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Page 1: OP79 Assessment of the level of knowledge, self care practice and glycemic control among patients with type 2 diabetes attending the diabetes clinic at Kenyatta National Hospital

S30 D I A B E T E S R E S E A R C H A N D C L I N I C A L P R A C T I C E 1 0 3 S ( 2 0 1 4 ) S 1 – S 6 1

à une hypertension artérielle qui reste la pathologie la plusfréquemment associée à l’obésité. Une élévation de la pressionartérielle durant l’enfance est un facteur prédictif de l’hyperten-sion artérielle à l’âge adulte qui est l’un des principaux facteursde risque cardio-vasculaires. L’objectif de cette étude était derechercher une éventuelle association entre l’IMC et les variablesde la pression artérielle chez les enfants.

Methods : Une étude transversale a été menée dans 10 écolesmaternelles et primaires sélectionnées de manière aléatoiredans la ville de Douala. La pression artérielle a été mesurée grâceà un lecteur OMRON W3. Les courbes d’IMC pour âge (Z score) del’OMS ont été utilisées pour définir le surpoids et l’obésité.

Results : Nous avons inclus 1343 enfants (48,8 % de garçons)d’âge compris entre 3 et 13 ans révolu. La prévalence globaledu surpoids et de l’obésité était de 11,1 %. La pression artériellesystolique (PAS), la pression artérielle diastolique, la pressionartérielle pulsée et la pression artérielle moyenne étaient si-gnificativement corrélées avec l’IMC soient les coefficients decorrélations respectifs r=0,32 (p<0,001), r=0,19 (p<0,001), r=0,27(p<0,001) et r=0,19 (p<0,001) chez les enfants de plus de 5 ansmais pas chez les enfants de moins de 5 ans.

Conclusion : Les variables de la pression artérielle sont signi-ficativement corrélées avec l’IMC chez les enfants camerounaisde plus de 5 ans, la plus forte corrélation étant avec la PAS.Nos résultats suggèrent que la relation entre surpoids/obésitéet pression artérielle élevée est déterminée très tôt chez l’en-fant dans notre milieu et pourraient donc être un déterminantprécoce du développement futur d’une hypertension artérielle.

OP78Observance médicamenteuse chez les patients diabétiquessuivis au Centre National d’Hypertension et de Diabétologiede l’Hôpital Central de Yaoundé (CNHD-HCY)

A.L. Kamgang Fogoum a, I. Nkeng Atteh b, C. Bilounga Ndongo a,B. Wami c, C. Nouedoui c, W.F.T. Muna a. aHôpital Central deYaoundé ; bHôpital Laquintinie Douala ; cHôpital Général de Yaoundé,Cameroun

Objectif : L’adéquation entre le comportement du patient et lesrecommandations de son médecin concernant sa prise en chargethérapeutique est un élément primordial pour l’amélioration dela prise en charge du patient diabétique.

Mesurer l’observance médicamenteuse chez les patients dia-bétiques suivis au Centre National d’Hypertension et de Diabéto-logie de l’Hôpital Central de Yaoundé (CNHD-HCY).

Méthodes : Il s’agit d’une étude transversale a visée des-criptive de patients diabétiques vus en consultation externeau CNHD-HCY du 01 juin 2012 au 31 mai 2013. Les patientsinclus dans l’étude après un consentement éclairé ont réponduà un questionnaire standardisé sur l’observance appelé TEO (testd’évaluation de l’observance). Les différents groupes de patientsont été classés en niveau d’observance : optimale, moyenne oumauvaise.

Résultats : Durant la période d’étude, 288 patients diabétiquesont été interrogés. La majorité des patients (57,3 %) étaient desexe féminin avec un sex-ratio de 1,4. Cette prédominanceféminine a également été retrouvée dans d’autres pays africains(Côte d’Ivoire, Mali, Maroc). L’âge moyen était de 43±11 ansavec des extrêmes 30 et 93 ans. La qualité de l’observanceétait optimale chez 66 (22,9 %) patients, moyenne chez 175(59,7 %) et mauvaise chez 50 (17,4 %). Ce constat est différent desétudes similaires ou l’observance optimale était prédominante.Les facteurs comme la méthodologie, le faible taux d’assurancemaladie et bien d’autres dans notre contexte pourrait expliquercette différence.

Conclusion : L’évaluation de l’observance doit être un outilsystématique dans la prise en charge des patients diabétiquesafin d’améliorer la qualité de vie et prévenir les complications.

OP79Assessment of the level of knowledge, self care practice andglycemic control among patients with type 2 diabetesattending the diabetes clinic at Kenyatta National Hospital

B.G. Omari, C.F. Otieno, L. Achieng. Diabetes Clinic at KenyattaNational Hospital, Nairobi, Kenya

Background: Self care among patients with diabetes plays anintegral role in achieving desirable outcomes. We sought toidentify knowledge deficits and inadequacies in self care prac-tices among patients with type 2 diabetes. This may facilitateinterventions that are specific to the patients’ needs.

Objectives: To determine the level of knowledge on diabetes,self care practices and glycemic control among patients withtype 2 diabetes.

Methods: This was a descriptive cross sectional study con-ducted at the diabetes outpatient clinic at Kenyatta NationalHospital. A structured questionnaire was used to evaluateknowledge on diabetes and self care practices and blood sampleswere drawn to measure hemoglobin A1C.

Results: 171 patients were recruited. There was a female pre-ponderance at 64%. The mean age was 59 years with a medianduration of illness of 9 years. The level of knowledge was goodwith a mean of 5.8 out of 10; 77.2% of the patients scored morethan 5 out of 10 on the SKILLD questionnaire. More than 40% ofpatients had knowledge deficits in identifying hypoglycemia, fre-quency and duration of physical activity and targets for glycemiccontrol for hemoglobin A1C and fasting glucose. The self carepractice was suboptimal; physical activity and self monitoring ofblood glucose were practiced approximately 2.8 and 1.3 days ina week respectively. Only 29.5% of patients achieved a glycatedhemoglobin equal to or less than 7%.

Conclusion: Patients demonstrated good knowledge of dia-betes though with poor self care practice particularly in areaswhere they had significant knowledge deficits. There is needto emphasize practical diabetic skills and self care activitiesin diabetes self management education to enhance knowledge,facilitate problem solving and improve self care among patients.

OP80Evaluation de la qualité de vie des malades du diabète suivisau CHU Sylvanus Olympio à Lomé, Togo de janvier àseptembre 2013

A. Balaka a, T. Tchamdja a, M.A. Djibril a, K.D. Nemi a, F. Boukari a,R. Barruet a, B. Saka b. aService de médecine interne, CHU SylvanusOlympio, Université de Lomé ; bService de dermatologie, CHU SylvanusOlympio, Université de Lomé

Objective : Nous avions pour objectif d’évaluer la qualité de viedes malades du diabète en service de médecine interne du CHUSylvanus Olympio.

Methods : Il s’était agi d’une étude descriptive et analytiqueportant sur 175 malades du diabète sur une période de neufmois. Les données ont été recueillies grâce à un guide d’entretiensur la qualité de vie avec la méthode d’échantillonnage du « tout-venant ».

Results : Notre étude avait porté sur 175 patients diabétiquesdont 73 hommes (41,71 %) et 102 femmes (58,29 %). La sex-ratio(H/F) était de 0,71. La moyenne d’âge de nos malades était de49 ans ±16 ans (extrêmes : 15 ans et 75 ans). Le diabète detype2 représentait 81 % contre 19 % pour le type 1. S’agissantde la qualité de vie, 40 % des malades affirmaient que leur étatde santé était mauvais dans l’ensemble. Dans 57,6 % des cas,les patients déclaraient avoir été gênés dans leur vie sociale aucours des 30 jours précédant l’enquête. Par ailleurs, 18,5 % desmalades affirmaient que leurs douleurs physiques les avaienténormément limités dans leurs activités au cours des 4 der-nières semaines ; 32,3 % et 27,7 % affirmaient respectivement que

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