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itté 19 Aunes :501 Stint Balle L tI Jeudi 2 Janvier 1902 ~ ~~- P Yu u" L . Pe r R 5 ts af f .1J' ti ' ., . .tri t~1 -- ~G ~tiK5T£L4T4,N `a'.4~ytAYdW m 5:5CJSG}`- leu S-a2LS..9 + 902 ORGANE QUOTIDIEN DES STATIONS HIVERNALES de l'Arrondissement de Grasse .d-u, . xvs l'Ou- Ca: l .(0 St liane usa» r,cacesao lr col ., page l . ©' C B Annoneae (3m ^ page) .... 05 . t3 '5 Anaoaeoe légaloe (9 sot ., Pitt) 0 ' 2 5 CEromgno looale, , l'. a j ! Anna o e l'ealee lem^ page) . 0' 50 Alias 2 L . e Asie da Dédie, de Messe et de Ot .osero emontn . 1 5e ., la ligue .ns ren ¢Duits non rueorea eu crut paaraaépia . I Infra ran .ffennnL'es seet restent ti Paraissant à 3 i et donnant les ABONNEMENTS Stz mont Cannes, Alpe ttaritimes & Basses-Alpes . . Fr, 35 ( a 2 es départent nts . . . . v 18 4ba~nnementspartent elsa xrret?a xeoùagaxenxoam ., .laeil ..3 lclstJLt3, . : rr .-a' 1 stt;,, - M - CANNES Journal Politique, Littéraire pt . Mondain de Cannes et Fortuné ROBAUDY, Fondateur gagne- t t ,-2tltntismagra sac eams H m& BON Etranger & Union Postale 25 Masai Un An 22 24 40 Le foyer du Soldat La ligue frenç aise de l'Enseigne- ment qui e pris, dans notre pays, si large part au vt te des lois sur l'one,t .gnemeut lsCit . .e, gratuit et obligatoire . qoS,~ créé et développé le grand moesvenxnt d'où est sorti l'ad- rnirable en> omble ries itistite t ions post scolaires, poursuit aujourd'hui son action éducatrice p ar le n Pa- tronage au Regirisent » ; Fidèle à la ' vieille devisa de sol i lustre fonda- tour Jasa tvl xcé : '- P tut. la patrie, par le Livre et par l ' ép é e " elle vient d'entreprendre suie oeuvra nouvelle dont l'intérêt et la portée peuvent être considérables :colle des Foyers du soldat. La premier de cos '' Foyers " a été ouvert dernièrement aux soldats do la geruisou de Vinwunes . La veille il avait été inauguré par une visite du général André, ministre de la guerre en prase : :^ce, d'un grand nom- bre d'invités parmi lesquels on re- marquait plusieurs généraux et co Vatel-, plus de ceint ci^qua'-te offi- ciers, une délégation de l'Ecole do St-Cyr et plusieurs membres du Par- Ir; neuf. Le lettre d'ievits,ioa à cette céré- monie, signée ide M . Etienno Jao- quit conseiller d'Etcf, l'éminent Pré vide, ,t de la ligue 'e l'ensengrement, et d a M . Adrien Divan, vice-prési- der' ' de la ligne et président de la com,3rienion des oeuvres militaires, défiait ainsi le caractère de l'oeuvre nous 3111e « Ça ligue frar:çaise de l'enseigna- ment grâce au généreux concours des amis de l'éducation populaire quo représente au sein du Conseil général M . Edmond Goudchaux, aient de fonder une association laï- que dont le but est d ' assurer aux militaire@ éloignés de leur pays d'oirgine, de leurs relations, do leurs amitiés, un véritable foyer familial qui les préserve do l'isolement, les défende contre les tentations de l'oi- siveté et leur procure, aux heures de liberté que laisse la caserne, un lieu de réunion avec do saines et éduca- ives distractions. ' ' Dans ce but, l'oeuvre nouvelle„ comlirend et -am le nom de " Fo- yer du Soldat de Vincennes, 47, rue du Moulin " une bibliothèque, des salles de' correspondance, de lecture, do musiqué,de jeux, d'exercices phy- siques, etc . ot un vaste jardin. Des conférnnees, cours, excursions et fées pourront être organisée, et il sera constitue un service do place- ment pour l'époque de la libération du service militaire. Fonctionnant on dehors do toute préoccupation politique et confession- nelle et avec le minimum de réglo- mentatior, possible pour quo le soldat se sente e ^aiment chez lui, le Foyer doit être iu milieu de cordialité, de sympathie n et d'appui pour les fils de la France ,tu service de la Patrie. Son but est d'aider à la création de semblables oeuvres dans les différentes v .ilos de garnison et au- près do toutes les casernes . En ou- vrant le premier Foyer de la Ligue à Vincennes, ou a voulu créer un mo- dèle type dont il importe d'assurer le succès. Le Foyer du soldat de Vincennes mérite vraiment ce nom de modèle typo . Il a été installé de la façon la plus intelligente et la plus pratique. Les nombreux invités qui assistaient à la cérémonie d'inauguratio :n ont justement félicité les organisateurs parmi lesquels ii faut citer M . Adrien Duval, auquel a été confie la prési- dence de cette première oeuvre, M. Rocherons trésorier, dont le dévoue- ment et l'activité ont si grandement contribué à la réussite du " Foyer '' M . le commandant Lejaille, du 26e chasseur s,ses officiers et ses hommes, M . Maurice Braibant, secrétaire de la commission des oeuvres militaires et M .Blot,del,architecte,qui a aména- gé le local de la façon la plus heu- reuse avec un goût et un tact par- faits. La grande salle du Foyer du Sol- dat de Vincennes porte cette ih scrip- tiou : Salle Edmond Goudchaux Cet hommage de reconnaissance rendu par une décision du comité, était b :ott dû à l'homme de bien, au bon citoyen, au dévoué petriote, qui a si géeéreucement doté l'oeuvre nou- velle . H .-G . Box. L r ise unnicipale M . Le premier adjoint Capron, nous com- munique, avec prière d'insérer le rasades- suivant, que, de concert avec ses collé- gues da Cous-il, il adresse aux électeurs de Cannes : Chers Concitoyens, A la veille du scrutin du 5 jan- vier nous vous devons une explica- tion sur notre attitude. Quatre de nos collègues se sont sé- parés de nous en prenant prétext d'un incident qui avait été vidé, et dont il ne restait rien, lorsqu'ils ont donné bruyamment leur démission. Ces collègues avaient signé notre programme, collaboré à nos travaux s'étaient associés à tous les votes de la majorité, si bien que nous no sa- vons pas encore quelle raison les a portés à prendre cette détermination. L'appel qu'ils adressent au corps électoral, ire nous apprend rien, et nous autorise à croire qu'ils no sont pas eux-mêmes exactement fixés à ce sujet. Il so bornent à nous appeler ^ les Insurgés de l'Hôtel de Ville, " parce quo nous avons refusé de les suivre dans leur retraite volontaire et inex- pliquée . Insurgés, ceux que vous avez envoyés récemment à l'Hôtel de Ville par plus de 2400 suffrages ! Insurgés ceux qui ont vu tous les actes de leur Administration approuvés, rati- fiés par l'immense majorité de vos suffrages, au mois de mai 1900, et encore plus récemment, au mois de juillet dernier, à l'occasion de l'élec- tion au Conseil général de M .Hibert, que la maladiea contraint à résigner ses fonctions de Maire, mais qui reste membre du Conseil munici- pal 1 Le mot d'Insurgés,d'ailleurs,quand il eut appliqué par quatre candidats à sit .g,. trois élus, necoustitue pas un programme. La mauvaise humeur n'est paie une opinion politique . Prétendre, qu'élue à la seite de M . Hibert, nous n 'exis- tons que par lui , et que, dès lors, nous devons le suivre dans sa retrai- te, c'est vouloir faire croire que le corps électoral a accordé ses suffra- ges à M . Hibert seul, sans ne pré :c- cupot• un io,,' nrt-des gtlalito_i et des aptitudes de ses collaborateurs. Nous ne ferons pas cette injure à nos concitoyens. Nous avons pensé et nous pensons, que co n'est p as res p ecter le suffrage universel, que do remettre en ques- tion, à tout propos, selon le caprice ou la fantaisie de quelques uns, ses décisions les plus incontestables et les plus éclatantes ; que c'est faire une oeuvre mauvaise et funeste aux vrais intérêts du pays, que de rou- vrir l'are des agitations sternes et des compétitions ambitieuses. Voilà pourquoi, de propos délibéré, nous nous sommes refusé à prendre part à toute polémique. Nos s,dversaires, de toute origine. font dom .cr, cl,a en st- feus étV, toutes leurs farces, pour créer une équivoque, et réunir une majorité de hasard . A entendre lits quatre démis- sionnaires, il semblait quo tous los partis, sans distinction de nuance et d'opinion, allaient se rallier à eux. et, forts d'un programme Battement et clairement établi, porter devant le corps électoral leurs doléances et leurs revendications. Tous leurs efforts ont été vains. Après t :• ois semaines de tentatives, les 'promesses les plus alléchantes oint été faites, ils n'out pu constituer une liste unique pour le scrutin du 5 janvier . Li. ms divisions de la veille nous indiquent c<uffisamment quelle serait l a situation au lendemain de leur victoire, - Les groupes form's pour détruire seraient ir,cenablert de réédifier, et leur majorité de hasard se fraction- nerait en minorités impuissantes. Vous t e favoriserez pas de pareil- les manoeuvres. Vous ne rendrez pas possibles de pareils résultats. I1 était de notre devoir da vous fai- re cette déclaration. Quant à nous, forts des suffrages clairement exprimés en Mai 1900, nous continuerons à opposer à cette agitation ertificiel!e le calme inalté- rable d'une assemblée municipale, consciente de de ses droits et décidée à remplir tous ses devoirs, pour le plus grand bien de notr e belle ville de Carnes et pour le progrès inin- terrompu des idées démocratiques et républcaines. CAPRON, RAYMOND, adjoints. AGARRAT, BERTRAND, CIIRISTINY, CRE5P, DARMIN, DEMOI,E, EINESY, FROMENT, GIAUMIe, GIRARD, HFRMIEU, HIBERT, HOURLIER, ISNARD, JEANCARD, LAMBERT, MEIFFRET, PASTOUR, RAY- BAUD . SERRAILLIER, SUE, conseillers municipaux. D ' autre part, l'Union des Syndicats Ou- vriers, par l'organe de son secrétaire général nous demande l'insertion da la lettre sui. vante Monsieur le Rédacteur on chef du Littoral, Veuillez avoir l'obligeance d'iris Mer la lettre suivante, qui a été adressée au p-ésident du Comité d'Action Démocratique de Came=_. Monsieur le Président, Dans la réunion du 31 décembre 1901, les délégués des divers syndi- cats euivants'. Menuisier ;, Typogra- phés, Maçons, Peintres, B,ulaegers, Ouvrières couturières, ayant été con vogués d'urgence pour discuter et protester contre l'insertion de votre programme sur les passages ainsi conçus: 1• M. Hibert n'avait-il pas promis sou appui pour l'obtention de la Bourse du Travail ; 2• La salle de vérification des viandes après avoir été accordée, n'a t ore pas été refusée pour faire avorter la fête de la Fédération des Syndicats ouvriers. Les délégués cet adopté à l'unani- mité ce qui suit : Considérant que l'Union desSyndi- cats Ouvriers n'a été créée que pour la défense des intérêts économiques du Pr'I tariat,qu'e!'e n'a pas ia s'im- miscer dans les querelles de comités électoraux,vous donne avis d'avoir à rectifier les passages mention,nés ci- dessus dans le sens que ces divulga- tiens ont été faites à son insu. Recevez Monsieur le Rédacteur nos salutations. Pour l'Union des Syndicats Oevriers et far ordre, Le secrétaire général : J . MAGAGNOSC. LE. PLUS Gillî q SW,i,') DE La catastrophe du Fréjus, es attirant l'attention publique vers l'existence des chasseurs alpins, a révélé que des pe- tites garnisons sont installées à 2 .500 mètres au dessus du niveau de la mer, hauteur considérable, car' cala repré- seule à peine trois mois sans neige . - - Le poste du Fréjus est le plus élevé de cos séjours dos gardiens do la fron- tière, mais certains ouvrages militaires sont plus élevés encore et nécessitent une occupation régulière . Même, un de ces forts est à une telle altitude, que la petite garnison n'y est point mainte- nue ; on lui a donné des baraquements au-dessous du pic suprême. Celui-ci dresse sa tête à 2.715 mètres, dans tin ciel demeurant d'une admirable pu reté pendant la plus grande partie de l'année . C'est que l'on est ici dans une zone méridionale : cette Tète de VI,- misse domine une partie des Alpes- Maritimes et regarde, par dessus un océan de monts blancs de neige et de glaces, dans la vallée de la Stura, oit sont les villes italiennes de Vinadio et de Conti Un vertigineux chemin en lacets conduit à cette tête et aboutit au fort .Au pied de celui ci est une caserne cons- truite de façon a rendre supportable le climat rude de ces hautes régions. c'est là que cinquante lignards, de la brigade régionale de Lyon, se tiennent polir garder l'ouvrage, depuis que les Italiens ont prétendu qu'il enlèveraient le fort au premier signal. Les distractions sont rares là haut. On y voit des chamois et des marmot- tes . Quand le général Zédé et le géné- rat Faure-Biguet allèrent, une année, rendre visite à la petite garnison, on leur offrit comme régal an rôti du pre- mier de ces animaux et un civet du se- cond . La legende veut qua la marmotte ait pesé un peu sur l'estomac des grands chefs. La tête de Vyraisse fait partie des ouvrages du camp retranché de la Hau- te Ubaye, dont la vieille et pittoresque forteresse de Tammoux est demeurée le réduit, Tout autour, d'autres forts couronnent les hauteurs . Les batteries de Roche la-Croix et de Vallon Claus sont à plus de 200 mètres, Cependant, le séjour en est bien moins rude que celui de la Savoie,à semblable altitude. Oa trouve encore, à 2 .500 mètres, des hameaux habités tout l'hiver. A l'issue de la vallée de l'Ubaye, sur la Durance, l'ancienne forteresse de Saint-Vincent a été complétée de nos jours par des ouvrages puissants . L'un d'eux, le fort du Colbas est à 2 .510 mè- tres. Briançon, la ville la plus élevée de ` France et sans doute de l'Europe (1,321 mètres , est entourée de forts qui le cèdent de bien peu a la tète do Vyraisse. La batterie de la Tour occupe un rocher à 2,652 mètres, la batterie du Col est à 2,417 mètres, le fort du Taunus a 2 .514 mètres, les batteries de la Louzette à 2 .3-18 mètres. Les Italiens rêvent plus encore, ils s'élèvent peu à peu sur un pic qui do- mine la frontière, appelé le Chaberton, et espèrent installer un fort à . 2 .800 mètres,d'oû ils pourraient écraserBrian.' çonl Nos voisins ont comme nous des forts, des postes, des baraquements à tous les passages de la frontière . Eux aussi ont une garde qui veille en permanen- ce, malgré les neiges et les tempêtes. C'est parce qu'ils nous ont donné - l'exemple de la vigilance que nous avons Dl, à notre tour, assurer la pro- tection de ces âpres sommets'. mit 1-seSS rAtoQ grv'd Maison de tout Per :nier Ordre, 1168 U . Rusa u rie Et .nereoeute, p", SOS F10TES ~lme Segond est descendue ma' à lavrr des Pervenches, b"- d'Alsace. Mme Belot a_f pr ?. sien de sa villa Antony, route tees, Mrs Athusen, qui était descendue depuis quelques semaines a l'hôtel Prince de Galles, reprend aujourd'hui, possession de sa villa Isoia-Bella, che- min de Vallauris . _ M . de Bacciocc .r est notre Mate de- puis hier. Blmc Lucq s'est installée mardi à la villa Lucia, route d'Antibes. Le Captait] Randolpb, arrivé mardi par le rapide der heure 51 de l'après midi, est descendu a la villa Montfleu- ry . M . Apport et famille ont pris posses- sion d'un appartement a la villa 1-let guet, boulevard d'Alsace. M . Signoret et famille se sont ins-'+ talles dans un appartement, maison j Hibert, rue de M,nnont. M . Delannoy s'est installé dans ia maison Hubert, boulevard d'Alsace .

a 2 a ne- M - Paraissant à i et donnant lesarchivesjournaux.ville-cannes.fr/dossiers/littoral/1902/Jx5_Littoral... · ABONNEMENTS Stz mont Cannes, Alpe ttaritimes & Basses-Alpes

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Stint Balle

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Jeudi 2 Janvier 1902 ~ ~~- P

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ORGANE QUOTIDIEN DES STATIONS HIVERNALESde l'Arrondissement de Grasse

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usa»r,cacesao lr col .,

page l . ©' C B Annoneae (3m ^ page) . . . . 05 . t3 '5Anaoaeoe légaloe (9 sot., Pitt) 0 ' 2 5 CEromgno looale, , l'. a j !Anna o e l'ealee lem^ page) . 0' 50 Alias 2 L . e

Asie da Dédie, de Messe et de Ot .osero emontn . 1 5e ., la ligue.ns ren ¢Duits non rueorea eu crut paaraaépia . I Infra ran .ffennnL'es seet restent ti

Paraissant à 3 i et donnant les

ABONNEMENTS

Stz montCannes, Alpe ttaritimes & Basses-Alpes . . Fr,

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4ba~nnementspartent elsa xrret?a xeoùagaxenxoam

•., .laeil ..3 lclstJLt3, . : rr .-a' 1 stt;,, - M - CANNES

Journal Politique, Littéraire pt . Mondain de Cannes et

Fortuné ROBAUDY, Fondateurgagne- t t ,-2tltntismagra sac eams H m& BON

Etranger & Union Postale 25

Masai

Un An222440

Le foyer du Soldat

La ligue frenç aise de l'Enseigne-ment qui e pris, dans notre pays,

si large part au vt te des loissur l'one,t .gnemeut lsCit..e, gratuit etobligatoire . qoS,~ créé et développé legrand moesvenxnt d'où est sorti l'ad-rnirable en> omble ries itistite t ionspost scolaires, poursuit aujourd'huison action éducatrice p ar le n Pa-tronage au Regirisent » ; Fidèle à la

' vieille devisa de sol i lustre fonda-tour Jasa tvl xcé : '- P tut. la patrie,par le Livre et par l ' ép é e " elle vientd'entreprendre suie oeuvra nouvelledont l'intérêt et la portée peuventêtre considérables :colle des Foyersdu soldat.

La premier de cos '' Foyers " a étéouvert dernièrement aux soldats dola geruisou de Vinwunes . La veilleil avait été inauguré par une visitedu général André, ministre de laguerre en prase ::^ce, d'un grand nom-bre d'invités parmi lesquels on re-marquait plusieurs généraux et coVatel-, plus de ceint ci^qua'-te offi-ciers, une délégation de l'Ecole doSt-Cyr et plusieurs membres du Par-Ir; neuf.

Le lettre d'ievits,ioa à cette céré-monie, signée ide M . Etienno Jao-quit conseiller d'Etcf, l'éminent Prévide, ,t de la ligue 'e l'ensengrement,et d a M . Adrien Divan, vice-prési-der' ' de la ligne et président de lacom,3rienion des oeuvres militaires,défiait ainsi le caractère de l'oeuvrenous 3111e

« Ça ligue frar:çaise de l'enseigna-ment grâce au généreux concoursdes amis de l'éducation populairequo représente au sein du Conseilgénéral M. Edmond Goudchaux,aient de fonder une association laï-que dont le but est d ' assurer auxmilitaire@ éloignés de leur paysd'oirgine, de leurs relations, do leursamitiés, un véritable foyer familialqui les préserve do l'isolement, lesdéfende contre les tentations de l'oi-siveté et leur procure, aux heures deliberté que laisse la caserne, un lieude réunion avec do saines et éduca-ives distractions.

' ' Dans ce but, l'oeuvre nouvelle„comlirend et -am le nom de " Fo-yer du Soldat de Vincennes, 47, ruedu Moulin " une bibliothèque, dessalles de' correspondance, de lecture,do musiqué,de jeux, d'exercices phy-siques, etc . ot un vaste jardin.Des conférnnees, cours, excursionset fées pourront être organisée, et ilsera constitue un service do place-ment pour l'époque de la libérationdu service militaire.

Fonctionnant on dehors do toutepréoccupation politique et confession-nelle et avec le minimum de réglo-mentatior, possible pour quo le soldatse sente e ^aiment chez lui, le Foyerdoit être iu milieu de cordialité, de

sympathie n et d'appui pour les fils dela France ,tu service de la Patrie.Son but est d'aider à la créationde semblables oeuvres dans les

différentes v .ilos de garnison et au-près do toutes les casernes . En ou-vrant le premier Foyer de la Ligue à

Vincennes, ou a voulu créer un mo-dèle type dont il importe d'assurer lesuccès.

Le Foyer du soldat de Vincennesmérite vraiment ce nom de modèletypo . Il a été installé de la façon laplus intelligente et la plus pratique.Les nombreux invités qui assistaientà la cérémonie d'inauguratio :n ontjustement félicité les organisateursparmi lesquels ii faut citer M . AdrienDuval, auquel a été confie la prési-dence de cette première oeuvre, M.Rocherons trésorier, dont le dévoue-ment et l'activité ont si grandementcontribué à la réussite du " Foyer ''M . le commandant Lejaille, du 26echasseur s,ses officiers et ses hommes,M . Maurice Braibant, secrétaire dela commission des oeuvres militaires

et M .Blot,del,architecte,qui a aména-gé le local de la façon la plus heu-reuse avec un goût et un tact par-faits.

La grande salle du Foyer du Sol-dat de Vincennes porte cette ih scrip-tiou :

Salle Edmond GoudchauxCet hommage de reconnaissance

rendu par une décision du comité,était b :ott dû à l'homme de bien, aubon citoyen, au dévoué petriote, quia si géeéreucement doté l'oeuvre nou-velle .

H .-G . Box.

L r ise unnicipale

M . Le premier adjoint Capron, nous com-munique, avec prière d'insérer lerasades-

suivant, que, de concert avec ses collé-

gues da Cous-il, il adresse aux électeurs deCannes :

Chers Concitoyens,

A la veille du scrutin du 5 jan-vier nous vous devons une explica-tion sur notre attitude.

Quatre de nos collègues se sont sé-parés de nous en prenant prétextd'un incident qui avait été vidé, etdont il ne restait rien, lorsqu'ils ontdonné bruyamment leur démission.

Ces collègues avaient signé notreprogramme, collaboré à nos travauxs'étaient associés à tous les votes dela majorité, si bien que nous no sa-vons pas encore quelle raison les aportés à prendre cette détermination.L'appel qu'ils adressent au corpsélectoral, ire nous apprend rien, etnous autorise à croire qu'ils no sontpas eux-mêmes exactement fixés à cesujet.

Il so bornent à nous appeler ^ lesInsurgés de l'Hôtel de Ville, " parcequo nous avons refusé de les suivredans leur retraite volontaire et inex-pliquée . Insurgés, ceux que vous avezenvoyés récemment à l'Hôtel de Villepar plus de 2400 suffrages ! Insurgésceux qui ont vu tous les actes deleur Administration approuvés, rati-fiés par l'immense majorité de vossuffrages, au mois de mai 1900, etencore plus récemment, au mois dejuillet dernier, à l'occasion de l'élec-tion au Conseil général de M .Hibert,que la maladiea contraint à résignerses fonctions de Maire, mais quireste membre du Conseil munici-pal 1

Le mot d'Insurgés,d'ailleurs,quand

il eut appliqué par quatre candidats àsit .g,. trois élus, necoustitue pas unprogramme.

La mauvaise humeur n'est paie uneopinion politique . Prétendre, qu'élueà la seite de M . Hibert, nous n 'exis-tons que par lui , et que, dès lors,nous devons le suivre dans sa retrai-te, c'est vouloir faire croire que lecorps électoral a accordé ses suffra-ges à M . Hibert seul, sans ne pré:c-cupot• un io,,' nrt-des gtlalito_i et desaptitudes de ses collaborateurs.

Nous ne ferons pas cette injure ànos concitoyens.

Nous avons pensé et nous pensons,que co n'est p as res p ecter le suffrageuniversel, que do remettre en ques-tion, à tout propos, selon le capriceou la fantaisie de quelques uns, sesdécisions les plus incontestables etles plus éclatantes ; que c'est faireune oeuvre mauvaise et funeste auxvrais intérêts du pays, que de rou-vrir l'are des agitations sternes et descompétitions ambitieuses.

Voilà pourquoi, de propos délibéré,nous nous sommes refusé à prendrepart à toute polémique.

Nos s,dversaires, de toute origine.font dom .cr, cl,a en st- feus étV,toutes leurs farces, pour créer uneéquivoque, et réunir une majorité dehasard . A entendre lits quatre démis-sionnaires, il semblait quo tous lospartis, sans distinction de nuance etd'opinion, allaient se rallier à eux.et, forts d'un programme Battementet clairement établi, porter devant lecorps électoral leurs doléances etleurs revendications.

Tous leurs efforts ont été vains.Après t :• ois semaines de tentatives,

oû les 'promesses les plus alléchantesoint été faites, ils n'out pu constituerune liste unique pour le scrutin du5 janvier . Li. ms divisions de la veillenous indiquent c<uffisamment quelleserait l a situation au lendemain deleur victoire,

-Les groupes form's pour détruire

seraient ir,cenablert de réédifier, etleur majorité de hasard se fraction-nerait en minorités impuissantes.

Vous t e favoriserez pas de pareil-les manoeuvres.

Vous ne rendrez pas possibles depareils résultats.

I1 était de notre devoir da vous fai-re cette déclaration.

Quant à nous, forts des suffragesclairement exprimés en Mai 1900,nous continuerons à opposer à cetteagitation ertificiel!e le calme inalté-rable d'une assemblée municipale,consciente de de ses droits et décidéeà remplir tous ses devoirs, pour leplus grand bien de notr e belle villede Carnes et pour le progrès inin-terrompu des idées démocratiqueset républcaines.

CAPRON, RAYMOND, adjoints.AGARRAT, BERTRAND, CIIRISTINY,

CRE5P, DARMIN, DEMOI,E, EINESY,

FROMENT, GIAUMIe, GIRARD, HFRMIEU,

HIBERT, HOURLIER, ISNARD, JEANCARD,

LAMBERT, MEIFFRET, PASTOUR, RAY-

BAUD . SERRAILLIER, SUE, conseillersmunicipaux.

D 'autre part, l'Union des Syndicats Ou-vriers, par l'organe de son secrétaire généralnous demande l'insertion da la lettre sui.vante

Monsieur le Rédacteuron chef du Littoral,

Veuillez avoir l'obligeance d'iris Merla lettre suivante, qui a été adresséeau p-ésident du Comité d'ActionDémocratique de Came=_.

Monsieur le Président,

Dans la réunion du 31 décembre1901, les délégués des divers syndi-cats euivants'. Menuisier;, Typogra-phés, Maçons, Peintres, B,ulaegers,Ouvrières couturières, ayant été convogués d'urgence pour discuter etprotester contre l'insertion de votreprogramme sur les passages ainsiconçus:

1• M. Hibert n'avait-il pas promissou appui pour l'obtention de laBourse du Travail ;

2• La salle de vérification desviandes après avoir été accordée,n'a t ore pas été refusée pour faireavorter la fête de la Fédération desSyndicats ouvriers.

Les délégués cet adopté à l'unani-mité ce qui suit :

Considérant que l'Union desSyndi-cats Ouvriers n'a été créée que pourla défense des intérêts économiquesdu Pr'I tariat,qu'e!'e n'a pas ia s'im-miscer dans les querelles de comitésélectoraux,vous donne avis d'avoir àrectifier les passages mention,nés ci-dessus dans le sens que ces divulga-tiens ont été faites à son insu.

Recevez Monsieur le Rédacteur nossalutations.

Pour l'Union des Syndicats Oevrierset far ordre,

Le secrétaire général :J . MAGAGNOSC.

LE.

PLUS

Gillîq SW,i,') DE

La catastrophe du Fréjus, es attirantl'attention publique vers l'existence deschasseurs alpins, a révélé que des pe-tites garnisons sont installées à 2 .500mètres au dessus du niveau de la mer,hauteur considérable, car' cala repré-seule à peine trois mois sans neige . - -

Le poste du Fréjus est le plus élevéde cos séjours dos gardiens do la fron-tière, mais certains ouvrages militairessont plus élevés encore et nécessitentune occupation régulière . Même, un deces forts est à une telle altitude, que lapetite garnison n'y est point mainte-nue ; on lui a donné des baraquementsau-dessous du pic suprême.

Celui-ci dresse sa tête à 2.715 mètres,dans tin ciel demeurant d'une admirablepu reté pendant la plus grande partie del'année . C'est que l'on est ici dans unezone méridionale : cette Tète de VI,-misse domine une partie des Alpes-Maritimes et regarde, par dessus unocéan de monts blancs de neige et deglaces, dans la vallée de la Stura, oitsont les villes italiennes de Vinadio etde Conti

Un vertigineux chemin en lacetsconduit à cette tête et aboutit au fort .Aupied de celui ci est une caserne cons-truite de façon a rendre supportablele climat rude de ces hautes régions.c'est là que cinquante lignards, de labrigade régionale de Lyon, se tiennentpolir garder l'ouvrage, depuis que lesItaliens ont prétendu qu'il enlèveraientle fort au premier signal.

Les distractions sont rares là haut.On y voit des chamois et des marmot-tes . Quand le général Zédé et le géné-

rat Faure-Biguet allèrent, une année,rendre visite à la petite garnison, onleur offrit comme régal an rôti du pre-mier de ces animaux et un civet du se-cond . La legende veut qua la marmotteait pesé un peu sur l'estomac desgrands chefs.

La tête de Vyraisse fait partie desouvrages du camp retranché de la Hau-te Ubaye, dont la vieille et pittoresqueforteresse de Tammoux est demeuréele réduit, Tout autour, d'autres fortscouronnent les hauteurs . Les batteriesde Roche la-Croix et de Vallon Claussont à plus de 200 mètres, Cependant,le séjour en est bien moins rude quecelui de la Savoie,à semblable altitude.Oa trouve encore, à 2 .500 mètres, deshameaux habités tout l'hiver.

A l'issue de la vallée de l'Ubaye, surla Durance, l'ancienne forteresse deSaint-Vincent a été complétée de nosjours par des ouvrages puissants . L'und'eux, le fort du Colbas est à 2 .510 mè-tres.

Briançon, la ville la plus élevée de `France et sans doute de l'Europe (1,321mètres , est entourée de forts qui lecèdent de bien peu a la tète do Vyraisse.La batterie de la Tour occupe un rocherà 2,652 mètres, la batterie du Col est à2,417 mètres, le fort du Taunus a 2 .514mètres, les batteries de la Louzette à2 .3-18 mètres.

Les Italiens rêvent plus encore, ilss'élèvent peu à peu sur un pic qui do-mine la frontière, appelé le Chaberton,et espèrent installer un fort à . 2 .800mètres,d'oû ils pourraient écraserBrian.'çonl

Nos voisins ont comme nous des forts,des postes, des baraquements à tousles passages de la frontière . Eux aussiont une garde qui veille en permanen-ce, malgré les neiges et les tempêtes.C'est parce qu'ils nous ont donné -l'exemple de la vigilance que nousavons Dl, à notre tour, assurer la pro-tection de ces âpres sommets'. mit

1-seSS rAtoQ grv'dMaison de tout Per:nier Ordre,

1168

U . Rusa u rie Et.nereoeute, p",

SOS F10TES~lme Segond est descendue ma'

à lavrr des Pervenches, b"-d'Alsace.

Mme Belot a_f pr ?.sien de sa villa Antony, routetees,

Mrs Athusen, qui était descenduedepuis quelques semaines a l'hôtelPrince de Galles, reprend aujourd'hui,possession de sa villa Isoia-Bella, che-min de Vallauris . _

M . de Bacciocc .r est notre Mate de-puis hier.

Blmc Lucq s'est installée mardi à lavilla Lucia, route d'Antibes.

Le Captait] Randolpb, arrivé mardipar le rapide der heure 51 de l'aprèsmidi, est descendu a la villa Montfleu-ry .

M . Apport et famille ont pris posses-sion d'un appartement a la villa 1-letguet, boulevard d'Alsace.

M. Signoret et famille se sont ins-'+talles dans un appartement, maison jHibert, rue de M,nnont.

M . Delannoy s'est installé dans iamaison Hubert, boulevard d'Alsace .