pédagogiques du pr imaire, du person-nel d’intendance, des directeurs des écoles pr i-maires, des conseillers d’éducation, des corpscommuns et des ouvr iers professionnels, de lasection syndicale du personnel de la direction del’Education, des dizaines de délégués syndicauxd’établissements et des membres des sectionssyndicales ont observé, dans la matinée d’hier,un grand rassemblement devant le siège de laDE de la wilaya. Dans une déclaration rédigéesuite à la réunion des membres des coordinationssus-indiquées, tenue der nièrement au lycéeAnani d’Ihaddaden, les syndicalistes dressent unétat des lieux sans concession de la situation dansle secteur de l’Education. Ils estiment notam-ment que «toutes les opérations relevant du fonc-tionnement quotidien de cette administrationaccusent un retard considérable quant à leur

application sur le ter rain». Selon les rédacteursdu document, «le personnel chargé de la gestiondes dossiers se trouve dépassé suite à l’ingérencedes commissions par itaires du personnel péda-gogique, la mainmise d’un syndicat corporatistesur toutes les décisions réglementaires et sur toutla faiblesse du premier responsable de la direc-tion de l’Education et de ses collaborateursdirects. Cette passivité maladive du staff admi-nistratif est due essentiellement à une incompé-tence avérée dans le domaine et une inexpér iencecr iarde dans son rôle de gestionnaire d’un sec-teur névralgique comptant plus de vingt millefonctionnaires… ». Dans leur déclaration, lesprotestataires ont établi une platefor me derevendications en dix points où ils exigent du pre-mier responsable de la direction de l’Educationde la wilaya «d’assumer toutes ses responsabi-lités et de se por ter garant de la stabilité dans lesecteur», ils demandent également «la réhabilita-tion des fonctionnaires compétents de la DEinjustement sanctionnés, la concrétisation effec-

tive de tous les dossiers inscr its dans les diffé-rents procès-verbaux, l’établissement d’un plande gestion juste et équitable à l’ensemble descorps de l’Education, la cor rection de toutes lesinjustices commises par les commissions par i-taires du personnel pédagogique au détr iment dela car r ière des enseignants et des par ticipants aumouvement de fin d’année, le r èglement detoutes les situations financières latentes (Arr iérésde salaires des 159 OP recrutés en qualité deCDI, 12 mois de salaires des gestionnaires sta-giaires, rappel des promotions des DEM, DEP,enseignants au grade supér ieur, ouvr iers profes-sionnels, l’assainissement administratif et finan-cier de l’IEP des ouvr iers professionnels et desagents de sécur ité, le versement des rappels desenseignants intégrés après le 3 juin 2012, le paie-ment des échelons bloqués depuis plus de 24mois) et l’organisation des examens internes desdifférents corps dans les plus brefs délais».

B Mouhoub.

Commerce extérieur

La liste des 851 produits interdits à l’importation publiée dans le JO

La liste des 851 produits interditsà l’impor tation a été officielle-

ment publiée, hier, dans le journalofficiel. Selon le ministère duCommerce, le décret por tant l’ins-tauration des mesures de restr ictionà l’impor tation de cer tains produitsa été publié dans le journal officiel.Ledit décret a précisé que ces mar-chandises «sont tempor airementsuspendues à l’impor tation, jus-qu’au rétablissement de l’équilibrede la balance de paiements». Ledépar tement de Mohamed

Benmeradi avait annoncé la suspen-sion provisoire à l’impor tation de45 familles de produits finis. «Lessuspensions à l’impor tation de cesbiens et marchandises sont limitéesdans le temps. Il sera procédé à leurlevée progressivement, mais avec ousans le maintien ou l'augmentationdes taxes et autres droits frappantl’impor tation et la commercialisa-tion de ces produits». Il s’agit, entreautres, des fromages, yaour ts etproduits lactés, les fruits secs, lesfr uits fr ais (à l’exception de labanane), les légumes frais (à l’ex-

ception de l’ail), les viandes (à l’ex-ception de cer taines catégor ies), lesdér ivés de maïs, les préparations deviandes et les préparations de pois-sons. La liste inclut également leschewing-gums et les bonbons, leschocolats, les produits de viennoise-r ie, les pâtes alimentaires, lesdér ivés de céréales, les conserves delégumes, les tomates préparées ouconservées, les confitures et gelés,les fruits conservés ou préparés, lesjus et les préparations alimentaires.Les eaux minérales, les pigments,les aromes, les papiers d’hygiène,

les produits plastiques finis et semi-finis, les tapis, les ouvr ages enasphalte, les mar bres et gr anitsfinis, seront désormais interdits àl’impor tation. Cette suspensionprovisoire touche également lacéramique finie, la moissonneusebatteuse, les ar ticles de robinetter iesanitaire, les fils et les câbles, lestracteurs agr icoles, les chaises et lesmeubles, les lustres, les produitshygiéniques, les ciments, les ar ticlesélectroménagers et les téléphonesmobiles.

Samira Saïdj

GRIPPESAISONNIÈREVaccin antigrippal

40 000 doses supplémentairesdès samedi

«Pas moins de 40 000 dosessupplémentaires de vac-

cin antigrippal seront distribuéesà partir de samedi prochain parle ministère de la Santé, afin derépondre au mieux aux besoinsdes populations à vacciner».Cette annonce a été faite, hiermatin, par le directeur général dela prévention au sein du ministè-re de la Santé, de la Populationet de la Réforme hospitalière,Djamel Fourrar. Compte tenu del’activité grippale qui continueau niveau national, le ministèrede la Santé prévoit, en effet, ladistribution à partir de samedid’une quantité supplémentairede 40 000 doses de vaccin, auniveau des établissements dusecteur : «Un appoint qui est lar-gement suffisant pour répondreaux besoins des populations àvacciner», a indiqué DjamelFourrar lors de son passage surles ondes de la chaine III de laradio nationale. Il affirme égale-ment que 2,5 millions de dosesde vaccin ont été importées, dont1,3 million ont été affectées auxstructures sanitaires de santé deproximité. Il précise que 82%de ces vaccins avaient déjà étéconsommés, permettant de vac-ciner 1,2 million de personnes.Se référant, d’autre part, auxprévisions du réseau national desurveillance de la grippe, lereprésentant du ministère de laSanté a fait savoir que «le picd’activité grippale devrait sesituer vers les mois de janvierou février 2018.» De ce fait, M. Fourrar a fait savoir que lacampagne de vaccination qui adébuté le 15 octobre dernier, estprolongée jusqu’au mois de marsde l’année en cours. En plus dudispositif activé pour prévenir etlutter contre ce type d’affection,il signale qu’un système de priseen charge de cas compliqués etimprévisibles, se manifestant parune détresse respiratoire pouvantaboutir à un décès, avait été ins-tallé au niveau de tous les éta-blissements hospitaliers du pays.Interrogé sur l'impact qu'auraitla grève illimitée des médecinsrésidents sur l'application desmesures contenues dans le dis-positif de la tutelle, l’invité de laradio algérienne a tenu à rassurerqu’ «il y a un dispositif qui estmis en place pour prendre encharge tous les cas qui sont hos-pitalisés.» Il a relevé que depuisle début de l'actuelle saison grip-pale, il a été enregistré 23 casde grippe saisonnière de formecompliquée, ayant entraîné 9décès. Il explique que «le virusH1N1, qui a provoqué la pandé-mie de 2009, est ce sous-type devirus, actuellement en circulationen Algérie, qui a remplacé levirus de la grippe saisonnièreexistant avant 2009». «Donc, le virus H1N1 est le virus dela grippe saisonnière. Il est plusagressif que le virus d’aupara-vant», a encore expliquéM. Fourrar.L.O.Challal

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Jeudi 11 janvier 2018KABYLIE8

Selon les grévistes, contactéshier par téléphone, la chauf-fer ie centrale de l’établisse-

ment n’a pas fonctionné depuis ledébut de l’année scolaire, et lessalles de classe, d’administrationet les sanitaires sont aussi en étatde dégradation avancée. Selon lesprotestataires, la toiture desclasses et celle de la salle des pro-

fesseurs laissent filtrer les eaux depluie. «Les élèves ne peuvent pasétudier et nous ne pouvons pasenseigner dans de telles condi-tions. Les salles de classe sontgelées, car les chauffages ne fonc-tionnent plus et les toits laissentfiltrer les eaux de pluie. Nousavons, à maintes repr ises, saisi ladirection de l’établissement et

celle de l’éducation sur cette situa-tion insoutenable, mais en vain.Malheureusement, aucun respon-

sable n’a daigné intervenir ou sedéplacer à notre chevet», se désoleun enseignant de cet établisse-

ment. Selon cet enseignant, les tra-vaux de r éhabilitation et deréaménagement de ce lycée, réa-lisés pour rappel au début desannées 70, sont toujours à l’ar rêt.«L’entrepr ise affectée pour laréhabilitation des infrastructuresa déser té les lieux en 2015, et ceaprès avoir entamé les travaux deréhabilitation des sanitaires et dela cours. Nous ne savons pas pour-quoi ! Actuellement, ce projet quenous avons tant attendu est àl’ar rêt et la situation ne cesse de sedégr ader », continue cet ensei-gnant. En attendant une interven-tion des services concernés, il est àsignaler que les enseignants et lesparents d’élèves ont menacé d’en-tamer une grève illimitée, d’ici lasemaine prochaine, si le projet deréhabilitation ne redémarre pas.

Oussama K.

La Ka

bylie

un jour

Page 11

TAFOUGHALT VILGHOUGHANTINEBDAR

Page 10

Des festivités éducatives et sportives

Les usagers du transportmécontents

Un réseau d’assainissementen chantier

Page 09

Les élèves et les enseignants du lycéeMohammed El-Ghazali de la localité de Sour El-Ghozlane, située au sud de la wilaya de Bouira, ont observé,

avant-hier, une journée de grève, afin de protester contre l’absence

de chauffage et la dégradation dudit établissement.

H O R A I R E S des prières

Tizi-Ouzou 06:17 12:51 15:26 17:48 19:14FAJR DOHR ASR MAGHREB ISHA

Béjaïa 06:13 12:46 15:22 17:44 19:09Bouira 06:25 12:51 15:27 17:48 19:11

Grève au lycée El-Ghazali de Sour El-Ghozlane…

BOUIRA Absence de chauffage et dégradations multiples

Les élèves du CEM Idder Achour du villa-ge Ath Hamad, dans la commune de

Sahar idj, ont lancé, hier, un mouvement degrève, suite à des carences enregistrés danscet établissement. Des parents d’élèves ont, eneffet, fait par t d'un dysfonctionnement total,au niveau de cet établissement. Ils évoquentdes problèmes de pénur ie d’eau, qui ontentrainé l'ar rêt du chauffage central, de lacantine et un manque d'hygiène. Inter rogé, lenouveau maire de Sahar idj a confirmé les dif-ficultés enregistrées au niveau de cet établis-sement et a expliqué que la contrainte liée àl’eau potable est due à une faible dimensiondu tuyau d’adduction. Selon lui, le problèmeest aggravé par des piratages perpétrés surcette conduite d'alimentation en eau potable.Le premier magistrat de la commune souligneque «faute d'entretien, cet établissement estdans un état alarmant et de dégradation géné-ralisée, et nécessite un constat urgent par unecommission technique». Les parents, quant àeux, avancent que le CEM est sans directeurdepuis le début de l'année scolaire 2017/2018,et ce après que la directr ice affectée soit par -tie en stage de formation à Chlef, depuis 5

mois. Sur un autre volet, ils affirment que l'é-tablissement subit des inondations à lamoindre averse de pluie, et ce à cause d'unouvrage de drainage obstrué au niveau de lavoie d'accès. Ils affirment que des ar rêts de

cours, à raison de deux jours par semaine,sont observés par les élèves depuis le début del'année scolaire sans qu'aucun responsable nese manifeste. Il y a lieu de signaler que cet éta-blissement du second cycle est implanté dans

un village de haute montagne qui culmine àquelques 900 m d'altitude. Du coup, il subitde plein fouet les affres climatiques extrême-ment violentes.

Oulaid Soualah

� Et au CEM Idder Achour de Saharidj aussi

Kherrata

Afin de procéder à sa main-tenance, les autor ités en

charge de sa gestion auraientdécidé de fermer le tunnel deKher rata, à par tir d’aujour -d’hui, entre 21h30 et 3 heuresdu matin. En effet, les autor itésont procédé à la fermeture de cetunnel, pour revoir l’éclairage,r éparer les br anchements etremplacer les câbles défec-tueux. Aussi, une opération denettoyage aura lieu pour débar -rasser la chaussée de tous les

liquides qui se déversent desdifférents véhicules et enginsqui empr untent quotidienne-ment ce tunnel. Par ailleurs, cesera l’occasion de reboucherquelques trous qui ont fait leurappar ition sur la chaussée. Ilest à signaler que cette opéra-tion, qui a débuté le lundi passé,se poursuivra jusqu’à demain.Les horaires de fermeture dutunnel ont été choisies de façonà ne pas paralyser car rément lacirculation, vu qu’aucune autre

déviation n’existe actuellementpour contourner ce tunnel. Ilest à noter que les responsablesont pensé à bloquer la circula-tion par intermittence. Selonl’un d’eux, il s’agirait de tra-vailler pendant une heure, puisde laisser les véhicules circuleret de reprendre après, pendantune autre heure. Bien entendu,les véhicules, transpor tant desmalades ou des cas d’urgence,ne seront pas bloqués.L’accident, qui a eu lieu derniè-

rement, à l’intér ieur du tunnel,durant une opération de remor-quage d’un véhicule en panneet qui avait couté la vie à deuxpersonnes, a poussé les respon-sables à bloquer la circulationdurant les travaux. L’un desresponsables appelle les usagersà se montrer patients et à ne pasper turber le déroulement de cesopérations.

Saïd M.

Fermeture du tunnel pour maintenance

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Jeudi 11 janvier 2018 BÉJAÏA 9

Célébration du nouvel an amazigh, Yennayer

Tazmalt, Aït R’zine etSeddouk au rendez-vous !

ÀTazmalt, plusieurs associa-tions et comités de villagesprojettent de marquer

d'une pier re blanche cet événe-ment charnier de la vie amazighe.On s'attelle à organiser des acti-vités culturelles et le fameux dinerde Yennayer avec une collecte dedons. Les associations culturellesTagamts et Main Tendue, basées àTazmalt, ont choisi de fêterYennayer à travers l'organisationd'une Timechret, le 12 janvierprochain. L'APC de Tazmalt, fraî-chement élue avec une écrasantemajor ité, a, de son côté, opté pourcélébrer Yennayer en projetantd'organiser des cross-country àtravers la ville de Tazmalt. Ainsi,pour la journée de demain, coïnci-dant avec le premier jour deYennayer, il y aura une coursepour les seniors sur un itinérairede 12 kms. Pour le lendemain, lespetites catégor ies vont faire descross-country avec l'entrée en licedes poussins qui cour ront sur 1km, des benjamins sur 2 kms, desminimes sur 3 kms et, enfin, descadets sur 5 kms. «Contrairementaux années précédentes, ce nouvelan amazigh sera r iche en activités.Enfin, l' initiative culturelle a étélibérée d'un cer tain immobilismeet iner tie qui aura duré 5 longuesannées», indique un habitant de laville de Tazmalt. Dans la commu-ne d'Aït R'zine, on s'attelle aussiaux der nières retouches, pourfêter comme il se doit Amenzu nYennayer. Les associations, acti-vant dans les différents villages decette commune rurale mettent lesbouchées doubles, afin d' êtreprêtes pour le jour J . À Guendouz,chef-lieu communal, à Bouchekfaet à Tizi Alouane, les associationslocales et les comités de villagespréparent activement Yennayer,chacun avec son programme var iéet r iche. Le collectif des associa-tions du village Tizi Alouane invi-te les villageois à venir en massepour assister aux festivités le jourdu nouvel an amazigh, où unepanoplie d' activités est tr acée

pour l'occasion. Pour l'ouver ture,vers les coups de 9 heures dumatin, il y aura de la musique tra-ditionnelle avec les tambour i-naires (idheballen), très appréciésdans cette région des Ath Abbas.D'autres activités vont suivre, parla suite, comme l' exposition(livres, ar ticles, objets tradition-nels et ar tisanaux) et un récital depoésie. Vers midi, tout le mondesera invité à par tager le repas deYennayer dans la convivialité, oùun succulent couscous sera serviaux convives. Dans l'après-midi,une visite est prévue des maisonstraditionnelles et sites histor iquesdu village.

Aokas au rendez-vous

Depuis très longtemps, Yennayerest célébré à travers les pays del’Afr ique du Nord. En Algér ie,cette célébration se limitait, dansle passé, à quelques régions, dontla Kabylie et l’Oranie. Cependant,depuis quelques années, plusieursautres régions ont commencé àcélébrer cet événement ancestral.Désormais, avec l’institutionnali-

sation de cette date histor ique,c’est tout le pays qui prendra par tà la célébration du jour de l’anamazigh. Dans tous les établisse-ments scolaires, des activités fes-tives sont prévues pour la journéede demain, alors que le mouve-ment associatif a programmé lacélébration pour le jour J , le ven-dredi 12 janvier. Des sketchs, deschorales, des disc-jockeys et desclowns seront pr ésents danspresque toutes les écoles pr i-maires. Pour la région d’Aokas, ily aura de l’animation à la maisonde jeunes, au centre culturel et aucentre spor tif de proximité. C’estl’occasion pour les jeunes de pro-fiter de ces moments de détente.L’association Mesbah-Akkar aconcocté un programme spécial àmettre en œuvre au lieu-ditTamda Ouguelmim. De son côté,l’association socioculturelleKefr ida du village d’Aliouenecélébrera, à l’école pr imaire de lalocalité, l’événement en y organi-sant plusieurs activités. Une expo-sition ar tistique, l’exhibition dejudo, un mini-marathon, la pré-sentation d’un monologue et l’ani-

mation d’un gala musical serontau menu.

Lawziaâ pour célébrer

Yennayer à Tasga

Tasga, un village de montagnesitué au pied de la majestueuseforêt de l’Akfadou, dans la com-mune de Tifra, s’apprête à ressus-citer, à l’occasion de Yennayer2968. Timechret ou Lawziaâ est latr adition dont Yennayer a étésevré pendant longtemps, maisdont il n’a, à l’évidence, jamaisréellement fait le deuil. «Tout estfin prêt pour la réussite de cet évé-nement», explique AbderrahmaneMahrez, l’un des membres ducomité de village de Tasga. «Nousnous sommes entendus, depuismaintenant plus d’une semaine,sur les moindres détails afférents àcet événement», ajoute-t-il, préci-sant que l’attirail nécessaire aur ite sacr ificiel est, d’ores et déjà,prêt. Les deux taureaux acquispar les villageois, selon une sour -ce, seront conduits la veille dujour J , soit aujour d’hui jeudi,dans un enclos spécialement amé-

nagé pour y être immolés. «Lestêtes et les membres seront vendusaux enchères», nous infor meAbderrahmane. Et de préciser :«Les bêtes seront dépecées etr épar ties en 200 lots(Thikhamine), le lendemainmatin, soit vendredi le 1er jour deYennayer». Les familles démuniesauront droit à leur par t de viande,sans bourse déliée, naturellement.“Il y aura 200 lots pour un pr ix derevient d’environ 2 000 DA le lot”,précise cet habitant. Il est à signa-ler que Tasga est l’un des villagesles plus peuplés de Tifra. Les habi-tants dudit village, à vocationagropastorale, ont, ces dernièresannées, mené plusieur s actionsdans l’optique de le faire sor tir del’ornière. L’association sociocultu-relle JOSE (Jeunesse optimiste deSeddouk), s’attèle également à lapréparation de Yennayer avec unprogramme var ié qui est attendudu 11 au 13 janvier 2018. Placésous le thème «Entre tradition etmoder nité», l’événement, quidevrait enregistrer la présence demilliers personnes, selon ses orga-nisateurs, s’étalera sur trois jours.Des activités culturelles et ar tis-tiques ont été concoctées par ladi-te association. Au menu des festi-vités : un plat traditionnel (Imensin Yennayer ), «CouscousDuvissar», et des chants tradition-nels, avec un groupe d’Idheballenau siège ladite association, le jeudi11 à par tir de 18 heures. Le jour J ,soit le 12 janvier 2018, unconcours de plats traditionnels estpr évu, suivi d'une exposition.Pour marquer ce grandiose événe-ment, les membres de l'associationont prévu une conférence-débatsur Yennayer, le lendemain 13 jan-vier, qui sera précédée d’une pro-jection, au niveau de la maison dejeunes de Seddouk, qui abr itera,en soirée, une pièce théâtrale pourla clôture.

Syphax Y./ A. Gana/F.A.B et Z.A.H

Dans toutes lescommunes de la

Soummam, leton est donné,ces jours-ci, àla préparation

des activités culturelles et

sportives, afin de célébrer l'unedes dates phares

du calendrierberbère,

Amezwarun Yennayer.

Des festivités éducatives et sportives L’association culturelle Tadar t-Iw du village

de Birmatou, relevant de la municipalitéde Tinebdar, a tenu à rendre hommage à l’en-semble des disparus dudit village à travers desfestivités éducatives et spor tives, organiséesdur ant les der nières vacances scolaires.Durant deux semaines, ledit village a vibré aurythme d’un tournoi de football des vétérans etdes enfants de moins de 14 ans. Un concourséducatif destiné aux écoliers fréquentant lesclasses du pr imaire, du préscolaire à la cin-quième année, était aussi programmé. Dansune ambiance joyeuse, l’ensemble des enfants,ayant par ticipé au concours éducatif, ont étérécompensés par l’association Tadar t-iw. Unesympathique collation a été offer te aux par tici-pants au tournoi de football, ayant regroupéles enfants de moins de 14 ans, en présence ducomité et des citoyens du village. Un climat defête a été aussi observé, lors de la finale dutournoi de football, qui s’est déroulée le same-

di passé au stade de proximité du village. Lenouveau maire de la municipalité de Tinebdar,Hadjal Mustapha, ainsi que le P/APC sor tantMadaoui Abder rahim, ont été conviés par l’as-sociation organisatr ice à honorer de leur pré-sence les festivités de clôture du tournoi,dédiées aux disparus du village. Le nouveaumaire, qui a félicité les membres de l’associa-tion pour leur initiative, s’est engagé «à neménager aucun effor t pour les aider». Il n’apas manqué au passage de réitérer son «enga-gement de campagne à soutenir le mouvementassociatif». Le maire sor tant a affiché, à l’oc-casion, sa disponibilité à soutenir en «tant quecitoyen de la commune toute initiative de l’as-sociation de Bir matou». Des tableaux deremerciement ont été remis aux deux respon-sables de la commune par les membres de l’as-sociation Tadar t-Iw. Des médailles ont étédécernées aux deux équipes finalistes du tour -noi ainsi qu’une coupe symbolique à l’équipe

vainqueur du tournoi. «Nous avons décidé, pardevoir de mémoire à tous les citoyens de notrevillage disparus, d’organiser ces festivités pourleur dire que nous les por tons toujours dansnos cœurs. Ces festivités ont permis aussid’animer et de sor tir un peu le village de cettefroideur. Ce n’est qu’un début, l’essentiel estque la disponibilité existe pour avancer encoremieux à l’avenir, tant de notre par t que du cotéde nos ainés», ont souligné les responsables del’Association Tadar t-iw de Bir matou. Parailleurs, pour célébrer le premier jour de l’anamazigh, un couscous aux fèves dures avec dupoulet est prévu pour ce vendredi au village.L’ensemble des citoyens du village et ceux tra-vaillant et habitant en dehors du village sontinvités à par tager en famille ce moment deretrouvaille autour d’un couscous géant, et cepour accueillir la nouvelle année berbère.

F. A. B.

Tinebdar

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Jeudi 11 janvier 2018BOUIRA10

Cette situation qualifiée dedéplor able par lescitoyens ne cesse de pro-

voquer le cour roux des habi-tants, qui ne savent plus à quelsaint se vouer pour régler ceproblème épineux. «Nous souf-frons de ce problème de carencedepuis le mois de novembre.L’eau n’ar r ive que r arement

dans les robinets. Lorsque l’eauest disponible, nous sommesapprovisionnés moins d’uneheure par jour, alors que notreréseau de distr ibution ne pré-sente aucune anomalie», fontsavoir cer tains habitants deladite bourgade. D’autres habi-tants ont déclar é que «deslettres de réclamations ont étéadressées aux ser vices del’Algér ienne des eaux (ADE) deBouira, pour les aler ter sur ce

problème et y mettre fin». Maisils disent attendre toujours uner éaction de ces ser vices. Enattendant, les habitants sevoient contr aints de mettrer égulièrement la main à lapoche pour s'alimenter en eaupotable, via des citernes à 1 000DA le remplissage ou l’achat desfardeaux d’eau minérale, et cepour assurer les besoins de leursfoyers en ce liquide précieux.Les services d’ADE de la com-

mune de Bor dj Okhr is ontconfié que la pénur ie en eaudans cette localité est due auxmultiples travaux de rénovationdes réseaux de distr ibution parlesquels sont alimentées les loca-lités dont El-Âouachr iya et El-Trakel. Selon la même source, leproblème est en train d’être pr isen charge par les services del’ADE et l’eau sera disponibleen quantité suffisante sous peu.

A. C.

Les habitantsd’El-Âouachriya,

relevant de lacommune de

Bordj Okhris, à 50 km au sud

du chef-lieu de lawilaya de Bouira,souffrent depuis

près de deuxmois d’un

manque eneau potable.

BORDJ OKHRIS La situation perdure depuis novembreTransport ferroviaire

Près de 13.448 tonnes de marchandisesont été transpor tés en 2017 par voie

fer rée. C’est ce qu’a indiqué la directiondes transpor ts de Bouira dans un bilanprésenté cette semaine à l’occasion de lavisite du ministre des Transpor ts et destravaux publics, Abdelghani Zaalane.Le transpor t de marchandises est assurépar quatre trains, apprend-on. L’activitéde transpor t de marchandises est concen-trée au niveau de trois gares à savoircelles de Bouira, Aomar et Lakhdar ia.La gare de Bouira a assuré le transpor tde 8.278 tonnes de marchandises. Ellesera suivie par celle d’Aomar avec unequantité de marchandises transpor téesde l’ordre de 4690 tonnes. Enfin, celle de Lakhdar ia a assuré le transpor t de480 tonnes. Toujours selon les mêmesservices, le transpor t de voyageurs aconcerné 22.376 personnes en 2017. Par ailleurs, la wilaya de Bouira est tra-versée par 101 km de voie fer rée, préci-se-t-on. La wilaya compte sept (7) garesaménagées pour le transpor t de voya-geurs et de marchandises. Elle disposeégalement de deux (2) pr incipaux ar rêts.Quatre trains dont deux autorails assu-rent le transpor t de voyageurs. À cetteflotte s’ajoute un train qui assure auquotidien la desser te entre Bouira et lacapitale Alger. S’agissant du transpor tde marchandises par route, la directiondes transpor ts a indiqué qu’en 2017, unequantité de plus de 120.818 tonnes a étéacheminée. Cette activité est repar tieentre 8.735 transpor teurs qui disposentd’une flotte de 12.762 camions. Sur levolet de transpor t de voyageurs parroute, les mêmes services font savoirque le secteur pr ivé dans la wilaya deBouira compte 1754 opérateurs qui dis-posent d’un parc roulant de 1.965 unitéscomposés de bus, minibus, fourgons ettaxis. Ces operateurs pr ivés garantissent41.845 places par dépar t. Le secteurpublic représenté par l’entrepr ise detranspor t urbain de Bouira (ETUB)possède vingt (20) bus desservant cinqlignes. Cette entrepr ise a été créée enfévr ier 2011. Toujours dans le transpor tde voyageurs par voie ter restre, la wilayacompte 1175 taxis. 372 assurent les des-ser tes inter-wilaya, 320 autres exercentsur les lignes intercommunales, 392 sontdes taxis collectifs et 82 sont des taxisindividuels et enfin 9 taxis assurant letranspor t suburbain. La wilaya compteaussi deux entrepr ises de taxis pr ivésexerçant dans la ville de Bouira. Lesdeux entrepr ises disposent de vingtvéhicules, soit 10 pour chacune d’elles.Au sujet des lignes de transpor t, ladirection des transpor ts explique quela wilaya compte 33 inter-wilaya, 52intra-wilaya, 60 rurales et 8 urbaines. Le nombre total des opérateurs s’élève à 1745. Ces derniers disposent d’un parcroulant de 1.965 véhicules et garantissent41.845 places. Dans l’exposé de la direc-tion des transpor ts, il est précisé que53 bus appar tenant à un operateurpr ivé assurent le transpor t universitaire.Ce moyen de transpor t est destiné auxétudiants et le plan de transpor t est éla-boré par la direction des œuvres univer -sitaires (DOU). Sur un tout autre cha-pitre, les mêmes services indiquent quela wilaya dispose de 153 auto-écoles, 125 moniteurs, 321 véhicules de conduiteet deux circuits d’examens. Neuf ingé-nieurs encadrent les examens de conduiteet la sécur ité routière à travers la wilaya.En 2017, la direction des transpor ts aassuré 280 formations au profit deschauffeurs de taxis. Djamel M.

Plus de 22 000voyageursen 2017 Pénurie d’eau potable

Aghbalou

Plus de quarante propositions de projetsdu PCD ont été soumises récemment par

la nouvelle équipe à la tête de l’APCd’Aghbalou à l’approbation des services dela wilaya, apprend-on auprès des servicestechniques de cette commune. Selon cesmêmes services, les fiches techniques éla-borées à cet effet se chiffrent à près de 40milliards de centimes. Les propositions enquestion concernent les volets assainisse-ment, eau potable et les travaux publics.Des volets qui revêtent un caractère pr ior i-taire car ayant un rappor t direct avec la viedes populations. Sur le volet AEP, les propo-sitions se focalisent sur la réalisation de nou-veaux ouvrages de stockage, des réseauxd’alimentation en eau potable (AEP), l’ex-tension et la réhabilitation des réseaux exis-tants. Ainsi, deux propositions de projetspour la réalisation de deux ouvrages de stoc-kage à Mellouh au chef-lieu communal et àIghil Ouchekr id ont été retenues par l’exé-cutif communal pour un montant de près de1.6 milliards de centimes. Il est aussi pro-posé de réhabiliter le réseau AEP de la pér i-phér ie du chef-lieu communal pour un mon-

tant de cinq (5) millions de dinars. Il estquestion de réaliser une conduite AEP auvillage d’Ighil Ouchekr id. Sur le volet del’assainissement, de nombreuses fiches tech-niques ont été établies pour créer de nou-veaux réseaux, réaliser des extensions et cepour raccorder des quar tiers nouvellementcréés et cer tains sites non encore pourvus deréseaux aux quatre coins de la commune.Dans le secteur des travaux publics, les pro-positions vont dans le sens de la réhabilita-tion, revêtement des voies d’accès et aussil’ouver ture de nouvelles pistes. Inter rogésur le sujet, le P/APC d’Aghbalou NacerHamoum confiera que son équipe a recenséles problèmes les plus urgents qui nécessi-tent une rapide pr ise en charge. Selon lui, ilfallait procéder par pr ior ités et commencerpar les plus urgentes avant de passer àd’autres préoccupations. Il est utile de pré-ciser que l’approvisionnement en eaupotable dans cette commune est l’une despréoccupations majeures de la population.Depuis quelque temps, cette question estpr ise très au sér ieux par le wali. Ce dernieravait été vivement interpellé par la popula-

tion de la commune sur les longues pénur iesenregistrées en été mais aussi sur la qualitéde l’eau proposée aux citoyens. Suite à quoi,le chef de l’exécutif avait chargé récemmentles services de l’ADE de travailler dessuspour y remédier. Il faut dire que depuisl’avènement de la cr ise financière, les pou-voir s publics ont adopté une nouvelleapproche s’agissant d’inscr ire des projetsdu PCD. Cette approche consiste à donnerla pr ior ité à la pr ise en charge des pro-blèmes de l’eau et d’assainissement. Depuis2015, la cagnotte accordée par l’état auxcommunes dans le cadre des PCD a nette-ment diminué et celle-ci est à chaque foisconsacrée à la pr ise en charge des problèmesurgents en lien direct avec le cadre de vie descitoyens. Ceci dit, pour cette année 2018, lenombre de projets du PCD et la cagnotte quisera accordée aux communes seront revus àla hausse. Par conséquent, bon nombre depropositions vont probablement être rete-nues par les services de la wilaya.

D. M.

Priorité à l’AEP et à l’assainissement

La commune d’Aghbalou aconnu ces der nières

années une impor tante exten-sion ur baine. Au chef-lieucommunal par exemple, unimpor tant quar tier, celui deVilghoughan en l’occur rence,a vu le jour durant cette der -nière décennie. Actuellement,il regroupe plus d’une centainede foyers lesquels se sont ins-tallés le long du chemin dewilaya n° 10 reliant la commu-

ne d’Aghbalou à celle deTazmalt. Depuis leur installa-tion, les résidents de ce quar -tier n’ont cessé de réclamer ladotation de leur s foyer s endivers commodités (eau, élec-tr icité et assainissement). Descommodités sans lesquelles leshabitants ne peuvent pr é-tendre à une vie décente. Ler accor dement au r éseau del’assainissement figur aitparmi les préoccupations sur

laquelle les résidents ont long-temps insisté. L’an dernier, etafin de prendre en charge ceproblème, les ser vices del’APC ont inscr it une opéra-tion dans ce sens dans le cadredes PCD de 2017. Le projetdont les délais sont estimés à(9) mois est actuellement à sadeuxième phase de réalisation.Selon les services techniquesde la commune, le projet aatteint un taux d’avancement

de 20% . Sa réception est pré-vue au cours de cette année2018. Les mêmes services pré-cisent que l’opération a coutéplus de 3 millions de dinars aubudget de l’Etat. Les habitantsqui espèrent la réception duprojet dans les meilleur sdélais, souhaitent l’inscr iptiond’autres opérations de déve-loppement au profit descitoyens du quar tier.

D. M.

Vilghoughan

Un réseau d’assainissement en chantier

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Jeudi 11 janvier 2018 TIZI-OUZOU 11

TAFOUGHALT Augmentation des prix

Les usagers dutransport mécontents

En effet, c'est avant-hier queles voyageurs à destinationde cette ville ont été sommés

à payer 40 dinars, soit une aug-mentation de 10 dinars. Ce qui estjugé exagér é par les usager s.«Pourquoi ont-ils augmenté letar if une jour née avant ?Pourquoi 10 dinars? Or, pour unedistance compr ise entre 0 et 20kilomètres, l' augmentation fixée

par la nouvelle r églementationn'est que de 5 dinars», fulmine unusager accosté au stationnementr éser vé à ces tr anspor teur s àquelques mètres de la stèleMatoub Lounès. Et à un autred'ajouter : «Tout le monde profitede l'augmentation du carburantpour faire flamber les autres pro-duits. Ils veulent tous sucer notresang. Il faudrait que les pouvoirs

publics soient ferme à l'encontredes contrevenants». D'ailleur s,sitôt la nouvelle répandue dans ce

village de plus de 5000 habitantsdont la plupar t travaillent ou fontleurs emplettes à Draâ El-Mizan,la route a été coupée. Les trans-por teur s ont, alor s, gar é leur sfour gons dans leur s gar ages.«C'est une augmentation raison-nable d' autant plus que nousavons trop de charges. En plus,l'augmentation du carburant nousa vraiment plumés. Aussi, l'état dela route qui mène au village estdégradé. Celle-ci est en pente surplus de trois kilomètres. Nous nesavons pas pourquoi la populationa réagi de la sor te», dira l'un destranspor teurs. Il est à rappelerqu' en 2016, ces tr anspor teur savaient tenté d'augmenter le pr ixdu ticket de 25 dinars à 35 dinars.Suite aux réclamations des usa-gers, l'augmentation n’a été quede 5 dinars. «Il est vrai que cestranspor teurs ont des charges àr égler. Mais, nous aussi, nousdevons payer plus de 300 dinarspar mois à cause de cette augmen-tation sans compter la saignée quinous guette pour les autres pro-duits. C'est l'asphyxie. Or, notresalaire n'a pas bougé d'un centi-me», déplore une jeune filleexer çant dans une entrepr isepr ivée.

Amar Ouramdane

Les transporteurs de voyageurspar fourgons assurant la desserte

Tafoughalt (Aït Yahia Moussa) -chef-lieu de daïra de Draâ El-Mizan

avaient, unilatéralement, augmenté letarif du ticket de transport de 30 dinars

à 40 dinars pour une distance de12 kilomètres avant l'entrée en vigueur

des nouveaux tarifs prévus pour hier.

Les habitants exaspérés par la poussière «Toutes nos doléances n'ont pas abouti.

Vraiment, nous ne savons plus quoi faire. Ilest temps d'agir», regrette un membre de l'associa-tion Akhalaf de Draâ Sachem. Le représentant decette localité évoque le problème d'une fabr ique depar paings et autres matér iaux de constr uctionimplantée dans leur village. Il nous remettra la copied’une requête adressée au chef de daïra et au mairede Draâ El-Mizan datant du 20 novembre 2015.«Nous ne savons pas pourquoi nos autor ités ne sesoucient pas de la santé de leur concitoyens. Deux ansaprès, r ien n'a été fait», souligne un autre membre del’association. Dans leur missive, il est fait état desdésagréments que subit la population locale. «Leproblème majeur est le son dégagé par les machines,audible à 5 kilomètres à la ronde. Ce qui a accentuéla colère des habitants est le fait de travailler jusqu'àune heure tardive du soir (de 6 heures du matin jus-qu'à 22 heures) et le nettoyage des machines se pour -suit jusqu'à minuit. Et ce sont les populations les plusfragiles, à savoir les enfants et les personnes âgées quisouffrent le plus de ce problème», notent-ils. Enoutre, les rédacteurs du document en question préci-sent que l’autre désagrément est la poussière dégagéede l'usine et qui affecte les habitants les plus proches.

Le comité du quar tier relève que des promesses ontété faites par les responsables de ladite fabr iqueavant le lancement de l'activité que l'ossature del’usine ne laisserait pas passer aucun son et aucunepoussière. Malheureusement, ont-ils déploré, aprèstrois années d'activité, les problèmes se font sentir.Dans la même missive, «l'association " Akhalaf"demande l'achèvement dans les plus brefs délais destravaux de l'ossature antibruit et anti-poussière, lerespect des horaires de travail conventionnels (de 8heures du matin à 17 heures). Dans le cas où cesmesures ne sont pas pr ises, notre association dégagetoute responsabilité quant à d'éventuelles actions dela par t de notre population». On a aussi cité le voletpor tant sur la r éhabilitation de la route dite" Laichaoui" endommagée suite aux tr avaux debranchements d'eau potable et d'électr icité souter -rains engagés par l'entrepr ise. «Ayant attendu cinqannées, c'est-à-dire trois ans après l' implantation del'entrepr ise et deux ans après notre doléance auxautor ités locales, sans que r ien n’ait été engagé, noussommes dans l'obligation d'ester en justice l'entre-pr ise», menacent les membres de l’association.

A. O.

Draâ Sachem

Le village Tazmalt débarrassé des détritus Àl’initiative de l’association du village Tazmalt, à

la pér iphér ie de Tadmaït, un volontar iat de net-toyage a été organisé durant les journées de mardi etmercredi, à la grande satisfaction de tous les habi-tants. Plusieurs dizaines d’habitants de cette bourga-de ont pr is par t à cette belle action de nettoyage desrues et des ruelles du village qui a été, ainsi, débar -rassé de divers détr itus et de la saleté qui y régnait.Les volontaires étaient munis de différents outils etde moyens de nettoyage. Les initiateurs veulent fairede ces actions une tradition pérenne, à chaque quefois que cela s’avérera nécessaire. «Nous voulons quenotre localité reste propre. La propreté et la préser -vation de notre environnement sont l’affaire de toutle monde. Ce n’est pas seulement du ressor t d’uneassociation ou de la commune. Les habitants ont

répondu favorablement à l’appel, notamment nosmembres qui n’ont pas lésiné sur l’effor t», déclarel’un des organisateurs de cette action. «Je suis fièrede tous ceux qui ont contr ibué à l’organisation decette belle initiative. C'est toujours le commencementqui est difficile, la suite l'est beaucoup moins. Pourréussir, il faut s'attaquer aux petites choses du quoti-dien, celles qui doivent être faites. Il y a beaucoup àfaire dans un petit village. En fait, ils ont le couragede commencer, la réussite est garantie pour s’inscr i-re dans la continuité», dira un retraité de la localité.Des quantités impor tantes d’or dures ont étéramassées dans des sacs poubelles et acheminées parla suite vers les décharges.

Rachid A.

Tadmaït

Draâ Ben Khedda

La voirie renforcéede trois tracteurs L’APC de Draâ Ben Khedda vient de renforcer son parc rou-

lant de trois tracteurs avec bennes flambants neufs destinésà la voir ie. Ce qui facilitera la collecte des ordures ménagèresen les affectant dans différents quar tiers du chef-lieu et des vil-lages relevant de la commune. Toutefois, on fait état de l’absen-ce de bacs à ordures dans cer tains quar tiers. Ainsi, la nouvelleéquipe ne tarderait pas à combler ce déficit. L’exécutif affiche,cependant, sa bonne volonté de remédier à la situation de l’en-vironnement qui ne cesse de se dégrader ces derniers temps. M. A. Tadjer

EPSP de Yattafen

Le pavillondes urgencesbientôt fermé ?Le service d'urgence, qui fonction

24/24h, est menacé de fermeturela nuit, dans la policlinique d'EPSPYattafen, située au chef-lieu, ditSouk El-Had. La raison qui auraitpoussé les responsables de la santéà prendre cette décision serait, tou-jours selon cette source, le fait quele plateau technique ne soit pasfonctionnel et le manque de person-nel. Ce pavillon d'urgence est uneinfrastructure plus que nécessaire ausein de chaque policlinique et quel'idée de la fermeture est toujoursmaintenue, selon une source locale.Le P/APC, Rachid Amrane, nousrépond sur cette situation : «Jerelance en ma qualité de P/APCmon avis défavorable et je m’opposeà cette fermeture qui engendre en cemoment du mécontentement, nonseulement de la part de la populationde la commune de Yattafen maisaussi des deux communes voisinesAkbil et Iboudraren». Il ajoute :«Tout cela est motivé par l'éloigne-ment de toute les structures de santé,comme l'hôpital d'Aïn El-Hammam,et la policlinique de Béni Yenni».Les citoyens des trois communesbénéficient des soins d'urgencesau niveau de ce pavillon, mais plu-sieurs cas de décès ont été enregis-trés, causés essentiellement par l'é-loignement des structures de santé.«Le service des urgences ne doitpas fermer la nuit, on en a besoin»,affirme un citoyen. «Nous sommesconfrontés aux graves problèmes dutransport de nos malades, particuliè-rement lorsqu'il est question d'uneurgence après la tombée de la nuit»,ajoute un père de famille. Toutefois,la question que ces sources seposent, et même la population :pourquoi le PU de Yattafen est-ill’unique visé par cette fermeture,alors que d’autres PU, à l’image decelui de Beni Yenni de Ouacifs oudes Ouadhias vivent la même situa-tion? Les mêmes problèmes y sontrencontrés, à savoir le manque demanipulateur radio et de laborantins.Par ailleurs, l’ambulance du PU,ainsi que les chauffeurs auraient étédéplacés au PU de Béni Yenni. Il està signaler que ce PU ne sert pas seu-lement à faire une radio ou une prisede sang la nuit, mais sauver des vieshumaines, à l’exemple de cesmalades venus pour des pics de ten-sion ou autres. Il est a soulignerqu’il vaut mieux que ces patientssoient soignés à Yattafen, dans unestructure de proximité, que d’allerà Aïn El Hammam, Béni Yenni,Ouacifs ou à Ouadhias.» M. A. B et Kar imaAït Ouarab

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Amhad, 11 deg yennayer 2018TALLIT12

Seg zik, sɛan yimaziɣen assaɣalqayen gar-asen akked wakal iten-id-yessekkren ; seg zik n

zik, ttarran tajmilt tameqqrant iugama s useḥbiber fell-as. Ihi, segwakken sfilliten ad tefti zariɛa degwakal, zellun-as asfel u sewwayenisufar ifettin deg yimensi n yen-nayer. Isufar yecban, irden, iba-wen, tiɣrifin, berkukes, d wayen-nniḍen. S umata, ttheggin-duftiyen, zellun ayaziḍ. Zik, ur xedd-men ara yimdanen deg wass numenzu n yennayer, yerna ttgen 7wussan n tmeɣra neɣ tfaska. Degtama n At Snus,seg temnaṭ nTlemsan, ttgen tafaska iwumi fkanisem ‘’Ayrad, izem’’. Ihi, ass numenzu n yennayer, xeddmen-astameɣra , ttɛeddin d tarbaɛt ɣefyixxamen, zzuɣuren yiwen umdan icebbḥen am yizem, ssuturen yis-saxxam, axxam, u ttɣennin kra ten-faliyin anda i ‘’ttḥettimen’’ s yise-fra-nni ɣef yimezdaɣ i walkken adasen-d-ffken kra n tedrimt neɣ kran yisufar ara ferqen ɣef yimeɣban

mi ara selken tafaska-agi. Ma segtama n At Mzab, nutni sfugulenyennayer ass 6 deg ‘’janvier’’, maččiam tamiwin-nniḍen anda i t-xedd-men gar 12 d 14 deg ‘’janvier’’.

Aẓarr nn umenzuu nn yennayerAṭas i iteqqnen yennayer ɣer ugel-lid Cacnaq, ladɣa ɣer tgelda-s degtmurt n Maser. Acu kan, leḥsab-agineɣ turda-agi ur tesɛi ara assaɣ sridɣer usfugel n yennayer, neɣ ur tez-mir ara ad tcudd snat n tigawinyemgaraden. Leḥsab n yimaziɣen iyewwḍen akka tura deg tfada(calendrier) ɣer useggas n 2968,yesnulfa-t-id Ugraw n yimaziɣen(Académie Benbère) i d-yettwaxel-qen deg useggas n 1967 degFransa,iɣef yella d aqerru BessaoudMohan Arab. Imir, diɣ, i d-xelqenanay neɣ asenǧaq amaziɣ, am wak-

ken i d-rran s annar agemmay n tfi-naɣ. Ihi, nnejmaɛen-asen, mmuqlenamek ara d-slalen tafanda i yima-ziɣen. Gren tiṭ ɣer umezruy, ufan-dtadyant-agi n Cacnaq, i yellanladɣa, uqbel Ɛisa akkedMuḥemmed. Meḥsub 950 n yisegga-sen uqbel talallit n Ɛisa. Acu kan,tadyant i d-nnan teḍra gar Cacnaqakked Ramses II, mazal ur d-banen,ar ass-a, ttbut fell-as deg umezruy.Mazal yettkemmil unadi fell-as, yalwa d acu i d-yettawi ɣef temsalt-agi.Llan wid i d-yeqqaren d akken mga-radent s waṭas talliyin ideg ddrenyigelliden-agi Cacnaq akkedRamses II, meḥsub ur zmiren ara admyagarenb gar-asen. Am wakken,diɣ, ara naf belli amenzu n yen-nayer, icudd ɣer tfellaḥ, ma d tam-salt n Cacnaq, nettat terza ṭtrad.Xas ulamma ur tefri ara, meɛna leḥ-sab yettkemmil am wakken teddeztebrez, ladɣa imi yuɣal wass n

umenzu n yennayer d ass aɣelnaw,mebla lxedma u yettwaxelles. Ɣeryimaziɣen, ur yebdi ara yennayerdeg useggas 950 uqbel talallit nƐisa, yella yennayer uqbel Cacnaq,imi llan,yakan, sfugulen-t yima-ziɣen imezwura. Yella d agguramezwaru deg tfada-nsen. Akkenyebɣu yili lḥal, ass-a,yuɣal-as-dyiseɣ i yennayer deg tmurtnLezzayer, neɣ ɛad deg tmazɣa sumata. Sya ar d-iban wayen-nniḍeni sdergen deg tmagit n yimaziɣen,abrid n yiseɣ la as-yettruẓu usalu,ha-t-an la d-yettifrir.

Yiwett garr tmucuhaa yeqqnenn ɣerr yennayer

Tella yiwet n temɣart, tesɛa taɣadt.Aseggas-nni yeǧǧhedd yennayermačči d izli, yella deg-s ugeffur,adfel, akked usemmiḍ. Ihi, teḥbestemɣart-nni, nettat d taɣadt-is,

aggur daxel n uxxam. Asmi ifukkwaggur n yennayer, tecreq-dtafukt. Teffeɣ-d temɣart-nni akkedtaɣadt-is ɣer lexla, tenna-as i yen-nayer : ‘’Xemsa deg wallen-ik !Tfukkeḍ, ur tesɛiḍ acu i yi-txed-meḍ’’. Amek ara yexdem yennayer iwakken ad d-yerr ttar-is ? Iruḥ ɣerfurar yenna-as : «ttxil-k a ɛemmifurar, rḍel-iyi yiwen wass, ad d-rreɣttar». Yeqbel furar, yerḍel-as-dyiwen wass i yennayer. Tebreq,terɛed tegnawt tenhewal, yeɣli-dudfel d ssixṭṭa, dɣa yemsex tamɣartakked taɣadt-is, mmutent. Ɣefwaya i as-qqaren i wass aneggaru nyennayer Amerḍil n temɣarin.Qqaren-d daɣen mi ara yekcemyennayer keccmen wussan n tafat,teffɣen wussan n ṭṭlam. Llan wid id-yeqqaren, ɛad, daymi i as-yenqesyiwen wass i furar.

Yiwett garr tezlatinn cen-nuntt tlawinn degg yennayer

AA yennayerr !! aa yennayerr !! Keččinidd babb nn yiger,AA yennayerr !! aa yennayerr !! Fell-akk inerwaa amdegger.AA yennayerr !! aa yennayerr !! Eğğamkann aa gmaa ii furar,AA yennayerr !! aa yennayerr !Tettaggadeḍḍ Rebbii degg umɣar.

AA yennayerr bu-ṣṣaba,Aman-ikk dd isemmaḍen.Tamurtt nn jeddii dd baba,II tt-ireffdenn dd irgazen.

AA yennayerr bu-tecrurin,AA winn iwumii yezdii yisem.Ḥemmlen-kk warracc dd teḥdayin,Mii ii ak-yeslaa udrarr dd rrsem.

AA yennayerr !! aa yennayerr !! AA lexyardegg wugguren,AA yennayerr !! aa yennayerr !! Ḥaderwidakk yunagen.AA yennayerr lehnaa tafat,Tamurt,, teddaa ss tsula,Winn ii inudann ɣeff kraa yufa-t,Andaa yeddaa Rebbii yella.

Hocinee Moula

Garr wansay,, tisiritt akkedd tmagitt Amenzu n yennayer d

ixf n useggas degtfada (calendier) n

tfellaḥt ɣeryimaziɣen. Xas

ulamma yemgaradusfugel-is seg tama

ɣer tayeḍ, ladɣa degyisufar swayes i

d-ttheggin imensi-ines akked

wamek i t-ttmagaren,acu kan iswi d yiwen :

asirem i wayen yelhandeg useggas ajdid.

Asfugel n umenzu n yennayer

Bgayet

Amek i d-yettili Yennayer deg yixxamen ?Kra n wussan tura ɣer deffir segmi bdan

yimezdaɣ n waɣir n Bgayet aheggi i tmeɣ-ra n Yennayer, neɣ Yennar. Ulamma yalyiwen amek i t-yettmagar, yal axxam acu i d-yettheggi, wanag ttiɛad n wass-a, ḥsan yis-smerra, fkan-as ddhen akken ma llan. « Maččiaṭas n tqeddicin i nexdem mi ibeddel useggasamaḍlan 2018. Maca i lmend n Yennayernɛewwel ad as-nefk akk lḥeq-is i tmeɣra-a,imi d ayla-nneɣ. Ilaq ad neččar axxam s tgel-la d tumert akken ad aɣ-d-yeldi Yennayertiwwura yelhan. Nessaram Yennayer aseɛdi iYimaziɣen merra ». D tanaga n yiwet ntmeṭṭut seg Ayt Smaɛel. Ussan-a dɣa, kkrentakk tlawin i ubraz d usizdeg n yixxamen dyirwiḥen akken ad qablent Yennayer swudem yelhan. Ula d inyen n ukanun, telladeg lɛadda, ilaq ad ttwakksen yiqburen-nni,ad ttwabeddlent s wiyaḍ d imaynuten. Ayayakk d asfillet i lxir d wayen igerrzen i lmendn umenzu n Yennayer. Akkin ɣer tmeddit,ulac tawacult deg Bgayet ara izeglen imensi nYennayer, yiwen n wansay gar wansayeniqburen maḍi n usfuggel. Imensi n Yennayerɣur yiɣermanen n Bgayet, d Yimaziɣen sumata, mačči d učči kan. Tamezwarut ilaq ad

yili s uksum, menyif neɣ s umata d ayaẓiḍ arayemmezlen d asfel akken ad iruḥ akk ccer dwuguren n useggas iɛeddan. Tis snat d azday.Deg yimensi n Yennayer, ilaq ad ḥeḍren akkyiɛeggalen n twacult anda ma bɣun ilin, iunejmuɛ n tumert d umeslay. Ḥala tilawinireclen ma yella beɛdent tnezduɣin-nsent.Γas akken, tamɣart n uxxam, ad asent-teǧǧamur-nsent, rnu ad d-tesres deg terbut neɣdeg uḍebsi tiɣenǧawin-nsent ad as-tiniḍ ḥeḍ-rent. Tis tlata, imi ḥemmlen dima Yizwawenad sfillten i wayen lɛali, ayen akk i d-ttaɣen dtiɣawsiwin i lmend n Yennayer, d tagella neɣd tiẓiḍanin, yessawal ɣur-sen i lxir d ssɛaya dtayri.

Asemɣerr nn wazall nn YennayerDeg kra n temnaḍin n Bgayet daɣen, yellawanida mazal ttseṭṭilen i uqrur, sufuɣen-t adiḥewwes. Ma seg tama n yikerrazen,Yennayer ɣur-sen d anagi ɣef keffu n lawan ntneqqact n wakal. Yewwi-d send Yennayer adilin akk medden neqcen yakan tiferkiwin-nsen. D ayen i d-yellan dɣa deg tuget n tami-win n Bgayet, skud zerɛen yakan lɣaci akal-

nsen. D ayen ibanen belli asṭeɛref s Yennayer,d tameɣra taɣelnawt tunsibt, ad d-yernu ugarn ccan i wass-a n lficṭa ɣur Umaziɣ s umata.Skud d ayen ara t-yeǧǧen ad as-yefk akudakken ilaq, war ma ibeṭṭel-d lxedma neɣyesɛa-tt d anezgum deg uqerruy. D acu, ilaqad d-nini d akken simmal tezzin leqrun ɣefTmazɣa, ttawin-d yid-sen idelsan n yiɣerfan-nniḍen, truḥ armi i ten-yuɣ Yennayer, yett-waɣum deg kra n temnaḍin n tmurt nYizwawen. Ulamma ḥsan s tisin-is, wanagyesḥissif lḥal mi ara ɣibent tigawin n usfuggeli t-id-yeṭṭafaren. « Neḥsa yal mi ara d-yek-cem Yennayer. Maca ur nennum nxeddem-askra n ccɣel d lfal ». D awal n yiwet n teḥdaytseg twacult taqbaylit. Aya, yesbeyyin-d amekyenṭer yidles-nneɣ gar wiyaḍ, d wamek tlaqtririt ikemmlen n wazal i Yennayer sya dtasawent, d usekcem n twaculin s telqey deglmeɛna-s d tzamulit-ines. Ad tili d nnuba ntdukkliwin tidelsanin akked trebbuɛay n tad-dart. Imi llan snubguten aseggas agraɣlan,ttaǧǧan neɣ tettun Yennayer. Rnu ɣer-s arraci mazal ur gzin akken iwulem azal n Yennayerd umezruy-is. Seg Ayt Smaɛel deg Usamar nBgayet alamma d Iɣil Ɛli deg unẓul-is, tid-

dukkliwin yemxalafen n twilayt-a, heggan-dahilen s wazal-nsen i lmend n umenzu nYennayer 2968. Llant tid i yebɣan s yisaragenara sɛelment ugar lɣaci ɣef unamek nYennayer, llant tid i iheggan i usfuggel akkend agraw, tiyaḍ nwant ad d-inint aql-aɣ neḥsas yennayer nhegga-as-d amur n leqdic.

Ddeqss nn tdukkliwinn araa yilinn dii ttiɛad

Deg Ayt Smaɛel dɣa, akken ad tezdi TdukklaTadelsant Adrar n Fad tumert n Yennayerakked yimezdaɣ n tɣiwant, tesres deg wahilaheggi n zzerd ameqqran. Am wakken aṭas ntigawin tidelsanin ara d-iḍefren i lmend nwarmud, am umezgun d umsizwer adelsan.Aredmani, yettbin ad yemɣur usfuggel nuseggas-a ugar n yiseggasen iɛeddan. Ad d-nuɣal deg teẓrigin-nneɣ i d-iteddun s ugejdanswayes i d-yegla unekcum n Yennayer degrreḥba n yiɣermanen n Bgayet. Yennayerameggaz i yimeɣriyen n Uɣmis n Yimaziɣen.

M.. K.

Gar zik d tura

Y

Deg Yiɛekkuren

Deg Yiwaḍiyen

Deg Wagennun

ADAOUN Abdelghani

Melmi i yebda leḥsab-is ɣef wakken i d-nnan kra ?

M. Smail

Page 14: YENNAYER 2968 «ASSEGWAS AMEGGAZ - La Dépêche … · Je tiens à vous préciser que les dettes du club ont été payées par les subventions du MJS et d’Ooredoo et qu’il n’y

S

Aẓar n umenzu n yennayer

Yiwet gar tmucuha yeqqnen ɣer yennayer

Yiwet gar tezlatin cen-nunt tlawin deg yennayer

A yennayer ! a yennayer ! Keččinid bab n yiger,A yennayer ! a yennayer ! Fell-ak inerwa amdegger.A yennayer ! a yennayer ! Eğğamkan a gma i furar,A yennayer ! a yennayer !Tettaggadeḍ Rebbi deg umɣar.

A yennayer bu-ṣṣaba,Aman-ik d isemmaḍen.Tamurt n jeddi d baba,I tt-ireffden d irgazen.

A yennayer bu-tecrurin,A win iwumi yezdi yisem.Ḥemmlen-k warrac d teḥdayin,Mi i ak-yesla udrar d rrsem.

A yennayer ! a yennayer ! A lexyardeg wugguren,A yennayer ! a yennayer ! Ḥaderwidak yunagen.A yennayer lehna tafat,Tamurt, tedda s tsula,Win i inudan ɣef kra yufa-t,Anda yedda Rebbi yella.

Hocine Moula

Gar wansay, tisirit akked tmagit

K

Asemɣer n wazal n Yennayer

Ddeqs n tdukkliwin ara yilin di ttiɛad

M. K.

Gar zik d tura

Y

Deg Yiɛekkuren

Deg Yiwaḍiyen

Deg Wagennun

ADAOUN Abdelghani

Melmi i yebda leḥsab-is ɣef wakken i d-nnan kra ?

M. Smail

S

Aẓar n umenzu n yennayer

Yiwet gar tmucuha yeqqnen ɣer yennayer

Yiwet gar tezlatin cen-nunt tlawin deg yennayer

A yennayer ! a yennayer ! Keččinid bab n yiger,A yennayer ! a yennayer ! Fell-ak inerwa amdegger.A yennayer ! a yennayer ! Eğğamkan a gma i furar,A yennayer ! a yennayer !Tettaggadeḍ Rebbi deg umɣar.

A yennayer bu-ṣṣaba,Aman-ik d isemmaḍen.Tamurt n jeddi d baba,I tt-ireffden d irgazen.

A yennayer bu-tecrurin,A win iwumi yezdi yisem.Ḥemmlen-k warrac d teḥdayin,Mi i ak-yesla udrar d rrsem.

A yennayer ! a yennayer ! A lexyardeg wugguren,A yennayer ! a yennayer ! Ḥaderwidak yunagen.A yennayer lehna tafat,Tamurt, tedda s tsula,Win i inudan ɣef kra yufa-t,Anda yedda Rebbi yella.

Hocine Moula

Gar wansay, tisirit akked tmagit

K

Asemɣer n wazal n Yennayer

Ddeqs n tdukkliwin ara yilin di ttiɛad

M. K.

Amhad, 11 deg yennayer 2018 TADDART/TAƔIWANT 13

Asfugel n yennayer deg Tizi Uzzu

Garr zikk dd tura

Yennayer d aggur yesfiliten irrbeḥ, lxir, lerẓaq, tazmart dtalwit (lehna). Yal tama deg

tmurt n Lezzayer s umata neɣtamurt n Leqbayel amek i t-tettma-gar. I lmend n wannect-a, nexdemtirza s annar i wakken ad d-nẓeramek ttqabalen ansay-agi. Dɣanefren tlata n temnaḍin-agi:Iwaḍiyen, Iɛekkuren akkedWagennun i wakken ad nẓer amek id-yettili usmekti n yennayer gar zikd tura.

Degg Yiɛekkuren

Di tirza-nneɣ ɣer taddart n Uḥmil ntemnaḍt n Yiɛekkuren, nemlal-dNna Werdiya yesɛan 86 n yisegga-sen deg leɛmer-is, tefka-aɣ-d ugar nyisallen ɣef wamek i d-smektayenyennayer, dɣa tenna-aɣ-d: “ Cfiɣ-dsi zik nxeddem yennayer, nettheg-gi-as sin neɣ tlata wussan uqbel, sinneɣ tlata-nniḍen deffir-s. Nttegimensi n yennayer ass n 11 janvierɣer yiḍ, ad nezlu qbel ayaziḍ ntmurt, syin ad nheggi ad nselxesisufar-agi: lḥemmeẓ, lubyan mmlaɛyun, ibawen, tajilbant, laɛdes, adas-nernu lebṣel, lbaṭaṭa. Ma d aseq-qi-nni-ines ad as-nernu taɛeṭṭart dyiɛeqqaren, ad nesfur daɣen seksuad t-nedhen cwiṭ s zzit. Ma ɣertmeddit, ad nseww seksu s uyaziḍbu ssebɛa n yisufar-agi i d-nniɣ yak-kan. Nesewway daɣen lexfaf, tiɣri-fin, lemsemen, aḥeddur…atg’’,tkemmel deg umerslay-is: ‘’Miyewwa yimensi, d tamɣart n uxxamara i iferqen, yal aɛeggal s umur-is,ifellaḥen, ad asen-fken timeṣsaḍin,imɣaren d tidmarin, ma d tullas dtiferawin, i wakken ad ruḥent neɣad zewǧent. Yerna tiwelliyin yellandeg taddart, ad ruḥent ad ččentnutenti d yixxamen-nsent deguxxam n baba-tsent, ma d tidyeffɣen i taddart, mi iɛedda yen-nayer s yiwen neɣ sin wussan, adrezfen ɣur-sent, ad asent-awin ayenyellan: lexfaf, tiɣrifin, lfakya, lem-semen, timellalin…atg. Ntencad-ddaɣen iqriben-nneɣ s axxam i wak-ken ad ččen imensi yid-nneɣ’’,terna tenna-d: ‘’Mi ɛeddan xemsaneɣ setta wussan ɣef yennayen, adiɛzel iman-is, neqqar-as (leɛzayen nyennayer), ad yaɣ lḥal yeǧǧuǧegwazu, ad nruḥ ɣer lexla ad nawiazu, syin ad ten-serɣ ɣef teblaḍt, mid-yebra i waman-nni-ines, ad ten-ḍlu i timi-nneɣ d ucebbub-nneɣ iwakken ad yiǧǧhid. Ass n yennayer,nexeddem diɣen ttesḍila tamezwa-rut i warrac imecṭaḥ; akken ad yeğ-hedd ucebbub-nsen, nteqqen-asendiɣ lḥenni. Llan wid yeqqaren adnsewsem neɣ ad nsemmi ayaziḍ-agiɣef mmi-s ameẓyan’’. Ma ɣef wayenyeɛnan ssuq n warrac i tikkelttamezwarut, tesmekta-d amek i d-yettili zik-nni. ‘’Dagi ɣur-nneɣ degYiɛekkuren, ssebt ara d-yasen sdatn yennayer, yal aqcic yewwḍen 17neɣ 18 n yiseggasen deg leɛmer, adisewweq i tikkelt tamezwarutakken ad yawi aqerruy n uzger arayemmezlen d amezwaru; i wakken

ad yuɣal d aqerruy ɣef uxxam-nsen.Ad t-sewwen, ad t-bḍun d leqsabi,syin ad siwlen i lǧiran ad d-asen, adččen imekli neɣ imensi. Ula d tiwel-liyin izewǧen, sɛant lḥeqq-nsent.Ma tid yeddan deg taddart, adruḥent ad ččent, ma d tid yeddanakkin i taddart, d nutni ara yerzunɣur-sent. Ma yella ur sɛin ara arracimecṭṭaḥ neɣ wid yesɛan ugar n 16n yiseggasen, xeddmen kan imensi-nni n yennayer, ad t-tečč akk twa-cult lwaḥid, meɛna ur xeddmen araayen-nniḍen. Ha-t-an wamek i d-cfiɣ nxeddem yennayer zik, ma dtura kkulec ibeddel. Zik ssebɛa-nnin yisufar swayes i nesseway ayaziḍ,nettawi-ten-id seg tmazirt, ma dtura kkulec deg tḥanut, yerna turaṭṭaqqa n twaculin ur d as-ttarrantara 7 n yisufar”.

Degg Yiwaḍiyen

Mi nruḥ ɣer temnaḍt n Yiwaḍiyen,nufa dinna yiwet n temɣart yesɛan76 n yiseggaseg leɛmer-is, isem-isNna Faḍma, tefreḥ aṭas mi d as-

nenna ad aɣ-d-tmeslayeḍ ɣef yen-nayer dagi deg temnaḍt-nwen garzik d tura i uɣmis-agi-nneɣ. Dɣa ha-t-an wacu i d-tenna: “ Nekk cfiɣ-dzik, nesewway berkukes s uyaziḍ ntmurt, tettseṭtil i yigerdan i tikkelttamezwarut, i wakken ad yiǧhiddducebbub-nsen am wakken daɣennesewway aḥeddur, yerna udem-nni amezwaru neṭḍeggir-it ɣefuqerruy n uqcic-nni iwumi nseṭṭeltikkelt tamezwarut, i wakken adyeqɛed uqerruy-is am yigenni. Ma dtaqcict, ad d-awin uzu seg lexla, adserɣen ɣef lḥaǧa n wuzzal, tin ɣur-sad as-teḍlun i timi-ines i wakken adṣeḥint wallen-is’’. Ma d amek i d-yettili yimensi n yennayer, tkem-mel tenna: ‘’Mi ara neseww imensiass-nni n 11 janvier, ad d-nencedakk tawacult, meqqer neɣ meẓẓi, iwakken ad nečč imensi n yixef nuseggas jmiɛ. Lḥasun nekk dagiiwumi i d-cfiɣ nxeddem-it zik,yerna yal yiwen d tezmart-is. Ma dtura ur ẓriɣ ara ma d akemmel ittkemmilen neɣ yella wacu i d-wind ajdid. Zemreɣ ad iniɣ belli seg

Yiwaḍiyen, mazal tiwaculin xedd-ment ayen akken xeddmet zik, llantdaɣen tiyaḍ ala ayaziḍ-nni kan isewwayent”.

Degg Wagennunn

Am wakken daɣen i nesteqsa yiwetn tmeɣart deg temnaḍt nWagennun, i wakken ad neḥsuamek ttqabalen yennayer ama zikama tura, dɣa Nna Tasadit, yesɛan80 n yiseggasen deg leɛmer-is, urtcuḥ ara deg tririt ɣef usteqsi-nneɣ,ha-t-an ihi wayen i d-tenna: “ Segwasmi i d- cfiɣ d tilemẓit, nkenti stlawin n Wagennun, nxeddemimensi n yennayer, ass n 11 degwaggur n yirumyen. Akk tulawinyellan deg uxxam, ad mεawanentafus deg ufus i wakken ad t-id-wennεen-t. Dɣa dagi ɣur-nneɣ,nsewway am nekni am temnaḍin-nniḍen seksu d uyazid n tmurtakked ssebεa n yisufar. Ma d tam-salt n yisufar-agi, yal yiwen adiseww ayen yesɛa deg uxxam, ilaqad ilin 7 u daya. Gar yisufar nessex-

dam aṭas dagi, d wigi: lḥemmez,lubya n leqbayel, lubya tacebḥant,ibawen iquranen, leεdes d tjilbanttaqurant, lebṣel, lleft, ṭumaṭic,tasemt neɣ lexliɛ, leɛqaqer…atg.Am akken llant tid i d-isewwayendaɣen tiɣrifin, lesfenǧ,aḥeddur...atg’’. Ma d ayen yeɛnanaheggi, tenna-d: ‘’Zik-nni yal aεeg-gal yewwḍen 17 neɣ 18 n yissegga-sen d leεmer-is, d netta ara yezlunayaziḍ-nni n yennayer. Yernalǧemɛa-nni i d-iteddun, ad isewweqɣer ssuq ad d-yawi aqerruy n uzger,i wakken ad yuɣal d aqerruy nuxxam. Cfiɣ daɣen nxeddem ttesḍi-la tamezwarut i warrac imecṭaḥ ilulen deg useggas-nni iɛeddan.Tameddit n wass, mi d lawan nwučči, ad d-nnejmaεen akk yiεeg-galen n twacult merra seg umeqq-ran ama d amectuḥ, s yirgazen dtlawin ɣer yiri n lkanun. Imir,tettmlili tasa d way turew, tawacultmerra tettettu ayen iɛeddan. Ass-nni tteksen-d yimezdaɣ n taddartilili, ttεeliqen-ten ɣef umnar n tew-wura n yixxamen-nsen, akka itterḥiben s useggas amaynut. Swaya i sebεaden ddaεwessu. Madaxel n yixxamen, ttεawaden-as,tteslaɣen tizeɣwa s talaɣt, am wak-ken i ttbeddilen daɣen inyen n lka-nun’’. Ula mi ara ɛeddin wussan ɣefyennayer, yettili-d leqdic-nniḍen,ɣef wakken I aɣ-d-txekked temɣart-a. ‘’Mi ɛeddan kra n wussan ɣefyennayen, ad iɛzel iman-is, nessa-wal-as (leɛzayel n yennayer), ad yaɣlḥal yeǧǧuǧeg wazu, ad nruḥ ɣerlexla ad nawi azu, syin ad ten-serɣɣef ujenwi, mi d-yebra i waman-nni-ines, ad ten-ḍlu i timi-nneɣ ducebbub-nneɣ i wakken ad yiǧǧ-hidd kter. Ma d tura, kkulec ibeddelmačči am zik. Tura ala seksu-nni bussebɛa n yisufar i xeddmen, yernaayaziḍ d win n lbiɛ mačči d win ntmurt. Xeddmen daɣen tura timeɣ-riwin di kra n tudrin”. S wakka i d-nezzi i kra n temnaḍin n lwilaya nTizi Uzzu, anida i d aɣ-d-fkanttemɣarin-agi tinagiyin-nsen ɣefwamek i d-cfant xeddmen yen-nayer di tama-nsen, d wamek tbed-del teswiɛt tizi n wass-a. Ɣer tagga-ra, nessaram-awen akk aseggasamerbuḥ, aseɛdi i yal yiwet i yalyiwen. Nessaram daɣen tilawin-nneɣ neɣ tiwaculin-nneɣ, ad ṭṭfentdeg wansayen n lejdud.

ADAOUNN Abdelghanii

Agdud amaziɣ yellandeg yal tamurt n

tmazɣa, ad yesfugelazekka n lǧemɛa

12/01/2018, amenzu nwaggur n yennayer deg

leḥsab n yimaziɣen iyewwḍen ɣer 2968.

Yennayer d awal uddis ; yen (yiwen) ayer (aggur)anamek-is « aggur amezwaru » n useggas γefleḥsab n wussan n tfellaḥt.

Melmii ii yebdaa leḥsab-iss ɣeff wakkenn ii d-nnann kraa ?

Ayen yeǧǧan Imaziγen ad bdun leḥsab-nsen, dtadyant yeḍran gar ugellid-nsen « Cacnaq » dwin n yiferɛunen « Ramses II » 950 n yiseggasensend talalit n sidna Ɛisa, asmi akken i d-grenyimaziγen n Maser tiγri i Cacnaq γef tmuḥqraniti yesɛedday fell-asen Ramses II. Yella-d ṭrad gar-asen, yesseγḍel-it Cacnaq, dγa yesbedd tageldatis 22 deg temdint « Tanis », tamdint n « Delta duNil » (San El Hadjer tura) deg Maser. Yerna yes-

saweḍ yessemlal tama n ufella d tin n wadda.Amager n yennayer , deg tefriqt n ugafa, yettem-garad seg temnaḍt γer tayeḍ. S umata, yettili-d subeddel n yimensi uγur d-ttnejmaɛen yakkyiweggalen n twacult, deg tuget, d seksu s lmer-qa m sebɛa n yisufar ; aya dγa i wakken ad yaγlxir deg tmurt d uyaziḍ imi aneggaru-a d azamuln tafrara (iṭij), xeddmen tasewwiqt tamezwarut iuqcic ideg ara d-yaɣ aqerru n uzger i wakken adyili d aqerru n uxxam. Icawiyen, ttbeddilent tla-win inyen, ssizdigent ixxamen yerna ttlusunttalaba tamaynut. Aya yakk d asfillet i useggas nrbeḥ d lγella. Asfugel n yennayer, ad yerzuamdan ɣer umezruy-is d yidles-is i wakken adyeṭṭef deg-sen, ad yesseḥbiber fell-asen andayebɣu yili imi win ur neẓri ansi i d-yekka, uryeẓri sanda i iteddu. Aseggas-a, yennayer yem-muger-it ugdud azzayri s umata d yimezdaɣ n

Tubiret beddemma s yiwen n wudem tamaynutimi amenzu n useggas yuɣal s wudem unṣib dlficṭa. Ama d tidukkliwin tidelsanin, tid n wad-dal, tisquma n tuddar, beggsent i merra i wakkenad sfuglent s yennayer. Ma nezwar-d s tenmehlan usegmi, i merra iɣerbazen qeddcen, ttheggin itmeɣra-a, i wakken ad naf tajmaɛt n tdukkliwinn Yimceddalen i d-iheyyan yiwen n wahil damerkanti. Deg tama n Beclul, d taddart nM’laoua ara yilin deg ttiɛad i wakken ad d-tes-sewjed yiwet n tmeɣṛa i wass n lǧemɛa anda arayilin waṭas n yimdanen ara icebbḥen taddart, amwakken yetturaju ad ḥeḍren ula d yimḍebbren nTubiret. Ɣef waya, d Tubiret ara yilin di ttiɛad imerra i usfugel n Yennayer.

M.. Smail

Asfugel n YennayerTubiret

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Djamila, avant derejoindre sa voiture quise trouvait à une centai-

ne de mètres plus loin, s’appro-cha de Djamel et lui dit :- J ’ai commis une bêtise envous téléphonant alors que j’aibien vu que nous étions à proxi-mité d’un bar rage… Excusez-moi, je me suis montrée d’uneimprudence extraordinaire.-Moi aussi, j’ai été imprudent…je vous ai répondu sans tenircompte de ce qu’il y avaitautour de moi.- Pour tant, vous savez qu’il y aun bar r age de police à ce niveau ?- Oui. Tous ceux qui entrentver s Alger-centre connaissentce bar rage, mais je ne sais pasce qui m’a pr is.- Eh bien ! C’est pareil pourmoi, je ne sais pas ce qui m’a

pr is. Bon, je me sauve… Ah !Où habitez-vous, Djamel ?- Au Boulevard Mohamed V.- Ah ! Vous êtes donc bientôtar r ivé. Ce n’est pas mon cas…Moi, j’habite à Bologhine. Ah !N’oubliez pas de m’appelerpour me dire comment va votrepère.- Oui, oui, d’accord… Merci devous inquiéter pour mon père.Djamel aurait pu proposer àDjamila de la rapprocher de savoiture, mais il était si subjuguépar sa beauté, son volontar ismeet sur tout sa grâce en parcou-rant d’un pas rapide la petitedistance qu’il demeur a surplace comme pétr ifié par cequ’il voyait et tout ce qu’il luiar r ivait. Un quar t d’heure plustard, Djamel ar r iva à la maisonet contrairement à ce qu’il crai-gnait, il trouva son père assis en

face de l’écran de télévision quidiffusait un documentaire surles éléphants du Kenya.En voyant son fils entrer ausalon, le père de 67 anss’exclama :- Ah ! Djamel, tu es enfinar r ivé! Tu vas enfin réfléchiravec moi.- Réfléchir avec toi, papa ?Mais volontier s ! Dis-moid’abord, comment va ta ten-sion?- Elle va mieux. Ce matin, ellem’a effrayée parce que j’avaismal à la nuque et mes oreillessifflaient… mais là, ça vamieux. Ta mère a râpé quatregousses d’ail que j’ai avaléesavec un ver re d’eau et ça à l’aird’aller mieux. Je n’ai plus malà la tête et mes oreilles ne sif-flent plus.- Dieu merci.

La vieille mère remarqua lepetit sachet en plastique queDjamel tenait et elle lui dit :- Tu as ramené de la tisane ?- Non… Ce n’est pas de la tisa-ne, maman, mais des feuillesd’olivier sauvage…La vieille Baya regarda son filsavec des yeux dilatés par l’éton-nement.- Tu as r amené des feuillesd’olivier sauvage ?Incroyable… Tout à l’heure,j’ai eu ta tante Malha du bledau téléphone et elle m’a par lédes ver tus médicinales de cesfeuilles. Et elle a promis d’enramener après-demain quandelle viendra. Tu l’as eue au télé-phone toi aussi ?- NNS (à suivre…)

Histoires et légendes de chez nous

(5ème partie)

Sagesse et éducation ancestrales

Le mariage d’Ouhrich

Jeudi 11 janvier 2018 DESTINS DE VIES 15

Le refus du patriarche (6ème partie)

Aldjia regarda intensément Ouhr ich etcelui-ci lui dit à voix basse :

- J ’ai tué une créature (*) et je l’ai jetéedans le puits se trouvant tout près d’ici.- Tu as tué une créature ? Oh ! mais c’estter r ible ! Et tu l’as jetée dans le puits ?- Oui…Il fallait la faire disparaître le plus

vite possible. L’enter rer aurait été plusefficace et plus sûre mais quelqu’un auraitpu me surprendre…Quelqu’un qui creuseun trou au cr épuscule ne passe pasinaperçu et ne manquera de susciter desinter rogations. Tu comprends ?- Hum… je comprends…je comprends…- C’est pourquoi, j’ai trouvé que le puitsétait le meilleur endroit pour cacher le ter -r ible cr ime que j’ai commis…- Je comprends…je comprends aussi quemaintenant, l’eau du puits est impropre.- Ah ! Oui...J ’allais justement te ledire…Ne ramène plus l’eau de ce puits. Sinous la buvons, nous tomberons malades.- Hum…C’est vrai…- Ce que je t’ai dit, ô ma chère épouse, doitrester entre nous…Si les gens apprennentce que j’ai fait, ils en par leront au cadi etj’aurai des problèmes avec tous les gens duvillage qui pour raient me réserver un ter -r ible sor t que je n’ose imaginer.- Ne t’inquiète pas, ô mon cher époux. Tucrois que je suis assez folle pour par ler auxgens d’une chose aussi grave ? Ouhr ichs’endor mit avec la conviction que les

conseils du doyen du village n’étaient pastout à fait justes. Le lendemain matin, en sor tant pour serendre à la fontaine, Aldjia vit une femmes’ar rêter devant le puits avec le desseinévident de remplir son seau d’eau. Alors,elle courut vers elle en cr iant:- Non ! Malheureuse ! Ne touche pas àcette eau. Elle est empoisonnée !L’autre femme la regarda :- Cette eau est empoisonnée ?- Oui.- Comment le sais-tu ? Quelqu’un l’a déjàbue et il en est mor t ou il lui est ar r ivéquelque chose de fâcheux?- Non, personne n’a encore bu de cette eaudepuis qu’elle est empoisonnée.- Puisque personne n’a encore bu de cetteeau, comment sais-tu qu’elle est empoi-sonnée ?- Je le sais parce qu’il y a un cadavre aufond du puits.- Un cadavre au fond du puits ? Lecadavre d’un Béni Adam ?- Oui.La femme regarda dans l’eau pendant un

bon moment, puis répondit :- Je ne vois r ien…L’eau est si profonde etil fait si noir au fond…Tu es sûre de ce quetu avances ?- Oui, bien sûr. Qu’est-ce que tu crois ?- Mais comment peux-tu en être si sûre ?Tu as vu ce cadavre dont tu viens de me par ler ?- Non, je ne l’ai pas vu mais quelqu’un l’avu et c’est lui qui m’en a par lé.- Quelqu’un ? Qui ?Aldjia réfléchit un moment, se gratta lementon puis répondit :- Je vais te confier un secret mais ne lerépète à personne.- N’aie crainte…je ne le répéterai à per -sonne.- C’est promis, hein ? Parole de femme ?- Parole de femme !

NNS (à suivre….)

Djamel, 32 ans, ingénieuragronome, revenait

d’Oran où il participait àun salon professionnel. À

Chlef, l’un des pneus desa voiture éclate et il n’apas de roue de secours.Alors qu’il se demandait

ce qu’il y avait lieu defaire pour poursuivre sa

route vers Alger où ilhabite, quelqu’un

d’inattendu se proposede l’aider : une jeune ettrès belle automobiliste. Celle-ci lui offre un pneuavec une jante neuve et

lui apprend que son pèrevend des pneus et des

pièces détachéesautomobiles. En lui

offrant cette roue, encontrepartie, elle

compte sur lui pourlui communiquer

régulièrement l’étatde son usure pour les

besoins d’une étudequ’elle mène sur les

produits que sonpère commercialise.

Arrivée devant un barragede police, la jeune fille

téléphone à Djamel.Celui-ci répond sans

réfléchir et il se fait retirerson permis de conduite.

Mais à sa grande surprise,la jeune fille intervient etparvient à le sauver une

seconde fois d’unesituation très délicate.

Résumé

La mère d’Ouhrich exige decelui-ci qu’il se marie. Ne

connaissant rien des chosesde la vie, le jeune homme se

rend chez le doyen duvillage dans l’espoir que

celui-ci les lui apprenne.S’estimant riche en

connaissances après lesconseils du vieil homme,

Ouhrich se marie au bout dequelques jours.

Résumé(Un conte du Djurdjura)

(*) Créature se dit «Khalq» en kabyle.Bien que ce terme ne renvoie pasforcément à un «être humain», on pensed’emblée à un être humain quand onentend quelqu’un le prononcer.

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Ultime journée de la phase aller quisera marquée par le repos provisoire

du leader, l’OC Adjiba. La journées’annonce toutefois favorable au NMLakhdaria qui pourra reprendre les com-mandes du championnat et remporter letitre honorifique de champion d’hiver. En effet, le NML affrontera à domicile,l’imprévisible équipe de l’A Guelta Zergaqui reste sur une large victoire (5 - 1)devant le CR Bordj Okhris. Le FCThamelaht effectuera un périlleux dépla-cement chez le WR Dirah très tumultueuxdans ses résultats et qui fera tout son pos-sible pour terminer la phase aller avecune bonne note. Ecrasée mardi dernierpar l’Olympique de Raffour, l’ASC ElHachimia recevra le W Ath Vouali aveccomme seul objectif, se racheter de sadernière déconvenue et se relancer dansle championnat. Le CR Bordj Okhrisaffrontera l’UB Mesdour, dans une ren-contre entre deux équipes en quête devictoire pour sortir de la zone rouge.L’Olympique de Raffour en pleineconfiance et qui n’a pas perdu de matchdepuis la cinquième journée essayera demaintenir son invincibilité à l’occasionde son match face au CR Bouderbala.M’hena A.

Le programmeDemain

WR Dirah - FC ThamlelahtASC El Hachimia - W Ath VoualiBordj Okhr is - UB MesdourSamedi

O Raffour - CR BouderbalaNM Lakhdar ia - A Guelta ZergaExempt: OC Adjiba

Jeudi 11 janvier 2018SPORT22

RÉGIONALE 1 (14e journée) CRB Tizi-Ouzou – USMD Ben Khedda, demain à 14h30

Un derby à six points

Un match à six points pourles deux équipes qui lut-tent pour le maintien en

Régionale 1. Le CRB Tizi-Ouzouqui occupe la dernière place, avecseulement sept poaints, tentera degagner pour respirer un peu etretrouver la confiance, tandis queles Ciel et Blanc de Draâ BenKhedda qui restent sur une écla-tante victoire la semaine passée,se présentera sur le ter rain pourconfir mer et gagner d’autresplaces au classement. Une victoi-re permettra à l’USMDBK degr ignoter son 17e point. Maisdans le cas d’une défaite, les pou-lains de Nacer Zekr i r isquent dese retrouver à nouveau menacésde relégation.

Tizi Rached veut

se rapprocher

du peloton de tête

De son côté, l’Olympique TiziRached ne compte pas s’ar rêteren si bon chemin et veut se rap-procher du peloton de tête. LesOlympiens recevront leurs homo-logues du WB Saoula avec la

ferme intention d’engranger lestrois points et d’atteindre le capi-tal de 22 points. Ainsi, se frayer lechemin vers la 4e ou 5e place.Mais gare à l’excès de confianceface aux gars de la Saoula quitenteront de repar tir à la maisonavec un résultat positif.

Opération rachat

pour Sour El

Ghozlane à

Boumerdès

Le leader de la division Régionale1, l’E Sour El Ghozlane tenue en

échec la semaine passée à domici-le, ira défier la JS Boumerdès surses bases et devant ses suppor-ter s. C’est l’opér ation r achatpour l’ESG qui ne compte pasrevenir bredouille à la maison.Seul un résultat positif compte,car en cas de défaite, l’équiper isque d’être rattrapée par l’ECOued Smar qui affrontera le WARouiba. Pour les autres matchsde la journée, la JS Tixéraineaffrontera la JS Akbou, tandisque le CRB Bordj El Kiffan don-ner a la r éplique à l’ESMBoudouaou. L’IR Bir mandreissera opposé à l’ES Azeffoun etenfin, le NR Deli Ibrahim rencon-trera la JS Tichy.

Massi Boufatis

L’attention seraportée demain

après-midi sur lestade OukilRamdane qui

abritera le derbyentre le CRBTizi-Ouzou et

l’USM Draâ BenKhedda, pour le

compte del’avant-dernière

journée de laphase aller.

HONNEUR BOUIRAGroupe A(11e journée)

Le titre de champion d’hiver en jeu

Duel à distance du trio du peloton de têteà savoir, le RC Haizer, le DRB Kadiria

et le HC Ain Bessam, les trois équipes évo-lueront en dehors de leurs bases. Ainsi, sila mission s’annonce plutôt difficile pourle Hamzaouia de Ain Bessam qui se rendrachez une ancienne connaissance, la JSBouaklane avec qui il évoluait en RégionaleII, ce n’est pas le cas du RC Haizer qui serendra à Bordj Okhris pour croiser le feravec l’équipe locale, Affak Bordj Okhris, laformation de Haizer très en forme pourraitrevenir avec un résultat positif. C’est aussile cas pour le DRB Kadiria qui aura l’avan-tage du terrain puisque son adversaire dujour l’ABR Djebahia, toujours sans stade,domicile au niveau du stade communal deKadiria. Au Stade d’El Adjiba, c’est la JSAdjiba qui affrontera le CR Thameur quitraverse une grave crise qui risque de laconduire vers un forfait général, selon undirigeant du club. L’USM Bouira recevrala lanterne rouge, l’IRB Esnam, une belleopportunité pour le club du chef-lieu dewilaya de glaner les points du match.M’hena A.

Le programmeJS Adjiba - CR ThameurJS Bouaklane - HC Ain BessamSamediA Bordj Okhr is - RC HaïzerABR Djebahia - DRB Kadir iaUSM Bouira - IRB Esnam

GROUPE B(9e journée)

Duel à distancedes équipes dupeloton de tête

HONNEUR BÉJAÏA (Mise à jour) CRBS Tenine - SRB Tazmalt

Le championnat de la divisionhonneur Béjaïa sera au repos,

ce week-end, pour permettre à laligue de programmer une AGEsamedi prochain.Profitant de cevide, la commission, gér ant lacompétition, a programmé unerencontre qui reste à disputerpour le compte de la 10èmejour née. Une rencontre, quidevait mettre aux pr ises le

CRBST au SRBT, a été annuléeou plutôt ar rêtée, à cause d'unvent qui soufflait for t, ce jour là.Ainsi donc, l’occasion est offer teaux littoraux qui auront à évoluerchez eux, face à la formation duSRBT qui n'ar r ive plus à retrou-ver son rythme, comme l' illustresa position aux dernières loges duclassement. Un duel qui s’annon-ce passionnant entre deux équipes

aux objectifs diamétr alementopposés. Cer tes, sur papier, lesgars du CRBST par tent légère-ment favor is, et ce au vu des capa-cités des uns et des autres, mais leslittoraux devront se méfier de leuradversaire du jour, qui tentera demarquer des points et sor tir de lazone rouge. De leur coté, lesprotégés de Redjradj, qui sem-blent conscients de la tâche qui les

attend, n' entendent pas laisserfiler les équipes de tète, car, en casde victoire, ils reviendront à hau-teur de la JSIO, soit à 5 points dupodium. Encore faudr a-t-ilgagner cette rencontre, qui s’an-nonce impor tante pour les coéqui-piers de Bourouih.

Zahir Aït Hamouda

Une empoignade à grand enjeu

HONNEUR TIZI-OUZOU (15e journée) FC Tadmaït - JSC Ouacifs

C’est demain que débuter a la dernièrejournée de la phase aller du championnat

de la division honneur Tizi-Ouzou, avec ledéroulement de cinq rencontres. Une premiè-re par tie qui sera dominée par le choc quiopposera le leader, le FC Tadmaït, à la JSCOuacifs. Une explication qui s’annonce diffici-le pour les deux antagonistes du jour, plus quejamais décidés à finir cette première manchesur une bonne note et augmenter, à l'occasion,leurs chances dans la course pour le titre. Deson côté, le dauphin, l’O Tizi Gheniff, qui s’estvu stopper dans son élan par l’AC Yakourenaprès une longue sér ie de victoires, accueillerale KC Taguemount Azouz. Une bonne aubainepour les Olympiens de conserver leur fauteuil

en attendant le déroulement de leur match deretard, prévu pour la semaine prochaine àOuacifs face à la JSCO locale. Pour sa par t,l’Etoile de Draâ El-Mizan, qui reste sur unsuccès hors de ses bases, en découdra cettefois-ci avec le FC Ouadhias. Un adversaire quivoyage plutôt bien, et dont devraient se méfierles Sudistes. A Tigzir t, l’EST locale, qui évolueavec un effectif rajeuni, recevra la lanternerouge, l’ES Sikh Oumeddour, dans un matchqui semble à la por tée des gars de la villebalnéaire. Cependant, les jeunots du coachBouchiba devraient éviter de sous-estimer leurinvité du jour, pour éviter toute mauvaise sur -pr ise. Enfin, dans le dernier match de ce ven-dredi, l’ASC Ouaguenoun, qui occupe l’avant-

dernière loge au classement, et qui n’a pasencore goûté à la victoire depuis l’entame de lasaison, n’aura guère la tâche facile à l’occasionde la réception de l’AC Yakouren. Un invitéqui semble déterminé à confirmer sa dernièrevictoire, acquise à domicile devant le désor -mais ex-leader, l’O Tizi-Gheniff.

S. K.Le programmeE Draâ El-Mizan - FC OuadhiasFC Tadmaït - JSC OuacifsO Tizi Gheniff - KCT AzouzASC Ouaguenoun - AC YakourenES Tigzir t - ES Sikh Oumeddour

La grande explication

Le programme

JS Tixeraine - JS AkbouCRBB Kiffan - ESM BoudouaouJS Boumerdès - ES GhozlaneCRBTOuzou - USMDB KheddaWA Rouiba - ECO SmarO Tizi Rached - WB SaoulaNRD Ibrahim - JS TichyIR Birmandreis - ES Azeffoun

RÉGIONALE 2 (14ème journée)

La JSBM, qui occupe la deuxième place au classe-ment, accueille, demain dans l’après-midi, sur

son ter rain au stade Takejrad, l’ES Timezr it et necompte pas lâcher le leader l’USM Béjaïa qui rece-vra à son tour la JS M’Chedallah. Les gars de BordjMénaïel, qui accusent deux points de retard du lea-der, ne jurent que par la victoire et sont décidés àrafler la mise, face aux gars de Timezr it, qui souf-frent dans le bas du classement avec cette avant-der -nière place occupée, avec seulement 13 unités dansleur compte. La JS Bordj Ménaïel vise l’accession,cette saison, et ne compte pas rater cet objectif etfera de son mieux, pour ar racher les trois points quiseront mis en jeu. Cependant, la vigilance doit êtrede mise, face à l’ES Timezr it, qui veut de son coté

quitter la zone rouge et respirer un peu avant la der -nière journée de cette phase aller, prévue la semaineprochaine.

M. B.Le programme

Demain à 14h30

CRB Kherrata - US AuziaOS El-Kseur - WR Bordj MénaïelUSM Béjaïa - JS M’ChedallahMC Bouira - Gouraya BéjaïaJS Bordj Ménaïel - ES Timezr itES Bir Ghbalou - US SoummamCR Zemmour i - ESD El-MizanOS Moulediouane - CM Tidjelabine

La JS Bordj Ménaïel refuse de lâcher

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Ce match intervient pourles Cr abes dans uneconjoncture un peu

difficile après le limogeage deMustapha Biskr i et lesdéfections de Salhi, Boulediebet Mouhli pour causes deblessures. C’est Hakim Sbaaqui coachera ce match aprèsavoir préparé le groupe tout aulong de la semaine où une bonneambiance a r égné malgr él’échec de la semaine écouléedevant l’ASMO. La direction ar éuni toutes les conditions

nécessaires dans le but derevenir avec la qualification.Ainsi, la délégation Béjaoui apr is la direction de Saïda hiermatin, une manièred’encourager les joueurs à allerde l’avant et ne se concentrerque sur le match de demain.Cette joute qui intervient après

l’amère défaite à Or an doitpousser les joueurs à se donnerà fond devant une équipe quiimpose du respect, une équipequi pratique du beau football.Celle-ci occupe le milieu dutableau dans le classement dugroupe Ouest de la DNA. Lesjoueur s doivent rester

concentrés tout au long de lapar tie, car le match se jouejusqu’au sifflet finale del’arbitre. Z. H.

Le MOB affrontera,demain au stade

du 13 Avril deSaïda, le MB

Hassasna pour le compte des

16es de finale dela coupe d’Algérie.

Jeudi 11 janvier 2018 SPORT 23

COUPE D’ALGÉRIE (16es de finale) MB Hassasna - MOB, demain à 14h30

À Saïda pour se qualifier

QUOTIDIEN NATIONALD’INFORMATIONédité par SARL

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Le programmeAujourd’hui CRB Dar Beida - ES BesbesDemain MC El Bayadh - Paradou ACIRB Belkheir - O MédéaASMA M’lila - IB Lakhdar iaDRB Tadjenanet - MC SaidaMB Hassasna - MO BéjaiaCR Zaouia - NC Magra CR Belouizdad - CRS Illizi Samedi A Boussaâda - MC AlgerUS Biskra - USM HarrachUSM Blida - ASM OranJS Kabylie - RCBO R’hiouNRB Teleghma - MC OranCRB Kais - USMB Abbes Lundi JS Saoura - ES Sétif Mardi USM Alger - CS Constantine

Vite dit

Meziane et Bouaratasignent au MOB

L’ex-gardien de l’USM Blida, Meziane Lyesa officiellement paraphé, avant-hier soir,

un contrat de 18 mois en faveur des Crabes. Ilsera ainsi la deuxième recrue du MOB lors dece mercato hivernal après Hichem Cherif. Lecoach Bouarata s’est également engagé avec leclub pour une période de six mois remplaçantainsi Biskri après l’échec des contacts avecBira.

Ziane Cherif pour18 mois à la JSMB

L’ex-défenseur axial du Mouloudia d'ElEulma, Ziane Cherif Ilyes, a signé avant-

hier un contrat de 18 mois avec la JSM Béjaïaaprès avoir trouvé un accord avec les diri-geants béjaouis. Ziane Cherif, 33 ans, a déjàporté les couleurs de l’O Médéa, de l’USMHarrach, de l’USM Alger, de l’ASO Chlef et du MC Saïda avant d’atterrir à El Eulmalors du mercato hivernal de la saison écoulée.Après avoir recruté Sofiane Khedairia etaccordé une licence à Merzougui, la directionde la JSMB ne lui reste qu’une seule licencelors de ce mercato. D’après une source prochedu club, Nemdil Abdelkarim (USMH) seraitla quatrième recrue. Il n’attend que la déci-sion de la CRL, qui serait en sa faveur,pour signer au profit de la JSMB.Z. H.

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