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Après environ 1400 ans de la tragédie sanglante de
l’Achoura, la blessure causée par celle –ci est encore
saignante, aussi bien dans le ciel que sur la terre, et toutes
les créatures sont en deuil du petit fils du Prophète(SAW),
Hussein Ibn Ali(as). Au centre linguistique Islamique
Ahlulbayt du Cameroun 10 jours n’ont pas suffit pour
commémorer cette événement tragique. Sous la houlette
de Cheikh Ibrahim Bavi, le directeur dudite Centre et
représentant de l’université Al Mostafa de Qom et de
« The AHLULBAYT WORLD ASSEMBLY » au Cameroun, les
étudiants ont joints les musulmans du monde pour
commémorer l’événement. Pendant 10 jours de ce
mois de Muharram, les discours on été tenus par
des brillants professeurs qui ont de vive voix
condamnes et pleurer pour ce qui s’était passé à
Kerbala.
The Iranian ambassador to Ivory Coast, Central
Africa Republic, Cameron and Gabon paid a courtesy
visit to the Higher Ahlulbayt Islamic Linguistic center,
Douala. The tour permitted the diplomat to take
stalk of the realities of the center. In this light H.E.
Noubakti visited the boys center, the men’s
dormitory before concluding with the girls’ center.
He was very happy to see the women engaged in
sewing, computer science and the studies of Arabic
and Islamic science. He however, congratulated the
students for their efforts and promised to take
whatever remain to be done for the total success of
the school, to the appropriate quarters. H.E. Noubakti accompanied by Dr. Ibrahim Bavi.
'Ashourâ', le jour où le sang des martyrs
a vaincu le sabre des injustes
Karbalâ est le nom de l’endroit où le petit-fils du Prophète Mohammad, Dieu
le bénisse lui et les siens, est tombé martyr au milieu de ses fidèles compagnons, victimes de la soldatesque du calife usurpateur Yazîd fils de
Mo‘âwiya, qui emmenèrent ensuite les
femmes et les enfants de la famille du Prophète en captivité.‘Âshûrâ’ désigne le
dixième jour du mois islamique de moharram au cours duquel ce martyre eut lieu, et au cours duquel il est toujours commémoré avec la plus
grande ferveur.
Karabalâ et ‘Âshûrâ’ sont le coeur palpitant des fidèles de la Famille du
Prophète, que la Paix soit avec eux, cœur palpitant qui n’a cessé, au cours des siècles, de maintenir en vie l’esprit de justice et de vérité et continuera de le
faire jusqu’au Jour dernier.
اهلل دخهد عه انث صه اهلل عه سهى ذاخ و عا ذفعا قهد ا ث أغعثك أحد يا شؤ عك ذفعا قال تم قاو ي عد جثسم قثم فحدث أ
ك ي ذستر قال قهد انحس قرم تشط انفساخ قال فقال م نك إن ا أش أ فاظراعى فد د فقثط قثعح ي ذساب فؤعطاا فه ى أيهك ع
( 845ح 58ص 1يسد أحد، ج )
Il est aussi rapporté de l'Imam 'Alî Ibn Moussâ ar-Ridâ, petit-fils de l'Imam Dja'far as-Sâdiq, lui-même arrière-
petit-fils de l'Imam Hossayn, que la Paix soit avec eux, qu'il a dit: « Moharram est un mois durant lequel les gens de la Djâhiliyya considéraient comme illicite de faire la guerre, et voilà qu'ils ont considéré li cite d'y verser notre sang, qu'ils y ont porté atteinte à nos dignes épouses, qu'ils y ont capturé nos femmes et enfants et qu'ils ont mis le feu à notre campement et pillé ce qui s'y trouvait de nos trésors: ils ne firent en rien preuve du respect dû au Messager de Dieu en ce qui nous concerne. En vérité, le jour de Hossayn a meurtri nos paupières et fait couler nos larmes. Celui qui nous est cher a été avili en une terre de Karbalâ qui nous laissa en héritage l'affliction (karb) et l'épreuve (balâ') jusqu'au jour où tout sera fini. Que ceux qui pleurent pleurent donc sur quelqu'un comme al-Hossayn, car de pleurer sur lui diminue les grands péchés. Lorsqu'on entrait dans le mois de moharram, jamais on ne voyait mon père rire. Il était dominé par la peine jusqu'à son dixième jour, et lorsque ce jour arrivait c'était pour lui une journée de malheur, de tristesse et de pleurs, et il disait: "C'est le jour en lequel on a tué Hossayn…" »
انحسو شس كا أم انجاهح حسي ف انقرال فاسرحهد ف قال انسظا عه انسالو إدياإا ركد ف حسيرا سث ف ذزازا ساإا أظسيد انسا ف يعازتا ارة يا
.فا ي ثقها نى ذسع نسسل اهلل حسيح ف أيسا
و انحس أقسح جفا أسثم ديعا أذل عززا تؤزض كستالء أزثرا انكسب انثالء إن إ
انثكاء عه حط انرب انعظاو .و االقعاء فعه يثم انحس فهثك انثاك فإ
شس انحسو ال س ظاحكا كاد انكآتح ذغهة عه ثى قال عه انسالو كا أت إذا دخم
ع ي عشسج أاو فإذا كا و انعاشس كا ذنك انو و يصثر حز تكائ حر
.قل انو انر قرم ف انحس صه اهلل عه
L’Histoire de Karbalà en Images :
.
(1) Hazrat Mouslim Ibn Aqil, "Ambassadeur"
d'Imam Houssen (as) à Kouffà, fait
prisonnier par les hommes d'Oubaydallàh
ibné Zyàd et sur le point de subir le Martyre
le 8 Zilhajj 60 Hijri. Il fut jetté du haut d'une
tour.
(2) La caravanne d'Imam Houssein (as) se dirige vers Kouffà suite à
l'invitation de ses habitants.
(3) Le Cheval 'Imam Houssen (as) (Zouljanà) s'arrête dans
un lieu nommé Karbalà. L'Imam (as) reconnait l'endroit,
décide d'y camper et négocie l'achat du terrain avec la tribu
de Bani Hassad.
(4) Encerclé par l'armée de Yazid (Mal'oune) qui réclame son
allégeance, dirigée par Oubaydoullah, Imam Houssen (as)
délivre un sermon pour accomplir son devoir d'information
concernant sa personne et sa mission de protéger l'Islam comme
promis à son grand père Le Saint Prophète Mouhammad (saw).
(5) A l'aube de Ashourà, le 10 Mouharram 61 Hijr i, Hour, un général de
l'armée de Yazid (m), réalise son erreur d'avoir à combattre le sauveur
de l'Islam, il vient se répentir à Imam Houssen (as) avec son fils et
son esclave qui se sacr ifieront en Martyres pour la cause d'Imam
Houssen (as).
(6) Imam Houssen (as) ramène dans le campement le corps meurtri d'un
Shahid (probablement celui de Djanàbé Kassim (as), fils d'Imam Hassan
(as)).
L’Histoire de Karbalà en Images suite………….
.
(7) N'ayant plus une goutte d'eau depuis trois jours, Hazrat
Abbas (as) obtient la permission d'aller chercher de l'eau au
bord de l'Euphrate, notamment à la demande de Bibi Sakina
(as) et des enfants. Il n'a pas la permission de se battre,
mais seulement de se défendre.
(8) Hazrat Abbas (as) atteint l'Euphrate pour remplir sa gourde
d'eau, mais ni lui ni son fidèle cheval n'ont pas le coeur à boire
sachant que tout le groupe est à jeun depuis trois jours
(9) Hazrat Ali Akbar (as), fils d'Imam Houssen (as), tombe en
Martyr, une lance ennemie ayant percé son coeur.
(10) Le dernier fils d'Imam Houssen (as), un nourrisson de 6 mois,
Hazrat Ali Asghar (as) n'a pas été épargné non plus par les ennemis.
Ils l'ont assassiné sauvagement par une flèche à trois pointes.
(11) Imam Houssen (as) dit Adieu à sa famille. Il part pour
subir le Martyr et le sacrifice sur l'autel de l'islam. Il
honorera sa promesse de sauver l'Islam et celle d'Allah
(swt) qui avait épargné Nabi Ismael (as) en échange du
sacrifice de Houssen (as) - Coran : 37 :107-108-109.
(12) Imam Houssen délivre un combat digne de lui sur
la plaine desertique de Karbala.
L’Histoire de Karbalà en Images suite………….
(13) Zouljanà, le fidèle cheval d'Imam Houssen (as) revient vers la campement des Ahloul Beyt (as), sans son
Maîte, tombé en Martyr à Karbala ; assassiné par l'armée de Yazid (mal'oune).
(14) En voyant Zouljanà sans Imam Houssen (as), La
Famille du Saint Prophète (saw) pleure le sacrifice du
Maître des Martyrs.
(15) Une autre expression de cette grande affliction
de Ahloul Bayt.
Le corps décapité et sans vie du Saint Imam Houssen
(as), après l'horrible acte de Shimr ibné Ziljaussan.
Scène de plillage et d'incendie des tentes de la Famille
d'Imam Houssen (as). Acte de barbarerie poussé au niveau
extrême.
L’Histoire de Karbalà en Images suite et fin………….
A la nuit tombée du jour de Ashourà - Shamé Ghariba (le
soir des démunis)-, Imam Ali (as) vient en réconfort à
Bibi Zaynab (as) qui doit tenir la garde du Kaféla.
Les survivants du Kéféla d'Imam Houssen (as), comprenant
Imam Zaynoul Abidîne (as) - gravement malade à Karbalà -
ainsi que les femmes et les enfants sont fait prisonniers,
maltraités et conduits avec sauvagerie et humiliation vers
Koufà , puis Shàm (Damas) vers le palais de Yazid (m).
Dans le palais des Bani Oumayyah, Yazid (mal'oune) fait subir
l'humiliation à Imam Zaynoul Abidîne (as) et Bibi Zaynab (as),
qui y délivrent chacun un sermon plein de vérité et de justice
qui fera trembler Yazid (m) devant l'assemblée...
La moralité de l'histoire est que grâce au refus d'Imam Houssen (as) à l'allégence (Ba'yat) à la déviation de Yazid (m), l'Islam fut
sauvé d'une dénaturation certaine.
La Taqiyyah est le fait de cacher sa croyance dans le cas où la montrer serait un danger
pour la personne. Depuis la mort du prophète, les chiites ont eu recours à cette
pratique pour ne pas être tué, massacré, emprisonné... et surtout sous les califes
ommeyyades et abbassides. Mais elle est totalement interdite quand aucun danger se
présente. Certains sunnites considèrent cette pratique comme une innovation et donc illicite
et condisidérée comme des mensonges. A l'origine, la Taqiyyah a été commandée dans
le Saint Coran, puisqu'Allah y dit : «Celui qui renie Allah après avoir cru, non pas celui
qui le fait sous la contrainte alors que son coeur reste plein de Foi, subira la
Colère d'Allah...» (Sourate al-Nahl, 16:106).
Or, ce verset a été révélé à propos de
`Ammâr ibn Yâcir, le Compagnon distingué du Saint Prophète, qui avait recouru à la
feinte de l'incroyance pour échapper aux ennemis de l'Islam .De même, Allah dit: "Que
les croyants ne prennent pas, pour alliés, des infidèles, au lieu de croyants. Quiconque le
fait contredit la religion d'Allah, à moins que vous ne cherchiez à vous protéger
d'eux. Allah vous met en garde à l'égard de Lui-même. Et c'est à Allah le retour."(Sourate
Ale `Imrân, 3:28). Explication : Les croyants ne peuvent pas prendre pour alliés des
infidèles, au lieu de croyants. Quiconque le fait contredit la religion d'Allah mais si ces
gens-là constituent un danger pour vous, vous pouvez observer la Dissimulation de protection devant l'ennemi. Mais sur un autre
registre, tout homme qui se sent menacé, dans sa vie ou ses biens, à cause de sa
croyance ou de la manifestation de sa croyance, ne peut que dissimuler celle-ci
partout où son extériorisation l'expose à un danger imminent. Cette attitude est
commandée par l'instinct et la raison. Par conséquent la Taqiyyah devrait être, en
principe, un moyen de défense et de protection légitime et légal pour tous
Musulmans, sunnites et chiites confondus et un trait commun à tous les adeptes de l'Islam
sans distinction de secte (math-hab).Toutefois, on sait que la Taqiyyah est
devenue le trait caractéristique et un signe distinctif des des adeptes d'Ahl-ul-Bayt (les
Chiites), à l'exclusion des autres courants islamiques. Pourquoi ? Selon un hadith
authentique et digne de foi, l'Imam Ja`far al-Çâdiq a dit: «La Dissimulation de protection
est ma croyance et la pratique de mes ancêtres»(2).Et : «Quiconque n'observe par la
Dissimulation de protection n'a pas de Foi» .
Ainsi, la Dissimulation de protection était la devise des saints Descendants du Prophète
(P), les Imams d'Ahl-ul-Bayt, les Gardiens de la Sunnah authentique. Ils cherchaient par ce
moyen à se protéger et protéger leurs adeptes contre la liquidation physique, à
améliorer la situation des Musulmans, à unir ceux-ci et à les ressembler afin de préserver
l'intégrité du Message de l'Islam .En effet, il est de notoriété publique que les Chiites
Imamites, et leurs Saints Imams ont subi, plus que n'importe quel autre groupe ou
peuple , toutes sortes de souffrances, de tourments, d'oppressions et de privations de
liberté, à toutes les époques. Cette persécution inégalable dont ils furent si
souvent les victimes les a obligés à recourir, au cours de la plupart des périodes de leur
histoire, à la Dissimulation de protection, en s'abstenant, devant leurs détracteurs et
oppresseurs, de manifester leurs croyances et les pratiques islamiques qui leur sont propres,
afin d'éviter de subir un préjudice dans leur doctrine et dans leur vie. Il suffit, pour
comprendre cette situation intenable dans laquelle vécurent les adeptes d'Ahl-ul-Bayt, de
se référer à une sommité du Sunnisme contemporain, Aboul-A'lâ al-Mawdoudi, dans
son ouvrage "Le Califat et le Royaume" (al-Khilâfah wa-l-Mulk) où il décrit objectivement
les atrocités et les actes de barbarie que Mu'âwiyah réserva aux partisans de l'Imam
Ali, dont des Compagnons augustes du Saint Prophète, tel Hojr Ibn 'Ady (**). La répression sauvage et les persécutions systématiques
ayant été le lot distinctif des Chiites, il était normal que ce principe de défense islamique
et somme toute, naturel qu'est la Taqiyyah devienne leur trait distinctif. A situation
exceptionnelle, mesures exceptionnelles. Ceci dit, il est à noter qu'il y a des règles et des
préceptes concernant le recours à la Taqiyyah. Pour les connaître, il faut se référer
aux nombreux livres de Jurisprudence spécialisés dans ce domaine. Disons
schématiquement que la Dissimulation de protection n'est pas toujours obligatoire. Elle
est parfois facultative, et parfois même elle est déconseillée. Chaque fois que la
proclamation de la Vérité sert les intérêts de l'Islam, et chaque fois qu'il y a un Appel
général au Jihâd, il est obligatoire de renoncer à la Taqiyyah. Car, dans de telles
circonstances, la vie et la propriété d'un Musulman ne doivent pas être pris en
compte; au contraire, ils doivent être sacrifiés à la défense de l'Islam.Parfois la Dissimulation
de protection est formellement interdite. Par
exemple, lorsque la vie d'un Croyant est en danger, qu'il y a risque de propagation du
faux, qu'il y a une menace pour la survie de l'Islam, que l'injustice, l'oppression et
l'égarement sévissent gravement dans les rangs des Musulmans. En tout cas, ce qui
devrait être clairement souligné, c'est que, dans le Chiisme, la Taqiyyah n'a nullement
pour but (comme certains esprits malveillants se plaisent à l'insinuer) de faire des Chiites
une "association secrète de subversion et de destruction", ni de transformer la Religion et
ses injonctions en un secret qu'il ne faudrait pas divulguer à ceux qui n'en sont pas
adeptes. Loin de là! Les livres que les savants et auteurs Chiites ont écrits sur leur
Jurisprudence et sur toutes leurs croyances dépassent en nombre et en diversité tout ce à
quoi on pourrait s'attendre qu'une communauté écrive sur sa Religion.
Malheureusement, notre croyance à la Taqiyyah a été exploitée avec beaucoup de
malveillance et de malhonnêteté par nos détracteurs, dont la haine pour le Chiisme
semblait ne vouloir s'assouvir que par l'extermination du dernier Chiite, pendant les
époques Omayyade, Abbasside et même Ottomane, où il suffisait qu'un Musulman soit
désigné comme étant un adepte du Chiisme pour que les ennemis haineux des Ahl-ul-Bayt
le suppriment sans autre forme de procès. A ceux qui prétendent dénoncer la Taqiyyah
parce qu'elle serait illégale du point de vue de l'Islam, nous répondons: 1- La Taqiyyah tire son origine du Noble Coran comme nous
venons de le voir plus haut et comme le confirme le verset coranique suivant : «Un
croyant du peuple de Pharaon qui cachait sa Foi dit...» (Sourate al-Mo'min, 40:28). 2-Nous
suivons la Voie de nos Saints Imams d'Ahl-ul-Bayt(9) aux injonctions desquels nous nous
conformons. Or, ils nous ont ordonné de pratiquer la Taqiyyah et ils l'ont rendue
obligatoire pour nous en cas de nécessité. La Taqiyyah fait partie, chez eux, de la Religion,
comme nous l'avons noté plus haut. Ceci est d'autant plus légal et normal que s'il est
légitime que des Musulmans suivent respectivement les voies d'Abû Hanîfah (les
Hanbalites), de Mâlik (les Mâlikites), d'al-Châfi'î (les Châfi'ites) ou d'Ibn Hanbal (les
Hanbalites), il est encore plus légitime que les Chiites suivent le Maître des fondateurs de
ces quatre écoles juridiques (mathâhib), l'Imam al-Sâdiq (p) qui, de plus, fait partie
des Ahl-ul-Bayt dont le Prophète (P) dit (dans le très célèbre Hadith al-Thaqalayn) qu'ils
sont indissociables du Noble Coran.
L'une des croyances des Chiites duodécimains (ithnâ `achari)
est la croyance au Retour, c'est-à-dire qu'Allah ressuscitera
pour un temps limité une partie des morts, sous la même forme
dans laquelle ils étaient avant de mourir. Cette croyance, les
Chiites la tiennent des Ahl-ul-Bayt. Certains de ceux qui
reviendront à la vie seront honorés par Allah, d'autres seront
disgraciés. Les droits de ceux parmi eux qui auraient été spoliés
seront arrachés aux malfaiteurs pour leur être restitués. Cela
interviendra après la réapparition de l'Imam al-Mahdi(139).Les
personnes destinées à revenir à la vie après la mort et à
retourner dans ce monde sont soit ceux qui auront atteint un
très haut degré de piété et de Foi, soit ceux qui auront atteint
le pire niveau de corruption et de malfaisance. Après être restés
un certain temps en vie, ils mourront à nouveau et retourneront
à l'Autre Monde pour y recevoir la récompense ou la punition
qu'ils auront méritée. Allah fait justement allusion au Retour,
dans le Saint Coran, lorsqu'IL évoque le désir de revenants qui
n'avaient pas su ou voulu se réformer lors de leur Retour, et qui
ont mérité de ce fait la punition d'Allah de vivre une troisième
fois: "Les infidèles dirons: «O Seigneur! TU nous as fait nourrir
deux fois, et TU nous as fait revivre deux fois. Nous avons
reconnu nos péchés. N'y a-t-il aucun moyen de sortir (de cette
torture)?...» (Sourate al-Mo'min, 40:11). Oui, bien sûr, il y a des
Versets Coraniques concernant le Retour, c'est-à-dire le retour
des morts à la vie pendant un certain temps, et de nombreux
hadiths de la Famille Infaillible du Saint Prophète affirment ce
Retour. Tous les Chiites croient à la Raj`ah (le Retour), excepté
une minorité qui fait une mauvaise interprétation des Versets
Coraniques et des hadiths en question. Cette minorité dit, par
exemple, qu'à l'époque de la réapparition de l'Imam al-Mahdi,
"Raj`ah" signifiera la restauration du gouvernement et du
pouvoir des Imams, et non pas le retour des morts à la vie
(140).
Les Sunnites et la question de la Raj`ah (le Retour) :
Les Sunnites considèrent la croyance dans le Retour comme
une croyance non islamique qu'ils n'hésitent pas à dénoncer.
Leurs historiens du hadith discréditaient les narrateurs et les
transmetteurs de hadiths qui souscrivaient à cette
croyance(141). Non seulement ils considèrent la croyance
dans le Retour comme une forme de blasphème et de
polythéisme, mais pire encore. C'est surtout à cause de cette
croyance du Chiisme qu'ils ont dénigré les Chiites Imamites et
jeté l'anathème contre eux. Or, il ne fait pas de doute qu'il
s'agit là d'un exemple typique de réaction exagérée et
disproportionnée qui sert de prétexte aux différentes Ecoles
juridiques islamiques pour s'entre dénigrer et s'entre diffamer.
Car, en réalité, il n'y a pas lieu de dramatiser et de réagir avec
une telle véhémence contre cette croyance qui ne froisse
nullement la croyance au monothéisme, ni à la Prophétie,
mais au contraire les confirme, puisque le Retour est un Signe
de la Tout-Puissance absolue d'Allah, au même titre que la
Résurrection et que le Jour du Jugement. En fait, le Retour
équivaut à l'un des miracles qu'accomplissait le Prophète `Isâ
lorsqu'il ressuscitait les morts, mais à cette différence près
que, dans le cas du Retour, le fait miraculeux est plus
prononcé puisqu'il s'agit de ressusciter des morts en état de
décomposition totale et réduits en poussière, comme le décrit
le Saint Coran: «Les incroyants, parlant des ossements
pourris, disent: "Qui donc fera revivre les ossements alors
qu'ils sont poussière?" Dis: "Celui Qui les a créés une
première fois les fera revivre. IL connaît parfaitement toute
création."» (Sourate Yâ-Sîn, 36:78-79). Ainsi, la croyance au
Retour ne saurait être assimilée au blasphème ni au
polythéisme. Ceux qui ont dénoncé la croyance au Retour en
l'assimilant à la croyance à la transmigration des âmes,
laquelle est rejetée par l'Islam, ignorent tout simplement la
différence entre la transmigration des âmes et la résurrection
des corps. Or, il s'agit d'une différence majeure puisque, dans
le premier cas, il est question du déplacement de l'âme d'un
corps vers un autre, alors que dans le second cas, celui de la
résurrection corporelle, l'âme retourne au corps auquel elle
appartenait à l'origine, et ce corps revient à la vie sous sa
forme et sa structure originelles. En tout cas, si l'on peut
supposer que le retour d'un mort à la vie serait une forme de
transmigration, la résurrection de morts opérée par le
Prophète `Isâ équivaudrait aussi à une sorte de
transmigration, et il en irait de même de la Résurrection du
Jour du Jugement, ce qu'aucun Musulman ne saurait
admettre. Ceci dit, l'objection à la croyance au Retour se
ramène à deux possibilités:
Suite à la page suivante…………….
1- Ou bien le Retour est impossible,
2- Ou bien les hadiths concernant le Retour sont faux et sans fondement.
Et même si nous supposons la plausibilité de ces deux aspects possibles de l'objection à la croyance au Retour, cette question ne
doit pas donner lieu à une telle véhémence et les tenants de cette croyance ne méritent pas pour cela d'être accusés par leurs
adversaires de dévier de la Voie de l'Islam. Car il y a tant de croyances, parmi les autres Ecoles juridiques islamiques, qui sont
logiquement impossibles, ou qui ne sont pas fondées sur un Texte authentique, mais dont les tenants ne sont pas pour autant
qualifiés de polythéistes ni accusés d'avoir dévié de l'Islam! Les exemples de telles croyances sont nombreux: la croyance de
certains Sunnites à la possibilité que le Saint Prophète eût été amnésique ou capable de commettre des péchés(142), ou que le
Saint Coran existe par lui-même(143), ou que le Saint Prophète n'ait pas désigné son Successeur, etc...
1. Réfutation de la première objection
La supposition de l'impossibilité du Retour est islamiquement sans aucun fondement car, comme nous l'avons déjà dit, le Retour
est une sorte de résurection des corps comme celle du Jour du Jugement, à cette différence près qu'elle a lieu dans ce bas -
monde. Par conséquent, l'acceptation de la possibilité de la Résurrection des corps le Jour du Jugement devient la preuve de la
possiblilité de la résurection des corps dans ce monde-ci. Il n'y a aucune difficulté à comprendre une chose si simple. Mais si,
malgré cela, le Retour nous semble quelque chose qui suscite l'étonnement, c'est parce qu'il ne nous est pas familier dans notre
vie d'ici-bas, et parce que nous n'en savons pas assez sur ce qui pourrait le justifier ou l'empêcher, pour l'admettre ou le récuser.
Or l'esprit humain admet difficilement ce qui ne lui est pas famillier. C'est comme celui qui s'étonne: «...Et qui fera revivre des
ossements devenus poussière?" et à qui on répond: "Celui Qui les a créés une création» (op. cit. Sourate Yâ -Sîn, 36:78-79). Dans
un tel cas, où il n'y aurait pas de preuve rationnelle -ou du moins le pense- de nature à établir ou à démentir une affirmation,
nous devrions nous soumettre aux textes religieux émanant de la source de la Révélation divine pour fonder notre croyance. Or il
y a, dans le Saint Coran, des Versets qui établissent le Retour à ce bas-monde de certains morts. Un exemple en est le miracle de
`Isâ, rapporté dans le Coran, consistant à faire revivre les morts: «Je peux guérir l'aveugle et le lépreux, et je peux ressusiter les
morts, avec la permission d'Allah» (Sourate Ale `Imrân, 3:49). Autre exemple, la mort et le retour à la vie de celui qui, passant
devant une cité en ruines, s'étonna: «Comment Allah fera-t-IL revivre cette cité alors qu'elle est déjà morte? Allah le fit mourir
cent ans, et IL le ressuscita ensuite...» (Sourate al-Baqarah, 2:259). Ainsi, le Verset cité ("Notre Seigneur! Tu nous a fait mourir
deux fois..", Sourat al-Mo'min, 40:11), montre le retour à la vie dans ce bas-monde des gens déjà morts, même si certains
exégètes se sont ingéniés à l'interpréter autrement et d'une façon qui ne correspond pas à sa signification réelle(144).
2. Réfutation de la seconde objection
La seconde objection, selon laquelle les hadiths concernant le Retour de certains morts à la vie dans ce bas -monde auraient été
inventés, n'a aucun fondement, car le Retour constitue pour nous une croyance nécessaire, puisqu'elle nous est parvenue à
travers des hadiths authentiques et concordants rapportés des Successeurs Infaillibles du Saint Prophète, issus de sa Famille
(Ahl-ul-Bayt), ce qui n'autorise pas le moindre doute sur leur authenticité. Cette mise au point étant faite, on ne peut que
s'étonner de voir un écrivant célèbre, qui se vante de son savoir, tel qu'Ahmad Amine, insinuer dans son livre "Fajr -ul-Islam"
(L'Aube de l'Islam): Le Judaïsme fit son apparition dans la croyance chiite au retour(145) des morts dans ce monde".Et nous,
nous lui rétorquons que le Judaïsme fit son apparition dans le Saint Coran également, puisque la croyance au Retour y apparaî t
clairement, comme on l'a constaté d'après les Versets Coraniques déjà cités. Il est pertinent d'ajouter à ce propos que la vr aie
religion des Juifs et des Chrétiens est révélée par l'Islam et par les Commandements islamiques, puisque le Saint Prophète a
confirmé les précédentes Religions et leurs Commandements Divins(146), bien que nombre de ces Commandements aient été
abrogés par l'avènement de l'Islam. Donc la réapparition de certaines croyances du Judaïsme et du Christianisme en Islam ne
discrédire nullement ce dernier, même si, comme le prétend l'écrivant en question, la croyance au Retour est une croyance
partagée par les Juifs. En tout état de cause, le Retour des morts à la vie dans ce monde ne constitue pas un des Fondements
(uçul) auxquels il est obligatoire de croire. Si toutefois nous y croyons, c'est d'une part parce que nous tenons cette croyance des
traditions authentiques des Saints Imams d'Ahl-ul-Bayt, que nous considérons comme Infaillibles et incapables de mentir, et
d'autre part et accessoirement parce que rien, selon la logique religieuse, n'interdit la possibilité du Retour.
Faris prend une chambre dans un hôtel à Algers. Il a eu la conversation
suivante avec la réceptionniste
وسهال أهال: األستقبال هىظـفت !
ست يا بـل وسهال أهال: فارص آ !
خدهت؟ أيت: األستقبال هىظـفت
غزفـت ريد أ: فارص .
الزابع الطـابك في غـزفت عدي: األستقبال هىظـفت .
هصعد؟ الفـدق في هل: فارص
اليىم هىعاطل لألسف ولکي طـبعا،: األستقبال هىظـفت .
حوام؟ الغـزفـت في هل! للحظ يا! اليىم طلعا: فارص
وبارد ساخي وهاء ـعن،: األستقبال هىظـفت .
والسزيز؟: فارص
هاتف الغـزفـت وفي کـبيز، ألسزيز: األستقبال هىظـفت .
هاتف؟: فارص
تـلـفـىى: األستقبال هىظـفت .
هوتاس! هاتف: فارص !
وهکيف وتـلفشيىى: األستقبال هىظـفت .
فارص: هوتاس، هوتاس! کـن األجزة؟
يلـت الواحدة.هوظـفت األستقبال : هائت دوالر للـ
ل عدك غـزفـت فارص: ذا غال جـدا !
أصغـز؟
ستقبال : ـعن، ولکي بدوى حوام .هوظـفت األ
فارص: ال، بأص! في أي طابك ؟
هوظـفت األستقبال : في الطـابك السابع .
فارص: في الطـابك السابع ، وبدوى هصعد!
هوظـفت األستقبال : آسفـت ! ها عدي غـزفت أ
خزی.
فارص: ذا شيء غـيز هعقول !
هوظـفت األستقبال : أا آسفـت ذا کـل ها عدا.
فارص: ال بأص! ال بأص! اث الوفتاح!
االستوارة أوال ، هوظـفت األستقبال : إهأل ذ
.هي فـضلل
!فارص: حاضز
الدائن لوعواـ لأکتـب إسو هوظـفت األستقبال :
.......
إسوي وعواي الدائن .......فارص:
وعدد الليالي لووظيفـتـهوظـفت األستقبال :
........
ووظيفـتي وعدد الليالي، تـفـضـلي!فارص:
شـکزا ، وذا و الوفتاح.هوظـفت األستقبال :
بـ كشـکزا، بارفارص: !لاللـ
s
Expressions culturelle: : الشـائعت العباراث
What can I do for you خدهت؟ أيـت
sorry (m)/(f) آسفـت/ فآس
Excellent! هوتاس!
Fine!, O.K.! حسا/ طيب/ حاضز
You (m), (f) fill out the form! ي/ إهأل ! األستوارة هذ
How much is the rate? األجزة کـن
This is a reasonable thing! هعقىل شـيء هذا !
This is an unreasonable thing! هعقىل غـيز شـيء هذا !
You (m), (f), (pl) give me! هاتىا! / هاتي! / هاث ! I,
You (m), (f), we have عدا/ عدك/ عدي
O.K. , fine, no problem بأص ال
What a luck? للحظ يا !
The Vocabulary: :ألمفردات
telephone تـلـفـوى(اتف(
television تـلـفشيوى
air conditioner هکيف
bed فزاش
shower حوام
key هفتاح
room غـزفـت
floor طابك
elevator هصعد
hotel فـدق
job, vocation وظيفـت
water هاء
without بـدوى
with regret لألسف
less expensive, cheaper أرخـص
expensive غال
دائن
Cheikh Yousouf parle de l’événement d’Ashoura en Haoussa et comme
traducteur Ahmed étudiant en 3eme année au Centre Linguistique Ahulbayt de
douala.
Une production du Centre Linguistique
Ahlulbayt du Cameroun.
Rédacteur en chef
Imran
Mise en Page
Imran
Remerciement
La famille du Prophete(as)
Al Imane.org
Centre Zarah France
@nov. 2013.