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Page 1: Intérêt des biopsies pulmonaires transbronchiques dans les pneumopathies interstitielles diffuses

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102 16e Congrès de pneumologie de la

es localisations nasosinusiennes de la sarcoïdose sont réputéesares. Leur incidence est probablement sous estimée en l’absence’examen ORL systématique au cours de la sarcoïdose médistino-ulmonaire et des difficultés diagnostiques. Afin d’insister sur’intérêt de l’examen ORL au cours de la sarcoïdose thoracique,ous rapportons 18 cas colligées au service des maladies respira-oires du CHU Ibn Rochd de Casablanca entre septembre 2010 etoût 2011. Il s’agit de 17 femmes et un homme avec une moyenne’âge de 46,5 ans. La symptomatologie respiratoire était dominéear la dyspnée et la toux sèche associées à une obstruction nasalevec voix nasonnée dans deux cas et rhinite croûteuse dans un cas.a découverte était fortuite dans quatre cas L’imagerie thoraciquevait montré une sarcoïdose stade I dans trois cas, une sarcoïdosetade II dans 12 cas et une sarcoïdose stade III dans trois cas. Tousos patients avaient bénéficié d’un examen ORL spécialisé avecasofibroscopie. Ils étaient normaux dans 14 cas. Ils avaient mon-ré des granulations nasales dans trois cas, une muqueuse nasalenflammatoire dans un cas et un aspect pseudotumoral du cavumans deux cas. Le blondeau scanner avait objectivé une polyposeasale avec épaississement du cavum dans deux cas. Les biopsieses granulations ainsi que du cavum avaient conclu à une inflam-ation granulomateuse tuberculoïde sans nécrose caséeuse dansuatre cas. L’atteinte ORL était retenue dans quatre cas sur 18 soit2 % La corticothérapie était indiquée chez tous nos patients. Nousnsistons à travers ce travail que l’atteinte ORL devrait être attenti-ement et systématiquement recherchée au cours de la sarcoïdosehoracique malgré la discrétion et l’absence des symptômes.

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70omplications thoraciques de la radiothérapie :xpérience en pneumologie. Blanc-Caille a, P. Bonniaud a, N. Baudouin a, P. Maingon b,. Peignaux-Casasnovas b, P. Foucher a, P. Camus a

Service de pneumologie, Dijon, FranceService de radiothérapie, CGFL, Dijon, France

a radiothérapie sur le thorax peut occasionner diversesomplications pleuropulmonaires précoces ou tardives.éthodes.— Étude rétrospective de patients vus en consultation ouospitalisés pour complications radiques symptomatiques en lienvec une radiothérapie thoracique, mammaire ou ORL (1981—2011).ecueil de/du âge, sexe, indication, délai de survenue, site,onnées dosimétriques, traitements associés, anatomopathologie,rise en charge et pronostic.ésultats.— Soixante-quinze patients (25F/50H ; âge moyen3,7 ± 10,6 ans) répondaient aux critères. Indications : cancer bron-hique (57,3 %), sein (24 %), ORL (5,3 %), œsophagien (2,7 %),aladie de Hodgkin (9,3 %) et thymome (1 %). Délai d’apparition :

0,1 mois ± 87,6 (7 j− 36 ans). Cinquante patients avaient recu unehimiothérapie. Tableaux anatomo-cliniques : 30 pneumopathiesadiques, six BOOP, deux bronchites subaiguës, 14 fibroses pleu-ales et/ou péricardiques, huit complications œsophagiennes, deuxardiaques, quatre épanchements pleuraux, quatre cancers, troisspirations chroniques par troubles de déglutition et deux paraly-ies phréniques. La dosimétrie avait été respectée chez tous lesatients. La mortalité directement attribuable a été de 16 cas, pré-oce par pneumonie radique chez quatre ou fistule œsophagiennehez un, tardive par fibrose pleurale et/ou péricardique chez trois,n contexte de paralysie phrénique chez deux, ou cancer radio-nduit chez deux patients.onclusions.— Les complications respiratoires de la radiothérapie

ont variées, sont de survenue parfois très tardive, ont un profilffirmé, et sont responsables d’une notable morbi- et mortalité.

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francaise, Lyon, vendredi 27 au dimanche 29 janvier 2012

71ntérêt des biopsies pulmonaires transbronchiquesans les pneumopathies interstitielles diffuses.A. Ebongue , H. Naji-Amrani , M. Aharmime , Y. Gharbaoui ,.A. Rhorfi , A. Abid , K. Alaoui-TahiriHôpital militaire Med-V, Rabat, Maroc

ntroduction.— Les biopsies pulmonaires transbronchiques (BTB)ermettent le prélèvement du parenchyme pulmonaire pour unenalyse histologique. Associées à l’analyse du LBA, leur importancest majeure au diagnostic étiologique des PID.l s’agit d’une étude rétrospective, analytique, de 65 dossiers deatients suivis pour PID et ayant bénéficié d’une BTB sur une périodee 7 ans (2004—2011).ge moyen 47 ans ± 8, 76 % de sexe féminin et 24 % masculin. Les BTBnt été réalisées au niveau du segment du Nelson droit chez 85,2 %t gauche chez 14,8 %. Le nombre de fragments prélevés était dechez 57,4 % des cas et 1 seul dans le reste des cas.es complications observées étaient : un saignement actif endo-ronchique (8 %) ; hémoptysies (11 %) ; douleurs thoraciques56 %) ; dyspnée aiguë (45 %) ; pneumothorax (29,5 %) complications’évolution favorable sous traitement.’étude anatomopathologique retrouvait : une inflammation spé-ifique avec granulome épithélio-giganto-cellulaire sans nécroseaséeuse (44,4 %). Des lésions inflammatoires non spécifiques27,8 %) ; des remaniements fibreux pulmonaires (14,8 %) ; un paren-hyme pulmonaire sans anomalies histologiques évidentes (9,3 %) ;es fragments exigus dont l’analyse histologique était difficile3,7 %).es résultats, associés à l’analyse du LBA et des autres explorationsoncluent aux diagnostics de : sarcoïdose (37,8 %), pneumopathies’hypersensibilité (13 %) ; connectivite (12 %) ; fibrose pulmonairediopathique (24,4 %), pneumoconiose (6 %), lymphangite carci-omateuse (7 %) et (2 %) PID d’origine toxique (pneumopathieuileuse).onclusion.— Les PID posent toujours un problème diagnostic,

’apport des BTB motive à les pratiquer quand l’indication se pose.

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72pport de la biopsie labiale dans le diagnostic de laarcoïdose. Jabri , W. Elkhattabi , W. Sehbaoui , B. Bellahcen , H. Afif ,. Aichane , Z. Bouayad

Hôpital 20-août, CHU Ibn-Rochd, Casablanca, Maroc

a sarcoïdose est une granulomatose systémique, le diagnosticepose sur un faisceau d’arguments dont l’histologie avec misen évidence du granulome tuberculoïde sans nécrose caséeuse. Leut de notre travail est d’évaluer l’apport de la biopsie labialeans le diagnostic de la sarcoïdose. Nous avons mené une étudeétrospective sur 11 ans entre 2000 et 2011 au service des maladiesespiratoires de l’hôpital 20 août. Nous avons colligé 86 cas de sar-oïdose confirmée. La moyenne d’âge était de 47,6 ans avec unerédominance féminine (83,7 %). Cinquante patients étaient asymp-omatiques, les signes cliniques sont dominés par la toux (23 %). Laadiographie et le scanner thoracique ont montré des adénopathiesilaires médiastinales dans 72 % des cas. Les atteintes extrarespira-oires sont essentiellement cutanées (24 cas), salivaire (23 cas) gan-lionnaire périphérique (14 cas), ORL (11 cas), et oculaire (5 cas). Laiopsie labiale a été réalisée chez tous nos patients, elle a permise mettre en évidence le granulome épithéliogigantocellulaire sansécrose caséeuse chez 20 cas, soit 23,2 % des cas. Nous rappelons à

ravers ce travail que la biopsie labiale, geste peu invasif, est d’unpport non négligeable dans la confirmation de la sarcoïdose.

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