MARTIGNYUn bijou depasserelle offertaux randonneursà BagnesPAGE 9

SIONNendaz est pourla 13e fois et resterala capitaledu cor des AlpesPAGE 13

SIERRETraversée autorou-tière de Finges: uneréponse attenduepour cet automnePAGE 10

VSMONTHEY

La route dubénévolat,

de l’Ukraineau Bas-Valais

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LOI SUR LE TOURISME

Les opposants lancent le référendumC’est désormais officiel. Le ré-

férendum sera lancé contre la loisur le tourisme, adoptée par leGrand Conseil en mai dernier.Le comité référendaire a jusqu’àfin août pour récolter 3000 si-gnatures.Ce comité parle par la voix dedeux personnes, l’hôtelier AlainDuc, président des hôteliers deCrans-Montana et le député so-cialiste German Eyer, le chef dugroupe Alliance de gauche auGrand Conseil.

Les membres du comité réfé-rendaire sont les députés DorisSchmidhalter-Naefen, et Ger-man Eyer (PS du Haut) et AlbertPitteloud (UDC), les sociétésdes hôteliers de Brigue (présidéepar Peter Bodenmann) et deMartigny, ainsi que MauriceClivaz de Bluche et Amédée Ducde Crans-Montana. Le référen-dum est soutenu par l’UDC Bas-Valais, le PS du Bas-Valais et lePS du Haut-Valais

Les arguments«Nous ne voulons pas d’une taxe

de séjour à 10 francs», lance AlainDuc. Le montant de cette taxesera déterminé par les assem-blées primaires. L’hôtelier neleur fait pas confiance. «Danscertaines communes, des autoritésont menacé de tripler les taxes ac-tuelles.» Or, toutes les personnesfrappées ne pourront pas se pro-noncer. «Des dizaines de milliersde familles valaisannes possèdentune résidence secondaire, un cha-let ou un mayen dans une com-mune autre que leur commune derésidence. Ils n’auront à nouveauplus rien à dire car ce sera la politi-que locale qui déterminera qui doitpayer et combien. La nouvelle loidonne plus de pouvoir aux autori-tés politiques locales et moins decompétences à la branche touristi-que. Ce sont ceux qui devrontpayer le plus massivement, commeles propriétaires de résidences se-condaires et les propriétaires d’hô-

tels qui auront une nouvelle fois lemoins à dire.»

Sur la feuille de récolte de si-gnatures «lors des dernières élec-tions, 40% des Valaisannes etValaisans ont élu les partis UDC,PS et Verts. Au Grand Conseil, cespartis se sont engagés pour un pla-fonnement de la taxe de séjour à5 francs par nuit et par personne –tout de même le double du mon-tant actuel. La majorité du GrandConseil s’y est opposée. Un signequi indique la voie à suivre.»

Dans leur communiqué, les ré-férendaires estiment encoreque: «Le tourisme a besoin d’in-novation et non pas de plus de lois,d’impôts et de taxes. Ces derniersn’aident pas mais au contraire,chassent les clients.»

La loi sur le tourisme attaquéea été rédigée après l’échec duprécédent projet, rejeté ennovembre 2009 par 75,2% descitoyens valaisans.� JEAN-YVES GABBUD

PLANIFICATION HOSPITALIÈRE

L’Etat et la Clinique de Valère renouent le dialogue«Il y a certainement eu un défaut

de communication de part et d’au-tre. Nous clarifions la situation»,résume Victor Fournier, le chefdu Service de la santé publique àl’Etat du Valais. Il s’exprime ainsià la sortie de la séance qui a eulieu vendredi matin entre les re-présentants de la Clinique deValère et ceux de l’Etat du Valais.

«Nous voulons avancer»Cette réunion fait suite aux

craintes exprimées par leClinique de Valère en constatantque le projet de planificationhospitalière mis en consultationpar l’Etat du Valais la priveraitd’une partie de ses activités.Victor Fournier se veut positif. Iladmet que les relations entrel’Etat et la Clinique n’ont pas tou-jours été au beau fixe. «Il y a eudes crises par le passé. Il y a unelongue histoire. Les gens ont chan-gé. Nous voulons avancer de ma-nière positive.»

Une alternative nécessaireDu côté de la Clinique, l’appro-

che se veut tout aussi construc-tive. «Nous avons eu une trèsbonne discussion vendredi. Nousavons rencontré des personnes ou-vertes au dialogue», affirme

Karin Perraudin, présidente duconseil d’administration de laClinique. Elle se dit «un peu ras-surée», même si elle n’a pas obte-nu de promesses. Sur le fond, laClinique maintient sa position:«Nous voulons conserver ce que

nous faisons aujourd’hui. Les sta-tistiques montrent que la qualitéest là.» Karin Perraudin insistesur la nécessité d’offrir une alter-native. «S’il n’y a pas d’alternativeen Valais, les patients et les méde-cins iront à l’extérieur.» Sur laquestion de l’alternative, VictorFournier est sur la même lon-gueur d’onde. «Le canton a tou-jours soutenu ce principe. Nousn’avons pas la volonté de mettre endifficulté la Clinique.»

Ces prochaines semaines, ungroupe de travail va examinerchacune des disciplines. «Je suispersuadé que nous pourrons trou-ver une très bonne solution»,poursuit le chef de service.

La consultation relative à laplanification hospitalière durejusqu’au 8 août 2014. D’ici à lafin de l’été, le Conseil d’Etat vaarrêter la liste hospitalière défi-nitive. La nouvelle planificationhospitalière entrera en vigueurle 1er janvier 2015.� JYG

�«Nous nesommes pasen conflit!»VICTOR FOURNIERCHEF DU SERVICE DE LA SANTÉPUBLIQUE

AIGLE Le palmarès de la 3e édition du Mondial du Chasselas place un Vully sur la première marche du podiumdes «blancs secs». Six fendants valaisans se distinguent.

Petite région et grand chasselas

FRANCE MASSY

La plus petite des grandes ré-gions viticoles de Suisse s’esthissée au premier rang auMondial du Chasselas à Aigle.Avec son Chasselas Sélection2013, le Domaine Chervet aremporté la meilleure note(93,2) non seulement dans lacatégorie «blancs secs» mais detout le concours. Une distinc-tion qui récompense un couple(Jean-Daniel et FranziskaChervet) que le Grand Prix duvin suisse avait déjà honoré en2013 pour sa Cuvée de l’Arzille2011, un assemblage de blancs.En «vinification spéciale», lesVaudois arrivent en tête avec laNo 1 Cuvée E. Obritm vinifiéeen barriques, élevée sur lies etdont la malo a été bloquée. Lacatégorie «blanc de 4,1 g à 50 g/lde sucre résiduel» ¬ qui necomptait que 20 échantillons ¬a salué le Gudetel Beerenaus-

lese Ballrechten- Dottinger,2009 Weingut Wolfgang LöfflerGespendet von MarkgräflerWein e.V.

Dans les «vieux millésimes»,leurs spécialités, les Vaudois ra-flent les sept premières places,avec en tête Le Château MaisonBlanche, Chablais Yvones GrandCru 2009 (93 pts/100). Mais lefendant Balavaud Grand Cru deVétroz 2003, de Jean-RenéGermanier, ne démérite pas(90,8 pts/100) et se place en 8eposition sur 67 vins présentés,suivi par le fendant du DomaineCrettex à José Côteau d’Ardon2010, de la cave La Tine (90,6pts/100). Le meilleur chasselasvalaisan vient de Saint-Léonard,c’est le Grand Cru d’Antoine etChristophe Bétrisey (90,8pts/100).

Des champions confirmés«Le Balavaud Grand Cru a déjà

été sacré champion suisse lors du

GrandPrixduvinsuisseen2004.EtilaétésélectionnéparJérômeAkéetPierre-Emmanuel Buss dans leur li-vre «Les 99 chasselas à boire avantde mourir». Cette jolie place auMondial du Chasselas confirmedonc sa notoriété», se réjouit Jean-René Germanier. Du côté des frè-res Bétrisey, on salue le terroir deSaint-Léonard. «En Valais, Saint-Léonard est un peu considérécomme la capitale du chasselas.C’estd’ailleurscequinousaincitésàmettre sur pied la manifestation LeFendant au fil de l’eau. Ce fendantGrand Cru se distingue régulière-ment, en 2007, il fut déjà championau Grand Prix du vin suisse.»

Saluons aussi la jolie perfor-mance d’un jeune vigneron,Grégoire Dessimoz, cave LaColombe à Conthey, qui obtientune médaille d’or avec 89.6points. La Leukersonne Kellerei àLoèche (Fendant AOC Valais),les Domaines Rouvinez avec leurFendant de Sierre, décrochent

eux aussi une médaille d’or. Les13 et 14 juin, les jurés duMondial du Chasselas ont dé-gusté 642 vins. Si la majorité descrus présentés au concours pro-venaient de Suisse (595 vins),une proportion non négligeabledes concurrents venaitd’Allemagne (40). La France (4vins), les Etats-Unis (1 vin) et leCanada(2vins)ontaussipartici-pé à cette 3e édition. Afin de seconformer aux normes del’USOE, moins de 30% des vinsinscritsontétédistingués.«Cetteannée, le jury a été assez sévère,ne distribuant que 28,2% demédailles», relève Claude-AlainMayor, secrétaire général duMondial du Chasselas. Cette an-née, sur les 71 jurés, 35 (soitpresque la moitié) étaient de na-tionalité étrangère, principale-ment de France, d’Allemagne etd’Italie, mais aussi de Belgique,du Canada, du Royaume-Uni,d’Espagne et du Mexique.�

1er prix - Catégorie principaleVully Chasselas Sélection, 2013Domaine Chervet1er prix - Catégorie vin supérieur à 4 gde sucre/lGutedel Beerenauslese Ballrechten-Dottinger, 2009Weingut Wolfgang Löffler1er prix - Catégorie vinificationspécialeLavaux ChardonneNo 1 - Cuvée E. Obrist, 2013Obrist SA1er prix - Catégorie vieux millésimesChablais Yvorne Grand Cru, 2009Château Maison BlancheMeilleur vin vaudois classéChablais Yvorne Grand Cru, 2009Château Maison BlancheMeilleur vin valaisan classéFendant de Saint-Léonard Grand Cru, 2013Antoine et Christophe BétriseyArtisans du Vin Saint-Léonard

Meilleur vin neuchâtelois classéNeuchâtel Non filtré, 2013Domaine de MontmollinMeilleur vin genevois classéGenève Chasselas Réserve du Domaine2013, Domaine des MolardsMeilleur classementtoutes catégoriesVully Chasselas Sélection, 2013Domaine ChervetBester Deutscher WeinGutedel Beerenauslese Ballrechten-Dottinger, 2009Weingut Wolfgang LöfflerGespendet von Markgräfler Wein e.V.Meilleur vin produità plus de 15 000 bouteillesLa Côte Luins Grand Cru, 2013Domaine Le Petit CottensCoup de cœurde la PresseLavaux Epesses, Roche d’OrBujard Vins

RÉSULTATS

Les rois du Chasselas,ce sont eux!Jean-Daniel et FranziskaChervet, du domaineéponyme, à Vully.LE NOUVELLISTE

Les 3 Valaisans à être montéssur le podium: ChristopheBétrisey et son fils, de la caveAntoine et Christophe Bétrisey àSaint-Léonard, Jean-RenéGermanier et Hervé Fontannaz(Cave La Tine). LE NOUVELLISTE

Les vins primés peuvent être dégustés de 10 h à 18 h aujourd’huilors de la Grande Fête du Chasselas au château d’Aigle.Tous les résultats sur: www.mondialduchasselas.com