WWW.OMNESCAPITAL.COM
PartenariatPRO BTP choisit Capenergie II Infrastructure p.04
Capital Risque Themis Bioscience, Denyall, arGEN-X, Pixium Vision, SuperSonic Imagine p.08 Énergies Renouvelables Ikaros Solar Park, Valorem, Neoen, Elettrostudio Energia p.10 Capital Développement & Transmission mid cap Legoupil Industrie, Exclusive Networks p.12
Capital Développement & Transmission small cap Annonay Productions France, Heidrich p.14Mezzanine Olly Gan p.14Co-Investissement Minimax Viking, R&R Ice Cream, RAC p.15
ExpertisePixium Vision, une optique de long terme p.06
PortraitJean-Michel Nucera, PDG d’Eratome Un gestionnaire éclairé p.18
AnalyseEdmond Alphandéry, ancien Ministre de l’Économie et Président du Comité consultatif d’Omnes Capital p.16
Actualités
N° 26 - NOVEMBRE 2014 / LA LETTRE D’INFORMATION D’OMNES CAPITAL
Chronique
DE FABIEN PRÉVOSTJeudi 30 octobre 2014
P.�02
�La tête dans le moteur�On nous demande parfois comment le private equity « crée de la valeur », selon l’expression consacrée, et plus particulièrement comment Omnes se diff érencie sur le segment du « small-mid cap », c’est-à-dire les entreprises de 20 à 2 000 salariés.
Réponse : en sortant la tête du guidon et en la plongeant dans le moteur.
Manœuvrer une entreprise de 10 000 personnes a peu de points communs avec le pilotage d’une PME de 100 personnes.
La taille donne la plupart du temps Puissance et Moyens. En termes de coûts, de R&D, de déploiement commercial, de levier publicitaire, de recrutement, etc., le plus gros part avec une avance. Mais ces avantages s’accompagnent presque toujours des démons Inertie et Délais. En écoutant les patrons du
CAC 40, on est frappé de voir à quel point reviennent dans leurs préoccupations le sujet de la multiplication des strates de management qui les éloignent du terrain et celui de la diffi culté à décliner rapidement les orientations stratégiques en plans d’action opérationnels.
Une étude que nous avons réalisée sur les sociétés cotées livre un constat éclairant. Sur la période des quatre exercices 2010-2013, les sociétés du CAC 40 affi chent un taux de croissance annuel moyen compris entre - 13 % et + 15 %, pour une rentabilité moyenne sur fonds propres (ROE) comprise entre - 15 % et + 16 % ; tandis que pour les sociétés de l’indice CAC Small, le taux de croissance annuel se situe entre - 30 % et + 263 %, et le ROE entre - 62 % et + 92 %. On ne sera pas surpris de vérifi er ainsi que les entreprises de taille plus réduite peuvent affi cher des taux de croissance et de rentabilité élevés (en positif comme en négatif), mais l’ampleur de la dispersion interpelle.
Les entreprises de taille modeste sont fragiles, mais off rent un potentiel de croissance et de rentabilité exceptionnel. La clé devient alors pour le management et les actionnaires de parfaitement connaître ce qu’il y a « sous le capot » pour adapter, le cas échéant, le style de conduite. Dans l’animation de nos participations small-mid cap, nous avons développé une approche spécifi que chez Omnes Capital, axée sur les cinq objectifs suivants :
OMNES CAPITAL /la lettre N° 26 P.�03
AmbitionIl n’y a pas de croissance sans ambition. Croissance interne et croissance externe seront au cœur des préoccupations si la bonne ambition est insufflée et partagée.
InnovationElle n’est pas l’apanage des grands groupes. Au contraire. Les PME n’ont aucun complexe à avoir. Faut-il rappeler d’où sont partis les L’Oréal, Essilor, Apple, Google, etc. ?
FocusUne fois le cap choisi, ne pas se disperser en cédant aux sirènes du « pourquoi pas ça aussi ? ». La multiplication des métiers implique la dispersion des ressources, structurellement modestes, sur de nouveaux enjeux concurrentiels moins bien maîtrisés. Cela fragilise et déstabilise.
AgilitéLes évolutions de marché s’accélèrent. Pouvoir changer de cap pour éviter le naufrage est essentiel. Veille concurrentielle et remise en question régulière doivent être au cœur de l’animation managériale.
RigueurTrop d’entreprises échouent car elles naviguent sans les bons tableaux de bord. La rigueur de gestion est un préalable à tout développement.
À ceux pour qui l’expression « tête dans le moteur » exsude plutôt des relents de heavy metal, je donne rendez-vous à ce qui sera probablement un des derniers concerts�1 du (très) fatigué Lemmy, un des rares bassiste/leader/chanteur. Espérons qu’il tiendra le coup pour nous susurrer “You know I’m born to lose, […] but that’s the way I like it baby, I don’t wanna live forever.” Paroles riches et pleines d’espoir comme on les aime chez les métalleux. Pour ceux qui n’auront pas la chance d’y assister, il reste YouTube : 10 millions de vues pour 2 minutes et 44 secondes d’ambiance zen et à fort contenu intellectuel�2.
Bonne lecture de notre Lettre n° 26, avec de vraies infos, de vraies entreprises, de vrais succès, de vrais hommes et femmes, de vraies passions. Merci de votre fidélité.
Plus d’informations sur www.omnescapital.com
La Lettre d’Omnes Capital 37-41, rue du Rocher - 75008 Paris. Directeur de la publication : Fabien Prévost. Rédactrice en chef : Martine Sessin-Caracci. Rédaction : Gaëlle de Montoussé, Stéphane Gillier, Jean-Christophe Vignaud. Merci à tous ceux qui ont apporté leur contribution à cette lettre. Crédits photo : Tristan Paviot, Getty Images, Fotolia, Sipa Press; SuperSonic Imagine ISSN : 2264-9751 Conception-réalisation : (LEOM026).
« Les entreprises de taille modeste sont plus fragiles, mais elles offrent un potentiel de croissance et de rentabilité exceptionnel. »
1. Le 18 novembre 2014 au Zénith de Paris.2. http://youtu.be/1iwC2QljLn4
Comité consultatif
d’Omnes Capital
Pierre Gadonneix rejoint le Comité consultatif d’Omnes Capital, constitué d’Edmond
Alphandéry (Président), Gilbert Milan, Xavier Moreno
et Jacques Veyrat.
Le Comité consultatif émet des avis et recommandations relatifs au développement d’Omnes Capital.
Pierre Gadonneix participera également au comité stratégique des fonds Énergies d’Omnes. Pierre Gadonneix est Président du Conseil de surveillance de Latécoère. Président d’honneur d’EDF et du Conseil mondial de l’énergie, il préside également le Harvard Business School Club de France.
ZOOM
P. 04
Partenariat
PRO BTP choisit Capenergie II InfrastructureDans un marché des énergies renouvelables qui arrive à maturité, Omnes Capital augmente sa capacité d’investissement sur ce segment avec un nouveau FPCI* : Capenergie II Infrastructure. Le groupe de prévoyance PRO BTP choisit d’investir à cette occasion.
Fort du succès du fonds Capenergie II, millésime 2010, dont les encours s’élèvent à 134 M€, Omnes Capital poursuit sur sa lancée en vue de compléter son off re dans les énergies renouvelables et crée Capenergie II Infrastructure. Ce nouveau FPCI a pour vocation d’investir dans des projets d’infrastructures européens aux côtés de Capenergie II. Il permet ainsi d’éviter de faire appel à des fi nancements extérieurs de co-investissement pour, au contraire, faire profi ter nos investisseurs du deal-fl ow maison. Avec Capenergie II Infrastructure, Omnes Capital dispose dorénavant d’un montant cumulé de 150 M€ d’encours à placer dans les fi lières des énergies renouvelables. La règle de co-investissement entre les deux véhicules est simple et rigoureuse : les quatre premiers millions sont investis par Capenergie II ; au-delà, le montant est partagé à parité entre les deux véhicules.
* FPCI : fonds professionnel de capital investissement
INTERVIEW
SERGE SAVASTAResponsable de l’activité Énergies Renouvelables chez Omnes
GILLESGARNIERDirecteur des investissements actif passif chez PRO BTP
150M€Capacité d’investissement des fonds Capenergie II et Capenergie II Infrastructure
OMNES CAPITAL /la lettre N° 26 P. 05
Pouvez-vous nous présenter
votre groupe ?
Gilles Garnier : PRO BTP est le groupe de garanties et de services de protection sociale de référence du BTP. Nous couvrons près de 3,5 millions de personnes et 208 000 entreprises, que cela soit en matière de retraite, d’assurances ou de prévoyance, dont nous gérons les cotisations. PRO BTP détient en consé-quence environ 11,6 Mds€ d’actifs, dont la gestion est eff ectuée par la structure dédiée PRO BTP Finance, créée en 1994.
Quelle est votre stratégie
d’allocation d’actifs ?
G. G. : Nous avons un processus d’allocation sous contrainte. En tant qu’organisme assureur, PRO BTP doit en eff et être en capacité d’honorer ses engagements sur le long terme vis-à-vis de ses
adhérents en se protégeant des aléas. Notre politique d’investissement est donc à l’avenant, avec un choix d’actifs apportant des rendements sûrs et des remontées de cash-fl ow régulières. Nous devons par ailleurs être en mesure d’aborder sereinement 2016 et le nouveau cadre prudentiel Solvabilité 2, ce qui infl ue là encore sur notre choix d’allocation. Enfi n, notre stratégie de gestion résulte de la volonté de PRO BTP de s’insérer dans un cadre éthique fort en matière d’investissement, avec l’adhésion en 2013 de l’ensemble de nos fonds aux Principes pour l’inves-tissement responsable des Nations unies.
Quelle place y tient
le private equity ?
G. G. : Sur le private equity hors infrastructure, nous avons encore une présence
assez limitée, avec 50 M€ investis. Nous souhaitons cependant monter en puissance dans ce domaine, même si cette classe d’actifs n’a pas vocation à prendre trop d’importance dans notre portefeuille, compte tenu de notre profi l de risque. Sur les actifs infrastructure et plus particulièrement énergies renouvelables, nous avons choisi en 2013 d’allouer une somme de 150 M€ à cette classe. C’est une première pour nous. Nous le faisons en ayant l’objectif d’obtenir un retour sur investissement qui soit en ligne avec les rendements moyens sur ce segment.
Quelles sont les raisons qui
ont motivé votre choix
d’investir dans Capenergie ?
G. G. : Le secteur des énergies renouvelables étant nouveau pour nous, nous avons mené un processus assez poussé de sélection des véhicules et
eff ectué un screening assez large des acteurs. Pour ce faire, en plus des paramètres fi nanciers classiques et de l’analyse fi ne des track records, nous avons utilisé des critères ESG et un critère relatif à la qualité du retour des investissements réalisés par chacun pour l’industrie du BTP. Au terme de ce processus, nous avons sélectionné neuf fonds d’infrastructure, dont Capenergie, qui remplissait à la fois le critère de qualité et celui de complémentarité avec les autres investisse-ments retenus. L’équipe d’Omnes Capital réunissait toutes les conditions pour obtenir notre confi ance. Fin 2013, nous avions bouclé le premier closing, avec un investissement de 4 M€.
Quelle est la stratégie
des fonds Capenergie ?
Serge Savasta : Avec Capenergie, nous investis-sons en Europe sous deux formes complémentaires, à la fois dans des producteurs indépendants d’énergies renouvelables (solaire, éolien, biomasse) et directement dans des projets d’infra-structures de production d’énergie verte. 60 % de nos actifs sont dédiés aux infra-structures. Cette répartition correspond en eff et au profi l d’investissement des institutionnels, qui privilégient des TRI sûrs
et une visibilité sur le revenu. Cette stratégie sera d’ailleurs renforcée avec le futur fonds Capenergie III, lancé en 2015.
Quel regard portez-vous
sur le marché dans la
conjoncture actuelle ?
S. S. : C’est le bon moment pour investir dans cette classe d’actifs pour les investisseurs institutionnels. Nous sommes en pleine transition énergétique. Le secteur a connu une très forte croissance ces dernières années, en particulier dans l’éolien et le solaire photo-voltaïque, notamment
grâce aux engagements pris par l’UE*. Par ailleurs, les énergies renouvelables deviennent compétitives. Elles sont de moins en moins subventionnées. Le marché est arrivé à maturité avec l’émergence d’un marché secondaire et des rendements attractifs par rapport à l’obligataire. Avec 200 GW de puissance installée en éolien et solaire dans l’UE, il existe un marché secondaire annuel de 10 GW qui off re de très bonnes opportunités d’investissement. Toutefois, ce volume est fragmenté et il convient de bien connaître
les petits acteurs du secteur pour saisir les meilleures opportunités. Omnes, qui accompagne les PME du secteur depuis dix ans, est confi ant pour la prochaine levée de Capenergie III.
*L’Union européenne s’est engagée à horizon 2020 à réduire de 20 % les émissions de gaz à eff et de serre, à améliorer de 20 % l’effi cacité énergétique et à assurer une part de 20 % d’énergies renouvelables dans la consommation d’énergie.
JExpertise
P. 06
Juin 2014 : Pixium Vision annonce son introduction en Bourse sur le marché réglementé Euronext Paris, avec une levée de 34,5 M€. Un mois plus tard, la PME dirigée par Bernard Gilly confi rme ce succès, récoltant au total 39,5 M€. L’opération a été décidée avec ses principaux investisseurs et Omnes Capital, premier chef de fi le du tour de fi nancement. « Notre rôle était de promouvoir l’opération auprès du marché et d’affi rmer notre réengagement dans la société », commente Alexia Perouse, Directrice associée, Responsable santé Capital Risque d’Omnes Capital et membre du conseil d’administration de Pixium.
MANAGEMENT + INNOVATION
DE RUPTURE = INVESTISSEMENT
Les premières discussions entre Alexia Perouse et Bernard Gilly sur les systèmes de restauration de la vision remontent au début des années 2000. « Les SRV sont un projet magnifi que : redonner aux personnes atteintes de cécité* la capacité à percevoir formes et mouve-ments. Mais leur conception se heurtait à deux obstacles, la miniaturisation des systèmes et la restitution des images en temps réel », explique Bernard Gilly. Pixium les contourne en lançant en 2011
Dates clés
Bernard Gilly crée Pixium Vision avec un collège de scientifi ques travaillant à l’Institut de la vision et à l’université Pierre-et-Marie-Curie
Le premier tour de table organisé avec Omnes Capital rapporte 23,5 M€
Les essais cliniques d’IRIS démarrent
L’introduction en Bourse rapporte 39,5 M€
Lancement du développe-ment d’IRIS aux États-Unis
Une optique de long termeEn juin, Omnes Capital accompagnait l’introduction en Bourse de Pixium Vision, start-up spécialisée dans les systèmes de restauration de la vision (SRV). Le succès rencontré est à la hauteur des espoirs placés dans une entreprise à la pointe de la recherche sur la malvoyance.
Pixium Vision
Chiff res clés
100,4 M€ (prix d’introduction)
32 salariés
une plateforme évolutive démarrant avec IRIS (Intelligent Retinal Implant System), système composé de lunettes-caméra biomimétiques reliées à un ordinateur de poche et à un implant rétinien stimulant les cellules du cerveau. « Toutes les conditions étaient réunies pour nous engager : la rupture techno-logique, une équipe de management aguerrie, un secteur du medtech porteur », explique Alexia Perouse. En 2012, Omnes Capital investit alors 5 M€.
DEVENIR UN LEADER MONDIAL
« Deux ans plus tard, refi nancer Pixium était logique à ce stade. Nous avons choisi l’introduction en Bourse car le marché semblait ouvert. Un investisseur de poids, Bpifrance, nous a rejoints, validant par sa présence notre stratégie. » Forte de sa levée en Bourse et valorisée à 100 M€ au prix d’intro duction, Pixium va mener à bien trois projets : le lancement commercial d’IRIS en Europe, son intro-duction sur le marché américain et enfi n l’achèvement de PRIMA (Photovoltaic Retinal Implant), la seconde génération, nouvelle et complémentaire de SRV. « L’histoire avec Pixium est passionnante. L’entreprise dispose d’un fort potentiel. Rendez-vous dans trois à cinq ans pour suivre cette start-up française qui va bouleverser la vie de nombreux patients », conclut Alexia Perouse.
* 40 à 45 millions de personnes aveugles, 285 millions de malvoyants (OMS 2010) dans le monde.
OMNES CAPITAL /la lettre N° 26 P. 07
Qu’est-ce qui distingue
aujourd’hui Pixium
de ses concurrents* ?
Nos technologies. Nous sommes des pionniers dans les SRV fonctionnant comme des rétines artifi cielles. IRIS, notre premier implant, compte entre cinquante et cent cinquante électrodes et s’implante en deux heures sous anesthésie générale. PRIMA, la prochaine génération, sera dotée de plus d’un millier d’électrodes non câblées et s’implantera en trente minutes sous anesthésie locale. Tous deux sont développés par un réseau international de chercheurs : l’Institut de la vision, l’université Pierre-et-Marie-Curie, les universités Stanford et de Jérusalem.
Qu’attendez-vous
de votre partenariat
avec Omnes Capital ?
Omnes Capital a toujours été un partenaire qui évalue nos décisions, notre stratégie et nos recrutements, comme celui de Pierre Kemula (ex-Directeur des relations investisseurs d’Ipsen) au poste de Directeur fi nancier en juin dernier. Alexia Perouse et son équipe connaissent notre projet, le marché des biotechnologies et des dispositifs médicaux. Une forte confi ance nous unit, qui s’explique aussi par la relation de longue date entretenue avec Alexia, que je connais depuis 2000.
Votre ambition pour
les prochaines années ?
Le marché se structure. Nous avons la possibilité d’y devenir en dix ans un leader mondial avec IRIS et PRIMA, mais aussi avec un travail de R&D portant sur les pathologies du nerf optique, le glaucome par exemple. Cette croissance se fera-t-elle seule ou dans le cadre d’un grand groupe, après rachat… L’avenir en décidera.
* Principales technologies concurrentes : Second Sight Medical Products (États-Unis), Retina Implant (Allemagne), Nano Retina (Israël).
BERNARDGILLYPDG de Pixium Vision
« Nous avons la possibilité de devenir en dix ans un leader mondial sur le marché. »
3 QUESTIONS À…
P. 08
CAPITAL RISQUE
THEMIS BIOSCIENCE / VACCINS
Juin 2014 – Themis Bioscience, société autrichienne de biotechno-logie soutenue par Omnes Capital depuis 2011, conduit avec succès un premier essai clinique de phase 1 de son candidat vaccin contre le chikungunya. Il est issu d’une plate-forme technologique de l’Institut Pasteur et utilise comme vecteur le vaccin standard de la rougeole. Les résultats intermédiaires révèlent l’induction d’une réponse immuni taire appropriée et confi rment son innocuité. Devant la propagation du chikungunya dans les régions tropicales et la menace vis-à-vis du continent américain, le développement d’un vaccin contre cette maladie infectieuse devient une nécessité.FCPI : CA Innovation 10, CA Innovation 11, FCPI Innovation 12, FCPI Investissement 3, CA PME 2009, Capital Invest PME 2009, LCL Innovation 2010, Capital Invest PME 2011Bruno Montanari, 01 80 48 79 58
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S NEWS DU PORTEFEUILLE
DENYALL / LOGICIELS
Mai 2014 – Denyall, société accompagnée par Omnes Capital depuis 2003, fait l’acquisition de son concurrent BeeWare, avec le soutien de ses investisseurs. Denyall est un éditeur de logiciels français, expert en sécurité applicative de nouvelle génération, dont les produits détectent les vulnérabilités informatiques et protègent les infrastructures contre les attaques modernes. Cette opération permet à Denyall de consolider son leadership européen en proposant des solutions de sécurité applicative de dernière génération à plus de clients dans le monde, via le cloud et son réseau de partenaires. Elle est stratégique pour Denyall, qui double de taille et améliore sa rentabilité pour se développer plus rapidement à l’échelle mondiale.FCPI : CA PME 2009, Capital Invest PME 2009, CA Investissement 2, Capital Invest PME 2010, LCL Innovation 2009, CA Innovation 10François-Xavier Dedde, 01 80 48 79 64
3 IPOsemblématiques en 2014 sur le marché de la santé
17 M€collectés avec le FCPI ISF Capital Invest PME 2014, commercialisé auprès de la clientèle de LCL Banque Privée
CONFÉRENCE LE WEB 2014
Omnes Capital sponsorise la conférence LE WEB, l’événement de référence qui réunit start-up, industriels et investisseurs autour de la thématique de l’innovation. Cette manifestation se tient à Paris du 9 au 11 décembre et récompense, à travers une compétition internationale, les meilleurs projets innovants. Omnes Capital était également membre du jury sur l’étape française de la compétition, qui a permis de sélectionner les meilleures start-up françaises.
OMNES CAPITAL /la lettre N° 26 P. 09
PIXIUM VISION / NEUROSTIMULATION SENSORIELLE
Juin 2014 – Pixium Vision, fi nancée par Omnes Capital en tant que chef de fi le dès son premier fi nancement en 2012, lève avec succès 34,5 M€ lors de son introduction en Bourse sur Euronext.Cette opération donne les moyens à Pixium Vision de fi nancer son développement sur le marché de la neurostimulation sensorielle. Pixium développe un système de restauration visuelle destiné à faire recouvrer une vision minimale aux personnes ayant perdu la vue suite à des troubles dégénératifs de l’œil. Le dispositif le plus avancé, IRIS, est entré en essai clinique et a été implanté pour la première fois en 2013. Les résultats de ces études seront utilisés pour déposer une demande de marquage CE, avec l’objectif d’une commercialisation en 2015 en Europe.FCPI : Capital Invest PME 2013Alexia Perouse, 01 80 48 79 55
arGEN-X / BIOPHARMACEUTIQUE
Juillet 2014 – arGEN-X est introduite sur le marché Euronext Bruxelles et lève 40 M€, hors option de surallocation. Créée en 2008, arGEN-X est une société biopharmaceutique néerlandaise spécialisée dans l’identifi cation et le développement d’anticorps diff érenciés visant à traiter le cancer et les maladies auto-immunes. Omnes Capital est l’un des principaux actionnaires de la société depuis 2009 et l’a accompagnée dans ses diff érents tours de table (46 M€ levés). Le succès de cette opération témoigne de la qualité de son management, de la pertinence de sa plate-forme et de ses actifs. Les fonds levés permettront de poursuivre le développement de ses candidats médicaments. L’objectif est d’obtenir des résultats cliniques confortant l’intérêt de ces programmes et permettant la signature de collaborations. FCPI : Capital Invest PME 2013Bruno Montanari, 01 80 48 79 58
Actualités
IPOs
SUPERSONIC IMAGINE /
IMAGERIE MÉDICALE
Avril 2014 – SuperSonic Imagine lève 50 M€ lors de son introduction sur le marché Eurolist d’Euronext Paris. Fondée en 2005 et basée à Aix-en-Provence, SuperSonic Imagine est une entreprise multinationale innovante dans le secteur de l’imagerie médicale. Elle a développé un échographe révolutionnaire qui utilise une technologie unique aidant les médecins à détecter, à caractériser et, dans le futur, à traiter les masses palpables et non palpables. Cette opération permettra à la société d’accélérer son expansion géographique, commerciale, et de maximiser le potentiel technologique de son produit phare, Aixplorer. Omnes Capital est entré au capital de la société dès le premier tour de fi nancement en 2006 et accompagne sa croissance depuis plus de huit ans en réalisant plusieurs réinvestissements. En cinq ans, SuperSonic Imagine a commercialisé près de 800 systèmes dans plus de 50 pays et enregistre un chiff re d’aff aires cumulé supérieur à 50 M€. FCPI : Capital Invest PME 2012, FCPI Innovation 13 Alexia Perouse, 01 80 48 79 55
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ÉNERGIES RENOUVELABLES
Juin 2014 – Omnes Capital cède sa participation dans Ikaros Solar Park 1 (ISP�1) et réalise un TRI de 15 %. Créée en 2010, ISP�1 est une holding d’infrastructures destinée à investir dans des centrales photovoltaïques construites par Ikaros Solar. Société belge du porte feuille de Capenergie II,
Ikaros Solar développe des centrales solaires photovoltaïques clés en main. La holding ISP�1 compte 15 MWc de projets en production, notamment le parc Kluizen. Celui-ci est l’un des plus grands parcs photovoltaïques au sol en Belgique, avec une installation de 5 MWc sur les bords d’un lac artificiel servant de réservoir d’eau potable pour la région flamande. Cette cession est la première sortie du fonds Capenergie II et la première sortie des fonds Capenergie hors de France. Son succès confirme la pertinence de la stratégie duale du fonds d’investir à la fois en capital développement et dans des projets d’infrastructure.FPCI : Capenergie IIMarc-Philippe Botte, 01 80 48 79 35Serge Savasta, 01 80 48 79 34
CESSION
IKAROS SOLAR PARK / INFRASTRUCTURES PHOTOVOLTAÏQUES
UNE ÉQUIPE INTERNATIONALE Yannic Trueb rejoint l’équipe Énergies Renouvelables d’Omnes Capital en qualité d’analyste. Yannic est titulaire d’un master en affaires inter nationales de Sciences- Po Paris et d’un diplôme en sciences politiques de l’université de Zurich. L’équipe Énergies Renouvelables compte désormais 6 investisseurs et confirme ses ambitions européennes avec l’arrivée de ce nouveau profil international.
Octobre 2014 – Situé dans la forêt communale de Saint Hélène (Gironde), le parc photovoltaïque Betout Energies est entré en service pour une production annuelle de 15 600 MWh soit la consommation annuelle de 5 000 foyers. Le parc de 30 ha est développé par Valorem. La société a été sélectionnée par le conseil municipal pour développer un projet qui vise à convertir 1 % des 3 000 hectares de la forêt communale en parc photovoltaïque pour une durée initiale de 20 ans. Les supports mobiles des panneaux solaires installés sur le parc, « les trackers », sont fournis par Exosun. Valorem et Exosun sont deux sociétés accompagnées par Omnes, respectivement, depuis 2007 et 2009. Le fonds Capenergie II est actionnaire à 100 % du parc éolien.FPCI : Capenergie IIMichael Pollan, 01 80 48 79 20Serge Savasta, 01 80 48 79 34
VALOREM / MULTI-ÉNERGIES VERTES
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S 30 investissements réalisés depuis 2006
1�000�MW de capacité de production dans les participations en portefeuille, soit l’équivalent d’un réacteur nucléaire
SOIRÉE DES PARTENAIRES DE CAPENERGIE L’équipe Énergies Renouvelables a organisé le 15 octobre une soirée pour ses investisseurs et ses partenaires privilégiés en présence de Pierre Gadonneix, Président d’honneur d’EDF et du Conseil mondial de l’énergie. Cet événement fut l’occasion de rencontrer les entrepreneurs des fonds Capenergie et d’aborder les grands enjeux énergétiques de demain.
NEWS DU PORTEFEUILLE
OMNES CAPITAL /la lettre N° 26 P. 11
Actualités
NEWS DU PORTEFEUILLE
NEOEN / MULTI-ÉNERGIES
VERTES
Octobre 2014 – Neoen, accompagnée par Omnes Capital depuis 2009, ouvre son capital à Bpifrance. Ancienne fi liale de Direct Energie, Neoen développe, fi nance, construit et exploite, en France et à l’étranger, des centrales électriques « vertes », dans une approche « multi-énergies renouvelables » (éolien, photovoltaïque, biomasse). Neoen est l’un des principaux producteurs d’énergie à partir de sources renouvelables en France. Il est notamment actionnaire du plus grand parc
photo voltaïque d’Europe. Ce parc, constitué de plusieurs centrales représentant une puissance globale de 300 MW, se situe sur la commune de Cestas, près de Bordeaux. Sa mise en service est prévue en octobre 2015. L’apport en capital de Bpifrance permettra notamment à Neoen de consolider ses positions à l’international, où la société est de plus en plus présente au travers de projets au Portugal, en Australie et en Amérique latine.FPCI : Capenergie IIMarc-Philippe Botte, 01 80 48 79 35Serge Savasta, 01 80 48 79 34
ELETTROSTUDIO ENERGIA / ÉOLIEN
Septembre 2014 – Le parc éolien terrestre de Buseto Palizzolo, en Sicile, développé par Elettrostudio Energia, vient de remporter un appel d’off res lui permettant de bénéfi cier d’un tarif de rachat de l’électricité produite pour une durée de 20 ans. Elettrostudio Energia, accompagnée par Omnes Capital depuis 2010, fi nalise le fi nan-cement de ce projet pour démarrer sa construction d’ici à fi n 2014. Cette ferme éolienne se compose de 11 turbines pour une puissance totale de 22,5 MW. Elle permet en outre de couvrir la consommation électrique de 20 000 foyers. La mise en service est prévue à l’automne 2015.FPCI : Capenergie I et IISerge Savasta, 01 80 48 79 34Bérengère Corson-Vanlerberghe, 01 80 48 79 36Laurent Perret, 01 80 48 79 37
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CAPITAL DÉVELOPPEMENT & TRANSMISSION
Le groupe est également présent sur le marché de l’aménagement intérieur. Omnes Capital est entré au capital du groupe en 2007. En sept ans, Omnes Capital a accompagné le développement de la société, dont le chiff re d’aff aires a progressé de 56 %. Legoupil Industrie a structuré son équipe commerciale, élargi sa gamme de produits avec le lancement de nouvelles off res sur la location courte durée et la construction industrielle et renforcé sa stratégie marketing et de communication. En 2013, la société a réalisé un chiff re d’aff aires de 25 M€, elle dispose aujourd’hui d’un parc installé de 170 000 m2, en progression de 80 % par rapport à 2007, et compte 135 employés. Cette opération est la onzième cession du fonds CACI 2, qui compte encore quatre sociétés en portefeuille.FPCI : CACI 2Bertrand Tissot, 01 80 48 79 42Mikaël Schaller, 01 80 48 79 47Rémy Deloff re, 01 80 48 79 46
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S CESSION
LEGOUPIL INDUSTRIE / CONSTRUCTION MODULAIRE2,2 x multiple brut sur les sociétés cédées depuis 2005
“Omnes Capital a été un actionnaire fiable et solide durant nos années de partenariat. Je suis heureux de poursuivre avec mes équipes le développement de l’entreprise avec le soutien de nouveaux investisseurs financiers qui s’inscrivent dans la continuité du projet initié avec Omnes Capital.”Christophe Koeppel, Président de Legoupil Industrie
MID CAP
Benjamin Arm prend la responsabilité de l’activité Capital Développement & Transmission d’Omnes Capital, qui regroupe les équipes Capital Développement & Transmission mid cap, small cap et mezzanine, constituées de 12 investisseurs. Avec 640 M€ sous gestion et deux fonds en cours de levée, elles accompagnent des PME d’une valeur d’entreprise inférieure à 150 M€ dans leurs projets de croissance et de transmission.Ingénieur de l’École spéciale des travaux publics, titulaire du master HEC Entrepreneurs et d’une licence de sciences économiques, Benjamin rejoint Omnes Capital en 2006. Il est membre du comité de direction.
NOMINATION
Septembre 2014 – Omnes Capital cède sa participation dans le groupe Legoupil Industrie à un consortium de fonds d’investissement mené par Bpifrance et Capitem. Installé à Vire (14), le groupe Legoupil Industrie est spécialisé dans la conception, la fabrication, la location et la vente de bâtiments industrialisés à usage de stockage ou de production et de constructions modulaires.
OMNES CAPITAL /la lettre N° 26 P. 13
NEWS DU PORTEFEUILLE
EXCLUSIVE NETWORKS /
SÉCURITÉ INFORMATIQUE
Septembre 2014 – Accompagné par Omnes Capital depuis 2010, le groupe Exclusive Networks, premier distributeur indépendant européen à valeur ajoutée (VAD), spécialiste de la commercialisation de solutions pour les entreprises dans les domaines de la sécurité, du stockage et des réseaux, poursuit son programme de développement. En septembre, l’entreprise s’est implantée en Asie-Pacifi que avec l’acquisition de l’australien WhiteGold Solutions. Une opération qui succède aux trois acquisitions réalisées fi n 2013 et début 2014, respectivement à Dubai, au Benelux et en Turquie. Exclusive Networks a levé à cette
occasion une dette additionnelle de 25 M€ auprès d’ICG Senior Debt Partners pour fi nancer la poursuite de son projet de développement. En octobre, le groupe a annoncé l’acquisition du leader italien Sidin, qui vient renforcer l’implantation du groupe dans le pays, où les opportunités d’investissement sont importantes. Le dynamisme international d’Exclusive Networks a été récompensé lors des prix de l’Entrepreneur de l’année organisés par EY et L’Express le 9 septembre 2014. Le groupe a remporté le prix de l’Entreprise internationale 2014 pour la région Île-de-France.
FPCI : CACI 3, CACI PIPhilippe Zurawski, 01 80 48 79 43Mikaël Schaller, 01 80 48 79 47
Actualités
“Depuis 2003, nous avons choisi une approche unique. Nous mettons l’accent sur l’esprit entrepreneurial et le dynamisme des entités rachetées, avec lesquelles nous avons des valeurs communes. Cette première acquisition en dehors de la zone EMEA souligne la pertinence de notre modèle économique et illustre notre volonté d’élargir notre stratégie à l’échelle mondiale.”Olivier Breittmayer, Président-directeur général du groupe Exclusive Networks
P. 14
SMALL CAP
Actualités
40 opérations d’investissement en 10 ans
18 M€ investis en 2014
18 sociétés en portefeuille
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ANNONAY PRODUCTIONS FRANCE / PISCINES
Septembre 2014 – Omnes Capital entre au capital d’Annonay Productions France (APF) à l’occasion de la transmission managériale et capitalistique du groupe entre son Président, Bruno Relmont, et son Directeur général, Clément Chapaton. Basé à Annonay (07), APF est le leader français de la conception, la fabrication et la distribution d’équipements pour piscines (liners, couvertures à barres, volets automatiques et couvertures d’été et d’hiver). La société prévoit un chiffre d’affaires de plus de 36 M€ en 2014 et emploie 130 collaborateurs sur ses 7 sites en France. Cette opération permettra de donner à la société les moyens d’élargir sa gamme de produits et de renforcer sa présence en Europe.FPCI : LCL Expansion 2 François Lory, 01 80 48 79 52Bertrand Dupray, 01 80 48 79 54
HEIDRICH / HABITAT
Septembre 2014 – Omnes Capital accompagne François Sabaté dans la reprise de la société Heidrich, dans le cadre d’une opération de MBI (management buy-in). Francis Heidrich, le dirigeant fondateur et actionnaire à 100 % de la société, cède l’intégralité de ses parts. Basée à Sélestat (67), la société est spécialisée dans le négoce et la pose de fermetures extérieures de l’habitat (fenêtres, portes d’entrée, volets, portes de garage) en vente
directe aux particuliers sur la région Alsace. Positionnée sur le haut de gamme, elle propose des produits sur mesure. Elle a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de 11,2 M€.Cette opération permettra à la société de poursuivre la stratégie engagée et d’accroître son développement en Alsace.FPCI : LCL Expansion 2 François Lory, 01 80 48 79 52Bertrand Dupray, 01 80 48 79 54
INVESTISSEMENTS
OLLY GAN / PRÊT-À-PORTER MASCULIN Mai 2014 – Omnes Capital cède sa participation dans Olly Gan à l’occasion d’une recomposition du capital en faveur du management, qui devient majoritaire. Basé à Aix-en-Provence, le groupe Olly Gan conçoit des vêtements pour hommes combinant style casual et style classique distribués via un réseau de 133 boutiques en France. Il prévoit de dépasser 50 M€ de chiffre d’affaires en 2014. Omnes Capital avait arrangé la dette mezzanine lors de l’acquisition du groupe Olly Gan par Syntegra en 2011. L’opération permet de réaliser un multiple de 1,6x.FPCI : Mezzanis 2Camille Delibes, 01 80 48 78 95
CESSION MEZZANINE
OMNES CAPITAL /la lettre N° 26 P. 15
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CO-INVESTISSEMENT
RAC / ASSISTANCE ROUTIÈRE
Octobre 2014 – Carlyle Group cède la moitié de sa participation dans le spécialiste britannique de l’assistance routière RAC au fonds souverain de Singapour GIC. Cette opération valorise la société plus de 2 Mds£ (2,55 Mds€). RAC est désormais détenu à 80 % par Carlyle Group et GIC. Fondé en 1897, RAC est le deuxième acteur de la fourniture de services d’assistance routière au Royaume-Uni, couvrant plus de 7 millions de clients. La stratégie menée par le management a permis d’optimiser l’activité assistance routière, de développer les activités assurance et de se diversifi er dans les services fi nanciers. En novembre 2011, Omnes Capital a investi 15 M€ dans RAC, aux côtés de Carlyle Group.
FPCI : CAPE Co-Invest 1, Predica 2007 Co-Investment FundFrantz Paulus, 01 80 48 78 91
MINIMAX VIKING /
PROTECTION INCENDIE
Août 2014 – Omnes Capital investit 7 M€ dans Minimax Viking Group aux côtés de ICG et du fabricant danois Lego, numéro deux mondial du jouet. Le management de Minimax Viking Group et la famille fondatrice restent actionnaires minoritaires. Basé dans le Schleswig-Holstein (Nord
de l’Allemagne), Minimax Viking Group est un fabricant allemand d’extincteurs, présent plus largement dans le matériel de protection et de lutte contre les incendies. Le groupe compte 7 000 employés pour un chiff re d’aff aires de 1,2 Md€ en 2013.FPCI : CAA 2013 Co-Investment FundFrantz Paulus, 01 80 48 78 91
R&R ICE CREAM /
AGROALIMENTAIRE
Juin 2014 – R&R Ice Cream, fabricant britannique de crèmes glacées, fait l’acquisition de son concurrent australien Peters Food Group. R&R Ice Cream est l’un des leaders européens sur
le marché de la crème glacée. Le groupe distribue ses produits essentiellement au Royaume-Uni, en France, en Italie et en Allemagne. Il compte parmi ses clients des distributeurs comme Aldi, Edeka, Tesco, Asda ou encore Carrefour. Avec l’acquisition du leader australien Peters Food Group, R&R Ice Cream s’implante durablement en Australie. Omnes Capital a investi dans R&R Ice Cream en 2013 aux côtés de PAI Partners.FPCI : CAA 2013 Co-Investment FundFrantz Paulus, 01 80 48 78 91
NEWS DU PORTEFEUILLE
INVESTISSEMENT
NEWS DU PORTEFEUILLE
134 M€ d’encours sous gestion
3x multiple réalisé sur la cession de Moncler
Analyse
Malgré les mauvais indicateurs qui pleuvent sur l’état des économies de l’Union européenne, Edmond Alphandéry, ancien Ministre de l’Économie et Président du Comité consultatif d’Omnes Capital, précise les raisons pour lesquelles l’optimisme doit rester de mise.
Edmond Alphandéry,ancien Ministre de l’Économie et Président du Comité consultatif d’Omnes Capital
Quel regard portez-vous sur
l’environnement économique
de l’UE ?
Un regard qui se veut optimiste, avec l’espoir de ne pas être déçu. L’économie de l’UE est certes en panne, mais les choses sont en train d’évoluer : la BCE a pris la mesure de la gravité de la
situation et agit vigoureusement. Les nouvelles autorités euro-péennes inspirent confi ance. Les gouvernants italiens et français font leur aggiornamento. Il faut que cela bouge vite maintenant, vers deux objectifs : un policy mix mieux orienté vers la croissance (politique monétaire
Vers une prise de conscience
Europe
P. 16
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Industrie et services marchands
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Industrie manufacturière
COÛT DU TRAVAIL CHARGÉ AU SEIN DE L’UE, EN EUROS PAR HEURE
Le coût du travail dans l’industrie française est égal à celui de l’Allemagne, pour une productivité moindre. Source : Eurostat, Coe-Rexecode, juin 2014.
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32,4
30,3
24,9
28,6 27,9
24
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20,9
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22,7
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35,7
36,7
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33,1
37,3
33,4
encore plus accommodante conjointement à un programme d’infrastructures financé au niveau européen) et, bien sûr, des réformes structurelles au niveau de certains États membres dont la France.
Comment favoriser le
développement des entreprises
dans ce cadre ?
On doit à la fois créer les conditions psychologiques de leur développement et améliorer leur environnement fiscal et réglementaire. Cessons d’ostra ciser les dirigeants, car ce sont les hommes qui font le succès des entreprises. Les dirigeants de PME doivent aussi avoir le sentiment que la rentabilité de leurs investissements vaut la peine. On ne dira jamais assez que le développement des entreprises passe par leur compétitivité. Or, les charges sociales qui les touchent sont trop lourdes, les réglementations, trop contraignantes.
Quels leviers de compétitivité
se détachent ?
Le coût du travail, la flexibilité du marché de l’emploi et la R&D. Dans plusieurs branches, le coût du travail est trop élevé en France ou en Italie par rapport à la pro-ductivité. Nous devons améliorer les deux côtés du marché de l’emploi : au niveau de l’offre, tout doit être entrepris pour renforcer la qualification des salariés quand c’est nécessaire, avec une réforme en profondeur de la formation professionnelle. Sur la demande, le levier est la baisse de charges. Concernant la R&D et l’innovation, il faut rapprocher les structures publiques et privées et encourager la R&D, notamment à travers les grandes entreprises qui ont les moyens de la financer.
Que pensez-vous du partenariat
transatlantique en cours de
négociation ?
Les États-Unis ont considérable-ment renforcé leur compétitivité ces derniers temps, notamment
grâce à des prix de l’énergie très bas et à la flexibilité de leur marché du travail. En principe, le TAFTA* est un atout car la concurrence est un aiguillon. Mais encore faut-il que nos entreprises soient mises en situation de lutter à armes égales avec leurs concur-rents américains. Naturellement, les pouvoirs publics doivent leur en donner les moyens. Je pense en particulier aux prix de l’énergie (devons-nous tergiverser encore sur l’exploitation du gaz de schiste ?) ou à une plus grande flexibilité du marché du travail.* Transatlantic Free Trade Area : accord commercial en cours de négociation entre l’UE et les États-Unis prévoyant la création en 2015 d’une zone de libre-échange transatlantique.
OMNES CAPITAL /la lettre N° 26 P. 17
ENCOURS DE CRÉDIT
TOUTES ENTREPRISES
ALLEMAGNE ET FRANCE
En milliards d’euros
2009
2010
2011
2012
2013
1 265
884
79
3 438
470
+�6�%+�9�%
+�8,5�%+�0,5�%
+�3�%
+�4�%+�5�%
Allemagne
France
Source : BCE
ÉVOLUTION DE
L’ENDETTEMENT
DES ENTREPRISES
NON FINANCIÈRES
FRANÇAISES
Taux de croissance annuel, en janvier de chaque année
870
902
2011
868
910
2012
863
889
2013
832
900
2009
947
845
2008
837
893
2010
Source : Banque de France
ÉMISSIONS OBLIGATAIRES
SUR LES COMPARTIMENTS
B ET C D’EURONEXT ET SUR
ALTERNEXT
En millions d’eurosSource : NYSE Euronext
2007
2008
2009
2010
2011
2012
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