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Plan
I. Rappel anatomo-physiologique de l’appareil respiratoire.
1) ANATOMIE DU SYSTÈME RESPIRATOIRE
A . LES VOIES RESPIRATOIRES SUPÉRIEURES
a) Les fosses nasales et le nezb) Le pharynxc) Le larynx
B.Les voies respiratoires inférieuresa) La trachéeb) Les bronches et bronchiolesc) Les poumons
2) PHYSIOLOGIE DU SYSTÈME RESPIRATOIRE
A. Les mécanismes de la respirationB. Phénomènes mécaniques de la respirationC. Différences entre rhume de saisons et rhume des foinsD. Cause du rhumeE. Complications du rhumeF. Conseils de prévention pour le rhume banalG. Conseils pour guérir d’un rhumeH. Médicaments du rhumeI. Traitements phytothérapies contre le rhumeJ. Traitements homéopathiques contre le rhume
II. Les rhinites allergiques
1) Différents types de rhinites2) Symptômes de la rhinite allergique3) Causes de la rhinite allergique
Mécanisme de l’allergie4) Substances allergisantes5) Que faire en cas de rhume des foins ?Complications de la rhinite
allergique6) Que fait le médecin en cas de rhinite allergique ?7) Préventions de la rhinite allergique8) Traitements allopathiques9) Traitements homéopathiques des rhinites allergiques10) Traitements phytothérapiques des rhinites allergiques11) Glossaire
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I.Rappel anatomo-physiologique de l’appareil respiratoire
1) ANATOMIE DU SYSTÈME RESPIRATOIRE
A.B.C.D.E.F.
A.A. LES VOIES RESPIRATOIRES SA. Les voies respiratoires supérieures
Elles comprennent :
a) les fosses nasales et le nezb) le pharynxc) le larynx
a) Les fosses nasales et le nez
L’intérieur du nez est recouvert d’un mucus collant et tapissé de poils et de cils qui filtrent l’air inspiré, le débarrassent des poussières, l’humidifient et le réchauffent.
La muqueuse respiratoire produit du mucus riche en enzymes antibactériennes.
Les cellules ciliées de la muqueuse respiratoire envoient le mucus contaminé vers la gorge où il est avalé et digéré par les sucs gastriques.
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b) Le pharynx
C’est un carrefour aéro-digestif. C’est un lieu de passage de l’air. Il fait communiquer la bouche et l’oesophage d’une part et les fosses nasales et le larynx d’autre part.
Le pharynx se divise en 3 sections :
• Le nasopharynx : Partie nasale du pharynx.Pendant la déglutition, le palais mou et la luette s’élève pour fermer cette partie et empêcher les aliments d’accéder aux cavités nasales.
Les trompes d’Eustache y débouchent.
Cette partie du pharynx abrite les amygdales pharyngiennes dont le rôle est de protéger l’organisme contre les agents pathogènes.
• L’oropharynx : Partie orale du pharynx qui est située à l’arrière de la cavité orale. Il débute au palais mou et prend fin à l’épiglotte.
Cette partie du pharynx abrite les amygdales palatines et l’amygdale linguale
Le laryngopharynx : Partie laryngée du pharynx
c) Le larynx
Il constitue l’ouverture de la trachée au niveau de laquelle il rejoint le pharynx.
C’est aussi l’organe de la phonation. Si une autre substance que de l’air pénètre dans le larynx, le réflexe de la toux se déclenche pour l’expulser
B. LES VOIES RESPIRATOIRES INFÉRIEURES
Elles comprennent :
a) La trachéeb) Les bronches et bronchiolesc) Les poumons
a) La trachée
C’est un tube qui descend en avant de l’oesophage. Elle part du larynx et conduit l’air jusqu’aux 2 bronches souches.
b) Les bronches et les bronchioles
La trachée donne naissance à 2 grosses bronches : bronches principales droite et gauche qui entrent chacune dans un poumon.
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Elles se ramifient en bronches lobaires, 3 à droite et 2 à gauche.
Ces bronches donnent naissance aux bronches segmentaires qui se divisent à leur tour en bronches de plus en plus petites, puis en bronchioles .
• Les bronches sont tapissées de cils vibratiles et de mucus qui assurent une filtration de l’air.• Les bronches atteignent les poumons au niveau du hile.
c) Les poumons
Organes mous, élastiques qui occupent avec le coeur la presque totalité de la cage thoracique.
Les poumons ne sont pas des muscles. Ils sont au nombre de 2.
Chaque poumon est entouré d’une séreuse appelée la plèvre qui est constituée de 2 feuillets :
• Le feuillet viscéral adhère au poumon• Le feuillet pariétal adhère à la cage thoracique• Entre les 2 feuillets, existe le liquide pleural qui joue le rôle de permet le glissement des 2 feuillets
Un lobe pulmonaire est formé d’un ensemble de lobules pulmonaires qui ont un rôle très important car elles permettent des échanges entre l’air et le sang.
2) Physiologie du système respiratoire
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L’organisme a 2 types de respiration :
*La respiration pulmonaire caractérisée par les échanges gazeux entre le sang et le milieu extérieur.
*La respiration tissulaire caractérisée par les échanges gazeux entre le sang et les cellules.
A.Les mécanismes de la respiration
L’air est inspiré par le nez, il est filtré par les poils et suit le trajet des voies respiratoires jusqu’aux poumons.
Arrivé aux alvéoles pulmonaires, l’air passe dans le système sanguin. Il y a un « échange » entre l’O2 et le CO2.
Le sang entrant dans les poumons est riche en CO2 et pauvre en O2, alors que le sang quittant les poumons est riche en O2 et pauvre en CO2
B.Phénomènes mécaniques de la respiration
• L’inspiration est la phase active de la respiration : le diaphragme s’abaisse et refoule les viscères abdominaux, la cage thoracique augmente de volume en se soulevant, les poumons se remplissent d’air.• L’expiration est la phase passive de la respiration : le diaphragme se soulève, la cage thoracique diminue de volume et les poumons se visent d’air.
C.Différences entre rhume de saisons et rhume des foins
Rhume de saisons (coryza) Rhume des foins (rhinite allergique Définition Affection qui entraîne une toux et
un écoulement nasal.Rhinite : inflammation de la muqueuse des fosses nasales.
Signes typiques Le rhume de saison et le rhume des foins se caractérisent dans les 2 cas par des symptômes tels que congestion nasale, nez qui coule, yeux rouges, fatigue et maux de tête.Le rhume de saison produit des symptômes qui apparaissent l’un après l’autre.
Les symptômes apparaissent ensemble.
Durée des symptômes 7 à 10 jours La rhinite allergique peut durer le temps de l’exposition à l’allergène,C’est-à-dire d’une durée indéterminée.
Ecoulement de mucus Ils peuvent causer des écoulements de couleur jaune quelques jours
Ecoulements clairs et très liquides.
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après le début du rhume et causer de l’infection.
Eternuements Peu fréquents L’éternuement est un symptôme typique du rhume des foins.
Période de l’année Plus fréquents les mois d’hiver Plus fréquents au printemps à cause des pollens
Présence de fièvre Ils peuvent être accompagnés de fièvre
Il n’y a pas de fièvre.
D. Cause du rhume.
Le rhume (coryza) est d’origine virale
E. Complications du rhumeLorsqu’un rhume traîne plusieurs jours, il peut se compliquer par une pharyngite, une laryngite, une sinusite, une otite.
F. Conseils de prévention pour le rhume banal.1) Se laver les mains2) Ne touchez pas votre nez 3) Ne touchez pas votre visage4) Buvez beaucoup de liquide
5) Respirez de l’air frais6) Faites régulièrement de l’exercice
7) Mangez des fruits et légumes8) Mangez des yaourts9) Diminuez la consommation de tabac10) Diminuez la consommation d’alcool11) Relaxez-vous
G. Conseils pour guérir d’un rhume
1) Boire beaucoup, plus ou moins 1.5 L par jour, sous forme de jus de fruits, de tisane ou de thé afin de « diluer » le virus, ce qui augmente son élimination.22) Manger des aliments riches en vitamine C et/ou en zinc.3) Dormir suffisamment 4) Humidifier la muqueuse nasale avec du sérum physiologique5) Boire des boissons chaudes6) Faire des inhalations de vapeurs chaudes (avec ou sans huiles essentielles)
ex : à base de thym7) Parfois, dans un rhume, la muqueuse est très sèche, il faut dans ce cas
appliquer une pommade nasale réhydratante
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H Médicaments du rhume
Vasoconstricteurs locaux :
- Nasa-rhinathiol - Nasa-sinutab
- Nuso-san DCI de ces médicaments : Xylométazoline A utiliser sous forme de spray, lorsque le nez est bouché. Ne pas utiliser ce
spray pendant plus de 10 jours, sauf avis médical sinon le médicament lui-même peut provoquer le rhume.
Vasoconstricteurs en prise orale :
- Rinomar pseudo-éphédrinum - Vasocédine pseudo-éphédrine
DCI de ces médicaments : pseudo-éphédrine .Attention en cas d’hypertension !
Médicaments composés de plusieurs molécules.Pour soigner le rhume et les douleurs :
- Niocitran- Sinutab
DCI de ces médicaments : paracétamol +pseudo-éphédrine
Rhinofébryl : DCI : chlorphénamine + paracétamol
L’’acide acétylsalicilique (dosage pour adulte : en comprimé de 500 mg 3 fois par jour)
Ce médicament agit comme antidouleur, anti-inflammatoire et fébrifuge.ex : aspirine-aspégic-sédergine-asaflow-acenterinecardio-aspirine.Solutions salines à utiliser en lavage nasal, NaCl 0.9%
- Physiologica- Physiorhine- Physiomer-Stérimar
Pommades nasales pour réhydrater la muqueuse nasale qui est très sèche après un rhume
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Homéoplasmine : tube de 18 g avec canuleIndications : Ce médicament contient des extraits de plantes et un antiseptique. Elle est utilisée pour apaiser les irritations de la peau et des
muqueuses (gerçures, brûlures de faible étendue, irritation du nez au cours des rhinites).
Contre-indications :
- Lésions infectées ou suintantes - Enfants de moins de 30 mois
Mode d’emploi et posologie du médicament :
1 à 2 applications par jour
Effets secondaires
En cas de dépassement de la posologie usuelle : rougeur intense et persistante,
desquamation
H . Traitements phytothérapeuthique contre le rhume
• Citronnier : Jus de citron pour prévenir ou soigner un rhume, grippe, angine, pharyngite ( en usage externe )
• Gargarisme : 2 cl de jus dans 2 cl d’eau chaude 3 ou 4 fois par jour
-
• Nébulisation : pour parfumer et désinfecter l’air ambiant.
• Echinacée : indications : efficace en cas d’affaiblissement des défenses de l’organisme dans les rhinites, grippe, bronchite.
Elle est utilisée en usage interne :.Gélules dosées à 325 mg de poudre de racine 1 à 3 par jour avec un grand verre d’eau avant les repas. En prévention : 2 gélules par jour.
• Eucalyptus : Antitussives, expectorantes et antiseptiques, les feuilles d’eucalyptus sont utilisées pour soigner les affections bronchiques, les maux de gorge, la toux, le rhume et le nez bouché. Pour le rhume, le nez bouché, les feuilles sont utilisées en usage externe :
• Inhalations à partir d’une infusion de feuilles ou de l’huile essentielle
• Solutions pour pulvérisations nasales (teinture)
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• Menthe poivrée : Le menthol exerce le rôle de décongestionnant nasal. La menthe poivrée est utilisée en usage externe pour le Inhalations ou bain de bouche : 1 poignée de feuilles dans 1 bol d’eau bouillante.• Pin sylvestre : L’huile essentielle d’aiguilles de pin est recommandée en usage externe, sous forme de préparations pharmaceutiques comme traitement complémentaire du rhume.
Inhalations d’infusion : 3 ou 4 par jour
-Bains : 250 g d’aiguilles de pin séchées dans un sachet en toile, à plonger dans l’eau chaude du bain. Ou laisser infuser environ 20 minutes 250 g d’aiguilles de pin pour 2 L d’eau bouillante. Filtrer et ajouter au bain chaud
Serpolet : est utilisé en usage externe en cas de nez bouché ou de rhume, ainsi que de rhumatisme et d’entorse.
Nez bouché, rhume :
Solution pour inhalation : 5 à 10 gouttes d’huile essentielle à parts égalesavec d’autres huiles essentielles comme l’eucalyptus dans 1 bol d’eau chaude.Inhaler 1 à 3 fois par jour.
J. Traitements homéopathiques :
Au moindre coup de froid :
Prendre : * oscillococcinum 200, 1 dose dès les premiers symptômes.• Aconitum napellus composé, 3 granules toutes les heures après avoir pris la dose ci-dessus.Si le rhume est installé :
Prendre 3 granules par jour du ou des médicaments sélectionnés en fonction des symptômes.
• Si le nez est très sec :
Aconitum napellus 9 CH
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• Si le nez coule comme de l’eau
Alium Cepa
• Ecoulements très irritants pour la lèvre supérieure
Arsenicum iodatum 9 CH
• Nez bouché par temps humide
Dulcamara 9 CH
• Ecoulements de mauvaise odeur
Hépar sulfuris calcareum 9 CH
• Emission de gros bouchons jaunes
Hydrastis canadensis 9 CH
• Avec oreilles bouchées, avec douleurs dans les sinus
Kalium iodatum 9 CH
• Ecoulement jaune verdâtre, croûtes dans le nez
Kalium bichromicum 9 CH
• Avec mauvaise haleine, rhume qui traîne, écoulement jaune et irritant
Mercurius solubilis 9 CH
• S’il y a beaucoup d’éternuements, si le nez est bouché la nuit et coulant le jour
Nux vomica 9 CH
• En cas d’écoulement jaune non irritant, en cas de perte de goût et de l’odorat pendant le rhume.
Pulsatilla 9 CH
• si le nez est bouché et sec Sambucus Nigra 9 CH
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II Les rhinites allergiques
1) Différents types de rhinites
• la rhinite vasomotrice : la membrane de la muqueuse nasale enfle sous l’effet de
l’augmentation du flux sanguin et provoque un écoulement et une congestion du nez, mais pas de démangeaisons.
Il n’existe pas de cause particulière bien que la fumée, l’air sec,le changement de température et les odeurs peuvent déclencherdes symptômes.
• la rhinite chronique : ce pourrait être un rhume banal qui se prolonge ou un symptôme
d’une autre affection, comme une insuffisance thyroïdienne.
• la rhinite médicamenteuse : elle est provoquée par l’emploi abusif de vaporisateurs décongestionnants susceptibles d’accroître la congestion s’ils sont utilisés plus de 5 jours.
2) Symptômes de la rhinite allergique
La rhinite allergique est souvent saisonnière.Elle s’annonce par des picotements dans le nez, de fréquents éternuements et un écoulement nasal clair. Les troubles s’accompagnent souvent d’une conjonctivite.Parfois des maux de tête accompagnés de fatigue augmentent la sensation de malaise.Tous les symptômes du rhume (sauf la fièvre) peuvent se manifester. Dans les cas graves, des manifestations d’allergie respiratoire peuvent apparaître : toux, difficultés respiratoires, crise d’asthme. 3) Cause de la rhinite allergique
L’allergie
Mécanisme de l’allergie
La rhinite allergique se caractérise par une réaction anormale de la muqueuse nasale à un allergène. Ces allergènes engendrent une réaction inflammatoire responsable des symptômes chimiques de la rhinite. C’est une réaction allergique.
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Le mécanisme de la réaction allergique est composé de 2 phases :
*1°) Phase de sensibilisation .
Pour déclencher une allergie, il faut un premier contact avec un allergène.Les allergènes ou antigènes (AG) sont pris en charge par des cellules présentatrices d’antigènes, qui les présentent aux lymphocytes T. Ceux-ci libèrent des interleukines qui activent les lymphocytes B. Ces globules blancs fabriquent des anticorps ou immunoglobulines (IgA, IgD, IgG, IgM, IgE). Les IgE dirigées contre l’allergène se fixent sur les mastocytes.
*2°) La réaction allergique dans la rhinite
Lorsque l’allergène pénètre à nouveau dans l’organisme, il est reconnu par les IgE présentes sur les mastocytes dans la muqueuse nasale, ce qui déclenche la libération d’histamine et d’autres médiateurs chimiques. Ces agents sont à l’origine des manifestations de l’allergie.
4) Complications de la rhinite allergique.
La rhinite allergique non traitée peut s’aggraver et conduire à une sinusite chronique. Une rhinite persistante peut causer de l’asthme.Chez les enfants, la rhinite allergique augmente le risque d’otite moyenne.5) Substances allergisantes.
Le plus souvent, le rhume des foins est une allergie saisonnière liée à la production de pollen lors de la floraison.Les pollens sont difficiles à éviter car ils flottent dans l’air et sont transportés à distance.Cependant, d’autres substances peuvent provoquer des rhinites allergiques, tels les acariens, les poils d’animaux, ou certaines substances chimiques.L’allergie peut se manifester toute l’année, elle est dite perannuelle.Les allergies ont souvent une origine familiale mais d’autres facteurs peuvent favoriser son apparition : alimentation et conditions de vie pendant la petite enfance, pollution, usage professionnel de matières allergisantes.
L’allergie aux animaux.
En cas d’allergie aux animaux, les symptômes habituels de la rhinite allergique peuvent s’accompagner d’urticaire avec rougeurs et démangeaisons.
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Les animaux responsables d’allergie sont les chats et les rongeurs .On rencontre également des allergies aux chiens, au cheval,…Si l’allergie est provoquée par un animal qui vous appartient, il faut vous en séparer car l’allergie peut s’aggraver en crises d’asthme
6) Que faire en cas de rhume des foins ?
Si vous soupçonnez un rhume de foins sans en avoir connu auparavant, une consultation médicale s’impose.Sinon, les personnes qui connaissent ce type de problème peuvent utiliser les médicaments antihistaminiques disponibles sans ordonnance, selon les conseils du médecin.Il faut consulter un médecin dans la journée :• si la langue gonfle• s’il y a une gêne respiratoire
consulter un médecin dans les jours qui viennent :• si un rhume dure plus de 10 jours et fait penser à une rhinite allergique• si les symptômes se manifestent en permanence aucours de l’année• si les sécrétions nasales présentent du sang demanière répétée• si des boutons ou des plaques rouges apparaissentaprès démangeaison• si la personne atteinte souffre d’asthme .Il est possible de s’auto-médiquer
7) Que fait le médecin en cas de rhinite allergique ?
Après un entretien et un examen approfondi, le médecin cherche dans les cas sévères, à déterminer quelle substance allergisante peut être à l’origine de la réaction : il oriente son patient vers un médecin allergologue qui réalise une série de tests.La méthode le plus souvent utilisée est le prick-test. L’allergène est déposé sur la peau puis introduit dans l’épiderme.(Le nombre d’allergènes testés varie selon l’âge du sujet, son lieu d’habitation et son histoire clinique. Chez les jeunes enfants, un petit nombre peut suffire car ceux-ci réagissent plus vite aux aliments, aux acariens, aux moisissures ou aux poils d’animaux, qu’aux pollens.)Les allergènes doivent séparés d’au moins 2 cm afin qu’ils ne se mélangent pas. La couche superficielle de la peau est ensuite relevée avec une fine aiguille présentée obliquement par rapport au plan cutané. La taille de la papule est mesurée 10 à 20 minaprès l’introduction de l’allergène dans la peau. On retient comme positives les papules d’au moins 3 cm et les érythèmes d’au moins 1 cm.
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Lorsque la cause de l’allergie est identifiée, le médecin prescrit des mesures d’éviction.Lorsqu’il est impossible d’éviter la substance allergisante, l’allergologue peut procéder à une désensibilisation plus ou moins efficace selon la substance à l’origine de l’allergie.Dans les autres cas, des médicaments sont prescrits pour soulager les symptômes.
Désensibilisation ou immunothérapie
L’immunothérapie spécifique ou désensibilisation vise, par l’administration de doses progressivement croissantes d’allergènes, à induire un état de tolérance de l’organisme vis-à-vis de l’allergène. Le traitement s’administre de 2 façons :
• Par voie sous-cutanée : Les injections d’allergène doivent être effectuées par un médecin spécialisé et sont suivies d’une période de 30minutes d’observation.• Par voie sublinguale : L’administration se fait chezsoi, le matin à jeûn, par le dépôt de gouttes directement sur la langue, à garder 2 minutes avant d’aval
INDICATIONS CONTRE-INDICATIONS
Allergies respiratoires Patients qui ne peuvent pas suivre un traitement pendant plusieurs années
Rhinites modérées à sévères, intermittentes à persistantes.
Patients atteints d’asthme mal stabilisé
Asthme léger Femmes enceintes Eviction de l’allergène impossible ou difficile.
Enfants de moins de 5 ans
Contrôle insuffisant par le traitement symptomatique
Adultes de plus de 50 ans dont les symptômes sont anciens ou prononcés
Traitements médicamenteux symptomatiques symptomatique induisant des effets indésirables.
Sujets immunodéprimés ou atteints d’un cancer.
8. Prévention de la rhinite allergique :
La première chose à faire pour prévenir la rhinite allergique est d’éviter l’allergène.
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Acariens : - Aérez votre maison afin de réduire l’humidité - Utiliser des housses anti-acariens
- Laver régulièrement les textiles de la chambre ( les draps à 50-60°)
- Dépoussièrer régulièrement avec un chiffon hum - Passer l’aspirateur régulièrement.
Pollens et moisissures : Il est impossible d’éviter totalement l’exposition aux pollens, mais il existe certaines règles à respecter :
- Connaître les saisons polliniques du ou des pollens incriminés - Fermer les fenêtres au moment des pics polliniques, dans la soirée quand les grains de pollens redescendent à des altitudes basses.
- Porter des lunettes pour éviter le contact entre le pollen et vos yeux. - Eviter les activités qui exposent à de grandes quantités de pollens et de moisissures (tonte de pelouse, sarclage, fauchage).
- Eviter de faire sécher son linge dehors, car le pollen risque de s’y déposer.
- Conserver le minimum de plantes et éliminer les pots en argile pour limiter les moisissures.
Les animaux : - Eviter de garder des animaux dans la maison. - Donner le bain à son animal chaque semaine - Eliminer les poils d’animaux du sol le plus souvent possible - Garder l’animal hors de la chambre à coucher
Les aliments : Certaines personnes qui souffrent d’allergies saisonnières sont aussi allergiques à des fruits ou des légumes frais, ou à des noix..Ceci s’appelle un syndrome d’allergie orale. Selon le cas, l’ingestion de l’aliment ou son contact avec la bouche provoque des démangeaisons sur les
lèvres, la langue, le palais et la gorge. Parfois, un gonflement des lèvres, de la langue et de la luette survient.
Ces réactions croisées surviennent parce que les allergènes contenus dans certains pollens et certains aliments se ressemblent chimiquement.
Les symptômes de ce type d’allergie alimentaire se produisent uniquement avec des aliments crus. Il est conseillé de s’abstenir de les consommer, surtout durant la saisons des allergies.
D’autres facteurs peuvent aggraver les symptômes : - la fumée de tabac et des feux de foyer - les parfums - la pollution de l‘air - le vent ou les courants d’air. - les changements de température
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Mesures pour prévenir les complications
Traiter les symptômes de la rhinite allergique dès qu’ils se manifestent contribuent à prévenir les complications, comme l’otite moyenne, l’asthme et la sinusite chronique.
9) Traitements allopathiques Vasoconstriteurs :
Pseudo-éphédrine :
Otrivine Nasa- Tab Rinomar pseudo-éphédrinum Vasocédine pseudo- éphédrine
La pseudo-éphédrine agit sur une partie de notre système nerveux. Elle permet aux vaisseaux sanguins de se contracter.
En cas de nez bouché, la pseudo-éphédrine permet aux petits sanguins de la muqueuse nasale qui sont dilatés de se contracter.
La prise de pseudo-éphédrine doit être de courte durée, de préférence pas plus de 3 à 5 jours.
Les doses usuelles conseillées lors d’un nez bouchés sont : Adultes et enfants de plus de 12 ans : 30-60 mg 3 fois par jour
Contre-indications :
- Grossesse, allaitement- Hypersensibilité à la pseudo-éphédrine- Hypertension, affections des coronaires- Rythme cardiaque perturbé- Hypertrophie de la prostate
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- Diabétiques- Glaucome à angle fermé- Hyperthyroïdie sévère- Affections cardio-vasculaires
Effets secondaires :
- Hypertension - Tachycardie, insomnie
Intéractions : IMAO
Pharmacodynamie :
Décongestionnants à usage systémique.Ce médicament est un sympathicomimétique, décongestionnant nasal parvoie systémique.Pharmacocinétique Après administration par voie orale, la pseudo-éphédrine est excrétée par voie rénale sous forme inchangée.La demi-vie d’élimination est dépendante du Ph urinaire.
Beaucoup d’antihistaminiques H1 présents dans ces associations entraînent des effets indésirables comme la somnolence.
Vasoconstricteurs + antihistaminiques H1
Actifed, CirrusClarinaseRhinathiol antirhinitisRhinisa
Les antihistaminiques H1 bloquent la production d’histamineIndications des antihistaminiques H1
• Rhinite allergique• Conjonctivite allergique• Urticaire, prurit• Réactions anaphylactiques
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• Nausées, vomissements• Sédation pour les autres antihistaminiques de première génération
Effets secondaires :
Ils peuvent provoquer une somnolence diurne et des troubles cognitifs de par leurs effets anticholinergiques.
Contre-indications :
• Hypertrophie prostatique• Obstruction du col vésical• Insuffisance cardiaque grave• Glaucome à angle fermé• Obstruction gastro-intestinale
Effets secondaires :
• A dose thérapeuthique, ils induisent de la sédation• A forte dose, ils provoquent de l’excitation et des convulsions
Intéractions :
Barbituriques, tranquillisants
Pharmacodynamie :
Les antihistaminiques H1 entrent en compétition avec l’histamine pour les récepteurs à l’histamine au niveau des cellules effectrices. Ils ont également des effets anti-sérotoninergiques et anti-cholinergiquesPharmacocinétique :
Les antihistaminiques H1 peuvent être administrés par voie orale ou parentérale.Par voie entérale, ils sont bien résorbés chez les mono-gastriques.
Vasoconstricteurs + paracétamol, anti-histaminiques
Niocitran Sinutab
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Rhinofébryl
Indications du paracétamol : - Douleur- Fièvre
Contre-indications
- Problèmes au niveau du foie, hépatite - Problème rénal
Effets secondaires
- Allergie au paracétamol- Problèmes au niveau sanguin- Complications gastro-intestinales- Nécrose hépatique- Nécrose tubulaire, complications rénales
Intéractions
- Alcool- Isoniazide
Pharmacodynamie
C’est un antalgique d’effet rapide.C’est un antipyrétique par un mécanisme hypothalamique.Le paracétamol possède des propriétés anti-oxydantes qui pourraient être à l’origine d’une réduction de l’oxydation des LDL, d’une diminution du risque cardiovasculaire et d’un effet préventif sur la cataracte.
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Pharmacocinétique
Voie orale : résorption digestive rapide et complète.diffusion dans l’organisme bonne
Pic de concentration plasmatique 30 à 60 minutes après la prise.Demi-vie courte : 2 à 3 heures
Métabolisme hépatique :
Fabrication de métabolites réactifs par le cytochrome 450.«Désintoxication » par le glutathion contenu dans les cellules hépatiques, de ces métabolites réactifs, potentiellement hépato-toxiques.
Préparations nasales Solutions salines :
Solution à base de chlorure de sodium 0.9 % pour le rinçage du nez :
Physiologica Physiorhine
Indications
Lavage des fosses nasales en cas de rhinite, sinusite et coryza.
Intéractions
Nettoyage des yeux : ne pas administrer simultanément un collyre à l’argyrol.
Vasoconstricteurs par voie nasale
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Traitement de courte durée (5 à 7 jours maximum), car une utilisation répétée provoque une atrophie de la muqueuse nasale
Ephedrine : Endrine gouttes nasales
Ephedroguent (pommade)
Pharmacodynamie de l’éphédrine
Sympathomimétique en association sauf aux corticoïdes.Ce médicament est une association d’un sympathicomimétique indirect, vasoconstricteur, décongestionnant par voie nasale et d’un antiseptique.
Pharmacocinétique
Administré par voie nasale, l’éphédrine est résorbée au niveau de la muqueuse nasale, et au niveau gastro-intestinal après la déglutition.La résorption au niveau de la muqueuse nasale est diminuée par la vasoconstriction provoquée par l’administration de ce produit. Naphazoline : Neusinol (spray nasal)
Deltarinathiol
Oxyméthazoline : Nésivine en gouttes ou en spray nasal chez l’adulte.
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Spray ou gouttes s nasales Siné conservans chez l’ enfant
Tramazoline : Rhinospray (gouttes ou spray nasal)
Xylométhazoline : Nasa-rhinathiol
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Nasasinutab
Otrivine anti- rhinitis en
gouttes ou en spray chez l’adulte.. en
gouttes chez l’enfant.
Indications des vasoconstricteurs par voie nasale.
Traitement symptomatique local, décongestionnant des muqueuses nasales et du rhino-pharynx : dans les congestions des muqueuses accompagnant le rhume banal, le rhume des foins et autres allergies, la rhinite aiguë ou chronique et la sinusite.
Contre-indications
Hypersensibilité à l’un des composants de la solution Glaucome par fermeture de l’angle Rhinite atrophique
Effets secondaires
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Hypertension Irritation de la muqueuse nasale en cas d’utilisation prolongée.
Intéractions
IMAO
Préparations contre la rhinite allergique
Anticholinergiques
Atronase (spray nasal) 180doses 20 micro-grammes. D DCI : bromure d’ipratropium
Indications
Traitement symptomatique de la rhinorrhée dans la rhinite allergique et non allergique.
Contre-indications
- Hypersensibilité à l’atropine, à ses dérivés ou à l’un des excipients - Glaucome à angle fermé - Rétention urinaire
Effets secondaires
- Epystaxis, sécheresse et irritations nasales
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- Nausées et/ou sensation de brûlure - Sécheresse de la bouche - Troubles de la motilité gastro-intestinale - Céphalées - Tachycardie - Réactions allergiques comme rash cutané, œdème de la langue, des lèvres, du visage, urticaire, laryngospasme. - Augmentation de la pression intra-oculaire et mydriase.
Intéractions
Risque d’effet additif si d’autres médications anti-cholinergiques, même inhalatoires sont administrées.
Posologie
Adulte : 2 pulvérisations successives dans chaque narine, à répéter 2 à 3 fois par jour.L’atronase a pour but de traiter la rhinorrhée par un usage régulier. Une amélioration apparaît généralement après 24 h de traitement.
Pharmacodynamie
Le bromure d’ipratropium est un antagoniste parasympathomimétique muscarinique.Il réduit les sécrétions des muqueuses des glandes nasales séreuses etséro-muqueuses, lorsque leurs sécrétions sont accrues.L’absorption au niveau du récepteur muscarinique local est très rapide.Suite à l’application intra-nasale de l’atronase , il n’y a pas de concentration plasmatique supérieure à 0.1 ng par ml.La réaction sécrétoire de la muqueuse est maintenue.
Pharmacocinétique
L’entrée en action est rapide.L’effet anti-sécrétoire se maintient pendant 6 à 8 h.
Corticostéroïdes Avamys en spray nasal 120 doses 27,5 µg/dose
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Flixonase aqua en spray nasal : 60 doses 50 µg/dose
DCI de ces 2 médicaments : Fluticasone furoate
Indications
Rhinite allergique
Contre-indications
Hypersensibilité aux produits
Effets secondaires
Troubles mentaux du comportement Troubles du système immunitaire Troubles du métabolisme Troubles de l’état général Troubles musculo-squelettiques
Posologie
2 doses dans chaque narine 1 fois par jour
Pharmacocinétique
Le furoate de fluticasone est partiellement absorbé par voie digestive et subit un effet de premier passage hépatique et intestinal important qui conduit à une exposition systémique négligeable.
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La bio-disponibilité du furoate de fluticasone administré par voie nasale est de 0,50 %, ce qui signifie que moins de 1µg de furoate de fluticasone serait disponible au niveau systémique après l’administration de 110 µg par voie nasale.
Distribution
La liaison du furoate de fluticasone aux protéines plasmatiques est supérieure à 99 %. Le furoate de fluticasone est distribué avec un volume de distribution qui atteint environ 608 h.
Métabolisme
Le furoate de fluticasone est rapidement éliminé de la circulation systémique par métabolisation hépatique.
Elimination
Après administration par voie orale ou IV, l’élimination est surtout fécale indiquant une excrétion du furoate de fluticasone et de ses métabolites par la bile.
Béconase aqua en spray nasal 200 doses 50 µg/dose
lDCI : Béclométasone
Indications
- Rhinites allergiques - Rhinites inflammatoires
Contre-indications
- Hypersensibilité à l’un des constituants - Troubles de l’hémostase , épystaxis - Tuberculose pulmonaire - Ulcère digestif - Enfants de moins de 3 ans
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- Herpès
Effets secondaires
Possibilité d’assèchement et d’irritation des muqueuses nasales et de la gorge Epistaxis, céphalées, goût et odeur désagréable Infections à candidas albicans nasales et pharyngées
Pharmacodynamie
Le dipropionate de béclométasone possède une activité anti-inflammatoire sur les muqueuses nasales.
Pharmacocinétique
Après administration par voie nasale, le dipropionate de béclométasone est en partie absorbé par la muqueuse nasale et en partie dégluti. Il est métabolisé dans le foie en monopropionate et béclométasone -alcool, puis excrété sous forme de métabolites inactifs dans la bile et les urines.
Posologie
2 à 4 fois par jour, 1 à 2 doses dans chaque narine
Nasonex en spray nasal 140doses : 50 µg/dose
DCI : Mométasone furoate
Indications
- Rhinite allergique saisonnière ou perannuelle de l’adulte et de l’enfant de plus de 3 ans. - Traitement symptomatique de la polypose nasosinusienne chez l’adulte.
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Contre-indications
- Hypersensibilité à l’un des constituants - Troubles de l’hémostase (épystaxis) - Infection orobucconasale et ophtalmique par herpès simplex virus -Enfants de moins de 3 ans
Effets secondaires
- Epystaxis, irritation ou sensation de brûlure nasale, de sécheresse de la muqueuse nasale.
- Céphalées, irritation pharyngée, sécheresse des muqueuses - Infections à candida albicans nasales et pharyngées
Posologie
Rhinite allergique
Adulte et enfant de plus de 12 ans 200 µg/jour soit 2 pulvérisations de 50 µg dans chaque narine 1 fois/jour le matin. Elle peut être diminuée à 100 µg/jour une fois l’amélioration des symptômes.
Enfants entre 3 et 11 ans 100 µg/jour soit 1 pulvérisation de 50 µg dans chaque narine 1 fois/jour le matin.
Pharmacodynamie
Le furoate de mométasone est un glucocorticoïde. Il exerce une action anti-inflammatoire locale.
Pharmacocinétique
La bio-disponibilité systémique du furoate de mométasone solution aqueuse administré par voie nasale est inférieure à 0,1 %. Le furoate de mométasone résorbé par voie digestive subit un effet de premier passage hépatique.
Rhinocort en spray nasal 120 doses 64 µg/dose
Turbohaler (poudre pour usage nasal 200 doses 100 µg/dose
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DCI : budésonide
Indications
Traitement de la rhinite allergique saisonnière ou perranuelle de l’adulte et de l’enfant de plus de 6 ans.
Contre-indications
- Allergie à l’un des composants. - Troubles de l’hémostase (épystaxis) - Infection orobucconasale et ophtalmique par herpès virus
Effets secondaires
Epistaxis, irritation nasale, sécheresse de la muqueuse nasale Infections nasales et pharyngées à candida albicans
Posologie – mode d’administration
Traitement de la rhinite allergique saisonnière ou perannuelle chez l’adulte et l’enfant de plus de 6 ans
Dose initiale : 256 µg en 1 ou 2 prises/jour : *soit 2 pulvérisations de 64 µg dans chaque narine 1 fois le matin *soit 1 pulvérisation de 64 µg dans chaque narine 2 fois/jour (matin et soir).
Le traitement sera poursuivi en s’efforçant d’abaisser progressivement les doses dès l’amélioration des symptômes.
Une dose d’entretien de 64 µg (1 pulvérisation dans chaque narine le matin est suffisante.
Pharmacodynamie
Le budésonide administré par voie nasale exerce une activité anti-inflammatoire.
Pharmacocinétique
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La bio-disponibilité systémique du budésonide administré par voie nasale est de 33 %.
La concentration plasmatique maximale chez l’adulte après administration de 256 µg de budésonide a été de 0,64 nmol/litre
Le budésonide subit un effet de premier passage hépatique avec transformation en métabolites pratiquement dénués d’activités glucocorticoïde.
Ces métabolites son excrétés dans les urines.
Syntaris en spray nasal 240 doses 25 µg/dose DCI : Flunisolide
Posologie : 2 doses dans chaque narine 2 à 3 fois par jour.
Antihistaminiques H1
Allergodil en spray nasal 10 ml 1 mg/ml
Otrivine anti-allergie en spray nasal 10 ml 1 mg/ml
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DCI de ces 2 médicaments : Azélastine
Indications
Traitement symptomatique des rhinites saisonnières et perannuelles d’origine allergique.
Contre-indications
Hypersensibilité à l’un des constituants
Effets secondaires
Irritation de la muqueuse nasale Modification du goût Epistaxis
Intéractions
Alcool Antidépresseurs du système nerveux central : dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution) Benzodiazépines, anxyolitiques Hypnotiques, antidépresseurs sédatifs Anti-hypertenseurs centraux, baclofène
Pharmacocinétique
Après administration nasale répétée (0,14 mg dans chaque narine 2 fois par jour, les taux plasmatiques d’azélastine sont d’environ 0,26 ng/litre. Les taux du métabolite actif déméthylazélastine sont de l’ordre de la
limite de quantification (0,12 ng/ml) ou inférieur
Livostin en spray nasal 100 doses 50 µg/dose.
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DCI : Lévocabastine
Posologie
2 doses dans chaque narine 2 fois/jour
.
Cromoglycate de sodium
Lomusol en gouttes nasales 13,5 ml 20 mg/ml 1 ml = 25 gouttes ou spray nasal 100 doses 5,2 mg/dose
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Indications
Rhinite allergique
Contre-indications
- Allergie au cromoglycate ou à l’un des autres composants du produit - Grossesse, allaitement
Effets secondaires
Réactions d’hypersensibilité au cromoglycate de sodium. Brève irritation nasale en début de traitement Risque de bronchospasme car présence de bromure de benzalkonium.
Posologie et mode d’administration
spray : 1 dose dans chaque narine 2 à 4 fois/jourgouttes : 2 gouttes dans chaque narine 6 fois/jour
Pharmacodynamie
Le cromoglycate de sodium exerce une action locale directe au niveau des muqueuses (bronchique, pituitaire, conjonctivale, digestive) Il prévient la libération des médiateurs chimiques de l’anaphylaxie par stabilisation de la membrane du mastocyte au niveau de laquelle il inhibe la pénétration intracellulaire de Ca++, cet ion est indispensable à la dégranulation des mastocytes.
Pharmacocinétique
Le cromoglycate de sodium n’est pas métabolisé. La majeure partie est déglutie, l’absorption par la voie digestive étant lente et très limitée. La partie absorbée est éliminée comme après une intra-veineuse, sous forme inchangée à parts égales par voie biliaire et urinaire.
Divers :
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Dexarhinospray en spray nasal (125 doses) DCI : dexaméthasone – tramazoline (vasoconstricteurs + corticoïdes)
Otrivine duo en spray nasal (70 doses)
DCI : ipratropium + xylométazoline (anti-cholinergique + vasoconstricteur)
Sofraline en gouttes nasales 15 ml spray nasal 15 ml
DCI : framycétine + naphazoline (antibiotique + vasoconstricteur)
Soframycine en gouttes nasales 15 ml 7800UI/ml en spray nasal 15 ml 7800UI/ml
DCI : framycétine (antibiotique)
Sofrasolone en gouttes nasales 10 ml en spray nasal 10 ml
DCI : framycétine + naphazoline + prednisolone (antibiotique + vasoconstricteur + corticoïdes)
Spraydil en spray nasal 10 ml
DCI : cétrimonium phénylédrine
Vibrocil en gel nasal 12 g en gouttes nasales 15 ml en spray nasal 15 mlPréparations inhalées
Inhalo-rhinathiol (gouttes pour inhalation 20 ml) Eucalyptol, menthol
Inopectol crème 50 g camphre eucalyptol gaïacol menthol pin sylvestre essence
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Olbas gouttes pour inhalation 10 ml cajeput essence eucalyptol eugénol gaulthéria essence menthe essence menthol
Pulmex pommade 40 g benzoate de benzyle camphre cinnamate de benzyle eucalyptol romarin essence vanilline
Vicks vaporub en pommade 100 g camphre eucalyptus essence menthol térébenthine essence thymol
Oligo-éléments
Granions de manganèse
Contre-indications
- Hypersensibilité à un des constituants - Grossesse, allaitement
Posologie 1 à 2 ampoules/jour à diluer dans un verre d’eau en dehors des repas
Oligosole de manganèse
Contre-indications
Hypersensibilité à l’un des constituants de la solution Grossesse, allaitement
Posologie et voie d’administration
Voie orale L’administration par voie sublinguale est recommandée Réservé à l’adulte
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1 à 2 ampoules/jour le matin à jeûn ou 15 min avant le repas ou le soir au coucher. Garder le contenu de l’ampoule 1 à 2 min sous la langue avant d’avaler.
Oligostin de manganèse
Les oligo-éléments à base de manganèse sont utilisés comme modificateurs de terrains dans le cadre du traitement des allergies.
10) Traitements homéopathiques des rhinites allergiques 2 à 3 mois avant le début du rhume des foins, il faut voir un homéopathe pour qu’il détermine le traitement de terrain.
Les remèdes suivants peuvent être efficaces en prises rapprochées (toutes les heures) pour traiter les symptômes aigus.
Leur effet ne sera durable que si un traitement de fond est associé.
Prendre systématiquement :
Galphimia Glauca 5 CH, trois granules toutes les demi-heures ou toutes les heures , en
commençant dès le début des crises.
Ajouter, selon les symptômes : *si les yeux sont irrités, en cas de gonflement des paupières, en cas
de gonflement du blanc de l’œil,
Apis melifica 9 CH
*en cas de démangeaisons du palais, en cas de démangeaisons dans le nez,
Arundo mauritanica 9 CH
*en cas d’allergie à l’herbe coupée (tonte d’un gazon par exemple,
Dulcamara 9 CH
*en cas d’asthme surajouté, en cas de toux allergique,
Ipeca 9 CH
*avec douleurs dans les os de la face,
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Kalium iodatum 9 CH
*écoulement ressemblant à du blanc d’œuf,
Natrum muriaticum 9 CH
*avec démangeaisons des ailes du nez, avec démangeaisons dans l’arrière-nez, obligeant à racler le nez en faisant un bruit ressemblant au grognement du cochon, allergie aux moisissures,
Natrum sulfuricum 9 CH
*si l’on éternue,
Nux vomica 9CH
*en cas de fatigue ou de bouffées de chaleur,
Sépia officinalis 9 CH
*éternuement par l’odeur des fleurs,
Sabadilla officinarum 9 CH
Localement, utiliser : dans les yeux (une goutte 3 fois/jour), collyre au
Cineraria, et mettre des lunettes avant de sortir. dans le nez ( un petit peu dans chaque narine chaque
fois que l’on sort), pommade au Calendula.
*nez bouché dans une pièce surchauffée,
Pulsatilla 9CH
*nez bouché et sec, pour l’enfant qui renifle tout le temps,
Sambucus nigra 9CH
11) Traitements phytothérapiques
Plantain : antiallergique et anti-inflammatoire
Desmodium ascendens : inhibe l’action de l’histamine. C’est un grand hémato-procteur.
Lapacho : renforce les défenses immunitaires et intervient en
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bio-régulateur des mécanismes enzymatiques, important dans les phénomènes de réactions allergiques.
La pétasite (petasis hybridus) à prendre sous forme de comprimés. A utiliser lorsque les anti-histaminiques classiques
provoquent trop de somnolence.
La feuille d’ortie : à prendre sous forme de tisane, permettrait d’éviter les éternuements, le nez bouché et les démangeaisons.
La camomille vraie : à prendre sous forme de tisane, cette plante pourrait atténuer les inflammations nasales.
Aromathérapie
A réaliser dans un flacon roll-on ou un compte-gouttes :
- Huiles essentielles d’eucalyptus radié : 2 ml - Huiles essentielles d’eucalyptus mentholé : 2 ml - Huiles essentielles de menthe poivrée : 1 ml - Huiles essentielles litsée citronnée : 1 ml
Mélanger les huiles dans un flacon.
Utilisation
3 à 4 gouttes/jourLes huiles essentielles à éphédrine (HE de Niaouli, HE d’olive sont utilisées
pour soulager les symptômes.
Huiles essentielles de matricaire : anti-inflammatoires, elle permet de décongestionner les muqueuses
irritées par les phénomènes allergiques. Elle apaise les difficultés respiratoires Déconseillé aux femmes enceintes et allaitantes, aux enfants de moins de
12 ans et aux épileptiques.
Traitement préventif
3 gouttes d’huiles essentielles d’estragon sur un support 1 fois/jour pendant 1 mois.
Stopper 3 semaines et recommencer pendant 1 mois.
Traitement curatif
3 gouttes d’huiles essentielles d’estragon sur un support 3 fois/jour pendant 2 jours.
(support = miel, sucre, comprimé neutre).
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-
12) Glossaire
Allergie : réaction anormale et spécifique de l’organisme au contact d’une substance étrangère (allergène qui n’entraîne pas de trouble chez la plupart des sujets.
Angine : inflammation des amygdales et/ou de l’oropharynx.
Asthme : affection inflammatoire chronique des bronches, caractérisée par des crises de dyspnée paroxystique sifflante témoignant d’une contraction brutale des muscles commandant l’ouverture et la fermeture des bronches auxquelles s’associent un œdème et une hypersécrétion des muqueuses des voies aériennes.
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Bronchite : inflammation des bronches, pouvant être aiguë ou chronique
Cataracte : opacification partielle ou totale du cristallin, due à l’altération du métabolisme des fibres cristalliniennes et responsable d’une baisse progressive de la vision.
Choc anaphylactique : manifestation la plus sévère de l’allergie entraînant une grave défaillance circulatoire et des difficultés respiratoires.
Conjonctivite : inflammation de la conjonctive, d’origine infectieuse, virale, parasitaire ou allergique.
Corticoïde : hormone sécrétée par les glandes corticosurrénales à partir du cholestérol.
Eczéma : syndrome caractérisant plusieurs maladies cutanées, d’origine immunoallergique mais de mécanismes variables, se manifestant dans sa forme aiguë, par des lésions rouges, suintantes et très prurigineuses.
Epistaxis : saignement de nez
Glaucome : maladie de l’œil caractérisée par une élévation de la pression intra-oculaire avec atteinte de la tête du nerf optique et altération du champ visuel, pouvant aboutir à la cécité.
Grippe : maladie infectieuse, très contagieuse, due au virus à ARN.
Herpès : maladie infectieuse, contagieuse et récurrente, due au virus herpès simplex.
Mastocyte : cellule du tissu conjonctif qui sécrète des substances chimiques participant aux réactions de défenses de l’organisme.
Nécrose : mort d’une cellule ou d’un tissu organique.Œdème : rétention pathologique de liquide dans les tissus de l’organisme, en
particulier dans le tissu intersticiel.
Otite : inflammation des cavités de l’oreille moyenne, de la muqueuse qui les tapisse et du tympan.
Papule : variété de lésion cutanée sèche, plus ou moins saillantes, de moins de 5 mm de diamètre et de couleur variable.
Pharyngite : inflammation du pharynx
Plasmocyte : cellule qui produit et excrète les anticorps dans le plasma sanguin.
Pollinose : toute affection allergique provoquée par les pollens dans les étamines, disséminés soit par le vent, soit par les insectes.
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Polype : tumeur le plus souvent bénigne, généralement pédiculées qui se développe sur les muqueuses des cavités naturelles de l’organisme.
Polypose nasosinusienne : maladie caractérisée par la présence de multiples polypes sur les muqueuses des cavités naturelles de l’organisme.
Prurit : sensation naissant dans la peau et entraînant une envie de se gratter
Rétention urinaire : impossibilité de satisfaire le besoin de vider la vessie.
Rhinite : inflammation de la muqueuse des fosses nasales.
Rhinite allergique : inflammation des muqueuses nasales d’étiologie allergique, caractérisée par une rhinorrhée, une muqueuse tuméfiée, des éternuements et un prurit, souvent accompagnés de conjonctivite.
Rhinorrhée : écoulement de liquide provenant des fosses nasales ou des sinus.
Rhume : affection qui entraîne une toux et un écoulement nasal.
Sinusite : inflammation des sinus de la face.
Tuberculose pulmonaire : maladie infectieuse contagieuse due à une bactérie, Mycobactérium tuberculosis, ou bacille de Koch.
Urticaire : maladie dermatologique caractérisée par l’apparition de plaques rouges en relief, souvent très prurigineuse.
RÉFÉRENCES : - http://www.creapharma - cours de pharmacologie - cours de microbiologie - encyclopédie Larousse médical - Editions Atlas : le corps humain - Euréka santé avec Vidal - Guide pratique de phytothérapie L’essentiel de la santé par les plantes. - La santé par les plantes (sélection de Readers digest) - passeportsanté.net - répertoire commenté des médicaments 2009 - se soigner par l’homéopathie. Dr Alain Horvilleur - Vademecum clinique 2006 : du diagnostic au traitement
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Fattorusso V, Ritter O. - http://www.gsk.fr/gsk/Votre santé/rhinite_allergique
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