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Page 1: a 2 a ne- M - Paraissant à i et donnant lesarchivesjournaux.ville-cannes.fr/dossiers/littoral/1902/Jx5_Littoral... · ABONNEMENTS Stz mont Cannes, Alpe ttaritimes & Basses-Alpes

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ORGANE QUOTIDIEN DES STATIONS HIVERNALESde l'Arrondissement de Grasse

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Journal Politique, Littéraire pt . Mondain de Cannes et

Fortuné ROBAUDY, Fondateurgagne- t t ,-2tltntismagra sac eams H m& BON

Etranger & Union Postale 25

Masai

Un An222440

Le foyer du Soldat

La ligue frenç aise de l'Enseigne-ment qui e pris, dans notre pays,

si large part au vt te des loissur l'one,t .gnemeut lsCit..e, gratuit etobligatoire . qoS,~ créé et développé legrand moesvenxnt d'où est sorti l'ad-rnirable en> omble ries itistite t ionspost scolaires, poursuit aujourd'huison action éducatrice p ar le n Pa-tronage au Regirisent » ; Fidèle à la

' vieille devisa de sol i lustre fonda-tour Jasa tvl xcé : '- P tut. la patrie,par le Livre et par l ' ép é e " elle vientd'entreprendre suie oeuvra nouvelledont l'intérêt et la portée peuventêtre considérables :colle des Foyersdu soldat.

La premier de cos '' Foyers " a étéouvert dernièrement aux soldats dola geruisou de Vinwunes . La veilleil avait été inauguré par une visitedu général André, ministre de laguerre en prase ::^ce, d'un grand nom-bre d'invités parmi lesquels on re-marquait plusieurs généraux et coVatel-, plus de ceint ci^qua'-te offi-ciers, une délégation de l'Ecole doSt-Cyr et plusieurs membres du Par-Ir; neuf.

Le lettre d'ievits,ioa à cette céré-monie, signée ide M . Etienno Jao-quit conseiller d'Etcf, l'éminent Prévide, ,t de la ligue 'e l'ensengrement,et d a M . Adrien Divan, vice-prési-der' ' de la ligne et président de lacom,3rienion des oeuvres militaires,défiait ainsi le caractère de l'oeuvrenous 3111e

« Ça ligue frar:çaise de l'enseigna-ment grâce au généreux concoursdes amis de l'éducation populairequo représente au sein du Conseilgénéral M. Edmond Goudchaux,aient de fonder une association laï-que dont le but est d ' assurer auxmilitaire@ éloignés de leur paysd'oirgine, de leurs relations, do leursamitiés, un véritable foyer familialqui les préserve do l'isolement, lesdéfende contre les tentations de l'oi-siveté et leur procure, aux heures deliberté que laisse la caserne, un lieude réunion avec do saines et éduca-ives distractions.

' ' Dans ce but, l'oeuvre nouvelle„comlirend et -am le nom de " Fo-yer du Soldat de Vincennes, 47, ruedu Moulin " une bibliothèque, dessalles de' correspondance, de lecture,do musiqué,de jeux, d'exercices phy-siques, etc . ot un vaste jardin.Des conférnnees, cours, excursionset fées pourront être organisée, et ilsera constitue un service do place-ment pour l'époque de la libérationdu service militaire.

Fonctionnant on dehors do toutepréoccupation politique et confession-nelle et avec le minimum de réglo-mentatior, possible pour quo le soldatse sente e ^aiment chez lui, le Foyerdoit être iu milieu de cordialité, de

sympathie n et d'appui pour les fils dela France ,tu service de la Patrie.Son but est d'aider à la créationde semblables oeuvres dans les

différentes v .ilos de garnison et au-près do toutes les casernes . En ou-vrant le premier Foyer de la Ligue à

Vincennes, ou a voulu créer un mo-dèle type dont il importe d'assurer lesuccès.

Le Foyer du soldat de Vincennesmérite vraiment ce nom de modèletypo . Il a été installé de la façon laplus intelligente et la plus pratique.Les nombreux invités qui assistaientà la cérémonie d'inauguratio :n ontjustement félicité les organisateursparmi lesquels ii faut citer M . AdrienDuval, auquel a été confie la prési-dence de cette première oeuvre, M.Rocherons trésorier, dont le dévoue-ment et l'activité ont si grandementcontribué à la réussite du " Foyer ''M . le commandant Lejaille, du 26echasseur s,ses officiers et ses hommes,M . Maurice Braibant, secrétaire dela commission des oeuvres militaires

et M .Blot,del,architecte,qui a aména-gé le local de la façon la plus heu-reuse avec un goût et un tact par-faits.

La grande salle du Foyer du Sol-dat de Vincennes porte cette ih scrip-tiou :

Salle Edmond GoudchauxCet hommage de reconnaissance

rendu par une décision du comité,était b :ott dû à l'homme de bien, aubon citoyen, au dévoué petriote, quia si géeéreucement doté l'oeuvre nou-velle .

H .-G . Box.

L r ise unnicipale

M . Le premier adjoint Capron, nous com-munique, avec prière d'insérer lerasades-

suivant, que, de concert avec ses collé-

gues da Cous-il, il adresse aux électeurs deCannes :

Chers Concitoyens,

A la veille du scrutin du 5 jan-vier nous vous devons une explica-tion sur notre attitude.

Quatre de nos collègues se sont sé-parés de nous en prenant prétextd'un incident qui avait été vidé, etdont il ne restait rien, lorsqu'ils ontdonné bruyamment leur démission.

Ces collègues avaient signé notreprogramme, collaboré à nos travauxs'étaient associés à tous les votes dela majorité, si bien que nous no sa-vons pas encore quelle raison les aportés à prendre cette détermination.L'appel qu'ils adressent au corpsélectoral, ire nous apprend rien, etnous autorise à croire qu'ils no sontpas eux-mêmes exactement fixés à cesujet.

Il so bornent à nous appeler ^ lesInsurgés de l'Hôtel de Ville, " parcequo nous avons refusé de les suivredans leur retraite volontaire et inex-pliquée . Insurgés, ceux que vous avezenvoyés récemment à l'Hôtel de Villepar plus de 2400 suffrages ! Insurgésceux qui ont vu tous les actes deleur Administration approuvés, rati-fiés par l'immense majorité de vossuffrages, au mois de mai 1900, etencore plus récemment, au mois dejuillet dernier, à l'occasion de l'élec-tion au Conseil général de M .Hibert,que la maladiea contraint à résignerses fonctions de Maire, mais quireste membre du Conseil munici-pal 1

Le mot d'Insurgés,d'ailleurs,quand

il eut appliqué par quatre candidats àsit .g,. trois élus, necoustitue pas unprogramme.

La mauvaise humeur n'est paie uneopinion politique . Prétendre, qu'élueà la seite de M . Hibert, nous n 'exis-tons que par lui , et que, dès lors,nous devons le suivre dans sa retrai-te, c'est vouloir faire croire que lecorps électoral a accordé ses suffra-ges à M . Hibert seul, sans ne pré:c-cupot• un io,,' nrt-des gtlalito_i et desaptitudes de ses collaborateurs.

Nous ne ferons pas cette injure ànos concitoyens.

Nous avons pensé et nous pensons,que co n'est p as res p ecter le suffrageuniversel, que do remettre en ques-tion, à tout propos, selon le capriceou la fantaisie de quelques uns, sesdécisions les plus incontestables etles plus éclatantes ; que c'est faireune oeuvre mauvaise et funeste auxvrais intérêts du pays, que de rou-vrir l'are des agitations sternes et descompétitions ambitieuses.

Voilà pourquoi, de propos délibéré,nous nous sommes refusé à prendrepart à toute polémique.

Nos s,dversaires, de toute origine.font dom .cr, cl,a en st- feus étV,toutes leurs farces, pour créer uneéquivoque, et réunir une majorité dehasard . A entendre lits quatre démis-sionnaires, il semblait quo tous lospartis, sans distinction de nuance etd'opinion, allaient se rallier à eux.et, forts d'un programme Battementet clairement établi, porter devant lecorps électoral leurs doléances etleurs revendications.

Tous leurs efforts ont été vains.Après t :• ois semaines de tentatives,

oû les 'promesses les plus alléchantesoint été faites, ils n'out pu constituerune liste unique pour le scrutin du5 janvier . Li. ms divisions de la veillenous indiquent c<uffisamment quelleserait l a situation au lendemain deleur victoire,

-Les groupes form's pour détruire

seraient ir,cenablert de réédifier, etleur majorité de hasard se fraction-nerait en minorités impuissantes.

Vous t e favoriserez pas de pareil-les manoeuvres.

Vous ne rendrez pas possibles depareils résultats.

I1 était de notre devoir da vous fai-re cette déclaration.

Quant à nous, forts des suffragesclairement exprimés en Mai 1900,nous continuerons à opposer à cetteagitation ertificiel!e le calme inalté-rable d'une assemblée municipale,consciente de de ses droits et décidéeà remplir tous ses devoirs, pour leplus grand bien de notr e belle villede Carnes et pour le progrès inin-terrompu des idées démocratiqueset républcaines.

CAPRON, RAYMOND, adjoints.AGARRAT, BERTRAND, CIIRISTINY,

CRE5P, DARMIN, DEMOI,E, EINESY,

FROMENT, GIAUMIe, GIRARD, HFRMIEU,

HIBERT, HOURLIER, ISNARD, JEANCARD,

LAMBERT, MEIFFRET, PASTOUR, RAY-

BAUD . SERRAILLIER, SUE, conseillersmunicipaux.

D 'autre part, l'Union des Syndicats Ou-vriers, par l'organe de son secrétaire généralnous demande l'insertion da la lettre sui.vante

Monsieur le Rédacteuron chef du Littoral,

Veuillez avoir l'obligeance d'iris Merla lettre suivante, qui a été adresséeau p-ésident du Comité d'ActionDémocratique de Came=_.

Monsieur le Président,

Dans la réunion du 31 décembre1901, les délégués des divers syndi-cats euivants'. Menuisier;, Typogra-phés, Maçons, Peintres, B,ulaegers,Ouvrières couturières, ayant été convogués d'urgence pour discuter etprotester contre l'insertion de votreprogramme sur les passages ainsiconçus:

1• M. Hibert n'avait-il pas promissou appui pour l'obtention de laBourse du Travail ;

2• La salle de vérification desviandes après avoir été accordée,n'a t ore pas été refusée pour faireavorter la fête de la Fédération desSyndicats ouvriers.

Les délégués cet adopté à l'unani-mité ce qui suit :

Considérant que l'Union desSyndi-cats Ouvriers n'a été créée que pourla défense des intérêts économiquesdu Pr'I tariat,qu'e!'e n'a pas ia s'im-miscer dans les querelles de comitésélectoraux,vous donne avis d'avoir àrectifier les passages mention,nés ci-dessus dans le sens que ces divulga-tiens ont été faites à son insu.

Recevez Monsieur le Rédacteur nossalutations.

Pour l'Union des Syndicats Oevrierset far ordre,

Le secrétaire général :J . MAGAGNOSC.

LE.

PLUS

Gillîq SW,i,') DE

La catastrophe du Fréjus, es attirantl'attention publique vers l'existence deschasseurs alpins, a révélé que des pe-tites garnisons sont installées à 2 .500mètres au dessus du niveau de la mer,hauteur considérable, car' cala repré-seule à peine trois mois sans neige . - -

Le poste du Fréjus est le plus élevéde cos séjours dos gardiens do la fron-tière, mais certains ouvrages militairessont plus élevés encore et nécessitentune occupation régulière . Même, un deces forts est à une telle altitude, que lapetite garnison n'y est point mainte-nue ; on lui a donné des baraquementsau-dessous du pic suprême.

Celui-ci dresse sa tête à 2.715 mètres,dans tin ciel demeurant d'une admirablepu reté pendant la plus grande partie del'année . C'est que l'on est ici dans unezone méridionale : cette Tète de VI,-misse domine une partie des Alpes-Maritimes et regarde, par dessus unocéan de monts blancs de neige et deglaces, dans la vallée de la Stura, oitsont les villes italiennes de Vinadio etde Conti

Un vertigineux chemin en lacetsconduit à cette tête et aboutit au fort .Aupied de celui ci est une caserne cons-truite de façon a rendre supportablele climat rude de ces hautes régions.c'est là que cinquante lignards, de labrigade régionale de Lyon, se tiennentpolir garder l'ouvrage, depuis que lesItaliens ont prétendu qu'il enlèveraientle fort au premier signal.

Les distractions sont rares là haut.On y voit des chamois et des marmot-tes . Quand le général Zédé et le géné-

rat Faure-Biguet allèrent, une année,rendre visite à la petite garnison, onleur offrit comme régal an rôti du pre-mier de ces animaux et un civet du se-cond . La legende veut qua la marmotteait pesé un peu sur l'estomac desgrands chefs.

La tête de Vyraisse fait partie desouvrages du camp retranché de la Hau-te Ubaye, dont la vieille et pittoresqueforteresse de Tammoux est demeuréele réduit, Tout autour, d'autres fortscouronnent les hauteurs . Les batteriesde Roche la-Croix et de Vallon Claussont à plus de 200 mètres, Cependant,le séjour en est bien moins rude quecelui de la Savoie,à semblable altitude.Oa trouve encore, à 2 .500 mètres, deshameaux habités tout l'hiver.

A l'issue de la vallée de l'Ubaye, surla Durance, l'ancienne forteresse deSaint-Vincent a été complétée de nosjours par des ouvrages puissants . L'und'eux, le fort du Colbas est à 2 .510 mè-tres.

Briançon, la ville la plus élevée de `France et sans doute de l'Europe (1,321mètres , est entourée de forts qui lecèdent de bien peu a la tète do Vyraisse.La batterie de la Tour occupe un rocherà 2,652 mètres, la batterie du Col est à2,417 mètres, le fort du Taunus a 2 .514mètres, les batteries de la Louzette à2 .3-18 mètres.

Les Italiens rêvent plus encore, ilss'élèvent peu à peu sur un pic qui do-mine la frontière, appelé le Chaberton,et espèrent installer un fort à . 2 .800mètres,d'oû ils pourraient écraserBrian.'çonl

Nos voisins ont comme nous des forts,des postes, des baraquements à tousles passages de la frontière . Eux aussiont une garde qui veille en permanen-ce, malgré les neiges et les tempêtes.C'est parce qu'ils nous ont donné -l'exemple de la vigilance que nousavons Dl, à notre tour, assurer la pro-tection de ces âpres sommets'. mit

1-seSS rAtoQ grv'dMaison de tout Per:nier Ordre,

1168

U . Rusa u rie Et.nereoeute, p",

SOS F10TES~lme Segond est descendue ma'

à lavrr des Pervenches, b"-d'Alsace.

Mme Belot a_f pr ?.sien de sa villa Antony, routetees,

Mrs Athusen, qui était descenduedepuis quelques semaines a l'hôtelPrince de Galles, reprend aujourd'hui,possession de sa villa Isoia-Bella, che-min de Vallauris . _

M . de Bacciocc .r est notre Mate de-puis hier.

Blmc Lucq s'est installée mardi à lavilla Lucia, route d'Antibes.

Le Captait] Randolpb, arrivé mardipar le rapide der heure 51 de l'aprèsmidi, est descendu a la villa Montfleu-ry .

M . Apport et famille ont pris posses-sion d'un appartement a la villa 1-letguet, boulevard d'Alsace.

M. Signoret et famille se sont ins-'+talles dans un appartement, maison jHibert, rue de M,nnont.

M . Delannoy s'est installé dans iamaison Hubert, boulevard d'Alsace .

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