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MAURICE LE SCOUËZEC
Montparnasse
L’Afrique
La Bretagne
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Maurice Le Scouëzec
1881-1940
Du 27 novembre 2010 au 8 janvier 2011
GALERIE DOYEN
Village breton, huile sur papier marouflé sur toile, 53 x 82 cm, n°2671 de l’inventaire
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4, rue de la Bienfaisance - 56 000 VANNES
Tel: 02 97 47 08 93
www.galerie-doyen.com
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Maurice Le Scouëzec
Né au Mans en 1881, il est issu d’une famille bretonne implantée dans la région lorientaise depuis
le XVIème siècle. Il a 10 ans quand son père meurt, sa mère s’installe avec ses enfants à Versailles où Mau-
rice est scolarisé au lycée Hoche, établissement qu’il quitte dès la cinquième, poussé déjà par le désir de
voir d’autres horizons.
Le 12 Aout 1897, il est embarqué comme pilotin sur l’« Emile Renouf », il n’a pas encore 16 ans.
C’est un de ces grands voiliers qui relie la France à la Nouvelle Calédonie en passant par le Cap de
Bonne Espérance et en revenant par le Cap-Horn.
Il réitéra cette expérience en signant au Havre le 2 mai 1900 un autre contrat d’engagement sur l’Ernest
Siegfried. Débarqué en 1901, il pose définitivement son sac à terre.
Ce n’est que bien plus tard, en 1930, qu’il nous conte ses voyages : le « Horn » qui tant par la qua-
lité du texte que des illustrations nous permettent d’imaginer ces longs voyages sur les routes maritimes,
avec la vie du bord, l’ennui, les tempêtes…
Toujours en quête de rêves, quatre mois après avoir débarqué, il s’engage dans la cavalerie, engagement
qui s’achève en juin 1905.
Le 19 octobre de cette même année, il est signalé sur la côte de Zanzibar, travaille
probablement en Afrique Orientale allemande à la construction du chemin de fer de
Dar-es-Salam. Visite le lac Tanganyka, Bulawayo et les ruines de la mystérieuse
cité de Zimbabwe. Toujours à la poursuite de ses rêves, il va encore plus loin, à Jo-
hannesburg, la ville de l’or.
En 1906, le Scouëzec cherche aussi ses racines et s’installe quelques temps
en Bretagne. Hisser la voile
Dessin, 22 x 17 cm
Travail préparatoire à l’illustration du « Horn »
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Le 26 Avril 1909, Le Scouëzec s’engage à nouveau pour une durée de 5 ans dans le 4ème régiment
d’infanterie coloniale. Pour une raison inconnue, il ne rejoint pas la caserne et est déclaré insoumis. Il
quitte la France. Courant mars, il est dans la région de Bilbao à la recherche, en vain, d’un embarque-
ment. En désespoir de cause, il embarque clandestinement sur un navire britannique, voyage qui le mène
à Vera Cruz.
L’aventure américaine dure 1 an. De Mexico, Le Scouëzec visite toute la région sud et pour survivre pra-
tique tous les métiers.
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Nu au coussin bleu
Huile sur toile
Dim: 48 x 65 cm
Nu au fond bleu
Huile sur papier marouflé sur toile
Dim: 103 x 63 cm
En début d’avril 1910,
il débarque à la Corogne. En
mai, il franchit la frontière
française et se présente à la
gendarmerie. Ramené à Paris,
il est condamné pour insou-
mission à 6 mois de prison
ferme. À sa libération, il est
réformé grâce à l’intervention
d’une amie de sa mère, épouse
d’un général, la comtesse de
Saint-Germain. Il trouvera au-
près de cette dame de quarante
ans son ainée une aide pré-
cieuse. Elle a conscience de
ses qualités artistiques, et l’ai-
dera dans ce projet qui com-
mence à prendre forme. De
1912 à 1914, ils voyagent en-
semble dans le Jura, en Pro-
vence, en Italie et en Corse.
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La guerre éclate le 4 aout. Le 24 septembre,
bien que réformé, il s’engage pour la durée de la
guerre. Blessé en 1917, il est hospitalisé à Chaumont
puis à la Guerche. En attente d’une réforme défini-
tive, il est affecté à Aix.
De son temps libre il va tirer profit, en se ren-
dant dans la campagne provençale chère à Cézanne, il
y peint des paysages, des personnages, il se portraitise
en tirailleur algérien, la chéchia posée sur l’oreille.
C’est à Aix qu’il organise sa première exposition.
C’est donc décidé Le Scouëzec sera peintre. Toute
cette énergie qu’il n’a jusqu’alors pas réussi à canali-
ser va trouver là un épanouissement. Il a 36 ans et
toute sa vie est désormais tournée vers cet objectif.
Au mois de juillet Le Scouëzec part pour Paris
et s’installe à Montparnasse. Il fréquente les acadé-
mies, la Grande Chaumière et Cola Rossi et découvre
l’art du nu et des portraits. En décembre, il rencontre
le sculpteur Zadkine et fixe ses traits. Il ne travaille
pas encore en grands aplats de couleurs posés sans la
moindre hésitation aux couteaux. De grandes
gouaches aux modelés très forts naissent, il a déjà
cette capacité à traduire au fusain dans un geste ample
les formes et les gestes de ses modèles. Il sait lire et
Ossip Zadkine
Huile sur papier
Marouflé sur toile
65 x 50 cm
n°770 de l’inven-taire
Portrait au reflet dans le miroir
Aquarelle
61 x 45 cm
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transcrire les personnalités et leurs caractères. Il est passionné par la nature humaine et ses complexités.
Il fréquente le milieu artistique le plus fécond au monde, les plus grands sont là, Montparnasse est une
« ruche », tous ces artistes se côtoient, s’aiment ou se détestent et partagent une passion commune.
Le couple du bistrot
Huile sur papier marouflé sur toile, 64 x 104 cm, n°2812 de l’inventaire.
Reproduit en couleur sur les catalogues de l’exposition de l’Abbaye de l’Epau (1998) et de l’exposition du musée des Beaux-Arts de Vannes (2010)
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Femme au face à main rouge
aquarelle, 65 x 50 cm, n° 859 de l’inventaire.
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Loulou, Montparnasse 1919
Aquarelle, 63 x 47 cm
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Nus, période Montparnasse:
Nu à genoux, fusain et aquarelle, 29 x 26 cm
Nu assis de dos, fusain et aquarelle, 24 x 25 cm
Nu 1918, fusain et aquarelle, 50 x 40 cm
En 1920, il expose au Salon des Indépendants, au Sa-
lon des Jeunes et au Salon d’Automne. C’est aux Indépen-
dants qu’il fait scandale en présentant « La visite des filles à
l’hôpital Broca ». C’est un beau peintre qui se révèle « âpre et
direct » dira Francis Carco dans « l’Evénement ».
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Nu aux rideaux jaunes
Huile sur papier marouflé sur toile, 75 x 50 cm.
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Le gout du voyage le reprend en
1921. Il a entre temps connu Mathilde
Merle en 1918 qui devient sa compagne
puis sa femme. Cannes en janvier, la
Bretagne en juillet et en août, de nou-
veau la Provence fin août et l’Alsace en
septembre.
En 1922, son frère obtient de
revenir en Bretagne, il est nommé juge
de paix à Landivisiau. Le Scouëzec, à
partir de ce moment, y revient régulière-
ment. Il nous laisse de belles œuvres :
scènes de la vie quotidienne à Landivi-
siau, bretonnes sous leurs parapluies,
marchés, grands paysages des bords de
mer des environs de Plouescat, dunes
battues par les vents, écume des mers
qui en grands aplats blancs rythme le
balancement de la houle.
En avril 1923, il est en Corse,
puis en mai et juin en Provence auprès
de sa vieille amie Mme de Saint-
Germain qui se meurt.
L’écume, aquarelle, 50 x 65 cm, n°124 de l’inventaire
Femmes du Léon, (détail) , aquarelle, 50 x 65 cm, n°94 de l’inventaire.
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1924 Montparnasse : scènes de gare, wagons au triage, convois en partance, il vend un peu et dé-
cide de voyager avec Mathilde. Ils partent en Belgique, il en rapporte une moisson de croquis qui servi-
ront de support à des tableaux où la vie des gens les plus humbles, les pauvres et les rejetés de la socié-
té sont les sujets : mineurs de Charleroi, putains d’Anvers, bateaux en charge, rues louches autant de su-
jets qui transcendent la réalité et l’anecdote pour créer des œuvres puissantes et criantes de vérité.
Le bistrot,
Aquarelle, 40 x 50 cm
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1925, une année déterminante. Au début de février, il embarque pour Dakar, fin février il arrive
à Ségou au Soudan. Un émerveillement, les cases violettes, les ciels, les pistes, les bords du Bani et ses
pirogues, les baobabs aux bras tendus vers des ciels de plomb, c’est une Afrique absolue, radicale. La
Haute-Volta, Bobo-Dioulasso, la bourgade forteresse avec ses maisons de pisé, Ouagadougou. Les
femmes africaines pilant le mil, portant leurs enfants en vaquant à leurs travaux dans les champs ou aux
abords des cases, lui donnent prétexte à l’utilisation de palettes aux reflets de bronze bleuté, des corps
aux splendeurs naturelles, évocation de la vie dans ce qu’elle a de plus pure.
Au vu de cette œuvre de 1925 et de l’exposition qu’il en a faite, il obtient une bourse de travail
en Afrique Occidentale. Il arrive à Dakar avec Mathilde, le jour de Noël 1927. Le 8 janvier suivant ils
sont à Bamako, le 15 ils ont remonté le Niger et accostent à Ségou. Il cherche à s’éloigner de la civilisa-
tion pour laquelle il affiche un certain mépris. Ne l’intéresse que l’absolu, approcher des sociétés pures
exemptes de corruption où la relation de maitre à esclaves est banni. C’est certainement une vision uto-
pique du « bon sauvage », une quête semblable à celle de Gauguin en Océanie.
Femmes travaillant
Huile sur papier marou-
flé sur toile, 129 x 194
cm, Burkina-Faso 1928,
n°2436 de l’inventaire.
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En 1929, ils sont de retour à Landivisiau, cette fois pour 6 mois. Ils ont décidé que leur enfant
naitrait en Bretagne. Il en profite pour dessiner et peindre : paysages de champs aux contours cernés de
futaies, bords de côte où la mer vient battre les roches sous un ciel plombé. Le 11 novembre nait leur
fils. En décembre, il réalise une grande marine à Plouescat, hommes et femmes sur la dune regardent
une mer furieuse, ils attendent quelque chose que nous ne voyons pas.
Trio au face à main, aquarelle 71 x 58 cm,
n° 3198 de l’inventaire.
Les courses à Landivisiau, aquarelle, 48 x 64 cm
Landivisiau, aquarelle, 48 x 64 cm
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En mars 1930, Le Scouëzec reparait à la Rotonde à Montparnasse. Le 16 juin, il apprend que
la Société Coloniale des Artistes Français vient de lui attribuer le prix Madagascar. Il est à Marseille le 2
octobre accompagné de sa famille en partance pour la grande ile.
De ce voyage il nous laisse un nombre important de dessins et d’aquarelles, de ces grandes feuilles qu’il
affectionne, où de sa manière très particulière il délaisse l’anecdote pour se concentrer sur l’essentiel. Il
va reproduire Suez, Djibouti, le Cap Gardafui, Zanzibar, les Comores, Majunga, Antsirane, Tamatave.
Très rapidement le fossé se creuse avec la
ville française, le commentaire qu’il en
fait quelques jours après son arrivée à Ta-
matave est très claire : « En cette ville
franco-briques mal cuites d’un rose si mal
venu, il se détache une chose, le royaume
du fonctionnaire, un royaume terrible où
tout fonctionne aveuglément ».
Il se détourne de ce royaume aveugle et va
s’intéresser aux marchés, aux rues, aux
pousse-pousse, aux élégantes malgaches
sous leurs ombrelles. Et tout autour, la vue
des campagnes, des rizières, où une popu-
lation travaille dans l’eau, penchée sur le
marécage. Visite cette fantastique cité de
Fenoarive aux murs d’enceinte rouge
brique. Il note que tout ici est rouge, cou-
Les élégantes, aquarelle, 65 x 50 cm, n° 431 de l’inventaire.
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leur de cette latérite qui fait le fond du
paysage et sert de pisé aux murs des mai-
sons. (Ce thème du mur est récurrent dans
son œuvre : mur de Zanzibar, de Port-
Rouge, de Sazaïna, de Douarnenez, de
Landivisiau…)
A Madagascar, il obtient du gou-
verneur le prêt d’une voiture avec un
chauffeur, il part seul en pleine saison des
pluies vers le sud, vers Tuléar. Il y par-
vient non sans incident. Les crues ont fait
sont rendus difficiles. Il pro-
fite de tous les instants pour
croquer, aquareller : un bac
sur le fleuve, des piroguiers,
des prisonniers en
route vers les cor-
vées, des femmes
au travail.
Femme et enfant
(détail)
Aquarelle, 86 x 52 cm
n° 2688 de l’inventaire.
gonfler les fleuves et les passages à gué même en bacs
Le port rouge à Madagascar, aquarelle, 50 x 65 cm
Arbres à Sazaïna, aquarelle, 50 x 65 cm, n° 453 de l’inventaire.
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Les derniers jours de mai, le bateau quitte Madagascar, il ramène en Europe Le Scouëzec sa
femme et leur fils. Ils s’arrêtent à Port-Saïd où un ami les attend pour les emmener vers le delta, à Sim-
bellawein. Il en ramène une foison de croquis : femmes voilées de Bar Keil, rizières de Giseh…Ils rem-
barquent de Suez en direction de Marseille.
Pirogues avec des femmes, Tamgobary (Madagascar) 1931.
Huile sur papier marouflé sur toile, 114 x 200 cm, n° 2440 de l’inventaire.
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La femme noire et le désert
Huile sur papier marouflé sur toile, 70 x 98 cm, n° 2805 de l’inventaire.
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Arbres, aquarelle, 50 x 65, n°62 de l’inventaire Rassemblement, aquarelle, 48 x 63 cm
La cuve, Soudan 1928, aquarelle et fusain, n° 481 de
l’inventaire.
La fête, aquarelle 50 x 65 cm, Afrique 1928, n°521 de
l’inventaire
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Famille d’Africains, vers 1928
Huile sur carton marouflé sur toile, 140 x 112 cm
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Le 14 Juillet 1931, toute la famille est
à Paris, mais bien vite de retour en Bretagne,
les rues de Morlaix, les lavandières de
l’Elorn. C’est durant ce séjour qu’il réalise le
grand tableau « Le lavoir de Commana ». Re-
tour vers le mur du cimetière de Landivisiau,
vers la crête de la montagne, là où les roches
affleurent sur les landes, vers la route de Si-
zun et Saint-Pol.
En septembre 1931, une rencontre
avec le curé de Pont-d’Ouilly en Normandie,
René Germain est déterminante. Il accepte de
réaliser une grande fresque traitant de la vie
de Saint Roch. Le 27 août 1933, la chapelle
est inaugurée.
De retour en Bretagne, il repart vers
Plouescat et Commana, les ramasseurs de
goémons, les laveuses au lavoir ou portant
leurs ballots sur la tête l’inspirent. A Santec,
près de Saint-Pol, c’est le paysagiste qui
s’exprime, subjugué par les immenses plages,
vision d’infini cher à l’artiste. Quelques lignes
séparant la terre de la mer et du ciel, les
teintes sont nuancées et tendent à se con-
Lavandière au travail, aquarelle 50 x 65 cm, n°275 de l’inventaire.
Les haleurs, aquarelle 48 x 62 cm, n°989 de l’inventaire.
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fondre, c’est à la fois le désert, la mer, la brousse, une approche de l’absolu, une quête, une démarche
vers le sacré. Il en a vu des océans, des ciels, des déserts, toutes ces immensités vers lesquelles il se sent
toujours ramené.
Dernier voyage vers Paris, Montparnasse ne l’intéresse plus. Le 7 juin, il est de retour à Landivi-
siau où l’attendent Mathilde et leur fils. Le 8 juin, un accident cérébral le laissera dans le coma pendant 3
jours. Il en sortira profondément changé, mystique.
Landivisiau 1931, aquarelle 40 x 50 cm.
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Il recommence à travailler, il s’acharne, son regard sur les choses et les êtres s’est modifié, plus intériorisé,
cherchant derrière les apparences.
En 1936, il est sollicité pour la décoration à fresque de la chapelle de l’école Saint-Blaise à Douarne-
nez, d’autres œuvres religieuses marquent cette dernière période.
En 1937, il accepte avec d’autres artistes de la région, de participer à la décoration de la salle des
fêtes de Douarnenez.
Un projet de décoration du foyer des Anciens Combattants amène le peintre à réaliser quelques aquarelles.
Maurice le Scouëzec décède à Douarnenez le 3 mai 1940.
Sources Bibliographiques:
Maurice Le Scouëzec par Gwenc’hlan
Le Scouëzec, catalogue édité à l’occa-
sion de l’Exposition Mona Bismark
Foundation.
Edition Beltan, 29 190 Braspart
Le Scouëzec
Montparnasse, La Bretagne, l’Afrique
Catalogue édité à l’occasion de l’expo-
sition de l’Abbaye de l’Epau
Texte Gwenc’hlan Le Scouëzec Edi-
tions Cénomane.
Autoportrait
Dessin au fusain 26 x 39,5 cm, n° 1722 de l’inventaire.
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Toits de maisons, Douarnenez, postérieur à 1934
Huile sur papier marouflé sur toile, 64 x 81 cm, n° 2883 de l’inventaire.
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Les expositions:
Maurice Le Scouëzec participe régulièrement aux Salons parisiens.
1917 : Aix en Provence, galerie Audin
1920 : Paris, galerie du Luxembourg, Salon des jeunes, salle du jeu de Paume
1921 : Paris, les peintres de Montparnasse, galerie de la Licorne, rue de la Boëtie
Paris, Les Quinze, galerie Barbazanges, 109 Fbg Saint-Honoré
Paris, galerie de l’Olympia, bvd des Capucines, exposition également en 1922
Paris, les cents peintres au café de Montparnasse, 103 bvd du Montparnasse
Paris, cent vingt artistes au café du Parnasse
1922 : Paris, galerie Vogel, exposition sur les filles.
Paris, 129 boulevard du Montparnasse.
Paris, le café du Montparnasse.
Paris, Au petit Napolitain, 95 bvd du Montparnasse
1923 : Paris, galerie André, 3 rue des Saints-Pères
1924 : Vienne
Madrid, salle tuper
Paris, galerie Carmine, 51 rue de Seine.
1925 : Paris, La Closerie des Lilas.
Paris, galerie Le Vermillon, 36 rue du bac
Paris, Les Amis de Montparnasse.
1926 : Paris, galerie d’Art de la Maison de Blanc (peintures
d’Afrique)
Paris, Divergences, galerie balzac, 16 rue Balzac.
1927 : Paris, à la palette française, 152 bvd Haussman
Paris, Le dauphin, 19 Place Dauphine
Paris, La jeune Parque
Paris, Le grand palais, Société Coloniale des Artistes Fran
çais
Paris, Salon de la Société Coloniale des Artistes Français
1928 : Paris, galerie Armand Drouant, 66, rue de Rennes.
1929 : Paris, galerie Georges Dupuy, 4, rue Jacob
1930 : Paris, galerie 23
Paris, Salon de la Société Coloniale des Artistes Français
1931 : Madagascar, Tananarive
Nature morte à la bouteille,
Huile sur papier marouflé sur toile, 65 x 49 cm
n° 2765 de l’inventaire.
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Rétrospectives : 26 rétrospectives dont 24 expositions particulières
1970 : Deauville
1985 : de 1985 à 1993, exposition permanente à la galerie de Bretagne à Brasparts (Finistère).
1987 : Morlaix, musée des jacobins
Saint-Malo, halle aux grains
Brest, galerie Le Malet, exposition également en 1991
Pont-Aven, galerie Différence
Rennes, galerie du Chapitre
1988 : Saint-Goazec (Finistère), château de Trevarez
Bordeaux, château Margaut
Nantes, château de la Poterie, exposition également en 1990 et 1996
1989 : Brest, la Quartz
1990 : Paris, Ecole supérieure internationale d’art et de gestion, rue Vaugirard.
Douarnenez, Hôtel de Ville, « du cap Horn à Douarnenez »
1991 : Bordeaux, galerie Gambetta
La Baule, galerie Alexandre
1992 : Paris, Mona Bismark Foundation, quai de new York
Cosne-sur-Loire(Nièvre), Musée
1994 : Carhaix, Ti ar Vro
1995 : Sainte-Marine, Fort-Marine
1997 : Saint-Pol-de-Léon, maison prébendale.
1998 : Le Mans, abbaye de l’Epau.
Vannes, galerie Doyen, exposition également en 2003,
2007 et 2010.
2010 : Vannes, musée des Beaux-Arts, du 23 octobre au 30 janvier
2011.
Femme de Sazaïna
Aquarelle 65 x 50 cm, n° 629 de l’inventaire.
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« L’on ne saurait rattacher à aucune école l’œuvre picturale de Maurice Le scouëzec.
Elle déborde toutes les classifications des critiques.
Cet artiste, dont la personnalité est faite d’acuité, de réalisme, d’âpreté, est un des plus terribles véristes
que l’on connaisse. »
Georges Turpin
Extrait de « La mêlée française », 16 décembre 1928
Exposition Maurice Le Scouëzec,
Galerie Armand Drouant, rue de Rennes, Paris.
Grands arbres d’hiver
Huile sur papier marouflé sur toile, 72 x 54 cm
n° 2303 de l’inventaire.
« L’âpre talent de Le Scouëzec se plaît à traduire
de rudes figures de mariniers et de buveurs d’une
étonnante justesse de mouvements, d’une ligne
stricte, d’une coloration truculente. Il excelle à
évoquer leurs dialogues rapides, à accuser par le
cambrement des corps, par la massivité des trognes
la saveur probable de leurs propos. De brusques
oppositions de couleur éclairent les faces et en pro-
jettent en apparences de vérité violente. Il a la
force familière d’un flamand et aussi des traits de
synthèse à la Daumier. Il se plaît aussi à enlever
sur des fonds très colorés d’un faire sculptural aigu
et volontiers pessimiste des nus féminins puissam-
ment équilibrés. C’est un caractère très doué. »
Gustave Kahn
Extrait de « Mercure de France »,
16 décembre 1921.
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La lecture,
Huile sur carton, 71 x 91 cm. N° 2389 de l’inventaire.
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La galerie est ouverte du mardi au samedi
de 10h à 12 h et de 14h à 19h