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Max Chauvet 40 ans de Nouvelliste

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Max Chauvet 40 ans de Nouvelliste

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Page 1: Max Chauvet 40 ans de Nouvelliste
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2 1er mai 2013No 850

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEFGaëlle C. ALEXIS

SECRÉTAIRE DE RÉDACTIONDaphney Valsaint MALANDRE

RÉDACTIONDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Myria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNJunior Plésius LOUISRaphaël FÉQUIÈREEnock NÉRÉLégupeterson ALEXANDRE

CORRECTIONJean-Philippe Étienne

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson ESTÈVEPhotographesFrederick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 [email protected]

Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717

Une publication de Ticket Magazine S.A.

17 547FANS

Tchap, tchap, tchap, c’est sa démarche qui permet de le reconnaître quand il s’approche. Max Chauvet, Papi, de son surnom affectif pour les employés, est celui qui a su insuffler la modernité au Nouvelliste. Du passage du journal en noir et blanc à celui en couleurs, la ges-tion de quatre changements de rotatives, la construction du local moderne où nous som-mes logés aujourd’hui, la professionnalisation de l’équipe rédactionnelle, il a tout piloté. Max Chauvet, en 40 ans, a changé le visage du plus vieux organe de presse d’Haïti.

Tchap, tchap, tchap, Ti Max n’est pourtant jamais pressé. Il enfile les réformes à son rythme. Que ce soit l’informatisation complète de toutes les étapes de la fabrication du journal, l’or-ganisation des grandes manifestations sociales et culturelles du Nouvelliste (Livres en folie, Musique en folie et Artisanat en fête), l’introduction du site internet ou l’arrivée des nouvel-les publications tels que Le P’tit Nouvelliste, Tout Terrain, Ticket, Magic Haïti, Lakay Weekly ou Ticket Sport, Max Chauvet est toujours partant pour du neuf.

Tchap, tchap, tchap, de sa démarche caractéristique, Max Chauvet, de la quatrième généra-tion des Chauvet à la tête du Nouvelliste, continue le travail de ses devanciers et se prépare à passer la main à la cinquième. Un Chauvet au Nouvelliste, cela fait 115 ans que cela dure, et pour le meilleur.

Frantz Duval

115 ans ! Comment Le Nouvelliste a-t-il réussi ce pari ?

(Rires) C’est une question qu’on me pose presque chaque jour. Cette année va faire 40 ans depuis que je suis au journal. Après mes études, j’y suis entré en août 1973 ; à l’époque, j’étais le plus jeune. Aujourd’hui, je suis le plus vieux! C’est un long parcours. Je ne pense pas qu’il y ait une recette miracle (rires). J’applique surtout une philosophie que les aînés m’ont inculquée et que j’ensei-gne aux générations nouvelles. Dès la première édition, dès le premier édito-rial, Le Nouvelliste a su donner le ton en se positionnant au-dessus de la mêlée. Il y a aussi notre façon de dire qui est différente et qui nous a permis d’éviter un naufrage fracassant. On a toujours su avancer ou reculer quand il le fallait. C’est un mélange d’objectivité avec une vision très sereine des choses.

Au cours des 115 ans, il y a l’occu-pation américaine et les 29 ans des Duvalier. Comment Le Nouvelliste a-t-il traversé ces moments ?

L’occupation américaine a été sans aucun doute une mauvaise période pour le journal. Mon grand-père Ernest Chau-vet, qui dirigeait à l’époque, avait été

emprisonné deux fois. C’est aussi la seule période où on avait carrément interdit la parution du journal, vu qu’on avait pris position contre l’occupation américaine. C’était un temps assez mal vécu par le journal. Mais je peux dire que cela a per-mis au Nouvelliste de s’affirmer.

L’époque des Duvalier a été difficile. Mes aînés avaient choisi de se faire tout petits. Très neutres. Je l’avoue, Le Nouvelliste était alors un journal inodore, incolore et sans saveur. Il fallait éviter les conflits avec un gouvernement dicta-torial. Le choix du Nouvelliste était de subsister avant tout et de traverser sans gros problèmes cette ère pénible. Mais quand je dis insipide, je veux préciser que le journal traitait surtout des faits divers et de certaines actualités interna-tionales. On publiait aussi des textes que le gouvernement lui-même rédigeait et nous envoyait.

Donc neutralité ou allégeance sous le régime des Duvalier ? Le régime avait-il son propre journal à l’époque ?

Je peux surtout parler de mon expé-rience sous Jean-Claude Duvalier. Il n’y avait aucune allégeance. Je me souviens d’un moment assez particulier où le gouvernement avait offert un système

d’impression neuf au Nouveau Monde qui était le journal du régime de l’épo-que et à Le Matin. Le Nouvelliste a été sollicité mais a refusé, dans le souci de ne pas être redevable. Je crois que c’est le mot clé. On ne voulait en aucun cas avoir des redevances envers le régime des Duvalier. Le Nouvelliste a toujours évité d’être redevable envers quel que soit le gouvernement au pouvoir. Et je crois que c’est la signature du Nouvelliste.

Considérons vos quarante ans dans les 115 ans. Quel a été le grand chan-gement effectué durant ce temps ?

La première grande mutation du jour-nal a été faite sous la direction de mon grand-père, Ernest Chauvet, qui était le journaliste de formation. Il avait étudié le journalisme aux Etats-Unis et c’est lui qui avait commencé les premières trans-formations au niveau du Nouvelliste. Le journal est devenu intéressant et a touché un plus grand public. Ma mo-deste contribution a été plutôt d’ordre technique. Nous avons doté le quotidien d’équipements modernes ; nous avons changé le format du journal ; nous avons voulu en faire un quotidien profession-nel. A l’époque de mon intégration, on ne vivait pas du journalisme. Le Nouvelliste

MAX CHAUVET40 ANS DE NOUVELLISTEMAX CHAUVET40 ANS DE NOUVELLISTE

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avait des collaborateurs qui recevaient une gratification minime. J’ai participé à la professionnalisation de l’entreprise dans l’objectif d’avoir des jeunes pouvant produire un quotidien de plus de 30 pa-ges, ce qui n’est pas facile, et avons réussi à créer une entreprise économiquement indépendante.

Entre-temps il y a eu d’autres mo-difications techniques surtout, dans la qualité du papier, des rotatives et il y a eu d’autres publications. Parlez-nous-en !

Ce n’est pas par hasard que Le Nou-velliste est le seul quotidien qui fonc-tionne encore dans le pays. Le journal, parmi les différents organes de presse, est le plus difficile à réaliser, parce qu’il faut deux productions. Une intellectuelle (la rédaction) et une physique (l’impres-sion). En plus de cela, il y a la livraison du journal dans la capitale et dans une douzaine de villes de province. Il y a aussi la publicité, les annonces, etc. Donc, c’est une entreprise qui a différentes fonctions et il faut tout gérer.

A un moment donné, nous avons constaté que malgré la qualité du conte-nu, il y a un certain nombre d’exemplai-res qu’on ne pourra pas dépasser, à cause du faible taux d’alphabétisation. Donc on a fait le choix de la diversification en introduisant Ticket qui a été une réussite. Le tremblement de terre a provoqué l’arrêt de ce magazine entièrement culturel, mais nous avons repris moins d’une année après. Récemment, nous avons introduit « Magic Haiti », qui est un mensuel thématique en anglais destiné à la diaspora et aux Haïtiens qui voyagent et aux étrangers pour présenter un autre aspect d’Haïti. Un aspect positif. Nous avons aussi un hebdomadaire en anglais, « Lakay Weekly », qui fait la revue de l’actualité positive de la semaine.

Mais ces publications (Lakay Weekly et Magic Haiti) ne sont pas encore sur le net, pourquoi ?

Nous travaillons là-dessus. Nous sommes conscients que le public qui est à l’étranger veut connaître les bonnes

nouvelles sur Haïti. Très bientôt cela va changer.

Certains pensent que le journal imprimé est voué à la mort à cause des nouvelles technologies. Comment Le Nouvelliste s’adapte-t-il à ce tournant ?

Je crois que la colonne vertébrale dans la presse, c’est le contenu. Le contenant va évoluer au fur et à mesure, certes. Mais l’essentiel, le plus important demeure le contenu et la crédibilité accordée à ce contenu. Tant que l’infor-mation diffusée est juste et correcte, la forme importe peu, elle évoluera.

À quand un supplément en créole ?La question du créole est très com-

pliquée et on ne doit pas en faire une approche démagogique. C’est-à-dire que, moi, je ne suis pas encore convaincu que j’aurai assez de lecteurs pour un supplément en créole. C’est aussi simple que ça ! Faire un journal en créole veut dire présenter un autre contenu. Parce que si ce sont les textes du Nouvelliste qu’on va traduire, je pense qu’on va passer à côté. Il faut définir le public et savoir de quelle qualité d’information il a besoin. Il faut aussi se demander si les commanditaires seront intéressés à un tel produit. N’oubliez pas que la production d’un journal a un prix qui est absorbé en grande partie par la publicité et par le tarif d’abonnement. S’il n’y a pas d’intérêt, le produit va mourir. C’est la question fondamentale qu’il faut se po-ser, et jusqu’à présent je n’ai pas encore la réponse.

Les enfants constituent un public nombreux mais qui est laissé en rase campagne, à quand le retour du P’tit Nouvelliste ou est-ce un projet classé ?

Personnellement Le P’tit Nouvelliste a été pour moi une grande déception. Autant que les parents réclamaient le journal pour leurs enfants, autant que les écoles en voulaient pour leurs élèves, autant que le secteur des affaires n’a pas suivi et supporté le projet par la publici-té. J’ai réalisé que dans ce pays on ne fait pas encore confiance à la jeunesse. Parce

qu’à mon avis, cette revue aurait dû avoir un plus fort tirage que tous les autres produits du journal. C’est dommage, parce que j’ai cru fort en ce produit pour plusieurs raisons. Premièrement, celle de former très tôt les jeunes à la lecture d’un quotidien ; deuxièmement, celle de l’éducation par l’information. Donc, cela veut simplement dire que la société n’est pas prête pour un produit pareil.

Le journal a fait le pari d’être un acteur culturel, pourquoi ?

Pour plusieurs raisons. On a voulu s’impliquer dans la promotion de la lecture, parce que notre produit est un produit de lecture. On a commencé avec Livres en Folie, un grand succès ; cette année c’est la 19e édition. Et ceci nous a amenés à faire la même réflexion pour les cd et on a fait Musique en Folie. A cause d’un manque d’infrastructures, on a dû arrêter avec cet événement tout aussi réussi, après le tremblement de terre. On espère quand même qu’un jour on pourra relancer cette grande tradition. Ensuite on a reçu des propo-sitions de la part de Martine Blanchard

pour collaborer avec elle dans Artisanat en fête, ce qu’on a fait et qui est devenu un succès aussi. Le plus important pour nous est de donner l’exemple de l’impli-cation sociale des entreprises. Je pense qu’il y a plein de domaines dans lesquels chaque institution pourrait s’investir et permettre à la jeunesse de se divertir d’une autre façon.

À quand la télévision Nouvelliste ?Pour très bientôt. Si les gens essaient

de capter la chaîne 20, ils verront les bar-res colorées. Je pense que très prochai-nement il y aura les émissions d’essai. Nous demandons aux gens de nous donner du temps, parce qu’il y a beau-coup de chaînes de télévision sur Port-au-Prince, pour un marché très réduit. Donc les moyens sont limités. Mais nous allons essayer de gagner notre part de marché. Cela va se faire lentement, avec beaucoup d’originalité et de discrétion.

Un dernier mot ?Je voudrais surtout rendre un grand

hommage à tous ceux qui, durant ces 115 ans, ont participé pour faire du Nouvel-liste ce qu’il est aujourd’hui. Mais j’ai une pensée particulière pour mon mentor, monsieur Lucien Montas, et une autre pour Carlo Désinor, collaborateur, camarade de classe, ami de longue date qui a beaucoup aidé au développement du journal. Je tiens aussi à honorer monsieur Clarence Pierre-Pierre, qui a été un collaborateur de plus de soixante ans et un grand mentor. Je pense du même coup à Aubelin Jolicoeur, à Yolette Jacques, une collaboratrice hors-pair qui nous a laissés cette année. Mais je tiens aussi à remercier deux personnes particulières pour nos 115 ans : il s’agit de Carlyne Guillaume, à la comptabilité, avec vingt-cinq ans de collaboration, et Raphaël Féquière qui a franchi la barre des trente ans. Ceci montre un peu le fonctionne-ment du journal : nous sommes comme une grande famille, quand on y rentre, on en sort difficilement.

Propos recueillis parRoberson Alphonse

Retranscrits par Gaëlle C. Alexis

Cédric, Jean-Max, Max, Myriam, Kara, Elly-Maude, Michaël et Pierre Chauvet, la 4e et la 5e génération des Chauvet posent devant les presses du Nouvelliste

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Journée portes ouvertes le 30 avril 2013

Martine Fidèle et Myria Charles

Turneb Delpé, Marvel Dandin, Max Chauvet et Liliane Pierre-Paul, présidente de l’Association Nationale des Médias Haïtiens (ANMH)

Frantz Duval au milieu de Valencia Pétion et de Sandra Rabrun

Ruffine Labbé, député de la Vallée de Jacmel

Gaëlle C. Alexis de Ticket au milieu de Robert Denis de Canal Bleu et de Patrick Moussignac du Groupe Radio Télé Caraïbes

Lyonel Trouillot, collaborateur de toujours du quotidien et invité d’honneur de la 19e edition de Livres en Folie

Olivier Martelly et la chanteuse Rutshelle Guillaume

a 115 ans !

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Martine Fidèle, Valéry Daudier et Péguy Pierre de la salle des nouvelles

Gaelle Alexis, rédactrice en chef de Ticket Magazine, et Roxane Kerby, rédactrice en chef de Magic Haiti

Robenson Geffrard et Roberson Alphonse, journalistes séniors, entourant Turnep Delpé

A table !!!Kara Chauvet, Myriam Chauvet, Elly-Maude Chauvet et Roxane Kerby de la grande famille du Nouvelliste

Les employés du Nouvelliste écoutant les mots de circonstance de Max Chauvet, propriétaire et directeur du quotidien

Plus de 25 ans de collaboration pour Carline Guillaume et déjà 32 ans pour Raphael Féquière

Frantz Duval, le rédacteur en chef de Le Nou-velliste, dans son discours de circonstance

Pierre Chauvet, propriétaire du Nouvelliste, Hilaire Désir, facteur depuis 46 ans, Carlyne Guillaume qui a 25 ans au journal, Max Chauvet, directeur et propriétaire du Nouvelliste, Raphaël Féquière, qui a 32 ans ans de collaboration et Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste

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Jeudi 2 mai 20136

RAPHAEL FÉQUIÈRE

LA GOUTTE D’OH!

V comme Valencia,V comme Victoire

Quoiqu’il puisse arriver dans la suite de la compétition de la Concacaf des clubs champions, le Valencia de Léogane n’aura pas démérité. Pour preuve, ses deux premiers rounds dans le groupe 2.

Deux victoires (3-1 et 4-3) contre respectivement Bayamon et Portmore United, fièrement remportées et avec la manière : des débuts prometteurs pour les Léoganais.

On connait les difficultés d’ordre financier à surmonter par les clubs haïtiens dans la course au titre et dans le cadre de leur préparation.

Il s’agit pour les responsables au plus haut niveau de prendre acte des efforts consentis par les poulains de Guston Jean-Louis pour que demain ne ressemble plus à hier.

de riz Méga qui s'étaient montrés les plus àdroits en inscrivant les quatre premiers points de la partie. Les efforts répétés des joueurs de Bongu n'avaient abouti à rien dans la mesure où ils avaient perdu le premier quart-temps (21-15). Même cas de figure pour le score à la mi-temps (32-23).

A côté de cette grande finale, il y avait également un duel intéressant : celui opposant les deux meilleurs joueurs de chaque équipe, Féguens Georges (riz Méga) qui compte 122 points, et Alex Elicin (Produits Bongu),

Bongú au sommet du basket corporatif

qui a rélisé 209 points dans la com-pétition.

Mais à l'arrivée, Rood Jerry Char-les a volé la vedette à ces messieurs. Le natif du Cap-Haïtien a beaucoup servi les Produits Bongu en inscrivant 25 points et prenant 12 rebonds. Une performance récompensée puisque son équipe allait doubler riz Méga à quelques quatre minutes de la fin de la rencontre (64-53), et ce, pour la plus grande joie des amants du ballon orange assoiffé de miracle.

Ainsi, la balle revient entre les

mains des deux entraîneurs pour gérer cette fin de match très passionnant. A ce sujet, le duel sur le banc des deux équipes met aux prises, Tulcky Vincent, entraîneur de riz Méga. Il est passé de présentation pour avoir guidé à la victoire, et ce, à plusieurs reprises une pléiade d'équipes issues de la zone métropolitaine. En face, un monstre sacré, Jacky Philémon. Ce dernier avait permis aux équipes de Sogebank et de Digicel de remporter respectivement la première et la troisième édition du championnat de l'Ashbac.

En dépit de la volonté manifeste des joueurs de riz Méga de repasser en tête, il était quasiment tard tant l'équipe des Produits Bongu avait le contrôle de la rencontre. Tout compte fait, après la Sogebank, Marché Ti Tony et Digicel, une autre équipe vient d'inscrire son nom au palma-rès des équipes championnes de la compétition organisée par l'Ashbac, Produits Bongu.

Ce dernier s'est finalement imposé pour trois points d'écart (78-75), et est désormais au sommet du basket corporatif du pays.

Résultat de la finaleDimanche 28 avril 2013Produits Bongu - riz Méga: 78-

75 Charles Rood Jerry 25 pts, 12 rebonds

Légupeterson Alexandre

Ce mois d’avril qui s’achève a été marqué par la visite en Haïti du président de la FIFA, Sepp Blatter. Il faut mentionner l’éli-

mination des U-17 de la dernière phase des qualifications qui s’est déroulée à Panama-City et pour finir, le report pour la troisième fois du spectacle « Haïti on Ice » devant avoir lieu le week-end écoulé au stade Sylvio Ca-tor..Récapitulons les grandes dates du sport haïtien pour ce mois d’avril.

avril : Face à l’équipe nationale U-20 du Mexique les Grenadiers sont battus 0-1 en match amical.

4 avril : La sélection nationale U-17 prend l’avion pour le Panama afin de disputer la dernière phase des qualifications pour le mondial U-17.

4 et 5 avril : Journées d’informa-tions pour les journalistes sportifs haï-tiens organisées au collège Georges Marc sous l’égide de la Fédération haïtienne de volley-ball .

5 et 6 avril : Séances de formation à l’adresse des femmes militant au sein du comité exécutif des fédéra-

tions et associations sportives sous l’égide du groupe « Femme et Sport » du Comité olympique haïtien.

6 avril : 1ère assemblée générale ordinaire pour l’année 2013 de la Fédération haïtienne de volley-ball à l’hôtel Le Plaza.

7 avril : Haïti démarre la dernière phase des éliminatoires de la Coupe du monde U-17 par une sévère défaite 0-3 face aux Etats-Unis d’Amérique.

9 avril : 2e défaite des U-17 1-3 face au Guatemala et élimination d’Haïti pour le mondial U-17 devant se dérouler aux Emirats Arabes Unis.

11 avril : Lancement de la 5e édi-tion du programme Digicel Kick Start Clinics au stade Sylvio Cator.

12 avril : Denizé Wilson, Dédé Wilson et Viléus Ortega sont les heu-reux élus qui représenteront Haïti du 21 au 26 octobre prochain à l’Acadé-mie Chelsea Digicel en Barbade.

15 et 16 avril : Le président de la FIFA, Joseph Blatter est en Haïti pour une visite d’inspection sur la bonne marche du Projet Goal de la FIFA en Haïti

22 avril : Point de presse de l’or-ganisation « Haïti on Ice » au minis-tère du Tourisme.

23 avril : Départ de la sélection nationale masculine de volley-ball à destination de Sainte-Lucie pour dis-puter la deuxième phase des qualifica-tions du championnat du monde.

25 avril : Dans une note de presse, le staff d’organisation du spectacle « Haïti on ice » annonce pour la troi-sième fois le report du show qui devait avoir lieu le week-end écoulé au stade Sylvio Cator.

25 avril : 1ère réunion de travail entre le comité d’organisation du Rallye Toro avec les pilotes et motards au Garden studio.

28 avril : En s’imposant 1-0 aux dépens de l’AS Petit-Goâve, le Balti-more remporte la série aller du cham-pionnat national Digicel D1 2013.

28 avril : Bongu remporte la 5e édition du championnat de basket-ball coorporatif déroulée au local du Centre Classique Féminin (CFC)

Préparé par Emmanuel Bellevue

OmnispOrts / EphéméridEs

Un mois d’avril marqué par la visite de Blatter

Le Centre de Formation Classi-que (CFC) a été le théâtre le dimanche 28 avril en cours de la grande finale mettant aux

prises les deux meilleures équipes de la saison, Produits Bongu et riz Méga, dans le cadre de la cinquième édition du championnat de basket corporatif organisée par l'Association haïtienne de basket corporatif (Ashbac). Ce sont les joueurs de Jacky Philémon qui l'ont emporté (78-75) au terme d'une rencontre très passionnante et pleine de suspense face à ceux de Tulcky Vincent.

Ils étaient nombreux, les amants du basket qui avaient pris d'assaut l'en-ceinte du CFC (comble) pour y assister à la finale inédite opposant les Produits Bongu face à riz Méga, et ce, avec pour objectif principal de supporter leur équipe dans la quête de succéder à Digicel, double tenante du titre.

Pour l'occasion, les DJs, les bandes de raras invitées et les danseuses des deux équipes se sont surpassés, rien que pour donner un avant-goût de ce que sera cette finale de la cinquième édition de l'Ashbac patronné par la Digicel et supportée par Marché Ti Tony, riz Méga, Sprite, Sogebank et Gassant legal group.

Ainsi, dans une ambiance électri-que, les deux protagonistes ont débuté la rencontre sans se poser de question. Pour commencer, ce sont les joueurs

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Jeudi 2 mai 2013 7

son équipe a mis l'intensité nécessaire dès le début de match. Grâce à un pressing très haut, ses hommes ont eu plusieurs occasions d'ouvrir le score dans le premier quart d'heure. Mais il leur a manqué l'efficacité, à l'image d'un Gonzalo Higuain maladroit de-vant le but. L'international argentin, idéalement lancé par Mesut Özil, a ainsi manqué l'opportunité d'initier la remontée madrilène en perdant son duel face à Roman Weidenfeller (4e). Le portier du Borussia Dortmund a en-core réalisé un exploit en sortant une tentative à bout portant de Cristiano Ronaldo (13e), avant de voir avec soulagement Mesüt Ozil manquer le cadre, alors qu'il avait CR7 tout seul à

ses côtés, en position idéale (15e).Malgré sa fin de match tonitruan-

te, le club merengue a probablement laissé passer sa chance dans ce premier quart d'heure. Derrière, la défense du Borussia a mieux contrôlé les offensi-ves madrilènes sous l'impulsion d'un Mats Hümmels très intelligent dans son placement. Impuissant, le Real s'est trop souvent précipité dans ses attaques, connaissant trop de déchet technique pour menacer Weidenfel-ler. A l'image d'un Cristiano Ronaldo sans réussite sur ses rares occasions, un coup franc lointain en première période (45e) et une frappe à l'entrée de la surface en deuxième (66e), à chaque fois hors du cadre. Les entrées en jeu de Karim Benzema et Kaka ont changé le cours du match, mais pas assez pour que le miracle ait lieu.

Le Borussia aurait pu s'épargner ces dernières minutes tendues s'il avait su mieux exploiter sa qualité en contre, déjà fatale au Real à l'aller. Auteur d'un quadruplé lors de cette rencontre, Robert Lewandowski n'a pas été loin d'éteindre définitivement les derniers espoirs du Real. Après avoir trouvé Diego Lopez sur sa route en première période (13e), le buteur polonais a manqué le cadre de peu sur un bon travail de Kevin Gross-kreutz (49e), entré après la blessure de Mario Götze au quart d'heure de jeu. Moins en réussite qu'à Dortmund, Lewandowski a expédié un missile sur la barre de Diego Lopez (50e). Irréprochable, le portier madrilène a encore réalisé un miracle sur une tentative à bout portant d'Ilkay Gün-dogan, beaucoup moins inspiré que Marco Reus sur cette occasion (62e). Le Borussia n'en a pas subi les consé-quences. Cela lui aurait juste évité de trembler jusqu'au bout.

Dortmund en finale,le Real s’est réveillé trop tard

LiGUE dEs ChAmpiOns

Sans Sergio Busquets et Javier Mascherano, le Barça devrait aligner le jeune Marc Bartra en

défense centrale et Alexandre Song au milieu face au Bayern Munich mercredi, en demi-finale retour de la Ligue des champions. Le club ba-varois enregistre le retour de Mario Mandzukic et présentera son équi-pe-type.

Le FC Barcelone devra composer avec une défense inhabituelle pour tenter l’exploit face au Bayern Munich en demi-finale retour de la Ligue des champions, mercredi au Camp Nou, après avoir concédé une lourde dé-faite lors du match aller en Allemagne (4-0). Le mince espoir qui subsistait concernant une éventuelle participa-tion de Javier Mascherano avait déjà été quasiment balayé par Tito Vila-nova en conférence de presse. “Javier Mascherano, sauf changement, ne sera pas là demain soir”, avait déclaré l’entraîneur du Barça. La confirmation est tombée quelques heures plus tard avec l’annonce d’un groupe de 19

joueurs sans l’Argentin.Son absence, ajoutée à celle de

Carles Puyol, lui aussi blessé à un genou, va contraindre Vilanova à composer avec une charnière inhabi-tuelle. L’option Adriano, retenue lors du quart de finale retour face au PSG (1-1), n’est pas envisageable compte tenu de la suspension de Jordi Alba. Le Brésilien remplacera l’international espagnol sur le côté gauche de la défense. L’entraîneur du Barça avait également la possibilité d’aligner Eric Abidal, mais le défenseur français, titulaire lors des deux dernières sor-ties de son équipe en Liga, n’a pas été retenu dans le groupe. Vilanova a donc le choix entre deux joueurs : Alexandre Song et Marc Bartra. D’après les médias espagnols, c’est le jeune défenseur issu de la Masia qui devrait débuter aux côtés de Gerard Piqué en défense centrale. Song, milieu défensif de formation, a été aligné quelques fois en charnière sans que l’expérience ne soit réellement convaincante.

Mandzukic revient au Bayern, qui a six joueurs menacés

L’hypothèse Song en défense centrale est d’autant plus improbable que Sergio Busquets a lui aussi déclaré forfait pour la réception du Bayern. “On verra après l’entraînement s’il est à 100%”, avait indiqué Vilanova au sujet de l’international espagnol, victime d’une pubalgie. Alors qu’on pouvait s’attendre à le voir au moins dans le groupe, le milieu défensif catalan n’a même pas été convoqué. Les médias espagnols envisagent davantage la titularisation de Song pour le remplacer, plutôt que celle de Fabregas qui impliquerait le re-positionnement de Xavi en sentinelle devant la défense. Le Camerounais offrirait notamment un plus dans l’impact physique, domaine dans lequel le club catalan a été dominé à l’aller en Bavière. Devant, Vilanova devrait reconduire le trio aligné à Munich avec Alexis Sanchez, Pedro et Lionel Messi. David Villa démarrera vraisemblablement la rencontre sur

le banc des remplaçants, où pourrait également figurer Cristian Tello, laissé en tribunes lors du match aller.

Si le Barça présentera un visage légèrement différent, le Bayern évo-luera lui avec une équipe quasiment similaire à celle alignée à l’Allianz-Arena. Un seul changement est à prévoir à la pointe de l’attaque où le buteur croate Mario Mandzukic, sus-pendu la semaine dernière, retrouvera une place de titulaire au détriment de Mario Gomez. Manuel Neuer gardera le but derrière la charnière Dante-Boateng, tandis que Philipp Lahm et David Alaba occuperont leurs postes respectifs à droite et à gauche de la défense. Javi Martinez évoluera aux côtés de Bastian Schweinsteiger à la récupération. Franck Ribéry et Arjen Robben animeront les ailes, tandis que Thomas Müller jouera en soutien de Mandzukic. Lahm, Schweinsteiger, Javi Martínez, Dante, Gomez et Luiz Gustavo sont tous sous la menace d’une suspension pour une éventuelle finale en cas de carton jaune pris au Camp Nou, ce qui devrait avoir une influence sur le coaching de Jupp Heynckes en cours de rencontre.

LiGUE dEs ChAmpiOns

Le Barça, sans Busquets, devracompter sur Bartra et Song

entré peu avant l'heure de jeu, a su inscrire ce premier but après lequel son équipe courait depuis le coup d'envoi en reprenant victorieusement un centre de Mesut Özil (1-0, 82e). L'ancien Lyonnais n'en est pas resté là. Au plus fort de la pression madri-lène, il a eu la lucidité de servir Sergio Ramos pour le deuxième but du Real (2-0, 88e). Le défenseur madrilène a eu l'ultime opportunité de son équipe, mais sa tête n'a pas trouvé le cadre (90e+3).

Le Real regrettera le premier quart d'heure

Ce n'est cependant pas cette oc-casion que regrettera Mourinho. Car

Malgré deux buts en fin de match (2-0), le Real Madrid n'a pas réussi l’exploit. C’est Dortmund, vainqueur 4-1 à l'aller, qui affrontera le Bayern ou le Barça en finale, le 25 mai.

Santiago-Bernabeu y a cru jusqu'au bout. Mais il n'y aura pas de Decima pour le Real Madrid. Malgré sa victoire sur

le Borussia Dortmund (2-0), le club merengue est éliminé de la Ligue des champions et n’ira pas chercher son dixième titre de champion d’Europe. Il n'a finalement manqué qu'un but à ce Real pour effacer la lourde défaite subie en Allemagne la semaine passée (4-1). Les réalisations en fin de match de Karim Benzema (82e) et Sergio Ramos (88e) resteront insuffisantes pour la formation de José Mourinho. Le Borussia Dortmund disputera la finale le 25 mai à Wembley, proba-blement contre le Bayern Munich qui a facilement remporté sa demi-finale aller face au FC Barcelone (4-0).

Le Real a finalement trop tardé pour emballer la rencontre. Impuis-sante jusque-là, la formation de José Mourinho a fini par trouver la clé du verrou allemand dans les dix dernières minutes de la rencontre sous l'impul-sion de Karim Benzema. Remplaçant au coup d'envoi, l'attaquant français,

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Haaa… mes amiiiiiis, si les hommes, fileurs de leur état, pouvaient entendre ce qui se dit d’eux, en vérité, ils chan-geraient leurs aiguilles et modifieraient leurs techniques de tricot.

Heureusement que le cas n’est pas général, mais n’allez pas me dire que ce genre de scènes vous est inconnu : elles se passent partout ! On n’a qu’à ne pas aimer la tête du courtisan pour lui trouver tous les défauts de la terre. Et si l’on vous prend à témoin, vous n’avez même pas le droit d’essayer d’arrondir les angles : on vous dit qu’il n’est pas bon, vous devez être d’accord ! Je ne parle pas ici des tcheck mol pour une relation qui dure le temps d’une soirée ou d’un séjour au pays natal non.

Je dois avouer que même moi-même, vieille fille fermentée, certaines fois, je suis vraiment exaspérée par une filature, surtout quand elle n’est pas faite dans les règles. D’ailleurs, dans toute cour, je vois un projet qui ne vise qu’à déranger ma paix de célibataire et déstabiliser ma tranquillité d’esprit. Mais il faut reconnaî-tre que comme toute activité humaine, la filature fournit également de bonnes oc-casions de rire. Si on a des amis taquins et fawoucheu, toute manœuvre du fileur devient grimaces et pitreries.

Mais c’est leur faute aussi : d’abord les termes qu’ils utilisent ; ensuite les men-songes qui ne sont même pas recyclés, revus ou corrigés, en particulier le fa-meux ‘je ne peux pas vivre sans toi’. Bon, c’est ton zombie qui me file ou quoi ?

Récemment, un de mes fileurs, sachant que j’adore passer du temps à la plage, m’a proposé de venir m’y rejoindre. Anmweee... Voilà mes copines, pestes comme elles seules (et comme moi aussi), qui se sont mises à dresser le portrait du Cupidon, maigre comme un kaw, qui débarquerait au Club avec un sac au dos et un chapeau en paille sur sa tête zo, un short 3/4 du genre ber-muda hawaïen, blanc, avec des imprimés représentant des tranches de melon, une patte de figues mûres, des grappes de raisin, etc. Une caméra au cou, des tennis

blancs et sur le nez, une paire de lunettes de soleil à monture blanche, du genre de celles qu’affectionne un ex-honorable sénateur…

Vous avez certainement compris que tout ça, c’est quand le fileur n’a aucune chance ? Et puis, je dois avouer égale-ment que c’est surtout parvenues à un certain âge - ou à un certain miléage - que nous rions de nos fileurs. Sinon c’est le drame quand on n’en trouve pas… ou plus.

Voilà une copine qui me donne des détails sur son fileur. Podyab le malheu-reux, il est patate, ne pratique aucun sport, ne s’exprime qu’en paraboles (l’horreur!), envoie des pointes poétiques au lieu d’aller droit au but. Ce malheu-reux (qui n’est pourtant pas pauvre) n’a aucun problème à dépenser pour l’objet de sa flamme ; il lui propose d’aller shopping together, question qu’elle soit toujours belle et bien mise ; klatapkla-tap signature : la carte de crédit est aussi lourde que son propriétaire. C’est bien gentil tout ça, mais (il y a toujours un mais) le monsieur en question ne s’inquiète pas de sa propre personne, et c’est déjà heureux que sa personne soit propre, tellement il est vag…

De ce que j’entends et comprends, le malheureux n’a aucune chance parti-culièrement à cause de ses dents. Je demande : “Fume-t-il beaucoup ? - Pas du tout, me répond la filaturée, mais c’est comme si on avait teinté ses dents en même temps que sa voiture. Miséricorde ! Et il porte tout le temps ces chaussu-res pwèss avec semelles krepsol !” Ah, décidément, comme on dit ces jours-ci : il n’aura pas ce morceau de canne dans sa brouette !

Récemment j’avais un jeune fileur - bon, jeune n’est même pas assez, j’ai carrément le double de son âge. Bien éduqué, formé, charmant, il était surtout très direct, pas du genre à vous abreuver de belles paroles du genre : “les plis sous tes yeux rappellent les belles dentelles anciennes”, ou bien : “ton visage est un sapin, vert en toutes saisons” (sans

ajouter que les rides et les pattes d’oies sont les décorations de Noël !) Quand je lui ai demandé ce qui l’attirait chez une femme aussi âgée, il m’a répondu : “Vous, les vieilles (sic.), vous êtes plus pratiques et vous n’avez pas beaucoup d’exigences, sinon que l’on soit à votre disposition pour vous fournir nos services de bel étalon !” Je lui ai répondu que je ne mon-tais pas à cheval… et que j’avais depuis longtemps fermé mon écurie.

Et j’ai appris de la bouche d’une copine que maintenant, les jeunes mes-sieurs ne disent plus qu’ils cherchent une granma pour « les occuper » mais pour les adopter…

Moi, même en n’étant pas sur ça, je reproche quand même à certains fileurs, surtout les plus rodés et les plus expéri-mentés, le fait ces jours-ci de ne même pas chercher à péter l’objet de leur fila-ture. Quelle est cette affaire de vouloir à tout prix communiquer hi-tech, par sms ou messenger seulement ? Dites que je suis vieux jeu, ça ne fait rien, mais dans vingt ans, comment une dame pourra-t-elle revivre ces émotions que donnent un lot de lettres d’amour parfumées, des cartes de vœux reçues en toutes sai-sons, des rubans ayant servi à orner les

DE VOUS A MOI

De fil en aiguille

cadeaux offerts ? Ah, l’émoi, en portant à ses narines des fleurs séchées, rappelant les bouquets ou arrangements reçus soit dans le cadre de la filature, soit à des occasions spéciales !

Nooo, maintenant vous avez un fileur, il vous envoie des cartes virtuelles, des émoticones, vous ne voyez des fleurs que sur votre écran ! Mes amis, au moins un petit candélabre dans un pot ; Cupidon n’aurait qu’à acheter le pot et casser une patte de raquette ou de cactus sur n’importe quel lantouraj… Et si la filée, en recevant le cadeau, se plaint de la pusillanimité du donneur, elle devrait quand même admettre que le cadeau ne manque pas de piquant, enfin ! Et puis le cactus est un puissant allergène, la dulci-née pourra toujours gérer son allergie à la pingrerie.

De ce que je vois et j’entends ces jours-ci, il faut croire que certains fileurs devront chercher mieux qu’une simple aiguille, il leur faut carrément du fil de crochet ou de tricot, sinon ils vont vite s’effilocher. De vous à moi, je passerai de préférence par le Bien-Etre Social pour les formalités d’adoption…

Sister M*

AGENDA DE Préparé par Daphney Valsaint MALANDRE

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Mercredi 1er mai 2013

Les rencontres québécoises en Haïti

Du 1er au 8 mai 2013 se dérouleront les rencontres québécoises en Haïti, sous la houlette de Dany Laferrière. L’événe-ment accueillera vingt-et-un auteurs(es) du Québec et des ouvrages de près d’une cinquantaine d’éditeurs du Québec et du Canada français. Au programme : foire du livre québécois, signatures, lec-tures, animations, tables rondes, séminai-res, échanges et débats entre écrivains québécois et haïtiens sur les enjeux de la littérature contemporaine.

Initiées par Mémoire d’encrier à l’occasion du dixième anniversaire de la maison d’édition, les Rencontres qué-bécoises en Haïti ont pour objectif de rapprocher culturellement le Québec et Haïti, en mettant le livre québécois à la disposition des Haïtiens. Ces rencontres, qui célèbrent l’amitié haïtiano-québécoi-se, contribueront à renforcer la relation Québec-Haïti, deux grands peuples de langue française d’Amérique.

L’inauguration des rencontres se fera à l’auditorium de la Fokal de 7 heures à 8 h 30 pm.

Harmonik et Kreyòl La à Esquina Latina

Les groupes Harmonik et Kreyòl La donnent rendez-vous à Esquina Latina à leurs fans. Anpil konpa pral tonbe !

Admission : 750 gdes

Jeudi 2 mai au samedi 4 mai 2013

La poésie haïtienne dans le contexete latino-américain et caribéen. Le Cas de Georges Castera Fils.

Bâti autour du thème de la poésie caribéenne contemporaine et initié par la Fondation Culture Création, un colloque littéraire international se déroulera à Port-au-Prince du 2 au 4 mai 2013. Il a pour objectif d’analyser la production poétique haïtienne, et plus particulière-ment la place qu’y occupe Georges Cas-

tera et son œuvre poétique. Ce colloque s’intègre lui-même dans le cadre plus large d’un projet de legs des œuvres de Georges Castera à la jeunesse haïtienne, porté par la Fondation Culture Création, qui prend diverses formes : édition ou réédition de ses ouvrages, adaptations musicales de certains de ses textes, etc. Il réunira des auteurs, chercheurs haïtiens et internationaux dont l’écrivain et poète français Roger Toumson invité par l’Insti-tut français en Haïti.

L’IFH accueille également la dernière séance plénière du colloque, en présence de Pr. Hérold Toussaint, « Poésie vigilance et transcendance chez Georges Castera », et Pr. Paul Harry Laurent

Admission : gratuite. * Sur inscription auprès de la Fondation Culture Création (38, rue Faustin 1er, Canapé-Vert, Port-au-Prince - Tel. 28137124)

Vendredi 3 mai 2013

Buffet pêcheur à l’hôtel Le Plaza

Comme chaque vendredi, l’hôtel Le Plaza fait plaisir aux amants des fruits de mer. Au menu, un buffet pêcheur préparé par les meilleurs chefs du restau-rant. Le buffet sera ouvert de 12 h pm à 3 h pm. A bon entendeur, salut !

Black Diamant à Vert-Galant

Vert-Galant soumet l’artiste Black Diamant à l’appréciation du public dès 8 h 30 pm ce vendredi.

Admission : gratuite

Dimanche 5 mai 2013Ne ratez pas la troupe Vodoula à Vert-

Galant ce dimanche dès 8 h pm.Admission : 400 gourdes (cette som-

me incluant le prix d’une bière Prestige.