Ann Gamsa, Ph.D.
Unité de gestion de la douleur Alan-Edwards, CUSM
Aucun conflit d’intérêt à déclarer
Ann Gamsa2015 AEPMU, MUHC
1. Travail de détective⇒ optimiser le plan de traitement
2. Alliance thérapeutiques: pourquoi et comment
3. L’expérience du patient
4. Rôle de la psychologie dans le traitement multidisciplinaire
Les psychologues facilitent la tâche de tous! a. Tout le temps?
b. Presque tout le temps?
c. parfois?
d. jamais?
e. Toutes ces réponses??
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L’alliance thérapeutique: mei l l eur prédicteur des résultats au t rai t ement
psychol ogi que
Ackerman, S. and Hilsenroth, M (2003) A review of therapist characteristics and techniques positively impacting the therapeutic alliance. Clinical Psychology Review, 23, 1-33.
Safran, J.D., Muran, J.C., and Proskurov, B. (2009) Alliance, negotiation, and rupture resolution, in Handbook of Evidence Based Psychodynamic Psychotherapy (eds R. Levy and S.J. Ablon), Humana Press, New York, pp. 201-5.
Horvath, A.O. and Symonds, B.D. (1991) Relation between working alliance and outcome in psychotherapy: a meta-anaysis, Journal of Counseling Psychology, 38 (2), 139-149.
Martin, D., Garske, J., and Davis, M. (2000) Relation of the therapeutic alliance with other outcome and other variables: a meta-analytic review. Journal of Consulting and Clinical Psychology, 68, 438-450.
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Trois ingrédients essentiels
1. Entente sur les objectifs du traitement
2. Entente sur la façon de faire
3. Confiance mutuelle
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Confiance du patient→ info → traitement optimal ( & utilisation des ressources)
• Favoriser la collaboration du patient
Offrir le soutien au patient:
• Farvoriser la réponse placebo
• Favoriser l’adhérence au traitement et la collaboration
• Améliore les résultats
• Améliore l’humeur du clinicien!
Attention à une trop grande alliance qui entraîne la dépendance
Mélanger en parties égales :
1. Empathie/compréhension
◦ “reconnaitre” les pensées et émotions du patient:
Expressions faciales
Lire entre les lignes
◦ Interagir en fonction de cela
2. Respect
◦ Le patient n’est pas en position d’infériorité
3. Attitude sans jugement
4. Être honnête
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4. Diminuer les résistances
◦ Éviter la confrontation inutile
5. Sorcellerie
◦ Mentionner au patient un élément d’eux-même avant qu’elle ne vous l’ait mentionner
◦ Renforcer l’égo
◦ Provoquer les larmes: «Je vois votre sourire mais je sens votre tristesse profonde »
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◦ Utiliser un langage que le patient peut comprendre
◦ Écouter attentivement et avec ouverture
◦ Laisser savoir au patient qu’il est écouté (langage non verbal contact
visuel)
◦ Reconnaître et normaliser les émotions
◦ Pencher vers le patient
◦ Opter pour une posture d’ouverture
◦ Démontrer de l’intérêt
◦ Expliquer les raisons du traitement
Si approprié, interrompre les longs monologues du patient doucement, fermement et expliquer pourquoi
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douleur
inactivité
isolement
Perte de l’identité, des rôles
Peur du mvt
Dépression anxiété
Désespoir frustration
Effets secondaires des médicaments
Traitements non bénéfiques
Pertes financières
Contestation assurance
L’expérience du patient Douleur et souffrance
Problème de sommeil et fatigue
Dysfonctions cognitives
incapacité
deconditionnment
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Dans la planification du traitement
◦ Drapeaux Rouges/Oranges/jaunes
◦ Médication psychothropes/psychotherapie
Psychotherapie
◦ Relaxation/visualisation/hypnose
◦ Psychothérapie à court terme
↑Activation/Engagement
↓ Stress/anxieté
↑ fonctionnement global
Groupe de gestion de la douleur Et… favoriser l’équilibre des collègues!
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Role des facteurs psychologiques
Bénéfices des traitements reçus
Obstacles à l’amélioration (humeur, fonction)
Risques suicidaires
Meilleure façon de motiver ce patient
Crédibilité du patient
Gain secondaire (peut être de nature émotionnelle)
Facteurs de risque de dépendance
Ëtre prêt au changement (stages de changement)
Besoin d’une intervention psychologique?
Médication psychotrope
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Image générale
Pourquoi est-ce que le patient consulte?
Que veut-il vraiment?
A-t-on les ressources pour aider ce patient?
Obstacles au mieux-être?
Besoins et motivations inconscientes
Attentes irréalistes
Problème d’ahérence au traitement
Trouble sur Axe I et/ou Axe II
Trouble sur Axe III (aigü, dommage cerveau)
Trouble Axe IV (psychosocial/environnemental)
Agenda caché/gain secondaire($/ψ)
Le patient veut-il vraiment aller mieux?
Avons-nous les ressources pour surmonter ces obstacles?
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Vous vous sentez flotter comme un ballon à l’hélium, de plus en plus haut, vous vous sentez léger, très léger
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Raison/ objectif
Energie Engagement/
Activité Plaisir
Amélioration de la qualité de vie
et du bien-être
Diminuer la focalisation sur la douleur
Diminution de la douleur et souffrance
Groupe de gestion de la douleur
Hoffman, B. M., Papas, R. K., Chatkoff, D. K., & Kerns, R. D. (2006). Meta-analysis of psychological interventions for chronic
low back pain. Health Psychology (in press)
Psychiatric Issues in Chronic Pain (M. R. Clarke, Current Psychiatry Reports, 2009, 11:243-250)
.Thorn, B.E., Boothby, J.L., & Sullivan, M.J.L. (2002). Targeted treatment of catastrophizing for the management of chronic
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Weisberg J, Keefe F. Personality, individual differences, and psychopathology in chronic pain. In: Gatchel R, Turk D, editors. Psychosocial factors in pain. New York: Guilford Publications; 1999. pp. 56–73
Altmaier, E. M., Lehmann, T. R., Russell, D. W., Weinstein, J. N., & Kao, C. B. (1992). The effectiveness of psychological
interventions for the rehabilitation of low back pain: A randomized controlled trial evaluation. Pain, 49, 329-335.
Dersh J, Polatin P, Gatchel R. Chronic Pain and Psychopathology: Research Findings and Theoretical Considerations. Psychosomatic Medicine 64:773-786 (2002)
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Fishbain D, Cutler R, Rosomoff H. Comorbid psychiatric disorders in chronic pain patients. Pain Clin 1998; 11: 79–87.
Weisberg JN, Keefe FJ. Personality disorders in the chronic pain population: basic concepts, empirical findings, and clinical implications. Pain Forum 1997; 6: 1–9.
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