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Page 1: Mortalité dans la maladie de Parkinson : données préliminaires issues de la cohorte Parkmip/Copark

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Communications / Revue d’Épidémiolo

ncidences de la population générale et (O) est le nombre de cas de CS observé.es SIR sont estimés en fonction du gène muté (BRCA1 ou BRCA2).ésultats.– Fin 2008, GENEPSO inclut 1307 femmes. Parmi ces 1307 femmes,24 étaient indemnes de pathologie cancéreuse à l’inclusion dans la cohorte.’âge moyen au moment de l’inclusion dans la cohorte est de 38 ans (médiane :7 ans, range : de 18 à 98 ans). Le suivi médian des 724 femmes indemnes est’environ deux ans (avec un maximum de 7,5 ans). Trente-neuf CS incidents ontté observés. Le risque de CS pour les femmes porteuses d’une mutation BRCAst très significativement supérieur à celui de la population générale (BRCA1 :IR = 20,8, IC95 % [13,7–30,2] ; BRCA2 : SIR = 17,7, IC95 % [9,1–30,8]).onclusion.– Ces résultats sont les premiers issus de données prospectives etonfirment un risque très élevé de CS pour les femmes porteuses d’une mutationRCA par rapport à la population générale féminine francaise.

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ondage urinaire et infection nosocomiale en urologie. Mouwafaq a, L. Adarmouch a, M. Amine a, S. Moudouni b, Z. Bajaddoub b,. Dahami b, I. Sarf b

Laboratoire d’épidémiologie, faculté de médecine et de pharmacie dearrakech, Marrakech, MarocService d’urologie, CHU Mohammed VI de Marrakech, Marrakech, Maroc

ots clés : Sondage urinaire ; Infection nosocomiale ; Urologie ; Marrakechbjectifs.– L’infection urinaire est la plus fréquente des infections nosocomiales.e sondage urinaire est un geste médical fréquent souvent percu comme anodinais qui a souvent été incriminé dans l’apparition d’infection urinaire noso-

omiale. L’objectif de notre étude était d’étudier l’association entre le sondageésical et l’infection urinaire nosocomiale.éthode.– Il s’agit d’une étude de cohorte réalisée du 1er janvier au 15 mars

008 au service d’urologie du CHU Mohammed VI de Marrakech, ayant inclus5 patients qui avaient bénéficié d’un sondage urinaire et 44 qui n’en avaientas bénéficié. La population cible était constituée des patients hospitalisés pourne durée supérieure à 48 h et ayant un examen cytobactériologique des urinesECBU) stérile à l’admission ; ont été exclus les patients préalablement sousntibiothérapie. Un ECBU de contrôle était réalisé systématiquement à la sortieu patient ou en cas de signes d’appel. L’analyse statistique a fait appel auxechniques simples d’analyse univariée sur logiciel Epi Info version 6.04dfr.ésultats.– Au total, 99 patients éligibles et consentants ont été retenus ; leur âgeariait de 19 à 93 ans avec une médiane de 49,5 ans. L’échantillon était composéajoritairement d’hommes (67 %). L’incidence de l’infection nosocomiale chez

e groupe des patients sondés était de 45,5 % versus 25 % dans le groupe deomparaison, avec un risque relatif de 1,82 IDC à 95 % (1,01–3,27).onclusion.– Ces résultats suggèrent la nécessité d’une mise en œuvre de pro-édures rigoureuses de sondage urinaire assurant un respect de bonnes pratiquest limitant ainsi le risque de l’infection nosocomiale urinaire.

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’impact de l’épidémioclinique de la maladie du sommeiln République démocratique du Congo.M. Mulangu Katulumba

Direction de lutte contre la maladie, Ministère de la santé publique, Kinshasa,D Congo

ots clés : Trypanosomiase humaine ; Épidémiologie ; Cohortebjectif.– Contrôler la recrudescence de la trypanosomiase humaine africaine

n RD du Congo.éthodologie.– Il s’agit d’une étude épidémiologique, longitudinale de type

ohorte rétrospective à finalité descriptive.ésultats.– Le traitement de la trypanosomiase en 2007 a utilisé : 35,67 % deelarsopol, 42,50 % de la pentamidine, 1,19 % d’autres associations, 20,52 %

e l’ormidyl. Au cours de l’année 2007, 116 décès ont été enregistrés parmi lesrypanosomés, soit un taux de létalité de 1,45 % ; un taux de mortalité de 1,5 % ;

n taux d’encéphalopathie de 4,7 % ; un taux par encéphalopathie 43,36 %.onclusion.– On assiste à une résurgence de trypanosomiase dans certains foyersistoriques (Doruma dans la province Orientale, Sankuru, Katende dans le Kasaï,uwana à 25 km de Kinshasa, etc.). Dix provinces sur 11 sont endémiques et

162 nouveaux cas ont été déclarés durant 2007. Sur 934 pièges en fonction à

ndRSe

de Santé Publique 57S (2009) S3–S59 S43

a fin de l’année, 186 145 mouches ont été capturées. Tel qu’on le voit, certes,l y a une régression, mais la lutte clinique reste grande, la prévalence qui este 87 % devra passer à 45 %. Et pour y parvenir, nous pensons, qu’outre leraitement clinique, une prévention par lutte biologique et par chimioprophylaxiepar épandage) serait la mieux indiquée.

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ortalité dans la maladie de Parkinson : donnéesréliminaires issues de la cohorte Parkmip/Copark. Nègre-Pagès , S. Perez Lloret , P. Damier , A. Destée , F. Tison ,. Rascol , Copark study group

Toulouse, France

ots clés : Mortalité ; Maladie de Parkinson ; Cohortebjectifs.– La mortalité et les causes de mortalité restent peu étudiées dans laaladie de Parkinson. Notre objectif était de comparer :la mortalité après 24 mois de suivi de malades parkinsoniens non institution-

alisés et de malades non parkinsoniens d’âge et de sexe comparables ;.les caractéristiques cliniques des patients décédés et non décédés.éthodes.– Au total, 329 patients parkinsoniens sans trouble cognitif

MMSE < 24) et 73 patients non-parkinsoniens ont été vus à 24 mois’intervalles. À chaque visite, un questionnaire détaillé sur la maladiee Parkinson (UPDRS, HY, consommation de médicaments) et ses fac-eurs associés (anxiété, dépression, troubles du sommeil) a été réalisé.e décès et le motif de décès étaient notifiés par le neurologue ou leédecin référent des patients n’ayant pas réalisé leur visite de suivi.a mortalité et le profil des patients ont été comparés entre les deuxroupes.ésultats.– Le taux de mortalité après 24 mois de suivi était de 5,8 % chez

es malades parkinsoniens et de 0 % chez les malades non parkinsoniens.e risque relatif était de 4,27 et la différence de risque absolue de 5,4 %

95 %IC = −2,1 % ; −9,4 %). Les patients décédés étaient plus âgés au momente l’entrée dans l’étude (77 ± 8 ans vs 69 ± 9 ans, p = 0,001), avaient un MMSElus bas (26,6 ± 2,1 vs 28,2 ± 2,1, p = 0,001) et une sévérité plus importantee la maladie de Parkinson. Les causes de mortalité les plus fréquemment rap-ortées étaient les « maladies cardiovasculaires » (32 %) ; les « cancers » (21 %) ;l’aggravation du parkinsonisme » (16 %) ; le suicide (1 %). Vingt-six pour centes décès étaient de causes inconnues.onclusion.– Les patients parkinsoniens avaient une mortalité plus élevée que

es malades non parkinsoniens d’âge et de sexe comparables.

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ase only design en pharmaco-épidémiologie : revueystématique. Nordmann , P. Ravaud , F. Tubach

Inserm U738, département d’épidémiologie, biostatistique et recherchelinique, UFR de medicine, université Paris-7 Denis-Diderot, hôpital Bichat,P–HP, Paris, France

ots clés : Pharmaco-épidémiologie ; Case-crossover ; Méthodologiebjectif.– Les plans expérimentaux ne reposant que sur des cas (case onlyesign) sont de développement récent. Les cas sont leur propre témoin, ce qui éli-ine les biais de sélection liés au choix des témoins et les biais de confusion sur

es facteurs fixes dans le temps. Notre objectif était de décrire l’utilisation de cesesigns et la facon dont les résultats sont rapportés en pharmaco-épidémiologie.éthodes.– Nous avons sélectionné tous les articles publiés en pharmaco-

pidémiologie rapportant des case-crossover (CC), self-controlled case seriesSCCS), ou case-time-control dans Medline et Embase sans restriction de date,usqu’au 31 mars 2008. Nous avons extrait les données à partir d’un ques-ionnaire standardisé portant sur la justification d’utilisation du design, lesaractéristiques des expositions et des évènements étudiés, les bases des choixéthodologiques (nombre, durée et situation des périodes témoin), calcul du

ombre de sujets, méthodes statistiques, conditions de validité et conclusionses auteurs.ésultats.– Au total, 59 articles ont été analysés (33 [55,9 %] rapportant unCCS et 27 [45,8 %] un CC, un rapportant les 2). L’utilisation de ces plansxpérimentaux a continuellement augmenté depuis leur conception. La justifi-

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