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L3 Arts Plastiques – année 2011/2012 – semestre 2 – sujet collectif avec jury commun.
LUNGCORENTIN
OBJET DOCUMENTAIRE
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Premièrement dans une recherche de pratique personnel, j’ai décidé de suivre le mouvement du «pixel art» qui influencé par les jeux vidéo, a servit de base à mon travail avec des mémos repositionnables. Tendance lors de la «post it war», s’effectuant dans les grandes villes du monde entier, reprenant des personnages de jeux vidéo, lesquels me permettant de reconstruire la Joconde comme icône de beauté.Par la suite, à base de recherches j’ai trouvé ma pratique, celle du designer toys, né de la génération Y. Toute mon enfance est basée sur les jeux vidéo et les séries et dessins animés Manga. De ce fait , comment puis je « artialiser2» les personnages de mon enfance, en leurs donnant plus d’impor-tance qu’elle en a de nos jours ?
Artistiquement, les designers toys sont de nou-veaux supports créatifs pour les artistes en mal de médium, leur permettant d’exporter des modèles graphiques en 2 dimensions sur un matériau avec des formes en 3 dimensions soit en quelque sorte de passer du dessin à la sculpture. Michael Lau et Kaws, artistes peintres « graffeurs », utilisent les personnages des jeux vidéo comme nouveaux modèles graphiques pour composer leurs grandes fresques murales, retraçant toutes leurs inspirations. Par La suite Michael Lau décide de modifier des personnages tel que Gi joe... en apportant sa touche de création artistique. C’est de là que naît L’ART Toys.
Domique Herhard, critique, illustrateur, amène ce rapport aux jeux, mais aussi aux designers toys en disant que « la spécificité du jeu, c’est de proposer une forme qui n’est pas définitive et aboutie : une forme ouverte, qui va se développer, se transformer grâce à des participants ultérieurs, les joueurs… », concept que l’on pourrait adapter aux artistes qui expriment leur imagination sur des modèles 3D.Le but étant « d’artialiser2 » ses figurines que l’on pour-rait considéré d’ « in-visu », en transformant un matière naturelle en matière esthétique,
créant ainsi des modèles indépendant sculpturaux, incluant un relais supplémentaire, celui du regard, qui doit en effet s’imprégner de ces modèles, pour artialiser à distance et, littéralement, embellir par l’acte perceptif. Soit, de s’ins-pirer de personnages de jeux vidéo très souvent d’origine japonaise telle que « Mario », « Donkey Kong », ou de créa-tures ancestrales et mythiques (Oni, Tanuki) pouvant laisser libre cours à son imagination. Sortant tout droit du folklore japonais populaire dans les arts, la littérature et le théâtre nippon ayant différentes formes, différentes apparences, de démons de source en source. Divergent en quelques points de l’esthétique du jeu , s’inspirer des personnages de jeux vidéo pour lancer la forme de base nous servant de moule, de plus, la création de ses figurines permet de sortir du modèle 2D pour attaquer une matière, des formes et des couleurs réelles, de manière à exprimer son parti pris et ses basesenfantines. Artialiser ces petites figurines pour les mettre au même niveau que les plus grandes œuvres d’art du monde entier.Jeff Koons maîtres du Kitsch et Takashi Murakami , on utilisé comme dans mon travail, la culture populaire et leurs inspirations enfantines pour créer des modèles, sculptures, qui nous raconte une histoire et qui nous emmène dans un monde édulcoré et magique.
Les designers toys ne racontent il pas le monde, ses évolutions, son histoire, à travers, une iconographie enfantine ? En nous représentant une vision différente du monde que l’on a, en laissant agir le coté utopique de notre imagination pour en faire ressortir des mondes féeriques (Mario, zelda...) où dramatiquement tragiques (call of duty, space invaders …) à travers des réalisations artistiques en tant que sculpture à part entière. J’utilise l’imagination des développeurs et à la fois la mienne, afin de m’évader et don-ner vie à mes sculptures, pour leurs donner plus d’impact, je les hisse au rend d’œuvres en leurs attribuant une taille démesurée et grandiose dans les paysages urbains.
Le Designer toys1 comme art à part entière.
1. Le DesignerToys est un mouvent né dans les années 90. Consistant à créer des figurines en matière plastique ou en matière composite de design ou à customiser,au début par des artistes phares de la culture urbaine .2. Le terme est de Montaigne (Écrits, III, 5 : « nature artialisée »), repris par Alain Roger (1997, 16 sq.).
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SOMMAIRE
BIBLOGRAPHIE
ESSAIS
CD ROM
REALISATIONS FUTURES
LE DESIGNER TOYS COMME ART A PART ENTIERE Page: 4.
RECHERCHES:
Recherche de couleurs.
Post it war.
Page: 7.
Page: 8/9.
Page: 10/11.
PROJET
Recherche de formes et de personnages.
Page: 13.
Page: 14/15.
Recherches d’artistes. Page: 17/20.
Page: 21.
Recherches graphiques.
Installation.
Recherche d’installation.
Modifications et nouvelles formes.
Réalisation et première série.
Page: 27.
Page: 26.
Page: 24/25.
Page: 23.
Page: 22.
Page: 23/31.
Page: 33.
Page: 35.
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Recherches d’artistes
Jeff Koons
Sculpteur, peintre, sérigraphie.
1 .Puttipanda, pour LOUIS VUITTON.2 .Exposition Grand palais 2010.3 .Perottin pour Kanye West (Chanteur).
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BIBLIOGRAPHIE -Alain Roger, Court traité du paysage, Gallimard, 1998.
-Eckhard Schneider, Katy Siegel, Ingrid Sischy, Hans Werner Holzwarth, Jeff Koons, Taschen, 2008.
-Galerie Le Feuvre Paris, Invader x 1000, Frank Slama Editeur, 2011
-Jim Crawford, Toys, New Designs From The Art Toy Revolution, Universe Publishing, 2006.
-Kaws, Kaws One, Édition : illustrée, 2001. -Mónica Ramírez-Montagut, Germano Celant, Kaws, Édition : illustrée, 2010.
-Philippe Perrenoud, Le socle et la statue, réflexions pessimistes sur l’éducation fondamentale, 2005.
-Sarah Cosulich Canarutto, Jeff Koons, Hazan, 2007. -Thomas Kellein, Jeff Koons: Pictures 1980-2002, Kunsthalle Bielefeld, 2002
-Yale University Press, Little Boy : The Arts of Japan’s Exploding Subculture, 2005.
Webographie
-www.centrepompidou.fr/education/ressources/ens-duchamp/ens-duchamp.htm -www.jeffkoons.com -www.universalis.fr/encyclopedie/jeff-koons/
-www.kawsone.com
-www.michaellau-art.com
-www.spaceinvaders.com
-www.takashimurakami.com