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Page 1: Asthme professionnel à Casablanca

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82 16e Congrès de pneumologie de la

ésultats.— Nos patients sont de sexe masculin, d’âge moyen de4 ans, tous exposés au bioxyde de silicium.a symptomatologie respiratoire est dominée par la dys-née. La radiographie standard montre des opacités réticulo-icronodulaires diffuses bilatérales dans tous les cas prédominant

ux sommets, associées à des opacités parahilaires rétractiles dans2 cas, la TDM a objectivé des micronodules diffus dans 12 cas, desodules sous pleuraux dans dix cas, des condensations pseudotu-orales dans 14 cas, des bulles d’emphysème dans neuf cas et des

dénopathies calcifiées dans 12 cas.onclusion.— La silicose est la première maladie professionnelleans le monde, elle reste longtemps asymptomatique. Son diagnos-ic repose sur l’association des signes radiologiques à l’expositionrofessionnelle. La biopsie pulmonaire est réservée aux cas aty-iques.e respect des normes internationales d’exposition au milieu duravail reste la meilleure prévention.

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98rofil épidémiologique et radioclinique desilicoses pseudotumorales. Sehbaoui , A. Aichane , H. Zaouri , W. El Khattabi , H. Afif ,. Bouayad

Service de pneumologie, hôpital 20-Août-1953, Casablanca, Maroc

a silicose est une pneumoconiose due à l’inhalation de poussièresontenant des cristaux de silice, sa forme pseudotumorale reste unentité rare. Nous rapportons une étude concernant 76 cas de silicoseseudotumorale entre juillet 2000 et septembre 2011. L’atteintest exclusivement masculine avec une moyenne d’âge de 53 ans,e tabagisme actif est retrouvé dans 34,2 % des cas. Nous retrou-ons comme profession : puisatier : 40,7 % des cas, macon : 31,5 %es cas, mineur de fond : 15,7 % des cas et 11,8 % des cas ont tra-aillé dans des industries diverses. La durée moyenne d’exposition àa poussière de silice est de 21 ans. La symptomatologie est dominéear la dyspnée dans 96 % des cas. Le téléthorax montre des opacitésacronodulaires confluentes réalisant des images pseudotumoralesilatérales dans 77,6 % des cas, associées à des opacités microno-ulaires diffuses dans 23,6 % des cas. La recherche de BK dans lesxpectorations et dans le liquide d’aspiration bronchique est néga-ive à l’examen direct et à la culture dans tous les cas. L’explorationonctionnelle respiratoire montre un trouble ventilatoire mixteévère dans 64 % cas. Le diagnostic est retenu devant le contextelinique évocateur de la silicose et le caractère pseudo-tumoral desésions radiologiques. La déclaration des maladies professionnellesst faite dans 85,5 % des cas alors que 14,4 % des cas travaillentour leur propre compte. Le traitement est symptomatique à basee bronchodilatateurs, associé à un traitement digitalodiurétiqueans 22,3 % des cas de cœur pulmonaire chronique. La silicose pseu-otumorale est une entité rare dont le retentissement fonctionnelst souvent important.

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99orme particulière de pneumoconioses, la silicoseseudotumorale. Étude de 40 cas. Morad , H. Benjelloun , N. Zaghba , A. Bakhatar , N. Yassine ,. Bahlaoui

Service des maladies respiratoires, hôpital Ibn, Casablanca, Maroc

a silicose est la plus fréquente des pneumoconioses. Sa formeseudotumorale est rare. Nous rapportons une étude rétrospec-ive portant sur 40 cas de silicose pseudotumorale colligés auervice des maladies respiratoires CHU Ibn-Rochd de Casablanca

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francaise, Lyon, vendredi 27 au dimanche 29 janvier 2012

ur une période allant de janvier 1997 à janvier 2010. Il s’agite 40 hommes. La moyenne d’âge est de 50 ans. Le tabagismest retrouvé dans 27 cas (67,5 %). Vingt-sept patients sont desuisatiers (67,5 %), dix sont des mineurs (25 %) et trois sont macons7,5 %). La dyspnée est retrouvée dans 32 cas (80 %), le syndromeronchique dans 30 cas (75 %) et les hémoptysies dans 15 cas37,5 %). L’imagerie retrouve des opacités pseudotumorales dansous les cas, des opacités micronodulaires dans 26 cas (65 %),n pneumothorax et une pleurésie dans un cas chacun et desdénopathies médiastinales dans six cas. La bronchoscopie montrees tâches d’anthracoses dans 29 cas (72,5 %).’exploration fonctionnelle respiratoire montre un trouble venti-atoire mixte dans 25 cas (62,5 %) et restrictif dans six cas (15 %).es bacilloscopies sont positives chez trois patients (7,5 %). Laonction biopsie transpariétale montre un granulome tuberculoïdeans nécrose caséeuse dans un cas. Le traitement est basé sures xanthiniques dans 34 cas (85 %), des corticoïdes dans 33 cas82,5 %), et les diurétiques dans sept cas. Le traitement antiba-illaire est démarré chez trois patients ayant l’association silicoseuberculose. L’évolution est bonne dans 16 cas, stationnaire dans7 cas, mauvaise dans six cas. Un patient est décédé. La prise enharge thérapeutique de cette forme particulière est essentielle-ent symptomatique, d’où l’importance de la prévention.

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00oumon du puisatier. El Fadi , N. Zaghba , H. Benjelloun , A. Ech-Cherrate ,. Yassine , A. Bakhatar , A. Bahlaoui

Service des maladies respiratoires, CHU Ibn-Rochd, Casablanca,aroc

es puisatiers sont des sujets qui creusent les puits et sont exposés àa silice. Nous rapportons une étude rétrospective portant sur 37 case puisatiers ayant une silicose colligés au service des maladiesespiratoires CHU Ibn-Rochd Casablanca sur une période de 13 ans1997—2010). Tous nos patients étaient des hommes. La moyenne’âge est de 50 ans. Le tabagisme est retrouvé dans 27 cas. La duréeoyenne d’exposition est de 13 ans (trois à 30 ans). Aucun de nosatients ne portait des masques de protection lors de l’exposition.n antécédent de tuberculose est retrouvé dans cinq cas. L’imageriehoracique retrouve des opacités pseudo-tumorales dans 30 cas (sili-ose pseudotumorale : 81 %), des opacités micronodulaires avecpaississement des septats dans sept cas, un pneumothorax etne pleurésie dans un cas chacun, et des adénopathies médiasti-ales calcifiées dans six cas. La bronchoscopie objective des tâches’anthracose dans 29 cas. La spirométrie montre un trouble ventila-oire mixte dans 25 cas (67,5 %) dont 80 % était sévère, et restrictifrobable dans huit cas (21 %). Les bacilloscopies étaient positiveshez sept patients. Le traitement était symptomatique basé sur’éviction de l’exposition dans tous les cas, et diurétique dansept cas de CPC. Le traitement antibacillaire est démarré chez lesatients ayant la silicotuberculose. L’évolution était bonne dans6 cas, stationnaire dans 17 cas, mauvaise avec altération de laonction respiratoire dans 13 cas. La silicose est une pneumoco-iose fréquente chez les puisatiers. Elle retentit sur la fonctionespiratoire avec altération de la qualité de vie des patients. Nouselevons l’association fréquente à la tuberculose pulmonaire et nousnsistons sur la prévention qui reste le meilleur traitement.

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01sthme professionnel à Casablanca. Jabri , W. Elkhattabi , H. Afif , A. Aichane , Z. Bouayad

Hôpital 20-Août, CHU Ibn-Rochd, Casablanca, Maroc

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Affiches scientifiques — 1re partie

L’asthme professionnel est une maladie d’origine professionnellefréquente dont l’impact socioéconomique est lourd. Notre étudeest une analyse rétrospective de 61 dossiers d’asthme profession-nel colligés entre janvier 1990 et décembre 2010. La moyenned’âge des patients est de 51 ans avec une nette prédominancemasculine (78,2 %). Le délai séparant le début de l’exposition etl’apparition des symptômes est en moyenne de 13 ans. Les sec-teurs d’activité les plus concernés sont l’industrie de textile etle travail dans les silos. La survenue des symptômes au milieudu travail est rapportée par 59 patients (96 %) et l’améliorationau cours des congés par 38 patients (62 %). L’exploration fonc-tionnelle respiratoire objective un trouble ventilatoire obstructifdans 36 cas, réversible au Salbutamol dans 60 % des cas. Les testscutanés aux pneumallergènes courants réalisés chez 21 patientssont positifs aux acariens de stockage dans huit cas, aux pol-lens dans deux cas et aux céréales dans un cas. Cinquante etun patients (83 %) sont déclarés porteurs d’un asthme profes-sionnel. Le diagnostic de l’asthme professionnel nécessite unedémarche diagnostique adaptée, le traitement repose essentielle-ment sur l’éviction complète et définitive de l’exposition à l’agentresponsable.

doi:10.1016/j.rmr.2011.10.263

202La consultation d’aide au sevrage tabagique : bilande quatre ansM. KhadhraouiService pneumoallergologie, hôpital militaire de Tunis, Tunis,Tunisie

Introduction.— Le sevrage tabagique constitue un piler dans la pré-vention des maladies respiratoires.But de l’étude.— Notre but est de ressortir les résultats de notreactivité d’aide au sevrage tabagique et d’en tirer des recomman-dations pratiques.Patients et méthode.— Sont inclus 321 sujets, sex-ratio = 6, âgemoyen de 41 ans.Ils sont recrutés en pneumologie (40 %), ORL (12 %), cardiologie(32 %) et personnel médical et paramédical (16 %).Pour chaque sujet sont précisés la consommation tabagique, sadurée ainsi que le degré de dépendance (indice de Fagerstrom) etles chances de réussite.Les patients sont informés sur la dépendance nicotinique et unepériode d’une semaine à dix jours est décidée comme période deréflexion avant d’instituer le traitement substitutif.Nous avons utilisé les timbres nicotiniques dosés à 10, 20 et 30 micg.Les patchs sont livrés gratis pour une durée d’un mois.Un numéro d’appel est livré au patient pour nous contacter dans lecas où il refume.Résultats.— On note que 321 patients sont enrôlés initialement dansl’étude, dont seulement 122 ont été suivis pendant six mois.Le test de Fagerstrom a montré une addiction sévère chez 25 % dessujets, moyenne (35 %) et faible (40 %).Plus de 80 % des sujets ont une motivation importante à la premièreconsultation, celle-ci baisse à la deuxième consultation, soit unesemaine plus tard.Le taux des abstinents à la première, seconde, troisième et qua-trième semaine est respectivement (81 %, 72 %, 63% et 58 %),ce taux reste globalement stable aux premier, deuxième, troi-sième et quatrième mois soit respectivement (55 %, 52 %, 48 %,45 %).Conclusion.— Le patch nicotinique est constitue un bon moyen

d’aide au sevrage tabagique avec une réussite à 45 % au cinqmois.

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03lace de l’accompagnateur de malade tuberculeuxans une unité de phtisiologie. Badoum , G. Ouédraogo , M. Compaoré , K. Boncoungou ,. Ouédraogo

Service de pneumologie, CHU Yalgado-Ouédraogo, Ouagadougou,urkina Faso

e rôle que joue l’accompagnateur en milieu hospitalier dans lestructures sanitaires est très utile, voire indispensable dans la plu-art des pays Africains. Cette situation est due à l’insuffisance deersonnel dans la majorité des structures sanitaires en Afrique,e qui a pour conséquence, dans certains cas, la substitution desccompagnateurs au personnel soignant. La tuberculose qui est unealadie chronique et contagieuse nécessite une compliance stricteu malade au traitement et donc la participation de ses proches. Enas d’hospitalisation, ces proches vont intervenir dans le processuse leur prise en charge. Notre étude vise donc à déterminer le rôleue jouent les accompagnateurs de ces malades au cours de leurospitalisation.ous les patients hospitalisés dans le service de Pneumo-phtisiologieont assistés d’au moins un accompagnateur. Le rôle le plus joué pares accompagnateurs comporte : le soutien psychologique (92,6 %),a surveillance de la perfusion (79,6 %), l’achat des médicaments77,8 %) et l’évacuation des déchets (64,8 %). Le manque de commu-ication entre personnel et accompagnateur était le problèmeajeure dans 75,5 % des cas.ien que non formalisée, la présence de l’accompagnateur dansotre contexte semble nécessaire. Cependant, au regard des diffi-ultés d’ordre relationnel avec le personnel soignant et du risquenfectieux, il est souhaitable que le personnel de santé soit à même’effectuer eux-même les tâches réalisées par les accompagna-eurs, afin d’éviter les risques liés à la non-professionnalisation deeurs actes.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.265

04e conseil en environnement intérieur :’expérience du réseau de réhabilitationespiratoire de Ville du Pays Basque et des LandesR3VPBL). Romain , A. Delanghe , C. Korwin , A. Bernady

Réseau de réhabilitation respiratoire de Ville du Pays Basque etes Landes (R3VPBL), Anglet, France

ntroduction.— Le conseil en environnement intérieur (CEI) estroposé sur prescription médicale pour des patients atteints deathologie respiratoire allergique ou non allergique. Pour cesatients, une cause environnementale peut être suspectée d’altérer’efficacité du traitement médical. Cette expertise, effectuée auomicile du patient, permet de mettre en évidence les élémentsolluants et de délivrer les conseils d’éviction de ces polluants.atients et méthodes.— En six mois, 70 patients ont bénéficié’un CEI constitué de mesures quantitative et qualitative des élé-ents polluants chimiques, biologiques et minéraux présents dans

’habitat des patients. Des conseils personnalisés selon la patholo-ie, la pollution et la conception de l’habitat ont été délivrés.ésultats.— Les patients présentaient des pathologies aller-iques (asthme : 28 %, autres allergies : 53 %) et non allergiquesBPCO/aspergillose : 19 %). Les analyses portaient sur le rapportumidité relative (HR)/température (62 %), les acariens (14 %),es moisissures (14 %), le formaldéhyde (12 %) et les composés

rganiques volatiles (COV) (11 %). Les conseils concernaient la ven-ilation (28 %), l’achat de housses anti-acariens (26 %), la diminutione l’HR (24 %), la réduction de COV/formaldéhydes (12 %) et le trai-ement des moisissures (10 %).

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