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Page 1: L’IRM en couleur

IRM DE DIFFUSION ET DE TENSEUR DE DIFFUSION:INTERET DANS LA PATHOLOGIE MEDULLAIREFCoulon Chateau (1), L Manera (1), FSchneider (1),FG Barral (1), FCotton (2), JC Antoine (1)(1) Saint-Etienne - France, (2) Lyon - FranceCorrespondance: juflo,[email protected]

RESULTAT A COURT ET LONG TERME DU TRAITEMENTENDOVASCULAIRE DES ANEVRISMES INTRACRANIENSNON ROMPUS: META-ANALYSEo Naggara (1), FGuilbert (2), A Weill (2), D Roy (2),P White (3), J Raymond (2)(1) Paris - France, (2) Montréal - Canada,(3) Edinburgh - Royaume UniCorrespondance: [email protected]

Durée: 7 minutes

Modérateurs: Jean-François Méder,Philippe Glorieux

Objectifs pédagogiquesExposer des méthodes d'amélioration de la prise en charge dupatient.Réfléchir à l'évolution du métier de manipulateur.

Séance organisée par l'AFPPE et l'IFMEM APHP

Objectifs: Estimer l'influence éventuelle sur le patient adulte atteintde cancer, d'une ambiance lumineuse colorée dans une salle d'IRM.Evaluer l'apport de cet éclairage pour les soignants.Matériels et méthodes: Notre salle d'IRM est actuellement équipéed'un système permettant de diffuser dans la pièce un panel de cou­leurs. Une centaine de patients adultes, atteints de cancer à différentsstades de la maladie, ont été invités à choisir la couleur de cette salle.Ils ont été ensuite interrogés sur l'impact éventuel de l'éclairage surleur examen. Parallèlement, l'équipe paramédicale tentait d'évaluerl'influence de cet aménagement sur le déroulement de l'examen.Résultats : L'ambiance lumineuse colorée permet de diminuerl'anxiété liée à l'IRM, même dans un contexte de cancer. Le choixde couleur permet l'implication du patient dans son examen, en amé­liore le déroulement et facilite la communication avec les soignants.La perception lumineuse dépend cependant de l'organe exploré et dupositionnement du patient dans l'antenne. Cet outil est jugé agréableet utile par les différents acteurs.Conclusion: L'ambiance lumineuse apparaît comme un atout dansla réalisation des IRM. Son influence positive et sa facilité d'utilisa­tion favorisent la prise en charge du patient.

Mots clés: IRM - Patient - Qualité

L'IRM EN COULEURC Bihane, FMesbah, C Saboter, FOrlandini, 0 HamelinLyon - FranceCorrespondance: [email protected],fr

10 h 30

Résultats : La séquence STIR et la cartographie de FA montraientune meilleure sensibilité que la séquence T2 (89 % vs 78 %). Cepen­dant, la spécificité de la cartographie de FA était nettement plus faibleque celle de la séquence STIR (67 % vs 92 %). Par ailleurs, la carto­graphie d'ADC montrait une sensibilité et une spécificité identiquesà celles de la séquence T2. Les faux négatifs en diffusion présentaientune myélopathie évoluant depuis plusieurs années.Conclusion: L'imagerie de diffusion est utile dans la pathologieischémique, inflammatoire (SEP), traumatique et tumorale. Concer­nant la myélopathie cervico-arthrosique, cette technique semble sur­tout intéressante pour la détection des myélopathies cervicales austade précoce, mais peut être prise en défaut dans les myélopathiessévères ou chroniques. Par ailleurs, la séquence STIR pourrait fairepartie du protocole systématique d'exploration des myélopathies cer­vicales. Des études complémentaires sont nécessaires afin de confir­mer la valeur diagnostique de ces séquences. Enfin, la tractographie,dérivée du tenseur de diffusion, semble très prometteuse pour l' explo­ration de la pathologie médullaire.

Mots clés : Moelle

Responsable: Jean-François Méder

Prise en charge du patient et métierde manipulateurs en radiologie (M.E.R.)

Durée: 7 minutes

Durée: 7 minutes

11 h 50

Objectifs: Démontrer l'apport de l'imagerie de diffusion et de ten­seur de diffusion dans la prise en charge des pathologies de la moelle,et plus particulièrement dans la détection de la myélopathie cervico­arthrosique, en comparaison aux séquences T2 et STIR.Matériels et méthodes: Une étude prospective de 22 patientsatteints de cervicarthrose adressés pour réalisation d'une IRM médul­laire devant une suspicion de myélopathie cervicale entre février 2008et février 2009. Les anomalies recherchées étaient la présence d'unhypersignal intra-médullaire en T2, STIR, une augmentation del'ADC et une diminution de la FA intra-médullaire.

11 h 40

Objectifs: Près de 2 % de la population adulte est porteur d'un ané­vrisme intracrânien non rompu (ANR). Leur traitement demeurecontroversé. Nous proposons une méta-analyse des données de la lit­térature sur la morbi-mortalité du traitement endovasculaire et sonefficacité à long terme.Matériels et méthodes: La littérature sur le traitement endovascu­laire (TE) des ANR, accessible sur les bases de données PubMed(incluant MEDLINE et Pre-MEDLINE), EMBASE. com, TheCochrane Controlled Trials Register database a été revue. Les critèresd'éligibilité d'une étude étaient (1) présentation explicite de la mor­talité et de la morbidité perprocédurale ; (2) au moins 10 patients;(3) ANR sacciformes, non fusiformes, intraduraux, non consécutifs àune infection, une dissection, à une malformation artérioveineuse ; (4)étude publiée dans in a peer-reviewed journal; (5) étude originale et(6) publication en anglais, francais, entre janvier 2003 et juillet 2008.La mortalité perprocédure était définie comme tout décès dans le pre­mier mois et une évolution défavorable à un mois par un mRS entre4 et 6, un GOS de 3 ou 4, un WFNS score de 3-6.Résultats: Soixante quinze des 16000 références retrouvées ont étéincluses. Aucune étude n'obtenait de score maximal à l'évaluation dequalité méthodologique. Une évolution défavorable à un mois,incluant le décès, était retrouvée chez 257/5791 patients (5,8 %, 95 %CI, 5,1-6,5 Q-value: 118,2, 12 = 40 %). Une évènement thrombo­embolique (9,0 %,95 % CI, 8,2-9,9 ; Q-value : 185,6,12 =68,2 %),un problème technique (3,0 %, 95 % CI, 2,5-3,6 ; Q-value : 74,2, 12=20,5 %), une rupture de l'anévrisme (2,7 %, 95 % CI, 2,3-3,2 ; Q­value: 27,1, 12 =Il,8 %) étaient les trois principales causes de com­plication. Il y avait une association significative entre mortalité ettopographie postérieure (RR = 2,9 [95 % CI = 1,4-6,1], p = 0,04). lespatients avec une évolution défavorable étaient significativement plusâgés (p = 0,01). Un anévrisme résiduel était constaté en fin de procé­dure dans 11,2 %. la fréquence de retraitement était de Il,3 % (95 %CI, 9,8-13,0 ; Q-value : 78,1,12 = 62,9 %). Le risque annuel de sai­gnement après TE était de 0,2 % (95 % CI, 0,1-0,3 ; Q-value : 17,5,12 = 88,6 %).Conclusion: Le niveau d'évidence dans la littérature du TE des ANRest faible. Cette revue systématique souligne l'importance d'initierdes études coordonnées, afin d'obtenir une connaissance fiable et utilepour informer et conseiller nos patients.

Mots clés : Encéphale, anévrisme

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IRM DE DIFFUSION ET DE TENSEUR DE DIFFUSION:INTERET DANS LA PATHOLOGIE MEDULLAIREFCoulon Chateau (1), L Manera (1), FSchneider (1),FG Barral (1), FCotton (2), JC Antoine (1)(1) Saint-Etienne - France, (2) Lyon - FranceCorrespondance: juflo,[email protected]

RESULTAT A COURT ET LONG TERME DU TRAITEMENTENDOVASCULAIRE DES ANEVRISMES INTRACRANIENSNON ROMPUS: META-ANALYSEo Naggara (1), FGuilbert (2), A Weill (2), D Roy (2),P White (3), J Raymond (2)(1) Paris - France, (2) Montréal - Canada,(3) Edinburgh - Royaume UniCorrespondance: [email protected]

Durée: 7 minutes

Modérateurs: Jean-François Méder,Philippe Glorieux

Objectifs pédagogiquesExposer des méthodes d'amélioration de la prise en charge dupatient.Réfléchir à l'évolution du métier de manipulateur.

Séance organisée par l'AFPPE et l'IFMEM APHP

Objectifs: Estimer l'influence éventuelle sur le patient adulte atteintde cancer, d'une ambiance lumineuse colorée dans une salle d'IRM.Evaluer l'apport de cet éclairage pour les soignants.Matériels et méthodes: Notre salle d'IRM est actuellement équipéed'un système permettant de diffuser dans la pièce un panel de cou­leurs. Une centaine de patients adultes, atteints de cancer à différentsstades de la maladie, ont été invités à choisir la couleur de cette salle.Ils ont été ensuite interrogés sur l'impact éventuel de l'éclairage surleur examen. Parallèlement, l'équipe paramédicale tentait d'évaluerl'influence de cet aménagement sur le déroulement de l'examen.Résultats : L'ambiance lumineuse colorée permet de diminuerl'anxiété liée à l'IRM, même dans un contexte de cancer. Le choixde couleur permet l'implication du patient dans son examen, en amé­liore le déroulement et facilite la communication avec les soignants.La perception lumineuse dépend cependant de l'organe exploré et dupositionnement du patient dans l'antenne. Cet outil est jugé agréableet utile par les différents acteurs.Conclusion: L'ambiance lumineuse apparaît comme un atout dansla réalisation des IRM. Son influence positive et sa facilité d'utilisa­tion favorisent la prise en charge du patient.

Mots clés: IRM - Patient - Qualité

L'IRM EN COULEURC Bihane, FMesbah, C Saboter, FOrlandini, 0 HamelinLyon - FranceCorrespondance: [email protected],fr

10 h 30

Résultats : La séquence STIR et la cartographie de FA montraientune meilleure sensibilité que la séquence T2 (89 % vs 78 %). Cepen­dant, la spécificité de la cartographie de FA était nettement plus faibleque celle de la séquence STIR (67 % vs 92 %). Par ailleurs, la carto­graphie d'ADC montrait une sensibilité et une spécificité identiquesà celles de la séquence T2. Les faux négatifs en diffusion présentaientune myélopathie évoluant depuis plusieurs années.Conclusion: L'imagerie de diffusion est utile dans la pathologieischémique, inflammatoire (SEP), traumatique et tumorale. Concer­nant la myélopathie cervico-arthrosique, cette technique semble sur­tout intéressante pour la détection des myélopathies cervicales austade précoce, mais peut être prise en défaut dans les myélopathiessévères ou chroniques. Par ailleurs, la séquence STIR pourrait fairepartie du protocole systématique d'exploration des myélopathies cer­vicales. Des études complémentaires sont nécessaires afin de confir­mer la valeur diagnostique de ces séquences. Enfin, la tractographie,dérivée du tenseur de diffusion, semble très prometteuse pour l' explo­ration de la pathologie médullaire.

Mots clés : Moelle

Responsable: Jean-François Méder

Prise en charge du patient et métierde manipulateurs en radiologie (M.E.R.)

Durée: 7 minutes

Durée: 7 minutes

11 h 50

Objectifs: Démontrer l'apport de l'imagerie de diffusion et de ten­seur de diffusion dans la prise en charge des pathologies de la moelle,et plus particulièrement dans la détection de la myélopathie cervico­arthrosique, en comparaison aux séquences T2 et STIR.Matériels et méthodes: Une étude prospective de 22 patientsatteints de cervicarthrose adressés pour réalisation d'une IRM médul­laire devant une suspicion de myélopathie cervicale entre février 2008et février 2009. Les anomalies recherchées étaient la présence d'unhypersignal intra-médullaire en T2, STIR, une augmentation del'ADC et une diminution de la FA intra-médullaire.

11 h 40

Objectifs: Près de 2 % de la population adulte est porteur d'un ané­vrisme intracrânien non rompu (ANR). Leur traitement demeurecontroversé. Nous proposons une méta-analyse des données de la lit­térature sur la morbi-mortalité du traitement endovasculaire et sonefficacité à long terme.Matériels et méthodes: La littérature sur le traitement endovascu­laire (TE) des ANR, accessible sur les bases de données PubMed(incluant MEDLINE et Pre-MEDLINE), EMBASE. com, TheCochrane Controlled Trials Register database a été revue. Les critèresd'éligibilité d'une étude étaient (1) présentation explicite de la mor­talité et de la morbidité perprocédurale ; (2) au moins 10 patients;(3) ANR sacciformes, non fusiformes, intraduraux, non consécutifs àune infection, une dissection, à une malformation artérioveineuse ; (4)étude publiée dans in a peer-reviewed journal; (5) étude originale et(6) publication en anglais, francais, entre janvier 2003 et juillet 2008.La mortalité perprocédure était définie comme tout décès dans le pre­mier mois et une évolution défavorable à un mois par un mRS entre4 et 6, un GOS de 3 ou 4, un WFNS score de 3-6.Résultats: Soixante quinze des 16000 références retrouvées ont étéincluses. Aucune étude n'obtenait de score maximal à l'évaluation dequalité méthodologique. Une évolution défavorable à un mois,incluant le décès, était retrouvée chez 257/5791 patients (5,8 %, 95 %CI, 5,1-6,5 Q-value: 118,2, 12 = 40 %). Une évènement thrombo­embolique (9,0 %,95 % CI, 8,2-9,9 ; Q-value : 185,6,12 =68,2 %),un problème technique (3,0 %, 95 % CI, 2,5-3,6 ; Q-value : 74,2, 12=20,5 %), une rupture de l'anévrisme (2,7 %, 95 % CI, 2,3-3,2 ; Q­value: 27,1, 12 =Il,8 %) étaient les trois principales causes de com­plication. Il y avait une association significative entre mortalité ettopographie postérieure (RR = 2,9 [95 % CI = 1,4-6,1], p = 0,04). lespatients avec une évolution défavorable étaient significativement plusâgés (p = 0,01). Un anévrisme résiduel était constaté en fin de procé­dure dans 11,2 %. la fréquence de retraitement était de Il,3 % (95 %CI, 9,8-13,0 ; Q-value : 78,1,12 = 62,9 %). Le risque annuel de sai­gnement après TE était de 0,2 % (95 % CI, 0,1-0,3 ; Q-value : 17,5,12 = 88,6 %).Conclusion: Le niveau d'évidence dans la littérature du TE des ANRest faible. Cette revue systématique souligne l'importance d'initierdes études coordonnées, afin d'obtenir une connaissance fiable et utilepour informer et conseiller nos patients.

Mots clés : Encéphale, anévrisme

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