J O U R N A L D U T H É Â T R E D I J O N B O U R G O G N E
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Il a volé le feu auxdieux pour le donner
aux hommes. Du 7 au 10 décembre,
Prométhée selonEschyle s’installe auParvis Saint-Jean.Portrait du metteuren scène Guillaume
Delaveau en
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N ° 7 - O C T O B R E 2 0 1 0 - J O U R N A L P A R A I S S A N T C H A Q U E T R I M E S T R E
Prométhée selon Eschyle
En partenariat avecle festival Les nuits d’orient
et le CRR de Dijon. M. El Hachoumi, violon,
Z.El Bahri, chant et A. K. Boughayden,
percussions, jouent desœuvres du répertoire
oriental le 27 novembre au Parvis, à l’issue
de l’Affiche.
Autour des Acteurs de bonne foi de Marivaux,
le metteur en scènemène rencontres
et ateliers. Détails en
En coulisses avecJean-Pierre Vincent
p.8
Découvrez-yles photos
des spectaclesà venir et
embarquez sur lewww.tdb-cdn.com
L’Acteur Publicversion 2.0
InterpellationDijon, Côte-d’Or : vol de maillot au Cercle Dijon Bourgogne, le club de handball féminin Dijonnais. On tient le suspect ?
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QUE FAIRE ? (LE RETOUR)Les comédiens Martine Schambacher et François Chattots’interrogent avec Benoît Lambert et Jean-Charles Massera. Réponse du 5 au 22 janvier, salle Jacques Fornier à Dijon.Retour sur une création en chantier.
ÉVÉNEMENT : LE MINISTRE DUTRAVAIL EN BOURGOGNELe Ministre Damien Bouvet a choisi la Bourgogne pour sa tournée en décentralisation.
Cabaret de l’âne :il revient
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En Chantier
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P L U S R I C H E E S T L A C R É A T I O N , P L U S P R O F O N D E E S T L A J O I E – H E N R I B E R G S O N , L ' É N E R G I E S P I R I T U E L L E , 1 9 1 9
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LE PORTRAIT2
Guillaume Delaveau, ouverture d’entrailles Prométhée enchaîné d’Eschyle raconte l’opposition de Prométhéeà Zeus, qui le punit pour avoir dérobé le feu aux dieux dans le butde le donner aux hommes. Un texte majeur de la tragédiegrecque, mis en scène par Guillaume Delaveau.
Il y a un an, cette page s’ou-
vrait à Joseph Roulin, facteur,
ami de Van Gogh et figure
du roman de Pierre Michon
porté à la scène par Guil-
laume Delaveau. Le metteur
en scène propose cet
automne Prométhée selon
Eschyle, s’attaquant pour
la troisième fois aux auteurs
tragiques grecs : « Sophocle
en 2002, Euripide en 2006,
je n’avais pas encore approché
Eschyle. C’est le moment pour
moi de revenir vers ce théâtre,
fort de ce travail sur la prose de
Michon, fort de cette recherche
dans un théâtre du récit ». On
peut presque parler de retour
aux fondamentaux pour Guil-
laume Delaveau, qui, depuis
sa formation au Théâtre
National de Strasbourg et
ses expériences auprès de
grands metteurs en scène –
Jean-Louis Martinelli, Mat-
thias Langhoff, Luca
Ronconi, Jacques Nichet – a
« surtout travaillé sur des
grands classiques, sur des
œuvres de répertoire. » Mais le
passage par Vie de Joseph Rou-
lin n’est pas sans
conséquences : « Travailler sur
le mythe de Van Gogh influence
inévitablement le travail
sur Prométhée – la probléma-
tique de l’intransigeance et de
l’entêtement de l’artiste notam-
ment – et plus encore quand le
même comédien – Régis
Laroche – prend en charge les
deux figures en si peu de
temps. Le travail sur la prose
de Michon a ouvert un champ
d’expériences » que Delaveau
veut « éprouver cette fois sur
une œuvre vouée à la scène. »
Prométhée, donc, mais selon
Eschyle. Un « selon » qui ren-
voie à la volonté du metteur
en scène d’effectuer « une
sorte de démontage de l’œuvre,
une dissection. J’ouvre les
entrailles du chef-
d’œuvre pour voir
dedans. En mal-
menant le texte de
la sorte, j’essaie
de mettre en évi-
dence les fonde-
ments qui le com-
posent. » Ayant
déjà travaillé
avec Irène
Bonnaud,
Delaveau l’a sollicitée, et
tous deux sont tombés d’ac-
cord « sur la nécessité d’une
nouvelle traduction rigoureuse
pour mieux maîtriser les infidé-
lités à venir, les erreurs choi-
sies. » Condamné par Zeus
à demeurer enchaîné à un
rocher où il se fait quoti-
diennement dévorer le foie,
Prométhée est le protago-
niste principal d’un « théâtre
qui a choisi, il y a longtemps
déjà, la parole comme action.
C’est son fondement. » Guil-
laume Delaveau explique
aborder ce théâtre comme
le texte le demande,
« comme il l’impose même,
en mettant ce poème en mouve-
ment. » Un théâtre d’images
et de paroles, où l’acteur
sera autant une « figure-
masque » qu’un « passeur.
Un être monstrueux et en
même temps un montreur de
mots, comme à la fois la bête
et le dresseur. »
Caroline Châtelet
Prométhée selon Eschylemise en scène
Guillaume Delaveautraduction du grec
Irène Bonnauden collaboration avec
du mardi 7 au vendredi 10 décembre
Parvis Saint-Jean
Sorties de cadreLes mythes et leur
représentation dans l’artmercredi 8 décembre à 14h30
au muséeen collaboration avec
Rencontre à chaudjeudi 9 décembre
à l’issue de la représentation
renseignements, réservations :
03 80 30 12 12, www.tdb-cdn.com
Prométhée subit la colère de Zeus © DR
Prométhée selon Paul Cox
3LES BRÈVES DU PARVISuPartenariats
Nouveauté cette sai-
son, le TDB et le club de
hand féminin du Cercle Di-
jon Bourgogne sont parte-
naires. Échanges de compé-
tences, interventions de
François Chattot et du jon-
gleur Jérôme Thomas lors
d’un match majeur de la sai-
son du CDB, cette collabora-
tion toute récente se traduit
dès à présent pour les abon-
nés des deux structures par
la mise en place de tarifs pré-
férentiels. Informez-vous :
www.cdb21.com
Fidèle à ses missions d’édu-
cation artistique, le TDB
renforce son partenariat
au long cours avec la Cité
scolaire Montchapet. Une
collaboration permettant aux
élèves et professeurs de
côtoyer le théâtre tout au
long de la saison.
úTournéeTréteaux
Ministre, spectacle d’Ivan
Grinberg et Damien Bouvet
poursuit sa tournée en Bour-
gogne. Ce ministre au travail
sillonne Côte-d’Or, Nièvre et
Saône-et-Loire du 6/10 au 7/11.
uRencontreset visites :
les nouveautésde la saisonDes visites tout-public du
Parvis Saint-Jean, pour
découvrir l’envers du décor
d’une église devenue théâtre :
prochaine visite le 19/01
à 18h. Théâtre / musée :
goûtez aux Sorties de cadre,
visites commentées par
une médiatrice du Musée
des Beaux-Arts, en écho
aux spectacles les Acteurs
de bonne foi, Prométhée
selon Eschyle et le diptyque
Musset ; et ne manquez
pas la Nocturne au musée,
carte blanche pour une
balade inhabituelle dans
les collections muséales
confiée à Martine Schamba-
cher et François Chattot,
interprètes de Que faire ?
(le retour).Et toujours, des moments
de rencontres privilégiés
autour des spectacles qui
invitent à la discussion
avec les équipes artistiques :
Répétitions ouvertes des
équipes en création, rencon-
tres De l’écrit à la scène le
samedi après-midi avant la
représentation et Rencon-
tres à chaud du jeudi à la fin
du spectacle.
qAtelierset stages
Animé par la compagnie
des Gens (cf. encadré), le Club
Théâtre reprend du service
autour du Revizor de Nikolaï
Gogol.
Le metteur en scène des
Acteurs de Bonne foi Jean-
Pierre Vincent mène en
décembre une masterclasse
destinée aux élèves du
Conservatoire et aux ama-
teurs du TDB.
Ouvert aux ados, un stage
de Mise-en-jeu animé par la
comédienne Nathalie Bécue
aura lieu en février.
Pour les amateurs adultes
et les membres du Théâtre
universitaire, la metteur en
scène Irène Bonnaud mènera
un atelier autour de Soleil
couchant d’Isaac Babel.
« Le plateau dans tous ses
états » : comme chaque année,
dans le cadre du Préac, le
TDB a organisé un stage de
formation destiné aux ensei-
gnants. Animé par la scéno-
graphe Muriel Trembleau,
ce stage s’appuyait sur le
spectacle Ministre.
úÉducationartistique
Depuis huit ans le TDB tra-
vaille étroitement avec un
professeur missionné par le
rectorat pour participer au
développement des projets
éducatifs du théâtre. Aman-
dine Georges, enseignante
en lettres classiques au lycée
Le Castel en section générale
et technologique, succède à
Carole Vidal-Rosset. Cette
dernière continue à intervenir
au TDB, dans le cadre du
Preac ou des dossiers Pièces
(d)émontées.
La sixième édition du projet
Traverses, destiné aux classes
de seconde option théâtre de
l’académie de Dijon, porte
sur le spectacle Que faire ?
(le retour). Avant le stage en
avril 2011, les lycéens se fa-
miliarisent avec un texte et un
projet théâtral. Yves Moalic
est l’enseignant missionné
sur ce projet.
+ d'infos sur les dates,
inscriptions aux stages,
etc. : rendez-vous
à l’agenda p.7,
sur www.tdb-cdn.com,
ou contactez-nous
au 03 80 30 12 12.
Le Théâtre Dijon Bourgogne est subventionné par Le Théâtre Dijon Bourgogne remercie ses partenaires
Le Théâtre Dijon Bourgogne collabore avecL’Opéra de Dijon, ABC Association Bourguignonne Culturelle, Art Danse Bourgogne, Why Note, Itinéraires Singuliers,le Festival des Nuits d’Orient, le Musée des Beaux-Arts de Dijon, l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Dijon,Conservatoire à Rayonnement Régional de Dijon, le Rectorat de Dijon, le CRDP Bourgogne, la Cité scolaire Montchapet
Édité par le Théâtre Dijon Bourgogne, Directeur de la publication François Chattot, Rédaction Sophie Bogillot,Caroline Châtelet, Ivan Grinberg, Florent Guyot, Véronique Philibert,Carole Vidal-Rosset, Visuels Paul Cox (p2, p5), Croquis François Chattot (p4)Crédits photographiques Vincent Arbelet (p1, 3), Philippe Cibille (p1),Chantal de La Coste (p8), Tristan Jeanne-Valès (p8), Pascal Victor (p8),Christophe Raynaud de Lage (p8), Réalisation tempsRéel, Dijon - Impression le Bien public, Dijon (21)Remerciements à Sophie Bogillot, Jeanne Buszewski, Véronique Philibert,Jeanne-Marie Pietropaoli, Hélène Ringenbach, Stéphanie Toulin
LA COMPAGNIE DES GENS
Implantée depuis 1989 à Châtillon-sur-Seine, la Compagnie des Gens s’associepour la saison 2010-2011 aux activités du Théâtre Dijon Bourgogne. Tourde piste des rendez-vous en cours et à venir.
La Compagnie des Gens, c’est une dizaine de comédiens réunis autour du metteuren scène et directeur artistique Jacques Senelet. Après avoir mené la saison passéeun atelier théâtral au collège Les Lentillères, « les Gens » sont cette annéeétroitement liés au TDB, devenant « compagnie invitée ». Cela signifie que lacompagnie intervient dans plusieurs projets du théâtre, multipliant les rendez-vous.Certains ont déjà débuté, telles les saisons animées, présentation en mots et enmusiques de la programmation théâtrale à venir. Idem pour le Club Théâtre, atelierdestiné aux amateurs de tous horizons qui a démarré le 9 octobre. Animé parJacques Senelet et Elisabeth Hoornaert le Club Théâtre propose de découvrir lesplanches à travers la mise en scène du Revizor de Nikolaï Gogol. Enfin, les Gensn’ayant de cesse de lier activités de formation et travail de création artistique,l’équipe commence d’ores et déjà à préparer sa nouvelle création. À quoi rêventles chevaux la nuit pour être si peureux le jour ? sera créé en avril 2011 dans l’étrangemanège de Saussy, dédié au XIXe siècle au culte du Dieu Cheval.
La librairieGrangier
Les Gens en Saison animée (de g. à d. : Sabine Lecoq, Benoît Jayot, Julien Thiery, Sophie Bogillot, Jacques Senelet) © DR
Le maillot du CDB était sous sa chemise © V. A.
Une cuisine. Un couple qui discute.Que faire ? (le retour) commence le plussimplement du monde, comme une sortede comédie d’appartement... Sauf quele « bilan » auquel se livrent les deuxcinquantenaires ne porte pas sur leur vieconjugale. Et plus d’un siècle aprèsla publication du Que faire ? de Lénine,le couple se lance dans une remiseen question de la vie tout court...
Quelle est la genèsedu spectacle ?Benoît Lambert : Le projetest né à la croisée du désirde François Chattot et dumien. François m’a toutd’abord proposé que nousfassions un projet ensemble.Ayant déjà travaillé avecMartine Schambacher surun précédent spectacle, ettous deux étant des acteursque j’admire beaucoup,j’étais enchanté de cetteperspective. Nous avons com-mencé à discuter, en balayantplusieurs hypothèses :Molière, Georges Feydeau,Georges Courteline... Au boutd’un moment, je lui ai pro-posé de faire un spectaclequi serait une sorte decontrepoint à deux demes précédentes créations,We Are la France et WeAre l’Europe, dans le sensoù le propos apporterait lacontradiction à ce qui a étédéveloppé dans les premiers.En particulier – pour le direvite et de manière théorique –,par rapport à cette théoriede l’usage, cette idée du« faire avec ». Le discoursserait presque une sorte de
réhabilitation de l’hypothèserévolutionnaire et plaideraitde « faire contre ».
Que faire ? (le retour)apparaît donc pluscomme un spectacle« en réponse à », quecomme un troisième opus ?B. L. : We Are la France,We Are l’Europe et Que faire ?forment une suite, pas unetrilogie, car ce sont desobjets indépendants les unsdes autres. C’est une médita-tion, une espèce d’effort dia-lectique. Le fait de travailleravec des comédiens d’uneautre génération quela mienne me permet unesorte de réconciliation avecmai 68. La façon dont lesespoirs d’émancipation desannées 70 ont récemment étémis à l’index m’a donné enviede dire l’inverse. Il fautquand même entendre ce quela radicalité des années 70 aà nous dire.
Quelle place occupele texte On Garde ?de Jean-Charles Massera ?B. L. : C’est la matrice duspectacle. On garde ? est
un texte que j’ai suppriméde We Are l’Europe (le specta-cle) à une semaine de la pre-mière, pensant que c’étaitautre chose, un autre pro-blème. C’est une vraiematière, un objet en soi, cetteaffaire de l’inventaire. AvecJean-Charles, nous sommesdonc partis de là. Nous avonsréécrit des textes, commes’il s’agissait de donner desextensions, des approfondis-sements à cette situation deréférence. Avec ce travaild’écriture nous avons cir-conscrit le chantier, délimitéles thématiques. Ensuite, ilfaut théâtraliser, faire duthéâtre. Au fond, ce dontil s’agit, c’est d’écrire depuisle plateau.
Les textes écritsavec Massera sont doncenrichis d’écrits d’autresauteurs...B. L. : Cette démarche del’inventaire constitue notrepoint de départ et nous ren-controns des auteurs enchemin. Ce qui est compli-qué, c’est qu’il y a une tenta-tion d’exhaustivité. Actuelle-ment, j’ai le sentiment que
là où il y avait une sorte delogorrhée dans We Are laFrance et We Are l’Europe,nous sommes peut-être beau-coup plus parcimonieux dansQue Faire ? Dans We Are l’Eu-rope, nous cherchions aussile bruit des conversations dumonde, il y avait un effortpour capter un bruit de fond,en travaillant les conditionsd’énonciation, les articula-tions idéologiques. DansQue Faire ?, peut-être enten-dra-t-on moins de choses,les paroles prenant alorsune résonance particulière.
Face à cette pluralitéde discours, où l’unitése situe-t-elle ? B. L. : Dans la fable. Carà la différence de We Arela France et We Are l’Europe,il y a une fable dans Quefaire ?. Même si dans WALEdes gens répétaient visible-ment un spectacle, ce n’étaitpas clairement énoncé.Tandis que là, il y a un côtéconte philosophique, c’estune sorte de petite fiction.C’est l’histoire d’un coupledans sa cuisine qui se dit« ça ne va pas » et s’engage
dans un processus d’émanci-pation spontané, en allantlire, découvrir, dans l’incerti-tude totale. Avec, peut-être,la possibilité que cet « inven-taire » devienne une boîteà outils pour le public, luidonne quelques armes. J’aicette idée que les mots, lesidées, les affects sont desarmes et des outils. Et ilme serait difficile de fairedu théâtre sans cette convic-tion-là. Mais c’est sans naï-veté non plus et je ne m’at-tends pas du tout à ce qu’unspectacle transforme lesspectateurs en révolution-naires. L’idée de l’armerejoint plutôt celle de l’éclair-cissement. L’art produit del’éclaircissement, et c’estcela qui m’intéresse.
Propos recueillis par C. C.
suite de l’entretien surwww.tdb-cdn.com
Que faire ? (le retour)Salle Jacques Fornier
du mer 5 au sam 22 janvierrelâches le dim et le lun
renseignements, réservations :
03 80 30 12 12, www.tdb-cdn.com
Actuellement en cours de création, Que Faire ?(le retour) réunit l’auteur Jean-Charles Massera,le metteur en scène Benoît Lambert etles comédiens Martine Schambacher etFrançois Chattot. Un spectacle construità plusieurs mains et dans lequel on risquede croiser, entre autres, Robespierre, Jaurès,Gilles Deleuze ou encore Jean-Luc Godard.Première le 5 janvier. Rencontre avec Benoît Lambert pour évoquerla naissance de cette boîte à outils stimulanteet combattive.
EN CHANTIER
CréationQue faire ? (le retour) : couple en révolution
© F
ranç
ois
Cha
ttot
Autour de Que faire ? (le retour)Pour discuter avec l’équipe artistique, Rencontres à chaudles jeudis 6, 13 et 20 janvier à l’issue de la représentation.Une rencontre De l’écrit à la scène réunit le samedi 15 janvier à 14h30 le metteur en scèneBenoît Lambert et le directeur du département des Arts du spectacle à l’universitéde Strasbourg Olivier Neveux, salle Jacques Fornier.
La Nocturne au musée confiée à Martine Schambacher et François Chattot aura lieu lundi 10janvier de 19h à 21h (en collaboration avec le Musée des Beaux-Arts de Dijon)
Entrez libres !
Que faire ? (le retour) en tournée :Tournée-tréteaux en Bourgogne : le 11/03 à Louhans, le 13/03 à Chanceaux,le 16/03 à Ruffey les Echirey, le 18/03 à Selongey, le 20/03 à Pont-de-Pany,le 25/03 à Mirebeau-sur-Bèze et le 27/03 à Luzy.Tournée nationale : les 25 et 26/01 à Auxerre, les 28 et 29/01 à Meylan, du 1er au 12/02à Marseille, du 16 au 26/02 à Nancy, le 7/04 à Vesoul, les 12 et 13/05 à Saint-Brieucet du 8 au 30/06 au Théâtre national de la Colline à Paris.
5
Benoît Lambert (1971, Rennes)
metteur en scène
1993, agrégé de Sciences Sociales (sociologie)
1993, création avec Emmanuel Vérité du théâtre
de la Tentative
depuis 2005, est artiste associé au Granit
scène nationale de Belfort
2009, présente We Are la France au festival
Théâtre en Mai
2010, met en scène au TDB We are l’Europe
2011, revient au TDB pour créer Que faire ? (le retour)
Jean-Charles Massera (1965, Mantes-la-Jolie) auteur
1994, publie son 1er roman, Gangue Son
2003, se lance dans une carrière cycliste sous le nom
de Jean de la Ciotat
2005, commence à collaborer avec Benoît Lambert
2009, sortie aux éditions Verticales de We Are l’Europe
2010, collabore avec Benoît Lambert à l’écriture
de Que faire ? (le retour)
François Chattot (1953, Roanne) comédien
1974-1977, se forme à l’école du Théâtre National
de Strasbourg sous la direction de Jean-Pierre Vincent
et Claude Petitpierre
depuis 1979, joue notamment sous la direction
de Jean-Louis Hourdin, Matthias Langhoff, Irène
Bonnaud, Jacques Nichet, Jean-François Peyret
2004-2006, est pensionnaire de la Comédie-Française
2007, devient directeur du Théâtre Dijon Bourgogne
été 2009, alterne entre un tournage sous la direction
de Luc Besson et une tournée théâtrale en mobylettes
en région Bourgogne
Martine Schambacher (1953, Genève), comédienne
1974-1977, se forme à l’école du Théâtre National
de Strasbourg sous la direction de Jean-Pierre Vincent
et Claude Petitpierre
depuis 1979, joue notamment sous la direction de
Jean-Paul Wenzel, Jean-Pierre Vincent, Jacques Nichet,
Jean-Louis Martinelli, Matthias Langhoff, Jean-Louis
Hourdin, Irène Bonnaud, Guy Delamotte
2007, joue dans Les Uns à côté des autres les écrits
de Charles Ferdinand Ramuz, mis en scène
par François Chattot
2008, joue sous la direction de Benoît Lambert dans
Meilleurs souvenirs de Grado de Franz Xaver Kroetz
2009, est nominée pour le Molière du meilleur
second rôle dans la Charrue et les étoiles de
Sean O’Casey mis en scène par Irène Bonnaud
novembre 2010, joue dans l’Affiche de Philippe
Ducros mis en scène par Guy Delamotte au TDB
On garde ?- Ouais t’as raison : On peut pas garder
la révolution russe… Non c’est vrai c’est pas possible.
Tu vois final’ment c’est bien qu’on en parle, parc’que
moi comme ça la révolution russe… ben malgré tout
j’la gardais quoi… Donc ok, la révolution russe,
on n’en parle plus. Rosa Luxembourg ?
- Ah bah elle tu vois ouais !
- … !!!!?????- Attends, elle, elle était vach’ment moins… !
Non ça a rien à voir !
- Bon ok… alors elle on garde… Marcel Duchamp ?
- Lui, c’est l’urinoir, les moustaches sur la peinture
vach’ment connue là…
enfin des trucs un peu…
- C’est ça.- Ouais donc du coup, c’était bien avant Canal +…
- Ah ouais ouais non c’était…
- Non non mais moi chuis d’accord
pour qu’on l’garde hein.
- OK, donc Duchamp… ok.
La Constitution de Weimar…
- Ça a pas duré longtemps…
- Non…- Non t’emmerdes pas
avec ça…We Are l’Europe,Jean-Charles Massera, éd. Verticales, 2009
Que faire ? (le retour)
créationSalle Jacques Fornier
du mer 5 au sam 22 janvier
relâches le dim et le lun
textes de Jean-Charles Massera (and guests…)
adaptation et mise en scène Benoît Lambert
avec Martine Schambacher et François Chattot
scénographie et lumière Antoine Franchet
costumes Violaine L. Chartier
création sonore Yann France
régie générale Jean-Pierre Dos
équipe technique TDB
construction décor Prélud
production Théâtre Dijon Bourgogne,
Centre Dramatique National
coproduction Théâtre de la Tentative,
Compagnie conventionnée DRAC et
Conseil régional de Franche-Comté,
Théâtre National de Marseille La Criée
6 COULISSES
Figure essentielle du théâtre publicpour son parcours de metteuren scène, d’administrateurde la Comédie-Française,de directeur de théâtre etde formateur, Jean-Pierre Vincentpasse à Dijon cet automne.Outre sa mise en scènedes Acteurs de bonne foi, il mèneune formation et se prête au jeudes rencontres avec le public.Dialogue en coulisses à proposdes différentes formesde sa présence.
Toute l’actualité d’une pièceÀ l’origine de l’accueil de Jean-Pierre Vincent par le Théâtre Dijon Bourgogne, il y ad’abord un spectacle. En l’occurrence les Acteurs de bonne foi, pièce de Marivaux,auteur majeur du XVIIIe siècle. Dans cette comédie, les préparatifs d’un mariage sontremis en cause lorsque la mère de la promise refuse la tenue conjointe d’unimpromptu théâtral. La tante du futur voulant elle, s’amuser, elle feint l’annulation,déclenchant alors une tout autre et tout aussi enlevée comédie (cf. article p. 8).Quatre-vingtième mise en scène de Jean-Pierre Vincent, cette pièce constitue pourlui un retour à ses débuts, Vincent ayant monté ce texte pour la première fois en 1970avec Jean Jourdheuil. Sans l’avoir jamais véritablement abandonnée – le metteur enscène en ayant fréquemment utilisé des extraits lors d’ateliers – Vincent y revient,l’enrichissant par des ajouts d’écrits de d’Alembert et de Rousseau. Commentaborde-t-on après une vie de théâtre ce texte-là ? Pour Jean-Pierre Vincent, qui aveillé à toujours « balancer entre des pièces du passé et des pièces ou des textes duprésent », le processus est toujours le même, consistant à se demander ce « que çapeut dire aujourd’hui, ce que ça peut remuer chez les gens, quel avertissement ça peut donnersur l’état de l’humanité, l’histoire de notre mentalité française. » Désirant ici « donnerà voir une image exemplaire de beauté, d’équilibre, d’esprit critique, d’intelligence »,le metteur en scène préfère un dispositif réaliste et classique : « l’actualisation d’unepièce ne se fait pas dans les costumes, les accessoires, les décors. Je ne facilite pas la tâcheau public de ce point de vue-là. L’actualisation se situe dans la pensée. » Une penséefinement incarnée, que l’on saisit avec un plaisir vif et direct devant ces Acteursde bonne foi.
Le souci de montrer des classiquesL’une des affinités entre Jean-Pierre Vincent et l’équipe du Théâtre Dijon Bourgogne réside dansle souci d’accompagnement à la découverte des auteurs. À ce titre, Jean-Pierre Vincent explique :« Au début de ma vie de metteur en scène, nous ne montions jamais un classique sans en réécrire un bout,ou introduire des choses de notre cru, ou des scènes du même auteur pour éclairer le propos. Et puis vers1980 je me suis tenu un autre raisonnement par rapport aux classiques. Me rendant compte que notresociété n’était pas en voie d’avoir tout vu, su, lu, mais plutôt en voie de « déculturation », je me suis ditque par honnêteté et éthique, il fallait monter les classiques tels qu’ils sont. Donc depuis, lorsque je monteun classique c’est dans la rigueur la plus absolue et sans intervenir sur le texte. Si là je nourris la pièceavec des ajouts de textes, c’est plus parce qu’il s’agit de lui faire dire ouvertement ce qu’elle disait pour moisecrètement, sans vouloir le dire. »
Les Acteurs de bonne foide Marivaux
mise en scène de Jean-Pierre Vincentdu jeu 4 au sam 13 novembre
relâche 7, 8 et 11
Sorties de cadreScènes galantes et sentiment amoureux au XVIIIe siècle
Visite guidée en écho au spectaclesam 6 à 14h30
Musée des Beaux-Artsen collaboration avec
Rencontre à chaudven 5 novembre, à l’issue de la représentation
De l’écrit à la scènerencontre avec Jean-Pierre Vincent
sam 13 novembre à 14h30, Parvis Saint-Jean
renseignements, réservations : 03 80 30 12 12, www.tdb-cdn.com
La création appelle la formation
Autre raison de la venue de Jean-Pierre Vincent
à Dijon, autre conviction partagée avec l’équipe
du Théâtre Dijon Bourgogne : la nécessité de la
formation. Et lorsqu’on lui parle de ce désir de
transmission et de son origine, Jean-Pierre Vincent
explique : « J’ai commencé à être attentif ce qui venait
derrière moi à l’âge de vingt-huit ans. Faire des stages,
intervenir dans les écoles m’a été naturel très vite et ça ne
m’a pas quitté. Aussitôt que je peux rencontrer des gens,
communiquer, échanger - parce qu’il ne s’agit pas seulement
de délivrer des choses que je sais -, je le fais... Par exemple,
c’est très important pour moi de travailler dans les écoles de
théâtre. De savoir comment ces élèves qui ont vingt ans
voient le monde, ce qui leur a manqué dans leur formation
antérieure... Rencontrer des gens qui sont passionnés par le
fait de raconter des histoires sur des planches, c’est ma vie.
J’ai une vie privée, j’ai beaucoup d’intérêt pour ce qui n’est
pas du théâtre, mais c’est le théâtre qui me tient debout.
Ça justifie tout... »
Une rencontre à chaud après une représentation du
spectacle, un rendez-vous pour approfondir la démarche
de l’écrit à la scène, une masterclasse à destination des
élèves du Conservatoire et des amateurs du TDB : voilà
diverses occasions pour le public de dialoguer avec cet
inlassable arpenteur des voies de la création et de la
transmission.
Jean-Pierre Vincent, acte de théâtre
Jean-Pierre Vincent : « c'est le théâtre qui me tient debout. Ça justifie tout... » © DR
A G E N D A N O V E M B R E 1 0 / F É V R I E R 1 1
Repérez-vous(A) 4/11à 20h - Salle municipale - Chanceaux
6/11 à 20h30 - Salle municipale - Clénay7/11 17h - Salle municipale - Gissey-sur-Ouche
(B) Musée des Beaux-Arts - Palais des ducs et des États de Bourgogne - Dijon(C) Espace Colmar - 15, rue de Colmar - Dijon(D) Orangerie - Jardin de l’Arquebuse - Dijon(E) lieu à préciser
Théâtre Dijon BourgogneParvis Saint-Jean
SALLESParvis Saint-Jean, rue Danton, DijonSalle Jacques Fornier, 30 rue d’Ahuy, Dijon
ACCUEIL, BILLETTERIEParvis Saint-Jean, rue Dantontél. 03 80 30 12 12du mar au ven de 13 à 19h, le sam de 11 à 16het une heure avant chaque représentation
Billetterie en lignesur www.tdb-cdn.com
Réseau TICKETNET : Auchan, Leclerc, Cora,Cultura, Galeries lafayette, Le Bien Public (7 Bd Chanoine Kir, 51 rue des Godrans à Dijon)
TARIFS*• Abonnements : des spectacles de 13 €
à 6 € (sauf places Opéra de Dijon)• Carte tribu, 10 places à 10 € à utiliserlibrement incluant le festival Theâtreen mai 2011
• Hors abonnements,plein tarif 18 €, réduit** 13 €, spectateurset adhérents Cercle Dijon Bourgogne 9 €,- 12 ans 7 €, groupes scolaires (à partir de 10)lycéens 8 €, collègiens 6 €, séance en tempsscolaire et carteculture 5,5 €
• « Théâtre aux enfants », enfant -12ans 7 €, adulte 9 €,
Attention, tarifs spéciaux pour les spectaclesArt Danse, Itinéraires Singuliers (13 €,7 €) et Why Note (5 €).
* moyens de paiement : chèque, espèces,carte bancaire, chèque culture, chèquecadeau Aladin
** réduit (sur justificatif) : demandeurs d’emploi,étudiants, jeunes de 12 à 26 ans, groupes(à partir de 10), familles nombreuses,carte Cezam, Passeport-Loisirs Quetigny,abonnés partenaires culturels hors Dijon.
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RENSEIGNEMENTSRÉSERVATIONS 03 80 30 12 12 www.tdb-cdn.com
NOVEMBREjeu 4 TOURNÉE TRÉTEAUX EN BOURGOGNEdim 7 MINISTRE de Damien Bouvet et Ivan Grinberg
jeu 4 LES ACTEURS DE BONNE FOI de Marivaux sam 13 (et Rousseau, d’Alembert…)Parvis St-Jean m.e.s. Jean-Pierre Vincent
sam 6 SORTIES DE CADRE14h30 Scènes galantes et sentiment amoureux au XVIIIe siècle
en écho au spectacle : Les Acteurs de bonne foi de Marivaux en association avec le Musée des Beaux-Arts de Dijon
sam 13 DE L’ÉCRIT À LA SCÈNE14h30 rencontre avec Jean-Pierre Vincent,Parvis St-Jean metteur en scène, autour des Acteurs de bonne foi. entrez libres !
sam 27 L’AFFICHE de Philippe Ducros mar 30 m.e.s. Guy DelamotteParvis St-Jean en collaboration avec le festival Les Nuits d’Orient
sam 27 CABARET DE L’ÂNEParvis St-Jean avec M. El Hachoumi, violon, Z.El Bahri, chant et A. K. Boughayden, percussions entrez libres !
DÉCEMBREmar 7 PROMÉTHÉE SELON ESCHYLE m.e.s. Guillaume Delaveauven 10 traduction du grec Irène BonnaudParvis St-Jean en collaboration avec l’Opéra de Dijon
mer 8 SORTIES DE CADRE12h30 Les mythes et leur représentation dans l’art en écho au spectacle : Prométhée selon Eschyle en association avec le Musée des Beaux-Arts de Dijon entrez libres ! sur réservation
ven 10 MASTER-CLASSE AU CONSERVATOIREdim 12 animé par Jean-Pierre Vincent réservé aux élèves d’art dramatique du CRR et à quatre amateurs du TDB date limite d’inscription le 15 novembre
mar 14 PETIT PIERRE de Suzanne Lebeau
jeu 16 m.e.s. Maud Hufnagel et Lucie NicolasParvis St-Jean spectacle tout public, à partir de 7 ans en collaboration avec l’ABC
jeu 16 Répétition ouverte 18h>19h Que faire ? (le retour)salle J. Fornier entrez libres ! sur réservation
JANVIERmer 5 QUE FAIRE ? (LE RETOUR)
Créationsam 22 de Jean-Charles Massera (and guests…)salle J. Fornier adaptation et m.e.s. Benoît Lambert
lun 10 NOCTURNE AU MUSÉE 19h>20h carte blanche à Martine Schambacher et François Chattot visite nocturne en écho au spectacle Que faire ? (le retour) entrez libres ! jeu 13 Répétition ouverte18h>19h A quoi rêvent les chevaux la nuit Parvis St-Jean pour être si peureux le jour ? entrez libres ! sur réservation
sam 15 DE L’ÉCRIT À LA SCÈNE14h30 Rencontre avec Benoît Lambert, salle J. Fornier metteur en scène, et Olivier Neveux, directeur du département des Arts du spectacle à l’université de Strasbourg autour de Que faire ? (le retour) entrez libres !
lun 17 TRAVERSES salle J. Fornier atelier enseignant animé par Benoît Lambert, metteur en scène autour de la création Que faire ? (le retour) en partenariat avec le Rectorat
mer 19 LES VISITES DU PARVIS 18h>19h découverte des secrets du théâtre Parvis St-Jean du Parvis Saint-Jean entrez libres ! sur réservation
sam 22 AD ASTRA 17h Compagnie Sui GénérisParvis St-Jean chorégraphie Emmanuelle Vo-Dinh en partenariat avec le festival Art Danse
sam 22 CONCERT À LA CARTE créationmar 25 de Franz Xaver Kroetz
mise en scène et jeu Vanessa Larré en partenariat avec le festival Art Danse et Why Note
mar 25 FLUXS220h chorégraphie Jean Gaudinsalle J. Fornier dessins et animation Stéphane Piéra et Pascal Ruiz en partenariat avec le festival Art Danse
ven 28 MODE D’EMPLOI20h cie Nathalie Collantes / Fanfare Blêmesalle J. Fornier en partenariat avec le festival Art Danse
lun 31 OQUEENS [ABODY LAB]20h de Michel Schweizersalle J. Fornier en partenariat avec le festival Art Danse
FÉVRIERmer 2 Répétition ouverte14h30 Le Chercheur de traces
>18h30 entrez libres ! sur réservationParvis St-Jean
sam 5 CLUB THÉÂTRE : PRÉSENTATION 20h Le Revizor de Gogoldim 6 animé par Jacques Senelet17h et Elisabeth Hoornaert salle J. Fornier entrez libres ! sur réservation
mar 8 LE CHERCHEUR DE TRACES sam 12 d’après Imre Kertész
Parvis St-Jean m.e.s. Bernard Blochsam 12 DE L’ÉCRIT À LA SCÈNE autour de la création avec B. Bloch entrez libres !
mar 15 L’APPRENTIE SAGE-FEMME ven 18 Création
de Karen Cushman par Nathalie Bécue lecture-spectacle tout public, dès 10 ans
sam 19 MISE-EN-JEU lun 21 atelier animé par Nathalie Bécue
mer 23 12 participants âgés de 11 à 14 ans11h>17h date limite d’inscription le 21 janvier
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Et toujours le Bar du TDB
Elodie vous accueille les soirs de spectacleau Parvis Saint-Jean et salle JacquesFornier. Boissons, assiettes de charcuterieset de fromages sont disponibles à la carte,et nouveauté depuis la rentrée, des hot-dogs ! Sans oublier la soupe offerteà partager librement après les spectacles(hormis les soirs de premières).
(Le Bar du TDB est ouvert une heureavant et après chaque représentation).
Nouveau Horaires des représentations (sauf mention contraire)en semaine à 20hsamedi et dimanche à 17h
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Articles sur les spectacles, dossiersd’accompagnement, extraits vidéoset sonores, photos, archives, interviews,portraits : pour prolonger le plaisirde la découverte et de la lecture,rendez-vous sur www.tdb-cdn.com
Alex Selmane, Patrick Azam et Véro Dahuron © Tristan Jeanne-Valès
Les Acteurs de bonne foi, un impromptu enlevé et intelligenttexte : Marivaux / mise en scène : Jean-Pierre VincentCarole Vidal-Rosset nous livre son regard sur cette comédieenlevée et toute de finesse.
Ici, quand le théâtre défie l’espaceun projet de Jérôme Thomas, Markus Schmid et Pierre BastienLe jongleur Jérôme Thomas réunit une équipe d’artistes pourune évasion au plus loin des lois de la gravitation.
LES •COM
Concert à la carte, le vocabulaire du corpstexte : Franz Xaver Kroetz / mise en scène : Vanessa LarréRien. Pas une ligne de paroles dans cette pièce de Kroetz. Pour autant, la femme qui joue sa vie en une soirée nous parle et son corps bruisse de mots...En collaboration avec
Petit Pierre, dessine-moi un manègetexte de Suzanne Lebeau, adaptation scénique et mise en scèneMaud Hufnagel et Lucie NicolasLa véritable histoire de Pierre et de ses fabuleuses constructions...En collaboration avec
Anne Guégan (Araminte), Matthieu Sampeur (Eraste) et Laurence Roy (Madame Hamelin) © Pascal Victor
Jérôme Thomas et Markus Schmid © Christophe Raynaud de Lage
Vanessa Larré © Chantal de La Coste
L’Affiche, lorsque le théâtre déjoue l’histoiretexte : Philippe Ducros / mise en scène : Guy DelamottePartant du conflit israélo-palestinien, l’Affiche raconte à sa façon et sans pédagogieinsistante la complexité de l’attachement à un territoire. Un spectacle qui, entretémoignages sur les conflits et tentatives d’accords de paix nous plonge directementdans le quotidien de vies déchirées.En collaboration avec