ZAC «M -B...8 1.2. Les trois grandes phases de la concertation 1.2.1. Phase 1 : 2005-2006 • Exposition à l’hôtel de ville et mise à disposition d’un registre pour le recueil

Aménagement du futur quartier de ville de l’Est-Nocéen

BILAN DE LA CONCERTATION PRÉALABLE

À LA CRÉATION DE LA ZAC DE «MAISON-BLANCHE»

AVRIL 2013

2Bilan de la concertation préalable à la création de la ZAC de Maison-Blanche, avril 2013, Ref : DGPU - DU - P. Vermeille

Sommaire

Introduction 5

1. Dispositif de concertation 61.1. Les grandes phases du projet 61.2. Les trois grandes phases de la concertation 8

2. Synthèse thématique des remarques formulées par les habi--tants 10

2.1. Forme et trame urbaine 102.2. Qualité de vie et préservation de la densité végétale 102.3. Transmission de l’histoire du site 122.4. Vie quotidienne : commerces et équipements 122.5. Mixité programmatique : emplois et logements 142.6. Nuisances 14

3. Conclusion 16

Annexes 18



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Introduction

Le Conseil municipal de la ville de Neuilly-sur-Marne, réuni le 24 juin 2004, a décidé par délibération de créer un périmètre d’études sur le secteur des hôpitaux de Maison-Blanche et de Ville-Evrard, dit «secteur de l’Est-Nocéen». Cette emprise d’une centaine d’hectares (soit 1/7e du territoire communal), de part et d’autre de l’ex-RN34, comprend les anciens hôpitaux de Maison-Blanche et de Ville-Evrard, ouverts respectivement en 1863 et 1900.Le périmètre de réfl exion élargi comprend également des espaces verts, naturels et de loisirs de qualité, tels que le parc communal des 33 hectares et le parc départemental de la Haute-Île (65 ha classés Natura 2000 – directive Oiseaux), la Marne et le Canal de Chelles au sud de la ville. L’est nocéen se caractérise également par un patrimoine paysager et architectural remarquable et cohérent (héritage d’une conception « hygiéniste » des hôpitaux au XIXe siècle).

Les divers projets en cours de réfl exion ou d’élaboration sur ce secteur, ainsi que la nécessité de reconvertir les terrains libérés par le CHS de Maison-Blanche et ceux qui le seront à moyen terme sur Ville-Evrard, ont motivés la création d’un périmètre d’étude afi n d’engager les études préalables à l’aménagement de l’ensemble de ce secteur en mutation.

La ZAC de Maison-Blanche s’inscrit dans ce projet global de reconversion. L’assiette du projet corres-pond à l’emprise de l’ancien hôpital de Maison-Blanche, dont le foncier s’est progressivement libéré dans le cadre d’une réorganisation en profondeur de la médecine psychiatrique. La Ville de Neuilly-sur-Marne a procédé aux acquisitions foncières correspondantes au fur et à mesure des libérations afi n de maîtriser le devenir de ces espaces à fort enjeu. Le projet de ZAC a pour objectif de restituer aux habitants et usagers de la commune un quartier qui représente aujourd’hui une véritable enclave.

L’opération de ZAC est une opération d’aménagement mixte, à dominante d’habitat. Elle comprendra entre 4000 et 4200 logements collectifs, des activités tertiaires et artisanales en lien avec le cluster de la ville durable, des commerces de proximité et services urbains (EHPAD), des équipements (sco-laires, salle des fêtes, crèche, centre de loisirs), des espaces publics majeurs et des aménagements paysagers de qualité.

Conformément à l’article L300-2 du Code de l’Urbanisme, le conseil municipal a également décidé, le 24 juin 2004, d’organiser une concertation autour des études sur la base de réunions publiques et d’expositions en mairie pour l’information et le recueil des observations de la population.

Ce document a donc pour objet de faire le bilan de la concertation mise en oeuvre de 2005 à 2013 autour de l’aménagement de l’Est-Nocéen et plus particulièrement de la création de la ZAC de Mai-son-Blanche. Il s’attachera à en faire un bilan quantitatif et exhaustif, et à rapporter de façon théma-tique les remarques du public sur ce projet.

Bilan de la concertation préalable à la création de la ZAC de Maison-Blanche, avril 2013, Ref : DGPU - DU - P. Vermeille

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1. Dispositif de concertation

Trois phases de concertation ont été réalisées et correspondent aux trois grandes phases des études menées sur le secteur. C’est trois phases de concertation ont été menées non seulement auprès des habitants, mais aussi en partenariat avec des institutionnels.

1.1. Les grandes phases du projet

Phase 1 : 2005-2007Réalisation d’un schéma de référence pour l’aménagement de l’Est-NocéenEquipe projet : Brès + Mariolle et associés (Architecte-Urbaniste) / AFTRP (stratégie foncière, procédurale, économique et opérationnelle) / Laurence Jou-haud (paysagiste) / Tekhné (BET bâtiment) / Schema (BET VRD)

Présentation du diagnostic du site de l’Est-Nocéen.Présentation des principes d’aménagement retenus en vue de l’adoption du schéma de Référence pour l’aménagement du quartier de l’Est Nocéen par le conseil municipal (21 juin 2007).

Phase 2 : 2008-2010Réalisation d’un plan masse opérationnel pour l’aménagement des secteurs de Maison-Blanche et de Ville-EvrardEquipe projet : Valode et Pistre Cités (Architecte-Urbaniste) / Egis Conseil (montage opérationnel et bilan financier) / Atelier Villes et Paysages (paysa-giste) / Egis France (BET VRD) / Géovision (AEU).

Présentation du projet, notamment :- le parti pris architectural : les typologies architecturales et la trame urbaine (réseau viaire)- le parti pris paysager : espaces publics et gestion alternative des eaux pluviales- la programmation- le montage opérationnel

Phase 3 : 2012-2013Réalisation d’un plan masse opérationnel pour la future ZAC de Maison-BlancheEquipe projet : Valode et Pistre Cités (Architecte-Urbaniste) / Egis Conseil (montage opérationnel et bilan financier) / Atelier Villes et Paysages (paysa-giste) / Egis France (BET VRD) / Géovision (AEU).Biotope (experts naturalistes

Présentation des évolutions du projet par rapport à 2009.Présentation des résultats de l’étude d’impact.



Planning synoptique du projet de la ZAC de Maison-Blanche

Plan masse de la ZAC de Maison-Blanche, 2013

Source : VP Cité, dec 2012.

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1.2. Les trois grandes phases de la concertation

1.2.1. Phase 1 : 2005-2006

• Exposition à l’hôtel de ville et mise à disposition d’un registre pour le recueil des observations de la population du 30 mai 2005 au 17 juin 2005

• Organisation d’une réunion publique : 6 juin 2005 à l’hôtel de ville 150 participants environ

• Exposition à l’hôtel de ville et mise à disposition d’un registre et d’un questionnaire pour le recueil des observations de la population du 23 janvier 2006 au 11 février 2006

19 questionnaires remplis • Organisation d’une réunion publique : 27 janvier 2006 à l’hôtel de ville 50 participants environ

• Article dans le Neuilly-notre-Ville numéro 3 de Mars 2006.

1.2.2. Phase 2 : 2008-2009

• Organisation de trois comités de pilotage en présence des personnes publiques associées : - 6 octobre 2008 : 29 participants (hors personnel et élus nocéens) - 26 janvier 2009 : 22 participants (hors personnel et élus nocéens) - 15 juin 2009 : 15 participants (hors personnel et élus nocéens)

Institutions invitées : Association des Collectivités Territoriales de l’Est Parisien, Chambre de Commerce et d’Industrie 93, Conseil général de Seine-Saint-Denis, Conseil régional Ile-de-France, Direction Départemen-tale de l’Equipement 93, Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Île-de-France, Institut d’Aménagement et Urbanisme d’Île-de-France, RATP, Service Départemental de l’Architecture et du Patrimoine 93, Sous-préfec-ture du Raincy, Advancity, Agence des Espaces Verts, Agence Régionale de l’Environnement et des Nouvelles Energies en Île-de-France, Caisse des Dépôts et des Consignations, Chambre des Métiers et de l’Artisanat, Direction Régionale de l’Environnement Ile-de-France, Voies Navigables de France, Etablissement Public de Santé de Ville-Evrard, Port Autonome de Paris, RATP, Service de la Navigation de la Seine.• Organisation d’une réunion publique : 18 juin 2009 à l’hôtel de ville 100 participants environ• Exposition à l’hôtel de ville et mise à disposition d’un registre pour le recueil des observations de

la population du 18 juin 2009 au 31 juillet 2009

• Article 4 pages dans le Neuilly-notre-Ville numéro 39 de juin 2009.• Article dans le Neuilly-notre-Ville numéro 40 de juillet/août 2009.

1.2.3. Phase 3 : 2012-2013

• Organisation d’une réunion des personnes publiques associées : 28 février 2013. 13 participants (hors personnel et élus nocéens)

Institutions invitées : Association des Collectivités Territoriales de l’Est Parisien, Agence de l’Environ-nement et de la Maîtrise de l’Energie, Communauté d’Agglomération de la Vallée de la Marne, Chambre de Commerce et d’Industrie 93, Conseil général de Seine-Saint-Denis, Conseil régional Ile-de-France, Direction



Régionale et Interdépartementale de l’Equipement et l’Aménagement, Direction Régionale et Interdépartemen-tale de l’Environnement et de l’Energie, Hôpital de Maison-Blanche, Service Départemental de l’Architecture et du Patrimoine 93, Sous-préfecture du Raincy, Préfecture de Seine-Saint-Denis, Agence Régionale de l’Envi-ronnement et des Nouvelles Energies en Île-de-France, Caisse des Dépôts et des Consignations, Etablissement Public de Santé de Ville-Evrard, Ville de Fontenay-sous-Bois, Ville de Gagny, Ville de Gournay-sur-Marne, Ville du Perreux-sur-Marne, Ville de Neuilly-Plaisance, Ville de Nogent-sur-Marne, Ville de Noisy-le-Grand, Ville de Ros-ny-sous-Bois, Ville de Villemomble, Syndicat des Transports d’Île-de-France, Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne, Syndicat Intercommunal du Traitement des Ordures Ména-gères 93, SYCTOM.

• Rendez-vous des entrepreneurs 29 novembre 2012 à l’hôtel de ville.76 entreprises, 90 participants

• Organisation d’une réunion publique 19 mars à l’hôtel de ville avec distribution de coupons-ques-tions pour les personnes ne désirant pas poser de question de vive-voix et visionnage d’un fi lm sur le projet.

80 participants environ 0 coupons-questions retournés

• Exposition à l’hôtel de ville et mise à disposition d’un registre pour le recueil des observations de la population du 18 janvier au 22 mars 2013.

• Exposition au centre culturel Salvador Allende et mise à disposition d’un registre pour le recueil des observations de la population du 25 mars au 2 avril 2013.

• Exposition à l’espace Léo Lagrange et mise à disposition d’un registre pour le recueil des observa-tions de la population du 2 avril au 9 avril 2013.

• Article 4 pages dans le Neuilly-notre-Ville numéro 80 de Mars 2013.• Mise à jour des rubriques web dédiées au projet sur le site internet de la ville.

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2. Synthèse thématique des remarques formulées par les habitants

2.1. Forme et trame urbaine

Les interrogations portent sur la densité du projet. Des craintes sont exprimées sur une densité potentielle-ment trop importante et en discordance avec l’identité du territoire. Les résidents du quartier de l’Avenir sont particulièrement attentifs à la question de la cohabitation architecturale entre le secteur pavillonnaire et les nouveaux immeubles implantés le long de l’avenue de Maison-Blanche.

De façon générale, il existe une confusion entre hauteur et densité. Le Coeffi cient d’Occupation des Sols (COS) permet d’appréhender la densité bâtie d’un projet. [cf. illustration n°1]Sur le projet de ZAC il est en moyenne de 0,97 (Surface bâtie/superfi cie du terrain) et varie en fonction des sec-teurs de 0,35 (Parc à l’anglaise), en passant par 1,6 (partie nord-est du projet), jusqu’à maximum 3,10 (place des commerces). Sur l’ensemble du projet, les hauteurs varient de 4,5 mètres à 24 mètres. Les plus hauts immeubles ont sept niveaux (rez-de-chaussée + six étages).

Le long de l’avenue de Maison-Blanche, les hauteurs des bâtiments varient entre trois et quatre niveaux (rez-de-chaussée + deux étages OU rez-de-chaussée + trois étages). La typologie développée le long de l’avenue de Maison-Blanche permet une transition architecturale entre les typologies développées au coeur du futur quartier de Maison-Blanche et le quartier pavillonnaire de l’Avenir [cf. illustration n°2]. La largeur de la voirie et l’implantation des nouveaux bâtiments à l’ouest évitent les effets de masque et d’ombres portées sur les pavillons existants.

2.2. Qualité de vie et préservation de la densité végétale

Les préoccupations portent sur la diminution de la part des espaces verts sur le territoire occasionné par le projet de ZAC et donc la détérioration de la qualité de vie sur la commune. Plus particulièrement, les habitants s’interrogent sur les conséquences du projet sur l’emprise du parc des 33 hectares, la disparition des arbres remarquables du site de Maison-Blanche, le morcellement des espaces verts et la réduction des secteurs pro-pices au développement de la biodiversité.

Suite aux réunions de concertation avec les habitants en 2009, la zone d’activités Albert Camus qui se dévelop-pait sur l’emplacement actuel des jardins familiaux intégrés au parc des 33 hectares a été supprimée dans le projet présenté en 2013. La future ZAC de Maison-Blanche se développe dans le périmètre actuel de l’ancien hôpital de Maison-Blanche. La rue de Suffren prolongée nécessaire au désenclavement fait l’objet d’un soin particulier, notamment sur sa sequence ouest, comprise entre le rond-point de la mini-ferme et la veine centrale et traversant le parc du Croissant Vert. Plusieurs dispositifs adoucissent ce passage de la voirie, notamment un fi ltre arboré de part et d’autre, et la suppression totale du stationnement. La modifi cation du circuit de cross et le déplacement du skate parc au sud permettent de recréer une entrée valorisée et bien intégrée.

La végétation existante a été également particulièrement prise en compte dans la construction du projet, puisqu’elle fonde l’identité du site et sert d’écrin aux bâtiments. Un diagnostic réalisé par l’INRA et l’équipe de paysagiste a permis d’identifi er les arbres remarquables dont l’état sanitaire permet leur préservation. Par aillers, l’organisation urbaine du projet a pour objectif de réaliser «un parc habité».

L’aménagement d’une promenade plantée en périphérie du quartier permet de créer une connexion franche et


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Illustration n°2 : coupe avenue de Maison-Blanche

Illustration n°1 : quel COS pour quelle typologie urbaine ?Sour

Source : TVK architectes, SDT de la Ville Durable, atelier n°5, 14 mai 2012

Source : VP Cité, fi ches de lots, description réglementaire pour l’aménagement urbain et architectural du secteur de Maison-Blanche, dec 2012.

Illustration n°1 : quel COS pour quelle typologie urbaine ?


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généreuse entre les grandes entités paysagères de la commune : le parc du Croissant Vert et celui de la Haute-Île. L’objectif est de recréer une trame verte et bleue conformément aux dispositions du Grenelle de l’environ-nement.

Enfi n, suite aux craintes exprimées en 2009 par l’association des Amis Naturalistes des Coteaux d’Avron (ANCA) sur les incidences du projet sur la biodiversité, un relevé exhaustif de la faune et la fl ore existante a été réalisé entre 2011 et 2013. Il a permis notamment de défi nir des mesures d’évitement et de réduction des impacts du projet sur les espèces en présence. Plusieurs dispositifs mis en oeuvre (gestion extensive, passage de petites faunes sous voirie, recréation de milieux pour les lézards des murailles...) ont pour objectif de pré-server la biodiversité. Par ailleurs, le développement d’un système alternatif de gestion des eaux pluviales et l’ouverture du site aujourd’hui clôturé par un mur d’enceinte concourrent au renforcement de la biodiversité.

2.3. Transmission de l’histoire du site

Les habitants sont attentifs à la transmission de l’histoire du lieu. Ils ont exprimé le souhait de voir conserver la spécialisation médico-sociale et psychiatrique du site. Des questions ont porté sur le devenir de l’atelier du Non-Faire.

La conservation d’une partie des bâtiments et des espaces paysagers existants permet de donner à voir, à travers le patrimoine, l’histoire du lieu.Le projet prévoit la réalisation d’une résidence pour personnes âgées dans le pavillon normand, bâtiment emblématique de l’ancien hôpital. En ce qui concerne la pérennisation de la spécialisation psychiatrique, elle n’est pas possible compte tenu de la politique de réorganisation de la médecine psychiatrique actuelle, cette dernière ayant conduit au retrait de l’hôpital de Maison-Blanche de son site nocéen.Enfi n, en ce qui concerne l’atelier du Non faire, la ville étudie la faisabilité d’un musée de la psychiatrie, retra-çant l’histoire du site des hôpitaux et exposant les oeuvres d’art réalisées par les patients, notamment dans le cadre de l’atelier du Non Faire.

2.4. Vie quotidienne : commerces et équipements

Du fait de l’arrivée à terme de 10 000 habitants sur le secteur de Maison-Blanche, la présence d’équipements, de services publics, et notamment l’accès à l’éducation a suscité des interrogations. Les habitants ont exprimé des besoins forts en commerces de proximité et en équipement culturel. Ils ont éga-lement exprimé le souhait de voir l’implantation d’un lycée dans le secteur.

Le programme prévoit la réalisation d’un nouveau groupe scolaire et d’un centre de loisirs intégré, d’une école maternelle et d’une crèche 60 berceaux, et la réhabilitation de l’école Jean-Jaurès. Un équipement culturel et une salle des fêtes sont également prévus.La ville travaille avec la région pour l’implantation d’un lycée sur le secteur.

La place centrale du quartier verra l’implantation de 3488 m² Surface De Plancher (SDP) de commerces de proximité à destination des habitants. Les pavillons d’entrée et une partie des rez-de-chaussée des deux bâtiments implantés au droit de l’esplanade d’entrée ont vocation à accueillir du commerce et des services liés aux activités (1526 m² SDP développables) et répondre aux besoins spécifi ques des entreprises implantées en bordure de RN34.


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Illustration n°4 : plan des fonctions ZAC de Maison Blanche


Source : Atelier Villes et Paysages, projet d’aménagement de la ZAC de Maison-Blanche, 2013.

Source : VP Cité, projet d’aménagement de la ZAC de Maison-Blanche, 2013.

Illustration n°3 : arbres et bâtiments conservés


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2.5. Mixité programmatique : emplois et logements

Les débats portent sur la place et l’équilibre entre activités et logements. Les habitants s’interrogent sur les typologies de logements développés. Par ailleurs, les habitants font état d’un besoin fort en emploi local. Ils souhaitent que la municipalité soit vigilante aux types d’activités développées sur le projet et sur la qualité architecturale des projets développés.

Le programme prévoit 40 000m² SDP d’activités artisanales et tertiaires, et 250 000m² SDP de logements, soit entre 1000 et 1500 emplois et entre 4000 et 4200 logements. [cf. illustration 4]Les logements développés seront en cohérence avec les orientations défi nies au Plan Local de l’Habitat 2012-2017, c’est à dire, 30% de logements sociaux, dont 20% PLUS, 5% PLA-I et 5% PLS. Par ailleurs, la ville sou-haite que puissent être expérimentés des montages alternatifs pour les logements en accession (autopromo-tion, coopérative...).

En ce qui concerne les activités, la zone d’activité de Maison-Blanche a vocation à accueillir des PME/TPE en lien avec le pôle Descartes dans le domaine lié à l’écoconstruction. D’ores et déjà, le PLU sur la base d’un plan graphique encadre strictement les futurs bâtiments qui devront respecter un gabarit très précis et ne pas dépasser deux niveaux. L’objectif est que les futurs bâtiments d’activité ne dépassent pas la cime des arbres implantés en bordure de RN34 afi n de conserver en partie l’aspect actuel très végétal de la séquence de la RN34 au droit des hôpitaux.

2.6. Nuisances

Les habitants s’interrogent sur les conséquences de l’arrivée de 10 000 habitants en termes de trafi c dans un secteur où les axes routiers sont d’ores et déjà saturés. Les nuisances générées par le chantier préoccupent particulièrement les riverains du futur quartier.

Les études réalisées à ce jour montrent que les nouveaux déplacements n’entraineront pas de saturation du trafi c à condition qu’il y ait un transfert de l’utilisation de la voiture vers d’autres modes de déplacement. En conséquence, le développement des transports en commun, des modes doux, et des modes alternatifs (covoi-ture…) apparait fondamental. L’implantation de la gare du Grand Paris « Neuilly hôpitaux » à proximité du site participera à ce report modal. D’autres projets de transport en commun sont également soutenus par la Ville : la mise en site propre de la ligne 113 sur l’ex-RN34, le T’zen qui est inscrit au Plan de Déplacement Urbain de la Région (PDUIF) avec une potentielle implantation sur l’ex-RN34. [cf. illustration n°5]

En ce qui concerne les nuisances liées au chantier, une charte «chantier propre» sera signée par les entreprises. Elle aura pour objectif d’encadrer le chantier ; par exemple en limitant le niveau acoustique maximum en limite de chantier à 75 dB(A), en contrôlant la propreté des véhicules avant leur départ du chantier pour éviter les salissures et la diffusion des espèces végétales invasives, en limitant les pollutions accidentelles, etc...


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Source : Projet d’aménagement de la ZAC de Maison-Blanche, 2013.

Illustration n°5 : projet de desserte du futur quartier


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3. Conclusion

La concertation a permis d’associer Nocéens, acteurs économiques du territoire et partenaires institu-tionnels entre 2005 et 2013 à une dizaine de temps d’échange.Les trois phases de la concertation ont correspondu aux trois grandes phases d’évolution du projet.

Dans les trois phases de concertation, les préoccupations des habitants ont été récurrentes. La pré-servation de la qualité de vie et la transmission de l’histoire du site de Maison-Blanche, et plus glo-balement du secteur des hôpitaux psychiatrique a été au coeur des débats. Ces préoccupations se déclinent par une attention particulière à la densité bâtie du projet, à son insertion dans le territoire nocéen, à la préservation de la générosité paysagère propre à Neuilly-sur-Marne1, à l’implantation de commerces de proximité, d’équipements publics et notamment d’équipements à vocation culturelle, d’enseignement et sociale, à la mixité sociale et programmatique et aux nuisances engendrées par les travaux et par la vie du futur quartier.Depuis 2005, le projet d’aménagement de l’Est-Nocéen et plus particulièrement du secteur de Mai-son-Blanche a évolué, non seulement compte tenu du contexte métropolitain et notamment, du projet Grand Paris, mais aussi, compte tenu de la prise en compte de certaines préoccupations fortes des habitants :

• disparition de la zone d’activités à l’emplacement des actuels jardins familiaux,• renforcement du linéaire commercial à l’entrée du futur quartier et sur la place centrale dit

place du «Chateau d’eau»,• intégration d’un diagnostic faunistique et fl oristique à la conception du projet.

Les phases à venir, et notamment la validation du dossier de réalisation de la ZAC de Maison-Blanche et le choix d’un concessionnaire seront l’occasion de réunir à nouveau la population. Par ailleurs, le futur aménageur de la ZAC devra travailler tout au long de la mise en oeuvre d’aména-gement du secteur de Maison-Blanche à la communication et à la concertation avec les habitants.

1 Neuilly-sur-Marne est la première ville du département de Seine-Saint-Denis en termes de surfaces d’espaces verts par habitants (30m²/habitants à Neuilly-sur-Marne contre 10m²/habitants en Seine-Saint-Denis)



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AMENAGEMENT DE L’EST NOCEEN VILLE DE NEUILLY-SUR-MARNE

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L ’ E s t n o c é e n , 4 0 % d u t e r r i t o i r e c o m m u n a l

U n s c h é m a d ’ a m é n a g e m e n t p a r t a g é

L ’ E s t N o c é e n , u n t e r r i t o i r e e n d e v e n i r

La stratégie de la commune à moyen terme est de mener des actions conjointes sur le territoire de l’Est nocéen et sur le tissu existant, notamment le secteur ANRU, le centre-ville ancien (ZAC du Centre ville en cours d’élaboration) et de requalifi er la RN 34 du carrefour de la Résistance à l’entrée Est de la ville, zone économique informelle.

L’Est nocéen est le territoire d’avenir de la commune, puisqu’il représente le seul ensemble foncierimportant et de qualité permettant d’ancrer la plupart des enjeux et objectifs de la commune: -Permettre de renouveler l’identité de la ville, suite au repli des Hôpitaux, -Dynamiser les territoires à forte potentialité que sont les Hôpitaux, par l’accueil de nouvelles activités et d’habitat, -Diversifi er et élargir l’offre de logements pour permettre un parcours résidentiel complet des populations nocéennes et attirer de nouvelles populations, -Stabiliser, voire augmenter la population et la diversifi er, -Préserver autant que possible l’environnement et la qualité des sites existants. -Engager une réfl exion partenariale sur un secteur d’enjeux de développement urbain qui permette éga-lement de se positionner dans le cadre de la révision du SDRIF, -Inscrire au Plan Local d’Urbanisme (PLU) en révision l’armature urbaine du futur quartier.

La commune de Neuilly-sur-Marne présente la particularité d’accueillir sur son territoire deux hôpitaux psychiatriques, en fonctionnement depuis 1863 pour l’Etablissement Public de Santé de Ville-Evrard (EPS) et 1900 pour le Centre Hospitalier Spécialisé de Maison-Blanche (CHS).

Dans le cadre de la réorganisation actuelle de la médecine psychiatrique, les hôpitaux de Maison-Blanche et de Ville-Evrard libèrent progressivement leur foncier que la ville acquiert au fur et à mesure.

Depuis 1998, la commune a ainsi procédé à des acquisitions de terrains auprès du Centre Hospitaliser Spécialisé de Maison-Blanche à concurrence de près de 77,5 ha au total.

Le territoire, objet de la présente étude, dont le périmètre a été fi xé par le conseil municipal du 24 juin 2004 pour faciliter l’appréhension des enjeux, représente une superfi cie de 266 ha mutables, soit plus du tiers de la commune (40 % environ).

Ce territoire concerne les sites des hôpitaux psychiatriques de Maison-Blanche et de Ville-Evrard et leur patrimoine foncier hors enceinte hospitalière, le site de la Haute-Ile, les berges du Canal et de la Marne ainsi que la RN 34 et ses abords de l’entrée de ville Est de Neuilly-sur-Marne à la Place de la Résistance.

La fi nalité de la présente étude vise à aider à la décision et à la programmation du secteur est Nocéen. Les objectifs principaux sont de: -Doter l’Est nocéen d’un schéma d’aménagement partagé afi n d’être en capacité de maîtriser le dévelop-pement urbain de plus d’un tiers de la commune, -S’assurer de la pertinence et de la cohérence des futurs lieux urbains, et de leur fonctionnement à l’échelle communale - notamment avec le projet de renouvellement urbain du quartier des Fauvettes d’une part, et du Centre-Ville d’autre part - , et extra-communale (l’Est parisien - territoire de l’ACTEP - secteur géographique des Monts et Vallée de la Marne), -Engager une réfl exion partenariale sur un secteur d’enjeux de développement urbain qui permette éga-lement de se positionner dans le cadre de la révision du SDRIF, -Inscrire au Plan Local d’Urbanisme (PLU) en révision l’armature urbaine du futur quartier.

1 E X P O S I T I O N P U B L I Q U E D U 3 0 M A I A U 1 7 J U I N 2 0 0 5

L a c o m m a n d e

Le périmètre d’étudeIl s’inscrit entre la Marne au Sud et la RD 301 au Nord et se trouve traversé d’Est en Ouest par la RN 34 qui accueille le site de Maison Blanche sur sa rive Nord et celui de Ville-Evrard sur sa rive Sud.

Le territoire d’étude est détenu aujourd’hui par quatre propriétaires fonciers

Un site aux confi ns de trois territoires: -La Seine Saint Denis -L‘ACTEP -Le Schéma directeur du secteur 1 de Marne-la-Vallée

Dans tous les plans à grande échelle, le site des Hôpitaux apparaît comme: -Une grande emprise foncière préservée -Un espace vert de grande qualité -Des ensembles architecturaux d’intérêt patrimonial régional -Un patrimoine archéologique en cours d’évaluation

P r é s e n t a t i o n d u s i t e E c h e l l e d e l ’ E s t P a r i s i e n

A n a l y s e u r b a i n e


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U n m a i l l o n e s s e n t i e l d e l a c e i n t u r e v e r t e d e l ’ E s t p a r i s i e n

A u c o e u r d e s a x e s r o u t i e r s m a i s à l ’ é c a r t d e s g a r e s

U n t e r r i t o i r e c o n t r a i n t p a r d e s c o u p u r e s u r b a i n e s

Neuilly-sur-Marne est couvert sur 40% de son territoire d’espaces paysagers.

Le site des Hôpitaux se trouve au croisement de deux tra-mes vertes: -Une trame Nord-Sud, reliant la corniche des forts au Bois Saint Martin -Une trame Ouest-Est le long de la Marne

Neuilly-sur-Marne est également inscrit au sein du Pôle touristique des boucles de la Marne, qui s’étend de la con-fl uence de la Marne et de la Seine, au niveau de Charen-ton-le-Pont (94) jusqu’à Lagny-sur-Marne (77), et qui a été retenu comme pôle touristique prioritaire au schéma régio-nal du tourisme 2000-2010 et au Contrat au plan Etat - Ré-gion 2000-20006.

L’urbanisation de l’Est Nocéen doit pemettre de renforcer et d’optimiser les itinéraires actuels des bus joignant les gares RER, voire d’en créer de nouveaux.

Aujourd’hui, la ville de Neuilly-sur- Marne se trouve cernée par des coupures liées aux infrastructures, géographiques ou encore urbaines: -Les voies ferrées [1] -Le canal et la Marne [2] -Les emprises des hôpitaux [3] -Les emprises autoroutières de l’A 103 [4] -Et dans une moindre mesure, la structure urbaine des quartiers pavillonnaires [5]

Demain, l’ouverture à l’urbanisation des Hôpitaux pourrait faire tomber une des limites de la ville et infl échir les pro-jets routiers de type A 103.

Les sites mobilisablesSource: Projet de territoire de l’ACTEP - Diagnostic IAURIF - Nov 2003

Le Schéma Directeur de la région IDFUn zoom sur le département de la Seine Saint Denis

Le Schéma Directeur du secteur 1 de Marne-la-vallée

Le territoire d’étude, point de rencontre de deux trames vertesLe territoire d’étude, une priorité régionale pour la ceinture verte Source: La ceinture verte de la métropole parisienne - Agence des Espaces Verts de la région Ile-de-France - IAURIF - Nov 1987

Des limites physiques encerclent la ville, leur transformation à l’Est va modifi er le devenir de la commune.


RER E

RER AVal de Fontenay

Neuilly-Plaisance

Brie sur Marne

Noisy-le-Grand

Noisy Champs

Chelles Gournay

Chenay Gagny

Gagny

Le RaincyVillemombleMontfermeil

214

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G

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N0 1000 5000m

La voie ferrée

Le canal de Chelles

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N0 1000 5000m

N 370

N 302

N 370

A 199

A 4

A 103

A 86

N 34

A l ’ é c h e l l e d e l ’ E s t p a r i s i e n , u n s i t e s t r a t é g i q u e

La commune se positionne au centre d’une desserte RER impor-tante (RER E Gagny, Chenay-Gagny et Chelles, RER A Neuilly-Plaisance et Noisy-le-Grand), mais qui s’est développée en péri-phérie de la ville. Les bus constituent le réseau majeur de desserte de la commune et un des maillons essentiels reliant la ville aux différentes gares RER et aux communes limitrophes (exemple de la ligne de bus mobilien 113).

Un territoire relié aux grands axes routiers de l’Est pari-sien: l’A86, l’A4, l’A3, l’A104 , mais également la RN 34 et la RN 370, des axes essentiels situés aux intercommunaux.

2

1

3

5

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4

L’effort de construction entre 1990 et 1999 a porté priori-tairement sur les logements de 1 pièce et les grands loge-ments (5 pièces et plus).En revanche, les logements de taille intermédiaire (2, 3 et 4 pièces) ont été moins privilégiés. Ce sont aujourd’hui les produits qu’il conviendrait de développer.

Le rythme de construction s’est progressivement ralenti depuis la forte croissance des années 1970.Le parc de logements est relativement récent et de bonne qualité. Il convient toutefois de répondre à un besoin en logements adaptés à la baisse de la taille des ménages.

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Couple: 1 enfant Couple: 2 enfants Couple: 3 enfants

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D é m o g r a p h i e

La population de Neuilly-sur-Marne compte aujourd’hui 32875 personnes*.La croissance de la population est stable depuis les an-nées 1980, avec un nombre de naissances qui vient com-penser les mouvements migratoires.*Population totale (population des ménages et population des hôpitaux) au recense-ment général de 1999


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1 982 1 990 1 999

L o g e m e n t

L’indice de jeunesse est supérieur aux moyennes régio-nale et départementale, mais il est en légère baisse de-puis 1990. On compte près de 30% de jeunes de 0 à 19 ans. Le nombre moyen de personne par ménage (2,6) est supérieur à la moyenne régionale (2,38). On notera que la taille des ménages a tendance à diminuer.

P r é s e n t a t i o n d u s i t e E c h e l l e c o m m u n a l e

A n a l y s e s o c i o - d é m o g r a p h i q u e

Evolution de la population depuis 1982 Répartition de la population par classe d’âge depuis 1982

En 1999, sur les 8600 familles de Neuilly, on comptait 2650 couples sans enfants. Les couples avec 1 ou 2 en-fants représentent la cellule familiale la plus répandue, (près 3450 familles au total). Les besoins en logement des familles nocéennes (jeunes couples) varient le plus souvent du 2 au 4 pièces .

Structure familiale en 1999

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1 pièce 2 pièces 3 pièces 4 pièces 5 pièces ou

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1 pièce 2 pièces 3 pièces 4 pièces 5 pièces ou

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La structure du parc du logement en 1999 Répartition de l’effort de construction entre 1990 et 1999

L’immobilier logement

En 1999, les résidences principales (11 853) se répar-tissaient de la manière suivante: 42,9 % de propriété et 54,2% de location (dont 38,5 % en logements HLM).

L’augmentation du parc immobilier a profi té principalement au desserrement des familles. 33 % des logements cons-truits ont ainsi permis l’accueil de nouveaux habitants.

Aujourd’hui, le stock de logements neufs en accession est faible ; le rythme des ventes a été soutenu pour les dernières opérations immobilières réalisées.

Le développement résidentiel devrait offrir des produits diversifi és (accession, locatif, collectif et individuel), ré-pondant à l’évolution de la structure de la population, soit une part plus importante des 2 et 3 pièces.

Le taux de chômage reste inférieur à la moyenne dépar-tementale (13% contre 17,2%).La catégorie des 25-49 ans, peu affectée par le chômage en 1990, a vu sa part augmenter depuis. Elle est aujourd’hui plus proche des moyennes observées en région parisien-ne.Parmi les plus de 50 ans, le nombre de chômeurs a aug-menté plus rapidement que le nombre d’actifs ayant un emploi.L’emploi féminin apparaît aujourd’hui le moins sensible à la progression du chômage.

La population active de Neuilly-sur-Marne compte 17000 personnes, soit 51,4% de la population communale. Le taux d’activité des femmes est en augmentation et re-joint progressivement celui des hommes, ce qui corres-pond aux tendances nationales.On précisera que la catégorie des 50 ans et plus, a quant à elle sensiblement progressé depuis 1990 (+25% envi-ron).

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de 15 à 24

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ans

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Ayant un emploi Chômeurs

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Agriculteurs Artisans, commerçants

Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires

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de 50 ans ou

plus

Hommes Femmes

Répartition de la population active par classes d’âge et par sexe

Pourcentage des catégories de population active ayant un emploi

La population de Neuilly-sur-Marne se caractérise par une forte représentation de salariés du tertiaire (85%), dont la majorité travaille dans le secteur public.Le nombre des cadres et des professions libérales au sein de la population active augmente, mais reste inférieure à celle des communes riveraines.Le nombre d’emplois de Neuilly-sur-Marne a augmenté de 2,5% entre 1990 et 1999, notamment grâce à l’impul-sion du développement économique de Marne-la-Vallée.

Evolution des catégories socioprofessionnelles depuis 1982

E m p l o i

Plus de 20% des actifs nocéens travaillent à Neuilly-sur-Marne.Chaque jour, près de 11 800 personnes partent travailler à l’extérieur de la commune; ce nombre a progressé de-puis le recensement de 1990. Il continuera probablement à augmenter avec la réduction progressive de l’activité des hôpitaux de Maison Blanche et Ville Evrard.Le principal pôle d’emploi reste Paris, (30% des actifs nocéens ayant un travail), devant Neuilly (20%) puis le secteur de Roissy/Tremblay-en-France (10%). Viennent ensuite le secteur de Rosny-sous-Bois/Bobigny/Fonte-nay-sous-Bois, et celui de Marne-la-Vallée.

Les migrations quotidiennes des actifs nocéens

Aujourd’hui, le stock vacant et en chantier est très faible.Le marché immobilier se concentre sur les pôles d’activité de la Z.I des Fauvettes et des Chanoux (37 ha environ), zones à dominante industrielle (activités mécanique, im-primeurs, …). Leur taux d’occupation est de 85%.Le re-développement de l’offre en matière d’activités in-dustrielles et artisanales passe par la prise en compte des nouveaux standards qui sont aujourd’hui : -L’adaptabilité des locaux (normes techniques, modulations des bâtiments, …). -Les contraintes de coût (loyer, charges, …). -Le positionnement géographique (axes majeursroutiers, transports en commun).

Immobilier d’entreprise 1982

Source: Diagnostic provisoire du PLU de Neuilly-sur-Marne

Annexe n°1 : panneaux d’exposition 2005 [ref : Brès et Mariolle associés]

Annexes

Bilan de la concertation préalable à la création de la ZAC de Maison-Blanche, avril 2013, Ref : DGPU - DU - P. VermeilleBilan de la concertation préalable à la création de la ZAC de Maison-Blanche, avril 2013, Ref : DGPU - DU - P. Vermeille

19

Compte-tenu de leur intérêt archéologique, les sites des Hôpitaux sont soumis à un examen diagnostic préalable pour tout projet d’aménagement qui pourrait les concerner, par arrêté préfectoral en date du 20 février 2004 .

L’église St Baudile et un groupe de bâtiments qui dépen-dent de l’hôpital de Ville Evrard, sont protégés par des pé-rimètres spécifi ques.

Pour tout projet pouvant concerner ces secteurs, une in-formation et une concertation doivent être mises en place avec l’Architecte des Bâtiments de France.

P r é s e n t a t i o n d u s i t e P é r i m è t r e d ’ é t u d e

L e s s e r v i t u d e s e t c o n t r a i n t e s


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S i t e s a r c h é o l o g i q u e s e t m o n u m e n t s h i s t o r i q u e s

I n o n d a t i o n s d e l a M a r n e

L ’ e m p r i s e a u t o r o u t i è r e d e l ’ A 1 0 3

Deux zones naturelles d’intérêt faunistique et fl oristique ont été instaurées sur le territoire de lacommune : -La Haute-Île : ZNIEFF de type 1 (70 hectares) -Maison Blanche : ZNIEFF de type 1 (~16 hectares)

La ZNIEFF est : -Un outil de connaissance des milieux naturels, et se fon-de sur un inventaire général des richesses écologiques -Un instrument d’appréciation et de sensibilisation desti-né à contribuer à la prise en compte du patrimoine naturel -Un outil d’aide à la décision pour les élus et l’adminis-tration dans le cadre de l’élaboration de leurs documents d’urbanisme

La carte des aléas établie par la DDE de Seine-Saint-De-nis correspond à la submersion des terrains en cas de crue de la Marne sur la base de la crue de référence de 1910.

Cette carte montre un impact important des crues sur les berges de la Marne à Neuilly-sur-Marne (submersion de l’ordre de 1m. à plus de 2 m.) et un impact moins important pour les abords du ru St Baudile.

Bien que préalable au projet de l’A 87, aujourd’hui suppri-mé, le tracé du projet de l’A 103, déjà inscrit au Schéma Di-recteur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Région Pari-sienne (SDAURP) de 1965, est à ce jour inscrit au SDRIF.

La Direction Régionale de l’Equipement est en charge, de-puis fi n 2003, d’une mission d’étude des déplacements sur le secteur compris entre Marne-la-Vallée et le coeur de la Seine-Saint-Denis, afi n d’évaluer des scénarios alternatifs au projet de l’A 103.

Ces scénarios se fondent sur un renforcement du mailla-ge de voiries existantes et se combinent avec la création d’axes.

Zonage archéologie préventive et servitudes de protection

Périmètre des zones naturelles d’intérêt faunistique et fl oristique


ZONAGE ARCHEOLOGIE PREVENTIVEZone 847 : Sites gallo-romain et médiévalZone 848 : Basse terrasse alluviale de la MarneZone 1491 : Occupation préhistorique et protohistori-que

Les bâtiments de l’EPS de Ville Evrard ont été inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments histori-ques par arrêté préfectoral le 19 octobre 1996.N°1 : Façades et toitures des bâtiments de l’ancien asile construit par l’architecte Lequeux de 1864 à1868, ainsi que le sol de la parcelle avec ses plantations de séquoiasN°2 : Façade et toitures de l’ancienne fermeN°3 : ChâteauN°4 : Pavillons de l’ancienne maison de Santé et les statues du parc

P r o t e c t i o n d e l a f a u n e e t l a f l o r e

Emprise réservée pour le tracé de l’autoroute A 103

Carte des aléas

Aléas (H < 1m)

Aléas forts (1m < H > 2m)

Aléas très forts (H > 2m)

1491

848

847

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1

PavillonIle de France

PavillonProvence

Servitudes de Protectioncercles de rayon de 500m

N0 500m200

Propriété de Ville Evrard acquise vers 1868

1970

Rû

Saint Baudile

1950

1915-1960

1890-1910

1870-1890

1860-1870

1950-1970

1930-1950

Projet de Morin Gastiaux 1900

N0 500m200

A l’origine, les Hôpitaux ont été implantés en milieu rural. Le site apparaît désormais comme une enclave paysagère dans un environnement urbanisé, encadré de quartiers ré-sidentiels pavillonnaires et d’habitat social.

Les hôpitaux de Maison Blanche (MB) et de Ville Evrard (VE) occupent également une position stratégique par rap-port au coeur aux dynamiques communales (exemple de l’opération de renouvellement urbain du quartier des Fau-vettes), voire extra communales (exemple du parc dépar-temental de la Haute Ile).

P r é s e n t a t i o n d u s i t e E c h e l l e d e s h ô p i t a u x

L e p a t r i m o n e b â t i


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U n e e n c l a v e p a y s a g è r e d a n s u n e n v i r o n n e m e n t u r b a n i s é

D e s e n s e m b l e s a r c h i t e c t u r a u x , u r b a i n s e t p a y s a g e r s d e q u a l i t é

D e s l i m i t e s q u i o n t é v o l u é a v e c l e t e m p s

L e p a t r i m o i n e d e s h ô p i t a u x , l e s o c l e d ’ u n n o u v e a u p r o j e t u r b a i n

Les qualités patrimoniales de certaines entités des Hôpi-taux sont évidentes et reconnues.

Leur intérêt dépasse largement l’architecture des bâti-ments. Il s’agit avant tout d’ensembles remarquables dans lesquels sont mis à contribution: -Le paysage -L’architecture -L’organisation urbaine -Une démarchemédicale innovante,développée à l’époque de la construction deshôpitaux.

Le caractère enclos des sites a toujours existé.

Cependant les limites ont évolué et se sont agrandis au fur et à mesure des ex-tentions des Hôpitaux.

Un travail d’inventaire et d’analyse du patrimoine des Hôpitaux a fait apparaître le bon état structurel et l’intérêt patrimonial de certains de leurs éléments bâtis et paysagers.

Ces derniers, jusque là préservés, deviennent le moteur de la reconversion des sites hospitaliers.

Leur transformation présente à la fois des enjeux patrimoniaux et urbains:

-Préserver les enclos d’origine, -Ouvrir à la ville l’Est nocéen, -Valoriser la dimension paysagère du site

Les quartiers aux limites des Hôpitaux

Maison Blanche

Maison Blanche

Source: Diagnostic patrimonial de Neuilly-sur-marne Nov 2004 - CG 93 / Service culture

Axes structurants primairesAxes secondairesNoyaux historiques 1865-1930Services générauxExtension 1930 -1950Plan libre 1950-1970

N0 500m200

La composition urbaine


«Les Fauvettes» vu depuis le parc du croissant vert

Ville Evrard

Ville Evrard

Photo IGN 1951, Ville-Evrard

Plan Delagrive, 1741

Façade donnant sur le jardin

Coupe Est Ouest

1894

Le quartier des Fauvettes

Le quartier de l’Avenir

Périmètre ANRU

Secteur des FauvettesOpération de restructuration

Secteur «Maison Blanche»Opération de reconvertion

Le quartier Epi d’Or

Le quartier Pasteur

Le parc de la Haute Ile

MB

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Maison BlanchePavillon Est

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21 3

N0 500m200

Eléments et ensembles remarquables du patrimoine des Hôpitaux

Ce parc de 33ha, constitué depuis les années 1970 sur d’anciennes parcelles agricoles de l’hôpital, comprend une succession d’équipements sportifs et ludiques : terrains de sports, jardins familiaux, promenades, mini ferme, piste de rollers, jeux d’enfants… Il est en liaison directe avec le quartier des fauvettes.

Un petit bois en friche, abîmé également par la tempête de 1999, est situé en partie Nord du terrain, en bordure de la RD 301. C’est une zone humide, classée en ZNIEFF re-groupant plusieurs mares. Elle est actuellement inaccessi-ble au public.

La prairie au bord de l’étang

La Haute Ile située entre la Marne et le canal de Chelles, actuellement en friche, constitue une réserve faunistique d’intérêt européen et un site archéologique de premier plan, témoin d’une occupation humaine depuis –10 000 ans.

Le Conseil Général de la Seine Saint Denis qui en est pro-priétaire va y créer un parc départemental mettant en valeur les qualités écologiques et paysagères des zones humi-des. Des chenaux seront créés pour organiser un labyrin-the d’eau et de terre proposant des ambiances variant au fi l des saisons et des inondations.

P r é s e n t a t i o n d u s i t e P é r i m è t r e d ’ é t u d e

L e p a t r i m o i n e p a y s a g e r a u t o u r d e s h ô p i t a u x


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A u S u d , l e s i t e d e l a H a u t e I l e

E n t r e l a R N 3 4 e t l e c a n a l d e C h e l l e s , V i l l e E v r a r d E x t r a M u r o s

A u N o r d e t à l ’ O u e s t , l e j a r d i n p u b l i c d u c r o i s s a n t v e r t

Ce terrain de 59ha, en grande partie inondable, est la pro-priété de l’hôpital de Ville Evrard. Situé entre le canal de Chelles et la RN34, il est en friche depuis l’abandon de l’activité agricole de l’hôpital en 1989 .

La présence du canal confère à ce terrain un grand intérêt régional, tant pour l’implantation d’une usine de traitement de déchets que pour celle d’un port industriel utilisant la voie navigable pour le transport des pondérables.

Ce site comprend un élément remarquable tant du point de vue paysager qu’historique : le bassin construit au 18ème siècle pour l’agrément de l’ancien parc du château a été conservé lors de la construction de l’hôpital pour servir d’étang de pêche et de point de pompage.Ses abords servaient de promenade et de pâture pour le bétail de la ferme.

La tempête de décembre 1999 a dévasté les zones boi-sées abîmant également les berges. L’accès à ce bassin est situé à proximité de la passerelle piétonne qui permet d’accéder à la Haute Ile depuis l’hôpi-tal.

La Haute Ile aujourd’hui, une végétation en friche, assez banale L’écluse du canal de Chelles

La friche à l’est de l’hôpital

Bassin en 1741

Les bergesde l’étang

Bassin en 1905

Le bassin de Ville-Evard vers 1903Lieu de pêche


Les territoires des hôpitaux présentent de nombreux espa-ces plantés, en plus ou moins bon état :

-Les boisements spontanés (B) sur Ville-Evrard, et zo-nes humides

-Les terrains de sports (S) sur Ville-Evrard, Pour Maison-Blanche : accord ville de Neully-sur-Marne pour utilisation des terrains du parc du croissant vert

-Les mails et alignements (M) Les mails structurants (marronniers et platanes), Les alignements de peupliers, Naturels en bord d’eau, ils sont incongrus en limite foncière.

Un état sanitaire des arbres est réalisé par l’INRA


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U n e p r é s e n c e v é g é t a l e d i v e r s i f i é e , e n p l u s o u m o i n s b o n é t a t

L e s j a r d i n s d e s p a v i l l o n s m é d i c a u x

L e s j a r d i n s d e p r é s e n t a t i o n d e l ’ i n s t i t u t i o n m é d i c a l e

L e s a u t r e s é l é m e n t s d u p a y s a g e : c l ô t u r e s , e a u e t f e r m e

A Ville-Evrard et à Maison-Blanche les jardins des pavillons médicaux sont semblables :

-Les cours encloses des asiles sont encadrées de mails longeant les façades linéaires.

-Des espaces verts sont librement plantés devant les pavillons de la maison de santé (VE) ou du village (MB).

Ces structures plantées sont étroitement liées au patrimoi-ne architectural.

Ville-Evrard et Maison Blanche présentent tous deux un jar-din de présentation construit entre les années 1920 /1940 en bordure de la RN34.

Les hôpitaux psychiatriques étaient volontairement mis «à l’écart » de la ville : ils étaient entourés de terres cultivées. Une distinction claire était ainsi faite entre les espaces in-térieurs des hôpitaux aménagés en jardin et les espaces extérieurs réservés aux cultures de la ferme.

Ces clôtures présentaient différents aspects : douve en eau, saut de loup, murs. Elles permettaient aux internés qui ne pouvaient sortir de leur pavillon de voir la campagne alen-tour.

Les limites des hôpitaux ont évolué au fi l des agrandisse-ments successifs et ont maintenant perdu leur sens origi-nel : séparer un intérieur et un extérieur différents.

L’état sanitaire actuel des séquoias classés MH demande un traitement urgent

Ville-EvrardMaison Blanche

Ville-Evrard

Maison Blanche

Ville-EvrardLes clôtures actuelles se séparent plus des natures d’espaces paysagers différents

La ferme de Ville-Evrard

Les jardins intérieurs des pavillons

La ferme de Ville-Evrard


Le château d’eau de Maison Blanche

La pompe à eau de Ville-Evrard, au bord de l’étang

Les serres et ...

Ville-EvrardLes terres cultivées jusqu’en 1989

P r é s e n t a t i o n d u s i t e E c h e l l e d e s h ô p i t a u x

L e p a t r i m o n e p a y s a g e r

Bilan de la concertation préalable à la création de la ZAC de Maison-Blanche, avril 2013, Ref : DGPU - DU - P. VermeilleBilan de la concertation préalable à la création de la ZAC de Maison-Blanche, avril 2013, Ref : DGPU - DU - P. Vermeille

Annexe n°2 : compte-rendu réunion publique 6 juin 2005

20

Réunion publique du 6 juin 2005

Service Urbanisme – FM – 19 juin 2005 - 1/3 -

REUNION PUBLIQUE DU 6 JUIN 2005

Présentation des éléments de diagnostic de l’étude Est Nocéen

Environ 150 personnes

Monsieur le Maire introduit la réunion en soulignant le souhait récurrent de la municipalité de maîtriser l’urbanisation de la commune et sa vigilance au moment où un hôpital se retire et laisse beaucoup de foncier. C’est pourquoi la ville s’est portée acquéreur des terrains libérés par l’hôpital de Maison-Blanche.

Puis il rappelle les entités foncières qui composent le périmètre de l’Est nocéen, objet de l’étude : 1) le parc des 33 ha, figés en espaces verts, avec la réussite de la Mini-Ferme, 2) l’acquisition de 20 ha à Maison-Blanche /partie Est du site hospitalier, 3) l’acquisition future d’une seconde tranche de Maison-Blanche, hors Roseraie, 4) la Haute-Ile, parc départemental aménagé par le CG 93, 5) l’hôpital de Ville-Evrard, qui détient l’ensemble hospitalier dont certains bâtiments sont inoccupés ainsi que des réserves foncières hors emprises hospitalières frappées de servitudes importantes (A 103, inondation, espaces paysagers au SDRIF, …).

Monsieur le Maire laisse le bureau d’étude Bres+Mariolle présenter le diagnostic en précisant que cette présentation n’a pas encore été vue par le Conseil municipal.

Monsieur Bres rappelle que l’Est nocéen est un secteur qui a connu de nombreuses études sectorielles et/ou thématiques, mais non globales. Il indique qu’il s’agit d’une situation de renouvellement urbain, lié au départ de l’activité hospitalière.

Il précise les 3 phases de l’étude en cours : - diagnostic et enjeux - scénarios - schéma d’aménagement général, dans l’espace et

dans le temps.

Il propose de préserver les enclos d’origine – cœur des hôpitaux et d’y greffer un nouveau quartier organisé aux pourtours de ces enclos.

Il précise que le seul élément qui peut faire le lien avec le reste de la ville est l’axe de la RN 34, qui apparaît comme essentiel dans l’aménagement futur. En effet, l’aménagement de la RN 34 sur ses différents tronçons constitue le support pour redonner une « vraie belle image de ville verte » à Neuilly-sur-Marne.

Par ailleurs, ce travail d’aménagement exige un travail conjoint entre urbanistes et paysagistes, afin d’une part de préserver le patrimoine végétal et arboré, ainsi que les paysages (instaurer des périmètres de protection autour des arbres pour éloigner les constructions et ne pas les faire souffrir), et d’autre part, ré-évoquer dans le « jardin » la spécificité de ces lieux de soin.

Madame Jouhaud, paysagiste, expose la composition paysagère du périmètre d’étude, en balayant les éléments spécifiques : l’eau (bassin, fossés, …), les arbres (séquoias protégés et autres arbres), les espaces de pelouse (mail, jardins de présentation des institutions), les clôtures des lieux de soin et leurs évolutions dans le temps, le rappel de la présence de l’agriculture jusqu’à une période récente (1989) comme élément thérapeutique.


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Enfin, Monsieur Gallouedec, AFTRP, expose l’ensemble des contraintes et servitudes du site d’étude : A 103, Espaces paysagers au SDRIF, Zones inondables, Bâtiments inscrits à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques sur Ville-Evrard, Zones de protection des bâtiments également sur Maison-Blanche, ZNIEFF sur la Haute-Ile et le Parc des 33 ha, zones de protection du patrimoine archéologique sur les deux sites hospitaliers, zone de bruit aux abords de la RN 34.

Ensuite, Monsieur le Maire invite les présents à ouvrir le débat.

Monsieur Tavet évoque les questions de réchauffement de la planète et la nécessité de préservation des espaces verts. Il rappelle les énormes besoins en matière de santé mentale et s’interroge sur la fermeture des établissements psychiatriques à Neuilly. Il demande qu’une concertation avec les familles des patients soit conduite, … Enfin, il conclut sur le souhait de préserver ce site autour de la santé et d’élaborer un projet en fonction des besoins des populations et des salariés.

Monsieur Flame, ZI des Chanoux, s’interroge sur l’accueil par la ville du Lycée International. Monsieur le Maire précise que plusieurs villes sont concurrentes. Toutefois, la Région a décidé que cet équipement serait implanté au sein du territoire de l’ACTEP ; seuls les sites de Noisy-le-Grand et de Neuilly-sur-Marne sont donc désormais concurrents, le site de Noisy-le-Sec n’étant pas dans l’ACTEP. Monsieur Huchon devrait prendre la décision quant au choix du lieu d’implantation en novembre 2005.

Monsieur Jurado, UFC Que Choisir, s’inquiète de l’avenir de la zone verte entre Canal et RN 34, en expliquant que cet espace de friches d’environ 59 ha est aussi riche que le site de la Haute-Ile puisqu’il s’agissait des mêmes espaces cultivés par l’hôpital. De plus, cet espace est inscrit en zone paysagère au SDRIF et en zone inondable (3,15 m. en cas de crue de 1910). Monsieur le Maire indique que le SDRIF est en révision, que la ville est favorable à l’amélioration du transport par voie d’eau, qu’elle réfléchit à l’implantation d’un centre de méthanisation comme à d’autres projets qui s’inscrivent dans une politique de développement durable, que le projet de parc de la Haute-Ile doit être accessible. Par conséquent, le site entre Canal et RN 34, actuellement en friches non classées en ZNIEFF, ne pourra pas demeurer en état d’abandon.

Madame Henriette Zoughebi, conseillère régionale, intervient pour préciser que le rayonnement futur de Neuilly-sur-Marne est en jeu, ainsi que la qualité de vie qui est un atout à valoriser. Elle souligne que ce secteur bénéficie également d’un atout humain, avec les personnels des hôpitaux, et qu’il convient de faire l’inventaire des possibles dans le domaine médical. Ce site pourrait être un ancrage – santé pour tout le bassin de vie nocéen et des alentours. Elle évoque le fait que patrimoine et archéologie peuvent être source de contraintes d’aménagement, mais peuvent aussi se révéler de formidables atouts pour le rayonnement de Neuilly-sur-Marne.

Monsieur le Maire souhaite conforter les propos de Mme Zoughebi, mais indique que le départ des personnels des hôpitaux n’est pas le fait des politiques locaux, et souligne qu’il est toujours réservé sur le départ de Maison-Blanche et sur la politique de sectorisation. Il précise que si des besoins dans le domaine médical étaient confirmés (labos, chercheurs, formation, …), il conviendrait d’entamer un travail avec le Conseil régional et le Conseil général. Il rappelle également que la ville souhaite développer davantage l’emploi que le logement.

Monsieur Flame questionne : « sommes-nous maître de notre destin sur ce secteur ? ». Il s’inquiète des « pouvoirs » de la Région et du Conseil général sur ce site lorsqu’ils « s’apercevront de ce magnifique gâteau ».

Monsieur le Maire précise les éléments de réflexion suivants : - développement de produits type villas d’entreprise, - structure spécifique pour personnes âgées dépendantes en réflexion depuis 2 ans, - la Région et le conseil général sont des partenaires à l’étude, et y sont associés,


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- l’Etat est un interlocuteur un peu différent : le projet A 103 doit être abandonné et les contraintes liées à la protection des sites et bâtiments ne doivent pas être un blocage,

- le souhait de préserver le côté « village » de Neuilly, et de ne pas reproduire « La Défense ou Neuilly-sur-Seine ».

- le souhait de maîtrise communale, pour préserver ces sites.

Monsieur Jurado demande où en est le PLU, car il le sait très avancé alors que l’on ne sait pas ce que l’on va faire sur l’Est nocéen. Il évoque également le « Collectif contre l’A 103 », dont il fait partie, et s’interroge sur le projet d’itinéraire TCSP via Ville-Evrard. Monsieur le Maire répond que l’étude Est Nocéen est une étude préalable au PLU et les orientations retenues devront être intégrées dans le PADD. Quant aux études alternatives à l’A 103 conduites par la DREIF, l’évaluation des scénarios exposés en mai 2005 devrait être présentée en juillet 2005.

Monsieur Laguilly, Association Stade des Fauvettes, demande s’il est envisagé d’utiliser le bâti existant de Maison-Blanche pour remplacer les logements qui doivent être démolis sur les Fauvettes. Par ailleurs, il suggère de creuser la piste du sport dans le cadre du projet Olympique 2012.

Monsieur le Maire précise que les bâtiments en briques sont à conserver mais pas les bâtiments type Fillod (inconservables). Par contre tous les réseaux sont « morts » et représentent des travaux d’un coût important. De même, la conservation du patrimoine a un coût élevé.

Toutefois, le déficit d’opération n’est pas extensible, puisqu’en lien direct avec les impôts locaux. Un complément de construction devra donc être réalisé, de type constructions réalisées par la SEMINOC. Il rappelle que le nombre de demandeurs de logements est de 1 300.

Monsieur Tricard, enseignant nocéen, demande si un pôle artistique type « Cartoucherie de Vincennes » pourrait être envisagé.

Monsieur le Maire répond que de nombreux tournages de films ont déjà lieu sur ces sites, et des résidences pour artistes sont déjà disséminées dans Neuilly.

Madame Vasquez demande pourquoi le Musée d’Art Brut est parti de Neuilly, et s’il n’y aurait pas de place pour installer/pérenniser l’Atelier du Non-Faire, existant sur Maison-Blanche ou un musée de la Psychiatrie, porté par plusieurs entités (pas une seule commune).

Monsieur le Maire lui fait l’historique rapide du Musée d’Art Brut, parti sur Villeneuve d’Ascq.

Enfin, des anciens agents hospitaliers s’expriment sur la nécessité de conserver l’activité psychiatrique à Neuilly et exposent la façon dont ils travaillaient.

Madame X, résidente du quartier de l’Avenir, interroge sur la possibilité d’engager une coopération intercommunale pour la création d’une structure d’hébergement du 4ème âge.

Monsieur le Maire répond que Neuilly-sur-Marne dispose déjà de nombreuses maisons d’accueil pour personnes âgées, et que ses expériences de l’intercommunalité sur d’autres équipements n’ont pas été concluantes.

La séance est levée vers 23h00, les questions étant épuisées.


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Annexe n°3 : panneaux d’exposition 2006 [ref : Brès et Mariolle associés]

Le schéma d’aménagement fi nalise la troisième et dernière phase de l’étude de l’Est nocéen et représente l’aboutissement d’un travail de 10 mois, en partenariat avec les instances institutionnelles concernées par ce projet : La DDE 93 (Direction Départementale de l’Equipement), la DRAC (Direction Régionale des Affaires Cultu-relles IdF), l’ACTEP (Association des communes du territoire de l’Est Parisien), la Région IdF, le Conseil Général 93…

Les patrimoines paysager et architectural des Hôpitaux représentent pour l’Est nocéen le socle du nouveau projet urbain. Il s’agit d’un véritable moteur de développement capable de qualifi er positivement le nouveau quartier de Neuilly-sur-Marne.Il s’agit également de permettre à l’ensemble des habitants de la commune de se réapproprier ce site.

C’est pourquoi, le projet se base sur une double approche paysagère et patrimoniale qui consiste d’une part, à dessiner un cadre paysager dans lequel les nouvelles opérations vont prendre place, et d’autre part, à défi nir des « enclos patrimoniaux » resserrés autour des bâtiments de plus grande qualité.

Les grandes orientations de projet dégagées par l’étude:

- La trame verteConcevoir un grand paysage révélant les qualités exceptionnelles du site depuis les bords de Marne jus-qu’au lac de Maison Blanche, et intégrer dans une conception globale le Parc de la Haute Ile, les rus de Saint Baudile et des Pissottes, les Jardins de Ville Evrard, l’actuelle friche agricole de Ville Evrard, le parc du Croissant Vert et la ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique). Ce nouveau paysage dialoguera avec les espaces paysagers du patrimoine hospitalier. - Les « enclos patrimoniaux »Défi nir un secteur patrimonial resserré et limité aux ensembles architecturaux et paysagers à préserver. A l’intérieur de ce périmètre, transformer l’usage des bâtiments mais conserver les qualités architecturales et paysagères. - Les zones d’urbanisation nouvelleCréer un nouveau quartier contemporain mixte, mêlant activités, logements, équipements et commerces de proximité. Cet ensemble doit tirer sa spécifi cité de la présence du patrimoine hospitalier.

La trame verte constitue la base du futur schéma d’aménagement. Elle tire partie des caractéristiques et qualités paysagères des espaces naturels de l’Est nocéen, soumis à de fortes contraintes, tant règlementai-res que symboliques: - Au Nord, le parc du Croissant Vert auquel les nocéens sont très attachés et la ZNIEFF - Au sud, les zones inondables de Ville Evrard

Du parc communal du Croissant Vert au parc départemental de la Haute Ile, la trame verte forme un en-semble continu englobant le paysage des Hôpitaux, et constitue le cadre d’un parc habité, nouveau lieu de vie nocéen, à la fois espace d’habitat, d’activités, de loisirs et de nature.

Le parc du Croissant Vert sera affi rmé en tant qu’équipement. Le schéma prévoit une réorganisation à la marge du parc, dans son aménagement paysager et sa programmation, afi n de valoriser cet équipement majeur pour la ville. L’objectif reste de conserver sur place la majeure partie des équipements existants.

Deux coulées vertes assurent une liaison Nord-Sud de part et d’autre des enclos hospitaliers. Elles font l’objet d’une conception globale paysagère intégrant des équipements sportifs et de loisirs, ainsi que de nombreuses liaisons de circulations douces.

De même des transitions paysagères Est-Ouest assurent les liaisons inter-quartiers, en reliant les quartiers situés en bordure de la trame verte (Quartier des Fauvettes, quartier Pré Fleuri, quartier de l’Avenir) au nou-veau quartier.

La trame verte prime dans l’organisation du schéma d’aménagement, en contraignant l’implantation des zones d’urbanisation nouvelle. Elle conditionne pour chacun des îlots, les contraintes réglementaires d’im-plantation, de densifi cation… Elle fi xe par exemple le rapport du bâti au paysage à travers des contraintes de retrait ou d’alignement par rapport au parc, la défi nition de percées paysagères au travers des îlots as-surant ainsi la continuité de la trame verte…

Le dessin de la trame verte tel que présenté aujourd’hui, suppose une négociation avec la région pour la redéfi nition des espaces naturels inscrits au SDRIF (Schéma Directeur de la Région Ile-de-France).

L a t r a m e v e r t e


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D é m a r c h e d e c o n c e p t i o n

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S c h é m a d ’ a m é n a g e m e n t

L e s g r a n d s p r i n c i p e s d ’ a m é n a g e m e n t

Le nouveau quartier: un parc habité

N0 250 500m

Accroches paysagères

PARC DEPARTEMENTALDE LA HAUTE ILE

PARC COMMUNALDU CROISSANT VERT

NOUVELLEZONE D’URBANISATION

ENCLOS DES HOPITAUX

ENCLOS DES HOPITAUX

NOUVELLEZONE D’URBANISATION

Entité paysagère

1 E X P O S I T I O N P U B L I Q U E D U 2 3 J A N V I E R A U 1 1 F E V R I E R 2 0 0 6

Le projet de paysage répond aux enjeux de développement durable établis en synthèse du diagnostic paysager. Il doit donc permettre de :

1 . Tisser une trame verte sur le territoire

- En liaison avec les coulées vertes régionales - En cohérence avec l’histoire de l’urbanisme psychiatri-que du site - Ouverte vers une urbanisation de type cité-jardin

2 . Créer une trame bleue Nord/Sud révélant l’existence passée de l’eau dans le paysage (Rus Saint Baudile et des Pissottes) - En préservant et en renforçant la composition paysa-gère du site des Hôpitaux psychiatriques - En rappelant l’histoire agricole du site, notamment par le réinvestissement des friches de Ville Evrard en parcelles cultivées - En révélant la géographie du site, affi rmant la présence de l’eau et celle de la ZNIEFF.

3 . Compléter et redéployer l’offre touristique, ludique et sportive de la boucle de la Marne au Parc du Crois-sant Vert.

4 . Participer à la démarche régionale et départemen-tale de développement durable.


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T i s s e r u n e t r a m e v e r t e s u r l e t e r r i t o i r e

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P r o j e t d ’ a m é n a g e m e n t p a y s a g e r

Le Plateau d’Avron

Gagny

Neuilly-sur-MarneRN 34

Coulée verte Est Ouest des bords de Marne

Coulée verte Nord Sud

Vers le Bois Saint Martin

Accueil des bateaux de loisirs, promenades de loisirs, canoë, jeux d’eau, interventions artistiques, aires de pique nique...

Jardins familiaux

En zone et hors zone inondable

Les espaces verts et sportifs

Les parcelles cultivées

Les espaces naturels de la Haute Ile

Stade d’athlétisme Mini golf Théâtre de verdure Enclos de dressage Mini ferme

La variété esthétique des paysa-ges agricoles, changeant tout au long de l’année, contraste avec les espaces verts sportifs perma-nents.

Reconfi guration du parc du Croissant vert tout en conservant la majeure partie des équipements existants

Développement de l’offre touristique, ludique et sportive de la boucle de la Marne

Mise en scène du paysage


Les « enclos patrimoniaux » recouvrent l’espace des Hôpitaux conservés en l’état. Ils reprennent dans l’es-prit, mais pas dans leur tracé exact, les premières limites des Hôpitaux datant de la fi n du 19e et du début du 20e siècle.

Ils contiennent la majorité des bâtiments dont l’intérêt architectural et historique est reconnu (quelques bâ-timents d’intérêt patrimonial se retrouvent à l’extérieur des enclos mais s’insèrent dans l’ensemble du dis-positif paysager) et l’ensemble des espaces paysagers à préserver. Ces enclos constituent des secteurs de projet dans le cadre d’opérations de rénovation.

Les limites des « enclos patrimoniaux »sont matérialisées par des dispositifs paysagers : douves, sauts de loup, murets...

Ces dispositifs permettent une intégration des Hôpitaux dans le paysage ainsi que la mise en scène et la préservation du noyau historique. Ils participent d’une démarche de développement durable, notamment à travers une gestion alternative des eaux pluviales.

Les « enclos patrimoniaux » deviennent des lieux de promenade à part entière restituant à la population un patrimoine végétal remarquable hérité de l’histoire des Hôpitaux. L’usage de la voiture y sera limité à la desserte des futurs programmes.

Les secteurs d’urbanisation nouvelle résultent des espaces potentiels de projet, qui sont les espaces non contraints par la ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique), le PPRI (Plan de Prévention des Risques d’Inondation), les espaces paysagers inscrits au SDRIF (Schéma Directeur de la Région Ile-de-France) et le périmètre de protection des bâtiments inscrits à l’inventaire des Monuments Historiques.

Ces secteurs constituent les entités d’un nouveau quartier contemporain qui s’articule autour de la compo-sition historique des Hôpitaux. Ils se situent principalement : - A l’intérieur du périmètre des Hôpitaux hors «enclos patrimoniaux», au Nord de Maison Blanche, en li-mite du Croissant Vert, ainsi que de part et d’autre de la RN 34 - Au Nord de l’ancien asile de Ville Evrard - En frange des quartiers existants Epi d’Or et Pré Fleuri - A la pointe du Gournay, dont la seule utilisation autorisée par le SDRIF est l’implantation d’un équipe-ment public intercommunal d’intérêt général.

Dans l’aménagement de ces nouveaux secteurs, une attention particulière doit être portée:

- Au traitement de la continuité urbaine entre le nouveau quartier et ses quartiers limitrophes, tant en ter-me de densité, de perméabilité, que de qualité environnementale et paysagère. - A la gestion des transitions urbaines et des interfaces entre les ensembles construits et/ou paysagers, afi n que ces espaces ne se transforment pas en nouvelles coupures urbaines - Au développement du maillage des liaisons douces au sein de la trame verte, vecteur d’intégration et de greffe entre quartiers

Le parti d’aménagement révèle le paysage et le patrimoine comme moteur de développement durable. Sa réalisation nécessite au préalable l’élaboration d’une Charte Environnementale déclinant les thématiques suivantes:

- Veiller à l’insertion du projet urbain dans son site Une insertion du projet urbain La préservation des espaces naturels remarquables La maîtrise des déplacements

- Développer la diversité fonctionnelle Un développement des activités économiques Une proximité des équipements et services

- Favoriser la qualité environnementale Le développement des méthodes alternatives pour la gestion des eaux pluviales La préservation des ressources énergétiques et le développement des énergies renouvelables Une gestion des déchets La préservation de la qualité de l’air et la lutte contre les nuisances La maîtrise des risques


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L e s g r a n d s p r i n c i p e s d ’ a m é n a g e m e n t

Secteurs d’urbanisation nouvelle

L e s « e n c l o s p a t r i m o n i a u x »

N0 250 500m

L e s z o n e s d ’ u r b a n i s a t i o n n o u v e l l e

S ’ i n s c r i r e d a n s u n e d é m a r c h e d e d é v e l o p p e m e n t d u r a b l e

Parc du Croissant Vert

Enclos patrimoniaux

Patrimoine des Hôpitaux conservé

Patrimoine des Hôpitaux non conservé

Voirie projetée

Voirie piétonnière, circulation douce

Patrimoine conservé et «enclos patrimoniaux»


PARC DE LA HAUTE ILE

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PARC DE LA HAUTE ILENeuilly-Plaisance

Chenay Gagny

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Neuilly-Plaisance

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Création d’un TCSP

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A c c e s s i b i l i t é e t d e s s e r t e

Trois itinéraires de transport en commun desservent le nou-veau quartier:

- La mise en site propre de la ligne de bus 113 vient conforter le caractère d’axe majeur de la RN 34 et relier le nouveau quartier aux gare RER A de Neuilly-Plaisance et RER E de Chelles - Un tracé de transport en commun en site propre al-ternatif au projet de l’autoroute A 103 permet une nouvel-le liaison intercommunale Est-Ouest reliant le coeur de la Seine Saint Denis à Marne-la-Vallée - Une nouvelle ligne de bus, traversant l’enclos de Mai-son Blanche, raccorde les deux gares RER A de Neuilly-Plaisance et RER E de Chenay-Gagny

L’organisation du réseau inscrit la RN 34 comme un axe privilégié de desserte du nouveau quartier. Elle la conforte dans son rôle de lien inter-quartiers et de centralité linéaire au sein de la commune.Un maillage Est-Ouest complémentaire se développe pa-rallèlement à la RN 34: - Au Nord de l’hôpital de Maison Blanche, irriguant les zones d’urbanisation nouvelle et permettant l’intégration du nouveau quartier à la ville - Au Sud de l’hôpital de Ville Evrard, reliant par les bords du canal, la pointe du Gournay au quartier du pré Fleuri

L’avenue de Ville Evrard est restituée au domaine public et constitue la voie majeure de desserte du secteur Sud, me-nant notamment à l’entrée principale du parc de la Haute Ile.

La desserte des enclos se fait au moyen d’un maillage secondaire constitué des voies existantes des Hôpitaux, partiellement réutilisées afi n de desservir les bâtiments et permettre un stationnement linéaire. Il est à noter que les «enclos patrimoniaux» ne pourraient supporter une intru-sion forte de la circulation automobile. Ainsi, il est proposé d’interdire les voies traversantes aux voitures et de réser-ver les accès motorisés aux utilisateurs des enclos.

Le schéma d’aménagement densifi e le réseau de liaisons douces, tant à l’Ouest ,qu’à l’Est (le long des quartiers des Fauvettes, Epi d’Or, Pré Fleuri et Avenir), mais également à travers les enclos patrimoniaux. Il se compose de :

- Liaisons vertes fonctionnelles, itinéraires alternatifs de pistes cyclables permettant de relier les gares RER A et E ainsi que les zones d’habitat et d’emploi - Liaisons vertes de promenades à travers le parc ha-bité

Ce maillage de liaisons douces au sein de la trame verte, renforce le caractère paysager de l’Est nocéen et permet une richesse d’itinéraires.

Lignes de bus existantes

Lignes de bus projetées

TCSP projeté

Stations projetées du TCSPdesservant le nouveau quartier,rayon de desserte de 300m

Gare RER, rayon de desserte de 900m

Parking mutualisé (activité, commerces, Parc de la Haute Ile)

Entrée du Parc Départemental de laHaute Ile

Enclos patrimoniaux

Ilots d’urbanisation nouvelle

PK

Promenades et circulations douces

Traversée paysagère de l’îlot

Circulations douces fonctionnellesPistes cyclables reliant les gares RER


Enclos patrimoniaux


Rue Hippolyte Pina - RD 301

Avenue Maison Blanche

Rue Descartes

Rue Vaillant Couturier - RN 302

Rue de Sufren

Rue A

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Rue du 19 mars 1962

Avenue Jean Jaurès - RN 34

Avenue de Ville Evrard



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P r o g r a m m a t i o n


V e r s u n n o u v e a u q u a r t i e r m i x t e

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E t a t e x i s t a n t e t é t a t p r o j e t é

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Jeux

Stade

Ferme

Jardins familiaux

Canoë

Jeux

Pêche

LévriersThéâtre

Dressage

Golf

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PARC DE LA HAUTE ILE

PARC DU CROISSANT VERTRECONFIGURE

Ecopôle

SERHEP

CommercesBureauxActivités

Hôtellerie

EPS Ville Evrard

N0 250 500m

Logement

Equipement - formation

Commerces - bureaux - activités

Projet potentiel d’écopôle



Bâtiments classés à l’inventaire des monuments historiques

Enclos patrimoniaux

Le schéma d’aménagement présenté se déclinera au cours des 20 prochaines années en différentes opérations de construction et de réalisation des espaces publics.

L’Est nocéen présente à travers ce schéma les potentiali-tés de programmation suivantes :

- 3 425 logements neufs environ, dont 1740 côté Mai-son-Blanche et 1685 côté Ville-Evrard, auxquels pour-raient s’ajouter, selon les choix qui seront faits, 120 à 200 logements réhabilités au sein des bâtiments conservés des Hôpitaux, - 7 500 m² de surfaces de commerces de proximité, - 8 à 11 ha de terrain affectés aux activités (tertiaire, bureaux, espaces commerciaux thématiques sport/cultu-re/loisirs/activités, hôtellerie, …), - Un pôle de formation Santé regroupant l’Institut de Formation Infi rmier Théodore Simon et l’Institut Régional du Travail Social Georges Heuyer (IRTS), - Les équipements liés à l’enseignement (lycée inter-national, lycée d’enseignement général, les groupes sco-laires maternels et primaires nécessaires aux nouveaux habitants (environ 50 classes au total), …), - Les équipements de loisirs (plan d’eau de 5 ha, nou-veau pôle de jeux pour enfants, …), - 5,5 ha de terrain affectés à l’accueil d’un centre de traitement intercommunal des déchets par méthanisation.

Cette programmation inclut le maintien de l’hôpital de Ville-Evrard en partie Est de l’Avenue de Ville-Evrard, de même que les structures médicales de Maison-Blanche destinées à demeurer sur Neuilly-sur-Marne. Il est proposé de réfl é-chir à la relocalisation de ces dernières au sein de l’Est nocéen, à long terme (20 ans), afi n de conforter la coulée verte Nord-Sud.La localisation précise des différents éléments de pro-grammation nécessite de nouvelles phases de travail ap-profondies, indispensables à la mise en œuvre du projet d’aménagement global.

Au cours des 8 à 10 prochaines années : La réalisation de ce schéma d’aménagement peut s’amor-cer par la réalisation d’une première phase d’opérations sur le secteur de Maison-Blanche, la ville étant propriétai-re de la plupart des terrains. Les terrains de la Porcherie et de la friche agricole si-tuée entre la RN 34 et le canal, propriétés de Ville-Evrard, pourraient également faire l’objet de projets à moyen ter-me puisque non utilisés par l’hôpital pour ses besoins mé-dicaux.

Le foncier opérationnel de cette première phase représen-te une surface de terrain de 15,5 ha pour les nouveaux secteurs d’urbanisation et de 13 ha pour l’ «enclos patrimo-nial» de Maison Blanche. Cette 1ère phase concernerait, outre les travaux de via-bilisation nécessaires à toute construction, la réalisation d’environ 1 000 logements neufs, la réhabilitation des bâtiments conservés de l’enclos patrimonial de Maison-Blanche, la réalisation de programmes d’activités, de commerces de proximité et de l’espace commercial thé-matique, la réalisation du Pôle Formation Santé et des équipements publics induits par l’apport de population nouvelle.

Jeux

Stade

Ferme

Crèchela Farandole

La Roseraie

IFSI

Jardins familiaux

Canoë

Jeux

Pêche

LévriersThéâtre

Dressage

Crapa

Golf

N

N0 250 500m

Terrains opérationnels dès la première phase


Bâtiments classés à l’inventaire des monuments historiques

Enclos patrimoniaux

Patrimoine des Hôpitaux non conservé

Patrimoine relocalisé

Limite actuelle de maison Blanche

Equipement du parc conservé

Equipement du parc conservé mais déplacé



Annexe n°4 : article Neuilly-notre-Ville, n°3, mars 2006


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Annexe n°5 : compte-rendu réunion publique 27 janvier 2006

Est nocéen – Seconde réunion publique tenue le vendredi 27 janvier 2006 à 20H30 –

Service Urbanisme – FM – 30/01/06 - - 1/6 -

Compte-rendu de la réunion publique du 27 janvier 2006 Sur la présentation du schéma d’aménagement de l’Est nocéen

Environ 50 personnes présentes.

Monsieur le Maire ouvre la séance en rappelant l’important travail conduit en 2005 sur les perspectives d’aménagement de l’Est nocéen, dont la mission d’étude a été confiée en janvier 2005 à l’équipe-projet composée d’une quinzaine de personnes et pilotée par l’Agence Bres+Mariolle.

Les nombreuses réunions de travail ont réuni nombre d’acteurs : le CG 93, le Conseil régional, la Caisse des Dépôts et Consignations, la Sous-Préfecture du Raincy, la DDE 93, l’Agence Régionale des Espaces Verts, la DRAC Ile-de-France, les établissements de Maison-Blanche et de Ville-Evrard, la SERHEP (société d’étude et de recherche sur l’histoire des établissements psychiatriques), les structures de formation IFI Théodore Simon et IRTS (Institut régional du Travail social), la RATP, la CCIP, le Port Autonome de Paris, l’ACTEP, le SYCTOM, …

Certains points du schéma d’aménagement qui va être présenté interrogent encore l’équipe municipale, qui en valide toutefois l’état d’esprit.

Monsieur le Maire précise qu’une exposition est organisée dans le hall R.d.C. de la Mairie, jusqu’au 11 février 2006, qu’un registre d’avis ainsi que des questionnaires sont à disposition afin d’indiquer à la fois un avis sur les propositions présentées et formuler des idées. Il indique qu’à l’issue de cette période de concertation, un bilan sera présenté en Conseil municipal qui décidera des suites à donner à ce projet. Il insiste pour que les nocéens fassent part de leur avis et idées qui seront examinés, en espérant que ceux-ci « demeurent à la mesure de la bourse des habitants », car l’équipe municipale ne souhaite pas endetter la commune pour les 2 générations à venir. Le rythme très modéré d’augmentation des impôts locaux observé depuis 1977 sera poursuivi.

Présentation du schéma d’aménagement :

Béatrice Mariolle, mandataire de l’équipe-projet fait une présentation rapide du projet d’aménagement élaboré au cours des 10 mois d’étude. Elle rappelle la composition de l’équipe (Agence Bres+Mariolle, une paysagiste, un spécialiste des stratégies foncières/économiques et opérationnelles, deux bureaux d’étude techniques l’un en VRD, l’autre en bâtiment) et confirme que le projet a été élaboré avec la participation des nombreux partenaires cités par M. le Maire.

La projection des photos prises par hélicoptère permet de mieux percevoir l’ampleur de ce site remarquable baigné de verdure, au sein duquel s’inscrivent les bâtiments des hôpitaux comme dans un écrin paysager.

La présentation de la cartographie réalisée en 2004 par le Bureau du Patrimoine du CG 93 sur les différentes époques de construction des bâtiments composant les hôpitaux psychiatriques de Maison-Blanche et de Ville-Evrard permet de repérer d’une part, les bâtis intéressants sur le plan patrimonial et d’autre part, les limites des hôpitaux qui se sont modifiées au fur et à mesure de l’évolution des besoins avec la construction de nouveaux bâtiments. La ferme de Ville-Evrard est le plus ancien bâtiment, et fait partie des bâtiments inscrits à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.

Ce travail sur le patrimoine ancien et les limites des hôpitaux au cours des 19ème et 20ème siècles a conduit à la proposition de préserver les noyaux les plus anciens de chaque hôpital (ceux du 19ème

siècle) et de recréer, autour de ces secteurs, les limites de cette époque. Ensuite la présentation du schéma des contraintes et servitudes qui pèsent sur l’Est nocéen (zones inondables, bâtiments inscrits à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques et périmètre


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de protection induit par cette inscription, emprise du projet autoroutier A 103, ZNIEFF sur le Parc du Croissant vert, l’existence des rus St Baudile et des Pissottes, …), ainsi que le rappel de l’existence et de la volonté de conforter le Parc du Croissant Vert et le Parc de la Haute-Ile ont conduit à l’élaboration d’un schéma directeur des potentialités, qui a été débattu au cours d’ateliers de travail tenus en septembre 2005.

Antoine Bres poursuit la présentation en expliquant qu’en fonction du schéma des contraintes du site, on peut élaborer différentes hypothèses d’aménagement :

- Imaginer qu’il reste à urbaniser les espaces non bâtis des hôpitaux, - ou imaginer que l’on peut retoucher aux limites actuelles des hôpitaux et travailler sur la

définition de zones urbanisables nouvelles venant s’intercaler entre les secteurs à préserver (les enclos patrimoniaux évoqués ci-avant), les secteurs d’espaces verts et les quartiers voisins.

Cette seconde orientation a fait l’objet de réflexions approfondies, et a conduit à la proposition : - d’affirmation d’une trame verte en tant que cadre fort au schéma d’aménagement, - de création de 2 coulées vertes Nord-Sud encadrant les sites d’urbanisation à l’Ouest et à l’Est, - de création de percées vertes qui relient chaque quartier voisin au nouveau quartier, - de création de secteurs d’urbanisation en transition entre les zones d’espaces verts, les enclos

patrimoniaux et les quartiers voisins. - de reconfiguration des limites actuelles des hôpitaux et en négatif celles du Parc du Croissant

vert, sans pour autant en diminuer la superficie. - de préservation d’enclos patrimoniaux en les insérant dans la trame verte, et en les ouvrant à la

promenade et aux circulations douces, mais en limitant l’accès de la voiture et de la circulation automobile aux besoins des seuls résidents ou visiteurs. C’est pourquoi, les seuls accès-voiture des enclos patrimoniaux sont ceux connus aujourd’hui par la RN 34.

Le projet paysager du schéma d’aménagement est bâti sur la trame verte et la trame bleue qui vient l’animer en réintroduisant, par un labyrinthe d’eau, la présence de l’eau un peu dissimulée aujourd’hui, et en complétant par des équipements liés à l’eau les équipements déjà présents sur l’Est nocéen (Parc du Croissant vert).

Les idées qui ont guidé le projet paysager reposent à la fois sur le souci de la mise en scène des éléments patrimoniaux, du maintien d’un fil historique avec les hôpitaux, et de la projection de ce nouveau quartier dans l’avenir, ainsi que de la mise en oeuvre d’une démarche de développement durable. La proposition de créer des douves autour des enclos patrimoniaux, qui peuvent être en eau dans l’hypothèse où elles constitueraient un bassin à ciel ouvert pour la rétention des eaux pluviales, ou à sec et franchissables à certaines saisons, de créer un bassin de 5 ha environ au sud de Ville-Evrard, de faire du nouveau quartier un parc habité à l’image des cités-jardins du siècle dernier … sont nées de ces réflexions.

La présentation de la maquette du schéma d’aménagement permet de repérer : - les voies nouvelles qui seraient créées pour la desserte et l’accès du nouveau quartier, et sa

mise en relation avec les quartiers voisins : voie nouvelle au nord de Maison-Blanche parallèle à la RN 34, voie nouvelle en bord de Canal de la Pointe de Gournay au quartier du Pré Fleuri, réouverture au public de l’avenue de Ville-Evrard qui permettrait l’accès à l’entrée principale du Parc départemental de la Haute-Ile.

- Le réseau de circulations douces (piétonnes et vélo) qui serait développé avec deux finalités, d’une part la promenade, d’autre part, un réseau fonctionnel permettant de relier les gares RER A et E et les pôles d’emploi et d’équipements.

- La desserte en transports en commun qui repose sur le projet de mise en site propre de la ligne 113, de création d’une ligne de bus permettant l’accès à la gare RER E de Chênay-Gagny, et d’une ligne de transport en commun en site propre reliant Marne-La-Vallée au cœur de la Seine-Saint-Denis alternative au tracé autoroutier A 103.


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La programmation annoncée est indicative car elle se profile sur les 20 années à venir et prévoit la potentialité de réaliser le programme suivant :

- 3 425 logements neufs environ, dont 1 740 côté Maison-Blanche et 1685 côté Ville-Evrard, auxquels pourraient s’ajouter, selon les choix qui seront faits, 120 à 200 logements réhabilités au sein des bâtiments conservés des enclos patrimoniaux,

- 7 500 m² de surfaces de commerces de proximité, - 8 à 11 ha de terrain affectés aux activités (tertiaire, bureaux, espaces commerciaux

thématiques sport/culture/loisirs/activités, hôtellerie, …), - un pôle de formation Santé regroupant l’Institut de Formation Interhospitalier Théodore

Simon et l’Institut Régional du Travail Social tous deux déjà implantés à Neuilly-sur-Marne, - les équipements liés à l’enseignement (lycée international, lycée d’enseignement général, les

groupes scolaires maternels et primaires nécessaires aux nouveaux habitants, …) - les équipements de loisirs (plan d’eau de 5 ha, nouveau pôle de jeux pour enfants, …), - 5,5 ha de terrain affectés à l’accueil d’un centre intercommunal de traitement des déchets par

méthanisation avec port sur le canal.

Cette programmation à 20 ans inclut le maintien de l’hôpital de Ville-Evrard en partie Est de l’avenue de Ville-Evrard, de même que les structures médicales de Maison-Blanche destinées à demeurer à Neuilly-sur-Marne (en partie Ouest).

A court et moyen terme (8 à 10 ans), la réalisation de ce schéma d’aménagement peut s’amorcer par la réalisation d’une première phase d’opérations sur le secteur de Maison-Blanche, propriété de la ville, ainsi que sur les terrains de la Porcherie et de la friche agricole à l’Est de Ville-Evrard, propriétés de l’hôpital de Ville-Evrard toutefois inoccupées.

Cette 1ère phase permettrait la réalisation d’environ 1 000 logements neufs, la réhabilitation des bâtiments conservés de l’enclos patrimonial de Maison-Blanche, la réalisation de programmes d’activités sur les rives de la RN 34, de commerces de proximité et d’équipements en accompagnement des logements construits, la réalisation du Pôle Formation Santé et de l’espace commercial thématique.

DEBAT

Monsieur le Maire souligne l’important travail réalisé et les options qu’il présente.

M. Jurado, UFC Que Choisir, demande des explications : - sur les voies nouvelles le long du canal : « s’agit-il de voies routières, cyclistes ou piétonnes ? ».

M. le Maire lui précise que les voiries en « noir » sont des rues ouvertes à la circulation automobile. - sur l’indication « éco-pôle » sur le triangle Pointe de Gournay, et ce qu’il en est du projet de

méthanisation ? M. le Maire indique que le triangle visé accueillera ce que le SDRIF, qui est en révision, permettra

une fois approuvé. Ce type d’équipement est possible dans le cadre du SDRIF actuel. Deux sites sont retenus en Seine-Saint-Denis pour l’accueil d’un tel équipement, qui représente un gros progrès écologique par rapport aux décharges, qui se développent à nouveau, et à l’incinération, procédé en voie d’abandon.

Mme Brenu demande à quelle date l’hôpital de Maison-Blanche ne recevra plus de malades mentaux, s’il est prévu de construire une maison de retraite et enfin si le rû St Baudile serait réouvert ?

M. le Maire précise que Maison-Blanche conservera une activité à Neuilly-sur-Marne et cite la Roseraie, centre de long séjour, et de 158 lits environ de l’E.P.S. Il indique également que la construction d’une EPAD fait partie des projets communaux, bien que Neuilly-sur-Marne soit assez bien pourvue en maisons de retraite.


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Quant au rû St Baudile, M. le Maire rappelle que la devise de la ville est « en vert et en bleu « et indique que le rû ne serait pas réouvert, mais qu’un chenal serait creusé à proximité du passage du rû pour animer le paysage et créer ainsi un labyrinthe « d’eaux propres ».

M. Tellier, ANCA, indique qu’il est favorable à ce projet de labyrinthe d’eau et qu’il y a des subventions pour ce type d’actions. Par contre, il s’interroge sur le bien-fondé de projeter un centre de méthanisation en zone inondable. Enfin, les zones d’urbanisation qui apparaissent en gris sur le plan l’incitent à penser que de beaux chênes vont devoir être abattus et qu’il y aura moins de verdure.

M. Le Maire indique qu’il aurait souhaité une bataille de la part de l’ANCA pour la préservation des bords de Marne. En ce qui concerne les arbres, il souligne l’important travail conduit par la paysagiste de l’équipe-projet, qui a étudié le patrimoine arboré, préconisant des modalités de gestion. Ce patrimoine est tout à fait préservé et mis en valeur, et la ville gardera l’idée de réaliser un parc habité.

Il est demandé quels types de logements sont envisagés ? Accession et locatif. La proportion n’est pas définie, mais la municipalité souhaite tendre vers un

rééquilibrage vers l’accession, compte tenu de l’important parc de logements sociaux.

Il est demandé s’il est prévu que l’IFI Théodore Simon se déplace, et vers où ? M. Le Maire précise que l’IFI a failli ne pas avoir de budget cette année. On ne sait toujours pas si

l’Etat ou la Région va investir dans des locaux pour ces écoles. Toutefois, Neuilly-sur-Marne est très attachée à l’école d’infirmières, et au fait qu’elle demeure et se développe sur la ville. Elle constitue également un lien avec l’histoire de la commune.

Il est demandé quel avenir est envisagé pour les bâtiments classés de Ville-Evrard ? M. le Maire indique que certains demeureront en activité, d’autres (ceux qui sont classés – l’Asile

notamment) seront conservés mais la programmation n’est pas encore précise, enfin, la Ferme (classée également) pourrait faire l’objet de nombreux projets à déterminer avec Ville-Evrard et les partenaires intéressés.

En ce qui concerne les enclos patrimoniaux, M. le Maire souligne la contradiction idéologique qu’ils suscitent. Il s’agit de lieux de faible densité, privilégiés, qui risquent de devenir des endroits sur-protégés où seuls les gens qui y habitent peuvent aller. A voir.

M. Jurado s’interroge sur la création de zones agricoles cultivées à côté de l’éco-pôle. Mme Mariolle indique qu’il ne s’agit pas de cultiver des salades ni même de pratiquer du

maraîchage, mais de créer un effet paysager à but esthétique. Exemple : un grand champ de blé au printemps et à l’été, puis une autre culture pendant l’hiver pour varier les couleurs au fil de l’année.

M. Jurado indique que l’association Que Choisir a débattu avec le Conseil général pour aboutir au projet de la Haute-Ile. Il précise que la Haute-Ile et la friche agricole sont de même nature, qu’il s’agit du même site présentant les mêmes intérêts. Par conséquent, les 2 sites bénéficient d’une faune similaire (cf étude Eco-sphère de 1993 faisant un inventaire des oiseaux présent sur ces sites) et de la même biodiversité. Il considère dommage de ne pas mettre cette friche également en valeur, et de ne pas essayer de garder tous ces espaces naturels en espaces verts.

Bien que non opposé à l’accueil d’un centre de traitement des déchets ménagers par méthanisation à Neuilly-sur-Marne, il s’interroge sur le bien-fondé de l’implanter dans cet espace naturel qui mériterait d’être préservé, alors que 2 autres villes ont déjà été retenues pour accueillir ce type d’équipement.

M. le Maire indique qu’une ville est un équilibre, qu’il y a des gens à loger, … Il rappelle que d’autres projets avaient été imaginés sur la Haute-Ile, mais que le sous-sol n’a pas permis de les réaliser. Il précise également que si le site de la friche agricole ressemblait à celui de la Haute-Ile en 1993, il en est bien différemment aujourd’hui.


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Enfin, il souligne que les possibilités inscrites au SDRIF actuel ne seront pas forcément reprises au futur SDRIF. Par contre, d’autres projets (sports, coulées vertes, …) pourraient s’y implanter, considérant que nous ne sommes qu’à 15 km de Paris.

M. Tellier suggère un centre équestre.

Un participant à la réunion prend la parole et remercie pour ce projet. Toutefois, il s’interroge sur la création d’un « schtroumpfs-land » du 19ème siècle au sein des enclos patrimoniaux, qui pourrait aussi être assimilé à un « diamant ». Mais, que se passe-t-il autour ? toutefois, il est persuadé qu’il y a une expérience unique en Ile-de-France à conduire ici, et qu’elle est importante à mener.

M. le Maire indique son souhait de densifier l’enclos patrimonial de Maison-Blanche et précise qu’il s’agit d’un travail à conduire avec l’ABF.

Il est demandé : « quelles liaisons avec les autres quartiers ? le quartier de l’Avenir par exemple ? M. le Maire évoque le souhait d’inscrire l’Est nocéen dans la trame verte régionale et de relier ainsi

les Pôles verts régionaux. Dans ce but, il conviendrait d’inscrire au futur SDRIF les réserves foncières nécessaires au confortement de cette trame verte, notamment sur les emprises du tracé A 103.

Un participant demande si ce projet a une fin ? et quelle suite y sera donnée, car l’indication d’un déroulement sur 20 ans … c’est beaucoup.

M. le Maire indique que l’équipe-projet a proposé un projet que l’on peut considérer comme « idéal ». Toutefois, si demain une entreprise proposant la création de 1000 emplois souhaite s’implanter sur l’Est nocéen, ce projet sera modifié pour permettre son accueil. En ce qui concerne l’augmentation de la population, la municipalité souhaite garder le même cap de progression démographique modérée. Néanmoins, 1300 demandes de logements sont en attente. Il rappelle que ce projet est porteur d’orientations, mais ne constitue pas un projet d’exécution. L’option n° 1 à lever est la suppression de l’A 103 au futur SDRIF. En matière d’emploi, l’objectif est de viser un coefficient de 0,80.

M. Sartoux interroge sur les liaisons avec les quartiers voisins. Il souligne que le stade Fauvettes va être rénové et pourrait accueillir du logement social, que la création d’emplois est un besoin pour les nocéens, que le site des hôpitaux pourrait également offrir des potentialités pour répondre aux besoins en équipements de santé et d’éducation pour Neuilly et les alentours.

M. le Maire indique que le plan de restructuration des Fauvettes sera présenté en février 2006 à l’ANRU pour la détermination des financements, en précisant toutefois que cette opération ne sera pas neutre pour le budget de la ville, les financements extérieurs ne couvrant que 30 % des coûts globaux de l’opération. En ce qui concerne les projets d’implantation d’équipements liés à la santé, M. le Maire indique qu’il est prêt à accueillir « tout ce que l’on veut », mais qu’en matière de santé, il ne se fait plus d’illusion puisque les projets locaux consistent à regrouper au pied de l’hôpital public de Ste Camille les 2 cliniques privées de Noisy-le-Grand et de Neuilly-sur-Marne. En matière d’emploi, il souhaite imposer aux promoteurs qui construiront sur l’Est nocéen la réalisation d’un logement à la condition qu’ils créent 1 emploi également. En matière d’équipement d’éducation, il précise qu’il a demandé à M. Huchon de statuer sur le site d’implantation du lycée international et de motiver sa décision. Une fois cette décision prise, et dans l’hypothèse où le site nocéen ne serait pas choisi, il demanderait alors la construction d’un lycée d’enseignement général à Neuilly.

Un participant demande quel apport de population est prévisible ? M. le Maire précise qu’il s’agit de 2,5 personnes/logement.

Une participante s’interroge sur le taux de la taxe professionnelle à Neuilly, car elle a des exemples d’entreprises PME/PMI qui se sont installées à Gournay en provenance de Paris et qui décident de se réinstaller à Paris au vu de l’imposition.


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Annexe n°6 : questionnaire, janvier-février 2006

1

QQUUEESSTTIIOONNNNAAIIRREE

AAMMEENNAAGGEEMMEENNTT DDEE LL’’EESSTT NNOOCCEEEENN

22EEMMEE EEXXPPOOSSIITTIIOONN PPUUBBLLIIQQUUEE -- 2233 JJAANNVVIIEERR AAUU 1111 FFEEVVRRIIEERR 22000066 --

PPRREESSEENNTTAATTIIOONN DD’’UUNN SSCCHHÉÉMMAA DD’’AAMMÉÉNNAAGGEEMMEENNTT

Dans le cadre de la libération progressive du site par les Hôpitaux psychiatriques de Maison-Blanche et de Ville-Evrard, la ville de Neuilly-sur-Marne a confié en janvier 2005 une étude de définition des perspectives d’aménagement de l’Est nocéen à une équipe-projet composée d’un cabinet d’architectes-urbanistes-programmistes, d’une paysagiste, de deux bureaux d’études

techniques et d’un spécialiste en montages d’opérations.

Les deux premières phases de l’étude ont fait l’objet d’une première exposition à la population du 30 mai au 17 juin 2005 et d’une réunion publique le 23 mai 2005.

2

La troisième et dernière phase de cette étude vous est présentée à travers les panneaux exposés et la réunion publique du 27 janvier 2006.

Le schéma d’aménagement proposé a été élaboré en partenariat avec les instances institutionnelles intéressées par ce projet (Conseil régional, Agence régionale des Espaces verts, Conseil

général de Seine-Saint-Denis, DRAC Ile de France et Service départemental de l’Architecture et du Patrimoine, …).

Il est aujourd’hui soumis à vos avis et remarques avant que le conseil municipal n’en valide les grands principes et les suites à donner.

Question n° 1 : Partagez-vous le souhait de la ville de vouloir maîtriser la reconversion

des sites des hôpitaux ? oui non

Question n° 2 : Vers la cohérence des actions au travers d’un projet global … Les grands principes-cadre dégagés par l’étude et affirmés dans le schéma d’aménagement sont les suivants :

1) la structuration d’une organisation paysagère forte (trame verte et bleue), cadre d’accueil des secteurs d’urbanisation nouvelle,

2) la structuration d’une organisation de voiries, de liaisons douces et de réseaux de transport en commun, permettant la mise en relation des quartiers de la ville entre eux, l’accès aux bords de Marne et aux différents espaces de loisirs et de détente, ainsi que l’accès aux gares RER,

3) la préservation du patrimoine architectural et paysager des hôpitaux, sites emblématiques de Neuilly-sur-Marne.

Le respect de ces 3 grands principes dans la réalisation du futur quartier vous paraît-il être garant de la qualité du futur quartier ? oui non

Question n° 3 : Vers le développement d’une trame verte du Parc du Croissant Vert à la Marne … La trame verte présentée implique la reconfiguration marginale du Parc du Croissant vert, qui conduit, au final, au maintien de ssuperficies actuelles d’espaces verts noc éens, voire à leur a ccroissement sur l’ensemble de l’Est nocéen, par la création d’espaces de loisirs au sud de Ville-Evrard, et permet de dégager des nouvelles zones d’urbanisation en limite de la rue AlbertCamus et de l’opération Donzelot..

Ce parti vous satisfait-il ? oui non

Question n° 4 : Vers la suppression de l’A 103 … La trame verte ainsi exposée évince définitivement l’hypothèse de réalisat ion d’une voie autoroutière A 103 venant couper le Parc du Croissant vert notamment, et le Parc départemental de la Haute-Ile.

L’affirmation du souhait de suppression du tracé de l’A 103 vous satisfait-elle ? oui non

Question n° 5 : Des espaces protégés de la circulation automobile … La mise en scène et la préservation du patrimoine architectural et paysager du site des hôpitaux induisent le prolongement Nord-Sud de la trame verte dans les enclos patrimoniaux de Maison-Blanche et de Ville-Evrard vers le Canal et la Marne. Dans ce cadre, il est proposé de limiter l’accès automobile de ces enclos aux seuls résidants - employés - visiteurs de façon à éviter la dénaturation des lieux par un trafic et des stationnements importants et de l’ouvrir à toutes circu lations douces (piétons, vélos,…) afin qu’ils deviennent des lieux de promenade agréables et sécurisés.

Etes-vous favorable à cette proposition ? oui non


M. le Maire indique que Neuilly est la 2ème ville la moins chère du département, mais qu’il est difficile de rivaliser avec Paris.

Un participant demande : « comment comptez-vous transmettre l’histoire des lieux ? » Mme Mariolle évoque l’idée des sauts de loups reprenant les anciennes limites des secteurs

psychiatriques, l’idée des enclos patrimoniaux, les transitions urbaines entre les différents éléments paysagers du schéma d’aménagement, …

M. le Maire indique qu’il est favorable à la préservation et réhabilitation de 2 bâtiments FILLOD, afin de conserver un exemple des procédés constructifs d’une époque, et qu’il souhaite y accueillir des structures en lien avec l’histoire (exemple : un écomusée-SERHEP, l’Atelier du Non-Faire).

La séance est levée vers 23H20.



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Question n° 6 : Les équipements sportifs et de loisirs … Trouvez-vous intéressant de compléter l’offre en équipements du Parc

du Croissant Vert par de nouveaux espaces de loisirs le long du Canal (espaces liés aux sports nautiques, à la pêche, …) ?

oui non

Question n° 7 : L’eau dans le paysage …. La trame bleue proposée par le schéma d’aménagement (labyrinthe

d’eau, aménagement d’un plan d’eau de 5 ha, ouverture au public du lac de Ville-Evrard, …) vous paraît-elle importante dans le parti d’aménagement proposé ?

oui non

Question n° 8 : En matière de programmation … La programmation indicative proposée vous paraît-elle correspondre à

votre idée du développement futur de ce quartier ? oui non

Question n° 9 : En matière de programmation logements … Que souhaiteriez vous voir se construire dans ce nouveau quartier :· Collectifs …………………………………………………………………….. · Maisons de ville ……………………………………………………………..· Autres : lesquels ? ………………………………………………………….

· En accession ……………………………………………………. · En locatif privé ………………………………………………….. · En locatif social …………………………………………………. · En locatif très social …………………………………………….

· Des grands logements (T4, T5, et plus) ……………· Des logements de taille moyenne (T2 et T3) ……...· Des petits logements (studios et T1) ……………….· Des logements atypiques (ateliers d’artistes,

logements étudiants, logements adaptés aux handicapés, …) ……………………………………….

oui oui oui oui oui oui oui oui oui oui

oui

non non non non non non non non non non

non

Quels styles architecturaux ?· Classiques (ce qui se fait en construction neuve à Neuilly) · Plus contemporains (architecture plus innovante en verre, bois, …)

oui oui

non non

Question n° 10 : Pensez-vous que la conservation du patrimoine nocéen justifie les

coûts de réhabilitation des bâtiments des enclos datant du début du Xxème siècle (coût de réhabilitation supérieur de 10 à 20 % par rapport à une construction neuve) ?

oui non

4

Question n° 11 : En matière de programmation activités et commerces … La proposition de création d’emplois au travers l’accue il de différents types d’entreprises résulte des potentialité s révélées par l’étude de marché réalisée, de s possibilités d e reconversion des bâtiments existants et des zones d ’urbanisation nouvelle dégagées après étude.

La perspective d’implantation, de part et d’autre de la RN 34, de structures hôtelières et/ou résidences hôtelières, d’un espace commercial paysager et thématique, d’espaces d’accueil pour des PME/PMI et des bureaux, vous paraît-elle intéressante, sachant que ces espace s d’activités devront respecter une charte environnementale et architecturale qui garantira la qualité des espaces ainsi créés et leur gestion ultérieure.

oui non

Question n° 12 : En matière d’équipements … Outre la perspective d’accueil sur l’Est nocéen du lycée inter national de l’Est p arisien, de structuration d’un pôle d’excellen ce autour des formations de la San té, et la recherche de partenar iats permettant l’implantation d’éq uipements culturels valorisantl’histoire du site, la ville étudie le projet d’implantation d’un centre de traitement intercommunal des déchets ménagers par méthanisation à proximité immédiate de Point P. Cima, qui permettrait l’utilisation du Canal pour la livraison des déchets à ce centre en remplacement de la route, tout en préservant les qualités paysagères et d’espace vert du secteu r dans lequel il s’insérerait.

Etes-vous favorable à la poursuite des études visant à l’implantation de ce type de centre de traitement des déchets par méthanisation sur ce secteur ?

oui non

Question n° 13 : En matière de réseaux … En matière de réseaux, le schéma des voiries (voies nouvelles,

prolongement de voies existantes, ouverture de l’Avenue de Ville-Evrard, …) vous paraît-il satisfaisant et correspondre aux besoins des nocéens pour l’avenir ?

oui non

Question n° 14 : En matière de transport en commun … Le réseau de transport en commun répond-il à vos attentes en terme de

liaisons possibles (Marne-la-Vallée – cœur du département, gares RER A et E) et d’efficacité (en site propre) ?

oui non

Question n° 15 : En matière de liaisons douces (pistes cyclables, chemins piétonniers, …)

Le réseau des liaisons douces vous paraît-il important à développer ? oui non

Question n° 16 :

Pouvez-vous nous donner un avis global sur le projet présenté ?

Excellent Très Satisfaisant Satisfaisant

Peu satisfaisant Médiocre A rejeter

Enfin, Pouvez-vous nous confier quelques éléments de votre identité :

I - Vous êtes une personne physique nocéenne oui non Si oui, depuis quand moins de 2 ans de 2 à 5 ans plus de 5 ans

Vous vivez seul sans enfant seul avec enfant en couple sans enfant en couple avec enfant

Vous êtes étudiant actif avec un emploi Chômeur retraité

Autres

II - Vous êtes une personne morale nocéenne oui non Vous représentez une Association Entreprise Autre ……………..

Si oui, depuis quand moins de 2 ans de 2 à 5 ans plus de 5 ans

III – Vous êtes une personne physique ou morale intéressée par l’Est nocéen oui non Si oui, pouvez-vous indiquer brièvement vos projets ou souhaits ?

Vous avez un souhait, un avis, des remarques, nous vous remercions d’utiliser cet espace, ainsi que le registre d’avis à votre disposition pour nous les faire partager :

Merci d’avoir pris le temps de répondre à ce questionnaire. La Municipalité.


32

Annexe n°7 : article Neuilly-notre-Ville, n°39, juin 2009


33

Annexe n°8 : compte-rendu réunion publique du 18 juin 2009, article Neuilly-notre-Ville, n°40, juillet/août 2009

Annexe n°9 : panneaux d’exposition 2009 [ref : Atelier Ville et Paysage, conception graphique Martine Multier]

Aménagement du futur quartier de vi l le de l'Est Nocéen/ Vil le de Neuil ly-sur-Marne

du schéma de référenceà un projet opérationnel 01

adoption par le Conseil Municipal en Juin 2007 d’un schéma de référence de l’Est Nocéen sur 266 ha cadrant les futures opérations d’aménagement à réaliser sur ce territoire.

élaboration d’un plan masse opérationnel sur environ 100 ha « urbains » mutables permettant d’engager les opérations d’aménagements échelonnées sur plus de 20 ans.

• les enclos patrimoniaux, ensembles paysagers et urbains remarquables sont conservés et maintenus dans une couronne paysagère.• cet écrin vert constitue un cadre paysager dans lequel les nouvelles constructions vont prendre place.• une nouvelle trame viaire et un réseau d’espaces publics assurent l’insertion du nouveau quartier dans son environnement proche et plus lointain.

• 2005-2007 / études prospectives d'aménagement

La superficie du site à reconvertir est de 100 ha, soit près de 80% de la superficie actuelle des sites des hôpitaux.

• juin 2008 / lancement des études opérationnelles

Une double approche paysagère et patrimoniale inscrite au schéma de référence

Historique du projet

Une démarche de conception singulière

La densité urbaine varie de manière générale entre 50 logements à l'hectare pour les réhabilitations et 160 logements à l'hectare pour les nouveaux îlots de logements. La variation de densité sera établie par un épannelage des hauteurs allant d'une faible densité dans les secteurs patrimoniaux à une densité plus forte vers les nouveaux secteurs de logements.

Maintien de la trame verte et de la trame patrimoniale existante

Création de nouveaux espaces publics confortant la composition paysagère d’origine des hôpitaux

Programmation de logements neufs et diversification des formes architecturales

Pr inc ipes d 'organisat ion urbaine


un nouveau quartier de vil leouvert sur la vil le 02

• Renforcer la desserte de transports en commun, • Créer de nouvelles liaisons avec les quartiers existants, • Concevoir un nouveau maillage doux (liaisons piétonnes et cyclables),• Irriguer le futur quartier par des mails verts, dessertes piétonnes et cyclables, • Unifier les secteurs de Maison Blanche et de Ville Evrard par un axe central,• Aménager l’avenue de Ville Evrard, desservant l’entrée principale du Parc de la Haute Ile.

Une nouvelle liaison Est-Ouest prolonge l’avenue de Suffren et relie le quartier des Fauvettes au quartier de l’Avenir.Le projet s’articule autour d’axes Nord Sud reliant l’avenue de Suffren prolongée au Nord et la RN 34 au Sud. L’avenue de Ville Evrard est requali ée en voirie publique et constitue un accès à la passerelle piétonne conduisant au Parc de la Haute Ile. Au Sud, le plateau de Ville Evrard est relié au quartier Pasteur par un maillage Est Ouest.

Du Nord au Sud, les deux grands parcs de la Haute Ile et du Croissant Vert sont connectés par un maillage de circulations douces publiques superposées aux éléments paysagers remarquables.Le long du canal de Chelles jusqu’au Nord du quartier de l’Est Nocéen, des continuités Est-Ouest sont tissées avec les quartiers voisins et ouvrent l’Est Nocéen au reste de la ville.Les circulations douces favorisent dialogues, rencontres et mixité sociale.

La ligne de bus 113 est renforcée avec la création sur la RN 34 d’une voirie dédiée. Au Nord, l’avenue de Suffren prolongée accueille un nouveau transport en commun en site propre intercommunal (TCSP) reliant le Cœur de la Seine-Saint-Denis à Marne-la-Vallée. En n, une nouvelle ligne de bus reliera à terme la Gare du RER E Chagny-Gagny à la gare RER A Neuilly Plaisance.

Le désenclavement du quartier et son intégration dans l’environnement urbain et paysager existant sont des orientations d’aménagement majeures de l’Est Nocéen

L e s s c h é m a s d ' o r i e n t a t i o n s

Parc du Croissant Vert

Quartier Avenir

Parc de la Haute Ile

Canal de Chelles

Quartier Pasteur

Quartier des Fauvettes

Centre de Neuilly sur Marne

les voiries

les circulations douces les transports


34


le futur quartier de vil lede l 'Est Nocéen 03

La diversité des fonctions urbaines répond aux objectifs d’éco-quartier ; elle est vectrice d’animation urbaine, de mixité et d’urbanité.Dans le contexte de restructuration des centres hospitaliers de Ville Evrard et de Maison Blanche, la chute de l’emploi sera palliée par la création de trois zones d’activités.

Un dialogue entre patrimoine et formes contemporaines.Une organisation urbaine et paysagère plurielle sur la base de typologies architecturales diversi ées.

3 700 logements diversifiés, dont 154 logements réhabilités.

137 000 m² de SHON d'activités (bureaux et artisanat), qui accueilleront à long terme 3000 emplois.

54 000 m² d'équipements dont un lycée d'enseignement général, le pôle régional de formation sanitaire et sociale, une crèche 60 berceaux, une école maternelle 8 classes, une salle des fêtes, un établissement d’hébergement de personnes âgées dépendantes (EHPAD).

5000 à 7 500 m² de commerces de proximité.

16 400 m² d'espaces publics.

200 000 m² d'espaces verts.

Des pr inc ipes de mix i té urbaine

Programmation prévisionnelle

Un parc habi té


les projets paysagers 05

• créer une liaison Nord/Sud : secteur de Maison Blanche à Ville Evrard et ceci malgré la coupure physique liée à la RN 34. • créer une connexion franche et généreuse entre les grandes entités paysagères par une promenade paysagère (comme bouclage du nouveau quartier).• mettre en valeur des aménagements hydrauliques par l’aménagement des rus (aujourd’hui canalisés dans leur majeure partie). • créer un éco quartier : conception et gestion des espaces publics intégrant les principes de développement durable.• restructurer la RN 34 / une séquence paysagère.• préserver et mettre en valeur le patrimoine paysager des hôpitaux.• désenclaver le quartier par la création d’un maillage viaire.• renforcer les aménagements urbains autour des axes structurants du quartier.

L’une des priorités du projet est de recréer un maillage viaire et paysager pour désenclaver le quartier en prenant en compte les transports en commun, les circulations douces et les promenades piétonnes.

Le projet d’aménagement paysager fait apparaître 12 entités paysagères caractéristiques du nouveau quartier :

Quels sont les en jeux paysagers ?

Les typolog ies paysagères du nouveau quar t ier

Un mai l lage v ia i re qu i prend en compte tout le monde

1. RN 34 2. Place du château3. Axe historique4. Parc à l’anglaise5. Mail des Morin Goustiaux6. Jardin d'eau7. Place du château d'eau8. Promenade9. Jardin inondable10. Cours plantées11. Sentes & venelles12. Parkings paysagers13. Traversée Est Ouest

RN 34 : Axe majeur de desserte du nouveau quartier

Sentes et venelles : promenades piétonnes nord/sud

Axe structurant du nouveau quartier : coeur de vie et

d'activités

Prolongement de la rue Suffren : une connection inter quartier

Place du château : porte du nouveau quartier

Jardin d'eau : espace articulé entre le parc à l'anglaise et le mail Morin-Goustiaux

Place du château d'eau : au coeur du nouveau quartier

Jardin inondable : aménagement accompagnant le parcours du rû Saint Baudile

tt

pm

1

2

3

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13

1-RN 34

Ville Evrard

entrée du Parcde la Haute Ile

Maisons Blanche

2-Place du château

7-Place

du château d'eau

3-Axe historique

4-Parc à l’anglaise 5-Mail des

Morin Goustiaux

6-Jardin d'eau

8-Promenade

9-Jardin inondable

10-Cours plantées

11-Sentes & venelles

12-Parkings paysagers

parc du Croissant Vert

ru St. Bau

dille

Citéartisanale

13-Traversée Est Ouest


des projets architecturauxqui se nichent dans le paysage 06

Au Nord de Maison Blanche sur le Parc du Croissant VertLe principe de résidences sur jardins ouverts et arborés (A) permet de créer des continuités visuelles entre la rue de Suffren au Sud et le parc du Croissant Vert. Les hauteurs d'immeubles (jusqu’à 6 étages) permettent d'offrir des vues lointaines sur l'ensemble du site. Autour de la place urbaine (B), les immeubles accueillent en rez-de-chaussée les commerces et services de quartier.Le long de l’avenue de Maison Blanche (G) un tissu urbain intermédiaire fait l’interface entre le quartier pavillonnaire de l’Avenir et les immeubles du nouveau quartier.

Réhabilitation de l'axe patrimonial de l'hôpital Maison-Blanche Sur le site de l'hôpital de Maison Blanche, les pavillons Morin-Goustiaux et ceux du Parc-Asile (C) sont l'objet d'une remise en valeur du patrimoine architectural. Les perspectives sur les éléments paysagers et architecturaux remarquables sont conservées et mises en valeur. Certains pavillons sont réhabilités en habitations. Les unités de nouveaux logements s’intègrent à l’organisation architecturale d’origine de l'hôpital de Maison-Blanche, autour de jardins, permettant ainsi de conserver les vues. La densité est limitée a n de ne pas affecter l’identité du site.

Les zones d'activitésLes zones d’activités (D) sont regroupées le long de la RN 34 pour préserver les logements des nuisances de circulation. Les bâtiments sont implantés en retrait de la route a n de conserver le caractère arboré de cette section de la RN34. Les percées visuelles Nord-Sud sont préservées.Une voirie interne dessert l’ensemble des locaux, minimisant ainsi les af chages parasites et l’impact des livraisons sur l'environnement.

Bordant une zone humide Natura 2000, les bâtiments du site de Ville Evrard (F) sont implantés a n de préserver le maximum de surface en pleine terre. La densité est ici limitée, dans l'esprit d'une cité jardin. L'implantation des immeubles autour de jardins ouverts et de linéaires végétaux permet de maintenir la densité paysagère et les continuités vertes, fondamentales pour le maintien de la biodiversité.

La cité artisanale (E) accueille des locaux d’activités de petites surfaces desservis par une voie interne. Elle est à l'échelle du tissu pavillonnaire du quartier de l'Epi d'Or d'un côté et est intégrées dans l'environnement arboré du parc du Croissant Vert de l'autre.

2. Perspective d'ambiance de la place urbaine

1.Vue des immeubles au droit du Croissant Vert

1• Secteur de Maison Blanche (A,B,C,D,G)

2• La nouvel le c i té- jard in de Vi l le Evrard (F)

3• La c i té ar t isanale rue Alber t Camus

3.Perspective d'ambiance Place du château

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C

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1.2.

3.

B


une démarche d'éco quartier 04

L’éco-quartier est une notion large, l’idée étant de promouvoir un développement urbain recherchant un maximum d’équilibre entre l’humain (aspects sociaux), l’environnement (aspects écologiques) et la société (aspects économiques et culturels). Mettre en œuvre et habiter un éco-quartier est une démarche globale dans laquelle chaque élément doit toujours pouvoir évoluer. Le but étant de promouvoir l’éco-civisme au sein d’un quartier en introduisant graduellement de nouveaux comportements (mobilités, déchets, mixité…).

Construire et aménager une ville mixte c'est-à-dire :• le droit à la ville pour tous : une programmation de logements adaptés à des typologies de ménages et à des ressources diverses. • les espaces publics ouverts et tolérants,• les fonctions diverses (logements, commerces, activités, équipements publics) cohabitant sur un espace partagé.Une ville économe : projeter des formes urbaines et des densités consommant de façon raisonnée l’espace.

• créer les occasions de relations de voisinage notamment à travers l’usage des espaces libres et les potentialités offertes par l’objectif de mixité sociale, l’articulation entre les espaces privés et les espaces publics.• inscription du projet et dé nition de la programmation sur la base du contexte social local et intercommunal,• accessibilité à tous des fonctions urbaines telles que l’emploi, le logement, la formation, la mobilité…

Impact écologique de la réalisation du projet :• utilisation de matériaux recyclés et/ou recyclables donc privilégier l’utilisation de matériaux naturels et non néfastes sur la santé y compris dans leur mise en œuvre,• provenance locale des matériaux (diminution des coûts énergétiques de transport).

• mise à disposition de containers enterrés de tri dispatchés dans tout le quartier,• création pour les déchets verts de micro plates-formes de compostage fonctionnant sur la base de l’apport volontaire réalisé par les habitants.

Développer la nature en ville :• dé nition d’une trame « bleue » en complément de la trame « verte »,• mise en valeur et accessibilité des espaces paysagers.

*1 La géothermie est basée sur la récupération de la chaleur de l’eau située dans le sous sol, réchauffée au contact des roches formant la croûte terrestre. Il s’agit donc de puiser cette eau chaude et de l’utiliser pour alimenter les réseaux de chaleur urbains. Afin de garantir la pérennité de la ressource et de protéger l’environnement, l’eau chaude prélevée et utilisée est réinjectée avec déviation afin qu’il n’y ait pas de refroidissement du puits de production.

*2 L’assainissement alternatif a pour objectif la diminution ou la régulation des apports d’eaux pluviales avant le rejet dans le réseau public d’assainissement. Il s’agit ici d’assurer la sécurité des individus en les protégeant contre les inondations, et de contribuer à la conservation du difficile équilibre entre le cycle naturel de l’eau, le ruissellement et le tissu urbain dense. Le concept de la noue est récent, on peut l’apparenter à un fossé large et peu profond et dont les rives sont en pente douce. Les pentes des talus sont souvent inférieures à 30% du fait de la faible hauteur d’eau, mais plus généralement inférieures à 20-25%. Les noues permettent de collecter et de réguler les eaux de pluie et de ruissellement en ralentissant leur écoulement vers un exutoire. En effet, l’infiltration continue du point de collecte à l’exutoire permet d’en réduire le volume.

Pour informer, écouter, partager :• une équipe projet compétente,• un pilotage partenarial,• consultation et informations aux nocéens (expositions, réunions publiques….).

Maîtrise des déplacements motorisés :• limitation des besoins en déplacement,• diversi cation de l’offre de transport et notamment, favoriser les modes doux de déplacements (piétons et cycles) et les transports collectifs.

Optimisation de l’utilisation locale des eaux urbaines et gestion alternative*2 des eaux pluviales :• réutilisation des eaux pluviales (arrosage, lavage des chaussées…),• dépollution des eaux par traitement des végétaux.

La ville de Neuilly-sur-Marne a souhaité bâtir son éco-quartier autour de 12 thèmes :

Impact économique du projet /

Impact social du projet /

Plan masse bioclimatique et éco-construction /

Projet d’apport d’énergie renouvelable /

Gestion de l’eau pluviale /

Gestion des déchets /

Biodiversité /

Gouvernance /

Mobilité /

Inscrire le projet dans une dynamique de développement local.

Géothermie *1 , éclairage public à faible consommation.

Optimiser la programmation et le phasage en fonction des potentialités du marché, accompagner la valorisation foncière.

L'habitat /

L'emploi /

Qu’est-ce qu’un éco quartier ?

Quel éco quartier pour l’Est Nocéen ?

Bedzed (Londres)Hammarby (Stockholm)

Vauban (Fribourg)

Hammarby (Stockholm)

Hammarby (Stockholm)

Quelques références d'éco quartiers

Détail de bâtiment HQE

Exemple de bâtiment HQE

Exemple de piste cyclable

Réintégrer la présence de l'eau

Par la mise en place de noues

Noues plantées (Dieppe)

Exemple de plateforme de compostage

Apprivoiser l'eau pluviale, une démarche d'aménagement durable


35

Plan masse 2009 avec identification du projet

La réorganisation en profondeur de l’activité hospitalière en France permet de libérer de grandes surfaces de foncier à des endroits stra-

depuis plus de 8 ans au devenir du secteur patrimonial des hôpitaux, également appelé « Est-Nocéen ». Ce projet a pour but de réintégrer dans la ville un secteur longtemps replié sur sa propre activité, aux qualités exceptionnelles à proximité des grands équipements de nature et de loisirs que sont le Parc des 33 hectares, le parc de la Haute-Ile, le canal de Chelles et de la Marne.

périmètre élargi, l’est nocéen, représentant un tiers de la surface

contraintes nouvelles, de la réalité du marché immobilier local et des attentes exprimées par les habitants lors des précédentes réunions de concertation.

-

-ser un futur quartier plus urbain, tout en respectant les hauteurs de bâti sur et autour du quartier

-

19 mars 2013 -son-Blanche dans le cadre de la concertation

avril 20131er trimestre 2014 : approbation du Plan Local d’Urbanisme

1er semestre 2014 : désignation d’un aménageur et signature

2016-2017 : premières constructions

Périmètre du projet urbain de Maison-Blanche par rapport à l'Est-Nocéen et limites communales

Photo aérienne du site

Qu’est-ce qu’une Zone d’Aménagement Concerté (ZAC) en concession ?

La ZAC est une procédure d’urbanisme d’initiative publique (initiée ici par la Ville de Neuilly-sur-Marne) qui permet de réaliser de façon cohérente et sur un périmètre délimité un projet complexe d’aménagement. La ZAC « concédée » est confiée à un aménageur par le biais d’un « contrat de concession ». En échange d’une rémunération, l’aménageur se substitue alors à la Ville pour amé-nager les terrains à bâtir, les vendre à des promo-teurs et des bailleurs sociaux, réaliser des travaux d’espaces publics, d’espaces verts et de réseaux, et construire des équipements publics. La Ville conserve son rôle de contrôle pour s’assurer de la qualité du projet et du respect de la programma-tion.

L’ouverture à l’urbanisation d’un secteur exceptionnel

Une réflexion de longue date

Ce qui a changé par rapport au projet présenté à la population en 2009

Les prochains jalons

/ Vi l le de Neuil ly-sur-Marne

De l'Est-Nocéenà la ZAC de Maison-Blanche 01

Place remodelée

Espace retiré du périmètre d'étude

(Projet en cours interne à l’EPS de Ville-Evrard)

Zoned'activitésupprimée

Zone urbanisée

Densification du projet

La recomposition du site emblématique de l’hôpital de Maison-Blanche s’est appuyée sur des principes urbains forts et partagés,

l’histoire, à travers un patrimoine architectural préservé

les traces, par la prise en compte de la composition et du maillage existants

le paysage, par la mise en valeur des qualités paysagères du lieu

l’urbain, pour retrouver une échelle et une identité «résidentielles»

le développement durable, dans une logique d’écoquartier, vers une gestion durable de l’eau et des ressources, mais également une approche socio-économique adaptée

La mixité sociale "c’est-à-dire la capacité du quartier à accueillir des personnes de différents âges, différents reve-nus, différents modes de vie"logements bien sûr, dont 30% de logements sociaux, mais égale-ment par des espaces publics accessibles à tous (notamment aux personnes handicapées) et un quartier bien relié à son environne-ment.

Majoritairement résidentiel, le nouveau quartier de Maison-Blanche n’en verra pas moins se côtoyer diverses usages pour plus d’animation urbaine et de cohésion sociale.

De nouveaux équipements publics seront construits pour répondre aux besoins des futurs habitants et riverains. Ainsi, le quartier béné-

école maternelle sur l’avenue de Maison-Blanche

cœur de quartier

-

-ment culturel.

5000 m² de commerces et de services, dont une supérette, permet-tront aux futurs habitants de faire leurs courses à pied au quotidien, dans un environnement apaisé.

L’accent est également mis sur l’emploi, puisque les 40 000 m² de surface de plancher d’activités programmés représentent un poten-tiel d’environ 1000 emplois en bordure de RN 34 .

Un projet urbain de qualité, respectueux de son histoire et tourné vers ses futurs usagers

Un quartier d’envergure, qui accueillera à terme près de 10 000 nouveaux habitants

Aménagement du futur quartier de vi l le de l'Est-Nocéen/ Vil le de Neuil ly-sur-Marne

Demain, un nouveau quartierde 10 000 habitants 03

place des Jardins

château

esplanade

place duchâteau

d'eau rue de Suffren Est

mail Morin-Goustiaux

mail Morin-Goustiaux

zone d'activités

zone d'activitészone d'activités

zone d'activités

parc à l'anglaise

parc à l'anglaise

rue de Suffren Ouest

entréedu parc

Ex-RN34Ex-RN34

entrée du parc pointe Nord

entréedu parc

zone de replide l'hôpital

avenue de Maison Blanche

Centralegéothermie

salledes fêtes

Château +Châteauu ++équipement culturelurelelreel

Foyerd'accueilmédicalisé Ecole

maternelle

Groupe scolaire+ centre de loisirs

Crèche

Zone de replidel'hôpital

entrée du parc pointe Nord

rue de Suffren Estrue de Suffren Ouest


ermie

Zone de replidel'hôpital

logementcommerce

commerce en RDC

équipement scolaire/crèche

hors ZAC

espace public

activité tertiaire et artisanaleautre équipement

Centralegéothermie

Equipements16 000 m² (5%)

Commerces et services5 000 m² (2%)

Activités tertiaires21 000 m² (7%)

Activités artisanales19 000 m² (6%) Logements

250 000 m² (81%)

Fonctions urbaines du futur quartier de Maison-Blanche

Tapis vertPlace des jardins

Place duchâteau

d’eau

Esplanade

RN34

ChâteauParc

à l’anglaise

Parc des 33 hectares

ruSa

int

Baud

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ru des Pissottes

trame verte trame bleue noue

L’utilisation des énergies renouvelables passe principalement par la création d’une centrale de géothermie, qui vient puiser la chaleur issue des profondeurs de la terre pour la redistribuer dans un réseau de chauffage urbain auquel sont reliés tous les bâtiments de Mai-son-Blanche et des Fauvettes.

La Trame verte et bleue est une mesure phare du Grenelle Environne-ment qui porte l’ambition d’enrayer le déclin de la biodiversité au tra-vers de la préservation et de la restauration des continuités écolo-giques. Elle vise à (re)constituer un réseau un réseau écologique cohérent qui permette aux espèces animales et végétales, de circu-ler, de s’alimenter, de se reproduire, de se reposer,... En d’autres termes, d’assurer leur survie, et permettre aux écosystèmes de continuer à rendre à l’homme leurs services.

La collecte des déchets s’organise autour de bornes enterrées de collecte, pour une meilleure intégration dans le quartier. Des plate-formes de compostage permettront aux futurs usagers de réduire le volume de leurs déchets et de participer à une gestion naturelle de leur quartier : recycler les déchets organiques (fruits, légumes, mou-choirs, etc.) permet de créer de l’engrais naturel pour les plantations.

de vigilance tout particulier pour le projet.

L’hôpital de Maison Blanche est actuellement habité par des espèces protégées qui doivent faire l’objet de mesures particulières, notamment la préservation de leur habitat naturel. Pour permettre la réalisation du projet tout en respectant cet objectif, des habitats sont

-ris) et des aménagement assurent la protection des circulations spé-

pour la petite faune).

L’eau sur le quartier est très présente. La gestion des eaux pluviales est assurée par des noues paysagères (les noues sont des fossés larges et peu profonds qui recueillent l’eau de pluie et la font circuler à l’air libre jusqu’au réseau d’assainissement, lui laissant le temps de

nouvelles, plus fraîches, plus végétales.

durable. La conception du quartier de Maison-Blanche a donc anti-cipé les impacts du projet sur son environnement naturel et humain. Ces impacts, qu’ils soient positifs ou négatifs, recouvrent des théma-tiques très différentes dont quelques-unes sont détaillées ci-dessous :

Schéma de principe de centrale de géothermie

Une noue urbaine plantée d'aulnes

Trame verte et trame bleue

Un projet urbain durable

Ville de première couronne desservie par les RER A et E, Neuilly-sur--

Schéma Directeur d’Ile-de-France (SDRIF : voir l’encart) comme

-

qui a débuté en 2007 -

ments et 700 m² de commerces d’ici 2017

du centre-ville -

tion de la caserne des pompiers-

Un projet qui s’inscrit dans une dynamique de projets à l’échelle communale

Répondre aux objectifs de construction de logements en Ile-de-France

Le Grand Paris Express, un projet de transport à l’échelle de la métropole

Qu’est-ce que le SDRIF ?

Le Schéma directeur de la région Ile-de-France (SDRIF) est un document d’urbanisme et d’aménagement du territoire qui définit la stratégie de développement de la Région Ile-de-France à l’horizon 2030, et fixe notamment des objectifs en matière de construction de logements neufs et d’emplois.

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Mairie de St-Ouen Stadede France

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Fortd’Aubervilliers

Bobigny-DrancyBobigny P.-Picasso

Bondy

Pont de Bondy

Rosny-Bois Perrier

Villemomble

Neuilly-Les Fauvette

NeuillHôpitau

Val de Fontenay

Le Perreux-Nogent

Olympiades

Porte de Clichy

Pont Cardinet

Châtelet –Les Halles

St-Lazare

Gare de Lyon

M.I.N. – Porte de Thiais

Pont de Rungis

Antonypôle

Palaiseau

Pont de Sèvres

Rueil / Suresnes“Mont-Valérien”

Parc des Expositions

Le Bourget Aéroport

Trianglede Gonesse

Le Blanc-Mesnil

Aulnay Sevran-Beaudottes

Clichy-sous-Bois –Montfermeil

Kremlin-Bicêtre Hôpital

Sevran – Livry

Le Vert de Maisons

Saint-MaurCréteil

Créteil l’ÉchatVillejuif

L. AragonArcueil – Cachan

Bagneux M4

Châtillon –Montrouge

VitryCentre

Les Ardoines

Issy RER

Bécon-les-Bruyères

Les Agnettes

Les Grésillons Saint-DenisPleyel

Villejuif InstitutG. Roussy

Champigny Centre

VersaillesChantiers

La Défense

Nanterre

Aéroportd’Orly

Aéroport Charles de Gaulle (T2)

Le Mesnil-Amelot

Le Bourget RER

Noisy-Champs

Bois-Colombes

Massy –Palaiseau

CEA Saint-AubinOrsay

Gif

Saint-Quentin Est

Saint-QuentinUniversité

Fort d’Issy /Vanves / Clamart

Satory

MassyOpéra

Saint-CloudTransilien

Bry Villiers Champigny

Chelles

Rueil

MaisonBlanche

Paris XIII

NanterreLa Boule

Aéroport Charles de Gaulle (T4)

Chevilly“ Trois Communes”

La Courneuve“Six Routes”

Réseaux complémentaires(tracés indicatifs*)

Ligne orangeLigne 14Gare du réseau complémentaireRéseaux complémentairesPlan de mobilisation

VoguéoAutres réseaux complémentaires

Tracés de référenceLigne rouge Ligne verteLigne bleue Variante

Réseau de transport publicdu Grand Paris

Gare du réseau de transportdu Grand Paris

Gare retenue à titre conservatoire

Réseau existantLGV

Transilien

Métro

Tramway

RER

Gares TGV et aéroportsAéroport existant

Gare TGV existante

Gare TGV en projet

Schéma d’ensembledu Grand Paris

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© Société du Grand Paris - mai 2011

2 km

Plan de projet Grand Paris Express

Extrait : Projet schéma directeur de la région île-de-Francearrêté par le Conseil Régional le 25 octobre 2012

Desserte en transports en commun de la ville

Projets en cours sur la commune de Neuilly-sur-Marne

/ Vi l le de Neuil ly-sur-Marne

Un projet qui s'est adapté auxnouveaux enjeux métropolitains 02

Paris

RER E

RER E

RER A

La Seine

RER A

La Marnesecteur

des hôpitauxNeuilly-sur-Marne

« Rosny 2 »

« Val de Fontenay »

« Noisy Mont d’Est »

« Neuilly-Plaisance »

« Le Chénay-Gagny» vers Chelles et Vaires-sur-Marne

Cité Descartes

xne

Secteur patrimonialde Ville-Evrard

Projet de rénovation

urbainedes Fauvettes

Parc départementalde la Haute-Ile

(zone natura 2000)

Canal de Chelle

s

Projet T-Zen

Requalification urbaine de l’ex-RN34

la Marne

Parc du Croissant Vert (33 ha)

Grand Paris Express - Ligne Orange

Port de plaisance

ZAC du centre-ville

IlotPerche

Projet écoquartierde Maison Blanche

......

Annexe n°10 : panneaux d’exposition 2013 [ref : Atelier Ville et Paysage, conception graphique M. Multier]


36

Annexe n°11 : communication 2013 [ref : Ville de Neuilly-sur-Marne, conception graphique Virginie Sergent]

Parc des 33 hectares

Place des jardins

Place duchâteau

d’eau

Esplanade

RN34

ChâteauruSa

int

Baud

ile

ru des Pissottes

voirie liaison douce

Place des jardins

Place duchâteau

d’eau

Esplanade

RN34

Château

bâtiment conservé arbre conservé

Le projet de Maison-Blanche prend appui sur les grandes caractéris-tiques de ce lieu emblématique pour mettre en valeur son histoire et son identité.

Vue aérienne de l'axe du château vers le château d'eau

La trame paysagère et urbaine clairement lisible (mail des Morin-Goustiaux, veine centrale) a servi d’appui à la structure du projet..

XIXe et du début du XXe siècle est préservée et réhabilitée en loge-ments sur le Parc à l’Anglaise et les Morin-Goustiaux, qui deviennent des « parcs habités ». Le projet respecte également les organisations existantes, l'une en petits bâtiments organisés et orientés aléatoire-ment dans un parc à l'anglaise, la seconde en alignement sur des grands espaces et cours paysagers des Morin-Goustiaux, ce qui

paysager de grande qualité.

Respecter « l’esprit du lieu »

Reconnecter le nouveau quartier de la ville à son environnementSur ce site fermé au public pendant plus d’un siècle, le principal enjeu concerne la circulation depuis et vers la ville, qui seule pourra en faire un nouveau quartier de Neuilly-sur-Marne.

Un système de voiries et de liaisons douces – mails verts, des-sertes piétonnes et cyclables – améliore l’accessibilité du quartier. A plus large échelle, le développement attendu des transports en commun (projets de mise en site propre du bus 103, T-Zen, gares du Grand Paris Express) et la proximité du RER E (Le Chénay-Ga-

Les hauteurs de bâtiments restent à l’échelle humaine et dialoguent avec les bâtiments anciens préservés. Les îlots les plus denses ne dépassent pas 6 étages et sont implantés au nord du projet du fait de la proximité du parc des 33 hectares et de l’ouverture qu’elle offre. Seuls trois immeubles de 7 étages encadrent la place du château d’eau.

À l'ouest du site, sur l'avenue de Maison-Blanche, on retrouve une organisation de bâtiments résidentiels intermédiaires sur 2 à 3 étages, en cohérence avec le quartier d'habitations individuelles présent sur le quartier de l’Avenir.

Bâtiments et arbres conservés

Système de voiries et de liaisons douces

Parc à l'anglaise / photos de l'existant

Morin-Goustiaux / photo de l'existant



rue de Suffren rue de Suffren

rue de Suffren rue de Suffren


Insertion urbaine/patrimoine et maillage 05

Les zones d’activités sont regroupées le long de l’ex-RN 34 pour préserver les logements des bruits de

et l’impact des livraisons.

au nord sur l’entrée du parc, mettant en valeur cet équipement de loisir incontournable. Elle accueille

groupe scolaire.

Les zones d'activités

La veine centrale

Traversée avenue de Suffren Est vers le Nord

Avenue de Suffren

Parc à l'anglaise / projet

Esplanade du château / projet

Place des jardins/ projet

Le mail Morin-Goustiaux/ projet

Place du château d'eau / projet


Les ambiances urbaines 06


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Annexe n°12 : article Neuilly-notre-Ville, n°80, mars 2013

�Un projet partagé, issu d’une longueréflexion

Huit ans après les premières études lancées par la Ville,l’année 2013 marque un point d’étape dans l’aménagementde l’est nocéen : le projet engage à présent sa phase opérationnelle avec la création d’une Zone d’AménagementConcerté (ZAC) sur MaisonBlanche.

La ZAC de Maison-Blanche,un nouveau quartier durable �

Les 59 hectares de l’ancien hôpital psychiatrique de Maison-Blanche sont en pleinemutation. A la place, un nouveau quartier de 10 000 habitants se prépare à voir lejour. Ce sont à terme 1000 emplois, des commerces, de nouveaux équipements etdes espaces publics et privés de qualité qui seront mis à disposition des Nocéens.Une réunion publique a lieu le mardi 19 mars, à partir de 18h30 à la Mairie deNeuilly-sur-Marne, pour vous expliquer le projet en détail et répondre à toutes vosquestions : venez nombreux !

Grâce aux études successives et à la concertation avec leshabitants et les acteurs locaux, le projet proposé aujourd’huiest tout à la fois ambitieux et réaliste. En premier lieu, il respecte les principes validés lors des précédentes réunions publiques en 2009, notamment la liaisondu site aux quartiers environnants pour une meilleureintégration du nouveau quartier, la préservation et la miseen valeur du patrimoine bâti et paysager existant ainsi que

vélos est agréable et sécurisée par un système de pistescyclables et d’espaces publics qualitatifs. Le développement potentiel des transports en commun (bus 103, TZen,gares du Grand Paris Express) accompagnera les habitantsdans leur mobilité. La trame végétale existante est par ailleurs maintenue etles grandes entités paysagères telles que le parc à l’anglaise, le mail des MorinGoustiaux et l’axe du châteausont renforcées. Le statut d’équipement de loisir incontournable du parc des 33 ha est confirmé par une nouvelleentrée au nord couplée à une zone de stationnement àproximité immédiate.

Pour finir, l’architecture caractéristique des hôpitaux de lafin du XIXème et du début du XXème siècle, basée sur des principes hygiénistes, est pour partie réhabilitée en logementset en équipements. Le cœur de quartier s’organise autourd’une grande place commerciale, où le château d’eaudevrait devenir un restaurant et l’ancienne chaufferie unesupérette. Le château en entrée de site conserve quant à luison implantation solennelle pour intégrer un équipementpublic.

�Logements, équipements, commerces,activités : un futur quartier animé !

Le futur quartier est majoritairement résidentiel. Un tiersdes logements sera réservé au logement social, garantissant ainsi une véritable mixité : le logementpour tous permet en effet aux familles, personnes âgées, jeunes, de se côtoyer pour unquartier plus convivial. D’autres fonctions urbaines assurent l’animation des espaces aux différentes heuresde la journée. Les habitants et usagers

bénéficient des services de proximité qui répondent à leursbesoins quotidiens. Les commerces en rezdechausséesont implantés le long de la veine centrale du quartier etprioritairement sur la place centrale qui devient un lieu derencontres. Les équipements scolaires rendus nécessaires par le projet ajoutent à cette animation : on pourradésormais se rendre à pied à l’école, au parc et dans lescommerces !Les activités artisanales, quant à elles, sont implantées lelong de l’exRN 34, afin d’une part de les faire bénéficier dela visibilité qu’offe cette voie très fréquentée, d’autre part

Château, bâtiment actuel L’esplanade du château, entrée du futur quartier

Plan des fonctions

de protéger les îlots résidentiels des nuisances sonores. Les hauteurs proposées pour les nouvelles résidences et lesbâtiments d’activités sont cohérentes avec les bâtimentshistoriques conservés sur le site ; elles s’échelonnent entredeux et sept étages, depuis les pavillons de l’Avenirjusqu’aux immeubles des Fauvettes, pour une densitéurbaine satisfaisante.

�Une opération exemplaire et durable

Le secteur de MaisonBlanche a été pensé comme un quartier du XXIème siècle. A terme, la Ville de NeuillysurMarnesouhaite même en faire un véritable écoquartier, cherchant à limiter ses impacts sur l’environnement mais également à assurer à ses futurs habitants un cadre de vie valorisé et agréable. L’ensemble des principes de développement durable a étérespecté durant la conception du projet. En voici quelquesuns…Le chauffage tout d’abord, qui renvoie aux problématiques d’épuisement des ressources, d’émissions de gaz à

effet de serre dans l’atmosphère, mais également dedépenses financières des occupants. La Ville a fait le choixd’une énergie renouvelable provenant des profondeurs dela terre : la géothermie. Une centrale alimentera l’ensemble des résidences et des équipements présents sur le site,et bénéficiera même au quartier des Fauvettes. L’eau sera également très présente sur le site, au grandbonheur des usagers ! En effet, le système de gestion del’eau intègre la remise à l’air libre des rus – Pissottes etSaintBaudile – et des fossés larges et peu profonds, aussiappelés “noues”, font circuler l’eau de pluie pour favoriserson infiltration et son évaporation. Ce système évite la saturation des réseaux et permet une dépollution de l’eau partraitement végétal, plus naturelle.

L’organisation des bâtiments dans le quartier, enfin,répond aux principes de l’urbanisme bioclimatique.Orientés préférentiellement vers le sud, les bâtiments profitent de la chaleur du soleil pour diminuer les besoins dechauffage en hiver et consommer moins d’énergie. Al’échelle du quartier, l’utilisation de la végétation et del’eau sur les espaces publics apporte de la fraîcheur en été.

�Les prochains jalons du projet

En 2013, le dossier de création de ZAC sera présenté enConseil Municipal et permettra de lancer une consultationpour désigner le futur aménageur de la zone.En 2014, le nouveau plan local d’urbanisme (PLU) de la villede NeuillysurMarne entrera en vigueur et autorisera dansson règlement la réalisation du projet urbain de MaisonBlanche. En 2014 également, l’aménageur débutera sontravail : il aura en charge l’aménagement des terrains à bâtiret leur vente à des promoteurs et des bailleurs sociaux, laréalisation des travaux d’espaces publics, d’espaces verts etde réseaux, ainsi que la construction des équipementspublics.

En 2017, les premiers bâtiments devraient voir le jour.

Exemple d’une noue

Simulation du quartier

�

Votre opinion compte

Pour obtenir davantage d’informations,

nous vous invitons à débattre du projet

lors de la réunion publique

Une exposition

est également visible en mairie

depuis mi-février

�

du 19 mars 2013 à 18h30 à la Mairie

de Neuilly-sur-Marne

la valorisation du parc des 33 hectares au nord, auquel sont trèsattachés les Nocéens. Allant dans lesens d’une plus grande préservation du parc, le projet se limite désormais au périmètre déjà urbaniséde l’hôpital et abandonne la construction d’une cité artisanale précédemment proposée rue A. Camus. D’autre part, le projet a été adaptéaux nouveaux enjeux du territoire,et particulièrement au Grand Paris :proposant 1000 logements supplémentaires par rapport au projet de2009, il répond aux objectifs régionaux de construction (fixés à 70 000logements/an) et participe aurééquilibrage des emplois et deslogements entre l’est et l’ouest deParis. Il anticipe par ailleurs lafuture implantation de deux garesdu Grand Paris Express qui assureraient une desserte exceptionnelle du quartier.

�Un nouveau quartier pleinement intégréà son environnement naturel et bâti

Les constructions anciennes de l’hôpital de MaisonBlancheont servi d’appui au nouveau projet afin de l’insérer pleinement dans son environnement, et notamment de préserver

le caractère patrimonial remarquable du site. Les grands axes de circulation sont respectés et mis envaleur. Sur un axe nordsud s’organisent l’ensemble deséléments de centralité (commerces, écoles, équipementsculturels) tandis que l’axe estouest ouvre le quartier sur lesFauvettes et l’Avenir. La circulation des piétons et des

Plan de masse

Plan de massePlan de massePlan de massePlan de masse

Château d’eau actuel

Bâtiment actuel MorinGourstiaux Ilot des MorinGourstiaux proje

Projet de la place commerçante dite “du Château d’eau”


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COMPTE-RENDU SYNTHETIQUE

REUNION PUBLIQUE DU 19 MARS 2013PROJET DE ZAC DE MAISON-BLANCHE A NEUILLY-SUR-MARNE

La réunion publique de présentation du projet de la ZAC Maison Blanche s’est tenue le mardi 19 mars 2013 àl’hôtel de ville de Neuilly sur Marne, salle du conseil. Elle a rassemblé plus de quatre vingt participants sur unedurée de 3 heures environ.

Etaient présents à la tribune :

Ville de Neuilly sur Marne :M. Jacques MAHEAS, MaireM. Olivier BAROTTE, Directeur général des servicesMme Michèle BAILLY, Directrice de cabinetM. Arnaud PEAN, responsable de la Direction des Grands Projets UrbainsMme Pauline VERMEILLE, chargée de mission urbanisme et programmation, Direction Grands Projets

Bureau d’études (Groupement Egis France, Egis conseil, Atelier Villes et Paysages, VP Cité, Géovision)Mme Sophie Lemarchand, consultante programmation et montage opérationnel, Egis conseilM. Gilles SABARROS, architecte urbaniste, VP Cité (Valode et Pistre)M. Blaise PONS, architecte paysagiste, Atelier Villes et PaysagesExcusé : M. Etienne Hubert, écologue, Biotope

La réunion s’est déroulée de la façon suivante :

1. Introduction par M. le Maire de Neuilly sur Marne2. Présentation des évolutions du projet depuis 2009 (date de la dernière réunion publique)3. Présentation des enjeux du projet et des réponses apportées par le bureau d’études4. Projection d’un film d’animation 3D5. Echanges avec la salle

1. Introduction de M. Le Maire

M. Le Maire de Neuilly sur Marne remercie l’assemblée de sa présence à cette deuxième réunion deconcertation pour le projet d’aménagement de l’est nocéen. Il rappelle que la Ville travaille depuis denombreuses années sur ce projet et sur sa traduction opérationnelle (ZAC de Maison Blanche). Une premièreréunion publique s’est tenue le 18 juin 2009 pour présenter le plan masse opérationnel sur la reconversion dessites hospitaliers de Maison Blanche et de Ville Evrard.

Il précise que le projet est aujourd’hui recentré sur le périmètre de l’ancien hôpital de Maison Blanche. La villea acheté progressivement une grande partie de cet hôpital afin de maîtriser la qualité urbaine du projet et nepas laisser une promotion privée s’en emparer.

Les grandes orientations d’aménagement ont pour ambition de faire de la ZAC de Maison Blanche un quartierde ville résolument contemporain tourné vers la notion de développement durable (quartier accessible à tous,durable dans ses modes constructifs et sa gestion, préservation et mise en valeur du patrimoine, réhabilitationset constructions neuves performantes, respect du patrimoine écologique, suivi des orientations

Annexe n°13 : compte-rendu réunion publique 19 mars 2013


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gouvernementales en matière de programmation logement et de part de logement social, etc.). La proximitédu parc des 33 hectares est un réel atout pour le futur quartier.

Ce quartier permettra de répondre aux demandes des Nocéens en matière de logement dans un contexteactuel de pénurie de logements en Ile de France et conformément aux objectifs du Plan Local de l’Habitat (PLH)approuvé à l’unanimité par la commission début 2013. L’objectif est également de permettre ledéveloppement de l’activité économique et de l’emploi avec l’accueil d’entreprises en lien avec le pôle derecherche de l’université Descartes. Le site pourrait ainsi accueillir des activités liées aux techniques nouvellesde la construction et du développement durable.

Par ailleurs, si le territoire nocéen avait à l’époque la particularité d’être mal desservi par les transports encommun, le projet de ligne orange du réseau de transport du Grand Paris Express est désormais devenu unenécessité. M. le Maire de Neuilly sur Marne espère le soutien de tous pour le maintien et la réalisation d’unegare « Neuilly Hôpitaux » sur l’ex RN34, conformément aux orientations du décret qui est une conditionnécessaire pour le développement économique et la production de logements.

2. Présentation par le bureau d’études des évolutions du projet depuis 2009 (date de la dernièreréunion publique)

Le bureau d’études précise le calendrier du projet, qui passe en phase opérationnelle : suite au changement depérimètre validé au conseil municipal en octobre 2011 (recentrage du projet sur Maison Blanche), la ZAC seracréée en avril 2013, pour une approbation du dossier de réalisation début 2014, une fois le PLU renduexécutoire. La signature de la concession d’aménagement est attendue au premier semestre 2014, permettantd’espérer les premières constructions en 2017.

Le bureau d’études présente ensuite les grandes évolutions du projet de ZAC de Maison Blanche depuis 2009et la manière dont il s’est adapté aux évolutions du contexte métropolitain : l’implantation d’une gare duGrand Paris Express représente une formidable opportunité de développement et a guidé la programmation dufutur quartier tandis que les objectifs forts de production de logements du projet de SDRIF ont amené àdensifier le site. Le quartier de Maison Blanche s’inscrit par ailleurs au cœur d’une dynamique de projets àl’échelle communale : l’aménagement du secteur hospitalier de Ville Evrard fait désormais l’objet d’un projet àpart entière, le territoire se développe à l’ouest par l’intermédiaire de projets de rénovation urbaine (LesFauvettes, ZAC du centre ville), l’est de la ville fait également l’objet d’enjeux forts, dans une logique deréouverture et de mise en valeur du site de la Haute Île et du projet de port de Plaisance.

Suite aux réunions de concertation avec les habitants, la zone d’activités Albert Camus à l’ouest du site a étésupprimée, ce qui a permis d’urbaniser la pointe nord du site, précédemment rendue par compensation auparc des 33 hectares. Cette extension au nord est une opportunité pour le projet, puisqu’elle a permisd’augmenter la densité (et donc l’urbanité) en profitant de l’absence de vis à vis avec de l’existant, de recadrerla place centrale commerçante, et de mieux identifier l’ouverture vers le parc, qui est remise en scène etaccueille du stationnement. Il est toutefois précisé que la densité moyenne sur le site est de 0,5 et ne sera pasaugmentée : le travail reste à l’échelle humaine, avec une progression douce des hauteurs depuis l’existant. Lesbâtiments les plus hauts atteignent R+6 voire ponctuellement R+7 autour de la place des commerces ; sur lazone d’activité le long de l’ex RN34, les bâtiments ne dépassent pas la cime des arbres. Les bâtiments sur la ruede Suffren sont également densifiés, sans pour autant être plus hauts, ce qui permet de recréer une avenuevéritablement urbaine. Le groupe scolaire programmé sur la place centrale s’en trouve plus accessible, limitantet sécurisant les trajets pour les enfants et leurs parents.

Le bureau d’études précise également que la mixité urbaine (logements, commerces, activités, équipements)permet de créer un véritable quartier de ville, au sein duquel on peut vivre à toutes les heures de la journée ettous les jours de la semaine. On donne la chance au quartier de générer des emplois (1000 emplois prévus àterme), les commerces trouvent une masse critique et se regroupent en deux polarités, sur la place centrale eten entrée de quartier. De nombreux équipements sont prévus : deux écoles, une crèche, une salle despectacles et un équipement culturel, un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes.


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3. Présentation des enjeux du projet et des réponses apportées par le bureau d’études

Trois grands enjeux sont particulièrement prégnants sur le site. C’est par ces trois axes que le bureau d’étudesa choisi de présenter le projet d’aménagement Maison Blanche : la préservation et la mise en valeur dupatrimoine, le désenclavement du quartier par la mobilité et les transports, l’environnement.

Le bureau d’étude présente le premier enjeu qui concerne le dialogue entre histoire (patrimoine) et modernité(projet). Un travail d’ « archéologie moderne » a permis d’identifier toute une série de bâtiments aux qualitéspatrimoniales diverses, qui seront conservés. Le projet implante par ailleurs des bâtiments modernes construitsdans des matériaux similaires à ceux des bâtiments conservés (brique, bois) et respecte le système de toiturespour limiter le contraste entre patrimoine et architecture contemporaine. L’objectif est également deretrouver une qualité de bâti et de tendre vers des performances énergétiques en lien avec les réglementationsactuelles. La création de bâtiments neufs permet également de réaliser des stationnements souterrains quiserviront également aux unités historiques. La végétation existante a été également particulièrement prise encompte dans la construction du projet, puisqu’elle fonde l’identité du site et sert d’écrin aux bâtiments : ungrand nombre d’arbres sont préservés, ils sont présentés à la salle sur une cartographie de synthèse.

Le second enjeu – désenclavement du site – passe par un maillage hiérarchisé des voiries qui permet de relierle quartier au territoire départemental et régional, notamment à travers l’ex RN34 (voie primaire), à la ville, etnotamment aux quartiers des Fauvettes et de l’Avenir (voies secondaires) et de circuler en interne dans lequartier (voies tertiaires et liaisons douces). Un réseau de pistes cyclables (75% du linéaire de voiries) quadrillele site et permet d’accéder à ses principales polarités.

Les aspects environnementaux représentent le troisième enjeu. En premier lieu, le quartier de Maison Blanche(ainsi que le quartier des Fauvettes) sera relié à un réseau de chauffage urbain : la centrale de géothermie estimplantée au nord du site, hors périmètre de ZAC. En second lieu, des noues enherbées sont préférées auxréseaux enterrés. Ces noues vont permettre de recueillir les eaux de ruissellement tout en participant à lacréation d’ambiances évolutives pour le quartier. Un exemple de gestion alternative des eaux est présenté : ils’agit de la place du château, à l’entrée du site, qui sera décaissée de 40 centimètres pour pouvoir être inondéeau besoin (2 à 3 fois par an).

Enfin, les conclusions du bureau d’études Biotope, qui est intervenu dans le cadre de trois étudesréglementaires (étude d’impact, étude d’incidence sur deux sites Natura 2000 et évaluation environnementaledu PLU, sont présentées par Mme Pauline Vermeille. Ces enjeux plus spécifiquement écologiques ont étéintégrés de façon itérative dans le projet, comme demandé par les services instructeurs. La carte des enjeuxécologiques résulte d’une prospection sur l’ensemble des sites biologiques de l’est nocéen. On remarque desenjeux plus importants sur Maison Blanche, notamment dus au fait que les activités en cours sur Ville Evrardne permettent pas aux enjeux de s’y exprimer. Les mesures proposées sont des mesures d’évitement et deréduction (pas de compensation). Elles sont listées : adaptation de la période de démarrage des travaux (ce quipermet d’éviter les périodes critiques pour la faune), création de passages pour la petite faune sous la rue deSuffren afin d’assurer les connexions écologiques entre les parties nord et sud du site, recréation d’habitats desubstitution pour le lézard des murailles et installation de gîtes artificiels pour les chauves souris (ces animauxsont susceptibles de coloniser les bâtiments non utilisés de Maison Blanche, même si ce n’est pas le casaujourd’hui), recréation de prairies et démarche de gestion alternative, mise en place d’une charteenvironnementale, obligation faite à l’aménageur de s’associer à un AMO développement durable pour le suivides performances du quartier et à un AMO assainissement alternatif…

4. Projection du film d’animation 3D

Le film d’une durée de 5 minutes, permet d’appréhender visuellement et en trois dimensions les ambiancesurbaines du futur quartier de Maison Blanche.

Il est projeté une première fois dans son intégralité puis projeté une seconde fois avec commentaires de M. leMaire et la possibilité offerte de réaliser des arrêts sur image, sans toutefois que la salle ne formule dequestion.


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5. Synthèse des échanges avec la salle

Les échanges ont permis à la fois de répondre aux différentes questions posées par les participants et deprendre en compte leurs avis et suggestions.

Des coupons questions ont été fournis à chaque participant afin de permettre à ceux qui le souhaitaient deposer leurs questions par écrit, sans prendre la parole. Aucun coupon n’a été complété et l’ensemble desquestions a été posé à l’oral.

Les échanges concernant le projet du futur quartier de Maison Blanche sont répertoriés par thématiques, enfonction des questions et remarques émises en réunion.

Le projet et son inscription dans la dynamique communale

La programmation résidentielle, la densité et la mixité sociale


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Le programme d’équipements, de services publics, de commerces :

Les déplacements et la circulation (flux routiers, transports en commun) :

Le parc des 33 hectares :


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Le traitement des franges du site : l’urbanisation le long de l’avenue de Maison Blanche et le long dela RN 34

La gestion durable du site

Les suggestions qui seront examinées par la Ville :

Conclusion : En l’absence d’autres questions, Monsieur le Maire clôture la séance et remercie l’ensemble despersonnes présentes à la réunion.


Annexe n°14 : coupon-question, 19 mars 2013

Projet d’aménagement de l’Est-Nocéen ZAC de Maison-Blanche

Réunion Publique - 19 Mars 2013Coupon question*

*Si vous ne souhaitez pas poser une question de vive voix, remplissez le coupon ques-tion. Votre question sera lue et une réponse vous sera faite durant la réunion.

Votre Nom (facultatif) :

Votre question :



Documents

ZAC «M -B...8 1.2. Les trois grandes phases de la concertation 1.2.1. Phase 1 : 2005-2006 • Exposition à l’hôtel de ville et mise à disposition d’un registre pour le recueil